Chacal doré découvert dans les Alpes de Haute Provence

Chacal doré découvert dans les Alpes de Haute Provence

Un chacal doré détecté dans les Alpes de Haute Provence

Un événement marquant : un chacal doré a été enregistré sur la commune de Castellane, dans les Alpes de Haute Provence, grâce à un piège photo de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Ce constat fait du département le treizième à accueillir cet animal en France. L’installation progressive du chacal doré sur notre territoire est un fait qui intrigue de nombreux observateurs.

Une présence croissante en PACA

Ce n’est pas le premier rendez-vous du chacal doré avec la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). En effet, cette espèce avait déjà été aperçue dans les Bouches-du-Rhône en 2021 et dans les Alpes-Maritimes l’année précédente. L’OFB a récemment fait savoir que la détection de ce chacal dans les Alpes de Haute Provence était une première pour ce département, avec des photos obtenues en avril dernier provenant d’un appareil placé stratégiquement dans une zone boisée. Avant d’annoncer cette découverte, l’OFB a effectué une validation méticuleuse en collaboration avec des spécialistes européens.

Origines et répartition du chacal doré

Mais d’où vient donc cet animal dont le nom sonne comme une star de cinéma ? Le chacal doré a une vaste aire de répartition, s’étendant du sud de l’Asie (Vietnam, Thaïlande) jusqu’à l’Europe, en passant par l’Inde, le Moyen-Orient et la Turquie. Présent en Europe depuis plus de 2000 ans, son expansion vers l’ouest et le nord a pris un nouvel élan à partir des années 1960. Des individus isolés ont été repérés à des distances considérables de leurs zones de peuplement habituelles.

Les premières observations en Europe remontent aux années 1980, notamment en Italie et en Autriche, et se sont poursuivies dans les années 1990 avec des apparitions en Allemagne. Plus récemment, la France a vu la présence de ce chacal depuis 2017. Une étude génétique menée par la Commission européenne en 2016 a abouti à la conclusion que le chacal doré ne devait pas être considéré comme une espèce exogène introduite par l’homme. En réalité, il fait partie intégrante du patrimoine naturel européen, comme en témoigne son inscription à l’annexe V de la directive Habitats Faune. De plus, cette espèce n’est ni chassable ni piégeable, ce qui souligne son statut à protéger.

Et vous, que pensez-vous de l’essor du chacal doré en France ? Sa présence sur notre territoire vous semble-t-elle être une nouvelle opportunité pour la biodiversité ou un risque pour notre écosystème ?

Actuchassse pour Caninstore

Découvrez plus sur caninstore.com

Le renard chasseur opportuniste et son rôle dans l’écosystème

Le renard chasseur opportuniste et son rôle dans l'écosystème

Le renard : un chasseur opportuniste aux multiples facettes

Le renard, bien connu pour son caractère opportuniste, est un carnivore adaptable dont le régime alimentaire varie en fonction de la disponibilité des proies. Que l’on soit dans les champs ou près des zones urbaines, cet animal sait tirer profit d’une grande variété de ressources alimentaires.

Un régime alimentaire diversifié

Le renard ne se contente pas d’une seule source de nourriture. Son alimentation peut inclure des mammifères, des oiseaux, des poissons, ainsi que différents invertébrés. Curieusement, il ne dédaigne pas non plus quelques végétaux ou des champignons lorsqu’ils sont à portée de patte. Et ne soyez pas surpris de le voir fouiller les poubelles à la recherche de restes de repas ou d’aliments pour animaux domestiques. En somme, la cuisine du renard est aussi variée que le menu d’un restaurant gastronomique !

Le rôle du renard dans l’écosystème : régulateur ou perturbateur ?

Tout le monde s’accorde à dire que le renard a son rôle à jouer dans la nature, mais la question de son impact sur les populations de proies comme le campagnol fait débat. Certaines associations écologiques soutiennent que le renard régule efficacement les populations de ces rongeurs. Cependant, la science n’est pas aussi tranchée. Les experts de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) signalent que la relation entre le renard et ses proies est complexe et souvent mal compris.

