Incidents de chasse à ne pas négliger


Incidents de chasse : Une réalité à ne pas négliger
La chasse est une activité pratiquée par de nombreux passionnés, mais elle n’en reste pas moins une activité potentiellement dangereuse. Malheureusement, les incidents de chasse sont trop fréquents, et il est essentiel d’aborder ce sujet avec sérieux, tout en gardant un ton léger pour ne pas sombrer dans le dramatique.
Quand un Promeneur devient Gibier malgré lui
Un cas particulièrement marquant est celui d’un promeneur qui s’est retrouvé malgré lui au centre d’une chasse au sanglier. Alors qu’il marchait tranquillement dans les bois, un chasseur l’a confondu avec un gibier et a tiré. Heureusement, le promeneur n’a pas été grièvement blessé, mais l’incident aurait pu être beaucoup plus grave.
Sécurité en chasse : Les Règles d’Or
Il est impératif de rappeler les règles de sécurité en matière de chasse pour éviter ce type d’accident. Tout chasseur se doit de vérifier sa cible à plusieurs reprises avant de tirer. De plus, le port du gilet orange fluorescent devrait être une norme obligatoire pour tous les participants à une battue, afin que tout le monde soit bien visible.
Comment se Préparer à une Journée de Chasse en Toute Sécurité
Outre le respect des règles de sécurité, il est important de bien se préparer avant de partir à la chasse. Voici quelques conseils pratiques :
- Vérifiez votre équipement: assurez-vous que vos armes et munitions sont en bon état.
- Informez vos proches de votre lieu de chasse et de l’heure de votre retour prévu.
- Emportez toujours une trousse de premiers secours.
- Portez des vêtements adaptés et hautement visibles.
Que faire en cas d’Incident
Si malgré toutes les précautions, un incident survient, voici les étapes à suivre :
- Mettez immédiatement un terme à la chasse.
- Contactez les secours si des blessures sont à déplorer.
- Réunissez les participants pour déterminer les causes de l’incident et évitez qu’il ne se reproduise.
Conclusion
La chasse doit rester une activité de plaisir et de communion avec la nature, mais elle nécessite rigueur et vigilance. Suivre les règles de sécurité, être bien préparé et savoir comment réagir en cas d’incident sont autant de mesures qui permettent de profiter de cette activité en toute sérénité.
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Les sangliers de retour à Caunettes-en-Val


Les sangliers sont de retour dans les jardins à Caunettes-en-Val
Les sangliers sèment la panique dans les potagers locaux
Les sangliers envahissent à nouveau les jardins de Caunettes-en-Val, causant des ravages considérables. Entre les discussions animées des jardiniers retraités se pose sans cesse la question : clôturer son terrain et planter librement ou choisir des cultures qui ne séduiront pas les appétits des sangliers, qui semblent préférer les jardins aux vignes désormais.
Il y a quelques jours, alors que les figues étaient prêtes pour la récolte, une passionnée de jardinage a partagé son désarroi : « Ils quittent le bois la nuit et festoient au fond de mon jardin ». Le matin du 22 septembre, en s’apprêtant à ramasser des figues pour confectionner de la confiture, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir son figuier saccagé par ces intrus à fourrure noire, venus combler leur faim.
À 76 ans, bien décidée à poursuivre sa passion pour le jardinage, cette dame a convaincu son mari d’installer une clôture haute, reconnaissant que les répulsifs acoustiques, optiques ou chimiques n’offrent qu’une protection limitée. « Mon jardin est devenu depuis quelques jours une mine d’or alimentaire, » ajoute-t-elle avec résignation.
Alors, quelle solution reste-t-il ? La battue par les chasseurs semble être l’option, bien que l’éloignement des sangliers soit une tâche ardue. Capables de parcourir 30 km en une nuit, ces bêtes reviennent sans relâche pour perpétrer des dégâts visibles. La bataille contre ces visiteurs nocturnes est loin d’être gagnée.
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Les attaques de loups se multiplient dans les Alpes


