Sangliers et lapins de garenne classés nuisibles dans le Vaucluse

Le sanglier et le lapin de garenne classés nuisibles dans le Vaucluse
Un arrêté préfectoral du 17 juillet 2025 a mis sous le feu des projecteurs deux espèces bien connues : le sanglier et le lapin de garenne, désormais classés « nuisibles » dans plusieurs communes du Vaucluse. Ces décisions ont été prises en réponse aux dégâts que ces animaux causent dans les cultures et les élevages, provoquant ainsi des remous dans la communauté agricole.
Sangliers : Une menace pour l’agriculture
À partir du 1er juillet 2025 et jusqu’au 30 juin 2026, le sanglier (Sus scrofa) pourra être « détruit » par piégeage, à condition d’obtenir une autorisation individuelle du préfet. Prendre son fusil et partir à la chasse aux sangliers devient donc un projet à envisager pour les communes touchées. Parmi elles, on trouve Althen-les-Paluds, Apt, Avignon, Cavaillon, et bien d’autres. Si vous êtes un adepte de la chasse, une petite planification s’impose ; n’oubliez pas la cerise sur le gâteau : l’autorisation !
L’atterrissage des lapins de garenne dans la liste des nuisibles
Pour sa part, le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) n’est pas en reste : il est également classé nuisible dans trois communes, à savoir Châteauneuf-de-Gadagne, Mazan et Modène. Pour ces rongeurs, les méthodes de capture sont multiples : piégeage, capture avec un furet, ou encore tir à vue. Ces démarches peuvent être entreprises toute l’année, mais gare à l’inattention ! Une simple information préalable à la société de chasse locale suffira pour éviter les désagréments administratifs.
Précisions sur les modalités de destruction
Si le piégeage vous semble trop calme, sachez que les tirs (arme à feu et tir à l’arc) sont autorisés entre le 15 août 2025 et la date d’ouverture de la chasse, ainsi qu’entre la clôture de la chasse et le 31 mars 2026, toujours avec l’autorisation préfectorale. En cas de besoin, l’utilisation d’oiseaux de chasse en vol est également permise jusqu’au 30 avril 2026, avec les mêmes conditions. Autant dire qu’il y a de quoi s’occuper pendant un bon moment !
En somme, ces nouvelles mesures visent à protéger les cultures tout en régulant les populations de ces animaux. Pensez aux précautions à prendre avant de vous lancer dans l’aventure de la chasse et assurez-vous d’être en conformité avec les règles en vigueur. Un bon chasseur est un chasseur informé !
Hécatombe d’oiseaux dans les marais de Loire-Atlantique

Une hécatombe aviaire dans les marais de Loire-Atlantique
Le marais de Brière, en Loire-Atlantique, se retrouve actuellement en proie à une catastrophe sans précédent : des milliers d’oiseaux, entre aigrettes, spatules et goélands, gisent morts ou malades dans une scène de désolation. Ce constat accablant résulte d’une épidémie de botulisme, qui a frappé cette zone humide prisée par les amoureux de la nature.
En parcourant ce paysage verdoyant, on n’entend plus que le bruit des plumes flottant au gré du vent, car leurs propriétaires, eux, sont bien loin : inertes, ils remplissent le sol marécageux. Un chasseur bénévole, engagé dans cette mission tragique, ne peut cacher son désarroi. « Il y en a partout, c’est un carnage », s’exclame-t-il, une poubelle noire d’un côté et un héron blanc de l’autre. Chaque pas est un combat contre le nombre croissant de cadavres rencontrés.
Armés de leur détermination et de leur équipement de camouflage, une équipe de chasseurs s’active. En quelques minutes, ils récoltent une quantité effrayante de corps d’oiseaux, enchaînant les allers-retours avec une remorque. Loïc Gouin, 61 ans, l’un des bénévoles, évoque une « hécatombe » dans ce haut lieu de biodiversité, qui autrefois débordait de vie et de couleurs.
