Alexandre Balzer réélu Président de la Centrale Canine

Alexandre Balzer réélu Président de la Centrale Canine
Un second mandat pour un fervent défenseur des chiens
Alexandre Balzer, 49 ans, a été reconduit à la présidence de la Centrale Canine pour un mandat de trois ans. Cette institution, qui œuvre depuis 1881 pour la promotion et la protection des diverses races de chiens en France, pourra à nouveau compter sur la dévotion et l’expertise de Balzer, épaulé par ses quatre vice-présidents et présidentes : Nathalie Parent, Jean-Paul Kérihuel, Hélène Denis et Jacques Médard-Mangin.
Plus de 20 ans au service du monde cynophile
Impliqué depuis plus de 20 ans dans le monde cynophile, Alexandre Balzer a intégré le Comité de la Centrale Canine en 2015. Il a ensuite occupé le poste de Vice-Président à partir de 2018, avant d’être nommé Président en mars 2021. Vétérinaire de profession, Balzer est également propriétaire et éleveur de plusieurs races de chiens, notamment le Terre Neuve, le Golden Retriever, et le Cursinu.
Son parcours est riche et diversifié : membre de nombreux organismes et associations canines, auteur prolifique, formateur et fervent sportif avec ses chiens, Balzer met chaque jour son expertise au service de la santé et du bien-être des chiens.
Une vie dédiée à la santé et au bien-être canins
Depuis 2005, Alexandre Balzer exerce la profession de vétérinaire, spécialisé en médecine interne, reproduction et comportement animal. Il est également associé dans une clinique en centre-France. Grand amateur de comportement animal, il partage ses connaissances lors de formations et conférences destinées aux vétérinaires, éducateurs canins et éleveurs.
Balzer est également responsable de la formation continue des juges de la Centrale Canine et est l’auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation, tels que « Soigner son chien naturellement », « Soigner l’arthrose du chien » ou encore « Le langage secret du chien ».
Une présence internationale et un engagement associatif
Au niveau international, Balzer est membre du Comité de l’IPFD (International Partnership For Dogs), une organisation mondiale œuvrant pour la santé et le bien-être des chiens. Avec son épouse, également vétérinaire, ils élèvent des Terre-Neuve et des Golden Retriever depuis 2008. Il est également membre de plusieurs clubs de races.
Alexandre Balzer n’est pas seulement un expert de la santé canine; il est aussi un grand sportif avec ses compagnons à quatre pattes. Depuis son premier Bouvier Bernois, il s’est passionné pour l’agility et les concours de sauvetage aquatique. Il préside d’ailleurs un club de sauvetage aquatique depuis 12 ans.
Le Comité de la Centrale Canine
La Centrale Canine est dirigée par un comité composé de 27 membres. Aux côtés de Balzer, on retrouve quatre vice-présidents : Nathalie Parent, Jean-Paul Kérihuel, Hélène Denis et Jacques Médard-Mangin. Anne-Marie Class est la secrétaire générale assistée de Sylvie Mignon, tandis qu’Alain Brigel et André Varlet occupent respectivement les postes de trésorier et trésorier adjoint. Michel Mottet est le président d’honneur.
Le comité inclut également des membres très actifs comme Jean-Pierre Cessac, Paul Chauvin, Dominique Cornet-Gougon, Pierre de Rouälle, et bien d’autres qui contribuent au dynamisme et à l’évolution de cette institution.
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La guerre des écureuils et les menaces sur la survie des écureuils roux en France

La guerre des écureuils pourrait mener à la disparition de certains d’entre eux
Les écureuils en France : les roux versus les gris
Les écureuils sont des rongeurs bien aimés dans nos contrées occidentales. Qui n’a jamais pris quelques instants pour les observer s’affairer dans la nature, que ce soit en forêt ou au détour d’une allée de parc? Leur longue queue touffue et leur agilité pour sauter de branche en branche fascinant petits et grands. Pourtant, derrière ce tableau charmant se cache une réalité préoccupante : la cohabitation de deux espèces distinctes en France, les écureuils roux (Sciurus vulgaris) et les écureuils gris (Sciurus carolinensis), pourrait bien menacer l’existence de l’une d’elles.
Deux espèces d’écureuils : une coexistence difficile
Peu de gens savent qu’il existe deux types d’écureuils en France. Les plus connus, les écureuils roux, sont présents depuis toujours dans l’Hexagone. Ces rongeurs, avec leur pelage roux vif, évoluaient principalement dans les forêts de conifères gigantesques, allant de l’océan Atlantique jusqu’aux premiers confins de la Sibérie. Mais avec les modifications apportées par l’activité humaine, ils se sont progressivement installés dans les parcs urbains et les jardins.