Les attaques de loups se multiplient dans les Alpes : les habitants réclament une régulation
Saint-Cézaire-sur-Siagne : terreur lupine dans le moyen pays maralpin
Dans les Alpes-Maritimes, les loups ne limitent plus leurs incursions aux zones de montagne. À Saint-Cézaire-sur-Siagne, village niché dans le moyen pays maralpin, le prédateur sème la panique. Le nombre d’animaux victimes ne cesse de croître. Les ânes, chèvres, moutons et même les chiens ne sont pas épargnés par ce carnivore redoutable.
Des pertes considérables pour les éleveurs et particuliers
Les habitants, qu’ils soient particuliers ou éleveurs, sont en état de choc. La fréquence et la violence des attaques de loups compliquent leur quotidien. L’inquiétude et la peur pour leurs animaux sont omniprésentes. Nombreuses sont les familles à avoir perdu des dizaines de bêtes en peu de temps, laissant un sentiment d’impuissance face à cette menace sauvage.
Un appel urgent à la régulation
Face à cette situation critique, les résidents demandent instamment des mesures de régulation. La coexistence entre l’homme et le loup semble de plus en plus difficile à maintenir. En appelant à une intervention des autorités, les habitants espèrent pouvoir protéger leurs animaux et retrouver une certaine sérénité.
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Le statut de protection des loups en Europe assoupli au grand dam des écologistes


Le grand méchant loup ne fait plus peur… à Bruxelles
L’Europe réduit la protection des loups, éleveurs soulagés, écologistes outrés
Fini le temps où le loup était le grand méchant des contes pour enfants ! Désormais, c’est lui qui tremble devant les chasseurs européens. Sur proposition de la Commission von der Leyen, le Comité des représentants permanents (Coreper) des États membres vient en effet de donner son feu vert pour abaisser le statut de protection du loup en Europe. De « strictement protégé », notre ami Canis lupus passera à simplement « protégé ». Un déclassement qui fait hurler les défenseurs de l’environnement, mais ravit les éleveurs.
Le Conseil doit formellement approuver la décision des ambassadeurs. Ensuite, l’UE soumettra la proposition au comité permanent de la convention de Berne, prévu pour début décembre. Le changement au niveau de la convention de Berne est une condition préalable à toute modification du droit européen, en l’occurrence la directive habitats de 1992.
65 500 ovins sous les crocs des loups chaque année
« Une première victoire salutaire », se réjouit l’eurodéputée française Céline Imart (LR). Elle y voit un « répit » pour les éleveurs « durement touchés » par les attaques de loups. Le loup a largement montré les crocs. Selon l’analyse de la Commission, la population des loups a explosé en Europe, dépassant en 2023 les 20 000 individus (dont 1 100 en France).
Les loups sont responsables de la mort de 65 500 bêtes chaque année en Europe, dont 73 % de moutons et chèvres, 19 % de vaches et 6 % de chevaux et d’ânes. Le sud de l’Europe est particulièrement touché : l’Italie, l’Espagne et la France voient chacune entre 10 000 et 14 000 de ses bêtes succomber annuellement aux crocs des prédateurs. L’Hexagone, à lui seul, a déploré plus de 12 000 victimes en 2022, tous types de bétail confondus.
« Le loup reste une espèce protégée », rappelait la commissaire Kadri Simson lors d’un débat au Parlement européen le 28 février dernier. Pas de chasse à courre en perspective, donc, juste un peu plus de « flexibilité » pour gérer les populations. Une flexibilité qui risque tout de même de se traduire par quelques séances de ball-trap dans les montagnes.
La CJUE restreint les dérogations au strict nécessaire
La Commission joue les équilibristes entre protection de la biodiversité et intérêts des éleveurs. « Adapter le statut de protection sera une étape importante pour relever les défis posés par l’augmentation des populations de loups », expliquait Kadri Simson, tout en maintenant l’objectif global « d’atteindre et de maintenir un état de conservation favorable pour l’espèce ». « La Commission continuera à soutenir les autorités nationales et locales par des financements et des orientations visant à promouvoir la coexistence avec le loup et les grands carnivores en général », expliquait, de son côté, le commissaire Virginijus Sinkevicius, chargé de l’Environnement. « Les investissements dans les mesures de prévention demeurent essentiels pour réduire la prédation du bétail. »
De toute façon, il était indispensable de changer légalement le degré de protection du loup en Europe car la Cour de justice de l’UE ne plaisante pas avec les dérogations. Selon sa décision du 11 juillet, seuls les loups directement responsables de dommages pourront être dans le viseur. Et avant d’en arriver là, les autorités devront avoir épuisé toutes les alternatives non létales. La CJUE campait sur la notion de « culture de la coexistence » entre loups et humains.
Pour en savoir plus sur l’évolution du statut de protection des loups en Europe et ses implications pour les chasseurs et les éleveurs, visitez Caninstore.
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Battue de sangliers à Passeligne en réponse aux dégâts sur les terrains sportifs de Boé


