Condamnation pour Braconnage un Maire et son Fils Suspendus de Chasse


Condamnation pour Braconnage : Un Maire et son Fils Suspendus de Chasse
Gibier Congelé en Masse : La Découverte Choc
Jean-Marie Barral, maire de Châteauroux-les-Alpes, et son fils ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Gap, situant leur affaire au cœur des Hautes-Alpes. Les deux hommes ont reçu des peines de prison avec sursis, six mois pour le maire et un an pour son fils, pour une affaire de braconnage remontant à 2020. Le jugement découle de la découverte invraisemblable de 386 pièces de gibier congelées, un quart de cet inventaire conséquent étant issu de braconnage, y compris des espèces protégées comme le bouquetin.
Rumeurs et Enquête : Les Éléments Déclencheurs
Les premières alertes remontent à 2020, sous forme de lettres anonymes et de rumeurs. Cela a déclenché une surveillance par l’Office français de la biodiversité (OFB). Les agents de l’OFB ont alors suivi les faits et gestes des deux hommes, observant à travers leurs jumelles le fils du maire manier son arme à feu en pleine forêt, neuf jours avant l’ouverture officielle de la chasse.
Perquisition et Preuves Incriminantes
Le tournant décisif est arrivé avec la perquisition du domicile de Jean-Marie Barral, révélation de la quantité astronomique de gibier stocké dans les congélateurs familiaux. Parmi les nombreuses pièces, les enquêteurs ont identifié deux bouquetins, une espèce dont la chasse est totalement interdite en France. La saisie a confirmé les suspicions de braconnage à grande échelle.
Verdict et Sanctions : Une Interdiction de Chasser
Face à ces preuves accablantes, le tribunal a statué en faveur d’une interdiction de chasse pour les deux condamnés : trois ans pour l’édile et cinq ans pour son fils. À l’audience, malgré les arguments de l’avocat de la défense qui évoquait des « rumeurs », le jugement a tranché sur les faits tangibles présentés par l’accusation.
Le ministère public avait requis des peines de prison allant jusqu’à trois ans de sursis. En parallèle, quatre associations environnementales et le Parc national des Écrins se sont constitués parties civiles, soulignant l’importance de protéger la faune sauvage.
Les condamnations prononcées marquent un exemple fort de lutte contre le braconnage, rappelant à tous les chasseurs l’importance de respecter les régulations et de préserver les espèces menacées.
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Plus de 100 000 euros de dégâts en trois semaines


Plus de 100 000 euros de dégâts en trois semaines
Crise sanglante : les agriculteurs du Tarn-et-Garonne en détresse
Avec plus de 100 000 euros de dégâts en seulement trois semaines, les agriculteurs du Tarn-et-Garonne tirent la sonnette d’alarme. Thierry Cabanes, président de la fédération des chasseurs du Tarn-et-Garonne (FDC 82), est monté au créneau pour exprimer sa frustration face à ce qu’il appelle une véritable « démolition » par les sangliers.
L’année dernière, les dégâts causés par ces animaux, notamment sur les cultures de maïs en semis, s’élevaient à environ 140 000 euros. Mais cette année, la situation devient intenable. Les chasseurs locaux, malgré un prélèvement de 5000 sangliers cette saison, estiment qu’il en reste encore environ 15 000 sur le territoire.
Une réponse urgente : ouverture anticipée de la chasse
Face à cette catastrophe, le préfet du département, Vincent Roberti, n’a eu d’autre choix que de réagir rapidement. Un arrêté a été pris pour ouvrir la chasse au sanglier dès le 1er juin 2024, permettant ainsi une régulation intensive de la population. Les sangliers peuvent désormais être chassés à l’affût, à l’approche, et même en battue. La période de chasse se prolongera jusqu’au 31 mars 2025.
Ces mesures sont destinées à éviter des pertes financières encore plus lourdes pour les agriculteurs et à contenir les conséquences économiques dévastatrices. Mais si cela ne suffit pas, des autorisations de tirs de nuit et l’usage de lunettes thermiques pourraient être envisagés, comme cela se fait déjà dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Les chasseurs à la rescousse
Dès l’annonce de ces nouvelles directives, les chasseurs du Tarn-et-Garonne, nombreux parmi lesquels on compte des agriculteurs, ont pris les armes. Dès samedi dernier, les battues ont démarré intensivement. Conscients de l’importance cruciale de leur mission, ces chasseurs travaillent main dans la main pour assurer une régulation efficace et rapide.
Il est impératif que cette mission de régulation soit menée à bien pour préserver l’équilibre rural et sécuriser les moyens de subsistance des agriculteurs. Thierry Cabanes et ses collègues de la FDC 82 continuent de surveiller la situation de près, espérant que ces mesures auront l’effet escompté.
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Le vice-president des chasseurs du 77 decede dans un accident tragique


