Chasse solidaire pour les familles démunies de l’Oise
Quand la chasse offre des repas aux familles démunies de l’Oise
Des repas au sanglier pour des familles dans le besoin
Dans une initiative remarquable, les chasseurs de l’Oise font preuve de solidarité envers les familles défavorisées. Ce vendredi, 2 500 repas individuels à base de gibier vont être remis à la fédération de l’Oise du Secours Populaire français. Ce geste, qui évoque à la fois la générosité et l’efficacité de la chasse, souligne l’importance de la collaboration entre les acteurs de la nature et ceux de la solidarité.
Les repas, savamment préparés avec du sanglier, proviennent directement d’actions de chasse organisées dans la forêt domaniale de Compiègne. Ces chasses sont réalisées par une association bien implantée, le Groupement d’intérêt cynégétique agricole, sylvicole et touristique dans les massifs de Laigue, Ourscamps, Carlepont et ses environs, qui s’associe à l’Office national des forêts (ONF) pour mener à bien cette mission.
Cette belle initiative soulève une question : comment allier passion de la chasse et aide humanitaire ? Les réponses sont à la fois simples et efficaces, prouvant que la chasse peut avoir un impact positif sur la communauté. En offrant du gibier, non seulement les chasseurs réduisent l’excès de certaines populations animales, mais ils contribuent aussi à nourrir ceux qui en ont le plus besoin. Une manière originale de rendre la chasse utile et bienveillante.
Au-delà de la simple action de distribution de repas, cet événement illustre la synergie qui peut exister entre la faune, la flore et l’humain, tout en rappelant l’importance de s’unir pour aider les plus vulnérables. Qui aurait pensé qu’un sanglier pouvait devenir un acteur du lien social ?
Pour de plus amples informations sur ce type d’initiatives, n’hésitez pas à visiter notre site pour découvrir d’autres actions de solidarité liées à la chasse.
Chasse en ligne de mire après la mort d’une jument de compétition
La fédération de chasse en ligne de mire après la mort d’une jument de 30 000 euros
Le 6 novembre dernier, un incident tragique a eu lieu dans le charmant pré d’Isenay, en Nièvre : Altesse de la Serre, une jument de compétition estimée à 30 000 euros, a été abattue par un chasseur. Face à ce drame, la fédération de chasse de la région, qui a longtemps gardé le silence, a finalement décidé de déposer plainte contre le tireur et ses complices.
Des développements inattendus
Après un mois d’hésitation, la fédération de chasse a fait volte-face, déclarant qu’il existait des « éléments probants » justifiant cette action en justice. Le président de la fédération, Florent Ortu, a souligné l’importance de faire triompher la justice. Cependant, cette déclaration a suscité des réactions surprenantes. Diane de Charmasse, l’éleveuse de la jument et conseillère en ergonomie équestre, n’a pas manqué de faire part de son scepticisme. « Ça me fait doucement rire », a-t-elle commenté, se moquant de l’intérêt soudain de la fédération pour l’affaire.
Une enquête en cours
Ce retournement de situation a également vu l’éleveuse, le propriétaire du pré et Jean-Marie Bazire, le cavalier de la jument, décider de porter plainte. Diane de Charmasse, espérant des « condamnations sévères », a manifesté son souhait de voir le chasseur et ses partenaires tenir leur responsabilité face à ce qui semble être plus qu’un simple accident de tir.
Une enquête criminelle a été ouverte par le parquet de Nevers, mais jusqu’à présent, la vérité sur cet incident tragique reste encore à élucider. Les conséquences de cet événement pourraient avoir un impact significatif tant sur la piété des chasseurs que sur la perception publique de la chasse.
Pour rester informé des développements de cette affaire et d’autres nouvelles concernant la chasse, n’hésitez pas à consulter régulièrement notre site.
Note finale : Cet article est signé Actuchassse pour Caninstore. Découvrez plus d’informations et de produits sur Caninstore.
Sanglier intrus dans des bureaux à Rennes
Un sanglier fait irruption dans des bureaux à Rennes, provoquant l’évacuation
Un événement surprenant s’est produit près de Rennes, où un sanglier a décidé de faire une visite inattendue dans un bâtiment qui abrite des bureaux administratifs. Ce mercredi 4 décembre, l’animal, pesant environ 70 kg, a provoqué un vent de panique parmi les employés de G2S, une filiale de Groupama située à Mordelles.
