Le loup en France menacé ou en surpopulation

Le loup : une espèce véritablement en danger ?
Les inquiétudes quant à la survie du loup en France se multiplient, notamment de la part de France Nature Environnement (FNE) qui alerte sur la détérioration de l’état de conservation de l’espèce. Mais ce tableau est-il aussi sombre qu’on le prétend ?
Des données de terrain plus préoccupantes qu’officielles
Selon FNE, des chiffres non officiels indiquent une augmentation alarmante des quotas de tirs dérogatoires létaux sur les loups, montant à une hausse de 400% depuis 2018. Cependant, si l’on considère les chiffres officiels, cette augmentation des quotas de tirs correspond également à une augmentation de la population lupine de 250% sur la même période. En chiffres, la population de loups est passée de 450 individus en 2018 à 1 104 pour l’hiver 2022-2023. Le plafond de prélèvement de 12% en 2018 (51 individus) a évolué pour atteindre 19% en 2022-2023 (209 individus).
Braconnage et survie du loup : nuances et réalités
FNE avance que près d’un tiers des meutes pourrait être affecté par le braconnage. L’association utilise des termes prudents comme « possiblement ou certainement », sous-entendant sans affirmer directement que les chasseurs ou éleveurs seraient responsables. De plus, FNE signale un taux de survie dégradé pour les loups en France. En réalité, l’Office français de la biodiversité (OFB) indique un taux de survie de 60% la première année, en raison de divers facteurs comme la malnutrition, les maladies et les conditions climatiques.
Confinement des meutes et dispersion
Un autre point soulevé par FNE est le confinement des meutes à l’Est de la Vallée du Rhône. L’association note que l’installation de nouvelles meutes à l’Ouest reste marginale en 2024. Pourtant, des observations empiriques, notamment en Ardèche, montrent que des loups ont bel et bien traversé le Rhône, en l’absence de données officielles récentes depuis 2021.
Transparence et chiffre en attente
Alors, le loup est-il réellement menacé de disparition en France ? La réponse reste ambiguë. Les chiffres disponibles sont pour l’instant des estimations qui attendent une mise à jour grâce à un nouveau mode de comptage. Ce manque de transparence alimente davantage les débats entre les partisans de la protection du loup et les autres.
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Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore
Revoir les méthodes de piégeage du frelon asiatique un enjeu pour la biodiversité

Changer les méthodes de piégeage du frelon asiatique : un débat brûlant
L’OFB et l’association Arthropologia mettent en garde
Il ne s’agit plus de parler de frelon asiatique, mais de frelon à pattes jaunes. Cependant, toutes les méthodes de piégeage ne se valent pas. Nombre d’entre elles seraient préjudiciables à la biodiversité. C’est en tout cas ce qu’affirme Arthropologia, une association naturaliste. Selon cette dernière, le piégeage intensif au printemps serait particulièrement néfaste et inadapté. Une affirmation partagée par l’OFB sur les réseaux sociaux.
Il est intéressant de noter qu’Arthropologia considère le frelon à pattes jaunes comme étant « pas plus agressif qu’une abeille ». Cette affirmation contredit un rapport de l’Anses qui indique qu’en Asie, la variété V. velutina est réputée pour son agressivité exceptionnelle. Au Japon, 70 morts sont attribuées annuellement aux piqûres de frelons. Cependant, aucun chiffre n’est disponible pour les pays où V. velutina s’est implanté, bien que la Malaisie et Taiwan le considèrent comme l’espèce de frelon la plus redoutable.
Le besoin de revoir les méthodes de piégeage
Si la présence du frelon asiatique est unanimement perçue comme un fléau, certains plaident pour une révision des méthodes de piégeage. Introduit en France en 2004, le frelon asiatique a envahi tout le territoire national. Prédateur redoutable pour les abeilles, il cause des dégâts significatifs dans certains ruchers, notamment en raison du stress qu’il induit sur les colonies.
Traditionnellement, des opérations de piégeage massives ont lieu au printemps à travers la France. En effet, seules les femelles fondatrices de la nouvelle génération survivent à l’hiver, se mettent en hivernage dans des lieux abrités et émergent au printemps pour établir de nouvelles colonies. Le but des opérations de piégeage au printemps est d’éliminer ces futures « reines » avant qu’elles ne créent leur colonie.