Des études variées ont montré que, bien que l’impact du renard sur certains éléments de la dynamique des populations (comme la survie des jeunes lièvres ou perdrix) puisse être significatif, il semble être moins prononcé sur les densités reproductives des espèces proies courantes. Dans certains cas, comme les populations isolées de lagopèdes ou de tétras, son influence peut se ressentir davantage, surtout en l’absence de ressources alternatives.

Une situation délicate à démêler

Les phases de pullulation des campagnols révèlent également que l’influence du renard pourrait être négligeable. En dehors de ces situations, son rôle, comme celui d’autres prédateurs, mérite encore d’être mieux compris.

Alors, que retenir ? Le renard, avec ses habitudes alimentaires variées et son rôle d’intervenant dans la chaîne alimentaire, soulève des questions essentielles sur les équilibres de notre biodiversité. Entre opportunisme et régulation, l’avenir du renard et de ses proies reste un sujet de discussion passionnant.

Pour en savoir plus sur la faune sauvage et la chasse, visitez Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Brigade Loup en Lozère au Secours des Éleveurs

Brigade Loup en Lozère au Secours des Éleveurs

Renforcement des Éleveurs : La Brigade Loup en Action en Lozère

Depuis le 2 juin, la brigade mobile d’intervention (BMI) grands prédateurs terrestres, surnommée « brigade loup », est déployée en Lozère pour une mission d’une semaine. Cette initiative vise à soutenir les éleveurs dans leur combat pour protéger leurs troupeaux des attaques de loups, un problème récurrent qui ne cesse d’inquiéter les agriculteurs de la région.

Une Mission Cruciale pour les Éleveurs

Avec la mission principale d’assister les éleveurs et les lieutenants de louveterie dans les tirs de défense, la brigade loup répond à une demande pressante. Malgré les mesures de protection mises en place, les attaques de prédateurs continuent de sévir, plongeant les agriculteurs dans l’incertitude quant à la sécurité de leurs animaux.

Organisation et Efficacité sur le Terrain

Sur le terrain, la brigade fonctionne par binômes, associant un observateur et un tireur, une méthode qui s’avère particulièrement efficace lors des interventions. En outre, les lieutenants de louveterie, véritables experts du milieu, renforcent régulièrement l’équipe. Leur connaissance approfondie de la région est inestimable dans la lutte contre les attaques de loups.

Ces efforts collectifs visent à atténuer les pertes économiques causées par les prédateurs et à assurer un avenir plus serein pour l’élevage en Lozère. L’engagement de la brigade loup est essentiel pour redonner confiance aux éleveurs face à cette menace historique.

Actuchassse pour Caninstore

Découvrez plus d’articles sur la chasse et les animaux

Allergies printanières chez les animaux

Allergies printanières chez les animaux

Allergies au pollen chez nos compagnons : un mal méconnu

Des symptômes similaires aux humains

Avec l’arrivée du printemps, les allergies au pollen ne touchent pas uniquement les humains. En effet, nos fidèles amis à quatre pattes, notamment chiens et chats, peuvent également souffrir de cette réaction allergique. Les signes sont souvent similaires à ceux de l’homme, comprenant des éternuements, des yeux larmoyants et un nez qui coule. Il est important de rester vigilant, surtout si ces manifestations se reproduisent chaque année à la même saison.

Démangeaisons et problèmes cutanés

Pour les animaux, l’allergie au pollen se manifeste essentiellement par de fortes démangeaisons, appelées prurit. Un chien ou un chat allergique pourra se gratter ou se lécher de manière excessive, surtout au niveau des pattes, du museau, des oreilles et du ventre. Cela peut entraîner des irritations cutanées, des pertes de poils, et dans les cas les plus graves, des troubles respiratoires comme des toux sèches ou même des crises d’asthme.

