Battue de sangliers à Larmor-Plage le 9 mars 2025

Battue aux sangliers prévue ce dimanche 9 mars à Larmor-Plage
Face à une augmentation préoccupante de la population de sangliers, la municipalité de Larmor-Plage a décidé d’agir. Une battue est prévue ce dimanche 9 mars 2025, afin de gérer cette situation qui cause des dégâts sur les terres agricoles et les propriétés privées. Notons que des restrictions de circulation seront mises en place dans plusieurs zones de la ville pendant cet événement.
Une situation qui ne cesse d’empirer
Depuis plusieurs mois, l’augmentation du nombre de sangliers dans la commune a conduit à des réflexions sur la gestion de la faune locale. Les équipements agricoles et les habitations des Larmoriens souffrent de cette prolifération, incitant le maire, Patrice Valton, à solliciter l’autorisation d’organiser des battues administratives auprès de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Son dossier a reçu un accueil favorable.
Détails de la battue
La battue aura lieu portant sur la période de 9 h à 14 h 30 et ciblera spécifiquement les zones sensibles telles que les marais de Kerderff et le plateau du Ménez. Pendant cet intervalle, plusieurs axes routiers seront fermés pour garantir la sécurité de tous. Les routes impactées incluent :
- La RD 152, du pont d’Ar Ménez jusqu’au rond-point de Kergalan;
- La voie verte, d’Ar Menez à Maison rouge;
- Les voies perpendiculaires à la RD 152 et celles menant aux villages du Moustoir et du Treuch;
- Les sentiers dans les secteurs de Quehello, de Kerguelen et du Menez.
Des événements de voisinage à prendre en compte
Il est important de noter que la circulation sera déjà compliquée à Larmor-Plage ce jour-là en raison de plusieurs événements se déroulant simultanément : une course à pied à Lorient, un vide-dressing à la salle des Algues et le traditionnel marché dominical. Les services municipaux signalent que la sécurité collective est primordiale et invitent les habitants à faire preuve de coopération.
« La sécurité de tous est une priorité, et nous comptons sur la compréhension et le respect des consignes pour minimiser les désagréments », a affirmé la mairie.
Alors, préparez-vous à adapter vos déplacements ce dimanche si vous êtes dans le secteur !
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Déchets de sanglier découverts à Varambon

Des débris de sanglier laissés à l’abandon à Varambon
Récemment, la commune de Varambon a été le théâtre de découvertes plutôt macabres. En pleine nature, des sacs éventrés contenaient des viscères, de la peau et même des têtes de sanglier. Ce tableau inquiétant soulève des questions essentielles sur le respect de la faune et de son habitat.
Ces restes d’animaux, témoins d’un acte irresponsable, sont non seulement une atteinte à l’environnement, mais montrent également une méconnaissance préoccupante des lois régissant la chasse. Cela rappelle l’importance de traiter les dépouilles d’animaux de manière appropriée, en respectant les réglementations en vigueur qui stipulent que chaque chasse doit être suivie d’un dépeçage et d’une élimination des déchets dans des sites appropriés.
Il est impératif de sensibiliser tant les chasseurs que le grand public sur les bonnes pratiques pour assurer une cohabitation respectueuse avec notre faune sauvage. Que faire alors face à une telle situation ? Signaler ce genre de comportements aux autorités locales devrait être une priorité. Cela peut sembler paradoxal, mais protéger la nature commence par la vigilance de chacun d’entre nous.
Dans cette affaire, il est facile de se demander : où est le respect pour les animaux que nous chassons ? Ou encore, que peuvent faire les citoyens pour garantir que de telles atrocités ne se reproduisent pas ? Peut-être est-il temps d’envisager des solutions collectives pour protéger nos ressources naturelles et veiller à un avenir où l’harmonie entre l’homme et la nature n’est pas simplement un slogan, mais une réalité tangible.
Pour davantage d’informations sur la chasse et les pratiques respectueuses de l’environnement, visitez notre site : Caninstore.