La menace des écureuils gris
L’ennui, c’est que leurs nids douillets ont récemment vu débarquer des voisins peu recommandables : les écureuils gris. Originaires d’Amérique du Nord, ces derniers ont été introduits en Europe par l’homme. Leur présence en France est relativement nouvelle mais déjà inquiétante. Les écureuils gris ne se contentent pas de partager le terrain, ils apportent avec eux des menaces sérieuses. En plus d’être considérés comme des espèces invasives, ils sont porteurs d’un virus particulièrement meurtrier pour les écureuils roux. Ce virus ne leur cause aucun tort, mais il est fatal pour leurs cousins roux.
L’écureuil roux : une espèce protégée
Face à cette situation alarmante, les écureuils roux ont été classés parmi les espèces protégées. Les spécialistes de la faune sont préoccupés par la cohabitation déséquilibrée entre ces deux espèces, craignant que l’écureuil gris ne supplante complètement l’écureuil roux. La concurrence pour la nourriture, l’habitat, et la menace virale sont autant de facteurs qui inclinent la balance en faveur des envahisseurs.
La survie des écureuils roux repose désormais sur des efforts de conservation et une réglementation stricte concernant l’introduction et la gestion des écureuils gris.
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Les Secrets Fascinants du Chevreuil dévoilés en 5 Récits

Découverte des Mystères du Chevreuil : 5 Anecdotes Surprenantes
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Un Cri Unique pour les Faons
Dans le royaume animal, chaque espèce a ses propres vocalisations distinctives. Par exemple, le renard glapit, le cerf brame et le canard cancane. Mais connaissez-vous le cri spécifique des jeunes chevreuils, appelés faons? Ce son aigu et fragile, que l’on peut souvent entendre lors des périodes de naissance, s’appelle le « piaulement ». C’est un appel unique qui aide les faons à communiquer avec leur mère et à exprimer leurs besoins.
Un Sprinter du Monde Animal
Si le guépard est le champion incontesté de la vitesse dans le règne animal en atteignant jusqu’à 130 km/h, le chevreuil n’est pas à sous-estimer. Bien que sa vitesse de croisière lors de la fuite soit d’environ 40 km/h, en cas de danger imminent, cet agile cervidé peut atteindre des pointes impressionnantes de 100 km/h ! Une capacité qui lui permet d’échapper rapidement à ses prédateurs, mais qui peut aussi faire rater quelques balles bien ajustées des chasseurs.
Les Énigmatiques « Ronds de Sorcières »
Lorsqu’on parle des signes de présence d’un chevreuil, certains termes sont plus courants que d’autres. Si beaucoup connaissent les « frottis » laissés sur les arbres par les brocards, peu sont familiers avec les « ronds de sorcières ». Ces cercles sont formés pendant la saison de rut, lorsque les mâles pourchassent les femelles en tournant en rond, marquant ainsi la végétation de manière plus ou moins visible. Une trace mystérieuse qui intrigue et fascine les observateurs de la nature.
Un Second Rut ? C’est Possible !
La période de reproduction des chevreuils démarre bientôt et dure généralement jusqu’à la mi-août. Fait intéressant : le brocard, qui s’accouple avec plusieurs femelles, pourrait provoquer un second cycle de rut. En effet, si une chevrette n’est pas fécondée lors du premier accouplement, l’organisme de celle-ci peut retarder le développement de l’embryon grâce à un mécanisme appelé diapause embryonnaire. Si par la suite, elle n’est pas fécondée, un second rut peut survenir, cette fois sans retard de développement.
La mystérieuse « Roze »
Parlons maintenant de cette tache distincte visible sur les postérieurs des chevreuils, communément appelée « miroir ». Beaucoup de chasseurs la désignent incorrectement sous le nom de « serviette ». En réalité, la « serviette » se retrouve uniquement chez les vieux chevreuils et correspond à une tâche claire et ovale sur le poitrail. Le « miroir », quant à lui, prend la forme d’un cœur chez la femelle et d’un haricot chez le mâle. En vénerie, un autre terme est utilisé pour désigner cette marque : la « Roze ».
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La Nature Est-Elle Hostile à l’Homme?

La Nature Est-Elle Vraiment Hostile à l’Homme ?
