Journée mondiale des oiseaux migrateurs 2024 Protegeons les insectes protegeons les oiseaux

Journée mondiale des oiseaux migrateurs 2024 : Protégeons les insectes, protégeons les oiseaux !
La Journée mondiale des oiseaux migrateurs n’est pas célébrée une fois mais deux fois par an, au fil des migrations aller-retour de ces voyageurs ailés que sont les oiseaux migrateurs. En 2024, la campagne souligne l’importance cruciale des insectes pour la survie de ces oiseaux, et lance un appel urgent à l’action mondiale pour contrer cette menace émergente.
Origines de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs
La Journée mondiale des oiseaux migrateurs a été lancée en 2006 grâce à l’effort conjoint du Secrétariat de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) et du Secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS). Cependant, l’idée de célébrer une journée dédiée aux oiseaux migrateurs remonte à 1993 aux États-Unis, où des festivals ornithologiques et des programmes éducatifs ont vu le jour.
C’est en 2005 que les Journées des oiseaux d’eau migrateurs sont apparues en Afrique, Europe et certaines régions d’Asie. Fort de leur succès dans la région Afrique-Eurasie, l’événement a pris une envergure mondiale sous l’appellation « Journée mondiale des oiseaux migrateurs » dès 2018. Depuis 2023, cette journée est célébrée deux fois par an, le deuxième samedi de mai et en octobre.
Thème de 2024 : « Protégeons les insectes, protégeons les oiseaux »
Le 12 octobre 2024, à l’occasion de la seconde célébration annuelle de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs, une campagne internationale soulignera l’urgence de protéger non seulement les oiseaux migrateurs, mais aussi les insectes dont ils dépendent pour se nourrir. Le thème de cette année met en lumière le rôle vital des insectes dans le cycle de vie de nombreux oiseaux migrateurs et attire l’attention sur le déclin dramatique des populations d’insectes.
Lors de la quatorzième session de la Conférence des Parties en Ouzbékistan, la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage a présenté une première étude sur le déclin des insectes, révélant son impact dévastateur sur les espèces migratrices insectivores. Ce déclin des insectes engendre également des modifications au sein des écosystèmes, affectant les végétations abritant les espèces reproductrices et la disponibilité des fruits pollinisés pour les oiseaux frugivores.
Les recherches de l’ISNEA sur les espèces migratrices en France
L’Institut Scientifique Nord Est Atlantique (ISNEA), suivant le régime français des associations de loi 1901, se consacre à des programmes de recherche de haute valeur pour mieux comprendre l’écologie et la biologie des organismes vivants. L’objectif est de promouvoir une gestion durable des espèces et des habitats en respectant les réglementations européennes et internationales concernant la conservation de la biodiversité.
Financé et soutenu par plusieurs fédérations départementales des chasseurs, l’ISNEA est dirigé par un conseil d’administration, épaulé par un conseil scientifique et collaborant avec des experts internationaux. Le programme de l’ISNEA vise principalement à accroître la connaissance sur l’état de conservation des espèces, en employant des protocoles et méthodes reconnus internationalement. Les missions incluent un suivi pluriannuel des populations, avec un rayonnement géographique principalement sur la moitié nord de la France, destiné à s’étendre au nord-ouest de l’Europe, couvrant ainsi les trajets migratoires des oiseaux entre le Nord de l’Europe et la péninsule ibérique.
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Actuchasse pour Caninstore
Les Chasseurs de la Manche à la Croisée des Chemins pour Réguler Sangliers et Ragondins

Gestion des Populations de Sangliers et Ragondins dans la Manche : Les Chasseurs à la Rescue
Les Chasseurs En Action pour Sauver les Cultures et les Zones Humides
Dans la Manche, les défis posés par les populations de sangliers et de ragondins ont motivé la signature d’accords entre les chasseurs et les communes de Couville et Hardinvast. Ces conventions visent à contenir les dégâts causés par ces animaux sur près de 50 hectares.
