Déclaration obligatoire des armes avant le 31 décembre 2024

Déclaration obligatoire des armes avant le 31 décembre 2024

Déclaration des armes à réaliser avant le 31 décembre 2024

Nouvelle législation sur la possession et la traçabilité des armes

Depuis le 8 février 2022, la législation française impose la création d’un compte personnel dans le Système d’Information sur les Armes (SIA) pour toute personne souhaitant détenir, acheter ou vendre une arme. Cette mesure vise à renforcer la sécurité et la traçabilité des armes en circulation.

Qui est concerné ?

  • Détenteurs de licences de tir : Ceux qui possèdent une licence de la Fédération française de tir pour la pratique du tir, ou qui souhaitent acquérir et détenir une arme.
  • Conservateurs d’armes héritées ou trouvées : Les personnes qui souhaitent conserver une arme héritée ou trouvée, sans licence sportive pour le tir ou carte de collectionneur en cours de validité.
  • Chasseurs : Les détenteurs d’un permis de chasse, qu’ils possèdent une arme ou souhaitent en acquérir une. Ils doivent déclarer leurs armes avant le 31 décembre 2024. Il est important de noter qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une validation de permis en cours pour créer un compte SIA, mais cette validation est requise pour l’acquisition d’une arme.

Situation des chasseurs dans le Gard

Dans le département du Gard, environ 17 000 chasseurs sont recensés, mais seulement 37 % d’entre eux ont déclaré leurs armes dans le SIA. Cette faible proportion souligne la nécessité pour les autres chasseurs de se conformer à cette obligation avant la date limite du 31 décembre 2024.

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Initiative des Chasseurs en Ariège pour Éviter les Collisions avec le Grand Gibier

Initiative des Chasseurs en Ariège pour Éviter les Collisions avec le Grand Gibier

Éviter les Collisions avec le Gros Gibier en Ariège : Une Initiative des Chasseurs

Dispositif anticollision au cœur des routes ariégeoises

En Ariège, les chasseurs prennent les devants pour sécuriser les routes et éviter les collisions avec le grand gibier. « Pour l’instant ça va, mais demain il pourrait y avoir des morts et ça, je veux l’éviter », avertit Jean-Luc Fernandez, président de la Fédération des chasseurs de l’Ariège.

Face aux rencontres nocturnes entre véhicules et animaux, un dispositif expérimental a été installé sur la D117 à La Bastide-de-Sérou. Cet équipement, composé de piquets réfléchissants, renvoie la lumière des phares de voiture vers les champs, dissuadant ainsi les animaux de traverser.

Des résultats prometteurs

Ce système, déjà testé au Mas d’Azil, montre des résultats encourageants. Jean-Luc Fernandez explique : « Les résultats sont encore en phase d’étude, mais ils sont encourageants, je dirais même plus que satisfaisants. »

Extension du dispositif à travers le département

La menace des collisions n’est pas limitée à La Bastide-de-Sérou. D’autres zones, comme la RN 20 de Pamiers à Tarascon, sont aussi concernées. Ce tronçon, dépourvu de grillages, voit passer de nombreux animaux, engendrant des accidents quotidiens.

Un manque criant d’équipements

En Ariège, l’absence de ponts et de tunnels pour le gibier aggrave la situation. Jean-Luc Fernandez regrette : « Il suffirait de quatre buses, mais ces questions n’ont pas été prises en compte en Ariège. »

Les chasseurs hésitent à intervenir de peur que leurs chiens ne se retrouvent sur la route. Cela rend notamment certaines portions, comme celle entre Prayols et Tarascon, impraticables pour la chasse.

Une grande battue prévue cet automne

Une battue de grande envergure est envisagée entre octobre et novembre, visant à réguler la population de gibier sur la RN 20. Cette opération sera dirigée par les lieutenants de louvèterie sous l’autorité du préfet.

Jean-Luc Fernandez conclut en observant : « Le sanglier pour l’instant est maîtrisé, mais ça finira par exploser. Et l’énorme problème qu’on a en Ariège, ce sont les cervidés. On ne chasse plus pareil, il n’y a plus de neige, aujourd’hui la montagne est à eux. On n’a plus qu’à s’adapter. »

Pour en savoir plus sur les actions des chasseurs et les dispositifs de sécurité, visitez notre site : Caninstore.