Le vice-président de la Fédération des Chasseurs du 77 disparaît dans un tragique accident
Un grand homme de la Fédération et du monde agricole nous quitte
Le monde de la chasse est en deuil après la disparition tragique de Nicolas Roch, vice-président de la Fédération des Chasseurs de Seine-et-Marne (FDC77). Nicolas Roch, également chef d’exploitation agricole, avait marqué les esprits par son engagement et sa vision moderne et pédagogique de la chasse.
À 46 ans, Nicolas Roch était une figure emblématique de la Fédération. Il présidait la commission communication, le GIC de la Brie et des 2 Morin, et s’occupait activement de l’éducation des plus jeunes à la nature, notamment avec la semaine de l’éducation à la nature qu’il avait inaugurée récemment. Son dynamisme et son dévouement faisaient de lui un homme respecté et apprécié de tous.
En dehors de ses activités fédératives, Nicolas était très engagé dans la vie de son village natal de Saint Barthélémy, où il siégeait au conseil municipal. Il avait également cofondé la « biscuiterie les P’tits Rocs » avec sa sœur Aurélie et son beau-frère Sébastien, mettant en lumière les produits régionaux de qualité.
La sénatrice Anne Chain-Larché a partagé la nouvelle du décès de Nicolas Roch avec une grande émotion via sa page Facebook, décrivant Nicolas comme « un garçon magnifique, un époux, un père, un fils, un chef d’entreprise, un militant engagé ». Elle a salué sa contribution exceptionnelle et son amour pour le monde agricole et pour la chasse, rappelant à tous l’importance de ce grand homme.
Depuis plusieurs mois, Nicolas Roch travaillait sur un projet de création d’un atelier de transformation de la venaison pour le département. Malheureusement, c’est en chutant accidentellement du toit de son hangar qu’il a trouvé la mort, laissant derrière lui une famille et une communauté en deuil.
L’équipe de Chassons.com adresse ses sincères condoléances à son épouse Céline, ses enfants Paul et Clothilde, ainsi qu’à l’ensemble du personnel de la Fédération. Le monde de la chasse a perdu un ambassadeur qui prônait une approche respectueuse et éducative du domaine.
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Suspension de la Prolongation de la Chasse au Blaireau en Côtes-d’Armor


La Prolongation de la Chasse au Blaireau Annulée en Côtes-d’Armor
Le Tribunal Administratif de Rennes Suspend l’Arrêté Préfectoral
Par une décision rendue le lundi 3 juin 2024, le juge des référés du tribunal administratif de Rennes a annulé un arrêté préfectoral qui prolongeait la chasse au blaireau dans les Côtes-d’Armor. Cette décision est le résultat de l’intervention de deux associations de protection de l’environnement, Agir pour le Vivant et les Espèces Sauvages (Aves) France et One Voice.
Vénerie sous Terre : Une Pratique Controversée
La méthode de chasse en question, appelée vénerie sous terre, consiste à capturer les blaireaux dans leurs terriers à l’aide d’une meute d’au moins trois chiens, dirigés par des veneurs. Cette technique de déterrage a été vivement contestée par les associations, qui ont souligné ses effets potentiellement irréversibles sur la population des blaireaux.
Selon les associations, la vénerie sous terre pourrait causer la mort de jeunes blaireaux, mettant ainsi en péril le renouvellement de l’espèce. Le juge a estimé que cette pratique est en effet susceptible de nuire à la conservation des blaireaux, et a donc suspendu l’arrêté préfectoral.
Les Positions Divergentes des Parties
De son côté, le préfet des Côtes-d’Armor a défendu la prolongation de la chasse en arguant que l’espèce des blaireaux est classée comme étant de « préoccupation mineure » tant au niveau national que régional. Selon lui, la pérennité des blaireaux n’est pas menacée dans le département.
La fédération départementale des chasseurs a soutenu la position du préfet, critiquant la requête des associations comme étant davantage motivée par le militantisme que par des considérations juridiques. Toutefois, le tribunal a décidé de suspendre l’arrêté préfectoral en attendant un jugement définitif sur sa légalité.
Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore
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Le Ball-trap des Chasseurs Couronné de Succès