Diagnostic et traitement adaptés

Si vous suspectez une allergie chez votre animal, la meilleure décision est de consulter un vétérinaire. Ce dernier pourra établir un diagnostic à l’aide de tests spécifiques et proposer un traitement adapté. Les antihistaminiques sont souvent prescrits pour atténuer les symptômes, mais leur efficacité peut varier selon les individus. Pour des allergies plus sévères, des médicaments à base de cortisone peuvent être envisagés, bien qu’un suivi vétérinaire soit incontournable pour éviter les effets secondaires.

Précautions à prendre au quotidien

Pour améliorer le confort de votre animal durant la saison des pollens, quelques gestes simples peuvent faire la différence. Pensez à laver votre chien après les promenades pour retirer les pollens accumulés sur son pelage. Essuyer ses pattes et son museau est également crucial pour éviter toute irritation. À la maison, nettoyez régulièrement pour éliminer les pollens et aérez votre intérieur au bon moment. Évitez les sorties aux heures où la concentration de pollens est maximale, généralement tôt le matin et en fin d’après-midi.

Un mal à ne pas négliger

Les allergies au pollen chez les animaux ne sont pas à prendre à la légère. Elles peuvent engendrer des troubles allant des simples démangeaisons à des réactions respiratoires plus graves. En restant attentif aux signaux de votre compagnon et en adoptant des gestes préventifs, vous pouvez contribuer à son bien-être tout au long du printemps.

Actuchassse pour Caninstore

Visitez notre site pour en savoir plus sur les soins de vos animaux!

Alerte fièvre porcine africaine et explosion des populations de sangliers

Alerte fièvre porcine africaine et explosion des populations de sangliers

Expansion des populations de sangliers : Alerte à la fièvre porcine africaine

Les effectifs de sangliers, potentiels porteurs de la fièvre porcine africaine, connaissent une croissance alarmante. En trois décennies, le nombre de sangliers abattus chaque année a été multiplié par huit, atteignant plus de 800 000 abattages annuels ces cinq dernières années.

Une augmentation exponentielle

Bien qu’il n’existe pas de comptage précis des sangliers vivants, les chasseurs se basent sur leurs résultats de chasse pour démontrer cette flambée de la population de ces suidés sauvages. Au cœur de cette dynamique, plusieurs facteurs semblent jouer un rôle : le changement climatique, une fructification forestière généreuse, l’essor de la culture de maïs, ainsi que la création de zones de refuge où la chasse est interdite.

Stratégies de gestion engagées

Pour tenter de contrer cette prolifération, un accord avec le secteur agricole a été mis en place en 2023, visant à diminuer de 20 % les dégâts causés aux cultures. Une trentaine de plans de gestion à l’échelle départementale sont également en cours pour intensifier les prélèvements. Les fédérations de chasseurs collaborent étroitement avec le réseau Sagir, dédié à la surveillance de la santé de la faune sauvage.

Riposte en cas d’alerte

En cas d’alerte à la fièvre porcine africaine, il est crucial d’identifier rapidement les premiers sangliers contaminés. L’analyse des carcasses retrouvées est le moyen le plus fiable pour confirmer la présence du virus. Si des individus porteurs du virus étaient découverts, des mesures urgentes seraient mises en place, notamment l’arrêt des activités de chasse pour prévenir la propagation.

Ensuite, le réseau de surveillance sera renforcé afin de collecter et d’analyser un maximum de sangliers morts, afin de mieux cerner la zone infectée.

Pour en savoir plus sur les enjeux de la chasse, n’hésitez pas à consulter notre site !

Actuchassse pour Caninstore

Visitez notre site : Caninstore

Différences entre sanglier et phacochère ou la diversité des suidés

Différences entre sanglier et phacochère ou la diversité des suidés

Différences entre le sanglier et le phacochère : deux membres fascinants du monde des suidés

Caractéristiques distinctives des deux espèces

Au sein de la famille des suidés, le sanglier (Sus scrofa) et le phacochère (Phacochoerus) se distinguent nettement, bien qu’ils partagent certaines similitudes. Le phacochère mâle possède des excroissances calleuses surnommées « verrues », qui peuvent atteindre 15 cm de long. Ces attributs, associés à ses canines supérieures impressionnantes, en font un personnage fascinant de la savane. En effet, ces canines peuvent mesurer jusqu’à 60 cm chez les plus anciens, un record établi en 1921 par Sir E. G. Loder.

