Lasseube Chasse Responsable et Comptage des Espèces

Lasseube Chasse Responsable et Comptage des Espèces

Lasseube : Le comptage des espèces pour une chasse responsable

Le comptage des espèces, véritable bouclier pour une chasse raisonnée et respectueuse du gibier, a eu lieu à Lasseube. La société de chasse La Lasseuboise a organisé, dans la soirée du 14 mars, son opération annuelle de recensement nocturne des animaux sauvages. De 20 h à minuit, deux équipes de chasseurs, armées de leurs véhicules pick-up, ont sillonné les 125 km du territoire communal et des zones de référence.

Les résultats du comptage nocturne

Au terme de cette mission, les équipes ont pu observer :

  • 135 chevreuils
  • 16 lièvres
  • 14 renards
  • 1 blaireau
  • 2 bécasses
  • Aucun sanglier dénommé

Il ressort de ce comptage une diminution notable des populations : 166 chevreuils comptabilisés en 2024, ainsi que 36 renards et 3 blaireaux. En revanche, le lièvre se porte mieux avec une hausse significative, atteignant 12 individus, encouragée par une réintroduction réussie il y a deux ans par La Lasseuboise.

Des craintes pour l’avenir

Malgré l’enthousiasme suscité par cette réintroduction, le maire de Lasseube exprime ses préoccupations face aux décisions de la Commission de Communauté de Haute-Béarn (CCHB) sur le Plan local d’urbanisme. Les chevreuils, déjà affaiblis par l’épidémie de Maladie hémorragique épizootique (MHE), voient leur démographie menacée.

Pertinence des données pour la gestion cynégétique

Les résultats de ce comptage serviront d’assise à la Fédération départementale de la chasse pour orienter les plans de chasse et favoriser un équilibre entre faune et environnement. En prenant en compte ces nouveaux chiffres, l’enjeu sera d’affiner l’attribution des bracelets de prélèvement pour la future saison, garantissant ainsi une chasse à la fois responsable et durable.

Il est essentiel pour tous les chasseurs de contribuer à cette dynamique qui encourage une meilleure cohabitation entre l’homme et les espèces sauvages. En adaptant la chasse aux données obtenues, la société de chasse La Lasseuboise montre la voie vers une gestion éthique du patrimoine faunistique.

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Protection de la faune avant la fauche

Protection de la faune avant la fauche

Le travail acharné des chasseurs pour sauver la faune avant la fauche

Les chasseurs, tant en France qu’au Luxembourg, s’investissent activement pour protéger les animaux avant que les machines agricoles ne fauchent les champs. Dans cette démarche, ils œuvrent à éviter une mort tragique aux animaux sauvages, notamment les jeunes faons et les petits lièvres. Cette noble cause est le fruit d’une collaboration qui remonte à plusieurs décennies entre chasseurs et bénévoles. Grâce à ces efforts, il est désormais possible de repérer les animaux cachés dans les champs, notamment grâce à l’utilisation de la technologie moderne comme les drones équipés de caméras thermiques.

Un engagement pour le bien-être animal

La priorité de cette mobilisation est indubitablement le bien-être des animaux. Les enjeux sont considérables lorsque l’on pense aux cris déchirants d’un lièvre ou d’un faon pris dans les lames d’une moissonneuse. Pour les agriculteurs, ces scènes sont bouleversantes. Le travail préventif des chasseurs revêt donc une importance capitale pour réduire ces souffrances inacceptables. « Ce n’est pas une question de manque de gibier, mais de bien-être animal », souligne un chasseur, illustre de la réalité crue du terrain.

Des résultats concrets et encourageants

La collaboration étroite entre communes et associations fait pencher la balance en faveur des interventions réussies. La sensibilisation des agriculteurs à ces enjeux est primordiale pour faciliter la mise en place de solutions adaptées. En 2023, plus de 400 petits animaux ont pu être sauvés grâce aux efforts conjoints, un chiffre en hausse par rapport aux 245 de l’année précédente. Cependant, malgré ces résultats prometteurs, le nombre de volontaires reste insuffisant, rendant ces initiatives d’autant plus difficiles à mettre en œuvre.