Le Ball-trap des Chasseurs Couronné de Succès
Un Week-end Triomphal pour les Chasseurs à Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie
Le dernier week-end a été marqué par un événement particulièrement réjouissant pour les sociétés de chasse de Colombier et Ouroux : le ball-trap. Remis en route il y a trois ans, cette rencontre annuelle a de nouveau connu un franc succès.
Malgré une météo capricieuse, les passionnés de chasse ont répondu présents en grand nombre. L’ambiance était conviviale et bon enfant, et chacun a pu tester ses compétences de tir dans un cadre sécurisé et organisé avec précision.
Les organisateurs n’ont pas caché leur satisfaction devant une telle affluence et une participation aussi enthousiaste. Ce succès récurrent pourrait bien asseoir définitivement ce ball-trap comme un rendez-vous incontournable du calendrier des chasseurs locaux.
Pour ceux qui rêvent d’améliorer leurs compétences ou simplement de vivre des moments de camaraderie autour d’une passion commune, le ball-trap d’Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie semble être l’événement à ne pas manquer.
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Actuchasse pour Caninstore
Gironde invasion de sangliers dans les communes du Bassin d’Arcachon


Gironde : Les communes du Bassin d’Arcachon envahies par les sangliers
Des rencontres sauvages inquiétantes pour les résidents
Depuis plusieurs semaines, les habitants des communes du nord du Bassin d’Arcachon, en Gironde, doivent cohabiter avec des voisins inhabituels : des dizaines de sangliers. Elisa, résidente de Lanton, a eu une rencontre nocturne mémorable avec une laie et ses six marcassins devant chez elle. « Un sanglier a attaqué notre chien. En le voyant, il a foncé vers notre portail. J’ai eu peur ! Je n’ai rien contre eux mais ils peuvent être dangereux. Ils traversent aussi devant les voitures, il y a un risque d’accidents. Ça fait une semaine qu’ils sont là. La semaine dernière, ils étaient au terrain de tennis de Taussat. On s’en rend compte au retournement de la terre. Et ils sont de plus en plus nombreux sur le bassin d’Arcachon, dans toutes les communes où il y a des forêts : Lanton, Arès, Andernos, Audenge… jusqu’à Arcachon », explique-t-elle.
Une prolifération hors de contrôle
Le phénomène inquiète également les chasseurs locaux. Le président du syndicat de chasse de Lanton, Francis Pouey, confie : « Il y en a partout et ils s’approchent de plus en plus des maisons. En 60 ans de chasse, je n’ai jamais vu ça ! C’est un fléau ! Les sangliers se reproduisent à une vitesse phénoménale. » Malgré les efforts des chasseurs, avec des prélèvements multipliés par 7 en vingt ans et 16 000 sangliers abattus cette année dans le département, la population de suidés reste incontrôlable.
Un havre protégé qui favorise la croissance
Un facteur majeur de cette prolifération est l’existence d’un espace naturel protégé de 500 hectares, le domaine de Certes et Graveyon à Audenge. Ce domaine, propriété du Conservatoire du littoral, est chassé uniquement deux fois par an en battue administrative, une fréquence insuffisante pour une régulation efficace. « Là-bas, c’est une vraie pouponnière », ajoute Francis Pouey.
Obstacles à la régulation
La localisation périurbaine des sangliers complique encore plus la situation, les chasseurs locaux étant souvent empêchés d’intervenir. De plus, contrairement à la Charente ou à la Dordogne, la Gironde n’a pas prolongé la possibilité de battues autres qu’administratives au-delà du 31 mars. Cette décision, associée aux autres facteurs, garantit aux suidés un été 2024 tranquille, le tout inclus en station balnéaire avec vue sur la mer.
— Actuchasse pour Caninstore
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Nouvelles règles sur la chasse suscitent la grogne en Colombie-Britannique


