Serpent de plus d’un mètre observé à Bourges

Serpent de plus d'un mètre observé à Bourges

Un serpent de plus d’un mètre de long observé à Bourges

Une promenade bouleversée par la rencontre d’un imposant reptile

Le dimanche 5 mai dernier, un couple de promeneurs a fait une découverte aussi surprenante qu’inquiétante dans les marais de Bourges. En effet, lors de leur balade, ils ont croisé la route d’un serpent impressionnant par sa taille. Saisis par la peur, ils ont décidé d’appeler les pompiers pour vérifier si le reptile représentait un danger.

Appel aux secours face à l’inconnu

« C’est ma femme qui l’a vu en premier. Cela surprend… », a confié l’un des promeneurs. Perché au-dessus d’eux, le serpent, enroulé autour d’une branche, semblait échapper à toute attention. L’un des randonneurs a même failli le frôler de la tête sans s’en apercevoir. Face à la frayeur et à l’incertitude, les sapeurs-pompiers et un agent de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont été sollicités pour évaluer la situation.

Un serpent inoffensif mais impressionnant

Après examen, il s’est avéré que le serpent était une couleuvre d’Esculape, un reptile inoffensif pour l’homme. Mesurant entre un mètre et 1,20 mètre, la couleuvre d’Esculape peut cependant atteindre les deux mètres. Connue pour son apparence imposante, cette espèce inoffensive suscite souvent la peur chez ceux qui la croisent.

Un symbole de médecine à protéger

La couleuvre d’Esculape, ou Zamenis longissimus, revêt une grande importance symbolique, étant associée au dieu grec de la médecine, Asclépios, et à son homologue romain, Esculape. D’ailleurs, ce serpent figure dans les symboles médicaux actuels comme le caducée des médecins et des vétérinaires. En France, cette espèce est protégée et ne doit en aucun cas être tuée.

Pour en savoir plus sur la cohabitation avec les serpents et d’autres anecdotes de la faune, visitez notre site web : https://caninstore.com/fr/

Actuchasse pour Caninstore

Plantes pour rafraîchir nos habitations et lutter contre la chaleur

Plantes pour rafraîchir nos habitations et lutter contre la chaleur

Comment les plantes peuvent-elles rafraîchir nos habitations ?

En période de canicule, la chaleur insupportable et les coûts énergétiques élevés nous poussent à chercher des solutions alternatives à la climatisation. La nature pourrait bien détenir la clé pour rafraîchir nos espaces de manière écologique et économique. En effet, depuis l’an 2000, la France subit des vagues de chaleur presque chaque année.

Des alliées précieuses contre la chaleur

Loin d’être de simples éléments décoratifs, les plantes sont de véritables atouts pour lutter contre les températures estivales. Grâce à la photosynthèse, elles purifient l’air en absorbant le dioxyde de carbone et en libérant de l’oxygène. Mais ce n’est pas tout : les plantes transpirent, libérant des quantités considérables de vapeur d’eau.

Selon l’Office National des Forêts (ONF), un chêne peut libérer jusqu’à 1 000 litres d’eau par jour, tandis qu’un bouleau en libère environ 75 litres. Ce processus d’évapotranspiration peut refroidir l’air ambiant de 2° à 8°C, faisant des arbres des alliés précieux en période de chaleur intense.

Végétaliser les zones urbaines

Les zones urbaines sont particulièrement touchées par les fortes chaleurs en raison de la présence de béton, bitume et pierre, qui captent et restituent la chaleur du soleil. C’est pourquoi nombreuses sont les municipalités qui intègrent désormais le végétal au cœur des villes. Selon l’Agence de la transition écologique à Paris (ADEME), végétaliser les quartiers pourrait abaisser la température de -0,5 à -2 °C.

Micro-jardins, tapis de plantes grasses, plantes grimpantes ou comestibles sur les façades d’immeubles, toutes ces initiatives sont encouragées. Les toits et murs végétalisés sont particulièrement efficaces, pouvant diminuer la déperdition thermique des bâtiments de plus de 30%.