Un passage chaotique dans les bureaux
C’est en début d’après-midi que le sanglier a fait irruption dans les couloirs de l’entreprise, causant une scène pour le moins inhabituelle. Alors qu’on a plutôt l’habitude de voir ces animaux dans des forêts ou des prairies, ce sanglier a choisi le milieu urbain pour s’y exprimer. L’aspect désorienté et blessé de l’animal a été un facteur déterminant dans son intrusion, entraînant une réaction rapide de la part des employés, qui ont évacué les lieux par mesure de sécurité.
Évacuation : sécurité avant tout
La sécurité des employés étant primordiale, la décision d’évacuer le bâtiment a été prise sans tarder. En effet, un sanglier, même blessé, peut représenter un danger potentiel. Les pompiers de Mordelles, accompagnés d’un lieutenant de louveterie, ont rapidement été appelés sur les lieux. Leur mission : localiser l’animal et lui assurer un retour en sécurité hors des locaux.
Une intervention maîtrisée
Vers 15h, les secours ont réussi à localiser le sanglier et ont procédé à son anesthésie, permettant ainsi l’évacuation de la bête noire en fin d’après-midi. Une fois la situation maîtrisée, les employés ont pu regagner leurs bureaux, avec pour certains, un peu de rangement à faire après le passage tumultueux de leur visiteur surprise.
Sans conteste, cet incident rappelle à tous que les enjeux de la faune sauvage en milieu urbain peuvent parfois mener à des situations imprévues. Restez vigilants et informez-vous sur la coexistence avec la faune, particulièrement dans les zones rurales.
Actuchassse pour Caninstore
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Tuer des loups ne résoudra pas les problèmes des éleveurs
Tuer plus de loups n’arrangera pas les éleveurs : enjeux et perspectives après le déclassement
Le 3 décembre 2024, un changement significatif a eu lieu concernant la protection du loup en Europe. Les pays signataires de la Convention de Berne ont décidé de le reclasser de « strictement protégé » à « protégé ». Une simple modification de terminologie, mais qui pourrait avoir des répercussions conséquentes pour les éleveurs et les loups eux-mêmes.
Des lobbys influents et des décisions politiques
Avec ce nouveau statut, l’abattage des loups pourrait être facilité, suscitant l’inquiétude parmi les défenseurs des droits des animaux qui y voient une victoire pour les lobbies des éleveurs et des chasseurs. Cependant, ce reclassement n’est pas juste une question de chiffres, mais plutôt un symbole de décisions politiques influencées par des incidents, comme le cas notoire d’un poney de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Une stratégie contre-productive
Thomas Pfeiffer, spécialiste de la question du loup, souligne que « tuer plus de loups n’arrangera pas les affaires des éleveurs, bien au contraire ». En effet, abattre des loups sans une stratégie de gestion des meutes pourrait perturber l’équilibre naturel, incitant les jeunes loups à chercher des proies plus faciles, comme les troupeaux domestiques. Cela soulève une question : pourquoi certaines solutions de prévention, comme l’aide des bergers, ne sont-elles pas considérées comme plus viables ?
Des dépenses élevées et des résultats décevants
En France, l’État consacre entre 20 et 30 millions d’euros à la protection des éleveurs, mais malgré cet investissement massif, le pays recense le plus grand nombre d’attaques de loups. De plus, on note également un taux élevé de tirs de loups. Ce paradoxe soulève des interrogations sur l’efficacité de la stratégie actuelle.
Des solutions alternatives : l’aide des bergers
Pfeiffer propose des solutions pratiques, comme l’instauration d’une présence humaine pour dissuader les loups. Il a expérimenté avec succès un projet en Suisse, combinant l’utilisation de chiens, de clôtures électriques, et d’aides-bergers bénévoles. En deux ans, aucune attaque n’a été enregistrée grâce à ces mesures. Le constat est simple : la présence humaine reste le meilleur moyen d’atténuer les conflits entre loups et éleveurs.
Une réalité complexe, à traiter avec précaution
Pour conclure, la question du loup et de son interaction avec l’agriculture est loin d’être simple. Une approche personnalisée et axée sur la prévention pourrait offrir une voie à suivre face à la problématique croissante. En attendant, les débats politiques continuent d’influencer la perception et la gestion de cette espèce emblématique.