Des défis à relever pour une protection efficace

Néanmoins, des obstacles subsistent, notamment la variabilité des emplois du temps des agriculteurs. « Nous essayons de nous adapter aux horaires et à la météo des agriculteurs », explique un cofondateur d’une des associations impliquées. De plus, la manipulation des faons doit être évitée pour prévenir tout rejet par la mère, ce qui requiert une vigilance accrue. La continuité de la vie de ces jeunes animaux dépend alors de ces actions bien encadrées et réfléchies.

La persévérance des chasseurs et des bénévoles mérite d’être saluée ! Leurs efforts pour protéger la faune sauvage dans les champs sont essentiels, et cela ne peut qu’appeler à davantage de solidarité et de coopération entre tous les acteurs concernés.

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Risque de sécurité lié à la chasse aux sangliers dans le Rhône

Risque de sécurité lié à la chasse aux sangliers dans le Rhône

« Un risque pour nos vies » : La chasse aux sangliers suscite l’inquiétude dans le Rhône

La monté de la tension autour des battues aux sangliers

Dans le Rhône, la polémique ne cesse de grandir avec les quatre battues aux sangliers organisées en seulement six mois. Les habitants de Sathonay-Camp et Sathonay-Village, à une dizaine de kilomètres du centre de Lyon, expriment leur peur face à la proximité de ces chasses. Pour de nombreux résidents, le véritable danger ne concerne pas uniquement les sangliers qui s’approchent de plus en plus des zones urbanisées, mais également les chasseurs eux-mêmes.

Des sangliers de plus en plus présents

Antoine Hermann, directeur de la Fédération des Chasseurs du Rhône et de la Métropole de Lyon, note que ce secteur, autrefois étranger aux sangliers, en compte désormais de plus en plus. Ces animaux s’établissent dans l’espace naturel sensible du Ravin, un endroit qu’ils trouvent particulièrement attrayant. La situation est telle que les dégâts provoqués par ces suidés se font de plus en plus ressentir. En effet, Hermann précise que « le but est aussi de protéger la population » des risques potentiels d’attaques.

D’autres communes, comme Fontaine-Saint-Martin, ne sont pas épargnées par ce phénomène. Une laie, jugée agressive, a été signalée, alimentant encore les craintes des habitants.

La contestation grandissante des riverains

Le Poney Club du Val de Saône et d’autres associations locales ne cachent pas leur mécontentement et se réunissent pour demander l’interdiction de la chasse le dimanche. Dans un courrier adressé aux maires, ils évoquent les risques encourus lors des battues, en soulignant le manque de communication en amont. « Pour la troisième fois en trois mois, nous avons subi les risques et les désagréments liés à des battues aux sangliers, sans en avoir été prévenus », écrit le collectif.

Les habitants se sont également inquiétés de la sécurité de leurs enfants. Comme le souligne Yaëlle Farge, gérante du Poney Club, les bruits des fusils et des chiens en chasse peuvent provoquer une panique parmi les animaux, mais également chez les cyclistes et les promeneurs.

Des appels à la communication et à l’information

Malgré ces revendications, la mairie de Sathonay-Village assure qu’elle informe ses administrés des battues à venir. Alain Berlioz-Curlet, président de la FDC, défend cependant le choix des chasseurs de chasser le dimanche, car c’est le seul moment où ils peuvent le faire en raison de leurs emplois en semaine.

Le débat se poursuit et s’intensifie, les médias s’emparant du sujet, ajoutant une dimension supplémentaire à cette affaire déjà complexe. La mairie de Sathonay-Camp semble consciente des inquiétudes et prévoit des discussions avec ses homologues pour trouver un équilibre entre tradition et sécurité.

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Éleveurs de gibier face à l’interdiction des lâchers de tir

Éleveurs de gibier face à l'interdiction des lâchers de tir

Éleveurs de gibier en difficulté face à l’interdiction des lâchers de tir

À Sempesserre, les éleveurs de perdreaux et de faisans se trouvent dans une situation précaire, suite à la décision de la fédération de chasse du Gers d’instaurer une interdiction des « lâchers de tir ». Une décision qui, depuis 2021, impacte lourdement l’économie locale.

