Sangliers et Défis Agricoles

Sangliers : Un Fléau Grandissant pour l’Agriculture
La Gestion Cynégétique au Coeur des Préoccupations
À l’approche de l’ouverture de la saison de chasse, la Fédération départementale des chasseurs (FDC 26) a récemment organisé un colloque sur la gestion du sanglier, à Crest. Cet événement a attiré des centaines de participants, dont Rémi Gandy, président de la FDC de la Drôme, et Michel Sanjuan, son vice-président. Des sujets brûlants tels que la présence envahissante des sangliers dans nos campagnes et leur impact sur l’écosystème ont été abordés.
Une Invasion Invisibile aux Yeux de Tous
Les sangliers, autrefois réservés aux forêts profondes, semblent avoir pris goût à la vie urbaine, n’hésitant pas à s’aventurer jusqu’à l’entrée des villes. Une situation qui soulève de nombreuses inquiétudes parmi les agriculteurs et les chasseurs. Les discussions autour du rôle de cet animal dans l’équilibre écologique ont marqué les débats, mais ce n’était pas le seul sujet à faire grincer des dents.
Dégâts Causés par les Grands Gibiers : Une Épidémie Verte
La question de l’indemnisation pour les dégâts causés par ces grands gibiers sur les cultures agricoles est devenue un enjeu majeur. Ce problème n’est pas isolé à la Drôme, mais touche les agriculteurs de tout le pays. À titre d’exemple, le nombre de sangliers prélevés en France est passé de 35 000 en 1970 à un impressionnant chiffre de 900 000 en 2025, un véritable bond qui fait frémir les acteurs du monde agricole.
L’Indemnisation : Un Suivi Nécessaire
Avec des factures en constante augmentation, les agriculteurs s’inquiètent du montant des indemnisations qui ne parviennent pas à couvrir l’ampleur des dégâts. Les attentes sont grandes et les solutions doivent être rapidement mises en place pour éviter une catastrophe sur les cultures sensibles.
En somme, il est clair que la gestion des sangliers est un sujet délicat qui nécessite une attention accrue des autorités compétentes et des chasseurs. Comment concilier protection des cultures et préservation de l’écosystème ? Les pistes de réflexion sont ouvertes, mais il est temps d’agir avant que ce fléau ne cause des dommages irréversibles.
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Sanglier en mode sieste sur un chantier

Un sanglier plutôt facétieux sur un chantier de construction
Quand les travaux deviennent une aventure inattendue
Sur un chantier, les ouvriers s’attendent à diverses complications : un souci technique, un outil capricieux ou l’absence de matériaux. Cependant, croiser un sanglier à cet endroit, qui s’y est manifestement installé pour une sieste, n’est certainement pas dans le programme ! C’est pourtant cette situation cocasse qu’a filmée un passager du cours de la construction.
En effet, à son arrivée sur le site, cet homme a découvert un sanglier paisiblement endormi, lové entre des tuyaux fraîchement posés. Une image insolite qui a de quoi surprendre, surtout pour ceux qui croient que la faune sauvage se tient à l’écart des grands projets architecturaux. Qui aurait pensé que l’on pourrait rencontrer un tel compagnon à quatre pattes au milieu de béton et de machines ?
Les sangliers et leur penchant pour l’urbain
Cette rencontre illustre d’ailleurs une tendance plus large : les sangliers, en quête de nourriture, s’aventurent de plus en plus près des zones urbaines et des chantiers, portant un regard amusé mais parfois inquiet sur leur présence. Néanmoins, ces animaux, bien qu’assez inoffensifs lorsqu’ils se reposent, peuvent présenter des risques si surpris ou en fuite.
Pour les personnes travaillant à proximité de ces bêtes, certaines précautions sont à prendre. Garder son calme est essentiel. Évitez de les provoquer et, si un sanglier devait interférer avec vos activités, éloignez-vous calmement et contactez les autorités compétentes.
La nature, toujours pleine de surprises
Cette situation nous rappelle que la nature est pleine d’imprévus. Avez-vous déjà eu une telle rencontre sur votre lieu de travail ? C’est sans doute un bon sujet de conversation à la pause déjeuner. Qui sait, peut-être que le sanglier a offert le meilleur spectacle de la semaine à ces ouvriers !
Quoi qu’il en soit, cette anecdote férocement drôle et adorable fait sourire et interpelle sur le paysage changeant de nos interactions avec la faune. Restez prudents, respectez la nature et, surtout, n’oubliez pas de lever les yeux de temps en temps : vous pourriez bien croiser un nouveau compagnon sur votre chemin.
