Recours de l ASPAS contre les tirs de loup en Corrèze

Recours de l’ASPAS contre les autorisations de tirs de défense visant le loup en Corrèze
En Corrèze, le loup est sur toutes les lèvres. D’un côté, les défenseurs de ce prédateur emblématique se réjouissent des récentes naissances de loups, tandis que de l’autre, éleveurs et ruraux vivent dans l’angoisse face à l’expansion de cette espèce qui menace leur quotidien et la sécurité de leurs troupeaux.
Des autorisations de tirs qui suscitent la controverse
Pour répondre aux préoccupations croissantes des agriculteurs et habitants du plateau des Millevaches, la préfecture a pris une décision controversée : elle a accordé 14 autorisations de tirs de défense visant le loup. Ces permis sont destinés à éloigner les loups et, en cas de menace pour les troupeaux, à permettre des interventions par des tireurs assermentés. L’intention n’est pas d’éliminer la population lupine, mais de garantir aux éleveurs des moyens de protection adaptés.
Une mobilisation citoyenne en réponse aux inquiétudes
Le 8 août dernier, près de 600 personnes se sont rassemblées devant la mairie de Millevaches, illustrant ainsi l’importance de cette problématique dans la communauté. Cette manifestation a eu lieu peu après que des associations animalistes aient annoncé avec enthousiasme la naissance de quatre louveteaux, un développement suivi avec attention par le groupe de suivi du loup du département.
Un recours déposé par l’ASPAS
L’ASPAS, Association pour la Protection des Animaux Sauvages, a décidé d’agir et a déposé un recours en urgence le 9 août devant le tribunal administratif de Limoges. La raison ? L’association souhaitait faire annuler ces arrêtés en arguant que, bien que le niveau de protection du loup ait été modifié au niveau européen, aucune décision similaire n’a été prise au niveau national. L’ASPAS soutient que les méthodes d’effarouchement sont plus efficaces et qu’un loup abattu ne peut transmettre cet apprentissage à ses congénères.
Une défense surprenante
Ce point de vue pourrait surprendre, surtout lorsque l’on considère que ces mêmes arrêtés de tirs d’effarouchement sont également contestés par des associations de défense des animaux. Le futur de ces arrêtés est désormais entre les mains du tribunal, qui pourrait décider de leur annulation partielle ou totale.
Restez informés sur l’évolution de cette affaire qui soulève des passions et des questions cruciales pour l’avenir de l’élevage et de la faune sauvage dans le département.
Actuchassse pour Caninstore
Accord sur la chasse aux oiseaux migrateurs et compromis gouvernemental

Accord sur la chasse aux oiseaux migrateurs : Entre victoire des chasseurs et compromis gouvernemental
Le ministère de la Transition écologique et les chasseurs ont récemment annoncé avoir trouvé un terrain d’entente concernant les restrictions sur la chasse de plusieurs oiseaux migrateurs, y compris certaines espèces de canards. Cet accord, dont les détails sont encore en cours d’élaboration, a suscité des réactions diverses, tant du côté des chasseurs, qui s’en réjouissent, que du gouvernement, qui le qualifie de compromis acceptable.
Mobilisation des chasseurs et réécriture de l’arrêté
La pression exercée par les chasseurs a été significative : plus de 17 000 personnes, principalement des adeptes de la chasse au gibier d’eau, ont signé une pétition contre le projet d’arrêté initial. Ce dernier prévoyait d’imposer un moratoire sur la chasse du fuligule milouin et de faire avancer la fermeture anticipée de la chasse pour d’autres oiseaux migrateurs. Face à cette fronde, le projet est désormais en phase de réécriture.
Concessions et modifications des mesures
Les représentants des chasseurs ont réussi à obtenir plusieurs concessions. Selon les sources officielles, un compromis a été atteint grâce aux contre-propositions de la Fédération nationale des chasseurs, dirigée par Willy Schraen. Ce dernier affirme : « On a trouvé un point d’équilibre intéressant ». De son côté, un membre du cabinet de la ministre Agnès Pannier-Runacher souligne : « Il était évident que la discussion avec les chasseurs n’allait pas déboucher sur des mesures plus restrictives ». Ainsi, des espèces comme l’eider à duvet, classée en danger critique d’extinction, continueront d’être chassées tout en bénéficiant d’un moratoire de dix ans.
Les nouvelles réglementations sur les prélèvements
Pour d’autres espèces, un nouveau système de quota a été mis en place, permettant aux chasseurs de prélever jusqu’à 25 oiseaux par nuit de hutte et 15 par chasseur par jour pour les canards siffleurs, pilets, souchets et sarcelles d’hiver. Ce quota, certes élevé, soulève des interrogations chez les experts qui le jugent peu contraignant. Les conditions de chasse pour la grive mauvis, quant à elles, ne subissent aucune modification.
Vers une gestion adaptative
Le ministère s’oriente également vers la mise en place d’une « gestion adaptative », qui devrait permettre de mieux suivre et réguler les prélèvements. Pascal Meheust, un chasseur expérimenté, commente : « Cette évolution pourrait favoriser une meilleure régulation à long terme. » Bien qu’il reconnaisse que la pression de chasse ne sera pas diminuée immédiatement, il reste optimiste sur les perspectives futures.
Négociations européennes à l’horizon
Les futures discussions prévues pour fin 2025 dans le cadre européen pourraient être déterminantes. Il est à noter que les restrictions négociées par la France sont moins sévères que celles demandées par la Commission européenne, qui réclamait notamment des moratoires pour plusieurs espèces et une réduction de moitié des prélèvements. Pour l’instant, la France continue de résister à certaines recommandations, laissant ainsi la porte ouverte à des débats futurs sur la gestion des populations d’oiseaux migrateurs.
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Un agriculteur face à deux loups dans son champ