Deux Communes, Deux Problèmes Distincts
Les chasseurs ont conclu une alliance stratégique avec les élus locaux pour s’attaquer efficacement au problème. À Hardinvast, les sangliers dévastent les cultures, transformant champs et plantations en véritables champs de bataille. À l’inverse, Couville doit faire face à une infestation de ragondins, nuisibles particulièrement actifs dans les zones humides.
Pour remédier à ces situations, les chasseurs interviendront sur 13 hectares à Couville et sur 33 hectares à Hardinvast. Les interventions seront ciblées et adaptées aux spécificités de chaque territoire.
Les Bienfaits des Partenariats Entre Chasseurs et Collectivités
Ce type de collaboration n’est pas une première pour les chasseurs. Eux qui, au fil des années, ont tissé de solides réseaux de coopération avec divers organismes. Dans le passé, des partenariats avec la SNCF en Occitanie ou encore avec les écoles dans l’Aude ont prouvé leur efficacité. Même la gendarmerie dans les Hautes-Pyrénées a bénéficié de l’expertise des chasseurs pour certaines interventions spécifiques.
Ces accords offrent une solution pragmatique et collaborative à des problèmes communs, souvent difficiles à résoudre sans une expertise adéquate. Cependant, la réciprocité des services demeure une question délicate. Par exemple, dans le Sud-Ouest, les chasseurs ont parfois peiné à obtenir un soutien similaire lorsqu’ils en avaient besoin.
Un Appel à une Assistance Réciproque
La situation dans la Manche illustre à nouveau l’importance vitale de la chasse régulée pour la gestion de la faune sauvage. En espérant que les chasseurs bénéficient d’un retour de service équitable quand la situation l’exige. Un équilibre gagnant-gagnant est en effet crucial pour maintenir ces collaborations fructueuses.
Pour toute information relative à des partenariats ou conseils en matière de chasse, n’hésitez pas à consulter notre partenaire à la une : Caninstore.
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Comptage national des cerfs au Massif Central en octobre 2024

La plus vaste opération de comptage de cerfs réalisée en France
Comptage de cerfs au Massif Central : Une Première Nationale
Ce week-end du 5 et 6 octobre 2024, rendez-vous entre l’Ardèche et la Haute-Loire. Là, dans le massif du Haut-Allier-Gévaudan, se tient la 22ème édition du comptage interdépartemental des cerfs. Ce n’est pas moins de 90 000 hectares qui seront scrutés pour dénombrer cerfs, biches, bichettes et faons.
Une Opération de Grande Envergure
Initiée par les fédérations de chasseurs, cette opération exceptionnelle de comptage de cerfs est une expérience pionnière en France. Elle se distingue par plusieurs aspects :
- Fruit d’une concertation entre de nombreux partenaires.
- Surface géographique couverte sans précédent :
- Environ 90 000 hectares concernés cette année.
- Opération s’étendant sur les départements de l’Ardèche et de la Haute-Loire, avec la participation de la Corrèze, de la Creuse et du Cantal.
- Elle mobilise environ 600 participants : chasseurs, non-chasseurs, forestiers, agriculteurs, étudiants et professionnels de l’environnement.
L’Implication des Chasseurs
Cette initiative met en lumière la capacité des chasseurs à dynamiser les territoires ruraux. Elle témoigne de leur savoir-faire en matière de gestion concertée des populations animales. Cette opération est le fruit de plus de 50 années d’efforts pour conserver et gérer une population de cerfs, réintroduite dans les années 60 à partir d’une dizaine d’individus.
Objectif Scientifique et Mythique
Les fédérations de chasseurs organisatrices poursuivent un but scientifique. Mais il ne faut pas oublier que le cerf est un animal mythique. Voici quelques questions fondamentales posées par cet événement :
- Quel est l’intérêt du cerf dans les écosystèmes et pour l’homme ?
- Qui doit décider de la présence et de l’abondance de l’espèce ?
- Quelles structures assurent la gestion de l’espèce ?
- Qui sont les acteurs de cette gestion ?