De leur côté, les mâles phacochères pèsent généralement plus de 100 kg, tandis que les femelles oscillent entre 50 et 75 kg. Pour ce qui est de leur taille, ils mesurent environ 160 cm de long et 60 à 80 cm de hauteur au garrot. En revanche, le sanglier est plus massif, avec des mâles atteignant jusqu’à 160 kg et des femelles compris entre 100 kg. Leur longueur varie entre 90 et 180 cm et leur hauteur au garrot s’étend de 60 à 115 cm.

Habitat et répartition géographique

Les deux espèces vivent dans des habitats très différents. Le sanglier est présent en Europe et en Asie, tandis que le phacochère est exclusivement africain, se déplaçant dans des régions telles que le Sénégal, le Congo ou l’Éthiopie. À propos de sa répartition, le phacochère existe sous plusieurs sous-espèces en Afrique, dont le phacochère commun et le phacochère de Somalie, ce dernier étant uniquement présent dans le sud-est de l’Éthiopie et une partie du Kenya.

En termes d’écologie, le phacochère préfère les savanes variées, adaptées aux environnements arides, tout en étant particulièrement actif durant la journée. Il cherche souvent des zones humides en périphérie des plaines. À l’inverse, le sanglier est un véritable opportuniste, adaptable à une multitude d’habitats, que ce soit dans les forêts, prairies, marécages, voire même en milieu urbain. C’est cette capacité d’adaptation qui a contribué à leur grande prolifération en Europe, notamment en France, où leur nombre ne cesse d’augmenter.

Un aperçu du monde des suidés

Ainsi, bien que le sanglier et le phacochère soient deux espèces bien distinctes, ils ne sont que la pointe d’un vaste iceberg au sein du registre des suidés. Pour des découvertes plus fascinantes relatives à ce groupe varié d’animaux, nous vous invitons à explorer notre article dédié aux suidés.

Pour découvrir encore plus sur le monde de la chasse et des animaux, n’hésitez pas à visiter notre site : Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Évitez les erreurs lors de vos sorties de chasse

Évitez les erreurs lors de vos sorties de chasse

Évitez les faux pas lors de vos prochaines sorties de chasse

Conseils pour des expéditions de chasse réussies

Partir à la chasse peut s’avérer exaltant, mais cela nécessite aussi une préparation minutieuse. Que vous soyez un novice ou un chasseur chevronné, il est essentiel de prendre certaines précautions pour éviter les erreurs qui pourraient transformer une journée prometteuse en un véritable fiasco.

Préparation : la clé du succès

Avant de mettre le camo et de sortir, assurez-vous d’avoir tout le matériel nécessaire. Cela inclut bien sûr votre équipement de chasse, mais aussi un bon stock d’eau et de snacks. Qui veut faire un malheur parce qu’il a oublié son sandwich au jambon, n’est-ce pas ? En outre, familiarisez-vous avec la réglementation locale sur la chasse et assurez-vous d’avoir vos permis en règle. Un petit coup d’œil à la carte de la zone de chasse peut également vous sauver la mise et vous éviter de vous retrouver du mauvais côté de la loi.

Sécurité avant tout

N’oubliez jamais que la sécurité est primordiale. Informez un ami ou un membre de votre famille de votre itinéraire et de l’heure à laquelle vous prévoyez de rentrer. En cas de pépin, cela pourrait s’avérer crucial. Et gardez à l’esprit ces trois simples règles : tendez votre arme vers le bas, soyez sûr de votre cible avant de tirer, et ne paniquez pas si un écureuil vous fait sursauter.

Observation de la faune : la patience est une vertu

Une fois sur le terrain, il est temps d’observer. Restez silencieux et immobile, les animaux, surtout les plus craintifs, vous accorderont tout autant d’attention qu’un enfant devant un stand de bonbons. La patience est indéniablement votre meilleur allié : attendez le bon moment pour agir. Si vous vous sentez comme un ninja dans les bois, vous êtes sur la bonne voie !

