Promenade de sangliers en milieu urbain

Promenade de sangliers en milieu urbain

[Vidéo] Une promenade insolite de sangliers en milieu urbain

Vivre en ville ne signifie pas toujours renoncer à la nature. Les espaces verts, même les plus modestes, peuvent devenir le théâtre de scènes inattendues. À l’approche de l’été, ces petits coins de nature offrent des moments de découvertes surprenantes, allant des oiseaux munis de plumes colorées aux invasions de ces adorables petits campagnols, mais parfois, il s’agit de quelque chose de bien plus imposant.

Dans une vidéo récemment mise en ligne, un riverain filme une joyeuse bande de sangliers en pleine exploration d’une pelouse urbaine. Ces suidés, souvent craints par les citadins, se sont aventurés hors de leurs habitats naturels, nous rappelant que la vie sauvage se rapproche de plus en plus de nos villes.

Les images sont saisissantes, et les commentaires fusent. Qui aurait cru qu’un groupe de sangliers décida de faire une petite balade sur l’herbe, tranquille comme tout ? ! On peut les voir zigzaguer entre les brins d’herbe, indifférents au regard curieux des passants.

Un rappel de cohabitation

Cette situation insolite illustre bien la proximité croissante entre la faune sauvage et les milieux urbains. Alors que les chasseurs et les défenseurs de l’environnement se penchent sur les moyens de gérer cette cohabitation, cette vidéo rappelle que la nature trouve toujours son chemin, même dans les métropoles les plus animées.

Pour les habitants de ces quartiers, ces découvertes peuvent être à la fois fascinantes et sources d’appréhension. Que faire face à ces visiteurs imprévus ? Il est essentiel de garder en tête quelques conseils de sécurité pour éviter des rencontres trop rapprochées.

Conseils pratiques en cas de rencontre avec des sangliers

  • Restez calme : Les sangliers sont généralement plus peureux que menaçants. Une attitude posée peut éviter des réactions imprévisibles.
  • Ne pas approcher : Gardez vos distances et ne tentez pas de les nourrir ou de les toucher.
  • Évitez de les chasser : Les tenter de les faire fuir peut provoquer des comportements agressifs.
  • Alertez les autorités : Si les sangliers s’installent dans votre quartier, il est préférable de prévenir les services de la faune locale.

La vie sauvage est pleine de surprises, et même en milieu urbain, la nature peut nous offrir son lot de moments mémorables. Alors, la prochaine fois que vous verrez « grouiller » quelque chose dans votre pelouse, gardez l’œil ouvert, cela pourrait être bien plus gros qu’un simple campagnol !

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Prolifération inquiétante des sangliers à Maël-Carhaix

Prolifération inquiétante des sangliers à Maël-Carhaix

Maël-Carhaix : Un problème croissant de sangliers

Lors de l’assemblée générale des chasseurs de Maël-Carhaix, qui s’est tenue dimanche dernier, le président Rémi André a souligné un problème qui ne cesse de croître : le nombre de sangliers. Si les populations de chevreuils sont jugées en bonne santé grâce à des comptages nocturnes et prélèvements appropriés, la situation des sangliers devient préoccupante.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes ! En plus des sangliers, il a été constaté une montée en puissance de la présence de grands cervidés. Cela ne manque pas d’inquiéter les chasseurs qui sont également préoccupés par la mortalité des lapins, dont les populations sont touchées par une maladie. En revanche, tout espoir n’est pas perdu, car les chasseurs se montrent satisfaits de la bonne conservation des populations de perdrix et de faisans. En parallèle, des actions ont été mises en place pour favoriser l’émergence d’une population semi-naturelle.

Pourtant, l’un des défis majeurs abordés lors de cette rencontre reste la gestion des choucas et des blaireaux. Les périodes d’intervention sont strictement réglementées, rendant difficile la réponse aux nombreuses demandes des chasseurs.