Cette situation déplorable met en lumière un phénomène inquiétant, où les causes de l’épidémie sont l’objet de désaccords entre agriculteurs et écologistes. La question se pose : comment prévenir de telles tragédies à l’avenir ? Bien qu’il soit essentiel de rester vigilant face aux menaces pesant sur notre faune aviaire, il est tout aussi crucial de s’interroger sur nos pratiques agricoles et leur impact sur l’environnement.
Face à cette crise, la solidarité et l’action des bénévoles sont plus que jamais nécessaires. Les marais, tout en étant un refuge pour la biodiversité, doivent aussi devenir un lieu d’éveil des consciences pour la protection des espèces qui y évoluent. Espérons que cet événement tragique incitera tout un chacun à agir pour protéger notre patrimoine naturel.
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Sanglier en vacances sur une plage corse

Un petit sanglier s’immisce entre les vacanciers en Corse
Récemment, un curieux spectacle a été observé sur une plage du sud de la Corse : un petit sanglier s’est aventuré au milieu des humains, défiant les vagues qui tentaient de le repousser. Sur les réseaux sociaux, les internautes ont été amusés par cette scène cocasse où l’animal semblait, pour certains, faire preuve de comportements de plus en plus humains.
Cependant, il est peu probable que ce jeune sanglier se soit retrouvé là par hasard. En effet, de plus en plus de ces animaux s’adaptent à leur environnement en se mêlant aux touristes en quête de nourriture. Ce phénomène, qui s’observe dans plusieurs régions d’Europe, soulève des questions sur la cohabitation entre humains et faune sauvage.
Il est intéressant de noter que cette situation n’est pas isolée. Au fil des ans, les rapports entre sangliers et vacanciers se sont multipliés, avec des sangliers devenant de véritables habitués des plages, prêts à fouiller dans les restes de repas laissés par les baigneurs. Ce petit incident corse fait partie d’une tendance plus large : la faune sauvage s’adaptant aux comportements des humains.
À l’heure où la nature et l’homme s’entremêlent de plus en plus, il est essentiel de se rappeler que des interactions comme celles-ci peuvent avoir des conséquences. Les sangliers, bien que charmants à observer, doivent également être abordés avec prudence. Ils peuvent s’avérer imprévisibles, surtout lorsqu’ils sont en quête de nourriture.
Pour les vacanciers, il peut être judicieux de garder une certaine distance et d’éviter de nourrir ces animaux, afin de prévenir des situations potentiellement dangereuses. La prudence est toujours de mise lorsqu’on évolue à proximité de la faune sauvage.
Restez attentifs lors de vos prochaines baignades, vous ne savez jamais quel animal pourrait se joindre à vous pour un moment de baignade improvisé !
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Une rencontre surprenante entre un sanglier et un chasseur

Un sanglier à un mètre du chasseur : une rencontre inattendue
Chasser le grand gibier est une aventure qui ne cesse de surprendre, et parfois, les scénarios les plus inattendus se produisent. Lors d’une récente battue aux sangliers, un chasseur a vécu une expérience particulièrement mémorable. Ce jour-là, alors qu’il était posté et que le silence régnait autour de lui, un bruit suspect s’est fait entendre à proximité.
En un rien de temps, un sanglier a fait son apparition, à peine à un mètre de l’homme qui attendait patiemment. On pourrait croire à une scène tirée d’un film d’action, mais tout cela se passait dans la réalité. L’accompagnant du chasseur, armé d’une caméra, a saisi cet instant unique sur le vif. Le tir a été donné rapidement, mais avec une précision remarquable, et le sanglier est resté sur place après la première balle. Quelle chance pour le chasseur !
Cette rencontre rappelle à tous les chasseurs l’importance de rester vigilant en toute circonstance. On ne sait jamais quand un gibier pourrait se montrer, aussi près que celui-ci. Et pour ceux qui envisagent des sorties similaires, n’oubliez pas d’évaluer votre environnement et de respecter les règles de sécurité. Après tout, chaque battue est une occasion de vivre des moments inoubliables !