Boé : les sangliers de Passeligne dans la ligne de mire
Battue au sanglier à Passeligne suite aux dégâts sur les terrains de sport
Le parc de Passeligne sera fermé samedi de 7 à 12 heures en raison d’une battue organisée par la société de chasse de Boé, en réponse aux dégâts causés par des sangliers sur les terrains de sport.
Pour ceux qui aiment courir dans le parc de Passeligne, il est préférable de changer de lieu ce samedi 28 septembre matin. En effet, une battue au sanglier, demandée par l’Agglo après la dégradation des terrains de sport, y sera organisée. Cette chasse, menée par la société de chasse de Boé avec l’aide de chasseurs des environs, impose une fermeture totale du parc de 7 heures à midi, conformément à un arrêté municipal.
« Ce n’est pas une première », explique Damien Girardey, président de la société de chasse locale. « Il y a quatre ans, nous avions déjà organisé une battue à Passeligne et abattu dix sangliers. Chasser ici est compliqué, mais nous sommes habitués à cette zone. Si nous en capturons deux ou trois, ce sera déjà une réussite, bien que des surprises soient toujours possibles. » Damien ajoute que ces animaux peuvent traverser la Garonne sans difficulté pour rejoindre l’autre rive, côté Passage-d’Agen.
50 km dans la nuit
La présence de sangliers aux portes de l’agglomération agenaise pourrait étonner certains promeneurs, mais ils sont déjà souvent vus sur le plateau de l’Ermitage. À Passeligne, la nuit, les sangliers retournent la terre pour se nourrir de mulots et de vers. Où se cachent-ils durant la journée ? « Probablement dans des ronciers en bord de Garonne. Un bosquet de 10 m² peut suffire à cacher cinq ou six sangliers. De plus, ces animaux peuvent parcourir jusqu’à 50 kilomètres en une nuit. »
La question des munitions est toujours débattue lors des battues. « Nous utiliserons des balles et de la chevrotine, mais pas de carabine, uniquement des fusils de chasse. La chevrotine sera utilisée dans des secteurs où les tirs se font à courte distance car elle a une portée plus limitée », précise Damien Girardey.
Enfin, sachez que la Maison de Garonne à Boé a maintenu une balade nature ce samedi à partir de 9 h 30. Toutefois, cette sortie sera écourtée et se limitera aux abords de Boé Village. La partie de la balade prévue à Passeligne est annulée.
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Tir Sanglier Dérober Marais


Tir d’un Sanglier qui se Dérobe au Marais
Un Chasseur Attentif dans une Végétation Dense
Lors d’une battue de régulation organisée dans une réserve, un chasseur a eu l’occasion de montrer ses compétences à la chasse. La végétation était tellement dense que, même pour un sanglier, se déplacer sans se faire remarquer était un défi.
Notre chasseur a rapidement cerné la présence d’un animal parmi les broussailles épaisses. Armé de patience, il attendit calmement le bon moment pour voir l’animal sortir, l’identifier et, si possible, procéder au tir.
Cet incident met en lumière l’importance de la vigilance et de la patience dans la chasse. Parfois, tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un bon endroit, d’une bonne vue, et d’un peu de chance pour réussir.
Vous aussi, préparez-vous bien et soyez prêts pour de telles rencontres passionnantes lors de vos sorties de chasse.
Pour plus d’informations et d’équipement de chasse de qualité, visitez Caninstore.
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Peisey-Nancroix Une Expérience Nocturne pour Écouter le Brame du Cerf


