Conflit sur la chasse aux grives entre l’ANDCTG et la FDC Var


Chasse aux grives : prise de bec sévère entre l’ANDCTG et la FDC du Var
Nouvelle réglementation : querelle au sein des chasseurs varois
Le gouvernement a récemment chamboulé la scène cynégétique en modifiant plusieurs réglementations sur les chasses traditionnelles, de la chasse à la glu à celles aux pantes et aux matoles. Dernièrement, les appelants pour les turdidés au poste sont au cœur du débat. Ces changements déclenchent des discussions animées non seulement entre chasseurs et élus, mais aussi entre les différentes organisations de chasseurs, chacune défendant ardemment sa vision.
Réactions contrastées à l’attaque d’un arrêté ministériel
Le 18 octobre dernier, la Fédération des Chasseurs du Var (FDC Var) a exprimé son mécontentement sur Facebook suite à l’attaque de l’arrêté ministériel du 2 juillet 2024. Cette attaque, orchestrée par l’Association Nationale de Défense des Grives et de leurs Chasses (ANDCTG), visait à modifier l’utilisation des appelants pour la chasse des turdidés au poste. Non validée par la FDC préalablement, cette action entraîne un retrait de l’arrêté visé, aboutissant à un flou juridique jusqu’à une décision officielle.
La FDC Var dénonce une « trahison » de l’ANDCTG, affirmant que cette attaque intervient après des semaines de négociations pour trouver une solution acceptable. La Fédération avait rejeté l’arrêté initial du ministère, proposant une version plus flexible permettant l’utilisation des appelants légalement capturés à la glu. Les responsables fédéraux se sentent trahis après avoir travaillé d’arrache-pied pour limiter les impacts négatifs sur les chasseurs.
Hubert Brisson, président de la FDC Var, ne mâche pas ses mots : « Par son acharnement aveugle et par le jusqu’au-boutisme égocentrique de son président, l’ANDCTG fait courir aux chasseurs provençaux le risque ultime de voir disparaître définitivement et à très court terme la possibilité d’utiliser des appelants pour notre chasse culturelle: La chasse au poste à feu ! »
L’ANDCTG riposte et critique le manque de combativité
Suite à l’attaque directe de la FDC Var, Éric Camoin, président de l’ANDCTG, a réagi via une vidéo publiée sur la page Facebook de l’association. Il y justifie l’action menée par son organisation tout en accusant la FDC de ne pas avoir été assez proactive. Selon Camoin, l’ANDCTG a été contrainte de prendre les devants après des semaines de négociations infructueuses. Il reproche à la Fédération de ne pas être suffisamment combative pour protéger les chasses traditionnelles de la région.
Camoin prend en exemple les chasseurs du Sud-Ouest, connus pour leur détermination à défendre leurs pratiques traditionnelles, n’hésitant pas à arrêter les prélèvements de sangliers si nécessaire.
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Bordeaux Le Sanglier Urbain Sujet d’une Thèse Récompensée


Bordeaux : Le Sanglier Urbain, Mal Connu mais Digne d’une Thèse
La nature semble avoir repoussé ses frontières, et ce n’est pas sans conséquence pour les citadins bordelais. Les sangliers, ces intrus indésirables mais fascinants, ont déboulé en ville, suscitant autant de frayeurs que de curiosité. Mal aimés et mal connus, ils ont pourtant fait l’objet d’une thèse récompensée, un premier pas vers une meilleure compréhension.
Une Thèse Préhistorique
Carole Marin, doublement docteure, a récemment remporté le prix de la thèse 2024 du Comité national français de la géographie pour son étude intitulée « Sauvage en Ville, le sanglier de Bordeaux ». Une récompense qui met en lumière un phénomène méconnu : la présence croissante du sanglier dans les espaces urbains.
Du Congo à Bordeaux
Avec un passé de vétérinaire et une première expérience de recherche en République démocratique du Congo sur la vente illégale de chimpanzés, Carole Marin a tôt fait de constater que la gestion des espèces nécessite une perspective politique et sociale. En 2017, elle commence à s’intéresser à la géographie et se lance dans l’étude de l’animal problématique par excellence sur un terrain où il semble déplacé : le sanglier en ville.
