Chasseurs Réagissent à l’Interdiction de Chasser l’Alouette des Champs

Chasseurs Réagissent à l’Interdiction de Chasser l’Alouette des Champs

Chasse à l’alouette : Du boycott à la « zone à défendre », quelles actions envisagent les chasseurs ?

Les Fédérations de Chasse Réagissent à l’Interdiction des Pratiques Traditionnelles

Les fédérations de chasseurs des départements impactés par l’interdiction de chasser l’alouette des champs avec les pantes et les matôles ne baissent pas les bras. Dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, les chasseurs appellent au boycott de l’ouverture de la chasse aux sangliers prévue pour le 1er juin prochain. Cette action vise à protester contre la décision du Conseil d’État du 6 mai dernier.

Lot-et-Garonne : Une Approche Différente

Dans le Lot-et-Garonne, Michel Auroux, président de l’Association des chasseurs méprisés, propose une autre voie. « Nous prévoyons une réunion et la rédaction d’un courrier aux élus des dix-sept départements membres de l’association. Les destinataires seront les députés, sénateurs, conseillers départementaux et régionaux, ainsi que les associations des maires, afin de les solliciter pour obtenir un nouvel arrêté ministériel autorisant la chasse aux alouettes à partir du 1er octobre 2024. »

Inquiétudes et Préparations

Michel Auroux exprime ses inquiétudes quant à la possibilité que des opposants attaquent cette démarche devant le Conseil d’État dans les mois à venir. Des actions sont en préparation sur le terrain dans chaque département affecté. « Si le texte reste en vigueur, et que nous poursuivons la chasse aux alouettes, nous serons considérés comme des braconniers à partir du 1er octobre, » prévient-il. « Mais il faudra que les forces de l’ordre ou les agents de l’OFB viennent nous chercher dans nos installations, qui deviendront alors des Zones à défendre. »

La Position du Lot-et-Garonne

Laurent Vicini, président de la fédération des chasseurs du Lot-et-Garonne, partage une perspective similaire mais souligne une divergence stratégique. « Ne pas chasser les sangliers ou le gros gibier reviendrait à prendre nos agriculteurs en otage, ce qui serait contre-productif. Nous comptons boycotter les remontées de données réclamées par l’administration, tout en poursuivant le piégeage sans publier les résultats, tant que nous n’obtiendrons pas de discours rassurants de nos dirigeants nationaux. Le combat continue. »

La mobilisation des chasseurs face aux décisions récentes démontre une détermination à défendre des pratiques traditionnelles tout en tenant compte des conséquences possibles sur l’agriculture locale et les relations avec les institutions.

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Les sangliers ravagent les champs dans le Soissonnais

Les sangliers ravagent les champs dans le Soissonnais

Les sangliers ravagent les champs dans le Soissonnais

Les sangliers sont devenus un véritable cauchemar pour les agriculteurs du Soissonnais. Jean-François Langlet et Edouard Moquet, deux agriculteurs de la région, se disent submergés par les dégâts causés par ces animaux sur leurs parcelles agricoles.

Jean-François Langlet, exploitant depuis plusieurs décennies, ne cache pas son exaspération. « Les sangliers ont détruit ma dernière récolte de maïs. Ce n’est plus tenable », déclare-t-il. Edouard Moquet abonde dans le même sens, « Ils saccagent nos semis, nos cultures, nous avons des pertes énormes que nous ne pouvons plus assumer. »

Face à cette situation alarmante, les deux agriculteurs ont dû revoir leurs stratégies. Jean-François a installé des clôtures électriques, mais avoue que cela ne suffit pas toujours. « Les sangliers sont malins, ils trouvent toujours un moyen de contourner les barrières. » De son côté, Edouard a opté pour des chiens de garde, « Cela aide, mais c’est loin d’être une solution miracle », précise-t-il.

Les deux hommes plaident pour des mesures plus robustes. Ils appellent notamment à une régulation plus active des populations de sangliers à travers la chasse. « Nous aimons la nature et les animaux, mais quand ils deviennent une menace pour notre subsistance, des mesures doivent être prises », argue Jean-François.

La situation semble particulièrement critique dans cette région. En attendant, les agriculteurs doivent composer avec une réalité de plus en plus difficile, jonglant entre pertes financières et stratégies de défense éreintantes.

