La Justice Autorise de Nouveau la Chasse au Blaireau dans le Puy-de-Dôme
Chasse au Blaireau dans le Puy-de-Dôme : Les Juges Tranchent en Faveur des Chasseurs
Après deux années suspendues, les chasseurs du Puy-de-Dôme obtiennent gain de cause
La tension montait dans le Puy-de-Dôme. Depuis deux ans, la chasse complémentaire du blaireau était mise en pause, principalement dû à la pression des associations anti-chasse. Ces dernières, armées de leurs arguments habituels et de quelques victoires en justice, pensaient avoir solidifié leur position. Mais cette année, le vent a tourné en faveur des chasseurs.
Des Dossiers Solides pour une Décision Inédite
En effet, cette saison, les chasseurs et agriculteurs sont arrivés devant les tribunaux avec des preuves concrètes et bien documentées. Ils ont présenté des études détaillées sur les dégâts causés par les blaireaux et des recensements précis des populations. Des arguments de poids qui ont permis aux juges de comprendre l’ampleur de la situation et de rendre un verdict en faveur de la chasse.
Les Antagonistes sur la Défensive
Les militants anti-chasse, habitués à leurs succès passés, ont eu du mal à digérer cette décision. Leur stratégie, soutenue par des arguments répétitifs et la conviction que les juges allaient maintenir les suspensions, s’est heurtée à la rigueur des faits apportés par les chasseurs du Puy-de-Dôme. Lorsqu’ils furent interrogés par les médias locaux, ils ont ressorti leurs arguments classiques : les petits blaireaux sont encore dans leurs terriers et le blaireau contribue à l’écosystème en consommant certaines espèces nuisibles pour les cultures.
Une Consultation Publique Décisive
Cependant, ce débat n’a pas seulement opposé les associations et les chasseurs. La procédure devait également inclure l’avis du public. Une consultation menée auprès des habitants a révélé des résultats surprenants : sur 880 réponses, plus de 500 se sont prononcées en faveur de la chasse complémentaire, contre à peine 250 voix opposées. Ce soutien massif a sans doute pesé dans la balance judiciaire.
Un Précédent pour les Fédérations Départementales
Cette décision pourrait bien servir de modèle pour d’autres départements. Les Fédérations départementales de chasse et les préfectures devront peut-être revoir leurs approches et leurs stratégies. Cette victoire démontre que, lorsque des preuves solides sont présentées, la justice peut trancher en faveur des chasseurs, même face à des associations bien organisées.
Conclusion
La chasse complémentaire du blaireau est une pratique controversée, mais dans le cas du Puy-de-Dôme, les chasseurs ont montré que la préparation et les preuves sont essentielles pour influencer les décisions judiciaires. Ce jugement marque une nouvelle étape dans la lutte entre pro-chasse et anti-chasse, avec des implications potentielles pour d’autres régions du pays.
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Article rédigé par Actuchasse avec notre partenaire à la une : Caninstore
Cohabitation au jardin avec la faune sauvage
Sangliers, limaces… La cohabitation au jardin
Quand les sangliers s’invitent au potager
La moitié de notre récolte de pommes de terre a été dévorée par les sangliers. La grosse laie, elle-même, ne passe pas sous notre filet de protection. Mais ses marcassins, plus agiles, ont réussi à soulever la barrière et à s’infiltrer dans le potager.
Ces petits intrus ont également rasé un jeune pêcher chargé de fruits, ratiboisé les petites salades, et promené leur groin dans le sol frais au pied des tomates, aubergines et poivrons. Le système d’arrosage et le paillage n’ont pas été épargnés non plus. Tout cela marque la troisième fois depuis début juillet que nous avons dû remettre de l’ordre après leur passage.
Une nuit, une lutte constante
Trouver le temps pour bichonner nos plantations est déjà une challenge. Alors, imaginez lorsque les sauvages de la forêt d’en face ajoutent à cela en venant croquer le fruit de notre travail. Ils reviennent toutes les nuits, parfois même en plein jour, et n’ont peur de rien. La laie charge les chiens et revient malgré tout dès que l’occasion se présente.