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Le grand tétras en danger dans le parc naturel des Vosges

Le grand tétras : défis et tensions au sein du parc naturel des Vosges
La démission de François Vernier, ancien ingénieur forestier et botaniste, du conseil scientifique du Parc naturel régional des Ballons des Vosges a créé des remous au sein de la communauté naturaliste. Ce départ survient à la suite de son désaccord avec le projet de « relocalisation » du grand tétras, dont la population est en déclin dans le massif vosgien.
Un projet de renforcement controversé
Démarré en 2024, le programme de renforcement de la population de grands tétras visait à contrer l’extinction de cette espèce emblématique. Neuf oiseaux ont été capturés en Norvège et relâchés dans le massif du Grand Ventron en avril 2024. Malheureusement, en décembre de la même année, le bilan était alarmant : seuls trois des neuf oiseaux étaient encore en vie, victimes de la prédation.
Le projet a rapidement divisé l’opinion. D’un côté, les partisans soutiennent qu’il est urgent d’agir face à la diminution de l’espèce et à l’appauvrissement génétique de la population locale. De l’autre, des experts et des associations écologistes doutent de la viabilité de l’opération, la qualifiant d’irréaliste et d’excessivement coûteuse.
Les réticences de François Vernier
Pour François Vernier, les obstacles à la réussite de ce projet sont nombreux. Il estime que l’habitat et le climat ne sont pas propices à une réintroduction réussie. De plus, il souligne la concurrence pour la nourriture avec d’autres espèces comme les cervidés et les sangliers, ainsi que l’impact de la présence humaine qui complique encore plus les choses. “Je ne voulais pas être caution de cette opération qui, pour moi, est vouée à l’échec,” a-t-il exprimé, précisant que la réintroduction sans travail préalable sur les milieux naturels était vouée à l’échec.
Un suivi scientifique rigoureux nécessaire
Avec le temps, il faudra voir quel camp a raison. Le projet sera suivi scientifiquement, les oiseaux relâchés seront équipés de GPS et suivis de près. Les données recueillies sur leurs déplacements et leur adaptation à leur nouvel environnement permettront d’évaluer annuellement les résultats. Les scientifiques pourront alors proposer des ajustements ou même envisager l’abandon du programme si les résultats sont jugés insuffisants. Une telle issue ne manquerait pas d’attirer les critiques sur le financement des réintroductions, qui s’élèvent à 200 000 euros par an, sans compter les 300 000 euros dédiés à la gestion des milieux forestiers. Une véritable question d’argent public en jeu.
Seul l’avenir nous dira si le grand tétras réussira à reprendre sa place dans les Vosges ou si ces efforts se révéleront être un fiasco. Quoi qu’il en soit, il est impératif de réfléchir sérieusement à la gestion de notre faune et à la pérennité des actions entreprises.
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Insectes auxiliaires et leurs bienfaits au jardin

Les insectes auxiliaires du jardin : leurs rôles et bienfaits
Quand on se balade dans un jardin, cette petite communauté d’insectes peut susciter autant d’admiration que d’appréhension. Pourtant, c’est la diversité de ces créatures qui maintien l’équilibre écologique, rendant ainsi le jardin prospère et en bonne santé. Des abeilles aux coccinelles en passant par les araignées, ces insectes sont des collaborateurs précieux pour le jardinier. Certains luttent contre les nuisibles, d’autres assurent la pollinisation, et d’autres encore participent à la décomposition de la matière organique, nourrissant ainsi le sol. Plongeons dans l’univers fascinant de ces alliés cachés et découvrons leur impact vital sur l’écosystème.
Qu’est-ce qu’un insecte auxiliaire ?
Dans l’univers du jardinage, tous les insectes ne jouent pas le même rôle. Certains, que l’on qualifie de ravageurs, plongent leurs crocs dans les feuilles, racines et fruits, causant d’importants dégâts. Toutefois, la nature a prévu des alliés pour contrer ces assaillants. Les insectes auxiliaires ont pour mission de réguler ces populations nuisibles. On peut les classer en trois catégories principales : les prédateurs, les décomposeurs et les pollinisateurs.