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Maine et Loire la LPO s’oppose à quatre arrêtés préfectoraux

Maine et Loire la LPO s'oppose à quatre arrêtés préfectoraux

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Maine-et-Loire : La LPO Contre Quatre Arrêtés Préfectoraux

Consultation Publique pour la Préservation de la Biodiversité

La Direction départementale des territoires (DDT) de Maine-et-Loire a lancé une consultation publique sur quatre arrêtés préfectoraux. Selon la Ligue de protection des oiseaux (LPO) de Maine-et-Loire, ces arrêtés menacent la biodiversité. La LPO encourage ses membres et les habitants à déposer des observations contre ces arrêtés.

La Destruction des Choucas des Tours

Un des arrêtés concerne la destruction encadrée de choucas des tours, un corvidé, dans 17 communes. La Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON) a demandé une dérogation pour éliminer 379 choucas. Le code de l’Environnement autorise des dérogations sous certaines conditions, mais selon la LPO, des mesures alternatives, telles que l’engrillagement des cheminées et des méthodes de culture plus profondes, sont encore peu utilisées et non évaluées. Le conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) a émis un avis défavorable à cette demande.

Protection du Blaireau

Un autre arrêté vise à étendre la période de vènerie sous terre du blaireau, un mammifère dont la chasse est réglementée. La LPO souligne que les blaireautins deviennent indépendants cinq mois après leur naissance, en février. L’arrêté précédent a été annulé en 2023 par le tribunal administratif de Nantes. La LPO avance que la chasse du blaireau n’est pas indispensable et propose des méthodes alternatives pour le repousser.

Une Période de Chasse Trop Longue

La LPO s’oppose également à l’arrêté fixant l’ouverture générale de la chasse à tir du 15 septembre 2024 au 28 février 2025. Elle critique l’absence d’interdiction de chasse au moins deux jours par semaine et juge la période de chasse du sanglier trop longue. Elle demande également des mesures pour reconstituer les populations de la Perdrix grise et de la Bécasse des bois, jugées en déclin.

Sanglier et Pigeon Ramier : Des ESOD

Enfin, la LPO s’oppose au classement du pigeon ramier et du sanglier comme espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD). La LPO propose des méthodes alternatives comme la contraception orale pour contrôler les populations de sangliers et critique la chasse du pigeon ramier en période de migration, qui perturbe les populations transpyrénéennes.

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Privés de chasse les chasseurs arrêtent les battues aux sangliers les agriculteurs en difficulté

Privés de chasse les chasseurs arrêtent les battues aux sangliers les agriculteurs en difficulté

Privés de chasse traditionnelle, les chasseurs suspendent les battues aux sangliers, les agriculteurs se sentent « pris en otage »

Les chasseurs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques réagissent à l’interdiction de la chasse à l’alouette et arrêtent les battues aux sangliers

Le lundi 6 mai, le Conseil d’État a acté l’interdiction de la chasse à l’alouette. En réponse, les chasseurs landais et des Pyrénées-Atlantiques menacent d’arrêter les battues collectives aux sangliers dans leurs départements à partir du 1er juin, au grand dam des agriculteurs qui subissent les dégradations des animaux dans leurs cultures.

« Pour mettre la pression », expliquent les fédérations de chasse des Landes et des Pyrénées-Atlantiques dans un communiqué, « toute collaboration avec les services de l’État en matière de suivi sanitaire de la faune sauvage » sera suspendue. Les battues collectives aux sangliers seront ainsi arrêtées dans les départements « jusqu’à nouvel ordre », en conséquence de l’interdiction de chasse à l’alouette actée par le Conseil d’État.

« Incompréhensible »

La chasse traditionnelle aux alouettes, déjà interdite dans les Landes depuis octobre 2022, a été définitivement suspendue par le Conseil d’État le 6 mai. Les pantes et les matoles, ces cages et filets qui permettent de capturer vivants les oiseaux sauvages, ont été jugés illégaux. Une décision qualifiée de « victoire » par les associations de protection de la faune après des années de combat. Pour les chasseurs landais, cependant, ce jugement est « inacceptable ».

Régis Hargues, directeur de la Fédération des chasseurs des Landes, affirme : « Il n’y a aucune décision de la Cour de Justice européenne qui interdit ces pratiques. Nous répondons à toutes les demandes faites par les associations, l’état de conservation des alouettes, la contrôlabilité. Tous les voyants sont au vert pour que nous puissions la pratiquer. »

Des agriculteurs lésés

Alors que les chasseurs défendent ces pratiques séculaires du sud-ouest, les agriculteurs, de leur côté, se sentent lésés. Les battues de sangliers, considérées comme des missions de service public attribuées aux chasseurs, sont « particulièrement nécessaires » dans les Landes, où cette espèce prolifère, causant des dégâts sur les cultures.