Des stratégies pour une maison à la campagne

Pour les maisons à la campagne, installer un toit végétalisé peut être complexe. Cependant, il est possible de transformer votre jardin en havre de fraîcheur. Les arbres à feuillage dense comme les tilleuls, platanes et marronniers peuvent créer des zones d’ombre, bloquant les rayons infrarouges. Des plantes grimpantes telles que le lierre, la vigne vierge ou le jasmin peuvent également contribuer en créant des rideaux de verdure.

En complément, planter des massifs de plantes potagères et des fleurs au pied des murs permet de favoriser un microclimat frais et humide autour de la maison, rendant les journées de canicule plus supportables.

Un impératif pour l’avenir

Le réchauffement climatique est une réalité alarmante qui s’impose de plus en plus vivement. Depuis l’ère préindustrielle, la température moyenne mondiale a augmenté d’environ 1°C. Si nous n’agissons pas rapidement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, la hausse pourrait atteindre 1,5°C d’ici 2030, entraînant des phénomènes météorologiques extrêmes, la montée du niveau des mers, et d’autres effets catastrophiques.

Agir à notre échelle, même de manière modeste, peut déjà apporter une contribution significative à la lutte contre le réchauffement climatique.

Actuchasse pour Caninstore

Pour découvrir davantage de conseils et astuces, visitez notre site Caninstore

Modernisation de l’image de la chasse en Dordogne par une campagne d’affichage innovante

Modernisation de l'image de la chasse en Dordogne par une campagne d'affichage innovante

Les chasseurs de Dordogne modernisent leur image avec une campagne d’affichage audacieuse

Une initiative pour redorer l’image de la chasse en Périgord

La chasse, activité millénaire souvent controversée, est récemment revenue sur le devant de la scène en Dordogne grâce à une vaste campagne d’affichage. L’objectif ? Changer la perception du public sur cette pratique ancestrale et présenter les chasseurs sous un jour nouveau. Cette initiative ambitieuse, impulsée par la Fédération Départementale des Chasseurs de Dordogne, a suscité à la fois l’intérêt et les débats.

Une campagne instaurée par la Fédération

Depuis quelques années, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) s’efforce de promouvoir la chasse auprès du grand public. En suivant cette tendance, la Fédération Départementale des Chasseurs de Dordogne a décidé de prendre les choses en main en lançant une campagne d’affichage. Le but ? Mettre en lumière les hommes et les femmes qui partagent cette passion, souvent mal comprise et stigmatisée.

Des affiches qui brisent les clichés

Pour toucher un public diversifié, des affiches ont été installées dans les principales agglomérations de Périgueux et de Bergerac durant le mois de mai. Celles-ci mettent en scène des chasseurs sous un angle résolument humain. Exit les stéréotypes du vieux chasseur aviné et bedonnant ! À la place, on découvre un couple passionné, ou encore une mère et sa fille partageant ce même amour pour la nature et la chasse.

La chasse n’est plus une affaire d’hommes

Un des points marquants de cette campagne est l’inclusion du public féminin. Depuis quelques années, de plus en plus de femmes obtiennent leur permis de chasser. En Dordogne, ce chiffre a même doublé en seulement trois ans. Cela montre bien que la chasse n’est plus une activité exclusivement masculine. Les femmes s’imposent dans ce domaine, brisant les préjugés et apportant un vent de fraîcheur à cette activité traditionnelle.

Séduire la jeunesse : un enjeu crucial

La jeunesse est également au cœur de cette nouvelle stratégie de communication. Rendre la chasse attractive pour les jeunes est devenu une priorité. En effet, de nombreux jeunes quittent leurs terres natales pour des raisons professionnelles, ne revenant parfois que des années plus tard. La Fédération travaille d’arrache-pied pour attirer cette nouvelle génération, souvent moins au fait des subtilités de la chasse.

Un pari sur l’avenir

La campagne d’affichage en Dordogne ne se limite pas à une simple opération de communication. Elle représente un véritable pari sur l’avenir. Fortement bien accueillie, cette initiative devra prouver son efficacité pour être renouvelée. Si elle réussit, elle pourrait bien servir de modèle pour d’autres départements.

En conclusion, la Fédération des Chasseurs de Dordogne redouble d’efforts pour moderniser l’image de la chasse. En mettant en valeur la diversité et l’humanité des chasseurs, elle espère attirer un public plus large et diversifié. Un défi de taille qui, s’il est relevé, pourrait bien changer la donne pour cette pratique millénaire.