Actuchassse pour Caninstore
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Fédération de Savoie défend la chasse à la marmotte contre les critiques
La Fédération de Savoie campe sur ses positions face aux attaques anti-chasse de la marmotte
La chasse à la marmotte, un sujet qui fait parler d’elle ! En effet, cette pratique est récemment devenue la cible d’une proposition de loi visant à l’abolir, émanant de certains élus écologistes. La Fédération des chasseurs de Savoie, vigilante, assure qu’elle ne se laissera pas faire et entend défendre cette tradition profondément ancrée dans la culture montagnarde.
Les attaques contre la chasse à la marmotte ne sont pas une nouveauté. Au cours des dernières années, des groupes animalistes ont tenté de faire interdire cette chasse en cherchant à retirer la marmotte de la liste des gibiers. Bien que cette tentative ait pu sembler surprenante au départ, Pierre Sicard, Directeur de la Fédération de Savoie, souligne que les chasseurs ont su répondre efficacement avec des données scientifiques solides.
Récemment, les attaques ont pris la forme d’une campagne de publicité dans le métro parisien, induisant en erreur le public sur les dangers liés à la présence des marmottes. Alors que certains font valoir que les terriers posent des risques conséquents pour les agriculteurs, rappelons qu’un tragique accident a coûté la vie à un jeune agriculteur qui avait trébuché sur un terrier. Au-delà de cela, les marmottes peuvent causer des blessures au bétail et endommager les équipements agricoles.
La question demeure : que fera la Fédération pour défendre la chasse à la marmotte ? Pierre Sicard reste confiant, affirmant que la science est de leur côté. « Pour le moment, il n’est pas nécessaire d’appeler à la mobilisation. Les arguments des opposants sont peu fondés et témoignent d’une méconnaissance de la faune. » Selon lui, bien que certaines personnes aient tendance à idéaliser la marmotte, son rôle écologique et les réalités des accidents liés à sa présence ne peuvent être ignorés.
Malgré la nécessité d’apporter des données précises pour contrecarrer les attaques, la situation actuelle n’est pas alarmante. Environ 400 à 500 marmottes sont prélevées chaque saison, tandis que la population pourrait être estimer à 150 000 individus dans la région. La Fédération a d’ailleurs initié des études en collaboration avec le CNRS pour étoffer ses arguments.
La chasse à la marmotte ne se résume pas seulement à une activité cynégétique; elle représente également un savoir-faire culturel riche, hérité des traditions des villages de haute montagne. La proposition de loi visant à interdire cette chasse méconnaît les réalités locales. Pierre Sicard conclut que maintenir ce lien culturel est essentiel et souligne que l’absence de chasse pourrait nuire à la biodiversité et à l’agriculture.
En somme, la Fédération des chasseurs de Savoie se positionne fermement dans cette bataille pour défendre la chasse à la marmotte. Bien loin d’être un sujet à prendre à la légère, cet enjeu touche à la fois à l’identité culturelle et à l’équilibre écologique des montagnes savoyardes.
Actuchassse pour Caninstore
Révision du statut du loup dans les Alpes du Sud
Alpes du Sud : Révision du statut du loup et ses implications
Le statut du loup dans les Alpes du Sud a récemment subi un changement significatif. Classé auparavant comme une espèce « strictement protégée », il a désormais été rétrogradé à une classification « protégée ». Cette nouvelle étape législative ouvre la porte à un abattage facilité du loup, suscitant ainsi des réactions diversifiées parmi les écologistes, les agriculteurs et les chasseurs.
Une décision qui fait polémique
Ce déclassement, validé au sein de la Convention de Berne, a pour objectif de mieux gérer la population de loups dans la région. Alors que certains y voient une avancée nécessaire pour protéger les troupeaux des attaques potentielles des prédateurs, d’autres s’inquiètent de l’impact que cela pourrait avoir sur la biodiversité locale. Quel équilibre peut-on trouver entre la protection des espèces et la sécurité des élevages ? Une question qui divise les acteurs concernés.
Réactions des parties prenantes
Les éleveurs, en particulier, accueillent cette décision avec une certaine satisfaction, la considérant comme une réponse aux défis posés par les attaques sur leurs animaux. Cependant, les défenseurs de l’environnement craignent que cette mesure ne marque le début d’une gestion plus agressive des populations de loups, synonyme de pertes pour la faune sauvage. Il est essentiel de noter que le loup joue un rôle clé dans l’écosystème, régulant notamment les populations de cerfs et d’autres herbivores.
Vers une gestion équilibrée ?