Des conséquences économiques alarmantes

Michael Oustrain, éleveur de gibier, exprime ses préoccupations face à cette interdiction, qui a été votée en assemblée générale en proposant trois dates, toutes en dehors des périodes de chasse. « Nos ventes se sont effondrées », confie-t-il. Bien que la fédération prône des lâchers de repeuplement avant la saison de chasse, les sociétés de chasse n’ont pas ajusté leurs achats. En été, la situation devient critique pour les oiseaux, qui peinent à survivre face aux fortes chaleurs.

Des élevages adaptés aux défis contemporains

Michael élève chaque année 30 000 oiseaux, mais avec la perte de 20 000 euros due à la mesure, son exploitation se trouve menacée. Les modèles de production ont dû évoluer ; Oustrain élève ses oiseaux en « bandes » dans des enclos spécifiques, pour préserver autant que possible leurs comportements naturels. Cependant, le marché dans les départements voisins ne peut pas absorber cette chute de la demande.

Un dialogue nécessaire entre agriculteurs et chasseurs

Les chasseurs, de leur côté, sont partagés. Certains doutent des lâchers, voyant ces oiseaux comme des cibles faciles issues d’élevages, tandis que d’autres appellent à repenser la question. Oustrain critique l’absence de dialogue entre la fédération de chasse et les agriculteurs, pointant du doigt les pratiques agricoles qui rendent le milieu hostile pour le gibier.

Appels à l’action pour préserver l’élevage de gibier

La directrice adjointe de la fédération, Gladys Gonnet, reconnaît également les difficultés environnementales et s’engage à travailler sur l’aménagement des habitats pour le gibier. Elle souligne la nécessité d’une approche collective, impliquant éleveurs, agriculteurs et chasseurs pour trouver des solutions viables. « Il y a urgence », insiste-t-elle, alors que des inquiétudes persistent quant à l’avenir de cette filière cruciale pour l’économie locale.

Le maintien des lâchers de faisans jusqu’au 1er octobre apporte un peu de répit, mais la pression reste forte sur les éleveurs. L’avenir du petit gibier dans le Gers est plus que jamais entre les mains des acteurs concernés.

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Troisième loup abattu dans la Drôme en 2025

Troisième loup abattu dans la Drôme en 2025

La Drôme en alerte après l’abattage d’un troisième loup

Troisième loup abattu dans la Drôme en 2025

Dans la nuit du 14 au 15 mars 2025, un loup a été abattu à Combovin, une petite commune située aux portes du Vercors, à une vingtaine de kilomètres de Valence. Ce tir a été réalisé par des lieutenants de louveterie dans le cadre d’une opération de défense simple, destinée à protéger un troupeau sous menace. Ce tragique incident porte à trois le nombre de loups abattus dans la Drôme cette année. Sur le plan national, on dénombre 21 loups éliminés depuis janvier, alors même que le quota d’abattage fixé par l’État pour l’année est de 192 loups, un équilibre délicat à maintenir entre la protection des éleveurs et la conservation de l’espèce.

Un contexte de tension pour les éleveurs

Ce dernier abattage survient après deux autres incidents similaires au cours de l’année. Le premier loup a été abattu à Montbrun-les-Bains dans la nuit du 9 au 10 janvier, et un second a suivi à Oriol-en-Royans entre le 17 et le 18 janvier. À chaque fois, les tirs ont été justifiés par une attaque sur le bétail, soulignant la difficulté croissante rencontrée par les éleveurs pour protéger leurs animaux. En 2024, six loups avaient également été abattus pour des raisons liées à la prédation lupine, rendant ce phénomène particulièrement préoccupant pour les éleveurs qui demandent toujours plus de soutien et de protection.

Des demandes croissantes de relèvement du plafond d’abattage

Face à cette situation, les éleveurs en proie à des attaques répétées se mobilisent pour obtenir des mesures plus strictes. En janvier 2025, huit présidents de départements alpins, dont la Drôme, ont sollicité la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, afin d’augmenter le quota d’abattage de 19% à 30% de la population lupine estimée. En pratique, cela signifierait passer d’un plafond de 192 à 304 loups. Les élus avancent que la fréquence des attaques rend difficile la cohabitation avec cette espèce, et que le quota actuel est atteint trop rapidement, comme l’a montré le fait que le quota de 2024 était déjà épuisé fin novembre.