Article rédigé par Actuchasse avec notre partenaire à la une : Caninstore.

Parc Yellowstone un homme alcoolisé agresse un bison

Parc Yellowstone un homme alcoolisé agresse un bison

Parc de Yellowstone : un bison agressé par un homme alcoolisé

Un homme sous influence de l’alcool s’en prend à un bison au parc national de Yellowstone

Un incident surprenant s’est produit le 21 avril dernier dans le parc national de Yellowstone, aux États-Unis. Ce parc, connu pour être l’une des plus belles réserves naturelles du monde, attire chaque année des millions de visiteurs. Cependant, le 21 avril, deux visiteurs ne sont pas venus admirer la nature, mais pour s’attaquer à des bisons.

Le bison d’Amérique, qui peut mesurer plus de 3 mètres de long et peser jusqu’à plus d’une tonne, n’est pas un animal à prendre à la légère. Pourtant, ces deux hommes n’ont manifestement pas eu peur. Mais, évidemment, les choses ont mal tourné.

Un homme alcoolisé harcèle un troupeau de bisons

Selon CNN, les gardes du parc national de Yellowstone ont arrêté un premier individu dans l’après-midi du 21 avril. Cet homme s’était arrêté en voiture sur une route proche de l’entrée ouest du parc et s’était approché à moins de 25 mètres d’un troupeau de bisons, ce qui est strictement interdit. Mais il ne s’est pas arrêté là : il a été vu en train de harceler les animaux et aurait même donné un coup de pied à l’un d’eux. Bien entendu, le bison ne s’est pas laissé faire et l’individu a été blessé en retour.

Les Rangers du parc, arrivés sur les lieux, ont immédiatement conduit l’homme blessé à un centre médical. Une fois soigné, il a été arrêté et emmené dans un centre de détention à Bozeman, Montana. Il est poursuivi pour plusieurs motifs, dont s’être approché trop près des animaux sauvages, perturbation de la faune, conduite dangereuse et alcoolémie élevée.

Le deuxième homme, le conducteur de la voiture, a également été appréhendé et est poursuivi pour des accusations similaires.

Sanctions sévères pour les agresseurs

Aux États-Unis, les agressions envers les animaux sauvages sont prises très au sérieux. Les deux individus encourent des amendes pouvant atteindre 5 000 dollars (4 600 euros) chacun et une peine de prison de six mois pour chaque infraction.

Heureusement, les incidents avec la faune sauvage de Yellowstone sont rares. Le parc a enregistré son premier incident de ce type pour l’année 2024, ayant recensé un autre en 2023 et trois en 2022. En réponse à cet incident, les responsables du parc ont rappelé aux visiteurs de garder leurs distances avec les animaux sauvages : « Restez à plus de 23 mètres de tous les grands animaux – bisons, wapitis, mouflons, cerfs, élans et coyotes – et à au moins 91 mètres des ours et des loups. »

Conseils de prudence lors de visites à Yellowstone

Les responsables du parc mettent en garde : « Les animaux sont sauvages et peuvent être dangereux si vous vous en approchez. Lorsqu’un animal se trouve à proximité d’un camping, d’un sentier, d’une promenade, d’un parking ou d’une zone aménagée, laissez-lui de l’espace. » Il est crucial de respecter ces consignes pour la sécurité de tous, humains comme animaux.

Actuchasse pour Caninstore

Pour plus d’histoires captivantes sur la chasse et la faune, visitez Caninstore.

Le No Mow Way préserver la nature en ne tondant pas sa pelouse en mai

Le No Mow Way préserver la nature en ne tondant pas sa pelouse en mai

Le No Mow Way : ne pas tondre sa pelouse en mai pour préserver la nature

Une nouvelle tendance pour la biodiversité

Tondre sa pelouse en mai semble devenir une pratique dépassée. De plus en plus de jardiniers choisissent de ranger leur tondeuse durant ce mois spécifique, principalement pour préserver la biodiversité, les fleurs et les insectes. Cette tendance, initiée au Royaume-Uni en 2019, porte le nom de « No Mow Way » et commence également à inspirer les Français.