Christophe Mesplède, agriculteur à Lesgor, témoigne de ses difficultés : « Il y a deux jours, j’ai dû solliciter un lieutenant de louveterie pour abattre un animal qui causait des dégradations sur mes parcelles. Les agriculteurs se sentent pris en otage dans ces histoires parce qu’on sait qu’on est en campagne électorale. Les chasseurs essaient de trouver des arguments, mais nous, on subit les dégâts. C’est malvenu. »

D’autres actions « fortes » à venir

La situation pourrait encore se compliquer pour les agriculteurs. « Les agriculteurs pourraient faire appel au lieutenant de louveterie pour des battues administratives, mais c’est toujours plus compliqué », regrette Christophe Mesplède. « La réactivité est moins bonne car ils sont très occupés. »

Pour la Fédération des chasseurs, aucun retour en arrière n’est possible. Régis Hargues explique : « Annuler toutes ces petites chasses traditionnelles fait perdre beaucoup de chasseurs et donc, il y aura moins de personnes investies dans la régulation aux côtés du monde agricole. C’est aussi une forme de demande d’aide auprès des agriculteurs. Nous avons besoin de tous les sympathisants de la vie rurale pour préserver l’intérêt général, notamment la régulation des sangliers. »

Les chasseurs prévoient d’autres actions « dures » et « impactantes » pendant l’été. La fédération nationale de chasse envisage même de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme pour « sauver la chasse traditionnelle ».

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Balade Matinale d’un Sanglier au Port de Sète

Balade Matinale d'un Sanglier au Port de Sète

Un Sanglier Matinal en Balade au Port de Sète

Quand la faune locale décide de visiter le port au lever du jour

Drôle de rencontre ce mercredi 22 mai pour un grutier du port de Sète. Sur le port de commerce de Sète, il n’est pas rare de voir des choses surprenantes. Mais un sanglier – vivant – c’est une première!

René Rul, grutier, se rendait à son poste à 5h30 du matin lorsqu’il a aperçu le quadrupède. Que faisait-il là, en plein cœur du port, au petit matin? Mystère! Il a réussi à filmer le sanglier, d’un fort beau gabarit, qui traversait les voies de circulation de l’enceinte maritime, s’intéressant même à un petit bosquet de végétation.

Puis, sans prévenir, le curieux visiteur s’est faufilé et a disparu, laissant le grutier et les témoins de cette scène un peu déconcertés. Se pourrait-il que cette balade matinale soit simplement le fruit du hasard, ou le sanglier est-il en train de prendre goût à ces nouveaux terrains de jeu?

René, avec un sourire amusé, a conclu : « Maintenant, on va se mettre à l’affût ». Une chose est sûre, le port de Sète pourrait bien devenir un rendez-vous régulier pour ce sanglier aventurier.

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Chasse à l’Épuisement Une Pratique Ancestrale Universelle

Chasse à l'Épuisement Une Pratique Ancestrale Universelle

La Chasse à l’Épuisement : Une Pratique Universelle

Redécouverte d’une Technique de Chasse Ancestrale

Membre de la tribu Bushmen San, dans le désert du Kalahari en Namibie, l’une des rares à pratiquer encore aujourd’hui la chasse à l’épuisement. Cette technique est fascinante et peu connue du grand public. Contrairement à ce que l’on pensait, la chasse à l’épuisement n’est pas seulement réservée aux déserts. Une nouvelle étude réalisée par des scientifiques montre que cette pratique était en fait bien plus répandue.

La chasse à l’épuisement, comme son nom l’indique, consiste à courir après sa proie jusqu’à ce qu’elle soit complètement épuisée. Quelques cas modernes existent encore, notamment parmi les tribus San d’Afrique australe, ainsi que chez certains peuples vivant dans les déserts arides du Mexique et de l’Australie. Cependant, ce qui intrigue vraiment les scientifiques, c’est de savoir si nos ancêtres du paléolithique la pratiquaient également.