Un débat toujours ouvert

Les autorités doivent jongler entre les besoins des éleveurs et la nécessité de préserver une espèce protégée, ce qui alimente un débat constant au cœur de la société française. Selon la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les attaques de loups ont augmenté de 4,6% à l’échelle nationale, un fait qui renforce les inquiétudes concernant la sécurité des troupeaux. À l’heure actuelle, aucune réponse formelle n’a été apportée à la demande d’augmentation du quota d’abattage, laissant les discussions en cours sur la table.

Une cohabitation délicate et imprévisible

La dernière intervention en date rappelle que cohabiter avec les loups constitue un enjeu majeur dans la Drôme. Les éleveurs se retrouvent entre la nécessité de protéger leurs bétail et la conservation d’une espèce emblématique qui soulève des passions. Et il ne s’agit pas que de brebis ! Un événement récent témoigne de l’agressivité croissante : un lama a été retrouvé sans vie dans l’Hérault, victime d’une attaque, et la piste du loup n’est pas à écarter.

Le futur de la cohabitation entre loups et activité d’élevage dans la Drôme s’annonce incertain, et il est crucial que les discussions à ce sujet se poursuivent afin de trouver des solutions viables pour toutes les parties concernées.

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Interdiction des battues en zones d’ours selon l’ASPAS

Vers une interdiction des battues dans les zones où les ours sont présents?

Avec le procès des chasseurs impliqués dans la mort de l’ourse Caramelles, les débats autour des pratiques de chasse sont relancés. Les peines jugées trop légères par les anti-chasse ont poussé l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages, l’ASPAS, à réclamer une réforme de la chasse en fonction de la présence des ours.

Pour cette association, « L’État doit absolument se montrer plus intransigeant vis-à-vis des pratiquants de ce loisir néfaste pour la biodiversité, en prenant les mesures adéquates pour éviter toute future tragédie ! » L’ASPAS critique les chasseurs pour leur manque de connaissances sur les ours et la manière d’agir en cas de rencontre. L’association souligne le caractère dangereux des battues avec des chiens courants sans pour autant prendre en compte les risques que l’ours peut représenter pour les humains.

Une chasse inutile selon l’ASPAS

L’ASPAS estime que les zones habitées par les ours ne sont pas celles où les ongulés causent des dégâts aux cultures. D’après elle, les sangliers et autres grands gibiers devraient être laissés en paix dans ces secteurs pour éviter des interventions humaines inutiles. Elle prône ainsi soit une interdiction totale des battues dans ces zones, soit une formation obligatoire pour les chasseurs sur le comportement et la biologie de l’ours, dispensée par l’OFB (Office Français de la Biodiversité), garant du Réseau Ours Brun dans les Pyrénées.

Des formations obligatoires à défaut d’interdiction totale ?

Si l’État ne concède pas à interdire la chasse dans les zones où les ours sont présents, l’ASPAS propose une alternative : délivrer les autorisations de chasse seulement après une formation stricte sur les ours. Cette formation, selon l’ASPAS, ne devrait pas être dispensée par les Fédérations de chasse, mais par l’OFB.

Alors que la gestion des sangliers devient cruciale et que les politiques sur les prédateurs évoluent, les demandes de l’ASPAS semblent parfois déconnectées des réalités du terrain. Ces propositions s’apparentent souvent à des opportunités pour attirer l’attention médiatique, surtout en capitalisant sur des incidents comme celui de l’ourse Caramelles pour critiquer la chasse en France.

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Sangliers en hausse menace du petit gibier dans le Gers

Sangliers en hausse menace du petit gibier dans le Gers

Chasse dans le Gers : La prédominance du sanglier met en péril le petit gibier

La chasse dans le Gers est à un tournant critique. Un chasseur local, Michel, met en lumière une inquiétante tendance : la raréfaction du petit gibier, exacerbée par les choix agronomiques et de gestion. Ce phénomène est marqué par de récentes tensions autour des indemnisations pour les dégâts causés par le gros gibier, notamment le sanglier, qui semble accaparer l’attention au détriment des espèces plus petites.