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Cerfs et chevreuils menacés par la gestion de la faune dans les forêts

Cerfs et chevreuils sur la sellette : nuisibles potentiels dans nos forêts
Une proposition audacieuse émerge concernant la gestion de la faune dans nos forêts domaniales : l’Office national des forêts (ONF) envisage de classer cerfs et chevreuils comme « nuisibles » dans des zones où l’équilibre sylvo-cynégétique est rompu. Ce virage stratégique, qui pourrait s’apparenter à un tournant radical, découle d’un rapport récemment publié par les inspections générales des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement.
Un constat alarmant sur nos forêts
Le rapport pointe du doigt la dégradation inquiétante des forêts françaises, exacerbée par le changement climatique et la surabondance d’ongulés sauvages, tels que les cerfs et les chevreuils. En effet, la capacité de régénération des forêts est sérieusement compromise par cette surpopulation, créant un déséquilibre passant de 38 % en 2019 à 50 % en 2023. Cette situation a éveillé des tensions entre l’ONF, qui prône une régulation accrue, et les fédérations de chasseurs, préoccupées par la gestion raisonnée des populations de cervidés.
Des actions radicales nécessaires
Le rapport ne mâche pas ses mots et annonce des mesures drastiques pour « sauver la forêt française ». Le terme « choc de régulation » est utilisé pour évoquer les actions à venir. La régulation des ongulés ne se fera pas à moitié. Parmi les recommandations, une augmentation significative des prélèvements, en ciblant les groupes matriarcaux comme les biches et les faons, figure en bonne place.
Les préfets disposeront de nouveaux leviers pour une gestion cynégétique optimisée, incluant la possibilité de classer temporairement cerfs et chevreuils comme espèces susceptibles d’occasionner des dégâts. Cela pourrait entraîner la mise en place de sanctions modérées pour inciter aux tirs, ainsi que la formation des chasseurs sur les besoins de la forêt.
Deux zones, deux stratégies
Le rapport préconise également une classification des forêts en deux zones, avec des approches distinctes. Dans les zones fortement déséquilibrées, un « choc de régulation » sera initié, rappelant les mesures contre la peste porcine africaine. Cela comprendra des abattages massifs et une gestion des carcasses. À moyen terme, une indemnisation temporaire des chasseurs pourrait être mise en place, tandis que les autres zones nécessiteront un renforcement du dialogue entre tous les acteurs concernés.
Vers un avenir incertain pour la faune et les chasseurs
Classer cerfs et chevreuils comme nuisibles risque de soulever une vague de réactions de la part des chasseurs et des amoureux de la nature. Beaucoup craignent que cette décision ne leur ôte définitivement la gestion de la faune qu’ils ont patiemment entretenue au fil des décennies. Les craintes d’un futur sans cervidés dans notre paysage sont réelles, et la communication autour de ce sujet complexe sera un véritable défi. Les associations de protection des animaux, quant à elles, n’ont pas encore exprimé leur position sur ce changement majeur.
La balle est dans le camp des décideurs, qui devront naviguer entre science, politique et perception publique pour éviter que le renouvellement forestier et l’équilibre écologique ne soient compromises.
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Brame du cerf en automne

Le brame du cerf : un rendez-vous incontournable en automne
Avec les premiers frissons de l’automne, un phénomène captivant se produit dans nos forêts : le brame du cerf. Ce cri puissant, entendu entre septembre et mi-octobre, sert à marquer le territoire du mâle et à séduire les femelles en vue de la saison de reproduction. Une belle occasion d’en apprendre plus sur ce spectacle naturel captivant.
Les sorties dédiées à l’observation du brame du cerf se déroulent actuellement au pied du pic de Cagire, dans les Pyrénées, et sont organisées par l’Office de Tourisme Cagire Garonne Salat. Ces événements, qui se poursuivent jusqu’au 10 octobre, permettent aux passionnés de la nature d’assister à ce moment unique de la biodiversité. Les participants sont guidés par Nathanaël Roussel, expert qui saura partager avec enthousiasme les secrets de la vie sauvage.
Ces sorties, accessibles sur réservation et moyennant un tarif, débutent dans la commune de Sengouagnet. Elles offrent une occasion idéale pour les petits et les grands de découvrir le monde fascinant de la faune sauvage. D’ailleurs, les élèves de CM2 de l’école Georges Hyon de Toulouse semblent vraiment captivés par ce sujet, et leur enthousiasme témoigne de la richesse de notre patrimoin naturel.