Une Adaptation Unique à la Course

Le point de départ de cette théorie est simple : les êtres humains sont particulièrement bien adaptés à la course d’endurance. Mais pourquoi ? Pourquoi avons-nous développé des traits tels que la thermorégulation efficace, contrairement à nos plus proches cousins primates ? L’une des hypothèses est que ces adaptations ont évolué pour nous permettre de chasser par épuisement, une méthode lente mais sure pour obtenir de la nourriture.

Une Hypothèse Vieux comme le Monde

Pour tester cette hypothèse, les scientifiques ont manqué de preuves directes car il n’existe pas d’outils spécifiques à la chasse à l’épuisement. Pour surmonter cet obstacle, une nouvelle étude a adopté une approche ethnohistorique et ethnographique. En épluchant 8000 textes datant des 500 dernières années, les chercheurs ont trouvé 391 cas de chasse à l’épuisement pratiqués par des chasseurs-cueilleurs non occidentaux.

Des Révélations Surprenantes

Ces résultats montrent que la chasse à l’épuisement était bien plus répandue qu’on ne le pensait. Elle n’était pas limitée aux déserts mais se trouvait dans des milieux variés, des montagnes aux plaines arides. Cette découverte renforce l’hypothèse que nos ancêtres pourraient effectivement avoir utilisé cette méthode pour se nourrir, ce qui expliquerait certaines de nos adaptations physiologiques uniques.

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Fin de mandat du président Bernard Frézal à l’Acca de Monteils

Fin de mandat du président Bernard Frézal à l'Acca de Monteils

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Monteils. Chasse : fin de mandat pour Bernard Frézal

Clap de fin pour une figure emblématique de la chasse locale

Dans la salle communale Côté-Lère, l’Acca a récemment tenu son assemblée générale annuelle en présence du maire Christophe Massaloup, et de 15 chasseurs sur un effectif global de 26 sociétaires. Cette réunion, marquée par une dimension émotionnelle, a été la vingt-huitième et dernière assemblée générale dirigée par le président Bernard Frézal, un chasseur de 85 ans au parcours exceptionnel. Son engagement sans faille et son respect rigoureux de la réglementation ont été salués par tous les présents.

Débats et reconnaissance

Les trois heures de débat ont couvert des sujets variés tels que la régulation du sanglier, les dates de chasse de l’espèce, les battues, les bilans, les lâchers, et le plan de chasse soutenu par une subvention municipale de 550 euros. Avant la remise d’une distinction honorant la carrière de Bernard Frézal, les différents intervenants ont rendu hommage à son engagement exemplaire.

Emotion et Passation

Après ce tour d’horizon exhaustif, la réunion a pris une tournure plus festive. Un trophée a été remis à Bernard Frézal par sa nièce, Véronique Riols, trésorière de l’Acca, en présence de Thierry Cabanes, président de la fédération départementale des chasseurs. Visiblement ému, le maire a également souligné les qualités de Bernard Frézal : « Je ne peux vous remettre la médaille communale car vous l’avez reçue en 2005. Je reconnais votre brio pour mener à bien des débats quelquefois tendus. Votre association est au service de la commune. »

Nouvelle ère

En raison de la fin de son mandat, six chasseurs se sont portés candidats pour former un nouveau bureau : Michel Cauzit, Michel Clemente, Jacques Lacombe, Francis Lonjou, Thierry Prévot, et Véronique Riols. Tous ont été élus à l’unanimité, ouvrant la voie à l’élection prochaine d’un nouveau président.

Retour sur une carrière remarquable

Bernard Frézal avait pris la présidence de l’Acca en juillet 1996, succédant à René Peretti, qui avait lui-même assuré une mandature de vingt-cinq ans. Parallèlement, Bernard Frézal a présidé l’Aica des Deux-Rivières de juillet 2001 à décembre 2021, une structure aujourd’hui dissoute regroupant plusieurs communes et environ 300 chasseurs pour un territoire cynégétique de 4 500 hectares.

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Bilan de l’opération Gibier pour tous dans le Cher

Bilan de l’opération Gibier pour tous dans le Cher

Bilan de l’opération « Gibier pour tous » dans le Cher

Une initiative pionnière en France pour réguler les populations de gibier tout en ravissant les amateurs de venaison

L’opération « Gibier pour tous » est une première en France. Initiée par les chasseurs du Cher, cette initiative a rencontré un succès immédiat. Le gibier est souvent vanté pour ses nombreuses qualités : nutritif, sain, goûteux, et avec un bilan carbone proche de zéro. Contrairement aux idées reçues, la venaison ne se consomme pas uniquement en civet d’hiver, mais se prête également à une variété de préparations comme les hamburgers, lasagnes, pot-au-feu et même au barbecue.

