Chasseurs du Bassin minier vers un avenir durable avec un centre de formation et la gestion des sangliers

Chasseurs du Bassin minier vers un avenir durable avec un centre de formation et la gestion des sangliers

Chasseurs du Bassin minier : Vers un avenir apaisé grâce à un centre de formation et à la gestion du sanglier

L’association des chasseurs du Bassin minier fête cette année son 80e anniversaire, un jalon important qui soulève des questions sur l’image du chasseur en France. En dépit de leur contribution à la société, un sondage IFOP révèle que 55 % des Français se montrent hostiles à la chasse. Cette réalité met en lumière le besoin pressant pour les chasseurs d’améliorer leur communication et d’établir un dialogue constructif avec le public.

Un centre de formation au Magny : une réponse stratégique

Pour contrer cette perception négative, la construction d’un nouveau centre de formation à Magny, soutenu par la ville de Montceau-les-Mines et la communauté urbaine, est en bonne voie. Ce projet se veut doublement bénéfique : il permettra de former de nouveaux chasseurs tout en servant d’outil éducatif pour les plus jeunes à travers un sentier pédagogique. Comme l’a noté Vincent Augagneur, directeur de la Fédération des chasseurs en Saône-et-Loire, ce lieu bien situé devrait également bénéficier d’un entretien régulier par les chasseurs.

Le sanglier : un invité indésirable

Lors de l’assemblée générale de l’association, un sujet brûlant a émergé : la prolifération des sangliers. Ce dernier est devenu un véritable fléau pour les agriculteurs, les collectivités et même pour les particuliers. Récemment, le golf municipal de Montceau a été victime des fouilles assorties de ce quadrupède particulier. De plus, la montée de leurs populations entraîne des accidents fréquents sur la route, ajoutant une note de danger au tableau déjà noir.

Pourquoi chasser le sanglier toute l’année ?

Contrairement à d’autres espèces, le sanglier peut être chassé presque toute l’année, une mesure pour tenter de réguler sa population. Cependant, certaines zones, notamment les 48 hectares près de la RCEA, échappent toujours à cette gestion, le président de l’ACBM, Alain-Philippe Bruliard, déplorant l’absence d’autorisation pour intervenir.

Le débat et l’urgence d’agir

Un débat sur la question s’impose, selon Marie-Claude Jarrot, qui a proposé d’ouvrir les échanges au sein de la communauté urbaine. Alain-Philippe Bruliard a également souligné que la situation s’aggrave. Sans actions concrètes, la cohabitation devient de plus en plus difficile. Il propose que la CUCM et les chasseurs trouvent un compromis pour limiter le nombre de sangliers, tout en rappelant que leur association dispose déjà de 1 600 hectares pour la chasse.

Les coûts des dégâts et la nécessaire collaboration

Les conséquences sur l’agriculture se chiffrent en milliers d’euros, ayant conduit la Fédération à débourser 450 000 € d’indemnisations récemment, un montant qui pourrait atteindre 700 000 € d’ici 2025. Certes, l’État a prévu un soutien financier, mais celui-ci est appelé à diminuer. La nécessité d’une action collective et efficace ne peut donc plus être ignorée.

En guise de conclusion, la situation actuelle nécessite une approche pragmatique et collaborative. Qui sait, peut-être que le sanglier en terrine pourrait devenir une recette emblématique de la région si rien n’est fait pour réguler cette population prolifique !

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Piquets Rétroréfléchissants pour la Sécurité Routière dans le Puy-de-Dôme

Piquets Rétroréfléchissants pour la Sécurité Routière dans le Puy-de-Dôme

Des Piquets Anti-Gibier pour Sauver des Vies dans le Puy-de-Dôme

Une révolution silencieuse de la sécurité routière

Les routes du Puy-de-Dôme accueillent de nouveaux sentinelles : des piquets rétroréfléchissants qui, bien que discrets, ont un impact évident sur la sécurité routière. En effet, ce dispositif astucieux a été mis en place pour éviter les accidents souvent tragiques entre véhicules et gros gibier tels que chevreuils, cerfs ou sangliers. En parallèle, le département, qui possède le troisième plus grand réseau routier de France, bénéficie d’une réduction significative des collisions.