Pourquoi ne pas piéger au printemps ?
L’association Arthropologia explique que le piégeage des fondatrices au printemps n’est pas scientifiquement prouvé pour réduire le nombre de nids. Des études du Muséum national d’histoire naturelle montrent que les femelles fondatrices se concurrencent et se battent pour établir leur nid à la sortie de l’hiver, période où la mortalité est la plus élevée. Piéger certaines fondatrices limiterait alors la compétition naturelle et n’est pas efficace pour réduire le nombre de nids.
L’association suggère de laisser cette concurrence naturelle faire son œuvre au printemps, car elle entraîne la mort de nombreuses fondatrices. Il est ensuite possible de gérer l’impact des quelques nids présents à proximité des ruches en utilisant des pièges appropriés, permettant ainsi de capturer les frelons attaquant les abeilles à la sortie.
Il apparaît donc essentiel de réexaminer nos méthodes pour protéger nos abeilles sans nuire davantage à la biodiversité.
Actuchassse pour Caninstore
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Chevreuil interrompt épreuve d’équitation aux JO

Vidéo : Un chevreuil perturbe une épreuve d’équitation des JO
Un chevreuil plonge dans le grand bassin en plein concours complet au château de Versailles
Scène insolite hier dans le parc du château de Versailles. En pleine compétition du concours complet, un chevreuil s’est soudainement invité devant les yeux médusés des spectateurs. Pris de panique, l’animal a plongé dans le grand bassin, perturbant ainsi l’épreuve d’équitation des JO.
D’après certaines sources, le chevreuil aurait été effrayé par la foule inhabituelle dans le parc. Certains spectateurs, amusés, ont crié « sauver Bambi » en voyant les pompiers se mettre à l’eau pour capturer et sécuriser l’animal. Une fois hors de l’eau, le chevreuil a été relâché dans un lieu plus calme.
La compétition a été temporairement suspendue le temps de l’intervention, mais a rapidement repris une fois le chevreuil en sécurité. Cet incident met en lumière la problématique que peuvent poser certains aménagements humains à la faune sauvage. Les bassins, par exemple, sont souvent des pièges pour les animaux.
Dans plusieurs départements, des mesures sont mises en place pour aider les animaux à sortir de ces pièges. La Nièvre, la Haute Garonne ou encore le canal de Bourgogne en Côte d’Or sont quelques exemples où des aménagements spécifiques ont été réalisés pour prévenir ces incidents.
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Les plus beaux parcs animaliers de France

Les plus beaux parcs animaliers de France – Panorama des joyaux zoologiques
La France, avec ses paysages diversifiés et enchanteurs, offre une multitude de lieux de détente. Parmi eux, les zoos et parcs animaliers sont des destinations de choix, abritant une vaste diversité d’espèces animales. Avec environ 300 parcs animaliers sur tout le territoire, voici un tour d’horizon des plus remarquables à visiter en famille.
Le Zoo-Parc de Beauval, Loir-et-Cher
Niché à Saint-Aignan dans le Loir-et-Cher, le Zoo-Parc de Beauval est un incontournable pour les passionnés d’animaux. Ce parc gigantesque de 44 hectares héberge environ 35 000 animaux et est reconnu comme le plus grand zoo d’Europe. Divisé en plusieurs zones thématiques comme la savane africaine ou les serres tropicales, Beauval est particulièrement renommé pour ses pandas géants, ayant réussi une reproduction en 2017, une première en France. On y découvre aussi d’autres raretés comme le koala, l’okapi, le lamantin et le diable de Tasmanie. Les hébergements et restaurants ne manquent pas sur le site pour prolonger l’aventure, sans oublier les spectacles d’otaries et d’oiseaux, ainsi que des animations pédagogiques.
Le zoo de la Palmyre, Charente-Maritime
Situé en Charente-Maritime, le zoo de la Palmyre est un autre joyau à explorer. Fondé en 1966, ce parc de 18 hectares, bordé par de belles forêts, héberge plus de 1 500 animaux de 115 espèces variées. Naviguer dans les 4 kilomètres de parcours permet de croiser des gorilles, des chimpanzés, des rhinocéros, ainsi que des guépards et des gnous, gratifiant chaque visiteur de moments uniques. Très apprécié, le zoo de la Palmyre attire plus de 600 000 visiteurs par an, en faisant l’un des parcs les plus visités de France.