Le contexte : une surpopulation de grand gibier

Face à l’explosion des populations de grands gibiers et aux dégâts occasionnés, les chasseurs du Cher sont dans l’obligation de maintenir une forte pression de chasse. Cependant, cette situation crée parfois une surabondance de venaison, que les chasseurs ne savent plus comment écouler. Parallèlement, de nombreux particuliers cherchent à consommer du gibier plus souvent, mais peinent à en trouver à des prix abordables et d’origine locale.

Une solution innovante : la plateforme « Gibier pour tous »

C’est dans ce contexte que la Fédération des Chasseurs du Cher a mis en place une plateforme innovante pour mettre en relation chasseurs disposant de trop de venaison et particuliers gourmands. Contrairement à certaines idées reçues, il est tout à fait légal de vendre son gibier, à condition que l’animal soit vendu entier, en poil et éviscéré. Pour le sanglier, il est impératif d’informer l’acheteur du risque de trichine.

Les modalités de vente

Les tarifs proposés sont loin d’être ceux d’un business florissant. Le sanglier s’achète à 0,50 euro le kilogramme (avec un maximum de 30 euros), le chevreuil à 2 euros le kilogramme (maximum 18 euros) et le cerf à 1,50 euro le kilogramme (maximum 135 euros). La fédération a été grandement soutenue dans cette initiative par Charlotte de Fougères de C2F Concept, qui a développé la plateforme, ainsi que par Valérie Certin Conseil pour le volet communication.

Des résultats prometteurs dès la première année

La plateforme « Gibier pour tous » a ouvert en novembre 2023 et a immédiatement connu un véritable engouement. Durant les quatre premiers mois, environ 130 carcasses ont été cédées, parmi lesquelles 93% étaient des sangliers, 2% des chevreuils, et 3% des cerfs. La Fédération estime cependant que le nombre réel de carcasses cédées se situerait plutôt entre 250 et 300, compte tenu des déclarations partielles des responsables de territoire.

Réponses aux incertitudes et avenir prometteur

Certains craignaient que vendre le gibier en carcasse entière soit un handicap, mais ce n’est pas le cas. Selon Willy Gerbaud, directeur de la Fédération du Cher, la demande des particuliers est distincte de celle des professionnels tels que les bouchers et restaurateurs, laissant de la place pour tout le monde.

Face à ce succès, la plateforme poursuit son activité et devrait être opérationnelle pour la saison 2024-2025. Même les habitants des départements voisins peuvent s’inscrire, et déjà 34% des inscrits viennent de l’extérieur du Cher.

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Le 338 Winchester Magnum: Un Calibre de Chasse Remarquable

Le 338 Winchester Magnum: Un Calibre de Chasse Remarquable

Le 338 Winchester Magnum: Un Calibre de Chasse Sous-estimé

Dans le panorama des munitions destinées aux passionnés de chasse en battue, un calibre sort du lot par ses performances remarquables, bien qu’il demeure étonnamment méconnu en France : le 338 Winchester Magnum. Né sur le sol américain à l’aube de 1959, il est le fruit de l’innovation de la Winchester Repeating Arms Company, qui cherchait à réaliser une munition offrant les avantages du vénéré 375 Holland & Holland Magnum, tout en bénéficiant d’un recul plus modéré.

Une Naissance Prometteuse

L’idée était de produire un calibre puissant, apte à chasser de grands mammifères, dans une cartouche plus compacte. Le résultat obtenu fut une munition capable de propulser des projectiles d’un diamètre de 8,61 mm avec une force dépassant les 5000 Joules dès sa sortie du canon. Ce calibre utilise un étui ceinturé, inspiré du robuste 458 Winchester Magnum mais raccourci à la taille d’un 30.06 Springfield, lui permettant d’être utilisé dans des carabines à boitier de longueur standard.

Des Performances Exceptionnelles

En termes de spécifications techniques, le 338 Winchester Magnum propose une gamme de masses pour ses balles allant de 180 à 300 grains, atteignant des vitesses élevées. Cette combinaison procure une trajectoire tendue et une capacité d’arrêt impressionnante, faisant de lui un choix privilégié pour la chasse de gros gibiers. Malgré ses atouts indéniables, ce calibre a connu un succès commercial mitigé en France, en dépit d’une disponibilité constante depuis les années 1970.