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Victoire et guérison pour un lapin blessé dans les Pyrénées-Atlantiques

Victoire et guérison pour un lapin blessé dans les Pyrénées-Atlantiques

Victime d’un Roto-Fil, un Lapin de Garenne se Remet d’une Grave Blessure

Un Lapin de Garenne Sauvé In Extremis

Début novembre 2023, dans les Pyrénées-Atlantiques, un jeune lapin de garenne a été grièvement blessé par le fil tranchant d’un coupe-bordure. L’incident s’est produit lorsqu’une équipe de jardiniers s’activait près d’une haie. Le fil de l’outil a causé de sévères blessures à l’œil gauche du lapin, provoquant une plaie à la paupière et un œil rempli de sang.

Heureusement, les jardiniers ont réagi rapidement en transportant l’animal blessé au centre de soins pour la faune sauvage Hegalaldia (64), partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis. « L’œil du lapin a été gravement en sang, nécessitant une intervention immédiate », déclare le centre. Une soigneuse a nettoyé la zone blessée pour évaluer les dégâts, tandis que le jeune lapin, en état de choc, était gardé au chaud et au calme après avoir reçu des soins appropriés.

Les Gestes de Secours L’ont Sauvé

Le centre Hegalaldia a alors rapidement pris en charge le lapin de garenne, effectuant un nettoyage méticuleux autour de la blessure pour analyser les dommages. « Il fallait agir vite, tout en faisant preuve de délicatesse », raconte le centre de soins. Après avoir été placé dans un endroit chaud et paisible, l’animal a reçu des traitements spécifiques. Actuellement en convalescence, il devrait bientôt retrouver la liberté, dans l’espoir de rester éloigné des outils de jardinage cet automne.

La Vigilance S’impose Toute l’Année

Ce sauvetage nous rappelle que la vigilance est de mise non seulement au printemps mais tout au long de l’année. « Même si l’hiver approche et que les oiseaux ne nichent plus, il est crucial de rester attentif en entretenant les espaces verts », précise le Centre de soins. Les jardiniers impliqués dans l’accident ne se doutaient pas qu’un lapin pouvait se cacher sous la haie. Les animaux, surtout les jeunes, ne s’enfuient pas toujours quand ils sont dérangés.

Le Centre de soins Atoupic (18), également partenaire de la Fondation 30 Millions d’Amis, ajoute : « Les gens doivent prendre conscience de la fragilité de la petite faune sauvage. Vous n’êtes pas seuls dans votre jardin ! » Buissons et tas de feuilles représentent des refuges essentiels pour de nombreux petits mammifères tout au long de l’année. Il est donc primordial de vérifier les alentours avant d’utiliser des débroussailleuses, tondeuses et autres outils de jardinage, même en automne.

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Quand les sangliers se baignent près du port de La Teste

Quand les sangliers se baignent près du port de La Teste

Quand les sangliers font trempette… juste à côté du port de La Teste

Des visiteurs imprévus dans les prés-salés de La Teste

Ce lundi 5 août, peu après 20h, une scène insolite s’est déroulée aux prés-salés Ouest de La Teste. Une famille de sangliers a été capturée sur le vif par un photographe alors qu’elle se baignait tranquillement dans les eaux peu profondes de ce site naturel, modulé par les marées.

Cette image spectaculaire nous rappelle que la présence de ces mammifères prolifère de plus en plus à la périphérie de nos communes. De Lanton à Lège-Cap-Ferret en passant par Arcachon, nombreux sont les exemples de dégâts ou de désagréments causés par ces animaux. En conséquence, des battues administratives sont souvent préconisées pour réguler leur population.

Les chiffres alarmants de la Fédération de chasse de Gironde

Pour donner une idée de l’ampleur du phénomène, les statistiques fournies par la Fédération de chasse de Gironde sont édifiantes. Alors que 9636 sangliers avaient été abattus par les chasseurs en 2014-2015, ce chiffre a grimpé à 16 737 en moins de dix ans.

Plus généralement, en France, les populations de sangliers ont été multipliées par six au cours des deux dernières décennies. Un véritable défi pour la gestion de la faune sauvage et la cohabitation avec les activités humaines.

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Pourquoi la population de sangliers augmente malgré la chasse intensive

Pourquoi la population de sangliers augmente malgré la chasse intensive

Pourquoi les sangliers continuent-ils de se multiplier malgré la chasse intensive ?

Des chiffres impressionnants mais des effets incertains

La chasse au gros gibier, et notamment au sanglier, est devenue une préoccupation majeure. En cinquante ans, le nombre de sangliers abattus a été multiplié par 37 dans notre région. Malgré cela, les effets sur la régulation de l’espèce restent flous.

Des dégâts qui s’accumulent

Les sangliers continuent de défrayer la chronique en raison des nombreux dégâts qu’ils causent : terres agricoles saccagées, accidents de voiture, et même des attaques sur des personnes. Ces problématiques en lien avec le « sus scrofa » semblent empirer chaque année.