Les conséquences des remembrements agricoles

Après 18 années passées à traquer le petit gibier, Michel s’inquiète de l’évolution de cette noble activité. « Autrefois, nos campagnes étaient riches en polyculture, » se souvient-il. Les exploitations agricoles diversifiées, avec leur éventail de bétail, de prairies et de petites parcelles, favorisaient la prolifération d’espèces telles que les faisans et les perdrix. Mais avec le remembrement, ces paysages ont été bouleversés. Les vastes parcelles ont remplacé les petites fermes, coupe de prairies et arrachage de haies ayant drastiquement modifié l’habitat naturel.

Le petit gibier en voie de disparition

Ce constat amer n’est pas isolé. Nombreux sont les chasseurs qui, face à la baisse des populations de petit gibier, ont dû renoncer à leur pratique. Certains d’entre eux se tournent alors vers la chasse en domaine privé, mais celle-ci reste inaccessible à bien des portefeuilles. « Pour adhérer à une chasse privée, il faut débourser entre 300 et 600 euros par an, » souligne Michel, qui souligne que cette solution ne convient pas à tous.

Le revers de la médaille du gros gibier

Le choix de se concentrer sur le sanglier, jugé plus attractif, pourrait devenir problématique. En misant trop sur ce gibier, les chasseurs se voient aujourd’hui acculés à compenser les dégâts causés. « Certaines sociétés de chasse ne peuvent même pas assumer ces coûts, » confie Michel, insistant sur le fait que ce ne devrait pas être à eux de payer. Pour lui, la solution réside dans une meilleure répartition des responsabilités, impliquant les agriculteurs qui devraient, par exemple, assurer leurs cultures.

Une impasse inquiétante

La situation actuelle du monde de la chasse dans le Gers semble être dans une impasse. Les tensions persistent, exacerbées par des décisions politiques qui favorisent le gros gibier au détriment d’un équilibre plus naturel. Michel, qui ne peut pas chasser pour des raisons médicales cette année, déplore un passé où la chasse au petit gibier était une pratique courante, ancrée dans la culture locale.

A la lumière de ces réflexions, il est essentiel de réévaluer les pratiques de chasse et de gestion sauvage pour préserver la biodiversité et maintenir un équilibre entre toutes les espèces animales. La chasse, à la fois passion et tradition, mérite de retrouver le bon sens qui prévalait dans les campagnes gersoises.

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Célébration de la Fin de Saison de Chasse au Sanglier à Coustouge

Célébration de la Fin de Saison de Chasse au Sanglier à Coustouge

Coustouge : Célébration de la Fin de Saison de Chasse au Sanglier

Une traditionnelle fête pour clôturer la saison

L’association intercommunale de chasse agréée (Aica) Saint-Victor a réuni les passionnés de chasse des communes de Coustouge, Jonquières et Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse pour célébrer la fin de la saison de chasse au sanglier. La Maison des chasseurs a servi de cadre à cet évènement convivial, marqué par un repas traditionnel en l’honneur de cette fin de saison à l’approche du printemps.

Parmi les convives, non seulement des chasseurs, mais aussi des amis non-chasseurs et les maires des communes voisines, Jacques Piraud (Jonquières) et Paul Berthier (Coustouge), étaient présents. Malheureusement, le maire de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse a dû s’excuser pour son absence. Selon Damien Couderc, président de l’association, quelques battues sont encore prévues jusqu’à la fin du mois, prolongeant ainsi le plaisir de la chasse.

Des réjouissances culinaires au rendez-vous

Lors de cette fête, les participants ont eu l’agréable surprise de se voir servir un cassoulet copieux, préparé avec soin par le célèbre restaurant Escudier à Castelnaudary. En dessert, les convives ont pu savourer des oreillettes faites maison, gracieusement offertes par Jeanine Amiel, suivies d’une délicieuse fougasse tout juste sortie du four d’un boulanger de Talairan. L’ambiance était chaleureuse et animée, riche en échanges et en rires.

Au cours de la saison 2024-2025, l’Aica Saint-Victor a affiché un bilan impressionnant avec 125 sangliers abattus. Une belle récompense pour les efforts fournis tout au long de l’année.