Alors, qu’attendez-vous pour vous plonger dans l’univers mystérieux du brame du cerf ? N’est-ce pas le moment idéal pour se rapprocher de la nature tout en apprenant sur la faune locale ? Pour des conseils sur l’écoute du brame en toute sécurité, n’hésitez pas à consulter les informations fournies par vos guides locaux ou à vous joindre à une sortie animée !
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Ouverture de la chasse au sanglier dans le canton du Jura

Ouverture de la saison de chasse dans le canton du Jura : les sangliers en ligne de mire
Ce mercredi marquera le coup d’envoi tant attendu de la saison de la chasse générale dans le canton du Jura. L’État jurassien mise sur l’engagement des chasseurs pour réguler la population de sangliers, dont le nombre ne cesse d’augmenter.
Un rassemblement pour préparer les chasseurs de Moutier
Les chasseurs domiciliés à Moutier seront réunis en début d’année pour se familiariser avec le système de chasse jurassien. Ce rassemblement est essentiel afin d’harmoniser les pratiques et de garantir une chasse responsable et efficace.
Deux mois de chasse ciblée
La chasse générale se déroulera sur une période de deux mois, avec pour objectif de concentrer les efforts sur deux espèces : les chevreuils et les sangliers. Au total, 380 détenteurs de permis, accompagnés de leurs fidèles chiens, se lanceront dans cette mission. Le plan de chasse prévoit d’abattre 1200 chevreuils d’ici fin novembre, tandis que la protection du lièvre brun sera maintenue.
La problématique des sangliers en hausse
Les observations de terrain indiquent une présence marquée des sangliers sur l’ensemble du territoire, exacerbée par une augmentation des dégâts dans les cultures et les herbages de 58% depuis le début de l’année. Ces chiffres soulignent l’urgence de cette régulation, face aux défis que représentent ces animaux pour les activités agricoles.
Un cadre réglementaire stable
Pour cette saison, les dispositions réglementaires applicables à la chasse restent inchangées. Toutefois, un ajustement est prévu pour 2026, lorsque Moutier intégrera officiellement le territoire du canton. Les réglementations s’adapteront alors pour inclure ce nouveau territoire dans la gestion de la faune.
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Richesses automnales et découvertes du Chasseur Français en octobre

À la découverte des richesses automnales avec le Chasseur Français
Le programme du mois d’octobre s’annonce alléchant
Le Chasseur Français d’octobre est enfin disponible et, comme un bon vieux chapeau de chasse, il s’adapte aux couleurs de la saison. Ce numéro met à l’honneur les précieux cèpes, véritables joyaux de nos sous-bois à cette période de l’année. Mais ce n’est pas tout ! La revue vous invite également à plonger dans l’univers intrigant des cabanes de chasse, ces refuges souvent chargés d’histoires et de souvenirs.
Zoom sur l’enquête du mois
L’enquête du mois se penche sur un sujet aussi mystérieux qu’intriguant : l’ésotérisme. Des rebouteux aux magnétiseurs, en passant par des pratiques ancestrales telles que la sourcellerie, ce numéro vous emmène à la découverte de ces croyances qui, bien que parfois remises en question, demeurent présentes dans notre société moderne. Qui aurait cru que la chasse pouvait croiser les chemins de la magie ?
Un sommaire riche et varié
Dans ce numéro d’octobre, attendez-vous à un sommaire qui éveillera votre curiosité :
– Une exploration en profondeur des cabanes de chasse.
– Reportage sur une battue intercommunale dans l’Yonne.
– La traque des grives charentaises à l’affût dans les vignes.
– Un hommage au mythique Citroën C15, companion idéal pour les chasseurs !
Pour les amateurs de chiens de chasse, un article dédié au briquet de Provence est inclus. En matière d’équipement, vous pourrez découvrir les caractéristiques de la carabine CVA Cascade SR80 Scout Rifle ou encore de la lunette de visée Kite K6.
Une touche de nature et de jardinage
Côté nature, apprenez tout sur le cèpe de Bordeaux : comment il pousse, où le trouver et comment le cuisiner. En parallèle, le magazine aborde des sujets divers allant d’une hécatombe aviaire en Loire-Atlantique à des astuces pour produire votre propre poivre dans votre jardin.