Le bureau des chasseurs se compose de Rémi André en tant que président, Fabrice Cadic vice-président, Jean Pichon comme secrétaire et Thierry Queffélec, trésorier.

Alors que la saison 2024 se profile, une question demeure : comment les chasseurs vont-ils gérer cette hausse des sangliers tout en maintenant un équilibre sain dans l’écosystème local ?

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Nouveau président à la chasse de Vic-Fezensac

Nouveau président à la chasse de Vic-Fezensac

Passation de pouvoir à la chasse de Vic-Fezensac : un nouveau président prend les rênes

Jean-Claude Roques devient le nouveau président de l’association des chasseurs de Vic-Fezensac, succédant à Alain Agut après 40 années à la tête de l’association. Alain Agut, qui a vu passer de nombreuses saisons de chasse, témoigne : « Je voulais passer la main, car 40 ans, cela compte énormément. » Heureux de cette passation, il exprime sa confiance en son successeur, un Vicois de 46 ans, membre de l’association depuis quatre ans.

Jean-Claude Roques hérite d’une association dynamique, comptant 90 licenciés et un registre de battue au sanglier qui a attiré 170 participants. Ce dimanche matin, lors d’une battue au renard, les chasseurs ont levé plusieurs renards sans toutefois remplir le tableau de prises. Toutefois, l’enthousiasme reste intact parmi les membres.

Projets ambitieux pour l’année 2025

Le tout nouveau président a de grandes ambitions pour l’association. Parmi ses projets, il souhaite obtenir un local plus spacieux, en discussion avec la maire de Vic-Fezensac, Barbara Neto. « Quand nous sommes 50 membres, il devient difficile de tenir en place », précise Jean-Claude. « De plus, nous abattons de nombreux sangliers, et l’espace manque pour toutes nos activités. »

Un autre souhait est d’agrandir la chambre froide, maintenant jugée trop petite après les 100 sangliers abattus durant la saison précédente. « Nous ne faisons que de la régulation », souligne-t-il, « car les sangliers causent d’importants dégâts aux cultures et sur les routes. » Les enjeux sont donc importants pour l’environnement et la sécurité routière.

Un bureau renouvelé et des chasseurs de tous âges

Le bureau a également été renouvelé : Régis Larivière est vice-président, Bastien Castagné occupe le poste de secrétaire, et Jean-Luc Vivès est maintenant trésorier, assisté par Gilles Bullot en tant que trésorier adjoint. Les membres de l’association témoignent d’une belle diversité d’âge, avec Raymond Soubira, le plus âgé des chasseurs, qui fêtera ses 88 ans le 2 mai, et Lucas, le plus jeune, âgé de 26 ans.

Cette nouvelle ère à la chasse de Vic-Fezensac promet d’être riche en défis et en projets, reflet d’une passion commune pour la nature et la régulation des espèces.

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Chaos ferroviaire et invasion de sangliers en Bretagne

Chaos ferroviaire et invasion de sangliers en Bretagne

Chaos ferroviaire : les sangliers s’invitent sur les rails

Mardi 25 mars, à l’aube, un TER reliant Rennes à Redon a percuté cinq marcassins. Le bilan ? 58 trains retardés, 11 supprimés, et plus de 1 000 minutes de turbulence ferroviaire. Ce n’est pas un coup d’essai pour la SNCF, qui fait face à une véritable invasion de sangliers en Bretagne.

Des collisions à répétition, des pertes en cascade

Chaque année, la situation empire. En 2024, pas moins de 80 accidents impliquant trains et sangliers ont été dénombrés en Bretagne, entraînant des retards cumulés de 12 000 minutes. Une hécatombe sur les rails qui coûte cher, entre 50 000 et 100 000 euros par an, à la SNCF. « C’est notre bête noire », confie une spécialiste de la faune pour SNCF Réseau. En effet, ces animaux imposants ne se contentent pas de percuter les trains : ils paralysent des lignes entières, contraignant la compagnie ferroviaire à repenser d’urgence sa stratégie de protection.