- Comment le suivi des populations et leur impact doivent-ils être réalisés ? Par qui ?
- Qui finance ces actions et dans quelle proportion ?
L’Importance Écologique du Cerf
Il est crucial de comprendre que le cerf joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement des écosystèmes naturels. Symbole de majesté, il incarne aussi la tolérance. Notre société a souvent cherché à éliminer les grandes espèces animales causant des désagréments. Accepter le cerf dans des proportions optimales montre notre capacité à équilibrer l’exploitation des milieux et le droit des espèces à exister.
Gestion et Avenir du Cerf
Bien que des problèmes de gestion des populations existent, ils ne remettent pas en cause l’existence des cerfs. Au contraire, la présence de cette espèce apporte un intérêt touristique indéniable. L’avenir du cerf dépend avant tout de volontés politiques, les connaissances techniques nécessaires étant déjà disponibles.
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Actuchassse pour Caninstore
Un Juge Suspend la Chasse a une Espece d’Oiseau Montagnarde Reactions et Consequences

Une Décision de Justice qui Fait Trembler le Monde de la Chasse
Le Référé-Liberté : Une Arme Juridique aux Conséquences Inattendues
La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) est sur le pied de guerre après une décision de justice qui pourrait bouleverser les activités de chasse en France. Un juge administratif a, pour la première fois, accédé à une demande de suspension de la chasse via une procédure de référé-liberté. Une manoeuvre initiée par des écologistes.
Le Contexte : Un Arrêté Préfectoral Contesté
À la fin du mois de septembre 2024, le préfet de l’Ariège a pris un arrêté autorisant la chasse de 10 lagopèdes alpins, une espèce d’oiseau montagnarde. Cette décision, bien que limitée, permettait aux chasseurs de continuer à pratiquer tout en respectant des quotas stricts, sensés soutenir les efforts de conservation de l’espèce.
Mais cette décision n’a pas plu au Comité Écologique Ariégeois qui a riposté en déposant un « référé-liberté » visant à faire suspendre cet arrêté. Selon eux, même un quota aussi bas de prélèvement pouvait avoir des conséquences irréversibles sur l’environnement.
Comprendre le Référé-Liberté
Pour les moins juristes d’entre nous, le référé-liberté est une procédure d’urgence permise par le juge administratif pour protéger la jouissance d’une liberté fondamentale, notamment lorsqu’une atteinte grave et manifeste est causée par l’administration. En l’occurrence, l’association écologiste a basé sa demande sur l’atteinte à la liberté fondamentale d’un environnement sain.
La Réaction du Juge et ses Répercussions
Le 4 octobre 2024, le juge des référés a donné raison au Comité Écologique Ariégeois. Il a ordonné la suspension de la chasse du lagopède alpin dans les 48 heures suivant sa décision, en accord avec les directives légales.
Cette décision a fait l’effet d’une bombe au sein de la Fédération Nationale des Chasseurs. L’organisation estime que cette affaire ouvre une boîte de Pandore juridique dont les conséquences pourraient être dévastatrices non seulement pour la chasse, mais pour toutes sortes d’activités humaines.
La Position de la FNC
Pour la FNC, la suspension de cette chasse crée un précédent extrêmement dangereux. Ils prévoient de faire appel de cette décision auprès du Conseil d’État en cassation. Le président de la FNC, Willy Schraen, a exprimé son inquiétude : « C’est un vrai coup de tonnerre. Si on laisse passer ça, les tribunaux seront submergés par des référés-liberté de toutes sortes. Cela pourrait paralyser non seulement la chasse, mais aussi l’agriculture, la foresterie, et pourquoi pas les activités sportives, au nom d’un environnement sain. »
Un Avenir Incertain
Le recours à un référé-liberté pour des questions de chasse pourrait marquer un tournant décisif dans la manière dont les activités de chasse sont régulées en France. La décision du Conseil d’État dans cette affaire sera attendue non seulement par le monde cynégétique, mais aussi par de nombreux autres secteurs potentiellement concernés par ce type de recours.