Peisey-Nancroix : Une Expérience Nocturne Inoubliable pour Écouter le Brame du Cerf
Lorsque l’automne approche, un cri rocailleux résonne à travers les forêts du Parc de la Vanoise. Ce son énigmatique et puissant, c’est le brame du cerf, annonçant la saison des amours pour ces majestueux cervidés.
Pour vivre cette expérience exceptionnelle, les guides du Parc de la Vanoise vous invitent à une balade nocturne. Équipés de votre lampe frontale et de votre sens de l’aventure, vous pourrez écouter ce cri impressionnant qui témoigne de la lutte et des amours dans la nature sauvage.
Une Soirée Gourmande et Sauvage
Avant d’affronter la forêt à la nuit tombée, un moment convivial vous attend. Vous aurez la chance de déguster un gratin de crozets au fromage de Savoie dans un refuge. De quoi se réchauffer et se préparer pour l’excursion à venir.
Détails Pratiques
La balade est programmée pour le vendredi 27 septembre dès 18 h 30 à Rosuel (Peisey-Nancroix). Les tarifs sont de 25 € pour les adultes, 15 € pour les moins de 18 ans, et gratuit pour les enfants de moins de 5 ans. Pour participer, il est nécessaire de réserver à l’avance.
Pour plus d’informations et pour réserver votre place, visitez notre site : CaninStore.
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Une invasion inattendue de sangliers à Vaux-sur-Seine


Une invasion inattendue de sangliers à Vaux-sur-Seine
Depuis plusieurs mois, les habitants de Vaux-sur-Seine, une charmante commune des Yvelines, voient leur quotidien légèrement… bouleversé. Des sangliers ont pris l’initiative de déambuler dans les jardins et même dans les rues, semant la pagaille partout où ils passent.
Ces animaux n’ont pas froid aux yeux : ils s’introduisent dans les propriétés privées, n’hésitant pas à creuser à travers les grillages pour atteindre leur objectif. C’est la rencontre inattendue du monde sauvage avec le milieu urbain, et cela crée une bonne dose de désordre.
Face à cette situation inédite, les habitants doivent redoubler de vigilance. Outre les dommages matériels, il existe également un risque pour la sécurité. Alors, quelles solutions s’offrent à eux pour gérer cette cohabitation forcée avec les sangliers ?
En premier lieu, renforcer les barrières et clôtures semble être une étape essentielle. Mais cela suffit-il ? Peut-être pas toujours. Des experts suggèrent également d’utiliser des répulsifs spécifiques pour détourner ces visiteurs envahissants de leurs routes improvisées à travers les jardins.
Quoi qu’il en soit, il est certainement temps pour les résidents de Vaux-sur-Seine de se préparer à cette nouvelle donne. Car si la nature est belle, elle peut aussi parfois se montrer un peu trop envahissante.
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Dans les vignes de Montlaur les dégâts des sangliers dévastent les récoltes


Dans les vignes de Montlaur, l’impuissance des viticulteurs face aux dégâts des sangliers
Une situation financièrement intenable
Lundi 23 septembre, les Jeunes agriculteurs (JA) ont organisé à Montlaur une visite de terrain pour montrer l’étendue des dégâts causés par les sangliers. Loïc Escourrou, co-président des JA de l’Aude, explique : « Cette parcelle de chardonnay, déjà endommagée par la grêle, n’a pas été vendangée à cause des sangliers. » Fabien Pous, un viticulteur local, résume : « Sur cette parcelle, tout avait été fait, mais les sangliers ont tout détruit. »
Une problématique qui mobilise élus et agriculteurs
Autour des JA se sont rassemblés divers élus, ainsi que des représentants des viticulteurs et des chasseurs. Seule l’absence des représentants de l’État a été remarquée, accentuant l’urgence de la situation.
Des chiffres alarmants
Jean-Charles Gleizes, technicien de la Fédération des chasseurs de l’Aude, rapporte que 16 000 à 17 000 sangliers sont prélevés chaque année, et 530 000 € ont été versés en indemnisation la dernière campagne. Cependant, Frédéric Rouanet du syndicat des vignerons souligne un problème grandissant : « Plus ça va, moins il y a de permis de chasse, et plus il y a de sangliers. »
Facteurs aggravants et efforts des chasseurs
Les conditions climatiques et l’évolution des paysages exacerbent la prolifération des sangliers. Gleizes ajoute qu’en plus des périodes traditionnelles de chasse, des battues administratives ont été organisées. Malgré les efforts, le nombre de chasseurs et les moyens restent insuffisants.
La nécessité d’une nouvelle stratégie
Avec la pression des sangliers croissante, certains agriculteurs estiment qu’il faudrait abattre 5 000 sangliers de plus par an pour équilibrer la situation. Une prochaine réunion est prévue après les vendanges, avec l’espoir que l’État y participera cette fois.
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Le cerf brame à Iraty dans le massif de l’Escalier