Des Chiffres Déroutants
Dans la métropole bordelaise, le nombre de sangliers abattus par les lieutenants de louveterie est passé de 70 en 2013 à 500 en 2021. Une augmentation de sept fois qui illustre l’urgence de comprendre ce phénomène.
Technologie et Terrain
Pour sa recherche, Carole Marin a utilisé des collier GPS et des relevés d’indices pour suivre les déplacements des populations de sangliers. Ses conclusions indiquent que la présence de ces animaux est favorisée par la nature en ville, offrant des zones propices pour se reposer, se reproduire, s’alimenter et se déplacer.
Des Zones de Confort
Les sangliers ne se montrent pas difficiles : bien qu’ayant besoin de forêt, ils sont indifférents à sa fragmentation. Ils investissent les trames vertes urbaines, des espaces non spécialement conçus pour eux mais qui se révèlent très hospitaliers.
Des Comportements Variables
Certaines sangliers se contentent d’un territoire de 1,5 km², tandis que d’autres parcourent jusqu’à 64 km². Cette adaptabilité exceptionnelle les conduit parfois à des comportements étonnants, comme traverser la Garonne pour passer quelques jours sur l’île d’Arcins.
Réponses Multiples au Problème
La gestion des sangliers en milieu urbain pose des défis complexes. Certains préconisent des battues pour réduire la densité, tandis que d’autres préfèrent cibler les zones à problèmes ou opter pour une chasse à l’affût. Hélas, le manque de communication entre les différents acteurs – chasseurs, élus, agriculteurs et scientifiques – rend toute solution unanime difficile à atteindre.
Et Après ?
Carole Marin n’a pas l’intention de s’arrêter là. Sa base de données n’est qu’une ébauche, et elle continue son travail en postdoctorat avec une équipe pluridisciplinaire en partenariat avec la Métropole. « Trouver des solutions efficaces est notre feuille de route », déclare-t-elle. L’une de leurs premières propositions est la création d’un outil de suivi alimenté par toutes les parties prenantes, une tentative pour comprendre et gérer cet imprévisible cochon urbain.
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Les oiseaux des champs et le déclin de la biodiversité


La disparition des oiseaux des champs, signal du déclin de la biodiversité « ordinaire »
Les oiseaux des champs en chute libre : une alarme pour la biodiversité « ordinaire »
En quarante ans, les oiseaux des champs ont décliné de 60 % en France. Ce phénomène est révélateur des difficultés croissantes à prendre en compte la question de la biodiversité, malgré quelques efforts de politiques publiques. Du passereau humble à la perdrix grise, c’est tout un pan de notre faune qui disparaît.
En Europe, une tendance inquiétante
Depuis les années 1980, le nombre d’oiseaux des milieux agricoles en Europe a chuté de 57 %. À l’image de l’alouette des champs, dont la population a diminué de 30 % en trois décennies, beaucoup d’oiseaux que l’on croyait communs deviennent de plus en plus rares.
L’agriculture intensive pointée du doigt
Une étude publiée en 2023 dans la revue PNAS, basée sur des données de 20 000 sites européens sur 37 ans, montre que l’agriculture intensive a l’effet le plus néfaste sur les populations d’oiseaux. Les insecticides et les herbicides contribuent à réduire la disponibilité alimentaire et les habitats de reproduction.
Pressions multiples et simplification des écosystèmes
À ces pressions agricoles s’ajoutent l’urbanisation, le réchauffement climatique et la diminution du couvert forestier. Ces facteurs intensifient la simplification des écosystèmes, mettant en péril la biodiversité « ordinaire ». Certains oiseaux généralistes, comme le pigeon ramier dont la population a doublé en 20 ans, compensent partiellement ces pertes sans en annuler les impacts.
Une prise de conscience urgente
Les experts soulignent que seules des actions globales pourront enrayer ce déclin. Lors de la précédente COP biodiversité, il a été décidé que toutes les zones doivent faire l’objet d’une planification respectueuse de la biodiversité, au-delà des seules aires protégées. Cependant, malgré des initiatives encourageantes, comme la récente adoption du règlement européen sur la restauration de la nature, le chemin reste encore long.
Le déclin des oiseaux est un signe alarmant de notre incapacité à protéger le vivant. Une réduction des pressions humaines permettrait néanmoins une résilience écologique, avant que de nouvelles espèces ne disparaissent irrémédiablement.