Catastrophes Naturelles : La Force Implacable de la Nature
Les tsunamis, éruptions volcaniques, et tornades sont des rappels violents de la fragilité de l’existence humaine. Avec le réchauffement climatique, ces événements semblent de plus en plus fréquents, comme nous le montrent les glissements de terrain au Brésil et les inondations dans le Pas-de-Calais. Même les moustiques, bien que minuscules, représentent une menace pour l’homme. Mais considérer la nature comme hostile impliquerait qu’elle a des intentions malveillantes, ce qui est discutable.
Ignorance Humaine : Un Facteur de Peur de la Nature
Souvent, la perception de la nature comme hostile provient de notre ignorance des mécanismes naturels. Philosophes comme Spinoza et Lucrèce affirment que la peur naît de l’incompréhension. En observant et en raisonnant scientifiquement, on peut comprendre que la nature n’a pas d’intentions, ni bonnes ni mauvaises. Comme une horloge dont les mouvements sont mécaniques, la nature fonctionne sans intention malveillante.
L’Homme et Son Désir de Domination : Une Tyrannie Envers la Nature
Renversant la perspective, nous voyons que c’est souvent l’homme qui, par ses techniques et son désir de dominer, se montre hostile à la nature. Rousseau critique cette domination, la qualifiant de tyrannie. Elizabeth Kolbert, spécialiste des questions environnementales, indique que nous vivons actuellement une sixième extinction massive, principalement due aux activités humaines : destruction des habitats, espèces invasives, et changements climatiques. Ces taux d’extinction actuels, alarmants, soulèvent des questions cruciales sur notre propre survie.
Conclusion
Finalement, la question “La nature est-elle hostile à l’homme ?” nous rappelle que sans cette nature, l’homme ne pourrait tout simplement pas exister. La véritable hostilité pourrait bien venir de notre incapacité à vivre en harmonie avec notre environnement naturel.
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Nouvelles Réglementations de Chasse à Besançon : Restrictions et Débats

La Chasse Réglementée : Nouveaux Décrets pour les Forêts de Besançon
Les Jours de Chasse Réduits dans les Forêts de Besançon
La municipalité de Besançon, en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, vient de revoir ses conventions de chasse en vigueur dans les forêts gérées par la commune. Suite à une réunion tenue le 28 juin dernier, plusieurs modifications significatives ont été introduites, notamment en ce qui concerne les jours et les créneaux horaires autorisés pour la pratique de la chasse.
Interdiction Partielle de la Chasse les Mercredis et Samedis Après-midi
Dès cette année, la chasse se voit interdite les mercredis et samedis après-midi. En effet, les nouvelles conventions signées entre la ville de Besançon et l’Association Communale de Chasse Agréée (ACCA) précisent ces restrictions. Les battues au grand gibier ne seront dorénavant permises que les jeudis, samedis et dimanches matin, jusqu’à 13 heures, et sur des parcelles désignées.
Réglementation Strict pour la Chasse aux Gibiers de Petite Taille
Pour la chasse aux petits gibiers, les jours d’autorisation sont désormais limités. Elle est interdite les mercredis et vendredis en journée entière, ainsi que le samedi et le dimanche après-midi. La mairie a même introduit une mesure demandant aux chasseurs de garantir un dimanche complet sans chasse par mois.
Les Avis Divergents sur les Nouvelles Réglementations
Ces nouvelles mesures ont été mises en place en coopération avec les chasseurs locaux, qui semblent désireux de montrer leur volonté de cohabiter harmonieusement avec les autres usagers des forêts bisontines. Cependant, une partie de la communauté cynégétique perçoit ces interdictions faciles comme une menace à leurs traditions et pratiques.
Interdictions Additionnelles et Conditions d’Exécution
Outre les restrictions sur le calendrier et les horaires de chasse, la nouvelle convention introduit des interdictions supplémentaires. L’agrainage des sangliers est dorénavant interdit, sauf en cas d’arrêté préfectoral qui pourrait rendre cette pratique nécessaire. Par ailleurs, les lâchers de faisans sont proscrits. Les chasseurs sont néanmoins autorisés à aménager le territoire pour favoriser le développement naturel des populations de faisans sauvages, en améliorant notamment leur habitat.
Conclusion et Réflexion
Au cœur de ces modifications se trouve un effort de conciliation entre chasseurs et autres citoyens, visant à optimiser l’utilisation des espaces naturels de Besançon. Le dialogue entre les différents usagers de la forêt semble crucial pour atteindre un équilibre où chacun peut profiter de la nature tout en respectant les besoins et les traditions des autres.