Respecter la nature et ceux qui la pratiquent

Enfin, rappelez-vous toujours de respecter l’environnement et les autres chasseurs. Ne laissez pas de déchets derrière vous et assurez-vous de bien suivre les règles de la chasse. Cela contribue à maintenir les habitats naturels pour les générations à venir et assure à tout le monde une expérience agréable lors de leurs sorties.

Pour des conseils supplémentaires ou des équipements de chasse adaptés, n’hésitez pas à consulter notre site !

Actuchassse pour Caninstore

Visitez notre site pour en savoir plus !

Chamois au cœur d’un village du Cantal

Chamois au cœur d'un village du Cantal

Quand un chamois fait sa vie dans un village du Cantal

Une présence surprenante au cœur de Saint-Martin-sous-Vigouroux

Dans le petit village de Saint-Martin-sous-Vigouroux, situé dans le Cantal, un événement inattendu a captivé les habitants : une femelle chamois a élu domicile au beau milieu de cette localité de 220 âmes. Les résidents, amusés au départ, constatent rapidement que cette situation insolite pourrait avoir certaines conséquences. Dominique Bélard, un habitant, fait part de son émerveillement en observant la proximité de l’animal. « Le chamois est dans le village. Je le vois le matin et le soir. Ce matin, il est encore venu sur ma terrasse », partage-t-il.

Les rencontres entre le chamois et les riverains sont fréquentes, mais la situation commence à poser problème. Les jardins et potagers subissent les assauts de cette curieuse visiteuse peu farouche, qui semble chercher activement la compagnie des humains.

Le comportement intrigant du chamois

La femelle chamois, qui déambule à sa guise, se nourrit sur les pelouses locales sans difficulté. « Il recherche la compagnie des hommes et se promène dans les rues », constate Bélard. Cette proximité interroge : où s’arrête l’amusement et où commence l’inquiétude ? Alors que certains villageois se laissent attendrir par cet intrus, d’autres s’inquiètent du risque qu’il court en s’approchant trop des routes et de la circulation.

Une prise en charge délicate pour les autorités

Sophie Benezit, la maire du village, évoque un sujet qui la préoccupe particulièrement. Selon elle, ce chamois, qui aurait été relâché après avoir été élevé en captivité, ne montre aucune intention de retourner dans son habitat naturel, bien qu’il soit en pleine ville. Des démarches ont été entreprises auprès de l’Office français de la biodiversité afin de trouver une solution appropriée. L’abattage a, toutefois, été écarté compte tenu qu’il s’agit d’une femelle.

La maire souligne les contraintes d’une telle situation : « J’ai contacté des parcs animaliers, mais ils ne prennent que des animaux issus de leurs propres installations. » Des associations comme 30 Millions d’Amis ou Le Refuge ont aussi été contactées, sans résultat concret à ce jour. Même une ferme pédagogique intéressée n’a pas pu obtenir les autorisations nécessaires pour recueillir l’animal.

Quelles solutions pour le village ?

Face à cette cohabitation étonnante qui s’éternise, la maire assure qu’elle ne compte pas abandonner l’affaire : « Je vais tout déployer pour trouver une issue. Je vais insister auprès du préfet si besoin. » En attendant, le chamois continue de déambuler dans le bourg, suscitant à la fois émerveillement et appréhension. Qui a dit que la vie au village était monotone ?

Actuchassse pour Caninstore

Pour découvrir plus d’articles sur la nature et la chasse, rendez-vous sur Caninstore.

Clôture de jardin à Paimpol pour protéger contre les sangliers

Clôture de jardin à Paimpol pour protéger contre les sangliers

Protection de jardin : le choix d’une clôture face aux sangliers à Paimpol

Une habitante de Paimpol, dans les Côtes-d’Armor, a vécu une expérience pour le moins surprenante lorsque son jardin a été envahi par une compagnie de sangliers. Suite à cet incident, Brigitte Cloarec a décidé de prendre les choses en main et de sécuriser son terrain en le clôturant entièrement.