Un article culinaire pour séduire vos papilles
Et parce qu’un bon chasseur sait aussi cuisiner, un dossier spécial sur les niflettes de Provins, une délicieuse pâtisserie automnale, est à découvrir. Vos invités seront ravis lors de votre prochaine soirée autour d’une bonne bouteille de vin !
Une invitation à la découverte
Avec cette variété de thèmes allant de la chasse à la culture, en passant par la pêche et le jardinage, ce numéro du Chasseur Français s’annonce comme un incontournable pour tous les passionnés de nature et d’aventures. Prêts à embarquer dans cette aventure automnale ?
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Ouverture de la Chasse aux Lièvres dans la Manche

Contrôle et Réglementation : L’Ouverture de la Chasse aux Lièvres dans la Manche
Dimanche 28 septembre 2025, à 9 heures, marque le coup d’envoi de la saison de chasse aux lièvres pour les 14 000 chasseurs de la Manche. Dans ce cadre, les gardes-chasses s’assureront que les règles de sécurité et de réglementation soient suivies à la lettre.
Un Duo Sur le Terrain : Mickaël et Guillaume
Mickaël Marbach et Guillaume Ribet, professionnels de la chasse, sont en route pour contrôler les permis et s’assurer que chaque chasseur soit en règle. Pas d’armes à l’horizon, seulement un Duster blanc, des bottes et une mission cruciale : la surveillance de 42 000 hectares.
« Tiens, allons vers Rauville-la-Bigot. Il y a des parcelles parfaites pour les lièvres », propoe Mickaël. Leur rôle ne se limite pas à surveiller ; ils sont aussi là pour conseiller les chasseurs. L’ouverture de la chasse aux lièvres s’étend jusqu’au 20 février, ce qui donne un coup d’envoi à la saison des contrôles.
Des Gardiens De la Nature
Au sein de l’association Saint-Hubert de la Manche, où Mickaël et Guillaume exercent, l’équipe s’agrandit : Lisa Cosnefroy est la première femme à rejoindre les rangs des gardes-chasses. « C’est une jeune femme très motivée, c’est chouette ! », se réjouissent ses collègues.
Avec environ 20 à 25 gardes-chasses professionnels dans la Manche, d’autres bénévoles viennent prêter main-forte. « Nous nous entraidons tous », assure Mickaël. Dès 8h45, ils se lèvent pour entamer leur journée de contrôle.
Contrôles et Infractions
Les gardes-chasses peuvent enregistrer des infractions allant de petites amendes pour des défauts de permis jusqu’à des délits plus graves, comme la chasse sur des terrains interdits. Mais rassurez-vous, ces cas restent relativement rares. « 90 % des chasseurs sont respectueux », affirment-ils. Au moins, tout le monde s’entend plutôt bien !
Des Changements dans la Chasse
À l’heure actuelle, bien que le nombre total de chasseurs se maintienne, l’ouverture de la saison ne suscite plus le même engouement. Le chiffre clé : 14 000 chasseurs, incluant 200 jeunes et 260 femmes. Pourtant, ils partagent une réalité : la petite faune, telle que les lièvres, est en déclin.
« Les lièvres ont la maladie, et on n’en voit presque plus », constate un chasseur, l’un des rares croisés durant la matinée. Pour beaucoup, la chasse est avant tout un moment de partage, souvent accompagné de chiens impatients de partir. « C’est la promenade du dimanche matin », ajoutent Mickaël et Guillaume, en rappelant que pour de nombreux chasseurs, l’issue peut être bien moins sanglante que les clichés laissent entendre.
Conclusion sur un Appel à la Complicité
En fin de compte, même si le coup de feu ne résonne pas partout comme par le passé, ce loisir reste un ancrage communautaire fort. « À la fin de la saison, beaucoup d’entre eux n’ont tué qu’une bécasse, et encore », précise Guillaume. Les instants partagés dans les champs et la complicité avec leurs chiens gardent le flambeau de cette tradition vivante.
Pour les passionnés et les curieux, la chasse est bien plus qu’une simple quête de gibier. C’est un moment privilégié de communion avec la nature et les autres.
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Bure-les-Templiers La Protection des Brebis contre les Prédateurs

Bure-les-Templiers : La Vie des Agriculteurs face aux Prédateurs
Comment Sophie et Thibaut Salloignon protègent leur troupeau en pleine nature
À Bure-les-Templiers, les agriculteurs Sophie et Thibaut Salloignon se battent au quotidien pour garder leurs brebis en sécurité des prédateurs. Ils ont repris la ferme de Conclois en 2016, se consacrant principalement à un élevage de brebis sur une immense propriété de 130 hectares. La question cruciale qui les préoccupe ? Comment protéger ce vaste terrain contre les attaques du loup et des chiens de chasse, qui représentent de réelles menaces pour leur troupeau.