Le mouvement « No Mow Way » gagne du terrain en Europe

Lancé en 2019 par l’association britannique Plantlife, le mouvement « No Mow Way » encourage les propriétaires de jardin à ne pas tondre leur pelouse en mai. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas pour éviter la pollution sonore des tondeuses, mais bien pour favoriser la biodiversité. Durant mai, les fleurs, qui sont riches en nectar, servent d’aliments essentiels pour les insectes pollinisateurs, tels que les abeilles et les bourdons. Même les mauvaises herbes jouent un rôle, offrant refuge et ressources à divers animaux et contribuant à lutter contre le réchauffement des températures.

D’après un sondage de 2021 cité par The Guardian, près de 79% des Britanniques interrogés affirmaient ne pas tondre leur pelouse en mai, un chiffre en forte hausse par rapport à 2019 où ils étaient moins de 50%. Le succès du « No Mow Way » se propage également en France, où des associations comme l’ONG Pollinis encouragent cette pratique.

Des détracteurs, surtout en Amérique du Nord

Malgré l’engouement, le « No Mow Way » a aussi ses détracteurs, notamment en Amérique du Nord. Si les jardins britanniques accueillent plus de fleurs sauvages attirant les insectes pollinisateurs, certains critiques nord-américains estiment que cette pratique pourrait davantage attirer les tiques et les souris. La meilleure méthode pour attirer des insectes, selon eux, serait la culture de plantes sauvages. Cependant, l’efficacité de cette méthode dépend beaucoup des capacités de votre propre jardin à accueillir naturellement ces fleurs.

Pour plus d’astuces et de conseils, découvrez notre site : Caninstore.

Actuchasse pour Caninstore

La trichine un parasite chez les sangliers et les ours

La trichine un parasite chez les sangliers et les ours

La trichine, un parasite pas seulement chez le sanglier

En France, la trichinellose est souvent associée au sanglier. Mais saviez-vous que l’ours peut également en être porteur ? Bien que la consommation d’ours ne soit pas une pratique courante en France, rappelons quelques règles essentielles pour éviter la contamination par ce parasite.

Quand déguster de l’ours tourne mal : une famille contaminée par la trichine

Aux États-Unis, une famille de sept personnes a contracté la trichinellose après avoir consommé de la viande d’ours noir insuffisamment cuite. Pensant que la congélation de la venaison suffisait pour éliminer le parasite, ils ont été surpris de découvrir qu’ils avaient ingéré des œufs et larves de trichine. Régulièrement, des personnes sont hospitalisées pour avoir consommé de la viande d’ours infectée. En 2023, 18 personnes ont subi ce sort.

La trichine : un risque bien réel chez le sanglier en France

Bien que rares, les cas de trichinellose apparaissent régulièrement en France. En mai 2021, deux chasseurs des Pyrénées-Orientales ont été contaminés. En 2023, deux nouveaux cas de sangliers porteurs de la trichine ont été détectés en Ariège. Pour éviter ces risques, deux solutions : une analyse en laboratoire ou une cuisson minutieuse.

Trichine : un parasite microscopique au cycle bien rodé

La trichine (Trichinella spp.) est un ver microscopique qui parasite les cellules musculaires des animaux, provoquant la trichinellose. Les larves, ingérées sous forme de kystes, deviennent adultes en à peine 24 à 36 heures dans l’intestin grêle. Entre J4 et J10 après l’infestation, les femelles donnent naissance à environ 1 500 larves, qui migrent ensuite vers les muscles pour s’y enkyster. Elles peuvent y rester pendant des années, parfois même se calcifier.

Symptômes de la trichinellose chez l’homme

Après une incubation de 48 heures, la trichinellose peut débuter silencieusement ou avec des symptômes digestifs tels que douleurs abdominales et diarrhée. Puis, durant une quinzaine de jours : fièvre, douleurs musculaires et œdème de la face caractéristique. En phase chronique, la fièvre diminue mais la fatigue et les manifestations musculaires persistent, avec parfois des complications cardiaques ou neurologiques.

