Chasse à la palombe aux filets menacée d’interdiction par un recours judiciaire

Chasse à la palombe aux filets menacée d'interdiction par un recours judiciaire

Chasse à la palombe aux filets : Réaction de la Fédération des chasseurs des Landes face à une menace d’interdiction

La chasse traditionnelle à la palombe aux filets, également connue sous le nom de chasse aux pantes, fait aujourd’hui l’objet d’une controverse majeure suite à un recours déposé par l’association One Voice devant le Conseil d’État. Cette dernière demande l’abrogation des arrêtés ministériels autorisant cette pratique dans cinq départements du Sud-Ouest de la France : les Landes, le Lot-et-Garonne, la Gironde, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques.

Régis Hargues, directeur de la Fédération des chasseurs des Landes, a réagi à cette situation en exprimant sa surprise face à ce recours et au fait qu’il n’ait pas été informé plus tôt. « Nous ne sommes pas surpris de l’attaque, mais nous sommes surpris de ne pas avoir été prévenus, » confie-t-il. Il souligne que la fédération a été mise à l’écart de la procédure qui a débuté en avril, alors que le recours formel a été déposé le 7 août.

Une réunion d’urgence demandée

Hargues critique le ministère de la Transition écologique pour son manque de communication. Selon lui, la fédération travaille habituellement en concert avec ce ministère, et il n’explique pas comment une telle information a pu être omise. Il appelle donc à une réunion d’urgence avec le ministère pour clarifier la situation.

Un avenir incertain pour la chasse à la palombe ?

Concernant les implications de cette procédure, Hargues affirme avec conviction que l’interdiction ne pourrait pas être imposée dès cette saison. Il défend la légitimité de la chasse à la palombe en précisant qu’elle respecte tous les critères de la directive oiseaux. « Vous pouvez me mettre n’importe qui devant, je vais démonter tous les arguments les uns derrière les autres, » déclare-t-il, ajoutant que la palombe n’est pas une espèce protégée et qu’elle peut même être considérée comme nuisible dans plusieurs départements.

Hargues reste néanmoins conscient des enjeux. « On ne peut pas prendre cette menace à la légère,” dit-il, affirmant que le sort de cette affaire dépendra d’une seule personne, un juge. Bien qu’il se montre confiant, il qualifie le mémoire en attaque de « scandaleux » et souligne que les accusations tentent de tromper le grand public en assimilant la chasse au filet à des pratiques comme le chalut terrestre.

Une assemblée générale informative

Ce vendredi soir, Hargues participera à l’assemblée générale de l’Association départementale des chasses traditionnelles à la palombe à Perquie. Il y annoncera des initiatives de « totale transparence, » détaillant la situation, les risques encourus et expliquer à quoi les chasseurs devront faire face. De plus, il a révélé qu’un carnet de prélèvements sera désormais obligatoire pour toutes les palombières des départements concernés.

La chasse demeure un sujet sensible en France, et la situation actuelle soulève des questions sur l’équilibre entre la tradition et la protection de la faune. Le temps nous dira comment cette affaire se déroulera devant le Conseil d’État et quelles seront les conséquences pour la chasse à la palombe aux filets.

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Sangliers et étourneaux menacent les vignes du Cœur d’Hérault

Sangliers et étourneaux menacent les vignes du Cœur d'Hérault

Sangliers et étourneaux : Une double menace pour les vignes du Cœur d’Hérault

Alors que la période des vendanges approche, les viticulteurs du Cœur d’Hérault doivent faire face à une invasion inquiétante. La nuit, des sangliers affamés pénètrent dans les vignes pour y dévorer des grappes juteuses, tandis qu’un autre fléau, celui des étourneaux, s’ajoute à la liste affligeante des nuisibles. Les mesures de protection mises en place, telles que les clôtures électriques, semblent de plus en plus insuffisantes face à cette double menace.

Une protection coûteuse contre les sangliers

Les sangliers, ces rongeurs au ventre creux, sont en pleine frénésie. Dès que la nuit tombe et que les vendanges se profilent, ils s’attaquent sans vergogne aux trésors de la vigne, engloutissant des grappes pleines de sucre. Face à cette situation désespérante, de nombreux vignerons se voient contraints d’ériger des clôtures électriques pour protéger leurs parcelles, une solution coûteuse et souvent fragile.