Les chasseurs et les amoureux de la nature sont invités à suivre ces développements et à participer activement à la protection de notre biodiversité ordinaire.
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Un sanglier sauvé du canal à Juvigny par les pompiers


Un sanglier sauvé d’une baignade imprévue dans le canal
Une intervention matinale des sapeurs-pompiers à Juvigny
Ce mardi 29 octobre au matin, une scène peu commune s’est déroulée dans la commune de Juvigny. Un sanglier a effectué une chute involontaire dans le canal de la Marne, entre les ponts de Vraux et Juvigny, sur la route communale menant à Matougues.
Alertés par cet incident insolite, les sapeurs-pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux. Un plongeur a pris les choses en main, guidant notre nageur improvisé vers une sortie sur la berge. Après de nombreuses minutes d’efforts, l’animal a finalement réussi à regagner la terre ferme, mettant fin à sa baignade forcée.
Heureusement, le sanglier a pu s’extirper de cette situation par ses propres moyens. Si ce n’avait pas été le cas, une équipe spécialisée aurait dû intervenir pour lui prêter main-forte. Heureusement, tout s’est bien terminé pour l’animal et les sapeurs-pompiers.
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Loups et chasseurs à Vauvenargues défis de cohabitation


Loups, sangliers, chasseurs… Cohabitation impossible à Vauvenargues?
La menace des loups sur les activités de chasse à Vauvenargues
Selon les membres de l’association des propriétaires Saint-Hubert, la présence de deux meutes d’une quinzaine de loups chacune dans la commune impacte fortement l’activité des chasseurs. Depuis au moins trois ans, les 140 chasseurs de l’association, qui s’adonnent à leur passion sur quelque 5 500 hectares autour de Vauvenargues, voient leur tableau de chasse diminuer. De 80 sangliers par an abattus ces derniers temps, contre 140 il y a dix ans, ils n’iront pas au-delà de 40 pour cette saison.
Rien n’y fait : la diminution du nombre de jours de chasse – trois jours par semaine au lieu de quatre – sur six mois maximum alors que théoriquement le sanglier se chasse du 1er juin au 31 mars ; la surveillance étroite des laies et de leurs petits pour les « préserver », l’entretien des massifs avec des zones cultivées, des points d’eau afin de retenir leur gibier favori. Bernard Mollar, le président de l’association, et Marc Cheillan, conseiller municipal délégué à la chasse pointent un responsable : le loup. Selon eux, deux meutes d’une quinzaine de bêtes chacune, sont installées sur le secteur. Conséquence, les chasseurs voient diminuer de mois en mois les proies les plus faciles à attraper, notamment les marcassins.
Le sanglier mal-aimé
Si le sanglier est considéré comme un gibier noble par les chasseurs provençaux, il n’en va pas de même pour les agriculteurs ou les propriétaires excédés devant leurs clôtures défoncées et leurs terrains labourés. Bernard Mollar et Marc Cheillan ne nient pas cette réalité, mais là encore ils accusent le loup de stresser les sangliers qui se rapprochent de plus en plus souvent des habitations. Souvent évitées par le loup, ces habitations deviennent alors des refuges pour les laies et leurs portées.
Les chevreuils également en danger
L’autre sujet d’inquiétude concerne les chevreuils. « Nous les avons volontairement introduits dans Sainte-Victoire en 2005, » explique Marc Cheillan. « 70 ongulés que nous sommes allés chercher dans le centre de la France. » Aujourd’hui, ils sont plusieurs centaines que l’on peut assez facilement observer. Les chasseurs notent d’ailleurs une augmentation des accidents entre voitures et chevreuils, alors qu’il y a peu, c’étaient surtout les sangliers qui causaient ces incidents. Mais, là encore, ils s’attendent à une diminution de cette population très appréciée des loups.
Protéger les sangliers ?
L’association des propriétaires Saint-Hubert de Vauvenargues sait parfaitement que le sanglier est considéré dans l’opinion publique comme un nuisible. Leur nombre a explosé ces dernières années et les chasseurs partent de loin pour espérer convaincre l’État de protéger ce type d’animal. D’autant que le loup, lui, bénéficie d’une surveillance et de règles de protection très strictes. Hors de question d’autoriser la chasse aux loups !