Un dispositif simple mais efficace

Ces piquets, souvent appelés « yeux de chat », sont équipés d’un œil réfléchissant qui capte la lumière des phares des véhicules pour créer une illusion lumineuse perturbante pour les animaux. En les dissuadant de traverser au mauvais moment, ce système permet de réduire drastiquement le nombre d’accidents. Dominique Busson, président de la Fédération départementale des chasseurs, affirme que cette solution, mise en place il y a trois ans, a permis d’enregistrer une chute de 80 % des accidents dans certaines zones.

Des résultats impressionnants

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le nombre d’accidents corporels liés à la faune sauvage a chuté de plusieurs en 2022-2023 à… zéro en 2024. En tout, près de 7 000 piquets ont été installés sur environ 100 kilomètres de routes, avec un plan d’ajout de 1 000 nouveaux piquets dans les deux prochaines années. Cela montre l’ampleur de l’engagement envers la sécurité des automobilistes et la préservation de la faune.

Un effort collectif pour la sécurité

Cette initiative fait partie d’un partenariat entre le conseil départemental, la Fédération des chasseurs et la Région. Le financement de l’opération est partagé, avec 50 % couvert par le département, 30 % par la Région, et le reste pris en charge par la Fédération des chasseurs, qui s’occupe de l’achat, de la pose et de l’entretien des piquets.

Un impact sur la faune et la route

Au-delà de la sécurité routière, ces dispositifs jouent également un rôle dans la protection de la faune sauvage. En signalant les zones à risque, ils limitent la mortalité des animaux sur ces routes qui traversent leurs habitats naturels. Les élus locaux espèrent que cette expérience du Puy-de-Dôme incitera d’autres départements à emboîter le pas.

Pour sauver des vies — humaines comme animales — il suffira parfois d’un simple piquet.

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Vaches en danger face au retour du loup à Millevaches

Vaches en danger face au retour du loup à Millevaches

Les vaches meuglent à la mort : Millevaches confronté à la résurgence du loup

Alors que les attaques se multiplient contre les brebis et même quelques bovins, une meute de loups fait son retour sur le haut plateau corrézien, marquant une première en Nouvelle-Aquitaine.

Perchés au milieu de forêts denses et de landes sauvages, les habitants de cette région se remémorent avec incertitude le temps où le loup n’était qu’un souvenir. Certaines voix parlent d’une disparition survenue dès 1927, d’autres évoquent plutôt la fin de la Seconde Guerre mondiale. Quoi qu’il en soit, cette disparition fût vécue comme une libération pour des générations d’éleveurs. Michelle Courteix, 85 ans, se souvient de l’exécution du dernier loup, une action qui avait apaisé des années d’angoisse au sein de sa famille. « Nos chiens portaient encore des colliers piquants long après », raconte-t-elle, illustrant la crainte persistante face à cette espèce jadis tant redoutée.

Le 12 avril dernier, après avoir décimé près de 200 brebis sur le plateau de Millevaches depuis l’été précédent, le loup a élargi ses cibles : un jeune veau est tombé sous ses crocs à proximité du hameau de Fournol. « Égoïstement, on pensait qu’il ne toucherait pas à nos bovins », confient son fils et sa petite-fille, Pascal et Clémence. Hélas, deux mois plus tard, la peur règne au sein de leur exploitation ; le sommeil se fait rarissime, perturbé par des visions inquiétantes d’images de vidéosurveillance. « On entend nos vaches meugler à la mort. Parfois, on dirait même qu’elles essaient de charger », s’inquiète Clémence.

Les attaques de bovins, bien que rares, viennent compliquer un tableau déjà sombre. Marjolaine Merens, éleveuse à Meymac, évoque ce printemps, censé être une saison de repos, devenu un véritable carnage. « Je pensais être en sécurité avec mon troupeau dans un enclos fermé, mais le loup a sauté par-dessus la clôture », se lamente-t-elle, évoquant la perte de plusieurs de ses bêtes.

Réactions locales et montée de la colère

La tension monte sur le plateau. « Le loup me rend malade. J’essaie de tout apprendre pour me protéger », confesse Marjolaine. La situation semble intenable pour des éleveurs dont les vaches, d’une race native de la région, sont exposées à un prédateur redoutable. Jean-Baptiste, un voisin, raconte avoir subi plusieurs attaques malgré la présence de chiens patous. « Six bêtes tuées, 29 autres euthanasiées », témoigne-t-il, résumant la désolation du moment.