En somme, cette affaire montre bien combien la protection de l’environnement est une question complexe, où les intérêts des uns doivent être pesés contre ceux des autres. Quoi qu’il en soit, les prochains mois s’annoncent cruciaux pour l’avenir des pratiques de chasse en France.
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Saison des champignons attention aux risques d’intoxications

Saison des champignons : attention aux risques d’intoxications
Les dangers de la cueillette automnale
L’automne est arrivé. La saison des champignons bat son plein et avec elle, malheureusement, les intoxications. Selon l’ANSES, plus de 400 cas ont déjà été rapportés depuis juillet. La cueillette de champignons peut paraître une activité inoffensive, mais chaque année, de nombreuses intoxications sont signalées aux Centres antipoison. Les conséquences peuvent être graves, allant des troubles digestifs aux atteintes hépatiques nécessitant parfois une greffe.
Pic des intoxications en automne
Les données des Centres antipoison le montrent clairement : les intoxications augmentent dès le mois de juillet et culminent en octobre. En 2023, plus de 1 400 cas d’intoxications ont été enregistrés entre juillet et décembre, avec un pic inhabituel en novembre au lieu d’octobre. Les symptômes observés étaient principalement digestifs : douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhées. Si la plupart des cas étaient de faible gravité, 23 étaient sévères, bien que sans décès.
Comment éviter les intoxications ?
Face à cette situation récurrente, l’Anses, les Centres antipoison et la Direction Générale de la Santé ont émis plusieurs recommandations :
- Ne récoltez que les champignons que vous connaissez parfaitement. Certains champignons toxiques ressemblent à s’y méprendre à des espèces comestibles.
- En cas de doute sur l’identification d’un champignon, faites-le contrôler par un spécialiste, qu’il s’agisse d’un pharmacien ou d’une association de mycologie.
- Ne donnez jamais de champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.
- Évitez l’utilisation des applications de reconnaissance de champignons sur smartphone, car elles peuvent induire en erreur.
Pour une cueillette en toute sécurité, retrouvez l’ensemble des bonnes pratiques à adopter avant, pendant et après la récolte sur le site officiel de Caninstore.
Article rédigé par Actuchassse pour Caninstore
Les Secrets du Vol Ininterrompu des Martinets

Les Secrets des Oiseaux Migrateurs et Leur Capacité Exceptionnelle
Comment les martinets volent près de 10 mois sans se poser
La vie des oiseaux migrateurs est un véritable marathon. Ces petites créatures volantes parcourent des milliers de kilomètres non pas pour le plaisir, mais pour survivre. En quête de nourriture, ils voyagent aux quatre coins du globe, fuyant l’hiver et suivant les saisons. Chaque voyage est une véritable épreuve, et tous ne survivent pas à cette aventure. Une fois la destination atteinte, ils se nourrissent, reprennent des forces, puis entament leur périple de retour.
Des chercheurs ont suivi une dizaine d’oiseaux migrateurs
Parmi ces experts en endurance aérienne, on trouve les martinets. Déjà étudiés en 1970 par l’ornithologue Ronald Lockley, ces oiseaux ont à nouveau été observés 46 ans plus tard par des chercheurs de l’université de Lund en Suède. Grâce à des accéléromètres et divers autres capteurs, 13 martinets noirs adultes ont été suivis durant plusieurs années. Leur trajet annuel entre la Suède et le Sahara est un exploit où ils sont rarement au sol.
10 mois de vol ininterrompu
Alors que l’année compte 12 mois, les martinets passent environ 10 mois dans les airs. Un bref moment de pause leur permet de se reproduire. Sur ces 10 mois, leur temps de vol a été estimé à 99,5 %. Une prouesse impressionnante pour des oiseaux ne pesant que 40 grammes. Pour certains d’entre eux, les trois mois d’observation ont révélé un vol continu de 100 %.