Michel Meyrieu, président de la cave de Clermont, partage son expérience : « Sur mes 30 hectares, j’en ai clôturé 25. C’est beaucoup de travail, et parfois, on se fait voler le matériel, surtout les batteries. Certains optent pour des clôtures plus solides, mais tout le monde ne peut pas se le permettre. Si on n’agit pas, les cochons causent des dégâts considérables, avec des pertes qui peuvent être dramatiques. »

Un phénomène en pleine expansion

Le problème des sangliers ne date pas d’hier. Michel Meyrieu explique que l’invasion a pris de l’ampleur au cours des 20 dernières années, notamment du côté nord de Clermont, s’étendant peu à peu vers la plaine. Certes, des mesures sont prises, des sangliers sont abattus, mais la prolifération de cette espèce semble implacable. « Les clôtures les dérangent, mais il y en a tellement maintenant. Notre lutte pourrait devenir un combat d’arrière-garde », admet-il.

Les étourneaux, un nouveau fléau

Comme si la situation n’était pas déjà suffisamment préoccupante, voici que se mêlent à la fête des étourneaux. Ces oiseaux, nouvel agresseur des vignes, causent également de lourds dommages. Leur arrivée a ajouté une couche d’inquiétude supplémentaire aux viticulteurs, déjà submergés par les dégâts causés par les sangliers. « C’est nouveau et ça impacte fortement nos récoltes. En cumulant les pertes, cela devient vraiment lourd », déplore le viticulteur.

En somme, le Cœur d’Hérault doit faire face à une double menace qui risque de perturber sérieusement la prochaine récolte. La bataille entre vignerons et animaux sauvages n’a pas fini de faire parler d’elle!

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Nouveau cas de tularémie détecté près de Wellenstein

Nouveau cas de tularémie détecté près de Wellenstein

Nouveau cas de fièvre du lapin détecté près de Wellenstein

Le Luxembourg fait face à un nouvel incident sanitaire qui devrait donner à réfléchir aux amateurs de nature. En effet, l’Administration vétérinaire et alimentaire luxembourgeoise (ALVA) a confirmé un cas de fièvre du lapin, aussi connue sous le nom de tularémie, détecté près de Wellenstein. Ce cas survient seulement dix jours après un premier signalement du côté de Junglinster.

Un lapin trouvé sur le bord de la route

Le 14 avril 2025, un lapin, retrouvé mort le long d’une route de campagne, a été amené au Laboratoire vétérinaire et alimentaire (LVA) pour des examens. Les résultats de la santé de cet animal sont tombés le 16 avril : positif à la tularémie. Et pour ceux qui ont un faible pour les petites bêtes, attention, car cette maladie est plus que contagieuse.

Qu’est-ce que la tularémie ?

La tularémie est une maladie bactérienne causée par la bactérie Francisella tularensis, qui peut également se transmettre à l’homme. Dans la nature, cette bactérie n’a pas de préférence et peut infester un large éventail d’espèces animales, les lapins étant des cibles privilégiées.

Transmission et prévention

Les risques de contamination ne sont pas à prendre à la légère. La transmission de la tularémie se fait principalement par contact direct avec des animaux infectés ou leurs carcasses. Mais ce n’est pas tout : l’infection peut également se produire par l’ingestion d’eau contaminée, l’inhalation de poussières infectées ou encore grâce à des piqûres d’insectes. Pour se protéger, le ministère de l’Agriculture recommande d’éviter tout contact non protégé avec des animaux sauvages.

Pour les plus téméraires qui seraient amenés à manipuler des carcasses, le port de gants jetables et d’un masque respiratoire (FFP2/FFP3) est de mise. Attention également à la cuisine : la viande de lièvre et de lapin doit être suffisamment cuite pour éradiquer le pathogène, car la chaleur fait des merveilles dans ce cas.

Précautions pour les animaux domestiques

Il est essentiel de garder à l’esprit que nos compagnons à quatre pattes, comme les chiens et les chats, peuvent également contracter la maladie et la transmettre aux humains. Ainsi, il est préférable de veiller à ce qu’ils ne s’approchent pas des lièvres ou des lapins sauvages. N’oubliez pas de désinfecter le matériel qui aurait pu être en contact avec des animaux potentiellement infectés.

Que faire en cas de rencontre avec des lapins malades ?

Si vous tombez sur un lapin blessé ou malade, il est recommandé de contacter le Centre de soins pour la faune sauvage de Dudelange. Pour les lapins morts, laissez-vous guider : ils peuvent être amenés au Laboratoire Vétérinaire et Alimentaire (LVA) pour examen, mais pensez à les informer à l’avance par téléphone.