Les récentes observations de l’Office français de la biodiversité et de l’association pro-loup Carduelis indiquent clairement qu’une meute s’est bien installée sur le plateau, unie par des lignées diverses : un mâle de souche germano-polonaise et une louve italo-alpine. Dans un pays où la majorité des loups se trouvent dans les Alpes et la Provence, cette union montre à Millevaches que l’animal s’adapte et prolifère.

« Ce plateau est un garde-manger extraordinaire, mais c’est surtout grâce au gibier sauvage », estime une naturaliste. Elle met en lumière le fait que les loups ne ciblent pas uniquement le bétail, mais qu’ils se nourrissent également de gibier, et ce, parfois à proximité des troupeaux, signalant une possible malprotection des animaux domestiques.

Légendes et rumeurs persistantes

En cette période troublée, des rumeurs circulent à propos de réintroductions intentionnelles de loups sur le plateau. Dans les années 1980, des théories similaires avaient vu le jour, comme l’idée de vipères lâchées par hélicoptère. Ces légendes renvoient à une méfiance durable envers la faune sauvage.

Marjolaine, bien qu’écologiste dans l’âme, ne se retrouve pas dans le discours qui idéalise le prédateur. « Éradiquer une espèce pour des raisons personnelles est absurde, mais il faut comprendre que ces ‘jolies peluches’ sont des superprédateurs », argue-t-elle. Des points de vue sont aussi évoqués par des historiens attestant que la culture populaire a largement humanisé l’image du loup, le transformant en créature a priori inoffensive.

À la fin du mois de juin, le préfet a annoncé que le plateau serait classé en « cercle 1 », ce qui devrait entraîner des aides pour la protection du bétail. En attendant, des éleveurs comme Marjolaine agissent déjà, ayant investi dans des chiens de protection, tout en intégrant des méthodes de défense. Les propriétaires de vaches pourraient prochainement avoir la possibilité d’utiliser le tir de défense, à condition de détenir un permis de chasse.

« Croyez-vous vraiment que j’aurai la force de veiller chaque nuit avec mon fusil après des journées harassantes ? », se questionne Pascal Courteix. Paradoxalement avide de rencontrer cette fameuse bête, il se déclare inquiet de son absence prolongée, ainsi que de la possibilité que la femelle ait récemment mis bas. « Mes vaches ont encore leurs cornes, et j’espère qu’elles sauront défendre nos terres », conclut-il, tout en scrutant les images des caméras de surveillance. « On devient fous. »

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Brigade Loup en Lozère au Secours des Éleveurs

Brigade Loup en Lozère au Secours des Éleveurs

Renforcement des Éleveurs : La Brigade Loup en Action en Lozère

Depuis le 2 juin, la brigade mobile d’intervention (BMI) grands prédateurs terrestres, surnommée « brigade loup », est déployée en Lozère pour une mission d’une semaine. Cette initiative vise à soutenir les éleveurs dans leur combat pour protéger leurs troupeaux des attaques de loups, un problème récurrent qui ne cesse d’inquiéter les agriculteurs de la région.

Une Mission Cruciale pour les Éleveurs

Avec la mission principale d’assister les éleveurs et les lieutenants de louveterie dans les tirs de défense, la brigade loup répond à une demande pressante. Malgré les mesures de protection mises en place, les attaques de prédateurs continuent de sévir, plongeant les agriculteurs dans l’incertitude quant à la sécurité de leurs animaux.

Organisation et Efficacité sur le Terrain

Sur le terrain, la brigade fonctionne par binômes, associant un observateur et un tireur, une méthode qui s’avère particulièrement efficace lors des interventions. En outre, les lieutenants de louveterie, véritables experts du milieu, renforcent régulièrement l’équipe. Leur connaissance approfondie de la région est inestimable dans la lutte contre les attaques de loups.

Ces efforts collectifs visent à atténuer les pertes économiques causées par les prédateurs et à assurer un avenir plus serein pour l’élevage en Lozère. L’engagement de la brigade loup est essentiel pour redonner confiance aux éleveurs face à cette menace historique.