Des solutions qui peinent à freiner l’hémorragie

Face à cette situation explosive, les mesures sont drastiques : battues administratives, clôtures, signalements… Mais rien ne semble suffisant pour contrer les hordes de sangliers qui mettent le désordre sur les voies ferrées. Le 16 mars, une battue exceptionnelle a même conduit à la fermeture temporaire de la voie express Rennes-Saint-Malo, mobilisant plus de 200 chasseurs. La population de sangliers, multipliée par 20 en 50 ans, ne fait qu’accroître le problème. Avec moins de chasseurs, des hivers plus doux favorisant leur reproduction, et des habitats de plus en plus proches des infrastructures, la SNCF doit composer avec cet ennemi inattendu.

Un avenir incertain sur les rails

Jusqu’où faudra-t-il aller pour stopper cette hécatombe ferroviaire ? Selon des experts, l’usage de solutions thermiques dans les zones sensibles pourrait s’avérer efficace. Une chose est certaine : tant que les sangliers continueront d’envahir les rails, les trains bretons rouleront au rythme des accidents et des retards.

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Cinq loups dans un jardin à Cassis

Cinq loups dans un jardin à Cassis

Cinq loups surprennent un couple dans leur jardin à Cassis

Mardi 18 mars dernier, un couple de retraités résidant dans le quartier des Cuettes, au nord de Cassis, a vécu une expérience pour le moins inattendue. En effet, leur caméra de surveillance a capturé une meute de cinq loups déambulant dans leur jardin, une scène qui a suscité plus d’inquiétude que d’amusement.

La rencontre inattendue

Les images, enregistrées à deux reprises, à 21 heures et à minuit, montrent ces majestueux prédateurs évoluer au sein de la propriété. Bien que le loup ait fait son retour en Provence il y a quelque temps, la présence de plusieurs individus si près des habitations reste alarmante. La femme du couple ne cache pas son appréhension : « J’adore les bêtes, un loup ça irait, mais une meute… Surtout qu’ils sont venus entre 21 h et minuit : des heures où l’on est normalement dans le jardin avec l’arrivée des beaux jours, en recevant des amis pour l’apéro », explique-t-elle.

Des inquiétudes croissantes

Les loups filmés étaient décrits comme « énormes » et leur proximité avec les habitations soulève des craintes parmi les résidents. Bien qu’il soit reconnu que les loups ont tendance à éviter l’homme, leur comportement vis-à-vis des chiens, en particulier ceux de petite taille, suscite des interrogations. Dans la foulée de cet incident, de nombreux habitants du quartier hésitent à laisser sortir leurs animaux de compagnie le soir, redoutant une rencontre avec cette meute.

La sécurité avant tout

Face à cette situation inédite, il est essentiel de rappeler quelques conseils pratiques pour assurer la sécurité des animaux domestiques. Gardez vos chiens à l’intérieur pendant la nuit et évitez de les laisser errer sans surveillance, surtout dans des zones où des prédateurs pourraient se déplacer. Il est également conseillé de signaler toute observation de loups aux autorités locales afin de mieux gérer la cohabitation entre faune sauvage et urbanisation.

Cet incident à Cassis rappelle que la nature est souvent plus proche que nous ne le pensons, et que nous devons rester vigilants pour assurer la sécurité de tous, humains comme animaux.

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Cerf curieux surpris en forêt

Cerf curieux surpris en forêt

Un cerf inattentif pris au piège de sa curiosité en forêt

Dans les forêts picardes, la discrétion est reine et les grands gibiers, comme le cerf, se déplacent souvent avec précaution. Cependant, les surprises peuvent survenir, même pour les animaux les plus prudents. Récemment, une vidéo captivante a révélé un cerf s’avançant paisiblement vers un observateur, avant de réaliser quelque chose d’étrange dans son environnement.