De nouvelles règles entourant la chasse à l’orignal et au caribou suscitent la grogne
Changements de réglementation et grogne des chasseurs
Les récents changements apportés par le gouvernement provincial pour limiter la chasse au caribou et à l’orignal dans le nord de la Colombie-Britannique soulèvent des mécontentements parmi les chasseurs. La révision biennale des règlements de chasse a conduit à une annonce début mai, réduisant le nombre de chasseurs récréatifs et commerciaux de ces espèces.
Richard Wale, chasseur récréatif de Salmon Arm, résume bien le sentiment général : « Le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis pas enchanté par ces règlements. Je ne pense vraiment pas qu’ils vont résoudre le problème qu’ils veulent régler. » En revanche, Peter Lee, porte-parole du ministère de la Gestion de l’eau, de la Terre et des Ressources naturelles, défend la décision en affirmant que les changements visent à soutenir une chasse durable à long terme.
De nouvelles règles pour un accès limité
Les règlements remaniés ont transformé les zones de chasse au caribou en accessibilité limitée dans les régions de Skeena et d’Omineca. Des modifications similaires ont été apportées pour l’orignal dans plusieurs régions comme l’Okanagan et Skeena. Dans ces zones, un tirage au sort détermine qui obtiendra le droit de chasse.
Adam Ford, chercheur en restauration de la faune à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), explique que ces zones limitent le nombre de chasseurs admis sur un territoire durant une saison de chasse. Toutefois, Jesse Zeman, directeur général de la Fédération de la conservation de la faune de la Colombie-Britannique, conteste l’efficacité de cette approche, affirmant que les chasseurs ne sont pas la cause principale du déclin des populations d’élans et de caribous.
Des avis divergents sur les données scientifiques
Zeman critique l’absence de fondement scientifique et l’appui sur des consultations pour ces changements. Peter Lee insiste cependant sur le fait que les données scientifiques ont été pris en compte. Ford ajoute : « Je pense qu’il est important, pour rassembler les gens afin de résoudre les problèmes, qu’il y ait dans ce cas une transparence sur les raisons de ces décisions. »
Ces modifications interviennent deux ans après que la province a fermé la chasse au caribou et apporté des changements radicaux à la chasse à l’orignal dans la région de Peace. Les règlements de 2022 ont, selon la Colombie-Britannique, réduit de moitié le nombre de chasseurs d’orignaux et les récoltes.
Des causes multiples pour le déclin des caribous
Richard Wale pense que les activités forestières et minières devraient plutôt être limitées pour préserver les habitats des caribous et des orignaux. Des recherches montrent que la perte d’habitat due à l’exploitation forestière, la construction de routes, les incendies de forêt et le changement climatique sont les principales causes de leur déclin. Entre 1991 et 2023, les populations de caribous ont chuté de moitié, et les efforts pour les ramener impliquent gouvernements, scientifiques et Premières Nations.
À propos des récents changements, Richard conclut pessimiste : « Personnellement, je pense que cela ne servira pas à grand-chose. Nous nous dirigeons vers des fermetures totales. Lorsque mon petit-fils grandira, il n’y aura plus de chasse disponible pour lui. »
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Dordogne Un riverain se plaint du passage des sangliers dans son terrain à Sanilhac


Dordogne : Un riverain se plaint du passage des sangliers dans son terrain à Sanilhac
Des dégâts récurrents causés par des sangliers envahissants
Samedi 1er juin, sur la route de Pommier à Sanilhac, non loin de Périgueux, les sangliers ont encore frappé. L’étroit bas-côté, situé à la sortie d’un virage dangereux, a été une fois de plus ravagé par ces intrus, venus fouiner dans le sol à la recherche de glands ou de vers de terre. Cette fois-ci, un sanglier n’a pas eu la chance de repartir puisqu’il gît désormais sur le bas-côté, victime d’une collision nocturne avec un véhicule, selon les autorités locales.
Des tirs de nuit réguliers pour réguler la population de suidés
Serge, un habitant de la rue concernée, se désole des dégâts réguliers infligés à sa clôture. Contraint de la réparer sans cesse pour empêcher ses moutons de vagabonder sur la route, il a alerté sans succès les sociétés de chasse de Sanilhac et d’Atur. Le maire de la commune, Jean-Louis Amelin, confirme qu’un tir de nuit avait été effectué la veille pour diminuer la présence envahissante des sangliers.
« La préfecture nous autorise à réaliser ces tirs de nuit régulièrement dans le secteur de Prompsault jusqu’à l’autoroute. Les sangliers posent un réel problème à Sanilhac », explique le maire. Certes, les sociétés de chasse interviennent et installent des clôtures électriques, mais cela ne fait que déplacer le problème sans le résoudre définitivement.
Les médias en alerte… mais les sangliers restent indifférents
À noter que le phénomène a attiré l’attention des médias, France 3 Périgord et même TF1 ayant diffusé des reportages. Cependant, il semblerait que les sangliers ne se tiennent pas informés de l’actualité. Ils continuent à vadrouiller, espérant ne pas se faire heurter ou obliger un véhicule à faire une embardée potentiellement fatale. Mais ça, c’est une autre histoire…
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Des Sangliers en Pleine Rue à Montpellier