Pour découvrir d’autres histoires captivantes sur la chasse et le monde animal, n’hésitez pas à visiter notre site. Vous y trouverez des conseils pratiques, des vidéos et bien plus encore.
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Consultations publiques sur la gestion des oiseaux chassables

Consultations publiques pour la gestion des oiseaux chassables
Les chasseurs sont appelés à s’investir dans deux consultations publiques concernant la gestion de certaines espèces d’oiseaux chassables. Dans le sillage de la dernière réunion du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS), le ministère de la Transition Écologique a ouvert ces consultations, disponibles jusqu’au 14 août. La première vise à établir un projet d’arrêté régulant la chasse d’un certain nombre d’oiseaux, tandis que la seconde concerne l’inscription du fuligule milouin parmi les espèces soumises à gestion adaptative.
Plafonds de prélèvement : une nécessité pour la conservation
Pour diminuer la pression cynégétique sur des espèces vulnérables, plusieurs ajustements ont été proposés. Par exemple, pour la caille des blés (Coturnix coturnix), un quota de 15 individus par jour et par chasseur est instauré à l’échelle de la métropole. D’autres espèces comme les canards de surface, fuligules, macreuses et garrots n’échapperont pas à la règle. Les prélèvements pour ces espèces sont encadrés comme suit : un maximum de 15 oiseaux par jour et par chasseur (hors installations spécifiques mentionnées à l’article R. 424-17 du Code de l’environnement), et pour les installations de chasse autorisées, un maximum de 25 oiseaux par nuit.
Concernant le fuligule milouin (Aythya ferina), la chasse ne pourra être autorisée qu’après la publication d’un arrêté ministériel qui déterminera un plafond national de prélèvement sur recommandation du Comité d’experts sur la gestion adaptative (CEGA).
Déclaration obligatoire des prélèvements : un suivi indispensable
Pour garantir un suivi rigoureux des prélèvements, tout chasseur ayant capturé une caille des blés ou une autre espèce à plafond de prélèvement doit enregistrer sa prise immédiatement via l’application mobile « ChassAdapt », fournie par la Fédération nationale des chasseurs. Pour la saison 2025-2026, il sera également possible d’utiliser un carnet de prélèvement papier ou, en fin de saison, de soumettre une déclaration via une enquête fédérale, mais uniquement pour la caille des blés. En complément, l’outil « ChassControl » a été mis à disposition de l’Office français de la biodiversité (OFB) et des fédérations départementales pour le contrôle des déclarations numériques.
La Fédération nationale des chasseurs devra transmettre quotidiennement les données de prélèvement à l’OFB et, avant le 1er juin 2026, un bilan consolidé des captures sera remis au ministère de la chasse, accompagné d’un rapport sur les contrôles réalisés en partenariat avec l’OFB.
Suspension de la chasse à l’eider à duvet : une mesure de protection
Face à la situation alarmante de l’eider à duvet (Somateria mollissima), la chasse à cette espèce est interdite sur l’ensemble du territoire métropolitain, et ce, jusqu’au 1er juillet 2030.
Le fuligule milouin : un cas particulier en gestion adaptative
En raison de déclins observés, les directives européennes, en lien avec les engagements français en matière de biodiversité, justifient l’intégration du fuligule milouin dans le cadre de gestion adaptative. Cette démarche vise à ajuster les méthodes de chasse pour mieux répondre à l’état de conservation de l’espèce, tout en assurant un suivi et une évaluation continus, en accord avec les obligations communautaires. Le projet de décret modifie l’article D. 425-20-1 du Code de l’environnement pour inclure cette espèce dans le dispositif de gestion, permettant ainsi de mieux encadrer les prélèvements en tenant compte des enjeux de conservation et des pratiques cynégétiques.