Prévention : la cuisson, votre meilleure alliée

Pour éviter la contamination, la solution la plus efficace est une cuisson suffisante de la viande à 71°C. La congélation, quant à elle, n’élimine pas tout risque. En charcuterie, seules les préparations cuites éliminent le parasite, la salaison et la fumaison ne sont pas des solutions sûres.

Une évolution des habitudes culinaires inquiétante

Malgré la rareté actuelle des cas, certains spécialistes craignent une augmentation due à la croissance des populations de sangliers et aux nouvelles pratiques culinaires. Le sanglier ne se consomme plus uniquement en civet ou terrine, mais aussi au barbecue, à la plancha ou en charcuterie, ce qui ne garantit pas l’élimination du parasite. La solution idéale reste l’analyse systématique de chaque sanglier, mais ce n’est pas toujours économiquement viable.

Pour plus d’information et de conseils sur la chasse, rendez-vous sur Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Combien y a-t-il de castors en France

Combien y a-t-il de castors en France

Combien y a-t-il de castors en France ?

Le Retour du Castor en France : Une Renaissance Impressionnante

Avec l’implantation du réseau castor, nous disposons enfin de données précises sur la population de ce rongeur qui avait pratiquement disparu au début du 20e siècle. Déjà au 12e siècle, la destruction de son habitat avait commencé, tout comme sa traque pour sa précieuse fourrure, sa viande et le castoréum. Ces facteurs combinés ont provoqué une chute drastique de sa population, autrefois présente de la Péninsule Ibérique à la Sibérie orientale. Cette persécution était exacerbée par les primes offertes, la déforestation et les aménagements hydrauliques massifs de l’ère industrielle.

Au 20e siècle, seuls quelques castors survivaient dans le sud du Rhône et en Camargue. Au bord de l’extinction, des mesures de protection et des projets de réintroduction ont été lancés :

  • 1909 : Un arrêté préfectoral interdit la chasse du castor dans les trois derniers départements français où il subsiste (Gard, Vaucluse, Bouches-du-Rhône).
  • 1957 : La première réintroduction de cinq castors dans la Versoix, une rivière frontalière entre la France et la Suisse.
  • 1968 : Le castor est la première espèce de mammifère sauvage reconnue comme protégée.
  • 1974 : Treize castors sont relâchés près de Blois (Loir-et-Cher), dans la Loire.

La population de castors a été multipliée par 150 en un siècle. En 2009, environ 14 000 à 16 000 individus habitaient la France contre seulement 3 000 en 1965 (sur 17 600 km de cours d’eau prospectés). En 2023, le castor est présent sur plus de 18 000 km de cours d’eau (sur plus de 33 000 km prospectés), avec une population estimée à au moins 20 000 individus. Désormais, quatre des cinq grands bassins fluviaux français voient leur population de castors croître. La Suisse, la Belgique et le Luxembourg participent également à sa préservation, et même en Angleterre, des réintroductions ont lieu, y compris à Londres.

Le Castor : Un Ingénieur des Écosystèmes

Il existe deux espèces principales de castors : le Castor d’Eurasie (Castor fiber) et le Castor du Canada (Castor canadensis). Ce mammifère semi-aquatique, le plus gros rongeur d’Europe, peut peser jusqu’à 21 kg et mesurer jusqu’à 1,20 mètre. Adapté à la vie aquatique grâce à ses membres postérieurs palmés, sa queue aplatie et sa fourrure imperméable, il est principalement herbivore, consommant branchages, feuillages et écorces. Les traces de cet animal sont visibles grâce aux arbres écorcés et coupés par ses incisives. Ces matériaux ne servent pas seulement de nourriture mais permettent également de construire son gîte (le terrier-hutte) et des barrages sur les cours d’eau.

Les castors sont surnommés « ingénieurs des écosystèmes » grâce à leur talent pour bâtir des barrages. Composés de matériaux naturels (branches, boue, sédiments), ces structures permettent toujours à l’eau de s’écouler et évoluent constamment selon l’activité de l’animal. Certains barrages sont abandonnés et se dégradent progressivement, tandis que d’autres sont construits pour une utilisation temporaire. Ces barrages façonnent ainsi de manière dynamique le paysage et l’écosystème environnant.