La réserve africaine de Sigean, Aude
Entre Narbonne et Perpignan, la réserve africaine de Sigean se déploie sur 300 hectares pour accueillir plus de 3 800 animaux de 160 espèces. Ce parc se distingue par son cadre semi-naturel offrant des conditions proches de l’habitat originel des animaux. La visite débute par un safari en voiture à travers les espaces réservés aux lions et aux ours, avant une balade à pied de deux heures environ pour observer chimpanzés, lycaons et autres espèces fascinantes. Un plaisir garanti pour toute la famille!
Le zoo de La Flèche, Sarthe
Le zoo de La Flèche, implanté dans la Sarthe depuis 1946, s’étend sur 18 hectares et regroupe 1 500 animaux de 160 espèces différentes. Ce site est réputé pour ses nombreux spectacles quotidiens, avec notamment le nourrissage des otaries de Californie. Les visiteurs peuvent admirer des lions, des tigres, des éléphants, ainsi qu’une pléthore d’autres animaux emblématiques. Pour les amateurs d’expériences insolites, le zoo propose des lodges permettant de dormir à proximité des loups blancs de l’Arctique et des tigres blancs. Soulignons aussi la popularité de la série télévisée « Une saison au zoo », qui suit le quotidien des soigneurs et des animaux du parc.
Ces parcs animaliers offrent donc des expériences enrichissantes et captivantes, favorisant la découverte de la diversité du règne animal tout en sensibilisant aux enjeux de conservation des espèces. Une sortie à l’un de ces parcs est assurément une belle occasion de se reconnecter avec la nature et de partager des moments inoubliables en famille.
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Empoisonnement d’un Pygargue à Queue Blanche Déclenche une Enquête et Trois Arrestations

Trois Interpellations Après la Découverte d’un Pygargue Empoisonné
Un empoisonnement inquiétant dans les Ardennes met en lumière les défis de la protection des espèces menacées
En mai dernier, la découverte tragique d’un pygargue à queue blanche mort près d’un étang dans les Ardennes a secoué le monde de la conservation. Ce rapace, inscrit sur la liste des espèces protégées, est surveillé de près depuis sa réintroduction en France, et sa disparition subite a déclenché une enquête approfondie.
La Réintroduction du Pygargue à Queue Blanche : Un Projet Sous Haute Surveillance
Le pygargue à queue blanche, un majestueux rapace, est au centre d’un programme de réintroduction visant à restaurer sa population en France. Né en Moselle, cet oiseau avait parcouru un long chemin avant d’être retrouvé mort. L’autopsie a révélé une cause inquiétante : l’empoisonnement.
Un Tueur Silencieux : Le Carbofuran
Les résultats de l’autopsie ont révélé la présence de carbofuran dans la carcasse du pygargue. Ce pesticide, interdit en France depuis 2008 en raison de sa grande toxicité, a de nouveau fait parler de lui. La découverte de cette substance a immédiatement orienté les enquêteurs vers une hypothèse criminelle, déclenchant une enquête coordonnée par le pôle régional environnemental de Troyes.
Les Premières Pistes de l’Enquête
Les enquêteurs n’ont pas tardé à concentrer leurs efforts sur le propriétaire de l’étang où l’oiseau a été trouvé. Une perquisition à son domicile a permis de saisir plusieurs kilos de carbofuran, confirmant les suspicions initiales. Cependant, cette découverte n’était que le premier acte d’une investigation plus large.
Des Soupçons Plus Larges : Plusieurs Espèces en Danger
Les autorités ont rapidement élargi leur enquête, découvrant que d’autres espèces pourraient avoir été victimes de ce poison. Les agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et les gendarmes impliqués dans l’affaire suspectent que des cygnes, cormorans et hérons aient également été empoisonnés. La gravité de ces actes a conduit à des mesures judiciaires strictes.
Une Justice En Marche
Trois individus, soupçonnés d’avoir participé à la dissémination du carbofuran, ont été interpellés et placés sous contrôle judiciaire. Ils devront répondre de leurs actes devant le tribunal le 30 août prochain. Les charges retenues incluent la destruction d’espèces protégées et l’utilisation illégale de produits phytopharmaceutiques.