Un Choix de Prédilection aux États-Unis, un Succès Modéré en France

Les chasseurs américains ont très vite adopté le 338 Winchester Magnum pour ses performances balistiques supérieures, spécialement adaptées aux grandes chasses. En France, malgré une offre ample par des fabricants de renom comme Savage, Tikka, ou encore Sauer, ce calibre peine à séduire. Les chasseurs français lui préfèrent souvent le 300 Winchester Magnum, plus répandu et tout aussi efficace pour les applications locales. Pourtant, le 338 WM représente un excellent compromis, notamment pour les tirs de battue, grâce à son tir tendu et son fort pouvoir d’arrêt.

Conclusion

Le 338 Winchester Magnum reste une option admirablement versatile et puissante pour la chasse de grands gibiers. Ses caractéristiques le positionnent comme un excellent choix pour les chasseurs recherchant à combiner puissance, précision et maniabilité. Malgré son adoption limitée en France, ce calibre a su se forger une solide réputation outre-Atlantique, confirmant son statut de choix de prédilection pour la chasse de gros gibiers. Peut-être mérite-t-il d’être redécouvert par la communauté des chasseurs français.

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Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore

Les effectifs de l’ACCA de Foix se stabilisent en 2023

Les effectifs de l'ACCA de Foix se stabilisent en 2023

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Les effectifs de l’ACCA de Foix se stabilisent en 2023

Une année de stabilité pour les chasseurs de Foix

Malgré des prédictions plutôt pessimistes, l’Association Communale de Chasse Agréée (ACCA) de Foix affiche une stabilité remarquable en 2023. Pas une seule perte d’adhérents ni incident à déplorer. Parmi les membres, un chasseur sort du lot : Roger Lacoste, 95 ans, qui arpente les terrains de chasse depuis près de 70 ans avec une verve et une passion inégalées.

Statistiques et Membres en 2023

Jean-Michel Pourque, secrétaire de l’ACCA, a présenté le rapport d’activité de 2023 avec une satisfaction visible. L’association compte 65 cartes payantes et 2 gratuites, attribuées au détenteur du premier permis et au doyen d’âge, Roger Lacoste. Dommage, aucune dame n’a encore acquis le précieux sésame cette saison.

Lâchers de Gibier et Prélèvements

Les activités de l’ACCA incluent les lâchers de gibier, essentiels pour maintenir l’équilibre de la faune locale. Cette année, l’association a financé le lâcher de trois couples de lièvres, à la grande satisfaction de ceux passionnés par cette espèce. Les oiseaux sont de retour, apportant une note positive au bilan.

Côté grand gibier, 72 sangliers ont été abattus. Ces omnivores forestiers, s’ils sont fascinants, causent néanmoins des dégâts importants aux exploitants agricoles. Pour les autres espèces, le plan de chasse communal incluait 4 biches (3 prélevées), 3 cerfs (1 prélevé), 2 CEI (cerf élaphe), et 7 chevreuils (2 prélevés).

La Réserve de Tournac et les Domaniaux

Les prélèvements dans la réserve de Tournac ont vu 3 cerfs, 2 CEI, mais aucun chevreuil. Pour les terrains domaniaux, la chasse a permis de gérer durablement les forêts : 30 biches, 3 cervidés indéterminés, 5 cerfs et 14 chevreuils ont ainsi été chassés en 2023.

Un Bilan Financier Positif

D’un point de vue financier, l’ACCA se porte bien. André Builles, trésorier, a révélé des dépenses de 17 710 €, incluant les contributions à l’AICA, les assurances et l’achat de gibier. En parallèle, les recettes ont atteint 22 010 €, notamment grâce à la vente des cartes et du gibier, garantissant un solde positif tant sur l’exercice que dans les réserves.

Nouvelles Réglementations et Tarifs 2024

Le ministère a introduit des décisions impactant la chasse en 2024, y compris une taxe territoriale, et la possibilité d’autoriser la chasse deux fois par an dans les réserves. En 2023, le coût de la carte s’élevait à 250 €, applicable aux communes de Foix, Ganac, Montgailhard et Saint-Pierre de Rivière. À noter, la diminution de 500 sangliers prélevés en Ariège, dont 13 % rien que pour le canton de Foix.

Composition du Bureau

Le bureau de l’ACCA de Foix est composé de Jérôme Ruffié (Président), Jean-Michel Pourque (Secrétaire) et André Builles (Trésorier).

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