Un soir, mon compagnon a réussi à les chasser du terrain, mais quelques heures plus tard, ils étaient de retour. Chaque matin apporte une nouvelle mauvaise surprise dans le potager. Cela fait sept ans que la situation s’aggrave. Les sangliers ont compris que notre jardin était un festin inépuisable et sont devenus de fidèles visiteurs. La colère monte.
Cohabiter avec le vivant, un défi écologique
L’idée de cohabiter avec la nature est séduisante en théorie, mais la pratique est une tout autre affaire, surtout lorsqu’on décide de produire une partie de notre alimentation. Nous ne sommes pas des agriculteurs, nos revenus et notre survie ne dépendent pas de nos récoltes. Pourtant, le défi reste de taille.
Se remettre en question devient inévitable. « As-tu bien protégé ton potager ? » s’interroge-t-on. Si la clôture a cédé, était-elle mal mise ou mal choisie ? Devons-nous nous barricader davantage ?
Les solutions et compromis
Pour le petit pêcher ravagé, le filet avait été mal remis faute de temps. On l’a payé cher. Mais pour le reste, mon compagnon et la voisine ont passé tout le printemps à renforcer la clôture, bien que notre jardin reste ouvert sur la route. Barricader entièrement notre terrain, est-ce réellement une solution ?
Nous avons installé un filet autour du potager, électrifiable. Malheureusement, l’humidité ambiante rend l’électricité inefficace. Cette année, mon compagnon en a assez et envisage de faire appel à la société de chasse pour régler le problème.
Une confrontation avec la nature
Dans notre potager, chaque action prisée pèse sur notre conscience écologique. Nous savons que le moindre désherbage dérange d’autres vivants. Pourtant, chaque geste est évalué, balancé entre ses conséquences pour le vivant, nos besoins, et nos moyens.
En ce moment, notre prairie fleurie est un paradis pour les abeilles et autres pollinisateurs. Toutefois, cette profusion de vie transforme notre jardin en jungle infranchissable. Alors, nous tondons, mais partiellement, laissant des îlots pour les insectes et les sauterelles. C’est un compromis.
Assumer et compenser
Pour subvenir à nos besoins, nous prenons de l’espace aux autres vivants, imposant notre volonté. Cette violence, autrefois déléguée à d’autres, est désormais assumée directement. Je tente de compenser en offrant un habitat diversifié aux autres créatures : herbes variées, haies, arbres, ronciers, points d’eau.
Nous espérons sincèrement que cette diversité profitera à de nombreux vivants. Grâce aux fruitiers et aux fleurs, nous croyons offrir un festin à bien plus d’êtres que notre petite famille.
Ainsi, je cohabite, collabore, échange et accueille avec mes colocataires du jardin. Parfois, je négocie, compose, et comme dans toute relation, je pose des limites. Cependant, il est probable que nos visiteurs nocturnes ne passent pas tous l’été.
Signé : Actuchasse pour Caninstore
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Accident de chasse en Corse avec un sanglier blesse un homme de 78 ans
Corse: Un homme de 78 ans blessé par un sanglier
Accident de chasse en Corse: un chasseur gravement blessé par un sanglier
La chasse du sanglier, sur l’île de Beauté comme partout en France, a débuté dès le 15 août, selon les besoins locaux. Ce moment, très attendu dans le maquis corse, où il est possible de tirer la bête noire avec des munitions chargées de chevrotines, marque le début d’une saison riche en émotions. Malgré un cadre idyllique, le biotope de la zone demeure hostile; la terre des sangliers peut se révéler particulièrement dangereuse ! C’est ainsi qu’une partie de chasse aurait pu très mal se terminer.
Le dimanche 18 août, sur la commune de Vivario, non loin de Vizzavona, un septuagénaire a été assez gravement blessé au mollet par un sanglier. Le saignement important a nécessité l’intervention d’un hélicoptère de la sécurité civile afin d’extraire le chasseur de cette zone particulièrement escarpée. Une telle situation, située à plusieurs heures de voiture et à dizaines de minutes d’hélicoptère de tout centre médical, aurait pu avoir une issue dramatique.