Une approche délicate et inattendue

La rencontre avec un cerf en pleine nature nécessite de la patience et une bonne connaissance du terrain. Les chasseurs aguerris savent que le vent et l’emplacement sont deux éléments essentiels pour réussir à surprendre ce majestueux animal. Dans ce cas précis, le cerf semble être victime de sa propre curiosité, s’avançant lentement tout en inspectant son environnement.

L’instant de surprise

Le moment captivant de cette vidéo se produit lorsque le cerf, initialement confiant, détecte une présence humaine. La réalisation soudaine de cet intrus entraîne une réaction instinctive : le cerf s’enfuit rapidement, laissant l’observateur avec un souvenir mémorable de cette rencontre fugace. Cela démontre non seulement la vigilance des animaux dans la nature, mais aussi leur capacité à réagir rapidement face à l’inattendu.

À retenir de cette expérience

Il est fascinant de constater que même les cerfs, connus pour leur prudence, peuvent être surpris par des éléments inattendus. Cette vidéo nous rappelle l’importance de respecter les habitats naturels et d’observer les animaux de loin, afin de minimiser le stress et de préserver leur comportement naturel.

Pour tous les passionnés de nature et de chasse, cette rencontre illustre brillamment les imprévus que l’on peut croiser lors des sorties en forêt. Alors, que vous soyez chasseur ou simple amateur de la faune sauvage, gardez les yeux ouverts : chaque sortie en pleine nature peut réserver des surprises inattendues !

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Collier innovant testé dans le Béarn pour éloigner les loups des troupeaux

Collier innovant testé dans le Béarn pour éloigner les loups des troupeaux

Un collier anti-loups testé dans le Béarn : la chasse au solution innovante

Face à la cohabitation parfois tumultueuse avec les loups, les éleveurs du Béarn s’attaquent à la recherche de solutions innovantes. Alors que les chiens de défense et les clôtures peinent à endiguer les attaques, un collier anti-loups entre en phase de test pour éloigner ces prédateurs des troupeaux sans avoir à les repousser physiquement.

Ce collier, qui inclut une alarme et des flashs lumineux lors des attaques, représente une approche novatrice dans la lutte contre les incursions des loups. En effet, plutôt que de tenter d’empêcher le loup de s’approcher, l’idée est d’utiliser des technologies destinées à l’éloigner. C’est ainsi qu’est né le projet du collier anti-loup qui sera prochainement testé dans la région.

Une stratégie inspirée des phéromones

Il y a deux ans, des chercheurs suisses avaient déjà exploré une méthode similaire, en utilisant un collier diffusant des phéromones pour simuler la présence d’autres loups. Ce principe est au cœur de la méthode appliquée dans le Béarn. En équipant les deux tiers d’un troupeau de ces colliers, l’objectif est de faire croire aux loups qu’ils pénètrent sur le territoire de leurs congénères, les incitant ainsi à faire demi-tour avant d’attaquer.

Les loups, étant des animaux territoriaux, devraient ainsi respecter les limites dictées par ces faux signaux chimiques. Cette innovation pourrait non seulement protéger les animaux d’élevage mais également s’avérer économique, bien que les colliers nécessiteront un rechargement tous les six mois.

Une étape clé pour l’avenir des éleveurs

Les essais qui débuteront dans le Béarn pourraient révolutionner les méthodes de protection des troupeaux face aux prédateurs. Bien que ce projet soit encore en phase expérimentale, les résultats escomptés pourraient avoir un impact significatif sur la cohabitation entre éleveurs et loups, permettant aux uns de préserver leur bétail et aux autres de continuer leur retour historique dans les écosystèmes français.

Et vous, que pensez-vous de cette approche? Serait-ce une solution efficace pour préserver l’harmonie entre l’élevage et la vie sauvage?

Pour plus d’informations et de conseils, n’hésitez pas à visiter Caninstore.

