Comment attirer les sangliers le jour de la chasse


Comment attirer les sangliers le jour de la chasse
Dans le monde de la chasse, la crainte de revenir bredouille est bien réelle, surtout lorsque les attentes sont élevées. Avec la population croissante de sangliers, nos chasseurs s’habituent à les voir presque à chaque sortie. Mais comment assurer leur présence le jour de la chasse ? Décryptons ensemble les astuces pour déjouer les ruses du sus scrofa.
Maître mot du sanglier : la tranquillité
La clé de la réussite sur votre territoire est la tranquillité. Peu importe les astuces comme le maïs, le goudron ou même le crud d’ammoniac, si le calme n’est pas garanti, vos craintes seront fondées. Rien ne remplace la sérénité d’un territoire et le sentiment de sécurité qu’il procure aux animaux. D’ailleurs, c’est en partie à cause de ce besoin de calme que les sangliers sont devenus nocturnes. Les zones de non-chasse, par exemple, voient souvent des sangliers en plein jour.
Les couverts évitent au sanglier de rentrer dans les cultures
La tranquillité est essentielle mais ne suffit pas à elle seule. Votre territoire doit être accueillant. Si vous avez la chance d’avoir des feuillus produisant une bonne quantité de fruits forestiers, vous avez déjà un avantage. Sinon, il va falloir compenser ce manque. Les cultures à gibier, comme le maïs et la moutarde, sont idéales. En plus des cultures saisonnières, pensez à planter des arbres fruitiers et à semer des prairies. Le sanglier adore brouter l’herbe et creuser pour des protéines. Si des prairies bordent votre territoire, envisagez de les louer pour éviter les dégâts agricoles. Certaines fédérations offrent des subventions pour cela.
Un autre élément crucial est le couvert végétal permanent. Les plantations de type Miscanthus fournissent un abri dense pendant une quinzaine d’années avec une seule fauche par an. Cela assure sécurité et fidélité du gibier à votre territoire, une carte maîtresse dans votre jeu.
Discrétion le jour de la chasse
Le jour J, la discrétion est de mise pour tous les chasseurs. Évitez de tout gâcher avec des portières qui claquent ou des festivités trop bruyantes avant le début de la battue. C’est comme le dit le dicton, « le calme avant la tempête ».
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Un cas de peste porcine à proximité de la frontière franco-allemande


Élevage
Un cas de peste porcine détecté à 78 km de la frontière franco-allemande
Inquiets de la progression de la peste porcine africaine dans l’ouest de l’Allemagne, la Fédération nationale porcine et les FDSEA du Bas-Rhin et de Moselle appellent à l’élimination de tous les sangliers de la zone frontalière, pour prévenir l’entrée de l’épizootie en France.
Non transmissible à l’homme, la peste porcine africaine est en revanche très contagieuse et souvent mortelle pour les porcs domestiques et les sangliers.
Un foyer de peste porcine africaine à proximité de la France
L’épizootie de peste porcine africaine sévit depuis plusieurs mois dans une large partie de l’Europe centrale, atteignant même certains élevages d’Italie du Nord. Mais désormais, c’est l’Ouest de l’Allemagne qui est touché, du moins en ce qui concerne la faune sauvage. Cette situation a été confirmée par le dernier bulletin hebdomadaire de la plateforme Epidémiosurveillance santé animale, publié le 10 septembre.
Face à cette menace, les agriculteurs et les chasseurs des départements frontaliers de la France sont en alerte maximale. La Fédération nationale porcine et les associations locales ont rapidement réagi, exhortant à l’éradication complète des sangliers dans la zone frontalière pour empêcher l’entrée de l’épizootie sur le territoire français.
Mesures de prévention envisagées
En plus de cette extermination ciblée, des mesures préventives telles que des contrôles sanitaires renforcés et la mise en place de clôtures pourraient également être envisagées pour limiter la propagation de la maladie. Les chasseurs et les éleveurs de la région sont encouragés à collaborer étroitement pour surveiller la faune locale et signaler toute découverte de cas suspects.
La peste porcine africaine, bien que non dangereuse pour l’homme, représente un véritable fléau pour les exploitations porcines. Les éleveurs craignent des pertes économiques considérables si le virus venait à se répandre davantage. La situation est suivie de près par les autorités locales et nationales, qui évalueront la nécessité d’interventions supplémentaires en fonction de l’évolution de l’épizootie.
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La société de chasse de Saint-Mexant prépare la nouvelle saison