Pour l’heure les chasseurs font grise mine et posent simplement le problème : si demain, les sangliers et les chevreuils diminuent drastiquement, quelles en seront les conséquences pour l’équilibre naturel du massif ? Les loups iront-ils se nourrir ailleurs ou alors, en quête de nourriture, se rapprocheront-ils des villes comme l’ont montré plusieurs signalements en France ?
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27 sangliers abattus à Ploemeur en deux mois : La mairie et les chasseurs intensifient les battues


À Ploemeur, 27 sangliers abattus en deux mois : La mairie et les chasseurs redoublent d’efforts
Prolifération des sangliers à Ploemeur : Les chiffres en hausse effraient
À Ploemeur, la situation devient alarmante avec une augmentation significative de la population de sangliers. En seulement deux mois, les chasseurs ont abattu 27 sangliers, soit cinq fois plus que l’année passée à la même période. Un record qui témoigne de l’ampleur du problème.
Sécurité et dégâts : Un sanglier de 108 kg abattu près d’une école
Un spécimen de 108 kg a été abattu il y a quinze jours près de l’école du Guermeur. La prolifération des sangliers entraîne des conséquences dramatiques : une dizaine de chiens (de chasse et de particuliers) ont été blessés, certains éventrés, et des champs ont été ravagés.
La mairie intensifie les battues pour réguler la population
« La société de chasse de Ploemeur intervient sur tout le territoire communal dans le cadre de battues pour réguler la population de sangliers. Face à cette recrudescence, nous avons demandé d’intensifier les battues pour maximiser les prélèvements et ainsi sécuriser les personnes, les cultures des agriculteurs et les jardins des particuliers », explique Patrick Gouello, élu à la sécurité et au cadre de vie, en collaboration avec Laurent Rescourio, président de la société de chasse.
Les risques pour les humains : Une attaque signalée
Laurent Rescourio précise : « Les sangliers, accompagnés de leurs laies et marcassins, peuvent aussi charger les humains. Un incident a eu lieu près du Symbole, où une personne a été attaquée et blessée. »
Mesures de sécurité et incivilités : Appel à la vigilance
À chaque battue, des panneaux, des barrières, et des voitures avec gyrophares sont installés pour signaler la présence des chasseurs portant des tenues orange. « Il est conseillé de ralentir en voiture à la vue des signalisations et de rester vigilant lors des balades. Des actes de malveillance, comme des panneaux jetés dans les bas-côtés, compromettent la sécurité de tous. Appelons au respect réciproque : la société de chasse œuvre en grande partie pour la sécurité de tous, car les sangliers peuvent s’avérer redoutables dans certaines circonstances », souligne Patrick Gouello.
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Migration des palombes en Sud-Gironde perturbée par la météo


Sud-Gironde : la migration des palombes perturbée par la météo
Chaque fin de semaine, les paloumayres sud-girondins observent une pause dans le passage des palombes, principalement due aux épisodes pluvieux récurrents.
La Saint-Luc retardée par la pluie
Cette année, la Saint-Luc a commencé avec trois jours de retard à cause des importantes précipitations survenues le vendredi 18 octobre. Malgré un redémarrage discret le dimanche 20, la migration a véritablement repris le lundi 23 et s’est poursuivie jusqu’au jeudi suivant, avant d’être à nouveau interrompue par la pluie le vendredi.
Curieusement, en Dordogne et en Lot-et-Garonne, les observations ont été bien plus nombreuses malgré le mauvais temps. La migration a timidement repris le dimanche, avec quelques vols épars, mais rien d’extraordinaire. Néanmoins, les prochains jours promettent un regain d’activité dans le ciel sud-girondin.
Les fenêtres météo et leurs inconvénients
Les chasseurs locaux notent que les changements climatiques, notamment les dépressions, sont à l’origine des interruptions de migration. Michel Rey, un paloumayre du Bazadais, explique : « C’est toujours le cas dans les fenêtres météo. Les oiseaux sont bloqués par les dépressions. Ce n’est pas d’aujourd’hui. Ils attendent le retour du beau temps et là, ils se lancent. Cela devrait être le cas cette semaine jusqu’au prochain épisode pluvieux. Le seul inconvénient des fenêtres météo, c’est que les palombes se précipitent et posent difficilement ».