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Le Retour du Bouquetin Ibérique dans les Pyrénées après 100 Ans

Le Retour Impressionnant du Bouquetin Ibérique dans les Pyrénées
Une Réintroduction 100 Ans Après sa Disparition
Le bouquetin ibérique avait totalement disparu des Pyrénées françaises il y a plus de 100 ans. Grâce à des campagnes de réintroduction menées avec succès depuis plusieurs années, cette espèce emblématique est enfin de retour. Cette initiative vise à lutter contre la perte de biodiversité et repose souvent sur des financements de l’Union européenne.
Le Renouveau du Bouquetin Ibérique
Aujourd’hui, le bouquetin ibérique n’est plus considéré comme une espèce menacée. Pourtant, son extinction en France en 1910 avait mis fin à des millénaires de présence dans les Pyrénées. En Espagne, bien que la population ait diminué drastiquement dans les années 1990, elle a atteint aujourd’hui environ 100 000 spécimens, principalement à l’est du pays.
Des Efforts de Réintroduction Fructueux en France
Depuis 2014, plusieurs lâchers de bouquetins ibériques ont été effectués du côté français des Pyrénées, avec des spécimens importés d’Espagne. Ces efforts de réintroduction, concentrés dans le Parc national des Pyrénées et l’Ariège, ont bénéficié de mesures de protection depuis 2012. Ces initiatives se révèlent être un succès palpable.
Une Population en Croissance dans les Pyrénées Françaises
En 2022, les sites de Luz-Gavarnie, la vallée de Cauterets, la vallée d’Aspe et l’Ariège comptaient plus de 330 bouquetins ibériques. En 2023, 46 naissances de cabris ont été enregistrées dans l’Ariège, signe que les femelles se fixent durablement dans la région. Le retour de cette espèce en France semble maintenant assuré, bien que d’autres progrès soient encore nécessaires.
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Repérer les Sangliers Durant la Journée

Chasseurs, voici où repérer les sangliers durant la journée
Les Cachettes Préférées des Sangliers
Les sangliers sont des animaux nocturnes qui préfèrent rester cachés pendant la journée. Leur habitat diurne favori est souvent dense et difficile d’accès, ce qui leur offre protection et tranquillité. Voici les principaux lieux où ils se cachent :
Les Fourrés Denses
Les sangliers aiment se dissimuler dans les fourrés épais. Les ronces, les buissons et les jeunes plantations offrent une couverture parfaite. Ces zones sont généralement humides et ombragées, ce qui aide à maintenir une température corporelle agréable pour les sangliers.
Les Forêts et les Bois
Les sangliers apprécient les forêts mixtes où ils peuvent trouver à la fois nourriture et abri. Ils privilégient les zones avec un sous-bois dense. Les forêts de chênes et de hêtres sont particulièrement prisées, car elles fournissent également des glands, une source de nourriture abondante. En France, la forêt de Sologne est un lieu de prédilection, avec ses vastes étendues boisées et ses ressources alimentaires riches.
Les Marécages et les Zones Humides
Les marécages et autres zones humides constituent des cachettes idéales. Ces endroits offrent non seulement de la fraîcheur mais aussi une certaine isolation des prédateurs et des humains. Les sangliers creusent souvent des trous ou des fosses dans ces zones pour s’y enfoncer. L’été, les marécages de la Camargue sont parfaits pour les sangliers, avec leur mélange de zones humides et de végétation dense.
Les Taillis et les Haies
Les sangliers aiment se réfugier dans les taillis et les haies qui bordent les champs et les prairies. Ces espaces leur permettent de rester à proximité des zones de nourriture tout en étant bien cachés des regards.
Où se cachent les sangliers en été ?
En été, les sangliers cherchent des endroits frais et ombragés pour échapper à la chaleur. Les bords de rivières et les marécages sont des refuges parfaits pour eux durant cette saison. Ils sont aussi plus actifs la nuit, profitant des températures plus fraîches pour se déplacer et se nourrir. Observer les signes de leur passage, comme les traces, les frottements et les souilles, peut nous aider à localiser les cachettes préférées des sangliers.
