Chasseurs de Haute-Vienne donnent 800 kg de gibier à la Banque Alimentaire
Les chasseurs de Haute-Vienne offrent 800 kg de gibier à la Banque Alimentaire
En cette fin d’année, les chasseurs de Haute-Vienne ont frappé un grand coup en faisant don de 800 kg de gibier à la Banque Alimentaire du département. Une initiative qui, loin de passer inaperçue, suscite des réactions variées, notamment de la part de ceux qui s’opposent à la chasse. Toutefois, il est indéniable que cette action a bien des mérites.
Une altruisme sous le feu des critiques
Les dons de gibier se multiplient partout en France, et la Banque Alimentaire de Haute-Vienne n’est pas en reste. Le président de cette structure a d’ailleurs exprimé sa satisfaction face à cette générosité : « On est plutôt content, en plus, ils nous en font cadeau. On en manquait vraiment. Quand on passe dans les supermarchés, on a de moins en moins de viande. Donc, c’est une très belle opération et ça va nous être très utile. » Un joli clin d’œil à ceux qui pensent que le gibier est un luxe dont les bénéficiaires peuvent se passer.
Des gestes concrets pour la nutrition
La collecte, qui a eu lieu durant le week-end de chasse des 14 et 15 décembre, a prouvé que les chasseurs ne sont pas seulement des passionnés de tir, mais aussi des acteurs de la solidarité. En effet, si chasser pour se nourrir peut sembler une pratique difficile, la viande de gibier est reconnue pour ses qualités nutritionnelles. Après tout, qui ne voudrait pas d’un bon steak de cerf dans son assiette ?
La sécurité avant tout
Avant d’être redistribué, ce gibier passe par des contrôles rigoureux. En effet, il est vérifié par des vétérinaires et soumis à des normes strictes pour garantir la chaîne du froid. Ainsi, la viande qui arrive dans les assiettes des bénéficiaires est non seulement nutritive, mais aussi saine.
À l’horizon : un nouvel appel aux dons
La Banque Alimentaire de Haute-Vienne a déjà prévu une nouvelle collecte de venaison pour mars prochain, prouvant ainsi que la solidarité entre chasseurs et associations est loin d’être un acte isolé. Qui sait combien de bêtes supplémentaires ces généreux donateurs réussiront à rassembler d’ici là ? Restez à l’écoute, car la chasse peut parfois réserver de belles surprises.
Actuchassse pour Caninstore
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Championnats dEurope de chasse à la bécasse 2024 à Scrignac
Championnats d’Europe de chasse à la bécasse : L’élite des Setters réunie à Scrignac
Une compétition pour élire le meilleur Setter
Chasser la bécasse, cet oiseau réputé pour sa finesse et sa difficulté à être traqué, est une véritable passion pour de nombreux chasseurs européens. Récemment, les experts se sont donnés rendez-vous à Scrignac, en Bretagne, pour participer au championnat d’Europe de chasse à la bécasse. L’objectif ? Déterminer le meilleur Setter Anglais, accompagné de leurs chasseurs venus de tout le continent.
Les résultats frissonnants du championnat
Cette année, les compétitions ont été particulièrement relevées. Les chiens de chasse étaient à l’honneur, et les performances ont laissé tout le monde sans voix. Dans la catégorie mâles, le titre de Champion d’Europe 2024 a été remporté par Salto de la Fougère Aigle, propriété du Français Didier Maréchal, et conduit par Guillaume Blot. En vice-champion, Dendaberri Xenon, un Setter Espagnol, a été guidé avec brio par Jose Miguel Flores.
Du côté des femelles, Patchica de l’Écho de la Forêt a su faire briller le drapeau français en devenant Championne d’Europe 2024, sous la conduite de son propriétaire Daniel Provost. La vice-championne n’est autre qu’Oasis des Sagnes des Mille Sources, appartenant à Jean-Michel Piéron et menée par Marc Roulé.
Un événement médiatisé
Les caméras de France 3 ont fait le déplacement pour immortaliser cet événement, soulignant l’importance de la chasse à la bécasse dans le paysage cynégétique européen. Une occasion pour les passionnés de se rassembler et d’échanger sur les techniques de chasse et les compétences de leurs compagnons à quatre pattes.