La Surveillance du Castor Canadien

L’introduction du Castor canadien en Europe représente une menace potentielle pour le Castor d’Eurasie en raison de la compétition pour les habitats et ressources alimentaires. Deux populations actives sont présentes, une en Finlande-Russie et l’autre en Allemagne-Belgique-Luxembourg. Une surveillance est donc en place pour prévenir leur arrivée en France, notamment dans le bassin versant de la Moselle. Cette surveillance passe par la collecte de matériel pour analyses génétiques (échantillons sur cadavres, pièges à poils). Pour l’instant, aucun individu n’a été identifié en France, et les populations de nos voisins semblent sous contrôle.

Pour plus de détails, visitez : Caninstore

Actuchasse pour Caninstore

Risques des contacts entre enfants et animaux de compagnie non traditionnels

Risques des contacts entre enfants et animaux de compagnie non traditionnels

Attention au contact entre enfants et certains animaux de compagnie

Les risques méconnus des animaux de compagnie non traditionnels

L’Académie Nationale de Médecine tire la sonnette d’alarme sur les dangers liés au contact étroit entre les enfants et les animaux de compagnie non traditionnels (ACNT). Contrairement aux chiens et aux chats, ces animaux peuvent inclure des domestiques tels que les lapins, chèvres, porcs, mais aussi des non domestiques comme les rongeurs (rats, souris…), hérissons, reptiles, amphibiens et oiseaux.

Les salmonelloses : un danger omniprésent

Le risque de traumatisme par morsure, griffure ou constriction avec les ACNT, bien que souvent non déclaré par les propriétaires, représente un danger sérieux. La morsure, un vecteur fréquent d’agents pathogènes présents dans la salive de l’animal, peut entraîner une septicémie mortelle. De plus, cette proximité augmente le risque de transmission d’agents infectieux, surtout quand l’animal partage la chambre de l’enfant.

Un panel d’agents pathogènes variés

Le contact avec les ACNT expose les enfants à diverses maladies zoonotiques, avec des risques spécifiques en fonction de l’animal détenu :

  • Salmonellose : causée par les rats, souris sauvages, oiseaux, lézards, grenouilles, et petites tortues aquatiques.
  • Chorio-méningite lymphocytaire : par les souris sauvages et hamsters.
  • Psittacose : par les oiseaux.
  • Colibacillose entérohémorragique : par les ruminants.
  • Poxviroses : par les rats de Gambie.
  • Leptospirose : par les rats et souris.
  • Fièvre hémorragique avec syndrome rénal : due au hantavirus de Séoul des rats.

Des risques sous-évalués en Europe

Contrairement aux États-Unis, où les cas ont été recensés de 1996 à 2017, en Europe, les risques sont souvent sous-estimés en raison du non-signalement des cas isolés, l’absence d’un système de veille efficace et une méconnaissance des zoonoses. La salmonellose reste la maladie la plus fréquente transmise par les ACNT, représentant 81 % des cas.

Recommandations pour une meilleure prévention

Pour pallier cette sous-estimation des risques, l’Académie Nationale de Médecine recommande :

  • Informer : Sensibiliser le public sur les risques de détenir des ACNT à la maison.
  • Déconseiller : Ne pas détenir d’ACNT présentant un risque de morsure ou transmission d’agents infectieux dans les foyers avec des enfants de moins de 5 ans.
  • Prévenir : Rappeler aux parents de signaler la présence d’un ACNT au domicile en cas de maladie chez un enfant.
  • Renforcer les contrôles : Intensifier les contrôles sanitaires dans les animaleries commercialisant des ACNT.
  • Créer une plateforme : Mettre en place une surveillance épidémiologique des zoonoses chez les enfants exposés aux ACNT pour une détection et une prévention précoces.

Pour en savoir plus sur les animaux de compagnie et des conseils pratiques, visitez Caninstore.

Actuchasse pour Caninstore

Baisse de 44% de la population de truite en France

Baisse de 44% de la population de truite en France

Baisse de 44% de la population de truite en France

Un écosystème aquatique en danger

La truite est l’une des espèces les plus affectées par la détérioration des rivières françaises au cours des 20 dernières années. Un nouveau rapport du WWF France met en lumière un déclin alarmant de la biodiversité aquatique, avec une réduction de près de 44% des populations de truite en deux décennies. Ce chiffre inquiétant est un indicateur des graves menaces pesant sur nos écosystèmes fluviaux.