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Sangliers en surpopulation impacts sur agriculture et transports

Sangliers en surpopulation impacts sur agriculture et transports

Le sanglier, la bête noire des transports et de l’agriculture

Quel est le coût réel de la surpopulation de sangliers ?

En un demi-siècle, la population de sangliers en France a été multipliée par 20. Ce phénomène suscite des inquiétudes croissantes, notamment sur les conséquences pour la SNCF, les agriculteurs et les chasseurs. Le mardi 25 mars, un incident malheureux a mis en lumière cette problématique : un train TER a heurté cinq marcassins entre Rennes et Redon, entraînant retards, suppressions de trains et un trafic ferroviaire fortement perturbé. Mais quel est vraiment le coût de cette surpopulation sur ces différents acteurs ?

Dans les années 1970, le sanglier était plutôt un animal rare en Bretagne. Aujourd’hui, il est devenu une espèce nuisible, responsable de nombreux dégâts. Marine Le Lay, spécialisée en biodiversité pour SNCF Réseau Bretagne, souligne une augmentation exponentielle du nombre de collisions. Pour l’année 2024, on recense déjà 80 collisions, entraînant une perte de temps de 11.000 à 12.000 minutes. Avec un coût estimé entre 50.000 et 100.000 euros par an pour la SNCF, il est essentiel de protéger les lignes ferroviaires. Malheureusement, le nombre de collisions entre trains et faune a doublé entre 2021 et 2024, les sangliers représentant 30 à 40 % de ces incidents, mais causant des dommages plus conséquents en raison de leur taille.

Les mesures pour contenir cette prolifération

Pour faire face à ce problème, des battues administratives sont parfois organisées. En 2023, une battue dans le Morbihan a été mise en place à la demande de la SNCF, un mode d’action préventif pour limiter les collisions. Plus récemment, le 16 mars 2025, une grande battue avec plus de 200 chasseurs a eu lieu sur la voie express Rennes-Saint-Malo, preuve que la situation s’aggrave.

Les agriculteurs sont également en première ligne des conséquences causées par cette surpopulation. Ils reportent des pertes considérables liées aux dégâts sur les cultures, notamment le maïs. Joël Lejas, un agriculteur de Châteaubourg, témoigne : « Aujourd’hui, nous avons 1,5 hectare de dégâts de maïs sur notre parcelle de 2,7 hectares ». Les plaintes se multiplient et, face à cette crise, les préfets autorisent le piégeage des sangliers pour protéger les récoltes.

Les enjeux financiers pour les chasseurs

Pour les chasseurs, cette situation est paradoxale. Leur activité, qui est avant tout un loisir, implique des coûts supplémentaires. Thierry Gilbert, chasseur et conducteur de chiens de sang, évoque le coût du bracelet de prélèvement, essentiel pour chaque sanglier abattu. En Ille-et-Vilaine, les indemnisations versées aux agriculteurs ont explosé, passant de 70.000 euros il y a 20 ans à 800.000 euros aujourd’hui. Cela suscite des inquiétudes au sein de la Fédération régionale des chasseurs, qui cherche à harmoniser les pratiques de chasse.

Facteurs de prolifération et conséquences à long terme

Les conditions climatiques favorables, telles que des hivers moins rigoureux, permettent une survie accrue des marcassins. De surcroît, les laies ont tendance à se reproduire plus jeunes et avec des portées plus nombreuses. Ce phénomène complique la régulation des populations de sangliers, d’autant plus que le nombre de chasseurs en Bretagne est en baisse constante. Au fur et à mesure, les sangliers abattus augmentent, atteignant plus de 20.000 pour la saison 2023-2024.

En parallèle, les dommages causés dans les cultures par les sangliers se multiplient, impactant lourdement la trésorerie des fédérations de chasseurs qui doivent dédommager les agriculteurs. André Douard, président de la Fédération régionale des chasseurs, avertit : « Si rien n’est fait, dans deux ans, une quinzaine de fédérations départementales seront en banqueroute ». Ce constat illustre l’urgence d’agir face à cette problématique grandissante.