En conclusion
Ce championnat a non seulement permis de célébrer les talents des Setters, mais aussi de renforcer la camaraderie entre les chasseurs européens. Alors, que vous soyez adepte de la chasse à la bécasse ou simplement curieux, il est évident que cet art requiert compétences, patience et une bonne dose de passion.
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Sangliers en montagne une apparition surprenante
Des sangliers sur les pistes : une rencontre inattendue en montagne
Un groupe de sangliers a récemment fait sensation dans les Pyrénées espagnoles, à proximité de la station de ski d’Astùn, perchée à 1700 mètres d’altitude. Capturée dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, cette scène insolite montre ces animaux évoluant joyeusement sur une route enneigée. Mais que fait cette bande de quadrupèdes si loin de leur territoire habituel? Décryptons cette situation étonnante.
Une vidéo qui interpelle
Le 14 décembre 2024, alors qu’une passagère filmait l’absurde ballet de ces sangliers dans la neige, les commentaires humoristiques ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux. Entre les blagues sur « les nouveaux habitants d’Austùn » et les « bison espagnols », il est difficile de ne pas sourire. Pourtant, derrière cette légèreté, des interrogations émergent. Est-ce vraiment habituel? La réponse est un peu plus complexe que la simple rigolade.
Un habitat élargi pour le sanglier
Traditionnellement, les sangliers se trouvent dans des régions moins élevées, néanmoins, ces animaux ont su s’adapter aux changements d’environnement. Aujourd’hui, on les retrouve des bords de mer aux montagnes, et étonnamment, jusqu’à 3500 mètres d’altitude. Ce un rapport d’étude du CNRS souligne cette adaptation. Cependant, la neige reste un obstacle majeur pour ces animaux; une couche de 45 centimètres peut compromettre leurs déplacements, comme l’indique l’Office français de la biodiversité.
Rencontre avec l’innatendu
Un autre événement marquant a eu lieu le 23 décembre, lorsqu’un randonneur à ski croise un sanglier dans la vallée de Géla, dans les Hautes-Pyrénées. La vidéo montre la détermination de l’animal, qui, malgré la neige, n’hésite pas à charger le skieur, un geste qui illustre bien le caractère sauvage de ces créatures. En effet, en situation de stress, un sanglier peut devenir imprévisible et même agressif.
Sécurité avant tout
L’augmentation de la population de sangliers et la reconquête de territoires plus vastes rendent ces animaux plus visibles, même dans des zones où ils étaient auparavant absents. En 2022, ils ont couvert plus de 533 000 km² de territoire selon l’OFB. Si vous croisez ces majestueux quadrupèdes, gardez vos distances. Après tout, ces animaux sauvages ont leur propre espace à respecter, et leur réaction peut être inattendue.
En somme, ces rencontres surprenantes avec les sangliers en montagne rappellent que la nature, tout en étant souvent fascinante, réserve son lot de mystères. Gardons un œil sur notre environnement et apprenons à coexister avec ces animaux, même dans des contextes des plus inattendus.
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Braconniers interpellés avec armes dans le Lot
Cinq braconniers pris en flagrant délit dans le Lot : des armes détruites et une interpellation rapide
Le braconnage, ce mal insidieux qui frappe la biodiversité, prend souvent de l’ampleur à l’approche des fêtes de fin d’année. Heureusement, des citoyens vigilants comme ceux du Lot savent agir. Le 11 décembre dernier, un habitant de la commune de Duravel a alerté les gendarmes après avoir surpris cinq individus dans une voiture, visiblement armés et peu enclins à respecter la loi.
Un riverain vigilant face à des braconniers
En plein après-midi, des coups de feu retentissent dans la tranquillité de la campagne. Intrigué, le riverain décide de s’enquérir de la situation. Ce qu’il voit, à savoir cinq personnes dans une voiture avec des armes à la main, aurait pu faire paniquer n’importe qui. Pourtant, l’homme ne se laisse pas intimider et appelle immédiatement les forces de l’ordre. « C’est bien connu, la meilleure arme contre le braconnage, c’est la vigilance des citoyens ! » pourrait-on dire.