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Abattage massif de sangliers dans le Gard

Abattage massif de sangliers dans le Gard : Un arrêté controversé en ligne de mire
Un prédateur ciblé : des centaines de sangliers en danger
Le préfet du Gard a ouvert les vannes à un abattage massif de sangliers à travers 45 communes du département, un arrêté qui court jusqu’au 31 décembre 2025. Les lieutenants de louveterie se voient accorder le pouvoir d’intervenir librement, de jour comme de nuit, et de se faire accompagner de 1 à 50 chasseurs. Une telle décision est vivement contestée par l’association One Voice, qui réclame la suspension immédiate de cet arrêté. Une audience au tribunal administratif de Nîmes est prévue pour le 1er août à 10h.
Des sangliers traqués presque sans relâche
Dans le Gard, les sangliers sont littéralement pourchassés tout au long de l’année, subissant une pression intense, avec des appels incessants à leur élimination de la part des autorités. Souvent accusés de nuire à l’agriculture et qualifiés de « malfaisants », ces animaux, ainsi que leurs petits, sont abattus par centaines de milliers chaque année. Si la saison de chasse pour d’autres espèces dure en général cinq mois, pour ces sangliers, la chasse ne connaît pas de répit.
Une hystérie collective sans fondement
Cette nouvelle directive du préfet entraîne une autorisation de jusqu’à 900 opérations, y compris des battues nocturnes. Ces initiatives, gérées par des chasseurs assermentés, injectent une dose de ludisme tragique dans la pratique cynégétique. Mais ces mesures ne font que masquer des problèmes plus profonds. Pourquoi ne pas se pencher sur les véritables causes du problème, comme la culture intensive de maïs destinée à l’élevage ? Tant que ces pratiques perdureront, les sangliers continueront d’envahir les terres cultivées.
Une remise en question nécessaire
Au lieu d’adresser le fond du problème, les autorités s’alignent sur les demandes des chasseurs, qui se frottent les mains à la perspective de chasses frénétiques. Il est par ailleurs d’intérêt public de s’interroger sur la légitimité des élevages de sangliers dans les chasses privées et les méthodes cruelles employées. Tout cela pour un « sport » qui met en péril un animal, souvent victime de choix politiques discutables.
Un appel à l’action collective
Le 1er août, nous serons donc présents au tribunal administratif de Nîmes pour défendre la cause des sangliers. En attendant, il est crucial d’interpeller vos élus afin d’exiger la fermeture des élevages de sangliers destinés à la chasse et de promouvoir une réforme radicale de la chasse. Vous pouvez également soutenir ces initiatives en signant et partageant les pétitions pour interdire la chasse en enclos. Chaque signature compte dans ce combat pour la protection animale !
Agissez maintenant et soutenez une approche éthique de la chasse en vous rendant sur Caninstore.
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Chasseurs recherchés pour réguler les sangliers dans un bois protégé en Normandie

Chasseurs recherchés en Normandie pour réguler le sanglier dans un bois protégé
Un appel à candidatures a récemment été lancé sur le site de la métropole du Havre, visant à recruter une association de chasseurs pour gérer spécifiquement la population de sangliers dans un bois sous protection. Ce qui pourrait sembler une activité cynégétique classique, se révèle être une nécessité dans un cadre écologique bien précis.
Une nouvelle gestion pour le bois de Fongueusemare
Le bois de Fongueusemare, un espace de 111 hectares, est sur le point de changer de gestionnaire. La Communauté urbaine du Havre s’est associée à l’Établissement Public Foncier de Normandie pour l’acquisition de ce site. Si tout se passe comme prévu, ce transfert de gestion sera validé en septembre. L’objectif annoncé par la métropole est ambitieux : protéger et restaurer la biodiversité tout en prenant en compte les exigences écologiques, culturelles, sociales, et scientifiques de la région.
Des zones écologiques stratégiques
Le bois est situé à la croisée de plusieurs zones d’intérêt écologique, dont une zone Natura 2000, et une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique. Celles-ci désignent des espaces particulièrement précieux pour la conservation de la biodiversité. C’est dans ce contexte que se pose la question de la régulation des sangliers, jugée nécessaire par les autorités locales pour maintenir un équilibre écologique.