En somme, si le sanglier est à la fois un animal emblématique et un problème de taille, il semble que des solutions à long terme soient nécessaires pour restaurer une cohabitation harmonieuse entre ces animaux et les activités humaines.

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Confrontation entre un cerf et un véhicule sur la route

Confrontation entre un cerf et un véhicule sur la route

Un cerf se confronte à un véhicule sur une route

Le printemps marque un tournant dans le comportement des animaux sauvages, révélant parfois des scènes aussi étonnantes que déroutantes. Alors que la nature sort lentement de son hibernation, les animaux, en particulier les cerfs, commencent à démontrer des comportements plus territoriaux et compétitifs, notamment en raison de la hiérarchie sociale qui s’établit au sein de leur groupe.

Une vidéo récemment mise en ligne témoigne d’une de ces scènes inattendues. Filmée par une passagère d’un véhicule parcourant une tranquille route de campagne, on y voit un cerf qui, plutôt que de fuir devant l’automobile, choisit d’affronter la calandre avec détermination. Ces fameux coups portés dans le véhicule témoignent de l’instinct de chiâster et d’affirmer sa présence.

Ce type de comportement peut prêter à sourire, mais il soulève des questions cruciales sur la coexistence entre la faune sauvage et l’homme. Comment réagir face à un animal qui semble prêt à en découdre ? La prudence dictée par l’instinct de survie est souvent mise à l’épreuve lorsqu’un cerf intrépide se dresse sur notre chemin.

De telles interactions sont également un rappel que la saison printanière, bien qu’agréable, ne doit pas nous rendre complaisants en matière de sécurité routière. Il est vital d’être vigilant sur les routes, en particulier dans les zones boisées où la faune est plus active.

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Sangliers régulés par les chasseurs au Morbihan

Sangliers régulés par les chasseurs au Morbihan

Les Sangliers sous contrôle dans le Morbihan grâce aux chasseurs

La société de chasse communale de Grand-Champ, dans le Morbihan, se mobilise activement pour réguler la population de sangliers, connus pour causer des ravages dans les cultures. Avec un effectif de près de soixante chasseurs, la dynamique de ce groupe reste stable malgré les défis croissants liés à la prolifération de ces nuisibles.

Un chiffre qui parle : 44 sangliers abattus en 2024

En un an, les chasseurs de Grand-Champ ont réussi à abattre quarante-quatre sangliers jusqu’au 6 mars 2025. Cela représente une hausse de six sangliers par rapport à l’année précédente. Au-delà des sangliers, trente-trois chevreuils ont été prélevés, ainsi que trente-cinq ragondins, alors que la population de renards continue de souffrir des effets de la gale.

Moins de dégâts et indémnités en baisse

Les efforts des chasseurs commencent à porter leurs fruits. La baisse des indemnisations demandées par les agriculteurs, qui sont tombées de plus de 4 500 € en 2022-2023 à une fourchette entre 1 500 € et 3 000 € en 2024, témoigne d’une situation qui s’améliore sur le terrain. *“Nous avons constaté moins de dégâts sur les cultures grâce à notre présence accrue,”* déclare le président de la société de chasse, Benoît-Raphaël Castelain.

Encadrer la passion : formations et convivialité

Pour assurer la sécurité lors des battues et renforcer les compétences de chacun, la société organise régulièrement des formations, en collaboration avec la Fédération des chasseurs. Benoît-Raphaël Castelain insiste également sur l’importance de maintenir de bonnes relations avec les agriculteurs, mais aussi avec d’autres acteurs du milieu naturel tels que vététistes, randonneurs, et cavaliers.

À venir : Une chasse aux oiseaux de proie en novembre

En novembre, la société de chasse prévoit un événement exceptionnel en intégrant des faucons, des autours et des aigles. Le lieu de cette opération de haut vol reste à définir, mais elle promet déjà d’attirer l’attention des passionnés de nature et de chasse.

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