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Alerte fièvre porcine africaine et explosion des populations de sangliers

Alerte fièvre porcine africaine et explosion des populations de sangliers

Expansion des populations de sangliers : Alerte à la fièvre porcine africaine

Les effectifs de sangliers, potentiels porteurs de la fièvre porcine africaine, connaissent une croissance alarmante. En trois décennies, le nombre de sangliers abattus chaque année a été multiplié par huit, atteignant plus de 800 000 abattages annuels ces cinq dernières années.

Une augmentation exponentielle

Bien qu’il n’existe pas de comptage précis des sangliers vivants, les chasseurs se basent sur leurs résultats de chasse pour démontrer cette flambée de la population de ces suidés sauvages. Au cœur de cette dynamique, plusieurs facteurs semblent jouer un rôle : le changement climatique, une fructification forestière généreuse, l’essor de la culture de maïs, ainsi que la création de zones de refuge où la chasse est interdite.

Stratégies de gestion engagées

Pour tenter de contrer cette prolifération, un accord avec le secteur agricole a été mis en place en 2023, visant à diminuer de 20 % les dégâts causés aux cultures. Une trentaine de plans de gestion à l’échelle départementale sont également en cours pour intensifier les prélèvements. Les fédérations de chasseurs collaborent étroitement avec le réseau Sagir, dédié à la surveillance de la santé de la faune sauvage.

Riposte en cas d’alerte

En cas d’alerte à la fièvre porcine africaine, il est crucial d’identifier rapidement les premiers sangliers contaminés. L’analyse des carcasses retrouvées est le moyen le plus fiable pour confirmer la présence du virus. Si des individus porteurs du virus étaient découverts, des mesures urgentes seraient mises en place, notamment l’arrêt des activités de chasse pour prévenir la propagation.

Ensuite, le réseau de surveillance sera renforcé afin de collecter et d’analyser un maximum de sangliers morts, afin de mieux cerner la zone infectée.

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Clôture de jardin à Paimpol pour protéger contre les sangliers

Clôture de jardin à Paimpol pour protéger contre les sangliers

Protection de jardin : le choix d’une clôture face aux sangliers à Paimpol

Une habitante de Paimpol, dans les Côtes-d’Armor, a vécu une expérience pour le moins surprenante lorsque son jardin a été envahi par une compagnie de sangliers. Suite à cet incident, Brigitte Cloarec a décidé de prendre les choses en main et de sécuriser son terrain en le clôturant entièrement.

Un retour inattendu à la normale

Huit mois après le désastre, les résultats sont au rendez-vous. Brigitte a fait poser plus de 130 mètres de clôtures pour protéger son jardin de ces visiteurs indésirables. Bien que les sangliers continuent à rôder dans le secteur, elle se réjouit de ne plus avoir à déplorer les dégâts qu’ils causent.

Un jardin « résilient » ?

Pour sa défense, Brigitte a plaisanté en disant qu’une amie lui avait fait remarquer que son jardin était désormais « vraiment résiliant ». Ce mois de mai 2025 est marqué par un regain de moral pour cette habitante du quartier de Sainte-Barbe, qui a su trouver une solution efficace à un problème qui lui causait tant de tracas.

En prenant les devants, Brigitte a non seulement sécurisé son jardin, mais elle a également prouvé qu’avec du bon sens et un peu d’humour, on peut faire face à des situations imprévues.

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Bacs à boue pour aider les hirondelles dans les Hauts de France

Bacs à boue pour aider les hirondelles dans les Hauts de France

Des bacs à boue pour soutenir les hirondelles dans les Hauts-de-France

Depuis plusieurs décennies, les chasseurs se positionnent en fervents gardiens de la biodiversité, notamment en s’attaquant à la problématique de l’hirondelle, une espèce aviaire de plus en plus menacée sur notre territoire. Dans la région des Hauts-de-France, ces passionnés de la nature investissent du temps et des efforts pour garantir que ces oiseaux puissent continuer à nicher et s’épanouir.

Chaque année, les hirondelles sont symbole du retour des beaux jours. Toutefois, force est de constater qu’elles deviennent de plus en plus rares. Dans les milieux ruraux, certaines parviennent encore à établir leur nid dans les granges et autres bâtiments agricoles, mais ce n’est pas le cas partout. Dans les zones urbaines, la cohabitation avec les résidents s’avère parfois délicate, surtout lorsque l’on évoque les fientes laissées aux pieds des nids. Les efforts des habitants pour obstruer les accès à ces nids réduisent les chances de nidification pour ces oiseaux. De plus, la tendance néo-rurale entraîne une nouvelle forme de pression. Les citadins, attirés par le calme de la campagne, souhaitent souvent une tranquillité sans les désagréments des hirondelles.