La société de chasse prête pour la saison – Saint-Mexant (19330)
Une assemblée générale pour préparer la nouvelle saison
La société de chasse de Saint-Mexant a récemment tenu son assemblée générale annuelle dans son nouveau local de chasse, accueillant une vingtaine de chasseurs et propriétaires. Au programme, le bilan de la saison écoulée et les perspectives pour la saison à venir.
Bilan de l’exercice précédent
Charles Terriac, le président, a présenté le compte rendu de l’exercice passé, mettant l’accent sur la régulation des espèces indésirables. Aux côtés du trésorier Laurent Puyraimond, il a également énoncé le compte rendu financier, qui a été approuvé à l’unanimité par les membres présents.
Focus sur les nouvelles réglementations
Suite à ces bilans, les nouvelles réglementations en matière de chasse ont été évoquées. Les participants ont profité de l’occasion pour poser des questions et obtenir des clarifications sur divers points importants pour la saison à venir.
Distribution des cartes et inventaire du gibier
La vente des cartes de sociétaires a également eu lieu lors de cette assemblée, suivie d’un point sur les populations de gros et petit gibier dans la région.
Un partenariat fructueux à la fête du melon
Le 31 août, lors de la fête du melon, les chasseurs, en collaboration avec le Bel Automne, ont organisé un repas à emporter. Cet événement a rencontré un franc succès, démontrant l’engagement et le dynamisme de la société de chasse locale.
Remerciements et souhaits pour la saison
Avant de clôturer la réunion, le président a salué chaleureusement le travail des piégeurs agréés, des gardes assermentés et des tireurs, essentiels pour la régulation des espèces indésirables. Il a également souhaité à tous les chasseurs une excellente saison, placée sous le signe de la prudence et du respect des propriétés privées.
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Chasse baisse des indemnisations agricoles pour dégâts de sangliers en 2024


Chasse : Des dégâts de sangliers en régression sur les terres agricoles
Réduction significative des indemnisations pour les agriculteurs en Alsace
En 2023, les agriculteurs alsaciens avaient vu une facture salée de 2,1 millions d’euros pour les dégâts causés par les sangliers. Cette note salée n’était pas la seule conséquence des sangliers en liberté, mais aussi le reflet des frais remboursés par les chasseurs. Cependant, l’année 2024 semble apporter une lueur d’espoir avec une baisse notable de ces coûts.
Les fédérations départementales de chasse et les Fonds d’indemnisation des dégâts de sanglier (FIDS) observent une tendance encourageante. Ainsi, au 1er septembre 2024, le FIDS 67 du Bas-Rhin a enregistré 190 000 euros de remboursements pour une surface de 431 hectares, soit trois fois moins que les remboursements pour la même surface en 2023.
Le Haut-Rhin présente également une réduction des indemnisations, bien que celle-ci soit moins marquée. Au 1er septembre, la facture atteignait 1 million d’euros, contre 1,5 million sur l’ensemble de l’année précédente. La différence entre les deux départements est frappante : une baisse significative dans le Bas-Rhin, mais une diminution plus modérée dans le Haut-Rhin.
Cette amélioration notable est attribuée à une nouvelle stratégie. « Avec l’instauration des tirs nocturnes au moyen des lunettes thermiques, on a cassé la spirale », se félicite un responsable. Ces mesures proactives semblent avoir un impact positif sur la gestion de la population de sangliers et, par conséquent, sur les indemnisations versées aux agriculteurs.
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Face-à-Face Tendu entre Chasseurs et Migrants près du Littoral de la Manche


Face-à-Face Tendu entre Chasseurs et Migrants près du Littoral de la Manche
Enquête ouverte après des menaces et des dégradations
Le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a lancé une enquête pour menaces avec armes et dégradations après un face-à-face tendu entre chasseurs et migrants près du littoral de la Manche. L’incident s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche, selon le procureur Guirec Le Bras.
Les gendarmes ont dû intervenir pour disperser un groupe d’environ soixante personnes près d’une plage, connue pour être un point de départ d’embarcations clandestines vers l’Angleterre. Trois chasseurs situés à proximité, dans le Marais de Tardinghem, ont déclaré avoir été pris à partie et leur véhicule dégradé par le groupe de migrants. La gendarmerie a été chargée de l’enquête.
Des tensions récurrentes entre chasseurs et migrants
Willy Schraen, président de la fédération des chasseurs du Pas-de-Calais et de la fédération nationale, a déploré que « des incidents se produisent régulièrement » entre les candidats à l’exil et les chasseurs postés la nuit sur les dunes face à la mer. Cependant, il a souligné que « cet incident a été plus loin que les autres ».
Contexte tragique
Il est important de noter que cet incident s’est produit la même nuit qu’un naufrage d’une embarcation clandestine, causant la mort de huit personnes non loin de là.
Prenons tous les précautions nécessaires pour éviter de telles situations. Pour en savoir plus sur la chasse et ses réglementations, visitez Caninstore.
Publié par Actuchasse pour Caninstore
Peste porcine africaine surveillance renforcée en Moselle et Bas-Rhin