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Suivi Scientifique pour Protéger la Caille des Blés dans la Vienne

Chasseurs de la Vienne : Protéger la Caille des Blés grâce à un Programme Scientifique
Un Engagement pour la Conservation des Espèces
La préservation des espèces animales est un défi crucial dans notre société moderne, et les chasseurs l’ont bien compris. La Fédération de la Vienne s’engage activement dans un programme de suivi scientifique visant à mieux comprendre et protéger la caille des blés, une espèce migratrice d’intérêt majeur. En collaboration avec la Fédération Nationale des Chasseurs, la Région Cynégétique Occitanie et le Museum d’Histoire Naturelle, les chasseurs mettent tout en œuvre pour recueillir un maximum de données sur cette espèce fascinante.
L’Importance de Comprendre la Caille des Blés
Depuis des décennies, les chasseurs participent à divers programmes scientifiques pour approfondir leurs connaissances sur les espèces. Ces initiatives permettent d’optimiser les réponses aux besoins des animaux et d’améliorer leur habitat lorsque cela est nécessaire. Aujourd’hui, c’est la caille des blés qui est au cœur des préoccupations, en raison de son statut d’espèce migratrice. Mieux connaître ses déplacements et son comportement est essentiel pour assurer sa pérennité.
Le Processus de Capture et de Baguage
Dans le cadre de ce programme de suivi, les agents de la Fédération de la Vienne sont chargés de capturer les cailles des blés à l’aide de filets spécialement conçus. Une fois les oiseaux capturés, ils sont bagués, et divers renseignements sont collectés sur les individus. Le baguage est une technique cruciale qui permet de suivre les mouvements des oiseaux et de mieux comprendre leur comportement migratoire.
Une Mobilisation Nationale des Chasseurs
Ce programme de suivi scientifique sollicite la participation de tous les chasseurs de France. Bien que la caille des blés soit baguée dans la Vienne, les oiseaux se dispersent sur l’ensemble du territoire national. En tant que gibier, il est possible pour les chasseurs de prélever ces cailles. Cependant, les chasseurs sont fortement encouragés à signaler toute capture d’une caille baguée à leur Fédération départementale. Cette collaboration est essentielle pour remonter les informations et suivre les itinéraires migratoires des oiseaux bagués.
Un Projet Scientifique au Service de la Conservation
Le programme de baguage et de suivi des cailles des blés représente une véritable avancée pour la protection de cette espèce. En recueillant des données précises sur leurs déplacements et leurs comportements, les scientifiques espèrent non seulement mieux comprendre cette espèce, mais aussi mettre en place des mesures de conservation plus efficaces. La collaboration des chasseurs est une pièce maîtresse de ce projet ambitieux.
Conclusion
La participation des chasseurs à des programmes de suivi scientifique démontre leur engagement envers la protection de la faune. Grâce à leur coopération, la caille des blés, comme bien d’autres espèces, bénéficie d’une attention accrue et d’efforts concertés pour assurer sa survie. La Fédération de la Vienne montre l’exemple en partenariat avec diverses organisations, prouvant que la chasse et la conservation peuvent aller de pair.
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La Chasse des Oiseaux Migrateurs Menacée par des Moratoires Européens

Une Menace Européenne Pèse sur la Chasse de 15 Espèces d’Oiseaux Migrateurs
Le Futur Incertain des Migrateurs Kiné-d’ailes
La chasse des oiseaux migrateurs est actuellement au cœur d’une polémique brûlante. La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a récemment lancé l’alerte face à une menace émanant de l’Europe, remettant potentiellement en question la chasse de 15 espèces d’oiseaux migrateurs. Parmi ces espèces, quatre types de canards pourraient bientôt être protégés, peut-être dès l’année prochaine.
Les Délibérations de la Task Force for Recovery of Birds
Le 28 juin dernier, une réunion cruciale s’est tenue où la Task Force for Recovery of Birds a mis en lumière de nouvelles recommandations pour la conservation des oiseaux migrateurs. Ce groupe d’experts, préoccupé par la diminution des populations aviaires, a suggéré la mise en place d’un moratoire sur plusieurs espèces. Le fuligule milouin, le siffleur, le pilet, et le souchet figurent en tête de liste des espèces visées.
L’Affrontement entre la FACE et la Task Force
La FACE, représentante des associations de chasse et de la conservation de la faune sauvage dans l’Union Européenne, ainsi que la FNC, ont réagi avec une certaine surprise. Découvrant sur le tard les intentions de la Task Force, ils contestent fortement ces propositions de moratoires. Pour les chasseurs, il s’agit de ce qu’ils perçoivent comme une attaque écologiste dénuée de bases scientifiques solides, visant essentiellement à restreindre les activités de chasse.