Les hirondelles doivent également faire face à une diminution drastique de leur source de nourriture : les insectes. Ce manque de nourriture exacerbe encore plus leur vulnérabilité. Pour aider ces oiseaux, les Fédérations de chasseurs s’engagent activement en sensibilisant les jeunes générations à leur plight, notamment au travers de rencontres avec les écoliers. On pourrait se dire que ce n’est pas le rôle traditionnel d’un chasseur, mais il s’agit là d’une belle initiative pour la préservation de notre faune.

Mais ce n’est pas tout ! Les défis ne manquent pas, et le réchauffement climatique ainsi que la disparition des mares contribuent à l’angoisse des populations d’hirondelles. Même lorsqu’elles trouvent un lieu pour nicher, le manque d’eau, essentielle à la construction de leurs nids, constitue un obstacle majeur. Face à cette situation, les chasseurs des Hauts-de-France ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Près de 500 bacs à boue ont été installés dans la région pour fournir aux hirondelles l’eau dont elles ont tant besoin. Bien que cette initiative ne soit pas entièrement nouvelle, il est crucial de rappeler l’importance d’une telle action et de montrer aux citoyens pourquoi il est vital d’agir pour permettre aux hirondelles de retrouvailles un environnement accueillant.

Afin de ne pas se retrouver un jour sans ces merveilleuses créatures, chaque petite action compte. Et après tout, qui ne souhaiterait pas voir des hirondelles virevolter joyeusement dans le ciel en été ?

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Empoisonnement et gestion des sangliers en France

Empoisonnement et gestion des sangliers en France

Empoisonnement chez les sangliers : quelles solutions face à cette prolifération ?

La prolifération des sangliers suscite de nombreuses inquiétudes en raison des dégâts qu’ils causent dans les champs agricoles et les jardins, sans oublier les risques d’accidents de la route. Récemment, le maire de Vallabrègues a sonné l’alarme via un communiqué de presse, faisant état d’un empoisonnement chez ces animaux dans sa commune. Des graines suspectes ont été découvertes dans les territoires de Tarascon, Boulbon et Saint-Pierre-de-Mézoargues, mettant en danger non seulement les sangliers, mais aussi les consommateurs de leur viande. En conséquence, un arrêté interdisant la consommation de sangliers a été mis en place pour une durée d’un mois.

Ce cas de Vallabrègues n’est pas isolé ; de nombreuses autres municipalités en France ont été confrontées à des situations similaires. La facilité d’accès à des produits pour éradiquer ces animaux sur Internet jette une ombre sur la responsabilité de leurs diffuseurs. Une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces actes irresponsables, qui ignoraient probablement les graves implications pour la santé publique.

La multiplication des sangliers, observée ces dernières décennies, pose de véritables défis. Leurs incursions dans les zones urbaines sont de plus en plus fréquentes, exacerbant les conflits avec les habitants. Des mesures étatiques sont en cours, en collaboration avec les fédérations de chasseurs. Des battues sont organisées dans les zones où la population de sangliers pose problème. En parallèle, une « boîte à outils » a été mise à la disposition des préfets afin de mettre en place des mesures préventives, comme le dépôt de grains dans des zones éloignées des champs.

Une extension de la période de chasse figure également parmi les options envisagées, ce qui pourrait s’avérer être une solution efficace. Toutefois, les résultats observés chez certains de nos voisins européens, d’Italie à Pologne, montrent que la généralisation de la chasse a seulement contribué à contenir le nombre de sangliers, sans résoudre complètement le problème. La chasse sélective, visant particulièrement les populations femelles, pourrait limiter la reproduction excessive.

Il est également indispensable de repenser la protection des poubelles et des mangeoires extérieures, qui constituent un attrait pour les sangliers. Des initiatives, comme celles prises à Rome, avec des filets autour des poubelles conçus pour résister aux sangliers, ont montré des résultats encourageants.

En attendant, l’État devra considérer le financement de ces mesures, car les chasseurs ne sauraient se charger de l’ensemble des risques. Les assurances, elles, rembourse les dégâts, mais à quel prix pour la sécurité publique ?