Des Sangliers en Pleine Rue à Montpellier: Une Tendance qui Se Confirme
Sangliers en Vadrouille à Montpellier: Le Nouveau Norme Urbaine ?
Plusieurs sangliers ont été aperçus dans la nuit de samedi à dimanche, aux alentours de 4 heures du matin, dans le quartier Euromédecine de Montpellier. En face de l’école Benoîte-Groult, ces visiteurs nocturnes fouillaient les poubelles à la recherche de nourriture. Ce n’est pas la première fois que ces animaux sauvages osent s’aventurer dans ce quartier. Selon Oriane Réaubourg, une habitante de la résidence Villa d’O située en face de l’école primaire, « cela arrive régulièrement ». « Je les ai vus depuis le balcon de mon appartement. J’ai été attiré par le bruit qu’ils faisaient, » explique la jeune femme de 23 ans.
Oriane, éducatrice spécialisée en alternance, semble presque habituée à ces rencontres imprévues. « C’est déjà arrivé une dizaine de fois. On les voit même en journée. » Cependant, une de ces rencontres a été particulièrement mémorable pour elle. « Il y a quelques mois, en me rendant au tramway à Euromédecine, j’ai entendu des bruits dans les buissons et je me suis retrouvée face à un sanglier. J’étais complètement tétanisée, » se souvient-elle encore avec effroi.
Ces visiteurs sur pattes n’ont pas de limites géographiques et se sont également aventurés ce lundi 3 juin au petit matin à proximité de l’école élémentaire Victor Schoelcher, dans le quartier Pas du Loup. Depuis plusieurs années, les sangliers s’aventurent de plus en plus près des habitations montpelliéraines, souvent à la recherche de nourriture, et finissant par fouiller les poubelles et les renverser sur la voie publique.
Pour tenter de limiter leur présence dans ces zones urbaines, des battues sont régulièrement organisées. La dernière en date, qui a eu lieu les 13 et 20 mars, a permis d’abattre 38 sangliers.
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Accident avec un sanglier qui est responsable et qui paie


Accident avec un sanglier : qui est responsable ? Et qui paie ?
Les collisions avec des sangliers ne sont pas rares en France. Mais dans ce type d’accident, qui est responsable ? Que faut-il faire ? Et surtout, qui paie les dégâts ?
Responsabilité
Dans la plupart des cas, le conducteur du véhicule n’est pas considéré comme responsable de l’accident car il s’agit d’un événement imprévisible. Cependant, il est important de déclarer l’accident à son assureur dans les cinq jours.
Assurance Tout Risque
Si le conducteur a une assurance « tous risques », les dégâts matériels seront généralement couverts après déduction de la franchise.
Assurance Tiers
Si le conducteur a seulement une assurance au tiers (responsabilité civile), les dégâts matériels ne seront pas pris en charge, sauf si une option spécifique « collision avec un animal » a été souscrite.
Fonds de Garantie
Dans certains cas, le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO) peut intervenir si la responsabilité d’un tiers peut être prouvée (comme une défaillance dans les mesures de prévention par une fédération de chasse ou une collectivité locale).
Démarches à suivre
Il est recommandé de prendre des photos des lieux de l’accident, de l’animal et des dégâts, de récupérer les coordonnées de témoins éventuels, et de contacter les autorités locales (police ou gendarmerie).
Pour des conseils spécifiques ou des cas particuliers, il est toujours préférable de consulter son assureur ou un conseiller juridique.
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