Un retour inattendu à la normale

Huit mois après le désastre, les résultats sont au rendez-vous. Brigitte a fait poser plus de 130 mètres de clôtures pour protéger son jardin de ces visiteurs indésirables. Bien que les sangliers continuent à rôder dans le secteur, elle se réjouit de ne plus avoir à déplorer les dégâts qu’ils causent.

Un jardin « résilient » ?

Pour sa défense, Brigitte a plaisanté en disant qu’une amie lui avait fait remarquer que son jardin était désormais « vraiment résiliant ». Ce mois de mai 2025 est marqué par un regain de moral pour cette habitante du quartier de Sainte-Barbe, qui a su trouver une solution efficace à un problème qui lui causait tant de tracas.

En prenant les devants, Brigitte a non seulement sécurisé son jardin, mais elle a également prouvé qu’avec du bon sens et un peu d’humour, on peut faire face à des situations imprévues.

Actuchassse pour Caninstore

Pour plus d’informations et pour votre protection, rendez-vous sur Caninstore.

Suivi d’une louve entre France et Suisse

Suivi d'une louve entre France et Suisse

Une louve franco-suisse surveillée de près

En 2024, la fondation suisse Kora a pris l’initiative de suivre une louve équipée d’un collier GPS, permettant de suivre ses activités de manière détaillée. Ce projet, intitulé Wolves and Cattle, a pour but non seulement de suivre les loups, mais aussi d’étudier d’autres grands carnivores comme le lynx. Fait intéressant, cette louve passe une bonne partie de son temps en France, et les informations recueillies sont partagées avec les autorités françaises. Toutefois, la transparence dont font preuve les Suisses contraste avec la discrétion affichée de leurs homologues français, où l’information semble parfois filtrée avec autant de soin qu’un secret militaire.

Les déplacements de la louve F259

Depuis le 30 octobre, une louve marquée F259 est suivie dans le sud du Jura vaudois. Moins connue en Suisse, cette femelle a été identifiée grâce à une analyse génétique. Le collier GPS qui l’équipe enregistre sa position toutes les quatre heures, offrant ainsi une série de données toutes les 48 heures. Une équipe sur le terrain se rend régulièrement dans les zones où la louve a été repérée, identifiant ces lieux par la concentration de localisations, ou clusters. Cela leur permet d’effectuer des recherches sur ses proies et d’autres indices de son comportement.

Les mois de mars et d’avril ont révélé que la louve avait parcouru une zone d’environ 300 km², permettant aux chercheurs d’enrichir leurs connaissances sur son régime alimentaire et ses habitudes de déplacement.

Collaboration pour la conservation

La Fondation Kora ne s’arrête pas là. Une collaboration avec l’Agence Régionale de la Biodiversité Bourgogne Franche-Comté vise à équiper des bovins de colliers GPS avec accéléromètres dans des pâturages spécifiques. Ces dispositifs enregistreront les déplacements et l’activité des bovins, ouvrant ainsi la voie à des études plus approfondies sur leur comportement. L’idée est de déterminer comment la louve interagit avec ces pâturages et d’analyser les réponses des bovins avant et après son passage.

Le rôle de la Fondation Kora

La Fondation Kora se consacre à l’étude et à la gestion des grands carnivores en Suisse. Son travail s’étend à la conservation d’espèces comme le lynx, le loup, l’ours et d’autres carnivores moins connus comme le chacal doré. Kora tire les leçons d’une époque où les grands prédateurs coexistaient avec l’homme dans un paysage bien différent de celui d’aujourd’hui. Sa démarche est plus neutre par rapport à d’autres organisations pro-loups, en reconnaissant que la nature que ces animaux retrouvent n’est pas celle d’antan, mais un environnement où les besoins des différents acteurs doivent être pris en compte.

Alors que la louve F259 continue d’explorer les frontières entre nature sauvage et territoire humain, le travail de la Fondation Kora nous rappelle l’importance d’une coexistence harmonieuse avec ces fascinants grands carnivores.

Actuchassse pour Caninstore

Pour plus d’informations, visitez Caninstore.

Actu chasse