Pour répondre à ce défi, Thibaut a récemment installé des clôtures électrifiées. Une solution efficace qui permet au troupeau de paître en toute tranquillité dans les prairies verdoyantes de l’exploitation. Mais que signifie réellement sécuriser une propriété de 130 hectares ? Pour mettre cela en perspective, c’est comme entourer environ 1,3 million de mètres carrés de terrain. Alliant prairies luxuriantes, haies et massifs forestiers, cet espace imposant nécessite une attention particulière afin d’éviter que les brebis ne fuguent… ou ne soient victimes d’attaques.
Avant de poser ces barrières électrifiées, Sophie et Thibaut ont dû faire face à une autre tâche tout aussi cruciale : l’enlèvement de la végétation envahissante. Protéger le troupeau commence donc par un vrai travail de préparation du terrain. Des efforts considérables sont nécessaires pour s’assurer que les clôtures soient effectivement efficaces et pour garantir la sécurité des brebis. En effet, une bonne clôture doit être non seulement électrisée, mais aussi bien entretenue et bien positionnée.
Ce couple d’agriculteurs explique qu’il ne s’agit pas seulement de réponses techniques, mais aussi d’un partenariat. Avec le soutien d’aides financières et de conseils du Parc national des forêts, ils s’engagent à mettre en place les meilleures pratiques pour assurer la protection de leur élevage tout en respectant l’environnement.
En somme, la vie à la ferme peut s’avérer riche en défis, surtout quand il s’agit de naviguer entre la protection de l’élevage et les menaces extérieures. Sophie et Thibaut sont déterminés à ne laisser aucun loup ni chien de chasse mettre en danger leurs brebis. Leur histoire est un exemple inspirant de la façon dont les agriculteurs contemporains s’adaptent et innovent face à la nature.
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Crise de la chasse traditionnelle à la palombe dans les Pyrénées-Atlantiques

Pyrénées-Atlantiques : menaces sur la chasse traditionnelle à la palombe au filet
La chasse à la palombe au filet face à une crise existentielle
Dans les Pyrénées-Atlantiques, l’avenir de la chasse à la palombe au filet est désormais plongé dans l’incertitude. Suite à l’interdiction de la chasse à l’alouette aux pantes prononcée par le Conseil d’État le 24 septembre, les passionnés de cette pratique ancestrale, appelés paloumayres, craignent pour leur activité favorite. À l’approche de la saison, le préparatif des palombières se voit menacé par cette décision inattendue.
Un arrêté ministériel fin août avait pourtant cherché à légaliser la chasse aux filets, mais le Conseil d’État a suspendu cette autorisation, laissant les chasseurs dans le flou. Christian Peboscq, directeur de la fédération départementale de chasse, ne cache pas son désarroi face à cette situation qu’il qualifie d’« écœurante » et d’« inquiétante ». Un recours d’une association environnementale est en cours, renforçant l’anxiété concernant l’avenir de cette forme de chasse.
Un espace de chasse en déclin
La chasse au filet, bien que toujours autorisée de manière dérogatoire, attire de moins en moins d’adeptes. Les restrictions croissantes et les controverses autour de la conservation des espèces pèsent lourdement sur son praticien. Le Conseil d’État base ses décisions sur des données scientifiques, mais Peboscq déplore que même les chiffres européens qui plaident pour la chassabilité de l’alouette ne soient pas pris en compte dans la balance.
En vertu de l’article 9 de la directive européenne Oiseaux, il est néanmoins permis de prélever une petite quantité d’alouettes. Cependant, cette dérogation ne s’applique pas à la chasse au fusil, qui voit tous les tirs autorisés. Peboscq redoute que des décisions similaires ne frappent bientôt la palombe, se traduisant par des restrictions supplémentaires.
La mobilisation des chasseurs
Tandis que la chasse à l’alouette aux pantes ne commencera pas comme prévu le 1er octobre, les chasseurs se tournent vers d’autres méthodes pour capturer cette espèce. Cependant, la passion pour la chasse à la palombe demeure intacte dans la région, avec 14 000 permis délivrés cette année, bien qu’un léger déclin soit noté. L’intérêt pour l’examen du permis de chasse reste fort, attirant 440 candidats, dont de plus en plus de jeunes et de femmes, notamment au sein de l’association des Dianes basco-béarnaises.