L’importance des plumes dans la performance
Comparés à d’autres oiseaux migrateurs, les martinets possèdent des performances aériennes exceptionnelles. Une différence notable réside dans leur plumage. Les oiseaux qui restent au sol pendant leur migration ne muent pas leurs rémiges, les plumes les plus longues. En revanche, les martinets noirs, avec leurs corps profilés et leurs ailes longues et étroites, ont évolué pour devenir des experts du vol efficace, générant ainsi une force de portance à moindre coût.
Comment dorment-ils ?
La question du sommeil reste intrigante. Selon les chercheurs, les martinets seraient capables de dormir en volant, notamment lors des phases de descente.
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Les chasseurs de Gironde en lutte pour la préservation des traditions ancestrales

Les Chasseurs de Gironde : Une Mobilisation pour la Survie des Traditions
Un Rassemblement au Nom des Chasses Traditionnelles
Ce samedi 05 octobre, la Fédération des Chasseurs de Gironde a vu affluer devant ses locaux une foule déterminée. Leur objectif? Défendre les chasses traditionnelles de l’alouette. Face aux récentes restrictions imposées par le gouvernement, les chasseurs du Sud-Ouest ont décidé de montrer leur mécontentement et leur volonté de préserver ces pratiques ancestrales.
Retour sur la Manifestation à Agen
Ce rassemblement n’est pas une première pour les chasseurs du Sud-Ouest. Au début du mois d’octobre, près d’un millier de passionnés de chasse et de leurs sympathisants se sont réunis devant la préfecture d’Agen. Leur colère contre l’interdiction de la chasse aux pantes et aux matoles était palpable, et ils n’ont pas hésité à faire entendre leur voix haut et fort.
La Position des Chasseurs de Gironde
Pour amplifier leur message, les chasseurs de Gironde ont organisé une nouvelle manifestation devant les locaux de leur Fédération. En multipliant les actions coup de poing, ils espèrent sensibiliser davantage de personnes à leur cause et faire pression sur les décideurs. Car, pour eux, il s’agit de préserver des traditions séculaires menacées par des décisions gouvernementales jugées arbitraires.
Menaces et Réflexions sur le Futur
La communauté des chasseurs ne prend pas cette situation à la légère. Certains parmi eux menacent de suspendre la chasse au sanglier, de lancer de nouvelles manifestations et même de cesser leur collaboration avec le gouvernement en matière de veille sanitaire. Malgré ces menaces, les instances dirigeantes semblent rester sourdes à leurs revendications, et le temps presse pour les adeptes des chasses traditionnelles.
Pressions Écologistes et Perte de Patrimoine
Au cours des dernières années, les chasseurs ont dû faire face à une pression croissante de la part des écologistes radicaux. Après l’interdiction de la chasse à l’ortolan et à la glu, c’est maintenant au tour des pantes et des matoles de disparaître. Ce mouvement inquiète grandement les chasseurs du Sud-Ouest, car il signifie la perte d’une grande partie de leur patrimoine cynégétique.
Une Peur qui gagne les Passionnés de Palombe
Les chasseurs redoutent que cette série d’interdictions ne s’arrête pas là. La chasse à la palombe, une autre pratique très prisée dans la région, pourrait bien être la prochaine sur la liste noire des écologistes radicaux. Si cette chasse venait à être interdite, cela représenterait une nouvelle atteinte à la culture locale.
Un Appel à la Solidarité
Les multiples mobilisations des chasseurs visent aussi à rappeler à l’ensemble de la communauté la nécessité de rester solidaires. Si les interdictions continuent, ce pourrait bien être au tour des chasseurs de gibier d’eau, de tir d’été, et bien d’autres encore de voir leurs pratiques menacées.
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Michel Barnier préconise des prélèvements accrus de loups face à la hausse des attaques sur les troupeaux

Michel Barnier envisage une augmentation des prélèvements de loups
Une approche nouvelle pour la gestion des populations de loups en France
Le contexte actuel de la régulation des loups
La récente nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre par Emmanuel Macron a suscité une attention particulière envers divers sujets, dont la régulation du loup en France. Les attaques de loups sur les troupeaux agricoles se multiplient, touchant un nombre croissant de départements. Face à cette situation alarmante, Barnier propose d’augmenter les prélèvements de loups en fonction des comptages à venir.