Les prédateurs : les chasseurs de nuisibles
Les prédateurs sont les héros méconnus du jardinage. Armés de leur instinct de chasse, ils s’attaquent aux ravageurs et freinent leur prolifération. Voici quelques-uns des plus remarquables :
- Coccinelle : Indiscutablement la star du jardin, la coccinelle est la grande ennemie des pucerons. Une seule larve peut dévorer jusqu’à 100 pucerons dans une journée, protégeant ainsi les plantes des invasions.
- Chrysope : Également connue sous le nom de “lion des pucerons”, la chrysope est reconnue pour ses larves voraces qui s’attaquent également aux aleurodes et acariens.
- Carabe : Ce coléoptère nocturne affectionne le sol et se régale de limaces, d’escargots et de larves d’insectes, jouant ainsi un rôle essentiel dans la régulation des ravageurs.
Les décomposeurs : les recycleurs du jardin
Les décomposeurs, bien qu’ils puissent passer inaperçus, sont absolument cruciaux. En se nourrissant de matière organique en décomposition, ils améliorent la fertilité des sols. Les membres notables de ce groupe incluent :
- Staphylin : Petit mais efficace, ce coléoptère noir se nourrit de matières en décomposition, comme les feuilles mortes et les excréments, tout en chassant certains ravageurs.
- Cloporte : Ces crustacés terrestres, souvent retrouvés sous les pierres, accélèrent le recyclage de la matière organique et enrichissent le sol avec des nutriments.
- Perce-oreille : Bien qu’il puisse faire peur avec ses pinces, cet insecte est un précieux nettoyeur, consommant larves et déchets organiques.
Les pollinisateurs : les facilitateurs de la reproduction
Sans pollinisateurs, le cycle de reproduction des plantes serait sérieusement compromis. Ils transfèrent le pollen de fleur en fleur, permettant la croissance des fruits et légumes. Parmi eux, quelques champions :
- Syrphe : Avec son allure de guêpe, cette mouche inoffensive est un pollinisateur tout en étant un redoutable prédateur pour les pucerons, ingurgitant jusqu’à 150 d’entre eux par jour.
- Bourdon : Ce pollinisateur robuste est capable de butiner même dans des conditions fraîches, offrant un service inestimable pour certaines cultures comme les tomates.
- Cétoine dorée : Ce coléoptère à la belle couleur métallique aime les fleurs en pleine maturité et contribue à la pollinisation avec un style unique.
Les insectes auxiliaires sont, sans conteste, des alliés indispensables pour garder un jardin vivifiant. Les prédateurs régulent les nuisibles, les décomposeurs enrichissent le sol, et les pollinisateurs favorisent la reproduction des plantes. En adoptant des pratiques naturelles pour les accueillir, comme le paillage ou la création d’hôtels à insectes, le jardinier peut profiter d’un jardin florissant. Alors, accueillons ces petits travailleurs avec bienveillance plutôt que de les craindre !
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Hibernation du Hérisson

L’hibernation : Le Hérisson en mode sieste prolongée
Le hérisson, ce petit mammifère à piquants, est un habitué de nos campagnes françaises. Curieusement, derrière son apparence d’armure se cache un animal qui sait gérer l’hiver avec brio. L’hibernation est sa manière de passer les mois froids, blotti au chaud, en mode économie d’énergie. Mais comment ce petit héros de nos jardins se prépare-t-il à cette grande sieste ?
La préparation à l’hibernation
Tout commence aux alentours du mois de novembre. Avant que le froid ne s’installe, le hérisson s’affaire à faire des réserves. Non, il ne sort pas au supermarché avec un caddie ! Il accumule plutôt de la graisse blanche sur son abdomen pour assurer ses besoins énergétiques pendant l’hiver. Et la graisse brune ? Elle est son meilleur allié contre le froid. Une fois ces réserves faites, il doit trouver un coin douillet, à l’abri du vent, des intempéries et des prédateurs. Armé de ses piquants et de son ingéniosité, le hérisson s’installe dans un nid confortable pour plonger dans un long sommeil.