Intervention rapide des gendarmes
Les gendarmes se rendent sur les lieux et recueillent les témoignages des riverains. Grâce à des descriptions précises, ils mettent rapidement la main sur des éléments leur permettant d’agir. Le lendemain, une perquisition est autorisée, et les enquêteurs se dirigent vers les domiciles des présumés braconniers. Le saviez-vous ? Les témoignages sont cruciaux dans la lutte contre le braconnage, souvent silencieux dans nos campagnes.
Des preuves accablantes et une sanction en vue
Au terme des auditions, les braconniers font face à la réalité de leurs actes. Des traces de gibier sont retrouvées chez l’un d’eux, et cinq armes sont saisies. Ces individus sont convoqués au tribunal pour une audience prévue en février 2025. En attendant, les armes ont été détruites sur ordre du parquet. Un avertissement à tous ceux qui seraient tentés par de telles dérives : le chasse est un privilège qui doit être respecté.
Et vous, que pensez-vous des mesures de sécurité en cours pour protéger la faune ? N’hésitez pas à partager votre avis sur ce sujet crucial !
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Battue contre les sangliers à Angers
Des sangliers en déroute : une battue programmée à Angers
Des dégâts significatifs dus à la prolifération de sangliers
En réaction à la multiplication des sangliers dans la région, une battue est organisée le 17 décembre, de 8 heures à 13 heures, dans le secteur de la Tournerie à Angers et le long des rives de la Mayenne, au nord de l’autoroute A11. La Ville d’Angers a fait état de « d’importants dégâts » causés par ces mammifères, particulièrement dans les zones boisées et les jardins familiaux.
Les sangliers, intrus notoires, ne se contentent pas de faire un tour dans ces communautés : ils déterrent des jeunes pousses et des semis, s’approprient les récoltes des potagers, arrachent des bourgeons, écorcent les arbres, fragilisant ainsi les jeunes plants. Mais ce n’est pas tout, leur présence constitue également un risque pour la sécurité des utilisateurs de ces espaces, ajoutant une touche d’angoisse à la balade en pleine nature.
Les impacts de la battue sur la circulation
Notons que cette battue entraînera la fermeture de plusieurs voies d’accès, notamment : le chemin du port de l’île, le chemin de halage de la Mayenne, le chemin de halage de la Sarthe, ainsi que la voie verte (tronçon Terra Botanica, rue Nicolas-Appert). Du côté d’Écouflant, les chemins bas d’Epinard, de la Gatelière et du port champs bas seront également concernés.
Les autorités encouragent donc les promeneurs à prendre leurs précautions et à éviter ces secteurs pendant l’événement. Il serait malheureux de croiser la route des sangliers en furie!
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Intrusion de chiens de chasse dans la propriété de Yann Arthus-Bertrand
Yvelines : Intrusion de chiens de chasse dans la propriété de Yann Arthus-Bertrand
Une colère grandissante face à une intrusion canine intempestive
Yann Arthus-Bertrand, célèbre photographe, a récemment déposé plainte à la gendarmerie de Montfort-l’Amaury après une intrusion inattendue de six chiens de chasse à courre dans sa propriété située aux Mesnuls, une réserve naturelle qu’il a créée. Cet incident s’est produit le samedi 7 décembre, et la réaction de l’artiste ne s’est pas fait attendre.
« Ils ne peuvent pas tenir leurs chiens, c’est impossible. Et ils s’en foutent », a déclaré le photographe, exprimant une colère palpable à l’encontre de l’équipage de chasse de Bonnelles-Rambouillet. Arthus-Bertrand a investi ce terrain dans le but d’y créer un espace de réensauvagement visant à protéger la biodiversité. Sur sa page Facebook, il souligne que ce domaine est un lieu expérimental unique, géré par l’association de la Vallée de la Millière, qu’il préside.
Des conséquences dramatiques pour la faune locale
Yann Arthus-Bertrand témoigne de sa frustration : en quelques instants, l’intrusion des chiens a mis en fuite une harde de cerfs et de biches, estimée à 35 individus. « C’est un crève-cœur ! » s’indigne-t-il, évoquant le travail réalisé ces trois dernières années pour rétablir la faune dans cet espace naturel.