En dépit des challenges posés par ces restrictions, la fédération des Pyrénées-Atlantiques continue d’œuvrer avec les autorités pour défendre les intérêts des chasseurs tout en veillant à la gestion durable des ressources. Les initiatives telles que « Un Dimanche à la chasse » visent à sensibiliser le public et à promouvoir la chasse. Comme le souligne Peboscq, « la chasse a moins besoin d’être défendue qu’expliquée ». Reste à espérer que la saison de la palombe ne sera pas la dernière.
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L’art de la chasse à la battue dans les Pyrénées-Orientales

Reportage dans les Pyrénées-Orientales : L’art de la chasse à la battue
Un rassemblement à l’aube
La saison de la chasse a ouvert ses portes le 14 septembre dans les Pyrénées-Orientales, et cette pratique suscite encore des débats houleux. Pourtant, en ce mercredi matin, à l’heure où le jour se lève timidement, une vingtaine de chasseurs se regroupe, casquettes orange et vestes assorties enfilées, prêts pour l’action.
Rappel des règles et sécurité en tête
Sur le capot d’un 4×4, Pierre Taberné, président de l’Association intercommunale de chasse agréée (AICA) de Caixas-Camelas, s’assure que tous les participants sont inscrits sur le carnet de battue. Il rappelle alors, avec autorité, les règles de sécurité : angles de tir, moments pour charger et décharger son arme, dans un silence respectueux. Avant de partir, les chasseurs doivent également signaler leur présence avec des panneaux aux intersections.
Traquer le sanglier : une nécessité locale
Le paysage qui s’étend devant eux abrite des sangliers prolifiques qui causent des ravages dans les cultures. Un agriculteur à proximité a appelé à l’aide, frustré par les incursions nocturnes des bêtes. La loi de 1968 impose aux chasseurs de compenser les dégâts causés par le grand gibier, d’où l’importance de leur quête incessante de sangliers. Jean-Roch Cazals, directeur de la fédération de chasse départementale, souligne le coût de cette obligation, évoquant des indemnités passant la barre des 160 000 euros l’année précédente.
Un trajet sinueux vers le battue
Les 4×4 serpentent sur les pistes de DFCI avant que chacun ne prenne position dans le maquis. L’ambiance est concentrée ; Jean-Roch Cazals sort sa carabine, insérant des munitions de gros calibre. « L’objectif est de stopper l’animal sur le coup », explique-t-il, soucieux d’éviter des blessures inutiles.
Des chiens, des clochettes et des interactions
Les chiens aboyent au loin. Les piqueurs, guidés par la voix, orientent leur meute, cherchant à « lever » les bêtes pour les diriger vers les tireurs. La cohabitation avec d’autres utilisateurs de cette nature – randonneurs, promeneurs – fait souvent rage. Jean-Roch Cazals insiste sur l’importance de la pédagogie auprès du grand public pour clarifier la présence des chasseurs dans ces espaces.
La chasse en action
Le bruit d’un sanglier qui surgit de la végétation met les chasseurs en émoi. Un tir résonne et la cible s’effondre. Ce mâle pèse environ 50 kg. Jean-Roch prélève alors des échantillons pour une veille sanitaire. Le calme revient sur le terrain.
Une battue célébrée et partagée
Avec la fin de la battue, les chasseurs s’excitent en partageant leurs histoires. La capture d’un sanglier de 110 kg s’accompagne de rires et d’anecdotes sur les défis rencontrés. La viande ainsi récoltée sera partagée, permettant de savoir ce qu’ils consomment. « C’est tout aussi naturel que l’élevage », affirme l’un des participants.
Un lien social fort malgré les stéréotypes
Jean-Roch Cazals déplore l’impact des clichés, souvent véhiculés par la culture populaire, qui décrivent les chasseurs de manière peu flatteuse. Malgré une diminution globale des accidents, les préoccupations persistent. Dans les Pyrénées-Orientales, aucun incident majeur n’a été enregistré depuis des années grâce aux efforts de prévention.
Vers une chasse plus inclusive
Avec près de 6000 chasseurs dans le département, la diversité des âges est frappante, allant d’un jeune de 16 ans à un vétéran de 83 ans. Reste un défi à relever : fémininiser la pratique, avec seulement 13 % des candidates au permis de chasse étant des femmes. La battue laisse place à un retour au silence, mais rappelle à tous que la chasse est un débat collectif bien plus vaste que la simple capture du gibier.
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