Restons vigilants et protégeons notre écosystème tout en profitant de la beauté de la nature luxembourgeoise.

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Chasse au loup un dilemme entre agriculteurs et défenseurs de la nature

Chasse au loup un dilemme entre agriculteurs et défenseurs de la nature

La chasse au loup : un débat entre agriculteurs et défenseurs de la nature

Éleveurs du plateau de Millevaches face à un dilemme : autoriser la chasse au loup ou le protéger ? Cette question divise toujours autant, avec 14 arrêtés d’autorisation de tirs de défense accordés, mais jugés insuffisants par les agriculteurs. Tandis que ces derniers réclament la possibilité de chasser le loup, les défenseurs de l’environnement continuent de prôner la coexistence.

Des éleveurs sur le qui-vive

« On a commencé par rentrer les moutons tous les soirs et les sortir le matin. Cela n’a pas suffi, puisqu’on a eu quatre attaques en pleine journée ! », déclare Baptiste Hayma, éleveur à Saint-Merd-les-Oussines, en Corrèze. Pour protéger son troupeau, une partie des moutons est désormais confinée dans la bergerie. Habituées aux prés verdoyants, ces bêtes passent désormais leurs journées confites dans cet abri, par crainte des prédateurs. Baptiste et son frère Justin espéraient que les tirs de défense, bien que présents, seraient plus efficaces : « Depuis l’année dernière, il y a eu quelques tirs, mais pas de loup tué. Et paradoxalement, la population de loups a doublé », ajoute-t-il, l’air résigné.

Un cheptel en baisse

La situation est devenue insoutenable. En l’absence de solutions, le cheptel des frères Hayma est passé de 230 à 90 têtes. Les défis s’accumulent, notamment la nécessité de posséder un permis de chasse valide et d’être sur le terrain au bon moment pour abattre le loup, si l’occasion se présente. « C’est un stress supplémentaire, alors qu’on a tellement d’autres tâches à gérer : les récoltes, s’occuper des autres animaux. On ne peut pas passer notre temps à surveiller », s’irrite Justin.

Un appel à la régulation

Face à l’augmentation des attaques du prédateur, les agriculteurs ne se contentent plus de réclamations : « Nous voulons que le loup devienne chassable. La régulation doit être appliquée, car, aujourd’hui, c’est surtout nos animaux d’élevage qui sont régulés ! », dénonce Marie-France Forest, secrétaire générale de la FDSEA 19.

Conflit entre protection et nécessité

La Corrèze accueille actuellement sept loups, et la polémique ne s’apaise pas. Les 14 arrêtés de tir de défense suscitent l’ire des associations écologistes qui, déboutées par le tribunal administratif de Limoges, exigent le retrait de ces autorisations avant de s’asseoir à la table des négociations avec le Préfet. L’association Carduelis, qui suit un couple de loups gris avec quatre louveteaux, plaide pour des mesures d’effarouchement et des solutions permettant une coexistence pacifique entre loups et éleveurs.

Le débat fait rage et il semble que la décision autour de la chasse au loup soit encore loin d’être tranchée. Entre la légitime protection des éleveurs et la sauvegarde d’une espèce, la question de la régulation du loup nécessite une réflexion profonde et nuancée.

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Reprise de la chasse aux alouettes dans le Sud-Ouest

Reprise de la chasse aux alouettes dans le Sud-Ouest

Reprise controversée de la chasse aux alouettes dans le Sud-Ouest

Les chasseurs se préparent à retrouver leurs filets après deux ans d’interdiction

À partir d’octobre, dans le Sud-Ouest de la France, les adeptes de la chasse traditionnelle aux alouettes pourraient bientôt reprendre du service. Cette pratique, en sommeil depuis deux ans en raison d’une interdiction, pourra être relancée grâce à deux arrêtés récents du Conseil d’État. Les départements concernés incluent la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantiques. Les filets, communément appelés pantes, sont au cœur de cette méthode de chasse ancestrale.

Certaines associations animalistes, comme la Ligue de protection des oiseaux, s’opposent à la réhabilitation de cette chasse, arguant que les pantes piègent indifféremment de nombreuses espèces d’oiseaux, y compris celles protégées. Cependant, des études scientifiques menées ces dernières années par le ministère de la Transition écologique semblent contredire ces affirmations, indiquant que les filets ciblent principalement les alouettes avec un taux de capture « proche de 100 % ».