Quelles que soient les conditions, rappelons-le, un sanglier demeure un animal potentiellement très dangereux. Ne prenons aucun risque en action de chasse ; la malchance engage déjà bien assez de probabilité de blessures !
Actuchasse pour Caninstore
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Indre le préfet lance des battues affinitaires contre les sangliers
Indre: Le préfet met en place des battues « affinitaires » contre les sangliers
Un dispositif contre les dégâts des sangliers : L’initiative du préfet de l’Indre
Depuis le début du mois d’août, Thibault Lanxade, préfet de l’Indre, a donné le feu vert à l’organisation de battues dites « affinitaires ». Ce dispositif innovant permet de créer un lien direct entre les chasseurs et les agriculteurs victimes des ravages causés par les sangliers. Désormais, le propriétaire du terrain peut initier une battue directement sur sa propriété.
La présence du lieutenant de louveterie indispensable
Quand il s’agit de chasse collective pour défendre les cultures en dehors des périodes de chasse habituelles, la présence d’un lieutenant de louveterie, garant du bon déroulement de l’opération, est obligatoire.
Réactivité et efficacité au service des agriculteurs
L’absence de nécessité d’une autorisation préfectorale pour chaque intervention permet une réponse beaucoup plus rapide lorsque les sangliers posent un problème. Cette réactivité accrue nourrit l’espoir parmi les agriculteurs d’une efficacité améliorée dans la lutte contre les dégâts, qui ont été estimés à plus de 1,5 million d’euros l’an dernier dans le département.
Actuchasse pour Caninstore
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La chasse au gibier d’eau ouverte dans la Manche avec restrictions
La chasse au gibier d’eau s’ouvre dans les marais de la Manche
Restrictions et dates clés pour les chasseurs
À partir de mercredi 21 août 2024, dès 6 heures, les marais intérieurs de la Manche vont résonner des premiers coups de feu : la chasse au gibier d’eau est officiellement ouverte pour la saison. Cette pratique traditionnelle reprend dans les zones humides du département à cette période chaque année.
Pour rappel, la saison de chasse a débuté dès le vendredi 2 août 2024 sur le domaine public maritime. Quant à l’ouverture générale de la chasse, elle est fixée au 22 septembre 2024.
Quelques restrictions à noter
Cette ouverture tant attendue s’accompagne de quelques restrictions notables :
- La chasse du courlis cendré et de la barge à queue noire reste interdite sur l’ensemble du territoire français, comme le rappelle la fédération départementale des chasseurs.
- L’ouverture pour certaines espèces est fixée au 15 septembre, à 7 heures, notamment pour le canard chipeau, les fuligules milouin et morillon, la nette rousse, la foulque macroule, la poule d’eau et le râle d’eau.
- Pour le vanneau huppé, l’ouverture est programmée pour le quatrième dimanche de septembre.
Réglementation sur les appelants
La chasse à l’affût dans les marais implique également une réglementation stricte concernant l’usage d’animaux vivants pour attirer leurs congénères sauvages sur les mares des gabions :
« L’ensemble des détenteurs d’appelants doivent se déclarer auprès de la Fédération départementale des chasseurs de la Manche. »
À noter qu’un formulaire dédié est disponible sur le site de la FDC50, et les chasseurs déjà inscrits en 2023 ont normalement reçu un courrier de rappel.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la Fédération départementale des chasseurs de la Manche.
Actuchasse pour Caninstore
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Raton Laveur et Parasite Intestinal : Précautions en Belgique et France
Raton Laveur : Attention Danger
Les Vers Intestinaux du Raton Laveur en Belgique
Les autorités wallonnes ont récemment lancé une alerte suite à la découverte de plusieurs ratons laveurs porteurs du ver Baylisascaris procyonis. Ce parasite peut entraîner une infection rare, la baylisascariose, chez l’être humain. Le ver se transmet principalement via les matières fécales des ratons laveurs, contaminant leur environnement immédiat et potentiellement d’autres animaux par ingestion accidentelle. Les larves du parasite traversent la paroi digestive et se propagent à travers le corps, causant des dommages irréversibles, notamment aux muscles, au système nerveux et au cerveau.