Réactions et Mesures de la Fédération Nationale des Chasseurs
Willy Schraen, le président de la FNC, assure que cette situation est suivie de près. Pour contrecarrer ces projets de moratoire, la FNC bénéficie du soutien de l’Institut Scientifique Nord-Est Atlantique (ISNEA) et de l’OMPO (Oiseaux Migrateurs du Paléarctique Occidental). Schraen se veut rassurant : « Cette intimidation ne pourra outrepasser les décisions du NADEG », la prochaine réunion de cette instance étant programmée pour octobre.
Les Controverses sur les Données Scientifiques
Les partisans des moratoires avancent des statistiques montrant un prélèvement des oiseaux dépassant leurs populations estimées. Ces chiffres sont mis en doute par la FNC, qui accuse l’Office Français de la Biodiversité (OFB) d’avoir réalisé les analyses sans concertation adéquate avec la communauté cynégétique. Schraen a d’ailleurs exprimé son mécontentement quant au rôle de l’OFB, traditionnellement un allié du monde de la chasse.
Les Chasseurs de Gibier d’Eau Restent Vigilants
Après la limitation des chasses traditionnelles, les chasseurs de gibier d’eau se retrouvent une fois de plus sur la sellette. Déterminés à défendre leur passion, ils savent qu’ils doivent s’attendre à de nouvelles tentatives de restrictions, tant au niveau national qu’européen. Toutefois, la FNC insiste : pour le moment, il ne s’agit que d’une manœuvre de pression, sans conséquence immédiate.
Reste à voir comment cette situation évoluera et quelles espèces seront finalement concernées par ces éventuels moratoires. La vigilance est de mise pour les chasseurs qui espèrent que ces menaces n’aboutiront pas.
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Les chasseurs pourraient ne plus indemniser les dégâts des sangliers selon un sénateur LR

Les chasseurs n’indemniseraient plus les dégâts des sangliers selon une proposition de loi déposée par un sénateur LR
Un projet de loi qui transfère la charge financière des dégâts de sangliers à l’État
Un changement radical dans le système d’indemnisation des dégâts agricoles causés par le grand gibier pourrait s’opérer, si la proposition de loi déposée par Laurent Burgoa, sénateur Les Républicains (LR) du Gard, aboutit. Les dégâts provoqués par les sangliers sur les exploitations agricoles seraient alors pris en charge par l’État, une transformation majeure par rapport au système actuel où les fédérations de chasseurs gèrent ces indemnisations.
Laurent Burgoa, qui est aussi chasseur, a justifié cette proposition : « L’accroissement constaté des dégâts occasionnés par les cochons sauvages met en péril les finances des fédérations départementales de chasseurs, chargées d’indemniser les exploitants ». En se penchant sur les chiffres de son département, le sénateur a constaté que les coûts associés aux indemnités pour les dégâts causés par les sangliers ne sont plus supportables pour les fédérations locales.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans le Gard, les effectifs de chasseurs sont passés de 30 000 en 1984 à 13 000 aujourd’hui, tandis que le nombre de sangliers prélevés a explosé, passant de 4 770 en 1984 à un impressionnant 42 262 pour la dernière saison. Cette augmentation des sangliers correspond à une hausse des dégâts agricoles, mettant ainsi une pression immense sur les finances des fédérations de chasseurs.
Cette proposition de loi suit les recommandations de Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), qui avait déjà évoqué la possibilité de transférer cette charge financière de l’indemnisation des dégâts à l’État. Laurent Burgoa estime que ce transfert permettrait d’assurer la pérennité financière des fédérations départementales des chasseurs. Il a également rappelé que ce mécanisme d’indemnisation est déjà en place pour les dégâts causés par les loups.
Cette initiative pourrait représenter un soulagement pour les fédérations de chasseurs, leur permettant de se concentrer davantage sur la régulation des populations de sangliers plutôt que sur des questions financières.
Conclusion : Une réforme nécessaire pour la survie financière des fédérations de chasse ?
La proposition de Laurent Burgoa de transférer la charge financière des dégâts agricoles des sangliers à l’État reflète une nécessité face à l’accroissement des populations de sangliers et des dégâts associés. La mise en place de cette réforme pourrait garantir la pérennité des fédérations de chasseurs, tout en prenant exemple sur des systèmes d’indemnisation déjà en place pour d’autres espèces comme les loups.
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