Les Enjeux de la Protection des Espèces
Cette affaire met en lumière les défis persistants dans la protection des espèces menacées. La réintroduction du pygargue à queue blanche est un effort complexe et délicat, et des incidents de ce genre rappellent la vulnérabilité des animaux réintroduits face aux actes malveillants.
Vers un Renforcement des Mesures de Protection
En réponse à cet incident, les autorités envisagent de renforcer les mesures de surveillance et de protection autour des habitats des espèces réintroduites. L’objectif est de prévenir de telles tragédies à l’avenir et de garantir un environnement sûr pour ces espèces précieuses.
La communauté des passionnés de nature et des défenseurs de l’environnement espère que la justice sera rendue et que des mesures seront prises pour renforcer la protection de ces animaux vulnérables.
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Stand de tir des 3 Lucs à Marseille : entre nuisances sonores et enjeux immobiliers

Fermeture partielle du stand de tir des 3 Lucs : une histoire de voisinage et de projets immobiliers
Décision judiciaire et ses répercussions
Dans un revirement de situation qui a surpris bien des passionnés et professionnels du tir, le stand de tir des 3 Lucs à Marseille a récemment été contraint de fermer partiellement ses pas de tir à 25 et 50 mètres. La décision a été prise par un juge des référés, à la suite de plaintes des nouveaux riverains de la zone.
Les raisons de la fermeture
Les riverains, fraîchement installés autour du stand de tir, ont soulevé plusieurs préoccupations, notamment concernant les nuisances sonores et des risques liés à la sécurité. Certains ont même affirmé avoir retrouvé des projectiles sur leurs terrains. Cette grogne de voisinage n’a pas tardé à faire son chemin jusqu’à la justice, qui a jugé les plaintes légitimes et ordonné la fermeture des installations concernées trois jours par semaine, à savoir le lundi, le mercredi et le dimanche.
Conditions de réouverture
La fermeture n’est cependant pas définitive. Le magistrat a laissé une porte ouverte, indiquant que le stand de tir pourrait rouvrir sur les jours concernés si des travaux permettant de réduire les nuisances sonores et de sécurité étaient entrepris. Une expertise judiciaire serait par la suite nécessaire pour vérifier et confirmer l’amélioration des conditions.
Un écho lointain du passé
Il est important de rappeler que le stand de tir des 3 Lucs a été implanté à la fin des années 1970 dans une zone alors quasi déserte de Marseille. À cette époque, les rares habitants appréciaient même la présence d’un tel club à proximité. Mais avec les décennies, les choses ont bien changé. Des maisons et même un lycée ont émergé autour des installations, modifiant de manière drastique le paysage et la tolérance des riverains vis-à-vis des activités de tir.
Des tireurs désabusés
La décision judiciaire a été un choc pour les habitués du stand. Qu’ils soient tireurs sportifs ou professionnels devant manœuvrer une arme dans le cadre de leur travail, ils se voient désormais contraints de réajuster leur emploi du temps. Les responsables du site expriment également leur déception face au manque de soutien de la municipalité de Marseille, pourtant propriétaire des installations.
Une situation au-delà des apparences ?
Certains observateurs avertis murmurent que cette problématique dépasse les simples nuisances sonores. Des rumeurs font état d’intérêts immobiliers non négligeables concernant le terrain du stand. Avec l’augmentation de la population autour, des promoteurs pourraient bien être tentés de mettre la main sur cet espace désormais précieux.
Conclusion
En somme, la fermeture partielle du stand de tir des 3 Lucs reflète un conflit de voisinage classique agrémenté de potentielles perspectives immobilières. Ce cas rappelle combien les enjeux peuvent évoluer avec le temps et souligne l’importance de concilier tradition et développement urbain.
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– Article rédigé par Actuchasse
Le retour des tiques un fléau estival

Le retour des tiques : un fléau estival
Avec l’arrivée des beaux jours, les tiques sont de retour. Voici un petit guide pour s’en prémunir de la meilleure des manières.
Un été à découvert : le plaisir des tiques
Avec l’été, les pantalons font place aux shorts ou aux jupes et les jambes se découvrent. Un vrai festin pour les tiques qui peuvent facilement accéder à votre peau. Ces petites bestioles, appartenant à la famille des acariens, sont connues sous le nom d’hématophages. Cela signifie qu’elles se nourrissent exclusivement de sang. Votre peau nue devient alors leur terrain de jeu préféré durant vos longues balades. Cependant, il convient d’être vigilant. Si la petite bête ne va certes pas manger la grosse, elle peut néanmoins lui causer bien des désagréments.