Situation en France
En France, la population de ratons laveurs est estimée à plusieurs dizaines de milliers d’individus. Bien que la majorité des populations de ratons laveurs du sud-ouest et du nord-est soient exemptes de B. procyonis, quelques cas ont été confirmés à la frontière belge et luxembourgeoise. En 2020, le parasite a même été détecté pour la première fois lors d’un criblage moléculaire de selles de loups, soulevant des questions sur son statut parasitaire en France.
Risques pour l’Homme
Contracter ce ver reste un risque faible mais présent, les conséquences sont potentiellement graves. Aux États-Unis, une trentaine de décès ont été attribués à ce parasite en 30 ans, affectant principalement les jeunes enfants qui ont tendance à porter des objets contaminés à leur bouche. Les cas rapportés incluent des atteintes neurologiques graves, comme l’encéphalite et des troubles oculaires.
Précautions à Prendre
- Éviter de toucher ou de s’approcher d’un raton laveur, qu’il soit vivant ou mort.
- Utiliser des gants jetables et un masque de protection si vous devez manipuler un raton laveur mort.
- Ne pas nourrir les ratons laveurs.
- Fermer les bacs à sable lorsqu’ils ne sont pas utilisés et surveiller les enfants pour éviter la consommation de terre.
- Bien se laver les mains après les activités de jardinage.
- Tenir les chiens en laisse dans les milieux forestiers, les vermifuger régulièrement et ramasser leurs excréments.
- Cueillir les baies sauvages à plus de 50 cm du sol, et laver systématiquement fruits et légumes avant consommation.
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Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore
Le sanglier dans la culture gauloise et romaine selon Astérix et Obélix
Le sanglier selon Astérix et Obélix : au-delà du mythe
Le sanglier, roi des banquets ou légende urbaine des Gaulois ?
Tout le monde connaît Astérix et Obélix, même ceux qui n’ont jamais lu leurs bandes dessinées. Ces invincibles Gaulois sont célèbres pour leur amour du sanglier, qui apparaît dans presque tous les albums, généralement en tant que pièce maîtresse des festins. À première vue, il semble donc que le sanglier était le gibier favori des Gaulois. Mais qu’en est-il vraiment ? L’image est trompeuse : en réalité, cette représentation est loin de la vérité historique.
Le sanglier, une rareté dans l’alimentation gauloise
Pour la plus grande déception d’Obélix, les recherches archéozoologiques montrent que le sanglier n’était pas une priorité alimentaire pour les Gaulois. Ces derniers consommaient très peu d’animaux sauvages, préférant les animaux d’élevage. Selon certaines études, comme celles sur les « Gaulois d’Acy-Romance », les restes de gibier ne représentaient qu’environ 0,1 % des restes découverts dans les habitations de l’époque antique. Les Gaulois chassaient certes, mais principalement du petit gibier comme le lièvre, ou des cervidés tels que le cerf et le chevreuil.
Pourquoi cette image du sanglier s’est-elle imposée ?
Comment expliquer cette image erronée de Gaulois avides de sanglier, créée par Goscinny et Uderzo ? Il s’avère que les Celtes entretenaient en effet une relation spéciale avec cet animal, mais pas culinaire. Le sanglier avait une symbolique forte, incarnant l’agressivité et la virilité, des qualités très prisées à l’époque. Le sanglier représentait donc la force brute et la fureur guerrière. Cet aspect symbolique se manifeste notamment à travers le carnyx, une trompe de guerre souvent ornée d’une tête de sanglier.
Les Romains, véritables amateurs de sanglier
Dans les bandes dessinées, les Romains n’ont pas de grand intérêt pour la chasse au sanglier, ce qui renforce encore le mythe des Gaulois amateurs de ce gibier. En réalité, les Romains estimaient grandement le sanglier, qu’ils considéraient comme un gibier noble. Contrairement aux Gaulois, ce gibier n’était pas un plat populaire mais une spécialité réservée aux banquets aristocratiques, où il était parfois la pièce maîtresse d’un véritable spectacle culinaire.