Suite à cet incident, il a décidé de porter plainte, déclarant que c’était la troisième fois que des chasseurs perturbaient la tranquillité de sa réserve. Pour faire entendre sa voix, il a annoncé son intention de lancer une pétition visant à faire respecter les frontières des propriétés privées et à assurer la sécurité des animaux.
Une défense en demi-teinte de l’équipage de chasse
De son côté, le président de l’équipage de Bonnelles-Rambouillet a contesté les accusations, affirmant que la propriété n’était pas suffisamment « infranchissable » pour empêcher les chiens de s’y introduire. Il a même suggéré l’installation d’une clôture pour éviter de futurs désagréments.
Face à cette situation, Yann Arthus-Bertrand reste ferme dans sa position : « Je ne veux plus jamais qu’un chasseur vienne ici » a-t-il affirmé, déterminé à mener cette affaire en justice.
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Début de saison triomphal d’un chasseur en Sologne avec six sangliers et deux cervidés
Un début de saison exceptionnel pour un chasseur de Sologne avec six sangliers et deux cervidés
Le début de la saison 2024-2025 en Sologne a été marqué par des exploits impressionnants pour un chasseur équipé de sa Beretta BRX-1. Pas moins de six sangliers, dont un doublé, ainsi que deux cervidés ont enrichi le tableau de chasse de Guillaume, un chasseur aguerri.
Des battues sur les territoires ouverts de Sologne
Guillaume s’illustre dans les remarquables biotopes solognots lors de plusieurs battues. Il est principalement armé d’une carabine à réarmement linéaire Beretta BRX-1, chambrée en 300 Win Mag, accompagnée d’une lunette GPO Spectra 6X 1-6×24 et d’un modérateur de son Osuma Optimum. À certains moments, il opte pour une carabine express Fabarm Asper, tirant la classique munition de 8×57 mm JRS, munie d’un point rouge Holosun. Deux choix d’armes qui lui seront d’une grande utilité pour un début de saison flamboyant.
Des sangliers à profusion
Guillaume a eu la chance de tirer sur sept sangliers différents, dont six ont terminé dans le bilan de chasse. Les tirs étaient souvent impressionnants, certains réalisés à des distances qui feraient rougir d’envie plus d’un chasseur. Un moment mémorable a été le doublé depuis un mirador, une performance qui aurait pu se transformer en triplé, si la première bête atteinte n’avait pas réussi à prendre la fuite, laissant Guillaume les bras chargés d’inquiétude et de frustration. Malgré une recherche au sang qui a duré un certain temps, elle n’a malheureusement pas été retrouvée. Cerise sur le gâteau, le dernier sanglier a fait une apparition surprise, et il a fallu cinq balles pour que notre chasseur réussisse enfin à le prélever. Quelle aventure !
Des cervidés en prime et un renard aux aguets
Mais les sangliers n’étaient pas les seuls animaux à croiser le chemin de Guillaume. En deux occasions, des cervidés ont également ajouté un peu de piquant à ses sorties. Lors d’une chasse, une biche a franchi la ligne, et grâce à une balle bien placée de 8×57 JRS, elle a été prélevée sans encombre, même après un premier tir raté. Cependant, c’est avec un faon que Guillaume a réalisé son plus beau tir, réussissant à loger deux balles de 300 Win Mag dans le cœur de l’animal en pleine course, à une distance d’environ 100 mètres. Pour couronner le tout, il a également eu l’occasion de tirer un renard qui s’était approché de son poste en sous-bois.
À suivre pour d’autres aventures
Ce début de saison prometteur s’annonce riche en rencontres et en prélèvements pour le chasseur de Sologne. Pour revivre ces moments palpitants, n’hésitez pas à visionner la vidéo qui retrace ces exploits passionnants.
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Déclin des petits gibiers en Haute-Vienne
Déclin alarmant des petits gibiers en Haute-Vienne
Une tradition en péril face à la raréfaction des espèces
En Haute-Vienne, au cœur du Limousin, les chasseurs se retrouvent confrontés à une situation préoccupante : le déclin des populations de petits gibiers tels que faisans, perdreaux et lapins de garenne. Autrefois présents en grand nombre dans les campagnes, ces animaux emblématiques se font aujourd’hui de plus en plus rares. Ce phénomène, loin d’être isolé, s’inscrit dans une tendance nationale marquée par la dégradation des habitats naturels, due à l’urbanisation galopante et à l’agriculture intensive.