La multiplication des prélèvements

Depuis 1973, le Centre-Val de Loire a vu le nombre de sangliers abattus grimper de 8 486 à 312 098 en 2022. Cette augmentation massive des prélèvements est bien plus élevée que dans d’autres régions de chasse. « Nous sommes des chasseurs d’exception », plaisante Hubert Louis Vuitton, président de la fédération de chasse du Loir-et-Cher. Mais cette situation cache aussi une lourde responsabilité financière.

Le coût des dommages

Les fédérations de chasse doivent indemniser les dégâts causés par les sangliers, et les montants sont faramineux. En 2022, les indemnisations dans le Loir-et-Cher ont atteint deux millions d’euros, et sensiblement autant en Indre-et-Loire. Hubert Louis Vuitton tire la sonnette d’alarme : « La maison brûle et nous regardons ailleurs ».

Efforts et incertitudes

Les préfectures encouragent donc la chasse en allongeant les durées de chasse ou en organisant des battues administratives. En vingt ans, le nombre de prélèvements dans le Loir-et-Cher a triplé, atteignant plus de 27 000 bêtes en 2022. « Sans ces mesures, ce serait une catastrophe pour la biodiversité », affirme Hubert Louis Vuitton.

Des statistiques manquantes

Mais évaluer les véritables effets de la chasse est impossible. « On agit les yeux bandés, » admet Louis Vuitton, faute de données précises sur la population de sangliers. Les estimations parlent de plus d’un million d’animaux en France, basées sur des chiffres de chasse plus que sur des données écologiques concrètes.

Les chasseurs sous pression

Les chasseurs eux-mêmes souffrent de cette situation, devenant parfois plus régulateurs que véritables chasseurs, ce qui change la perception éthique de leur activité. « Le prélèvement peut aussi provoquer des effets pervers, » avertit la spécialiste Marlène Gamelon, qui observe une reproduction accélérée chez les populations fortement chassées.

Aucune solution miracle

Raphaël Mathevet, géographe et écologue au CNRS, affirme qu’il n’y a pas de surpopulation de sangliers d’un point de vue biologique, mais que c’est l’acceptabilité sociale qui pose problème. L’introduction du loup comme prédateur naturel pourrait être une solution, bien que controversée dans certaines régions comme la Drôme.

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Face aux Invasions de Sangliers Grabels Cherche des Solutions

Face aux Invasions de Sangliers Grabels Cherche des Solutions

Face aux Invasions de Sangliers, Grabels Cherche des Solutions

Des Sangliers Aperçus en Plein Jour : La Vie Quotidienne à Grabels

Depuis plusieurs années, les habitants de Grabels (Hérault) cohabitent malgré eux avec des sangliers de plus en plus audacieux. Ces animaux sortent généralement la nuit pour chercher de la nourriture dans les poubelles, mais certains les ont même aperçus en pleine journée.

« On en a vu un passer dans le jardin la semaine dernière alors qu’on faisait des grillades, » raconte Madeleine. Séverine, pour sa part, explique : « Plusieurs fois, je me suis retrouvée face à face avec eux. On en croise parfois en plein jour, c’est presque devenu normal. » Cependant, cette proximité pose des risques non négligeables, notamment des accidents de la route ou des comportements agressifs lorsqu’ils sont accompagnés de leurs marcassins.

Les Mesures de la Municipalité

Pour tenter de réguler leur présence, une battue a été organisée ce dimanche, aboutissant à l’abattage de deux sangliers. Mais la Mairie ne s’arrête pas là et mène diverses autres opérations pour endiguer ce problème persistant.

Jean-Pierre Olivarès, premier adjoint au maire de Grabels, a pris des mesures concrètes : « Sur les habitations à l’extérieur du village, j’ai demandé à la métropole de construire des abris pour les poubelles. Ce sont des enceintes en bois avec une chaîne à l’entrée. Les sangliers ne peuvent ni entrer ni renverser les poubelles. » La municipalité insiste également sur l’importance de ne pas mettre de nourriture dans les poubelles, car cela attire les sangliers.

Un Problème Complexe et Inquiétant

« Nous sommes inquiets parce que nous ne nous sentons pas en sécurité, » déplore Jean-Pierre Olivarès. « On subit la présence des sangliers. C’est un problème très complexe qui, à mon avis, sera très compliqué à résoudre. »

En réponse à cette crise, la Mairie de Grabels a demandé à la métropole d’élargir le périmètre de chasse et prévoit de solliciter l’autorisation de la Préfecture pour organiser davantage de battues.