Les comptages, une étape cruciale
Le point focal de cette régulation repose sur les comptages de loups effectués par l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Toutefois, les chiffres officiels sont souvent contestés par les agriculteurs et chasseurs qui estiment que l’OFB minimise le nombre réel de loups. Ils suggèrent même de compléter les effectifs de l’OFB pour obtenir des données plus précises, une proposition qui rencontre des résistances, notamment des défenseurs de la faune sauvage.
Des tensions et des controverses
Le débat sur la population de loups en France fait rage depuis des années. Le Sénat a récemment critiqué l’OFB pour ce qu’il perçoit comme des tendances militantes, ajoutant du combustible à une controverse déjà chaude. Michel Barnier a également souligné l’importance de disposer de données précises, plaçant ainsi une pression significative sur le Comité national loup, qui dispose de la lourde tâche de fournir des estimations exactes lors de sa réunion prévue à la mi-décembre.
Vers une possible augmentation des quotas
Lors du dernier Sommet de l’élevage, Michel Barnier a déclaré que les prochains comptages seront décisifs pour déterminer les futures actions de régulation. Vu l’augmentation des attaques de loups et les observations croissantes, une baisse des quotas de prélèvements semble peu probable. En fait, les déclarations de Barnier suggèrent déjà une hausse potentielle des quotas, une décision qui pourrait rassurer les communautés rurales tout en soulevant des préoccupations parmi les défenseurs de la faune sauvage.
Implications et perspectives
Une éventuelle augmentation des prélèvements de loups soulève plusieurs questions. Comment cela affectera-t-il la biodiversité et les écosystèmes locaux ? Quel impact cela aura-t-il sur les économies rurales ? Les réponses à ces questions dépendront largement des chiffres qui seront présentés à la mi-décembre.
Conclusion
La régulation des loups en France est un sujet complexe et sensible, rassemblant diverses parties prenantes aux intérêts souvent divergents. Michel Barnier semble déterminé à prendre des mesures, basées sur des données précises, pour protéger les troupeaux agricoles tout en préservant la biodiversité. Les prochaines semaines seront cruciales pour définir la position officielle de l’État français sur cette question.
Article rédigé par Actuchasse en partenariat avec Caninstore. Pour découvrir notre partenaire, visitez Caninstore.
Survivre à l’hiver guide survivaliste

Survivre à l’hiver : le guide du survivaliste
Préparez-vous à affronter les rigueurs hivernales avec des astuces éprouvées
L’hiver, synonyme de conditions climatiques extrêmes, peut transformer une randonnée en une véritable lutte pour la survie. Le survivalisme, une philosophie prônant l’autonomie et la préparation, offre un ensemble de compétences essentielles pour faire face aux rigueurs de la saison froide. Voici quelques techniques indispensables pour affronter les éléments hivernaux.
L’abri : votre premier rempart contre le froid
Un abri efficace est fondamental pour survivre en hiver. Protégez-vous du vent, de la neige et des précipitations. En France, la construction d’un igloo est rare et nécessite des compétences spécifiques, mais le quinzhee est plus accessible. Il suffit de creuser une cavité dans la neige puis de la recouvrir. Dans les environnements boisés, le lean-to, un abri en pente adossé à un arbre, peut être mis en place rapidement avec des branches et une bâche, idéal en situation d’urgence.
Quelle que soit la solution choisie, il est crucial de savoir observer le terrain et utiliser le relief alentour. Les abris naturels comme les grottes ou les dépressions offrent une protection immédiate. La maîtrise des techniques de nœuds et de montage de structures est également un avantage pour garantir la pérennité de l’abri et faciliter son entretien. Pour une isolation thermique optimale, garnissez le sol de votre abri d’un épais matelas de feuilles et de mousse, et renforcez les parois avec plusieurs couches de branchages et de feuillage.