Cette célébration a non seulement permis de clôturer la saison de chasse, mais aussi de renforcer les liens entre les membres de la communauté, acteurs du monde de la chasse et de la nature. La convivialité était palpable, faisant de cette rencontre un moment mémorable.

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Un moment mémorable avec une laie et ses marcassins en Vendée

Un moment mémorable avec une laie et ses marcassins en Vendée

Une laie et ses marcassins immortalisés en Vendée

Le samedi 22 février 2025, près des Sables-d’Olonne, une laie et ses cinq marcassins ont été saisis par l’objectif d’un photographe animalier, créant un moment mémorable et apprécié sur les réseaux sociaux. Cette rencontre, inattendue et émouvante, a captivé les internautes et rappelle l’importance de la biodiversité dans notre environnement.

André Untéreiner, un photographe amateur passionné par la faune, se trouvait dans le secteur d’Olonne-sur-Mer, à l’affût des chevreuils parmi les champs inondés. Après une longue journée à attendre patiemment, il a vu une silhouette noire s’approcher à la tombée de la nuit. Alerté par ce mouvement, il a rapidement sorti son appareil photo pour capturer ce qu’il pensait être une opportunité unique.

Quelle a été sa surprise en découvrant qu’il s’agissait d’une laie accompagnée de ses cinq marcassins ! « C’est la première fois que j’en vois dans le secteur », déclare-t-il encore émerveillé, ayant déjà croisé des faons, renardeaux et sangliers dans les environs. La photo, rapidement partagée en ligne, a suscité l’admiration et l’émerveillement des utilisateurs des réseaux sociaux, ajoutant une touche de beauté naturelle à leur fil d’actualités.

Ces moments de connexion avec la nature, bien qu’imprévus, rappellent à chacun d’entre nous l’importance de préserver notre faune locale. Que vous soyez passionné de photographie animale ou simplement curieux de la nature, gardez l’œil ouvert et n’hésitez pas à partager vos rencontres insolites.

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Inquiétudes sur les battues aux sangliers dans le Rhône

Inquiétudes sur les battues aux sangliers dans le Rhône

Inquiétudes croissantes autour des battues aux sangliers dans le Rhône

Des riverains préoccupés par la sécurité lors des chasses

Depuis l’automne 2024, la tranquillité des habitants de Sathonay-Camp, dans le Rhône, est mise à mal par les nombreuses battues aux sangliers organisées dans l’espace du Ravin. Au moins quatre d’entre elles ont été menées le dimanche, suscitant une inquiétude croissante parmi les riverains qui craignent pour la sécurité de leurs enfants et de leur environnement. Les sons des coups de feu sont loin d’être apaisants, et une battue s’est même déroulée à proximité d’un poney club, bouleversant les jeunes équitants.

Yaëlle Farge, gérante du Poney Club du Val de Saône, témoigne : « Les enfants étaient sur la carrière et nous avons vu les chasseurs arriver avec les chiens. Les sifflets et les coups de fusil ont fait très peur à nos poneys et, bien sûr, nous étions très inquiets pour la sécurité des enfants. »

Un appel à la régulation des battues

Leurs craintes ne sont pas isolées. Christine Levera, représentante de l’association Les Voix du vallon, exprime sa frustration : « Dimanche, j’avais mes petites-filles chez moi. Je n’ai pas envie qu’elles se prennent une balle perdue. On n’est jamais prévenus! » Ce sentiment de danger palpable pousse de nombreux riverains à demander une régulation des battues, notamment en proposant que celles-ci se déroulent en semaine, lorsqu’il y a moins de promeneurs sur les chemins environnants.

Le président de la Fédération des chasseurs, Alain Berlioz-Curlet, reconnaît que la communication pourrait être améliorée, tout en défendant le choix du dimanche pour les battues, qui coïncide avec leurs horaires de disponibilité.

Le souhait de sanctuariser l’espace du Ravin

Outre ces préoccupations de sécurité, certains collectifs prônent également la protection des bois de l’espace du Ravin, en prenant en compte la présence du hibou grand-duc qui y niche. Avec des préoccupations aussi variées que légitimes, le dialogue entre chasseurs et riverains semble plus nécessaire que jamais pour assurer une cohabitation harmonieuse.

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