Faune sauvage : quels sont les animaux en voie d’extinction en 2024
Un alarmant déclin de la biodiversité mondiale
C’est un véritable cri d’alarme qui est lancé par la WWF. Plus d’un million d’espèces sont au bord de l’extinction en 2024. Le « World Wide Fund for Nature » (WWF) assiste l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et publie tous les deux ans le rapport “Planète Vivante” depuis 1998. Le but ? Prendre le pouls de la biodiversité sur la planète. Chaque parution est autant attendue que redoutée, et cette année, le constat est sans appel : le nombre d’animaux de la planète décline dangereusement.
À l’échelle mondiale, deux tiers des animaux sont menacés
Pour dresser un état des lieux de la biodiversité mondiale, WWF a créé l’IPV (Indice Planète Vivante). Les derniers chiffres font froid dans le dos. Entre 1970 et 2018, la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages a décliné de 69 %. En 50 ans, les effectifs de plus de 32 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont chuté des deux tiers. En 2024, les 5 espèces les plus menacées dans le monde sont :
- Le rhinocéros blanc du Nord, en Afrique ;
- Le Vaquita, un marsouin du golfe de Californie ;
- Le Saola, un bovidé d’Asie du Sud-Est ;
- Le rhinocéros de Java ;
- Le léopard de l’Amour d’Extrême-Orient ;
Quelles sont les espèces menacées en France ?
La Liste rouge des espèces menacées en France, établie selon les critères de l’UICN, dresse un bilan objectif des menaces pesant sur la faune, la flore et la fonge à l’échelle nationale. Réalisée par le Comité français de l’UICN et l’unité PatriNat, elle mobilise plus de 500 experts et 32 organisations partenaires. Depuis 2008, 17 367 espèces ont été évaluées, dont 2 903 sont menacées et 189 sont déjà disparues ou éteintes. Environ 16,7 % des espèces évaluées sont menacées en France. Sans surprise, à l’image de celle du monde, la biodiversité française décline également. Plus précisément, 11 espèces d’animaux sont menacées de disparition, dont le Minioptère de Schreibers, le Rhinolophe de Méhely et certaines espèces de chauve-souris. Les cétacés, comme le Cachalot, sont également en danger, comme l’atteste la liste rouge éditée par Le Comité français de l’UICN.
Des perspectives inquiétantes
Parmi les causes de ce déclin, bien sûr, le changement climatique. “La dégradation alarmante des milieux naturels les conduit non seulement à perdre leur capacité de stockage mais aussi à émettre, à leur tour, plus de gaz à effet de serre”, indique le site de WWF. Et c’est un cercle vicieux. Une plus grande quantité de dioxyde de carbone pénètre dans l’atmosphère, accélérant le réchauffement du globe. Les différents scénarios ne sont guère rassurants : avec un réchauffement d’environ 4 degrés, ce sont 50 % des espèces d’animaux qui seraient alors menacées. Ce risque serait réduit de moitié si le plafond des 2°C de l’Accord de Paris était respecté.
Face à ce tableau inquiétant, des actions concrètes doivent être menées pour sauver la faune sauvage. La protection des habitats naturels est primordiale, tout comme la lutte contre le braconnage et le trafic d’espèces sauvages. Des programmes de sensibilisation et d’éducation sont également essentiels pour impliquer les populations locales dans la conservation de la biodiversité.
Actuchasse pour Caninstore
Pour en savoir plus : caninstore.com