Les risques d’une piqûre de tique
Les tiques sont de véritables nids à virus et bactéries. Une fois bien accrochée, il est souvent déjà trop tard. Sa piqûre peut transmettre de nombreuses maladies, dont certaines très sérieuses. La plus redoutable est sans doute la maladie de Lyme. Cette infection peut, à terme, provoquer de graves troubles si elle n’est pas diagnostiquée à temps.
Il est bon de noter que l’être humain n’est pas la cible préférée des tiques. Elles préfèrent d’autres espèces, mais cela n’empêche pas les accidents. En France, la tique Ixodes est la plus courante. On la trouve généralement dans les zones boisées, où elle est très active entre mars et juin, puis entre septembre et novembre. Elle attend patiemment un hôte pour se nourrir et survivre aussi longtemps que possible.
Comment éviter les piqûres de tiques
La meilleure technique pour éviter les mauvaises rencontres est de sortir couvert. Des pantalons longs et clairs sont conseillés, avec la technique infaillible du pantalon dans les chaussettes ! Une autre méthode simple : après chaque balade, inspectez-vous minutieusement. Les zones chaudes et humides du corps – plis des membres, nombril, organes génitaux, oreilles et cuir chevelu – sont les cibles favorites de ces acariens indélicats. L’utilisation de répulsifs peut également être efficace. Cela ne tue pas les tiques, mais elles évitent de faire de vous leur repas en les repoussant.
Comment enlever une tique
Si vous êtes piqué par une tique, pas de panique. Il est crucial de s’en apercevoir rapidement afin de recevoir, si nécessaire, un traitement antibiotique pour éliminer toute infection potentielle à la maladie de Lyme. Pour enlever la tique, il est recommandé d’utiliser un crochet « tire-tique ». Sinon, une pince à épiler peut faire l’affaire. Prenez la tique le plus près possible de la tête et tirez délicatement.
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Actuchasse pour Caninstore
Lunettes et clip-on thermique pour des tirs nocturnes précis

Lunettes et clip-on thermique : Le duo gagnant de Präzise Jagen pour des tirs précis
Une rencontre au sommet de la précision
Lors de l’IWA de l’année dernière, Julien Gingembre a rencontré Pascal LASER, fondateur de Präzise Jagen GmbH. Cette marque se distingue par ses bagues innovantes qui relient des clip-ons thermiques à des lunettes de jour, assurant ainsi un réglage parfait pour le tir nocturne. Qu’est-ce qui rend ces bagues si indispensables ? C’est ce que nous allons découvrir.
Utilité des bagues pour clip-on : une précision accrue
Tout chasseur sait qu’un bon montage de lunette est crucial. Une lunette, même de la meilleure qualité, ne donnera pas de bons résultats si elle est mal montée. Cela s’applique également à l’adaptateur qui fixe votre clip-on à votre optique de jour. Un bon système de fixation est essentiel, qu’il soit thermique ou un intensificateur de lumière. En Allemagne, les clip-ons thermiques sont devenus incontournables, et c’est pour répondre à ce besoin de précision que Pascal LASER a fondé Präzise Jagen.
Le système Präzise Jagen : une innovation ingénieuse
Le clip-on doit souvent être monté et démonté, nécessitant un réglage constant pour garantir un retour au zéro. C’est là qu’entre en jeu le système 1/4 de tour de Präzise Jagen. Ce système en deux parties comprend une douille de serrage et un connecteur « DUO ». La douille reste fixée sur l’optique de jour grâce à trois vis, serrées avec un faible couple de 0.8 Nm, prévenant ainsi tout dommage à la lunette.
Facilité de montage et de démontage
Avec la douille de serrage fixée sur la lunette et le clip-on fixé sur le connecteur duo, connecter les deux éléments est aussi simple que fermer un pot de cornichons. À la première installation, il faut ajuster l’écran du clip-on, mais ce n’est qu’un simple réglage initial. Grâce à ce système, on peut utiliser le même clip-on sur plusieurs lunettes équipées de leurs douilles respectives, facilitant ainsi les changements rapides de configuration.