Peste porcine africaine : Surveillances Intensifiées en Moselle et Bas-Rhin
Renforcement des mesures contre la propagation de la peste porcine africaine
Le ministère de l’Agriculture a annoncé mardi 17 septembre le relèvement du niveau de surveillance de la peste porcine africaine en Moselle et dans le Bas-Rhin. Cette décision fait suite aux demandes des syndicats agricoles préoccupés par la propagation de cette maladie déjà détectée en Allemagne.
Nouveau palier de surveillance : Niveau 2B
Le ministère a décidé d’appliquer le niveau 2B, le deuxième des quatre paliers de surveillance, dans ces deux départements voisins et frontaliers de l’Allemagne. Ce niveau permet de mobiliser davantage d’acteurs de terrain pour signaler, collecter et analyser les cadavres de sangliers trouvés près des zones infectées.
Dans un communiqué, le ministère a insisté sur l’importance de ce renforcement, en mettant en avant que le cas infecté le plus proche de la frontière franco-allemande a été signalé à 78 kilomètres, selon le bulletin de la plateforme française de surveillance des maladies animales daté du 10 septembre.
Des battues « massives » pour créer des zones blanches
Le 11 septembre, les syndicats FNSEA en Moselle et dans le Bas-Rhin avaient déjà réclamé la mise en place de battues « massives » de sangliers à la frontière pour créer des « zones blanches » et endiguer la propagation de cette peste. Ces syndicats avaient également demandé à renforcer la surveillance sur le terrain afin de mieux contrôler la situation.
Le ministère a répondu à ces préoccupations en déclarant être en relation avec les représentants des chasseurs pour atteindre une régulation optimale des sangliers à la frontière avec l’Allemagne, comme cela se fait déjà en région PACA.
Une menace toujours présente
La peste porcine africaine est une maladie qui affecte gravement les porcs, avec un taux de mortalité proche de 100 %. A ce jour, aucun vaccin n’est encore disponible, rendant la prévention et la surveillance essentielles pour protéger nos élevages.
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Quand les Sangliers Deviennent un Vrai Problème de Société