Les conséquences de ces changements sont dévastatrices pour la biodiversité locale. Comme le souligne Natasha Poirier, directrice adjointe de la Fédération des chasseurs de la Haute-Vienne, la transformation des paysages agricoles a été radicale : “On est passé des petites cultures avec beaucoup de haies et de bocages à une monoculture herbagère.” Cette évolution transforme les paysages, réduisant ainsi les espaces où ces animaux peuvent se cacher et trouver leur nourriture.
Des souvenirs nostalgiques et un avenir incertain
Pour les chasseurs, ce déclin ne se traduit pas seulement par un changement dans la nature, mais aussi par une perte de convivialité et de traditions. Raymond, chasseur de 82 ans, se remémore : “Il y avait des perdreaux, des faisans… et des lapins de garenne, aussi, en quantité. Le paysage était totalement différent. Je regrette, parce que c’était convivial.” Ces souvenirs tragiquement lointains révèlent combien l’environnement a changé, affectant également la relation des chasseurs à leur passion.
Mais la situation n’est pas entièrement désespérée. Les maladies et la destruction de l’habitat ne sont pas les seules menaces auxquelles font face ces espèces. Les chasseurs de Haute-Vienne prennent les choses en main en s’organisant à travers plusieurs associations cynégétiques pour tenter de relancer ces populations.
Des initiatives prometteuses pour la préservation des espèces
A Azat-le-Ris, dans le nord du département, un projet ambitieux a été mis en place par le Groupement d’intérêt cynégétique de la Basse Marche. Chaque année, un millier de faisans sauvages sont relâchés sur un territoire de 10 000 hectares, dans l’espoir de repeupler durablement ces espaces. Les résultats commencent à se faire sentir, avec le recensement de 500 faisans sauvages au printemps dernier. Jean-Paul Lavaud, un fervent défenseur de ces réintroductions, se réjouit : “On a prouvé que ces animaux pouvaient survivre et se reproduire.”
Ces efforts sont cruciaux, et leur succès repose sur le respect de règles strictes, notamment en matière de quotas de tirs. Ce cadre de gestion est indispensable pour permettre à ces espèces de se régénérer. Les chasseurs, loin d’être de simples prédateurs, deviennent ainsi des acteurs clés dans la préservation et la gestion durable de la faune.
Un espoir pour l’avenir
Alors que le déclin du petit gibier en Haute-Vienne suscite des inquiétudes légitimes, les efforts des chasseurs illustrent qu’il est encore possible d’inverser la tendance. En conjuguant gestion rigoureuse et respect de l’environnement, ils portent l’espoir de rendre à la région ses paysages vivants d’antan, où faisans, perdreaux et lapins de garenne pouvaient prospérer.
En conclusion, la solidarité et la détermination des chasseurs de Haute-Vienne sont des atouts précieux pour l’avenir de ces espèces tant appréciées. La lutte pour leur préservations peut sembler difficile, mais il est encore temps de sauvegarder ce patrimoine cynégétique avant qu’il ne disparaisse complètement.
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Nouvelle méthode de comptage des loups en 2025
Entrée en vigueur d’une nouvelle méthode de comptage pour les loups en 2025
L’estimation des populations de loups en France subit une profonde transformation avec l’arrivée d’une nouvelle méthode de comptage qui sera appliquée à partir du 1er janvier 2025. Les débats autour du nombre exact de loups se poursuivent, alimentés par la complexité des chiffres et la diversité des acteurs engagés dans cette question fascinante.
Une méthode simplifiée mais contestée
Jusqu’à présent, le comptage des loups reposait sur deux indicateurs : la méthode du « capture-marquage-recapture » (CMR) et l’« effectif minimal retenu » (EMR). La première, plutôt technique, consiste à recueillir divers indices biologiques, tels que des fèces ou des traces ADN, afin d’évaluer la présence d’individus dans un territoire donné. La seconde se basait sur une estimation des populations observées à la fin de l’hiver par le Réseau Loup-Lynx, croisant les deux méthodes pour obtenir une estimation plus précise.