Adaptabilité et précision
Les bagues Präzise Jagen ne sont pas incluses avec les clip-ons, généralement adaptés à divers diamètres de lunettes. Cependant, les systèmes fournis par certains fabricants manquent souvent de précision et de robustesse. Avec Präzise Jagen, chaque modèle de clip-on a sa douille dédiée, assurant une précision optimale.
Retour au zéro garanti
Le retour au zéro du réglage change la donne pour les chasseurs. Vous pouvez utiliser votre optique de jour et passer facilement au tir nocturne sans craindre de perdre la précision. Le clip-on peut être fixé sans lumière ni bruit, rendant vos sorties nocturnes plus discrètes et efficaces.
Test sur le terrain
Julien a testé le système avec plusieurs combinaisons d’armes et de lunettes. Il a démonté et remonté le clip-on 85 fois sans perdre de précision, touchant une cible chauffante de 3.5 cm de diamètre à 100 mètres. Un exploit impossible avec un adaptateur bricolé avec du scotch !
Un investissement rentable
La douille de serrage coûte environ 200 € et le connecteur duo environ 100 €. Ce prix est justifié par les économies réalisées sur les munitions et le temps grâce à la précision et la fiabilité du système. En France, vous pouvez commander ces produits via vos armuriers, importés par Europe Chasse.
Pour plus d’information ou pour commander vos accessoires de chasse, rendez-vous sur Caninstore.
Signé Actuchassse pour Caninstore
Faune sauvage animaux en voie d extinction en 2024

Faune sauvage : quels sont les animaux en voie d’extinction en 2024
Un alarmant déclin de la biodiversité mondiale
C’est un véritable cri d’alarme qui est lancé par la WWF. Plus d’un million d’espèces sont au bord de l’extinction en 2024. Le « World Wide Fund for Nature » (WWF) assiste l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et publie tous les deux ans le rapport “Planète Vivante” depuis 1998. Le but ? Prendre le pouls de la biodiversité sur la planète. Chaque parution est autant attendue que redoutée, et cette année, le constat est sans appel : le nombre d’animaux de la planète décline dangereusement.
À l’échelle mondiale, deux tiers des animaux sont menacés
Pour dresser un état des lieux de la biodiversité mondiale, WWF a créé l’IPV (Indice Planète Vivante). Les derniers chiffres font froid dans le dos. Entre 1970 et 2018, la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages a décliné de 69 %. En 50 ans, les effectifs de plus de 32 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont chuté des deux tiers. En 2024, les 5 espèces les plus menacées dans le monde sont :
- Le rhinocéros blanc du Nord, en Afrique ;
- Le Vaquita, un marsouin du golfe de Californie ;
- Le Saola, un bovidé d’Asie du Sud-Est ;
- Le rhinocéros de Java ;
- Le léopard de l’Amour d’Extrême-Orient ;
Quelles sont les espèces menacées en France ?
La Liste rouge des espèces menacées en France, établie selon les critères de l’UICN, dresse un bilan objectif des menaces pesant sur la faune, la flore et la fonge à l’échelle nationale. Réalisée par le Comité français de l’UICN et l’unité PatriNat, elle mobilise plus de 500 experts et 32 organisations partenaires. Depuis 2008, 17 367 espèces ont été évaluées, dont 2 903 sont menacées et 189 sont déjà disparues ou éteintes. Environ 16,7 % des espèces évaluées sont menacées en France. Sans surprise, à l’image de celle du monde, la biodiversité française décline également. Plus précisément, 11 espèces d’animaux sont menacées de disparition, dont le Minioptère de Schreibers, le Rhinolophe de Méhely et certaines espèces de chauve-souris. Les cétacés, comme le Cachalot, sont également en danger, comme l’atteste la liste rouge éditée par Le Comité français de l’UICN.
Des perspectives inquiétantes
Parmi les causes de ce déclin, bien sûr, le changement climatique. “La dégradation alarmante des milieux naturels les conduit non seulement à perdre leur capacité de stockage mais aussi à émettre, à leur tour, plus de gaz à effet de serre”, indique le site de WWF. Et c’est un cercle vicieux. Une plus grande quantité de dioxyde de carbone pénètre dans l’atmosphère, accélérant le réchauffement du globe. Les différents scénarios ne sont guère rassurants : avec un réchauffement d’environ 4 degrés, ce sont 50 % des espèces d’animaux qui seraient alors menacées. Ce risque serait réduit de moitié si le plafond des 2°C de l’Accord de Paris était respecté.