Le sanglier, un mets de choix à l’époque romaine
Pour s’en convaincre, il faut lire le festin de Trimalcion dans le Satyricon de Pétrone. Ce texte, bien que satirique, dépeint le sanglier comme le centre d’attention des banquets. Apicius, un auteur romain du Ier siècle, propose même dix façons différentes de cuisiner le sanglier dans son Art culinaire, montrant ainsi l’engouement de l’époque pour ce mets.
En conclusion, bien que les Gaulois ne consommaient pas vraiment de sanglier, cet animal restait symboliquement important pour eux. Par contre, les Romains ont su mettre à l’honneur ce magnifique suidé dans leurs festins de haute société. Rendez hommage à cette tradition en découvrant nos nombreuses recettes de sanglier.
Actuchasse pour Caninstore
Tiques et idées reçues à démentir
Tique : Débunkons les idées reçues
Les tiques : Parasites tenaces et sources de nombreuses idées fausses
Les tiques sont des parasites externes hématophages qui posent de sérieux problèmes pour nos animaux domestiques, notamment les chiens et les chats. Mais que sait-on vraiment sur ces acariens ? Il est temps de séparer le vrai du faux.
Seule la tique femelle est dangereuse ?
Première idée reçue : Il n’y a pas que les tiques femelles qui soient dangereuses pour les animaux. En effet, les tiques mâles et femelles effectuent un repas sanguin. Même s’il est plus important pour la femelle, permettant ainsi la maturation de ses œufs, les tiques mâles peuvent également être problématiques. Cependant, dans certaines espèces comme l’Ixodes ricinus, le repas sanguin du mâle est totalement absent, ce dernier vivant sur les réserves accumulées au stade de larve et de nymphe. Conclusion : Faux.
La tique ne meure pas quand on l’arrache de la peau du chien ?
Il ne suffit pas d’enlever une tique pour qu’elle meure. C’est pourquoi, les tiques enlevées doivent être tuées, car elles risquent de se fixer sur un nouvel hôte. Il est recommandé de ne pas enlever une tique à la main mais d’utiliser un dispositif spécifique (tire-tique). Une action manuelle peut ne pas suffire pour retirer le rostre de l’acarien qui restera dans le derme et pourra provoquer un abcès cutané. La manipulation d’une tique peut également générer un stress entraînant une augmentation de la salive vectrice potentielle d’agents pathogènes. À la différence des adultes, les larves et nymphes de tiques peuvent mourir si elles sont enlevées avant la fin de leur repas. Alors, vrai et faux.
La tique est immunisée contre les maladies qu’elle véhicule ?
Contrairement à cette idée répandue, la présence d’agents pathogènes peut causer des lésions tissulaires chez la tique, allant même jusqu’à sa mort. La transmission d’agents pathogènes à l’hôte n’est pas systématique, car toutes les tiques ne sont pas infectées. Leur taux de contamination est relativement faible et varie selon plusieurs facteurs comme l’espèce de tique, la région et l’agent pathogène. Il est aussi possible qu’une même tique soit co-infectée par plusieurs agents pathogènes. Conclusion : Faux.
Laver son chien à grande eau suffit à faire tomber la tique ?
La tique est un parasite extrêmement résistant, et un simple lavage de l’animal ne suffira pas à la tuer. En fait, l’immersion dans l’eau induit un réflexe chez la tique qui lui permet de survivre. Il est donc inefficace de croire qu’un bain pourrait déparasiter votre chien. Conclusion : Faux.
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La sécurité au cœur de la chasse au sanglier à Pietracorbara
« Le maître-mot, c’est la sécurité » : les premières battues au sanglier commencent à Pietracorbara
La saison de la chasse au sanglier débute sous haute vigilance en Haute-Corse.
La saison de la chasse au sanglier, animal en forte prolifération en Haute-Corse, a démarré officiellement le 15 août. Très encadrée pour éviter les accidents, cette activité reste cependant risquée. Les chasseurs de Pietracorbara ont saisi leurs fusils dès l’aube, avec une quinzaine de participants et leurs fidèles chiens de chasse.