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Pleumeur-Bodou les sangliers ravagent à nouveau une pelouse

Pleumeur-Bodou les sangliers ravagent à nouveau une pelouse

Pleumeur-Bodou : Les sangliers transforment à nouveau une pelouse en chantier

Invasions nocturnes récurrentes

A Pleumeur-Bodou, Jean-Paul Geay observe encore une fois les conséquences désastreuses de l’œuvre nocturne des sangliers sur sa propriété. Située près de la route menant au golf de Saint-Samson, l’habitation a été prise d’assaut par une harde de sangliers, transformant un coin de pelouse en véritable champ de bataille.

Les sangliers, véritables experts en « travaux de la terre », ont retourné environ 50 m² de pelouse, avec des creux atteignant à certains endroits une profondeur de plus de 20 cm ! Cette partie labourée correspond toutefois à un terrain particulièrement meuble, celui de la zone d’épandage de l’assainissement de Jean-Paul Geay, expliquait ce dernier.

Aucune solution immédiate en vue

Jean-Paul Geay n’est pas le seul à déplorer ces visites nocturnes de plus en plus fréquentes. Les sangliers, dont la population ne cesse de croître, posent un problème considérable pour les habitants de la région.

Le maire Pierre Terrien, interrogé sur cette situation, indique malheureusement qu’il n’existe pas de solution immédiate, surtout à cette période de l’année. Il rappelle qu’au printemps dernier, deux cultivateurs pleumeurois avaient pu obtenir une autorisation de prélèvement supplémentaire dans le cadre du plan national de maîtrise du sanglier, ce qui avait permis de limiter les dégâts durant la période de semailles.

Un constat résigné

Face à cette situation, Jean-Paul Geay reste philosophe : « Il ne me reste qu’à trouver un jardinier capable de remettre en état ma pelouse blessée ! »

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Les agriculteurs de Dordogne en colère contre les chasseurs accusés de ne pas tuer assez de sangliers

Les agriculteurs de Dordogne en colère contre les chasseurs accusés de ne pas tuer assez de sangliers

Des agriculteurs de Dordogne reprochent aux chasseurs de ne pas tuer assez de sangliers

Les agriculteurs se battent contre l’invasion des sangliers

En Dordogne, les sangliers causent des dégâts considérables dans les cultures, et les agriculteurs, comme Albert de Saint-Saud-Lacoussière, en ont assez. Ils accusent les chasseurs de ne pas abattre assez de sangliers pour garantir une bonne chasse en période. Pourtant, la fédération de chasse se défend en affirmant prélever déjà 20 000 sangliers par an.

La population de sangliers a doublé en dix ans

Albert explique que la population de sangliers a doublé en dix ans en Dordogne. Il estime qu’il faudrait en tuer 10 000 de plus chaque année pour atteindre un équilibre. Nicolas de Saint-Paul-La-Roche partage cette exaspération, ayant vu six hectares de maïs dévorés sur les 35 qu’il avait semés.

Les pièges comme solution complémentaire

Pour combattre cette prolifération, les agriculteurs de 115 communes ont le droit d’installer des pièges. Toutefois, certains, comme Thomas (le prénom a été modifié), ont vu leurs cages vandalisées par des chasseurs, ce qui complique la tâche. « Ils ne comprennent pas qu’ils auront toujours assez de sangliers pour leurs activités hivernales », déplore-t-il.

Les chasseurs et la fédération au cœur de la polémique

Baptiste, éleveur et chasseur à Saint-Front-la-Rivière, critique la fédération des chasseurs. Pour lui, le gibier appartient à la fédération, et il souhaite que les bracelets ne soient plus payants pour encourager les prélèvements.

Un appel à une meilleure communication et à des actions complémentaires

Michel Amblard, président de la fédération des chasseurs de la Dordogne, assure que les chasseurs font tout ce qu’ils peuvent. Selon lui, les pièges sont une bonne solution complémentaire, mais il faut éviter de décourager les chasseurs. Il appelle à piéger là où c’est nécessaire.

Lors de la réunion de la Chambre d’agriculture, certains agriculteurs ont proposé d’autoriser les tirs de nuit comme en Alsace. Le sous-préfet de Nontron s’est engagé à en parler au préfet de la Dordogne pour envisager cette option.