Des milieux naturels altérés

Le rapport « Pour des Rivières Vivantes » de WWF France révèle que tandis que l’eau des grands fleuves s’améliore, les petits cours d’eau continuent de souffrir. Environ 56,9 % des eaux françaises ne sont pas en bon état écologique. La truite de rivière, nécessitant une eau fraîche et des habitats variés pour son cycle de vie, est particulièrement touchée par ces altérations. La rectification, l’approfondissement et l’élargissement des cours d’eau ont appauvri la diversité des habitats et entraîné un réchauffement rapide des eaux, rendant l’environnement invivable pour la truite.

Le grèbe huppé en péril

Le grèbe huppé, autre espèce emblématique des écosystèmes aquatiques, a vu sa population chuter de 91% en 20 ans. Bien que cette espèce ait connu une expansion à la fin du 20ème siècle, elle a ensuite régressé notamment en raison de la sécheresse et des dérangements humains (pêcheurs, baigneurs, activités nautiques). En Champagne-Ardenne, les effectifs du grèbe huppé ont été divisés par deux ou trois en deux décennies.

Des recommandations pour l’avenir

Face à ces constats alarmants, le WWF propose plusieurs actions pour protéger et restaurer les rivières françaises :

  • Remettre à plat la fiscalité de l’eau pour appliquer le principe pollueur-payeur.
  • Protéger systématiquement les zones humides et les intégrer dans la planification territoriale.
  • Développer les Paiements pour Services Environnementaux.
  • Élaborer un plan d’action national pour la préservation et restauration des prairies permanentes.
  • Réviser le Plan Stratégique National afin de favoriser une transition agroécologique.

Pour plus d’informations sur la préservation de nos cours d’eau et des espèces qui y habitent, visitez notre site : caninstore.com.

Actuchasse pour Caninstore

87 Oiseaux Protégés Saisis dans le Pas-de-Calais

87 Oiseaux Protégés Saisis dans le Pas-de-Calais

87 Oiseaux Protégés Saisis dans le Pas-de-Calais

Un habitant de Liévin en possession illégale d’oiseaux protégés

Le 12 avril 2024, une perquisition menée par les inspecteurs de l’environnement de l’Office français de la biodiversité (OFB) a révélé une détention illégale de 87 spécimens d’oiseaux protégés par un résident de la commune de Liévin, dans le Pas-de-Calais. Le prévenu encoure jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

Une enquête minutieuse débute par un signalement anonyme

Dès le début de l’année 2023, une information anonyme parvient aux services départementaux du Pas-de-Calais de l’OFB. Elle pointe du doigt un habitant de Liévin, supposé détenir illégalement des oiseaux protégés dans une volière. Les inspecteurs, en civil, se lancent alors dans une série d’investigations. Les premières visites ne donnent rien. Mais déterminés, les agents multiplient les vérifications, allant jusqu’à une énième vérification en février 2024 qui va se révéler fructueuse. Un inspecteur de l’OFB aperçoit enfin un Chardonneret élégant dans la volière.

87 animaux protégés saisis lors de la perquisition

Forts de cette découverte, l’information est transmise au vice-procureur du tribunal judiciaire de Béthune qui ordonne immédiatement une perquisition. Cette opération permet de découvrir pas moins de 87 spécimens d’espèces protégées, parmi lesquels des Chardonnerets élégants, des Sizerins flammés, des Tarins des aulnes, des Accenteurs mouchet, des Pinsons des arbres, des Moineaux domestiques, des Rouges-gorges et des Linottes mélodieuses. En bonus, les agents saisissent également divers dispositifs de capture dont 4 filets japonais et plus de 10 trébuchets.

Libération des oiseaux et procédures judiciaires

Suite à cette saisie, la majorité des oiseaux a été relâchée dans leur milieu naturel. Quant au mis en cause, il fera prochainement face à la justice pour capture et détention illégale d’espèces protégées. Selon le code de l’environnement, il risque une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et une amende de 150 000 euros.

Pour plus d’informations sur la biodiversité et la protection des espèces, rendez-vous sur Caninstore.

Actuchasse pour Caninstore

Actu chasse