Impact des températures élevées sur la migration
Cette saison de chasse s’avère compliquée pour beaucoup. À Lavazan, les chasseurs ont observé un bon nombre d’oiseaux, estimant que près de la moitié des palombes attendues sont déjà passées. À peine 21 000 oiseaux ont franchi la frontière espagnole, dont plus de 4 000 à Urrugne.
Gérard Pinquet, membre du réseau palombes de la Fédération des chasseurs de la Gironde, souligne un autre défi : « 2024 est une année à glands, donc les palombes bénéficient d’une nourriture abondante. Le risque c’est que beaucoup restent au nord de la Loire et ne descendent pas plus au sud s’il n’y a pas de coup de froid ». Un autre phénomène observé est le déplacement du couloir migratoire vers l’intérieur des terres.
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Triplé de sangliers à la chevrotine en Corse-du-Sud


Un triplé de sangliers à la chevrotine pour ce chasseur de Corse-du-Sud
Un chasseur corse réalise un triplé de sangliers à la chevrotine
Dans une vidéo récemment publiée sur YouTube par la chaîne Cacciadore d’Arburi, qui compte plus de 100 000 abonnés, des scènes impressionnantes de chasse au sanglier se déroulent en Corse-du-Sud, précisément dans la région de Bastelica. En ce début de saison 2024-2025, nos chasseurs, armés de carabines ou de fusils semi-automatiques en calibre 12, sont parvenus à tirer sur neuf sangliers.
La réputation des chasseurs corses en action
Ces images révèlent le sang-froid exemplaire des chasseurs corses et, en particulier, un exploit notable : un triplé de sangliers abattus à la chevrotine par l’un des participants. Cet exploit met en lumière l’efficacité et l’habileté de ces chasseurs dans le biotope spécifique du maquis corse, où l’utilisation de la chevrotine à courte distance est optimale.
Le succès de la chevrotine dans le maquis
L’emploi de chevrotines, ancré dans la tradition corse, trouve toute sa justification dans ce type de terrain. Cette année, outre les deux départements corses et les Landes, 27 autres départements métropolitains français ont autorisé l’usage de la chevrotine en battue collective au sanglier, confirmant son efficacité dans les biotopes similaires.
Nous vous invitons à découvrir ce triplé de sangliers corses à la chevrotine en visionnant la vidéo :
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Les inspecteurs de l’OFB surveillent les chasseurs en Dordogne


Contrôle et prévention : comment les inspecteurs de l’OFB surveillent les chasseurs ?
Les agents de l’Office français de la biodiversité en action
Dimanche 27 octobre, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) étaient sur le terrain dans le Bergeracois pour un contrôle de chasse. Malgré le changement d’heure, leur mission de veiller au respect des règles de chasse se poursuit avec rigueur et vigilance. Ils n’étaient que 15 agents pour couvrir une vaste zone, ce qui peut sembler insuffisant considérant l’étendue de leur territoire en Dordogne.
Chasse et sécurité : une priorité
Le premier contrôle s’est déroulé en lisière de bois. Le directeur de la battue a rapidement arrêté la chasse via son talkie-walkie et a sorti son carnet de battue, un document essentiel attestant que les mesures de sécurité ont été communiquées à tous. L’inspecteur Thierry Bigey a affirmé : « On vérifie aussi la validité des permis de chasse ».
Patrick Rouaix, président de l’association de chasse de La Force, a expliqué : « Les gens entendent tirer et ne sont pas contents. On essaye de rassurer. Je dis aux gars que je veux des tirs courts ». L’une des règles essentielles est celle des tirs fichants, où le projectile se fige dans le sol au lieu de partir vers l’horizon.
Le contrôle de sécurité des chasseurs
Yvan, un chasseur de 51 ans, a ajouté : « Ça fait un an et demi que je m’y suis mis. Les règles de sécurité, on les apprend pendant qu’on passe le permis. Depuis, je me suis autorisé à faire des rappels à des chasseurs plus anciens. Ils doivent passer une remise à niveau tous les dix ans, c’est pas mal ».