Le réveil du hérisson
Après quatre mois d’hibernation, il est temps pour notre ami de sortir de sa léthargie. En quelques heures, son cœur reprend son rythme effréné, son corps se réchauffe et il renoue avec son flux sanguin. Bien que le réveil soit rapide, il doit faire face à une dure réalité : il a perdu environ 40 % de son poids. Cela signifie qu’il doit se dépêcher de trouver à manger, car il n’y a rien de pire qu’un hérisson affamé ! Mais attention, ces petites pauses pour grignoter ne sont pas toujours prévues. En période de grand froid, il peut être obligé de se réveiller, alors une petite collation bien garnie est la bienvenue.
Reprises et précautions
À la sortie de l’hiver, le hérisson est affaibli et doit urgemment retrouver des forces pour survivre et se reproduire. C’est ici que les humains peuvent jouer un rôle : ne jamais déranger un hérisson en hibernation ! Un réveil prématuré peut être fatal pour lui. Pour aider ce précieux allié des jardiniers, il suffit de laisser une gamelle d’eau et quelques croquettes (celles pour chiens ou chats peuvent faire l’affaire). Certaines animaleries proposent même des aliments spécifiquement conçus pour nos amis hérissons. Ces petites attentions peuvent faire toute la différence, surtout avec le printemps à l’horizon, période clé pour sa reproduction.
En résumé, le hérisson est un vrai maître de l’hibernation, un expert de l’économie d’énergie et un précieux compagnon de nos jardins. Apportons-lui le soutien dont il a besoin pour traverser l’hiver en toute sérénité !
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Loup observé pour la première fois dans le massif de La Rhune

Un loup filmé pour la première fois dans le massif de La Rhune
Une observation inédite dans le Pays basque
Le 22 février 2025, un randonneur a filmé un loup sur la commune d’Ascain, dans le massif de La Rhune. Cette identification a été confirmée par l’Office français de la biodiversité (OFB), marquant ainsi la première apparition d’un loup dans cette région. Les experts soulignent que cette découverte est un événement unique, alors que la présence du loup est bien établie dans d’autres départements de la région Nouvelle-Aquitaine.
Analyse et comportement de l’animal
Yann de Beaulieu, directeur régional du service grands prédateurs de l’OFB, a étudié la vidéo. Selon lui, il n’y a pas de doute sur l’identité de l’animal : “Quand il se sent en sécurité, il s’arrête et observe l’homme qui l’a vu, avant de reprendre son chemin. C’est très caractéristique du loup, » a-t-il expliqué. Les experts ont également noté les caractéristiques physiques de l’animal : un dos plus sombre que ses flancs, une queue tombante, et des oreilles latéralement implantées sur la boîte crânienne, traits distinctifs permettant d’écarter d’autres canidés.
Une inquiétude grandissante parmi les éleveurs
Bien que cette observation intrigue les spécialistes, elle suscite également des craintes chez les éleveurs locaux. Le loup, prédateur opportuniste, privilégie un régime alimentaire composé de proies sauvages, mais il n’hésite pas à s’attaquer à des troupeaux domestiques. Patxi Etchart, un éleveur de la région, a exprimé son inquiétude : “Ce massif est couru par les randonneurs. On ne s’attendait pas à voir un loup s’installer ici. » Les éleveurs envisagent plusieurs stratégies de protection pour leurs troupeaux, incluant des chiens de protection et des clôtures électrifiées.
Un retour notable du loup en France
Avec environ 1 000 loups recensés en France fin 2024, leur capacité à parcourir de grandes distances explique leur apparition épisodique dans des zones inhabituelles. “Il est courant de voir des individus isolés quitter une meute en raison de tensions”, souligne Yann de Beaulieu. Bien que le loup soit en train de reconquérir son territoire historique en France, son arrivée dans le massif de La Rhune pourrait représenter un défi pour les activités pastorales.
Pour l’instant, l’origine de ce loup reste incertaine, aucune analyse génétique n’ayant pu être réalisée. L’OFB attend de collecter des échantillons pour déterminer si l’animal est un nouvel arrivant ou un individu déjà recensé dans la région.