Quand les Sangliers Deviennent un Vrai Problème de Société
Leur surpopulation est devenue de plus en plus préoccupante. Trop nombreux, causant de graves dommages aux cultures et errant sur les routes, les sangliers sont perçus par certains comme un fléau à éliminer. Les chasseurs s’efforcent tant bien que mal de réguler leur nombre.
Accidents et Prolifération
Le 15 septembre dernier, un accident sur la RN12 au nord de Rennes a fait deux blessés légers. Une voiture a percuté un fourgon de la Direction interdépartementale des routes ouest (Diro), stationné pour avertir de la présence de sangliers sur la chaussée. Ces animaux sauvages n’hésitent plus à traverser les routes pour se déplacer d’un champ à l’autre.
André Douard, président Bretagne de la Fédération régionale des chasseurs, explique que les sangliers sont partout : « Il n’y a pas une journée où on ne me parle pas des sangliers. Leur prolifération nous occupe beaucoup sur le terrain, tend les relations entre chasseurs et agriculteurs, et nous coûte énormément d’argent. »
Les Causes de cette Prolifération
Depuis les années 2000, la surpopulation des sangliers est due en partie au changement climatique. Les hivers étant moins rigoureux, les portées de laies survivent mieux : « Avant, une partie des portées ne survivait pas aux conditions climatiques difficiles. Désormais, la quasi-totalité des marcassins survit. » De plus, les laies se reproduisent plus jeunes, pesant parfois seulement 30 kilos.
Les Chasseurs en Baisse, mais Plus de Sangliers Abattus
Autrefois, les chasseurs bretons ciblaient principalement le petit gibier, comme les lapins. Avec leur raréfaction et l’augmentation du gros gibier, de nombreux chasseurs ont dû s’adapter. Cependant, les effectifs de chasseurs diminuent chaque année. En 2023, ils n’étaient plus que 37 600 en Bretagne.
Malgré cela, le nombre de sangliers abattus est en hausse. Plus de 20 000 ont été tués lors de la saison 2023-2024, contre 16 000 la saison précédente — une augmentation de 30 %. Les préfectures permettent désormais les tirs presque toute l’année, avec des dérogations préfectorales pour agir dans un cadre légal.
Des Dégâts dans les Cultures
Les transformations des milieux agricoles ont aussi un impact. Les cultures intensives, notamment le maïs, attirent les sangliers hors de leur habitat naturel. « En Ille-et-Vilaine, la plupart des dégâts se produisent dans un périmètre de 500 mètres à 1 km des bois, » précise André Douard.
Coût des Dédommagements
Les dégâts causés aux cultures par les sangliers pèsent lourdement sur les fédérations de chasseurs, qui sont légalement tenues de dédommager les agriculteurs. Parfois, ces indemnisations atteignent plusieurs milliers d’euros, menaçant les finances des fédérations départementales. « Si rien n’est fait, dans deux ans, une quinzaine de fédérations départementales seront en banqueroute, » avertit André Douard.
La marque financière des dégâts pour les fédérations bretonnes en 2022-2023 s’élève à 1 670 000 €, avec des tensions croissantes entre chasseurs et agriculteurs exaspérés par les dommages à leurs champs.
Alors que la prolifération des sangliers continue, les collectivités locales et préfectorales cherchent des solutions pour aider les chasseurs à réguler ces populations. Mais le défi reste de taille.
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France intensifie la surveillance de la peste porcine africaine dans le Nord-Est


La France renforce la surveillance de la peste porcine africaine
Surveillance accrue de la PPA dans le Nord-Est de la France
Le ministère de l’Agriculture a décidé d’intensifier les mesures de surveillance contre la peste porcine africaine (PPA) dans les départements de la Moselle et du Bas-Rhin. Cette initiative fait suite à la recrudescence de cas de PPA chez les sangliers en Allemagne, tout près de la frontière française.
Le 17 septembre 2024, le ministère a relevé la vigilance au niveau 2B, une mesure rendue nécessaire par la progression inquiétante du virus « à quelques dizaines de kilomètres de la France en Italie du Nord et, aux portes du Bas-Rhin et de la Moselle », selon les FDSEA de ces départements et la Fédération nationale porcine.
Objectif : Détection précoce du virus
Ce renforcement de la surveillance a pour but de détecter le plus tôt possible la présence de la PPA dans la faune sauvage. Le ministère collabore étroitement avec les chasseurs pour réguler de manière optimale la population de sangliers près de la frontière allemande. L’accent est mis sur l’augmentation des signalements de cadavres de sangliers, ainsi que leur collecte et leur analyse.
Bien que la France ait été épargnée jusqu’à présent, le risque d’introduction de la maladie reste élevé, notamment par le biais de viandes ou produits dérivés en provenance de pays infectés, ou via des sangliers sauvages porteurs du virus.
Des mesures de biosécurité rigoureuses
Trois départements de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, proches du nord de l’Italie, sont déjà soumis aux mêmes niveaux de vigilance depuis janvier 2022. Le ministère rappelle que le respect strict des règles de biosécurité est le seul moyen efficace de prévenir la propagation du virus entre les sangliers sauvages et les porcs domestiques.
En outre, des études sont en cours pour évaluer la possibilité de mettre en place des clôtures destinées à bloquer ou contenir la maladie.
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La Suède prévoit l’élimination de 20 pour cent de sa population d’ours bruns