Avec le nouvel arrêté ministériel, la situation change. À partir de 2025, seul le CMR sera utilisé pour le comptage. Cette décision provoque déjà des remous, en particulier parmi les membres du Groupe National Loup (GNR), certains choisissant de boycotter les réunions sur ce sujet. Que penser de ce changement ? S’agit-il d’un pas vers plus de clarté ou d’une simplification excessive ?
Les avis partagés des acteurs impliqués
Le ministère de l’Environnement défend cette nouvelle approche, la qualifiant de scientifiquement fiable. Toutefois, des critiques émergent. En effet, la finalisation des chiffres selon la méthode CMR peut prendre plusieurs années, laissant les acteurs de la ruralité dans l’incertitude. En attendant, les éleveurs, particulièrement concernés par la sécurité de leurs troupeaux, réclament une réactivité accrue pour pouvoir obtenir des autorisations de tirs rapide en cas d’attaques potentielles.
Le ministère de la Transition écologique s’engage tout de même à fournir un chiffre unique et fiable en fin d’année, avec un intervalle de confiance disponible dans les six mois suivant la collecte des données. Mais pour de nombreux ruraux, cette promesse semble insuffisante face aux réalités du terrain, où les incertitudes peuvent coûter cher.
Une évolution nécessaire mais délicate
Cette nouvelle méthode pourrait bien signifier une simplification bienvenue dans un domaine réputé complexe, mais elle doit également alors compenser par une réactivité et une précision accrues. La conversation autour de la population de loups en France ne fait que commencer, et chacun a son mot à dire. Une question demeure : ce nouvel outil de comptage réussira-t-il à apporter une réponse aux préoccupations des éleveurs tout en tenant compte des impératifs de protection de la faune sauvage ? Seule l’avenir nous le dira.
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Coupure de la RN20 pour battue aux sangliers ce jeudi
Coupure de la RN20 : une battue aux sangliers prévue ce jeudi
Ce jeudi 12 décembre, la RN20, reliant Foix à Andorre, va connaître une pause imprévue : une battue administrative aux sangliers et cervidés se déroulera sur ce tronçon entre 10 heures et 12 h 30. Cette opération, orchestrée par les louvetiers et les chasseurs en collaboration avec les services de l’État, vise à réduire le risque d’accidents dus aux traversées d’animaux sur cette route, un problème signalé depuis plusieurs années par les maires et les usagers.
Les communes concernées par cette battue incluent Ferrières, Montgailhard, Saint-Paul-de-Jarrat, Montoulieu, Mercus-Garrabet, Arignac, Bompas et Tarascon-sur-Ariège. De quoi rappeler aux automobilistes que, même sur la route, la faune sauvage n’a pas la même notion des horaires que nous. Donc, attention avant d’accélérer, ils pourraient bien faire un passage surprise !
Déviations mises en place pour la sécurité de tous
Pour garantir la sécurité des usagers, la circulation sur la RN20 sera totalement fermée entre 9 heures et 14 heures. Des déviations seront mises en place. La préfecture a précisé que dans le sens Toulouse-Andorre, la route sera fermée entre l’échangeur 10 et le giratoire de Tarascon-sur-Ariège, avec un itinéraire alternatif passant par les RD919, RD117 et RD618.
Dans le sens inverse, Andorre-Toulouse, la fermeture se situera entre le giratoire de Tarascon-sur-Ariège et l’échangeur 11. Les véhicules légers et les poids lourds inférieurs à 3,5 tonnes devront emprunter les RD618 et RD117, tandis que les poids lourds supérieurs à 3,5 tonnes utiliseront les RD117, RD625 et RD119, via Lavelanet, Mirepoix et Pamiers.
Les services de l’État rappellent aux automobilistes que le respect des limitations de vitesse sur les axes de déviation est une condition sine qua non pour garantir la sécurité de tous. En somme, pas de vitesse, pas de fiesta, surtout quand des sangliers sont de la partie, même s’ils ne sont pas du genre à faire la fête !
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