Quels moyens les éleveurs mettront-ils en œuvre pour protéger leurs animaux ? La réponse à cette question, comme à celle de l’avenir de ce mystérieux loup du Pays basque, reste à découvrir.
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Banquet de chasse à Roquebrune

Un banquet de la chasse mémorable à Roquebrune
Le dimanche 23 février, plus de 80 convives ont célébré la chasse lors d’un traditionnel banquet organisé par la société de chasse de Roquebrune, sous la direction enthousiaste de son président Jean Bianchini. Cet événement festif a ravi les amoureux de la cuisine gasconne, au menu riche et varié.
Une expérience gastronomique gasconne
Les participants ont eu la chance de déguster un menu typiquement gascon, élaboré par le talentueux cuisinier de la société. Six plats savoureux, complétés par le renommé trou gascon, ont été servis, mettant en avant les délices du terroir roquebrunois. Parmi les spécialités, le gibier local, notamment le sanglier préparé en sauce ou grillé, a su séduire tous les palais présents.
Célébration et reconnaissance
Le maire de Roquebrune, Benoît Desenlis, a salué cet événement en déclarant : « C’est toujours un plaisir de se régaler avec ces petits plats préparés par une équipe formidable qui anime, tout au long de l’année, notre charmant village de Roquebrune. Je tiens à les féliciter une nouvelle fois pour leur engagement au service de tous ». Ces mots témoignent de l’importance de la collaboration et de l’implication de chacun dans la vie communautaire, notamment à travers des manifestations comme celles-ci.
Ce banquet de la chasse ne représente pas seulement un moment de convivialité autour de la gastronomie, mais également une célébration des traditions locales qui renforcent le lien entre les habitants et leur patrimoine.
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Ouverture anticipée de la chasse au cerf élaphe en débat

Ouverture anticipée de la chasse : les débats s’enflamment
Un projet de décret visant à avancer la date d’ouverture de la chasse au cerf élaphe au 1er juin suscite une controverse sans précédent sur la toile. La consultation publique récemment lancée par les Ministères de l’Aménagement du Territoire et de la Transition écologique a déjà enregistré plus de 7000 commentaires, dont la majorité est défavorable à cette initiative.
Une nécessité selon les chasseurs
Le décret proposé modifierait les articles R. 424-8 et R. 429-3 du code de l’environnement, permettant ainsi aux chasseurs de commencer leurs activités dès le début juin, au lieu du traditionnel 1er septembre. Cette décision fait suite à un avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, qui, lors de sa réunion du 7 février, a voté favorablement à 75%. Les experts de l’Office français de la biodiversité (OFB) pointent du doigt une surpopulation croissante de cerfs, dont les conséquences sur l’agriculture et les forêts sont jugées préoccupantes.
Des chiffres qui parlent
En Centre-Val de Loire, ces préoccupations ne sont pas inventées. Les attaques de grands gibiers, notamment par les sangliers et cerfs, coûtent cher aux agriculteurs : en 2022, le Loiret a dépassé les trois millions d’euros en indemnisations pour des champs saccagés. Les forêts, également, tirent la sonnette d’alarme. Selon l’Office National des Forêts (ONF), plus de 50% des surfaces des forêts domaniales sont déséquilibrées, pénalisées par une population excessive de cerfs et autres ongulés.
Vue d’ensemble sur la population de cerfs
Les statistiques témoignent d’une évolution rapide : en 40 ans, le cerf a envahi presque tous les départements du Loiret et du Cher, tout en augmentant sa présence dans d’autres zones telles que l’Eure-et-Loir. Un parallèle avec la gestion des sangliers est souvent fait, les chasseurs espérant appliquer une stratégie similaire pour contrôler les cerfs. Hubert Louis Vuitton, le président de la Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher, souligne l’importance de cette chasse anticipée pour éviter une catastrophe pour la biodiversité.