Un soutien scientifique pour les chasseurs

« Nous n’avons pas chassé l’alouette durant deux ans pour conduire des expérimentations qui confirment ce que nous savions déjà : les alouettes sont grégaires et répondent bien aux appeaux », explique Régis Hargues, directeur de la Fédération de chasse des Landes. Les études, soutenues par des données officielles, renforcent l’idée que cette méthode est sélective et ciblée, ce qui pourrait soulager les chasseurs de toute accusation d’impact négatif sur d’autres espèces.

Un climat de tensions persistantes

Malgré ce regain d’espoir, les chasseurs demeurent prudents. Les associations de défense des animaux ont déjà formé des recours contre les récentes décisions. Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, ne cache pas son indignation et déclare qu’il s’agit d’une « démarche indécente » tant venant des chasseurs que de la ministre. Pour lui, la protection des alouettes, dont la population serait en déclin, est essentielle.

Les chasseurs, de leur côté, sont limités par des quotas stricts, fixant le prélèvement à moins de 100.000 alouettes par an. Régis Hargues prévient : « Ce n’est qu’une étape. La bataille n’est pas finie », soulignant ainsi la détermination du milieu à défendre ses droits et traditions de chasse.

En somme, la reprise de la chasse aux alouettes se situe à la croisée des chemins, entre traditions ancrées, préoccupations écologiques et enjeux juridiques. Récemment, les premières migrations d’alouettes sont attendues entre le 5 et le 10 octobre, marquant ainsi le retour d’une activité qui s’annonce déjà riche en débats.

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Incivilités à Tuffé Val de la Chéronne avec une tête de sanglier dans une poubelle

Incivilités à Tuffé Val de la Chéronne avec une tête de sanglier dans une poubelle

Incivilités à Tuffé Val de la Chéronne : Une tête de sanglier trouvée dans une poubelle !

La commune de Tuffé Val de la Chéronne, en Sarthe, fait face à une recrudescence d’incivilités qui choquent les habitants. Parmi les découvertes les plus insolites, une tête de sanglier a été retrouvée dans une poubelle de la salle des fêtes. Cela soulève des questions sur le comportement de certains citoyens et l’impact sur la vie locale.

Les dépôts sauvages et les poubelles débordantes

A Tuffé, les poubelles et les containers semblent être l’endroit de prédilection pour certains individus peu respectueux des règles de civisme. Les témoignages abondent : sacs poubelles abandonnés au pied des containers et ordures laissées à même le sol. Écœuré, Régis Bourneuf, le maire de la commune, déclare : « Nous avons mis à disposition des sacs jaunes pour le recyclage, le ramassage des ordures a lieu tous les 15 jours, et pourtant, certains préfèrent transformer le village en dépotoir ! »

Des comportements irresponsables

Le problème semble plus général. Un habitant partage son indignation : « J’ai laissé mon container au bout de l’impasse comme demandé, et j’y ai trouvé des bouteilles de bière ! Ça ne sera pas ramassé et c’est encore moi qui vais devoir me débrouiller pour nettoyer. »

Une surprise inattendue dans la salle municipale

Mais ce n’est pas tout. À la salle municipale, une employée a eu la désagréable surprise de découvrir une tête de sanglier dans les poubelles. « On est à la campagne, donc les plaintes sont moins nombreuses, mais cette situation dépasse les bornes », commente le maire avec une pointe d’exaspération.

Les amendes et la collecte des déchets

Régis Bourneuf rappelle que le dépôt de déchets sur la voie publique peut entraîner une amende de 135 euros, mais la commune n’a pas les moyens matériels pour gérer les infractions. Néanmoins, le maire confie : « Nous avons la possibilité de faire intervenir la gendarmerie. »

Un progrès avec les déjections canines

Un éclair de positivité émerge dans ce tableau peu reluisant. Grâce à un système de distributeurs de sachets pour déjections canines, les rues de Tuffé sont devenues légèrement plus propres. « Bien que certains prennent les sacs pour des usages inconnus, cela a tout de même aidé à réduire le désordre », ajoute le maire.

Chien en liberté : un danger potentiel

Un autre souci récurrent concerne les chiens non tenus en laisse. « Il y a eu des incidents, notamment un enfant mordu près du lac. Nombreux sont ceux qui croient que leur animal est inoffensif, mais cela ne reste qu’une question de chance », souligne-t-il, en insistant sur la nécessité de respecter les règles.