Un appel aux chasseurs pour une régulation ciblée
Bien que la métropole ait clairement affiché son désir de préserver cet espace et d’en faire un projet de protection écologique, elle sollicite des chasseurs qui ne viendront pas pour remplacer un droit de chasse traditionnel, mais plutôt pour effectuer une régulation ciblée des sangliers. Cette initiative pourrait surprendre plus d’un amateur de nature, pressant à réfléchir sur le rôle complexe des chasseurs dans l’écosystème.
Réflexions sur la place des chasseurs dans la gestion écologique
En effet, au-delà de la simple régulation, cette vision peut sembler réductrice. Les chasseurs sont souvent perçus comme des acteurs d’un environnement naturel, jouant un rôle plus vaste dans la préservation des espèces et de leurs habitats. L’idée de n’être considérés que comme des « fonctionnaires de la mort » pour réguler des populations d’animaux pose des questions sur notre compréhension globale de leur rôle dans la nature.
Cette initiative en Normandie soulève des interrogations sur la perception de la chasse et son impact sur la gestion des ressources naturelles. La nécessité de réguler les sangliers semble essentielle, mais elle nous rappelle également l’importance de reconnaître les chasseurs comme des partenaires dans la conservation de l’écosystème.
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Collaboration entre agriculteurs et chasseurs à Aire-sur-lAdour

Collaboration fructueuse entre agriculteurs et chasseurs à Aire-sur-l’Adour
Une assemblée générale prometteuse pour l’A.C.C.A.
Le 24 juillet dernier, l’Association Communale de Chasse Agrée (A.C.C.A) d’Aire-sur-l’Adour a organisé son assemblée générale dans le local de la chasse. L’événement a attiré une trentaine de membres et d’amis, qui ont eu l’honneur d’accueillir Jean-Luc Dufau, président de la Fédération des Chasseurs des Landes, ainsi que le maire Xavier Lagrave.
Bilan d’activité et efforts conjoints
Le sommet a permis de faire le point sur les activités de l’année écoulée. Un total de 65 battues a été effectué, avec un résultat de 81 sangliers, 73 chevreuils et 21 renards prélevés. Une telle efficacité a été rendue possible grâce à la coopération entre les chasseurs et les agriculteurs, qui s’efforcent de limiter les dégâts causés par les sangliers. Cet effort conjoint a porté ses fruits, puisque la Fédération des chasseurs a annoncé une indemnisation des dégâts de 0,00 euro pour la saison 2024-2025 sur le territoire.
Finances saines et nouveaux projets
Le bilan financier pour 2024-2025 est également très positif, témoignant d’une bonne gestion au sein de l’association. Les membres ont également eu un aperçu du prévisionnel pour la saison à venir. Le président fédéral a évoqué les nombreuses procédures en cours concernant les chasses traditionnelles, notamment celles de la palombe aux filets et fusils, et a souligné l’importance d’un carnet de prélèvement pour chaque chasseur, afin de défendre ces pratiques.
Élevage et mesures de sécurité
Pour enrichir la saison prochaine, l’A.C.C.A. prévoit de lâcher 350 faisans et 100 perdreaux au cours de trois opérations différentes. Le maire a aussi partagé un projet d’extension pour le local actuel de la chasse, située route de Duhort, avec l’intention d’y établir un espace dédié à la transformation de la viande de gibier.
Vente de cartes et précautions
Pour ceux qui souhaitent s’investir dans la saison 2025-2026, les cartes seront mises en vente au local de la chasse les mardis 2, samedi 6, mardi 9 et samedi 13 septembre, de 8 heures à 12 heures. Bien que les prix demeurent inchangés, une nouvelle pénalité de 20 euros pour vente en dehors des délais sera appliquée rigoureusement, conséquence d’abus constatés.
Avec tous ces projets enthousiasmants, l’A.C.C.A d’Aire-sur-l’Adour montre un bel exemple de synergie entre les acteurs locaux pour préserver et valoriser la chasse.