La Suède et l’élimination de 20 % de sa population d’ours bruns : enjeux et controverses
Les chercheurs s’inquiètent du sort de l’ours brun suédois, qui pourrait suivre le chemin de la population d’élans ayant diminué de 60 % depuis la fin du siècle dernier. Actuellement, un plan prévoyant de réduire de 20 % la population totale d’ours bruns en Suède ramènerait leur nombre à environ 2 000. Cela représente une diminution de près de 40 % par rapport à 2008, année où leur nombre était estimé à 3 300 individus.
Permis de chasse supplémentaires délivrés
A partir de ce lundi, des permis de chasse supplémentaires ont été accordés en Suède pour abattre près de 500 ours bruns, ce qui équivaut à 20 % de la population actuelle. Magnus Orrebrant, président de l’Association suédoise des carnivores, a critiqué cette décision dans « The Guardian », soulignant que « la gestion de la faune en Suède consiste à tuer des animaux au lieu de les préserver du mieux que nous pouvons ».
Depuis novembre 2022, une nouvelle loi, soutenue par les pro-chasse, donne aux associations locales plus de pouvoir de gestion des grands prédateurs, tels que les lynx, les loups et les ours. Toutefois, des membres de la communauté de chasseurs comme Anders Nilsson, basé à Norrland dans le nord de la Suède, s’inquiètent également du nombre d’ours tués.
Critiques des défenseurs de l’environnement
Les défenseurs de l’environnement estiment que le nombre de permis de chasse accordés est trop élevé, dénonçant une pratique de la « chasse au trophée pure et dure ». Ils affirment que ces quotas de chasse sont contraires aux droits de l’Union européenne, qui considère l’ours brun comme une « espèce strictement protégée ».
Historique de la population d’ours bruns
Dans les années 1920, l’ours brun d’Europe du Nord était menacé d’extinction en raison de la chasse intensive. Heureusement, une révision des politiques a permis un retour progressif de ces plantigrades dans les forêts suédoises, culminant en 2008 avec 3 300 individus. Cependant, le nombre d’ours chassés augmente depuis, avec une accélération notable ces cinq dernières années. En 2023, 722 ours ont été abattus. Depuis janvier, des permis de chasse ont été délivrés pour 486 animaux, et d’autres pourraient encore être ajoutés.
Certains justifient cette chasse en arguant que les ours constituent une menace pour l’élevage.
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Sangliers à Nîmes : la ville renforce la sécurité et la régulation


Sangliers : la Ville de Nîmes mobilisée face aux risques
Convention renouvelée pour gérer les sangliers et la sécurité des battues
La Ville de Nîmes se prépare à renouveler prochainement sa convention avec la Fédération des chasseurs pour le Clos Gaillard. Cette démarche vise à rappeler certaines règles essentielles pour lutter contre la prolifération des sangliers et garantir la sécurité durant les battues. Chantal May, Adjointe déléguée à la Végétalisation, aux parcs et jardins, insiste sur l’importance de sensibiliser les Nîmois aux dangers que représentent les sangliers et sur la nécessité de ne pas les nourrir.
Pourquoi ne jamais nourrir les marcassins
Un marcassin, même une fois adulte, reviendra toujours là où il a trouvé de la nourriture. Il est donc crucial de ne rien laisser traîner. Les habitants des garrigues nîmoises sont encouragés à demander des bacs d’ordures ménagères avec verrou auprès de Nîmes Métropole pour éviter d’attirer ces animaux.
Signalisation renforcée pour les battues aux sangliers
Actuellement, la signalisation durant les battues est jugée insuffisante par la Ville. Pour assurer la sécurité des usagers du Clos Gaillard, celle-ci souhaite renforcer ces mesures. Les agents municipaux sur place seront chargés de faire respecter ces nouvelles règles.
Les sangliers : entre biodiversité et danger
Bien qu’ils fassent partie intégrante de la biodiversité nîmoise, les sangliers représentent également un risque pour la population, notamment par les accidents de la route (23 chocs routiers comptabilisés en 2023). D’où la nécessité de réguler leur nombre par des battues, mais aussi de cibler des lieux sûrs pour ces opérations.
Stratégies efficaces et nouvelles technologies
Des cages ont été installées dans des zones non accessibles au public, comme au Bois des Espeisses et au Mas d’Escattes, et ont prouvé leur efficacité. La Ville a également collaboré avec le CNRS pour équiper certains sangliers de colliers connectés, permettant d’analyser leurs déplacements. Ces données aideront à optimiser la gestion des battues et à poser les cages de manière stratégique.
2023 en chiffres
- Total des sangliers abattus :
- Clos Gaillard : 23
- Lauzières : 47
- Vallongue : 51
- Camp des garrigues : 130
- Cages posées dans des lieux non accessibles au public :
- Bois des Espeisses: 11 sangliers attrapés
- Escattes : 10 sangliers attrapés en deux semaines
- Chocs routiers avec les sangliers : 23
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