Réactions farouches des défenseurs de l’environnement
La proposition de décret n’est pas sans provoquer des vagues de contestation. Sur le site du ministère, les commentaires dénoncent l’initiative, arguant que l’État cède aux demandes des chasseurs au détriment de la biodiversité. Les défenseurs de l’environnement rappellent qu’une chasse durant la période de reproduction pourrait nuire aux biches et à leurs faons, et qu’augmenter le nombre de mois de chasse engendrerait des risques d’accidents pour les randonneurs.
Vers un bras de fer
La mobilisation contre ce projet semble se structurer, avec des organisations comme France Nature Environnement incitant le public à exprimer son opposition. Les risques d’affrontements entre chasseurs et défenseurs de l’environnement sont croissants, annonçant un été potentiellement agité autour de cette question.
Quelles seront les conséquences de cet avis public sur la décision finale du gouvernement ? La suite du débat s’annonce passionnante.
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Chasse au Cerf Ouverture Anticipée Proposée en Juin

Chasse au Cerf : Une Ouverture Avancée en Juin ?
Le gouvernement français envisage une extension controversée de la période de chasse au cerf élaphe, qui pourrait débuter dès le 1er juin, suscitant des réactions vives des associations de protection de l’environnement.
Un Projet de Décret Épineux
Le projet d’avancement de la saison de chasse au cerf élaphe, initialement prévue pour commencer le 1er septembre, fait débat. France Nature Environnement a déjà exprimé son indignation, arguant que la durée de chasse actuelle, qui s’élève déjà à sept mois, ne nécessite pas d’être allongée de trois mois supplémentaires. « C’est tout simplement excessif », a déclaré un représentant de l’association à BFMTV.
Arguments du Gouvernement
De leur côté, les ministères de l’Aménagement du territoire et de l’Écologie avancent que cette modification vise à prévenir le surpâturage et à limiter les dommages agricoles et forestiers importants causés par le cerf élaphe. Cette approche pourrait-elle apporter un équilibre entre conservation et nécessité agricole ? Les autorités semblent convaincues que oui.
Impact sur la Faune et la Reproduction
Les conséquences d’une telle décision pourraient être néfastes, notamment pour la période de mise à bas des biches, qui coïncide avec le mois de juin. France Nature Environnement souligne que cette avancée accentuerait le dérangement de la faune sauvage en pleine période de reproduction. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) partage également cette inquiétude, avertissant que cela perturberait gravement le bien-être des jeunes animaux.
Face à cette controverse, il est légitime de se demander si l’extension de la chasse peut vraiment équilibrer les intérêts humains et ceux de la faune. Espérons que le débat persiste et que les voix de ceux qui défendent la nature soient entendues.
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Chasse à courre innovante avec VTT pour protéger les champs

Chasse à courre : des vélos au lieu des chevaux pour préserver les champs
Des chasseurs à courre redéfinissent leurs méthodes avec des VTT
Ce dimanche, à Brie, une expérience inédite a fait vibrer les passionnés de chasse : des chasseurs à courre ont remplacé leurs fidèles destriers par des VTT. En cette première, ils ont poursuivi des lièvres au son du cor, sans fusils, mais avec un esprit d’innovation pour moins impacter l’environnement agricole.
L’événement, organisé par la société de chasse La Bienvenue de Brie en partenariat avec le rallye de Saint-Hilaire, a vu les participants partir de l’aérodrome pour une chasse de plus de 40 kilomètres. Reynald Boucher, président de l’amicale de chasse, expliquait que cette initiative a été motivée par les plaintes des agriculteurs, fatigués des dommages causés par les chevaux dans leurs champs. Avec un vélo, le risque de dégrader les cultures est nettement réduit.
Les chiens et les équipements légers ont permis aux chasseurs de s’adonner à leur passion tout en respectant l’environnement, une démarche qui pourrait bien tracer un nouveau chemin pour les pratiques de chasse traditionnelles. Au terme de la journée, deux lièvres furent levés, témoignant du succès de cette session hors des sentiers battus.
Cette expérience pourrait-elle marquer le début d’une nouvelle ère pour la chasse à courre ? Une question à méditer alors que les chasseurs cherchent à concilier tradition et modernité.
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