Pour faire face à ces comportements incivils, la mairie continue de communiquer activement sur les enjeux liés à la propreté de la commune via son site Internet et un panneau d’information lumineux, dans l’espoir de sensibiliser davantage la population.

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Lironville battue chasse sangliers fuient

Lironville battue chasse sangliers fuient

Lironville : Une battue qui fait fuir les sangliers

Dimanche dernier, une battue au sanglier s’est tenue à Lironville, provoquant la fuite vers des horizons plus paisibles d’une dizaine de ces anteaters à poils entrecoupés de noir et blanc. Une situation que les chasseurs prennent très au sérieux, tout en gardant une petite dose d’humour face à ces mastodontes qui jouent à cache-cache dans les sous-bois.

Pour assurer la sécurité de tous, les panneaux de chasse installés autour du secteur ont bien informé les promeneurs de l’activité en cours. Il ne fait jamais bon croiser un sanglier affolé pendant une battue, surtout si l’on est en balade avec un pique-nique portant la douce odeur de pommes de terre sautées.

La municipalité a également pris les devants en avertissant les habitants de ne pas fréquenter les lieux concernés durant cette journée. Bien que l’idée de croiser un sanglier dans son jardin puisse sembler amusante, les événements d’une battue sont toujours à prendre avec un grain de sérieux.

En somme, que l’on soit chasseur ou simple randonneur, il est essentiel de respecter les consignes de sécurité lors des périodes de chasse. Les sangliers continueront de gambader dans nos forêts, mais il vaut mieux les laisser en paix, quand il y a des battues en cours.

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Recours de l ASPAS contre les tirs de loup en Corrèze

Recours de l ASPAS contre les tirs de loup en Corrèze

Recours de l’ASPAS contre les autorisations de tirs de défense visant le loup en Corrèze

En Corrèze, le loup est sur toutes les lèvres. D’un côté, les défenseurs de ce prédateur emblématique se réjouissent des récentes naissances de loups, tandis que de l’autre, éleveurs et ruraux vivent dans l’angoisse face à l’expansion de cette espèce qui menace leur quotidien et la sécurité de leurs troupeaux.

Des autorisations de tirs qui suscitent la controverse

Pour répondre aux préoccupations croissantes des agriculteurs et habitants du plateau des Millevaches, la préfecture a pris une décision controversée : elle a accordé 14 autorisations de tirs de défense visant le loup. Ces permis sont destinés à éloigner les loups et, en cas de menace pour les troupeaux, à permettre des interventions par des tireurs assermentés. L’intention n’est pas d’éliminer la population lupine, mais de garantir aux éleveurs des moyens de protection adaptés.

Une mobilisation citoyenne en réponse aux inquiétudes

Le 8 août dernier, près de 600 personnes se sont rassemblées devant la mairie de Millevaches, illustrant ainsi l’importance de cette problématique dans la communauté. Cette manifestation a eu lieu peu après que des associations animalistes aient annoncé avec enthousiasme la naissance de quatre louveteaux, un développement suivi avec attention par le groupe de suivi du loup du département.

Un recours déposé par l’ASPAS

L’ASPAS, Association pour la Protection des Animaux Sauvages, a décidé d’agir et a déposé un recours en urgence le 9 août devant le tribunal administratif de Limoges. La raison ? L’association souhaitait faire annuler ces arrêtés en arguant que, bien que le niveau de protection du loup ait été modifié au niveau européen, aucune décision similaire n’a été prise au niveau national. L’ASPAS soutient que les méthodes d’effarouchement sont plus efficaces et qu’un loup abattu ne peut transmettre cet apprentissage à ses congénères.

Une défense surprenante

Ce point de vue pourrait surprendre, surtout lorsque l’on considère que ces mêmes arrêtés de tirs d’effarouchement sont également contestés par des associations de défense des animaux. Le futur de ces arrêtés est désormais entre les mains du tribunal, qui pourrait décider de leur annulation partielle ou totale.

Restez informés sur l’évolution de cette affaire qui soulève des passions et des questions cruciales pour l’avenir de l’élevage et de la faune sauvage dans le département.

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Accord sur la chasse aux oiseaux migrateurs et compromis gouvernemental

Accord sur la chasse aux oiseaux migrateurs et compromis gouvernemental

Accord sur la chasse aux oiseaux migrateurs : Entre victoire des chasseurs et compromis gouvernemental

Le ministère de la Transition écologique et les chasseurs ont récemment annoncé avoir trouvé un terrain d’entente concernant les restrictions sur la chasse de plusieurs oiseaux migrateurs, y compris certaines espèces de canards. Cet accord, dont les détails sont encore en cours d’élaboration, a suscité des réactions diverses, tant du côté des chasseurs, qui s’en réjouissent, que du gouvernement, qui le qualifie de compromis acceptable.