Les gendarmes présents ont également procédé à un contrôle d’alcoolémie, un délit de chasse sous l’emprise d’un état alcoolique ayant été créé en 2023. Tous les tests se sont révélés négatifs.
Infractions et prévention
Contrairement à ce que certains pourraient penser, les chasseurs ont le droit de se déplacer à pied sur la route, mais il est strictement interdit de chasser depuis la route. Thierry Bigey a indiqué que l’une des infractions les plus courantes concerne les parkings. La fédération départementale des chasseurs a instauré des parkings réservés pour éviter les comportements dangereux et les déplacements rapides en véhicule.
Les agents de l’OFB veillent à la conformité des munitions, déclarations d’armes et port de gilets fluorescents. « On n’est pas là pour enfoncer mais pour les encadrer. Les mots d’ordre, c’est contrôle et prévention. On essaye d’améliorer leur positionnement. En général, on est bien reçu », a précisé l’inspecteur Bigey.
Répression et suivi en ligne
Malgré une approche axée sur la prévention, l’OFB intervient parfois de manière plus coercitive. Ainsi, en septembre, un suspect a été interpellé à La Force grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux. Cet ancien militaire se filmait en tirant sur du gros gibier près de zones habitées.
Les agents de l’OFB, bien que peu nombreux, utilisent une cellule de veille sur internet pour détecter les abus et s’assurer que les règles de chasse sont respectées.
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La Bretagne Confrontée à une Invasion de Sangliers


La Bretagne Part à la Chasse aux Sangliers : Une Prolifération Alarmante
Retour en Force des Sangliers en Bretagne
En Bretagne, les sangliers font un retour en force, causant non seulement des accidents de la route mais aussi des ravages dans les champs et jardins. Face à cette prolifération, chasseurs et mairies se mobilisent pour tenter de contenir la population grandissante de ces animaux.
Augmentation Spectaculaire en 20 Ans
La population de sangliers a été multipliée par quatre en l’espace de 20 ans. (Photo d’archives Le Télégramme) Ces mammifères, parfois surnommés « l’ennemi rural numéro un », provoquent fréquemment des accidents de la circulation, particulièrement en cette période de l’année. Le 25 octobre, une collision entre un sanglier et une voiture a causé d’importants ralentissements sur la RN165, à hauteur d’Auray. Deux jours plus tôt, à Plédéliac (22), une conductrice a fini dans le fossé en tentant d’éviter un sanglier. À Clohars-Carnoët (29), un motard a percuté un sanglier le 10 octobre. Le 30 septembre, un TGV a heurté une dizaine de ces animaux, perturbant le trafic ferroviaire pendant plusieurs heures. Malheureusement, un accident mortel a eu lieu près de Bordeaux, avec deux jeunes de 18 et 19 ans perdant la vie, la collision avec des sangliers étant la piste privilégiée.
Dégâts Agricoles et Urbains
En dehors des routes, les sangliers sont devenus le cauchemar des agriculteurs, notamment ceux cultivant du maïs. L’animal s’aventure également en zone urbaine, saccageant terrains de sport et jardins particuliers.
800 000 € de Dégâts en 2023
La prise en charge des dommages agricoles est assurée par les fédérations départementales de chasse, mais ce n’est généralement pas le cas pour les particuliers. Sur France Bleu Armorique, André Douard, président de la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine, a révélé que les dégâts des sangliers ont coûté 800 000 euros en 2023 à son département. Jean-Paul Kergozien, conseiller municipal à Carnac (56), a précisé que le montant des indemnisations dans le Morbihan est passé de 185 000 € à 455 000 € en un an.
Conditions Climatiques Favorables à la Prolifération
En France, la population de sangliers est estimée entre 1,5 et 2 millions, soit quatre fois plus qu’il y a 20 ans. Cette augmentation est due, entre autres, au réchauffement climatique et à des hivers plus doux qui favorisent la survie des marcassins.
Des Battues Intensifiées
Pour contrôler cette population croissante, chasseurs et communes multiplient les battues. Des actions sont déjà entreprises à Carnac, La Trinité-sur-Mer, Larmor-Plage, Paimpol, Tonquédec, Lennon, et Saint-Goazec. Les chasseurs du Finistère prévoient d’abattre plus de 5 000 sangliers en 2025, contre 2 000 en 2021.
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