Un dialogue ouvert entre toutes les parties semble nécessaire. La mise en place de programmes de compensation pour les éleveurs, conjuguée à des initiatives de sensibilisation sur la cohabitation avec le loup, pourrait être une solution. La question de la coexistence entre l’homme et les grandes espèces sauvages reste un défi majeur en milieu rural et mérite une attention particulière.
En définitive, cette évolution du statut du loup dans les Alpes du Sud constitue un tournant dans la gestion de la faune. Reste à voir comment les différentes parties vont travailler ensemble pour trouver des solutions durables qui répondent aux préoccupations de chacun.
Actuchassse pour Caninstore
Les gardiens de la biodiversité à Étueffont
Étueffont : Les anges gardiens de la biodiversité
Une mission essentielle pour la préservation de l’environnement
Depuis quatre ans, six agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) se consacrent à la protection de la nature dans le département. Leur rôle s’étend des contrôles sur le terrain aux conseils sur la réglementation en passant par le suivi des populations d’animaux protégés. L’OFB a vu le jour le 1er janvier 2020, fruit de la fusion de l’Office de la chasse et de la faune sauvage avec l’Agence française de la biodiversité. Cette union vise à assurer une gestion globale des actes affectant notre environnement naturel, regroupant ainsi les enjeux liés à la terre et à l’eau.
Un engagement solide au service de la nature
Basés à Étueffont, ces agents sont véritablement les gardiens de notre biodiversité. Armés de leur expertise, ils ont le pouvoir de dresser des procès-verbaux en cas de non-respect de la réglementation. Leur travail ne se limite pas aux contrôles ; ils offrent également des conseils avisés aux citoyens et aux acteurs du territoire, favorisant une sensibilisation accrue aux enjeux environnementaux. Ce rôle est d’une importance capitale, surtout dans un contexte où la biodiversité est menacée.
La prévention au cœur de leur action
Prendre soin de la nature, c’est aussi anticiper les problèmes avant qu’ils ne surviennent. Ces agents s’engagent activement dans la mise en œuvre de politiques de préservation, travaillant main dans la main avec les acteurs locaux. Par ces efforts conjoints, ils visent à sensibiliser la population aux bienfaits d’une cohabitation harmonieuse avec la faune sauvage.
Pour aller plus loin
Si vous souhaitez en savoir davantage sur les actions menées par l’OFB ou comment vous pouvez contribuer à la préservation de notre environnement, n’hésitez pas à explorer davantage le sujet. Chaque geste compte, qu’il s’agisse de signaler un comportement nuisible ou d’adopter des pratiques plus durables dans votre quotidien.
Actuchassse pour Caninstore
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Chasse à courre en forêt d’Orléans un voyage au cœur de la tradition
En direct de la chasse à courre en forêt d’Orléans : un rendez-vous au cœur de la tradition
Une journée de chasse au Rallye Vouzeron
Le 27 novembre, la forêt d’Orléans a vibré au rythme de la chasse à courre organisée par le Rallye Vouzeron. Malgré des tensions récentes entre militants anti-chasse et veneurs, cette journée a attiré passionnés et curieux au carrefour de Châtenoy, dans une ambiance digne des plus belles traditions cynégétiques.
Un équipage bien rodé
Dès 10 h 45, le maître d’équipage, Adrien Béjot, fait face à une meute de 46 chiens impatients d’entrer en action. À la cime des arbres, l’excitation est palpable ; les chasseurs à cheval se préparent, tandis que d’autres suiveurs, en voiture ou à vélo, se positionnent pour profiter du spectacle. La scène est presque cinématographique.
Les préparatifs de la traque
Avant de donner le signal du départ, Adrien écoute les rapports des valets de limier qui ont exploré les lieux à l’aube. Ces précieux renseignements lui permettent de choisir la meilleure direction pour débusquer un cerf, le roi de cette journée. La stratégie et l’adoration de la nature se mêlent pour offrir une expérience palpable de ce patrimoine vivant qu’est la chasse à courre.
En conclusion
Cette chasse à courre soulève des débats, mais elle demeure un pilier de la culture locale, un rappel des traditions ancestrales. Un moment partagé entre passion, respect de la nature et camaraderie, loin des controverses habituelles. Alors, prêts à suivre les traces de cette meute dans les sous-bois ?