Article rédigé par Actuchassse pour Caninstore

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OFB Recherche la Dépouille d’un Loup Abattu en Aveyron

OFB Recherche la Dépouille d’un Loup Abattu en Aveyron

Aveyron: OFB en quête de la dépouille d’un loup abattu par un éleveur

L’éleveur tire un loup en pleine attaque à Saint-Beauzély

L’Office français de biodiversité (OFB) est en pleine recherche depuis deux jours d’un loup, ou plus précisément de sa dépouille, tiré par un éleveur d’ovins de Saint-Beauzély, au nord de Millau, dans l’Aveyron. L’incident s’est produit dans le cadre d’une attaque de ce super prédateur, avec une intervention de l’éleveur sous le dispositif de tir de défense simple autorisé par les services préfectoraux.

Tir létal et disparition de la bête

L’éleveur, ayant déjà subi plusieurs attaques de son troupeau entre les mois de juin et de juillet, n’a pas hésité le 29 juillet au soir, lorsqu’il a aperçu un loup gris en train d’attaquer ses brebis. Malgré un tir jugé assurément létal d’après des sources officielles, l’animal n’a pas été neutralisé immédiatement et a réussi à prendre la fuite, gravement blessé.

Dès le lendemain, sur appel de l’éleveur, des agents de l’OFB se sont laissés guider sur les lieux pour réaliser les diverses constatations requises et entamer les recherches en vue de retrouver la dépouille de l’animal. À l’heure actuelle, le spécimen de Canis lupus lupus reste introuvable.

Un épisode similaire et impact sur le quota de prélèvements

Ce genre de situation n’est pas une première. Début octobre 2023, dans le même département, un loup mortellement blessé a été retrouvé mort onze jours après le tir et à plusieurs kilomètres de l’endroit initial. Le prédateur de Saint-Beauzély, quant à lui, a déjà été décompté du plafond national pour les prélèvements 2024, qui autorise 209 spécimens à être abattus.

En ce début août, environ 90 loups ont été abattus en France dans le cadre de tirs de défense, qu’ils soient simples ou renforcés, soit une dizaine de plus que l’année précédente à la même époque.

Article par Actuchassse pour Caninstore.

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Affaire Toto et Mémère la Sanglochonne ADN sauve des sangliers domestiqués

Affaire Toto et Mémère la Sanglochonne ADN sauve des sangliers domestiqués

Affaire Toto et Mémère la Sanglochonne : Quand l’ADN Sauve des Sangliers Domestiqués

Un Sanglier à la Barbe de l’Exécution

Toto a finalement sauvé sa peau. L’histoire de ce sanglier domestiqué, condamné à mort par la justice française, a captivé le public pendant deux semaines avant de trouver son épilogue la semaine dernière. La cour d’appel de Douai, dans le Nord, a décidé, en dernier lieu, de laisser la vie sauve à l’animal, reprenant la décision initiale du tribunal d’Arras, prise en juin.

Un Retour à l’Époque de Mémère

L’affaire de Toto a réveillé des souvenirs d’une affaire similaire en 2002, où Mémère, une sanglochonne, avait été sauvée grâce à l’ADN. Comme Toto, Mémère avait été recueillie alors qu’elle était marcassin, après une partie de chasse. Adoptée en 1995 par Danièle B. et son compagnon Daniel D., Mémère et sa sœur ont grandi au biberon dans un deux-pièces à Sainte-Catherine-lez-Arras.

Visite Inattendue des Gardes Forestiers

En 1999, la tranquillité du couple est brisée par la visite de deux gardes forestiers constatant l’infraction de détention illégale d’animaux sauvages. Une ordonnance préfectorale demande alors l’euthanasie de Mémère. Le préfet n’a pas manqué d’humour noir en précisant que le propriétaire pourrait « conserver la carcasse pour sa consommation personnelle ».

La Lutte pour Sauver Mémère

Refusant de laisser abattre leur animal, Danièle B. entame une bataille juridique de trois ans. La Fondation 30 Millions d’Amis découvre une piste inattendue : Mémère n’est peut-être pas un sanglier pur, mais un hybride. Une prise de sang le confirme, révélant que Mémère possède 37 chromosomes, un mélange entre le cochon (36 chromosomes) et le sanglier (38 chromosomes).

Un Vide Juridique à Exploiter

En 2002, aucune loi ne classifie le sanglochon comme un animal sauvage, permettant à l’avocate de défendre efficacement le cas de leurs clients. « On reproche à mes clients de détenir un sanglier. Or, l’animal n’est pas un sanglier » lança-t-elle au tribunal.

Une Sauvée par un Chromosome

Grâce à une différence de chromosome, Mémère a échappé à la mort. L’affaire, résolue par l’ADN, a fait couler plus d’encre que de sang à l’époque, ce qui a bien convenu à tout le monde.

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