Mobilisation des chasseurs et réécriture de l’arrêté

La pression exercée par les chasseurs a été significative : plus de 17 000 personnes, principalement des adeptes de la chasse au gibier d’eau, ont signé une pétition contre le projet d’arrêté initial. Ce dernier prévoyait d’imposer un moratoire sur la chasse du fuligule milouin et de faire avancer la fermeture anticipée de la chasse pour d’autres oiseaux migrateurs. Face à cette fronde, le projet est désormais en phase de réécriture.

Concessions et modifications des mesures

Les représentants des chasseurs ont réussi à obtenir plusieurs concessions. Selon les sources officielles, un compromis a été atteint grâce aux contre-propositions de la Fédération nationale des chasseurs, dirigée par Willy Schraen. Ce dernier affirme : « On a trouvé un point d’équilibre intéressant ». De son côté, un membre du cabinet de la ministre Agnès Pannier-Runacher souligne : « Il était évident que la discussion avec les chasseurs n’allait pas déboucher sur des mesures plus restrictives ». Ainsi, des espèces comme l’eider à duvet, classée en danger critique d’extinction, continueront d’être chassées tout en bénéficiant d’un moratoire de dix ans.

Les nouvelles réglementations sur les prélèvements

Pour d’autres espèces, un nouveau système de quota a été mis en place, permettant aux chasseurs de prélever jusqu’à 25 oiseaux par nuit de hutte et 15 par chasseur par jour pour les canards siffleurs, pilets, souchets et sarcelles d’hiver. Ce quota, certes élevé, soulève des interrogations chez les experts qui le jugent peu contraignant. Les conditions de chasse pour la grive mauvis, quant à elles, ne subissent aucune modification.

Vers une gestion adaptative

Le ministère s’oriente également vers la mise en place d’une « gestion adaptative », qui devrait permettre de mieux suivre et réguler les prélèvements. Pascal Meheust, un chasseur expérimenté, commente : « Cette évolution pourrait favoriser une meilleure régulation à long terme. » Bien qu’il reconnaisse que la pression de chasse ne sera pas diminuée immédiatement, il reste optimiste sur les perspectives futures.

Négociations européennes à l’horizon

Les futures discussions prévues pour fin 2025 dans le cadre européen pourraient être déterminantes. Il est à noter que les restrictions négociées par la France sont moins sévères que celles demandées par la Commission européenne, qui réclamait notamment des moratoires pour plusieurs espèces et une réduction de moitié des prélèvements. Pour l’instant, la France continue de résister à certaines recommandations, laissant ainsi la porte ouverte à des débats futurs sur la gestion des populations d’oiseaux migrateurs.

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Un agriculteur face à deux loups dans son champ

Un agriculteur face à deux loups dans son champ

Un agriculteur et ses curieux visiteurs : Deux loups à ses côtés

Dans une scène qui fait plus penser à un film qu’à la vie réelle, un agriculteur a surpris deux loups dans son champ pendant qu’il œuvrait à la terre. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle ces prédateurs sont très craintifs et fuient toute proximité avec l’homme, les deux canidés ont fait preuve d’un comportement déconcertant en ne se laissant pas déranger par la présence de la machine agricole.

Un moment inattendu sur le terrain

Alors qu’il travaillait, l’agriculteur s’attendait à ce que les loups s’enfuient à son approche. À sa grande surprise, les animaux, loin d’être effrayés, sont restés tranquillement dans leur espace. Ce comportement soulève des questions sur l’adaptation de certains animaux sauvages à la présence humaine, notamment dans des régions où l’urbanisation et l’agriculture prennent le pas sur les terrains naturels.

Le loup : un prédateur en mutation

Les défenseurs des loups affirment souvent que ces prédateurs sont fondamentalement timides, préférant la solitude des forêts. Cependant, des incidents similaires à celui-ci pourraient indiquer une évolution dans leur comportement, s’habituer à cohabiter avec les humains. Est-ce le signe d’une nouvelle ère pour les interactions entre l’homme et la faune sauvage ? L’avenir nous le dira !

Alors, lors de votre prochaine sortie en pleine nature, gardez l’œil ouvert ! Qui sait quels autres surprises vous pourriez croiser sur votre chemin ?

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