Actuchassse pour Caninstore
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Controle des pratiques de chasse à Lachapelle sous Chaux
Contrôle des règles de chasse à Lachapelle-sous-Chaux
Ce week-end, la sécurité des chasseurs était à l’ordre du jour à Lachapelle-sous-Chaux, où une opération conjointe a été menée pour s’assurer que les règles de chasse étaient respectées. Le dimanche matin, l’OFB (Office français de la biodiversité), la DDT (Direction départementale des territoires), l’ONF (Office national des forêts) et la gendarmerie se sont unis pour contrôler les pratiques de chasse dans la région.
Malgré des gelées matinales et un froid hivernal, rien n’a arrêté les agents de la police de l’environnement. Après un briefing, les onze agents ont formé deux équipes avec une mission claire : veiller à la sécurité des opérations de chasse. Celles-ci se poursuivront jusqu’à la fin de février, période où la chasse au gros gibier est particulièrement en vogue.
Les contrôles ont un double objectif : non seulement assurer le respect des règles, mais également rappeler aux chasseurs les bonnes pratiques à adopter pour une chasse en toute sécurité. Les autorités font ainsi preuve de vigilance pour prévenir les accidents et garantir que cette activité se déroule dans les meilleures conditions possibles.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de sensibilisation à la protection de la biodiversité et à la sécurité sur le terrain. En effet, la chasse ne doit pas être synonyme de danger—pour les chasseurs comme pour la faune. La collaboration entre les organismes est essentielle pour offrir un cadre sécurisé à tous les acteurs impliqués.
Ainsi, le week-end dernier, Lachapelle-sous-Chaux n’était pas seulement le théâtre de la chasse, mais aussi d’un engagement fort en faveur de la sécurité environnementale, sans oublier une pincée de bonne humeur face aux rigueurs de l’hiver.
Actuchassse pour Caninstore
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À chaque sanglier prélevé on paie 40 euros
« À chaque sanglier prélevé, on paie 40 euros »
Trop de sangliers en Bretagne, comment les chasseurs régulent leur population ?
Ces dernières années, les dégâts causés par les sangliers en Bretagne se sont multipliés, affectant les cultures, les prairies et même les jardins. Ces animaux, autrefois admirés comme sauvages, sont désormais vus comme des nuisibles. L’année dernière, environ 20 000 sangliers ont été abattus en Bretagne, mais cela n’a pas suffi à réduire les dégâts qu’ils causent. Alors, comment les chasseurs s’y prennent-ils pour contrôler cette population croissante ?
Explosion de la population de sangliers
À partir des années 1970, les sangliers étaient une rareté en Bretagne. Aujourd’hui, leur population a été multipliée par 20 en France. Devenus nuisibles en raison des dégâts qu’ils infligent, les méthodes de régulation de leur population sont un véritable casse-tête.
La chasse, un levier essentiel
En forêt de la Corbière près de Rennes, une quarantaine de chasseurs se retrouvent pour une battue. La chasse apparaît comme le principal levier pour contrôler la population de sangliers, notamment en raison de la disparition des prédateurs naturels comme le loup et le lynx.
Pas une proie facile
Selon les chasseurs, les sangliers ne sont pas faciles à attraper : « Ils savent se réfugier près des habitations ou sur le bord des routes, où ils se sentent en sécurité », explique Marcel Pincet, chasseur expérimenté. André Douard, président de la Fédération Régionale de Bretagne, ajoute : « Le sanglier est nomade. Aujourd’hui ici, demain à plusieurs kilomètres de là. »
Le coût de la chasse
La chasse au sanglier a un coût. Chaque sanglier abattu nécessite l’achat d’un bracelet de prélèvement à 40 euros, reversés à la Fédération pour couvrir les dommages aux agriculteurs. Thierry Gilbert, chasseur, souligne que cela représente un investissement significatif pour un loisir.
Des indemnisations en hausse
En Ille-et-Vilaine, les indemnisations pour les dommages aux cultures sont passées de 70 000 euros il y a 20 ans à 800 000 euros aujourd’hui. La fédération plaide pour une harmonisation des pratiques de chasse afin d’être plus efficace. André Douard propose deux stratégies : exercer une pression régulière ou organiser des chasses concertées.
Des conditions idéales pour les sangliers
La région Bretagne réunit toutes les conditions pour une prolifération rapide des sangliers : climat favorable, abondance de nourriture et zones de refuge. Mais la cohabitation avec les humains devient de plus en plus problématique, rendant leur régulation essentielle. Toutefois, il semble que la solution ne repose pas uniquement sur le fusil.
Actuchassse pour Caninstore
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