Le feu : indispensable pour survivre
Le feu est central à la survie en hiver, nécessaire pour la thermorégulation corporelle, la préparation des aliments et la purification de l’eau. Si allumer un feu avec des allumettes ou un briquet semble aisé, cela devient technique sans combustible sec. L’allumage par friction, une méthode ancestrale, nécessite de frotter énergiquement deux morceaux de bois pour obtenir une braise. Apprendre cette technique demande du temps, mieux vaut donc s’entraîner avant de se retrouver en situation de survie.
Habillement : se protéger efficacement du froid
L’habillement est crucial pour maintenir une température corporelle stable. Adoptez le système à trois couches : une couche de base pour la thermorégulation, une couche intermédiaire isolante pour conserver la chaleur, et une couche extérieure protectrice contre les intempéries. Ce système vous protégera efficacement des précipitations, du vent et des rayons solaires.
Article rédigé par Actuchassse pour Caninstore
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La Saison 2024 de la Palombe Entre Tradition et Changements Climatiques

La Fièvre Bleue de la Palombe : En Attente de la Grande Migration 2024
Octobre et la Montée de l’Excitation
Le mois d’octobre marque le début d’une période tant attendue par les chasseurs de palombes, ces pigeons ramiers prisés pour leur agilité et leur nombre impressionnant. Avec l’arrivée des matins brumeux et des soirées précoces, les chasseurs du Nord comme du Sud de la France se préparent à envahir les cabanes et les postes d’observation. À cette période, l’attention se focalise essentiellement sur le sens du vent, indicateur crucial de la réussite d’une saison de chasse mémorable.
Des générations de chasseurs s’accordent à dire que la « fièvre bleue » frappe de plein fouet dès que les premières feuilles tombent, transformant les forêts et les champs en terrains de chasse privilégiés. Il devient alors impératif de se tenir prêt pour exploiter au mieux cette courte fenêtre propice à la chasse de la palombe.
La Migration de 2024 : Que Réservera-t-elle?
Historiquement, les chasseurs débutaient leur saison vers la fin septembre. Cependant, les changements climatiques et environnementaux ont conduit à un ajustement des pratiques. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui préfèrent attendre mi-octobre, voire la fameuse date de la Saint-Luc, pour déployer leur arsenal et maximiser leurs chances.
La Saint-Luc, célébrée le 18 octobre, est devenue un jalon indispensable pour les chasseurs. Jadis point culminant, elle est désormais souvent perçue comme le véritable début de la grande migration. Les témoignages des anciens évoquent des passages marqués par des milliers de palombes, débutant autour du 20 septembre. Mais ces souvenirs semblent s’être éloignés avec le temps et les évolutions climatiques.
Les Facteurs Environnementaux en Jeu
Les modifications du climat n’épargnent pas les habitudes migratoires des palombes. Le décalage des récoltes de céréales, par exemple, joue un rôle significatif. Les champs encore gorgés de nourriture attirent les oiseaux, modifiant ainsi leurs itinéraires habituels. De ce fait, certains pronostiquent que les chasseurs plus au nord pourraient être les grands gagnants de cette situation, avec des palombes s’arrêtant plus tôt sans franchir les Pyrénées.
À ce tableau s’ajoutent d’autres perturbations contemporaines comme la prolifération des champs d’éoliennes. Ces structures pourraient influer sur les couloirs migratoires en détournant les trajectoires traditionnelles des oiseaux.
Une Saison Sous Haute Surveillance
Pour les chasseurs de palombes, chaque saison est singulière. Entre ceux qui pointent du doigt des conditions météorologiques peu favorables et ceux qui estiment que l’abondance de nourriture infléchit la migration, une chose est sûre : l’année 2024 sera scrutée avec une excitation grandissante.
Malgré les défis, les amoureux de la belle bleue espèrent bien que cette année soit une réussite, tant au Nord qu’au Sud. Car, en dépit de tout ce qui peut changer, l’amour pour ce gibier unique reste une constante indéfectible.
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Article rédigé par : Actuchasse avec notre partenaire à la une : Caninstore