La popularité de cette activité est indéniable sur l’île: environ 14 000 permis ont été délivrés cette saison, représentant près de 4% de la population locale, une proportion deux fois plus élevée que la moyenne nationale. Entre 5 000 et 6 000 chasseurs se concentrent sur le sanglier en Haute-Corse.
Un cadre sécuritaire strict
Eric Vitali, président de la société de chasse de Pietracorbara, souligne l’importance de la sécurité, surtout en période touristique. « Nous sommes habillés en orange et avons installé des panneaux pour avertir les randonneurs », précise-t-il. La sécurité est renforcée depuis un arrêté ministériel rendant obligatoire le port de vêtements fluorescents, la signalisation des chasses et une formation à la sécurité tous les dix ans.
Moins d’accidents, mais davantage de blessures auto-infligées
Selon l’Office Français de la Biodiversité, les accidents de chasse ont diminué de 42 % en 20 ans et les accidents mortels de 77 %. Cependant, le nombre total d’accidents a augmenté la saison dernière, notamment les blessures auto-infligées.
Des drames continuent de survenir, comme le décès d’un chasseur de 85 ans à Prunelli-di-Fiumorbo en janvier dernier. D’autres incidents incluent des blessures graves, et parfois mortelles, survenues au cours des chasses, soulignant encore l’importance des règles de sécurité en vigueur.
Des sangliers qui prolifèrent en Haute-Corse
Le sanglier est l’espèce principale chassée sur l’île, représentant 70% du gibier prélevé. Cependant, leur nombre ne cesse d’augmenter, causant des dégâts aux cultures et jardins. Cette augmentation est principalement due à la disparition des prédateurs naturels, le recul des espaces agricoles et le changement climatique.
Le CNRS a également constaté que la modernisation de l’agriculture a conduit à la disparition du petit gibier, obligeant les chasseurs à se tourner vers le sanglier, souvent hybridé avec des porcs domestiques pour accroître sa capacité reproductive.
Alors que la populace augmente en Haute-Corse, les sangliers se raréfient en Corse du Sud, conduisant à une demande pour avancer la date de fermeture de la chasse.
Pour plus d’informations sur les dates d’ouverture et de fermeture de la chasse, visitez le site de la Federazione di i Cacciatori di Corsica.
Actuchasse pour Caninstore
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Dampierre-les-Bois Opération contre les Sangliers au Bois Fallot
Dampierre-les-Bois : Opération Commando au Bois Fallot, les Sangliers Filent Entre les Mailles
Les dégâts causés par les sangliers, un casse-tête pour les chasseurs et agriculteurs
À Dampierre-les-Bois, un groupe de chasseurs a récemment organisé une battue à grande échelle dans le bois Fallot pour contrer la prolifération des sangliers. Bien que ces animaux puissent provoquer un sourire par leur ruse, les dommages qu’ils causent aux parcelles agricoles ne font rire ni les agriculteurs, ni les chasseurs qui doivent souvent mettre la main au portefeuille pour dédommager les pertes.
Le rendez-vous matinal des chasseurs
Ce samedi, il est encore tôt lorsqu’un groupe de chasseurs se réunit à la cabane de chasse du Gros Pré. À peine l’aube est-elle aux premières loges que Jean-Claude Dominguez, le garde-chasse, commence son briefing. L’objectif de la journée est clair : attraper les sangliers et réduire les dégâts qu’ils causent dans les champs.
Chasse musclée et sangliers malins
Malgré une organisation méticuleuse et un déploiement important, les sangliers ont réussi à contourner les traqueurs. Ces derniers ont donc passé une partie de la journée à jouer au chat et à la souris avec les animaux, sans grand succès. La battue, bien que précoce cette année, n’a pas eu l’issue espérée.
Conclusion
Cette nouvelle escapade infructueuse des chasseurs de Dampierre-les-Bois démontre à quel point la lutte contre la prolifération des sangliers peut être complexe. Les efforts sont là, mais la ruse des animaux impose une réévaluation constante des stratégies de battue pour espérer réduire les dommages agricoles à long terme.
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