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Brocard aux couleurs étonnantes

Brocard aux couleurs étonnantes

Un brocard au pelage surprenant

Dame Nature n’a jamais manqué d’imagination, et cette fois-ci, elle a frappé fort avec un brocard aux caractéristiques inattendues. Lors d’un affût en Autriche, un chasseur a eu la chance de croiser la route d’un brocard au pelage singulier, ressemblant presque à un patchwork de saisons.

Ce brocard, bien que tout à fait normal en termes de taille et d’antlers, se distingue par la particularité de son pelage. Il semblerait qu’il ait décidé de conserver une partie de son élégante fourrure d’hiver, laissant une impression de déséquilibre entre les saisons. Cela rappelle à quel point la nature peut parfois nous réserver des surprises insolites.

Une rarissime rencontre

Les chasseurs, qu’ils soient aguerris ou novices, savent combien il est fascinant de croiser des animaux qui sortent de l’ordinaire. Ce brocard aux couleurs décalées est avant tout un rappel de la diversité que la faune nous offre. Pour tous les passionnés, c’est également l’occasion de se poser la question : combien d’autres phénomènes aussi intrigants pourraient encore nous émerveiller dans nos forêts et plaines ? Peut-être est-ce juste une question de patience et d’observation.

Un aperçu de la vie sauvage

Ce genre de rencontres nous rappelle l’importance d’adopter une approche respectueuse envers la nature. En effet, chaque observation est un cadeau de Dame nature qui mérite d’être chéri et protégé. Si vous croisez un animal avec des particularités, n’oubliez pas que ce sont ces petites touches uniques qui font la beauté de notre écosystème.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les comportements animaliers ou partager vos propres expériences de chasse, n’hésitez pas à visiter notre site Caninstore.

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La martre devient un animal protégé en France

La martre devient un animal protégé en France

La martre, un animal désormais protégé : une victoire pour la biodiversité

Dans un tournant significatif pour la vie sauvage en France, la martre sort enfin de la catégorie des nuisibles. Cette petite créature carnivore, faisant partie de la famille des mustélidés, rejoint le club des favoris des écosystèmes forestiers. Autrefois vue comme un ennemi par certains agriculteurs et chasseurs en raison de quelques poules dévorées, la martre est désormais reconnue pour son rôle vital dans l’équilibre naturel.

Une décision historique du Conseil d’État

Le Conseil d’État a récemment annulé un arrêté gouvernemental de 2023 qui classait la martre comme un « animal susceptible d’occasionner des dégâts ». Ce terme scientifique s’appliquait à un certain nombre d’espèces considérées comme nuisibles, dont la fouine et le renard. Cette victoire pour les défenseurs de l’environnement témoigne d’une prise de conscience croissante sur l’importance de ces animaux dans la régulation des populations de rongeurs nuisibles. Leur présence contribue à la santé des écosystèmes, en limitant la prolifération de mulots et de campagnols, responsables de dégâts dans les cultures.

Une victoire pour la vie sauvage, mais pas sans conséquences

Bien que cette annonce soit accueillie avec des applaudissements, elle souligne également un constat amer : la martre et d’autres espèces, comme la corneille et le geai des chênes, restent encore en sursis dans de nombreux départements de France. Même si certaines ont été retirées de la liste des nuisibles, elles sont toujours considérées sous le prisme des potentiels dégâts qu’elles pourraient causer. Le débat s’intensifie autour de la pression exercée par les chasseurs, qui voient en ces animaux des concurrents, notamment pour les faisans et les perdrix qu’ils relâchent pour le loisir de la chasse.

Le rôle essentiel des prédateurs dans nos écosystèmes

Ce changement de classification est d’autant plus important qu’il réaffirme la nécessité de préserver la biodiversité. Les espèces comme la martre ne sont pas juste des concurrents : elles jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre écologique. Elles préviennent la propagation de certaines maladies et contribuent à un environnement sain. Mais pourquoi sont-elles encore perçues comme nuisibles ? Souvent, cette perception est le fruit d’une culture de chasse orientée vers le loisir plutôt que la gestion responsable de la faune.

Il est donc crucial que le public prenne conscience de la nécessité de coexister avec ces animaux, devenus symboles de la lutte pour la préservation de la biodiversité. Car au-delà de leur statut, ces créatures méritent simplement le droit de vivre.

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