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Méchoui au village célébrant la chasse

Un méchoui convivial au cœur du village : la chasse à l’honneur
Ce samedi, la société de chasse de Palogneux a fait preuve d’hospitalité en organisant un méchoui en plein air, rassemblant familles, amis et habitants du village. Au menu, du sanglier préparé non pas à la broche mais à la plancha, un choix qui a fait saliver les 65 convives présents dans une ambiance des plus conviviales.
Cette association locale ne se résume pas seulement à la dégustation de viandes savoureuses ; elle est un véritable moteur de dynamisme pour le village. À deux reprises par an, ils animent la communauté grâce à des activités telles que les tirs aux pigeons et des repas champêtres. En été, la société mobilise ses membres pour des chantiers de débroussaillage, tout en veillant à ce que plusieurs chemins restent praticables durant la saison de chasse.
Véritable acteur de la vie locale, cette société de chasse propose des moments fédérateurs pour ses membres et pour le reste de la population, prouvant ainsi que la passion pour la nature et la chasse peut également rimer avec convivialité et entraide.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter la société de chasse au 06.78.26.99.51.
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Retour du lapin à Bompas

C’est le grand retour du lapin à Bompas
Une réintroduction symbolique pour un gibier emblématique
Après plusieurs années de disette, le lapin fait un retour triomphant sur le territoire de Bompas, grâce aux efforts concertés des chasseurs de l’Acca. Le 11 juin 2003, Claude Arnaud prenait les rênes de cette association, et vingt ans plus tard, il annonce une initiative remarquable : redonner vie à une population de lapins qui a longtemps été le roi de la région. « À l’époque, le lapin pullulait sur notre territoire », rappelle-t-il, tout en soulignant le contraste frappant avec la situation actuelle.
Le déclin du lapin, surnommé affectueusement « Jeannot lapin », a été aussi rapide que brutal. Après avoir été décimé par la myxomatose, la situation s’est aggravée avec l’apparition du VHD (virus hémorragique viral) en 1984, qui a frappé les populations de gibier à l’échelle mondiale. À Bompas, malgré des efforts pour maintenir la population, le lapin a progressivement disparu, entraînant l’Acca à demander en 2018 sa reclassification comme espèce non nuisible. « Il était certainement trop tard « , admet le président, le regard empreint de lucidité.
Cependant, les chasseurs n’ont jamais perdu espoir. Aujourd’hui, sur le site d’une ancienne déchetterie de 400 m², une véritable garenne-refuge a été créée. Sur 200 m² de cet espace réhabilité, une centaine de lapins, provenant de Saleilles où l’espèce prospère encore, ont pris leurs quartiers depuis mars. « Le but n’est pas que le lapin s’y enferme, mais qu’il recolonise les alentours », explique le président, évoquant une approche inspirée des pratiques espagnoles où le lapin joue un rôle crucial dans la survie du lynx ibérique.
Cette renaissance n’aurait pas été possible sans l’engagement remarquable de nombreux acteurs. La municipalité a mis à disposition le terrain et soutenu les travaux nécessaires. L’Acca de Saleilles a offert les précieux lapins, tandis que d’autres membres comme Jean-Claude Piquemal, Claude Delbourg et bien d’autres ont contribué par leur temps, leurs efforts, ou leurs ressources. « Sans oublier nos familles et amis qui nous soutiennent », a ajouté le président, reconnaissant l’importance de cette communauté passionnée.
Lors d’un moment symbolique, la maire de Bompas, Laurence Ausina, a remis un petit lapin en liberté dans la garenne, soulignant l’initiative comme étant une belle démonstration alliant respect de l’animal et préservation de la biodiversité. « Je vous en félicite », a-t-elle déclaré, consciente de la valeur de cette démarche.
La réintroduction du lapin ne se limite pas à une simple initiative de chasse; c’est un véritable acte de renaissance pour le patrimoine vivant de Bompas. À travers cette garenne, une partie de l’âme de la commune revit et rappelle à tous l’importance d’œuvrer pour la biodiversité.
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