Pays basque : Pour de beaux yeux de biches, le cerf brame à Iraty
Un événement naturel captivant dans le massif de l’Escalier
Le cadre choisi pour l’animation autour du brame du cerf est idyllique, dans le massif de l’Escalier. Les Chalets d’Iraty proposent aux curieux d’assister à ce spectacle saisissant, et l’initiative rencontre un succès retentissant. Il reste encore trois rendez-vous avant la fin de la saison du brame.
Un concert naturel au creux des bois
Le soir, au fond des bois, le brame du cerf résonne et monte des profondeurs du pic haut-souletin de l’Escalier. Ce jeudi 19 septembre, environ vingt personnes étaient présentes, armées de jumelles et téléobjectifs, pour tenter de voir et surtout d’entendre le mâle en rut. Et ce, avec succès.
Un public diversifié et passionné
Le groupe de spectateurs était varié : jeunes Bayonnais, une habitante de Barcus, des Oloronais, des Landais, un photographe ariégeois, un couple de Bretons, et même un duo venu de Charente-Maritime. En face d’eux, Luc Tillard, animateur de la Fédération de chasse des Pyrénées-Atlantiques, leur a expliqué que cette période des amours impudiques vaut le détour au début de l’automne.
Obtenir un bon angle de vue
Luc Tillard a orchestré cette sortie en véritable chef d’orchestre. Dissimulés ici et là, les cerfs faisaient résonner leurs brames. À bonne distance, les cerfs se sentent en sécurité, le terrain difficile d’accès pour les humains garantissant leur tranquillité. Néanmoins, il a mis en garde : « Pendant cette période, un cerf devenu très agressif pourrait attaquer. » Faute de better option, un cerf pourrait s’en prendre à l’un de ses congénères rivaux.
Une cohabitation qui ne dure qu’un mois
En dehors de cette période agitée – de mi-septembre à fin octobre – cerfs, biches et faons peuvent cohabiter paisiblement. Les photographes présents s’accordent à dire que ces animaux, amis pendant onze mois, en viennent aux confrontations lors de la saison des amours.
Le roi des cerfs
Les 90 cerfs recensés dans ce secteur descendent d’une harde réintroduite dans les années 1970 par le roi Juan Carlos. Une trouvaille macabre – celle d’un cadavre de cerf – a confirmé leur passage dans la région. Quand le vent souffle, il n’est pas toujours facile d’entendre leurs brames. Une femelle, vue à proximité, indifférente à l’appel du mâle, soulève deux hypothèses : soit l’acte a déjà eu lieu, soit elle n’est simplement pas intéressée.
Digressions et curiosités
Avant de conclure cette animation, un saucisson de cerf est offert aux participants, et diverses discussions s’ensuivent. L’évocation des izards qui descendent au lieu de monter pour se protéger, des loups, ou encore des têtes de cerfs arrachées lors de combats, enrichit cette expérience unique. Luc Tillard se charge de décrire le site et ses mystères.
Prochains rendez-vous
Les Chalets d’Iraty, la Fédération des chasseurs du 64 et le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) prévoient encore quelques sorties « brame du cerf ». Les prochaines auront lieu le mardi 24 septembre, lundi 30 septembre, et mercredi 2 octobre, à Larrau. Réservation obligatoire pour les participants, dès 8 ans.
Vous pouvez retrouver plus d’informations et d’autres articles sur notre site : https://caninstore.com/fr/
Par Actuchasse pour Caninstore