Face à ce tableau inquiétant, des actions concrètes doivent être menées pour sauver la faune sauvage. La protection des habitats naturels est primordiale, tout comme la lutte contre le braconnage et le trafic d’espèces sauvages. Des programmes de sensibilisation et d’éducation sont également essentiels pour impliquer les populations locales dans la conservation de la biodiversité.
Actuchasse pour Caninstore
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Les Éleveurs de Canards du Tarn en Péril Face aux Attaques de Renards

Augmentation des Attaques de Renards sur les Élevages de Canards dans le Tarn
La Suspension de la Chasse et ses Conséquences Imprévues
Dans le Tarn, les éleveurs de canards font face à une vague d’attaques sans précédent de la part des renards. La suspension des battues autorisées, obtenue par des associations animalistes, a conduit à une explosion des prédations sur les exploitations. Alors que la régulation des renards était permise de mars à juin 2024, un recours devant le tribunal administratif de Toulouse a chamboulé cette disposition, laissant les éleveurs dans une situation critique.
Des Pertes Sévères pour les Éleveurs
Les attaques de renards sur les élevages de canards se sont multipliées ces dernières semaines. Les élevages de volailles, comme indicateurs de la présence de renards, ont révélé une forte augmentation des prédateurs dans le Tarn. En l’espace de quelques jours, les éleveurs découvrent avec stupeur les carcasses de leurs canards. Dans une attaque particulièrement virulente à Cambon, près d’Albi, ce sont 150 canards qui ont été tués en une seule nuit au début du mois de juillet. À Lavaur, un autre élevage a vu 50 de ses canards périr sous les crocs des renards en plusieurs attaques successives.
Les Renards, plus Nombreux et Téméraires
La suspension des chasseurs a permis à la population de renards de croître de manière significative. La reproduction a été particulièrement prolifique cette année, et les jeunes renards, sans la pression cynégétique habituelle, s’aventurent de plus en plus près des élevages pour chercher de la nourriture. Bien que les éleveurs aient installé des grillages et des clôtures électriques, ces mesures se révèlent insuffisantes. Les renards sont de plus en plus audacieux, trouvant des failles dans les barrières et n’hésitant plus à s’approcher des bâtiments.
Les Limitations des Mesures de Protection
Malgré les recommandations des associations animalistes sur les moyens de maintenir les renards à distance, les éleveurs constatent que les grillages et les clôtures électriques ne suffisent pas. Les renards, motivés par l’appât d’un festin facile, persistent à trouver des moyens de pénétrer les enclos. Les éleveurs ont donc demandé l’intervention des chasseurs pour sécuriser leurs exploitations, mais se heurtent à la complexité administrative.
Retour à la Chasse : Une Solution Nécessaire
Devant l’ampleur des dégâts, la préfecture du Tarn s’est vue contrainte de reprendre des mesures pour réguler la population de renards. Bien qu’un arrêté préfectoral initial ait été suspendu suite à un recours de l’ASPAS et AVES France, invoquant l’absence de données suffisantes sur le nombre de renards dans le département, les nouvelles attaques ont poussé les autorités à réagir.
Un arrêté préfectoral a été réintroduit pour permettre une régulation administrative des renards dans les zones les plus touchées. Cette mission est désormais placée sous la responsabilité d’un lieutenant de louveterie, avec l’espoir de réduire rapidement les pertes catastrophiques des élevages de canards.
Vers une Meilleure Gestion de la Faune
La situation dans le Tarn souligne l’importance d’une gestion équilibrée de la faune sauvage. La suspension de la chasse, bien intentionnée, a montré ses limites face aux réalités du terrain. Pour les éleveurs, le retour des chasseurs est perçu comme une nécessité pour protéger leurs exploitations et assurer la pérennité de leurs activités.
En conclusion, cette crise révèle les défis complexes liés à la cohabitation entre les activités humaines et la faune sauvage. Une gestion concertée et scientifiquement informée est essentielle pour prévenir de telles situations à l’avenir.
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