Plus de 100 000 euros de dégâts en trois semaines

Crise sanglante : les agriculteurs du Tarn-et-Garonne en détresse

Avec plus de 100 000 euros de dégâts en seulement trois semaines, les agriculteurs du Tarn-et-Garonne tirent la sonnette d’alarme. Thierry Cabanes, président de la fédération des chasseurs du Tarn-et-Garonne (FDC 82), est monté au créneau pour exprimer sa frustration face à ce qu’il appelle une véritable « démolition » par les sangliers.

L’année dernière, les dégâts causés par ces animaux, notamment sur les cultures de maïs en semis, s’élevaient à environ 140 000 euros. Mais cette année, la situation devient intenable. Les chasseurs locaux, malgré un prélèvement de 5000 sangliers cette saison, estiment qu’il en reste encore environ 15 000 sur le territoire.

Une réponse urgente : ouverture anticipée de la chasse

Face à cette catastrophe, le préfet du département, Vincent Roberti, n’a eu d’autre choix que de réagir rapidement. Un arrêté a été pris pour ouvrir la chasse au sanglier dès le 1er juin 2024, permettant ainsi une régulation intensive de la population. Les sangliers peuvent désormais être chassés à l’affût, à l’approche, et même en battue. La période de chasse se prolongera jusqu’au 31 mars 2025.

Ces mesures sont destinées à éviter des pertes financières encore plus lourdes pour les agriculteurs et à contenir les conséquences économiques dévastatrices. Mais si cela ne suffit pas, des autorisations de tirs de nuit et l’usage de lunettes thermiques pourraient être envisagés, comme cela se fait déjà dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Les chasseurs à la rescousse

Dès l’annonce de ces nouvelles directives, les chasseurs du Tarn-et-Garonne, nombreux parmi lesquels on compte des agriculteurs, ont pris les armes. Dès samedi dernier, les battues ont démarré intensivement. Conscients de l’importance cruciale de leur mission, ces chasseurs travaillent main dans la main pour assurer une régulation efficace et rapide.

Il est impératif que cette mission de régulation soit menée à bien pour préserver l’équilibre rural et sécuriser les moyens de subsistance des agriculteurs. Thierry Cabanes et ses collègues de la FDC 82 continuent de surveiller la situation de près, espérant que ces mesures auront l’effet escompté.

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