Un agriculteur et ses curieux visiteurs : Deux loups à ses côtés
Dans une scène qui fait plus penser à un film qu’à la vie réelle, un agriculteur a surpris deux loups dans son champ pendant qu’il œuvrait à la terre. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle ces prédateurs sont très craintifs et fuient toute proximité avec l’homme, les deux canidés ont fait preuve d’un comportement déconcertant en ne se laissant pas déranger par la présence de la machine agricole.
Un moment inattendu sur le terrain
Alors qu’il travaillait, l’agriculteur s’attendait à ce que les loups s’enfuient à son approche. À sa grande surprise, les animaux, loin d’être effrayés, sont restés tranquillement dans leur espace. Ce comportement soulève des questions sur l’adaptation de certains animaux sauvages à la présence humaine, notamment dans des régions où l’urbanisation et l’agriculture prennent le pas sur les terrains naturels.
Le loup : un prédateur en mutation
Les défenseurs des loups affirment souvent que ces prédateurs sont fondamentalement timides, préférant la solitude des forêts. Cependant, des incidents similaires à celui-ci pourraient indiquer une évolution dans leur comportement, s’habituer à cohabiter avec les humains. Est-ce le signe d’une nouvelle ère pour les interactions entre l’homme et la faune sauvage ? L’avenir nous le dira !
Alors, lors de votre prochaine sortie en pleine nature, gardez l’œil ouvert ! Qui sait quels autres surprises vous pourriez croiser sur votre chemin ?
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Cas de tularémie au Luxembourg

Un cas de fièvre du lapin détecté au Luxembourg
Un nouveau cas de fièvre du lapin, connu sous le nom de tularémie, a récemment été identifié au Luxembourg, incitant les autorités à rappeler les précautions à prendre face à cette maladie contagieuse.
Un nouveau cas près de Wellenstein
Le mercredi 16 avril 2025, l’Administration vétérinaire et alimentaire luxembourgeoise (ALVA) a confirmé la détection d’un lapin mort le long d’une route de campagne près du village de Wellenstein, au sud de Remich. Ce cas fait suite à un premier signalement survenu dix jours plus tôt près de Junglinster.
La tularémie : un risque pour les humains
La tularémie est une maladie bactérienne causée par Francisella tularensis, qui n’affecte pas uniquement les animaux. En effet, les humains peuvent également contracter cette infection, d’où l’importance de la prudence. Les lapins, en particulier, sont très sensibles à cette bacterie.
Modes de transmission et précautions
La transmission de la tularémie peut survenir par contact direct avec des animaux infectés ou leurs carcasses. Mais attention, ce n’est pas tout ! Une consommation d’eau contaminée, l’inhalation de poussières infectées ou même les morsures d’insectes peuvent également favoriser la propagation de cette maladie. Pour éviter de devenir le prochain hôte involontaire, l’ALVA recommande d’éviter tout contact non protégé avec des animaux sauvages. Porter des gants et un masque respiratoire (FFP2/FFP3) lors de la manipulation de carcasses est fortement conseillé.
Des recommandations pour les propriétaires d’animaux
Mais ce n’est pas tout. Les chiens et les chats peuvent aussi tomber malades et transmettre la tularémie aux humains. Il est donc préférable qu’ils n’ait pas de contact avec les lièvres et les lapins sauvages. En cas de manipulation, il est essentiel de désinfecter tout matériel qui aurait pu entrer en contact avec des animaux potentiellement infectés.
Que faire si vous trouvez des lapins malades ?
Si vous êtes un observateur chanceux et que vous croisez un lapin malade, contactez le Centre de soins pour la faune sauvage de Dudelange. Pour les lapins morts, n’hésitez pas à les amener au Laboratoire Vétérinaire et Alimentaire (LVA) pour un examen, mais contactez-les préalablement au +352 24782544.
En somme, prudence et préparation sont de mise pour éviter que cette maladie ne se propage davantage. Rappelez-vous, dans la nature, un bon chasseur est celui qui sait rester informé et vigilant.
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Sangliers et lapins de garenne classés nuisibles dans le Vaucluse

Le sanglier et le lapin de garenne classés nuisibles dans le Vaucluse
Un arrêté préfectoral du 17 juillet 2025 a mis sous le feu des projecteurs deux espèces bien connues : le sanglier et le lapin de garenne, désormais classés « nuisibles » dans plusieurs communes du Vaucluse. Ces décisions ont été prises en réponse aux dégâts que ces animaux causent dans les cultures et les élevages, provoquant ainsi des remous dans la communauté agricole.
Sangliers : Une menace pour l’agriculture
À partir du 1er juillet 2025 et jusqu’au 30 juin 2026, le sanglier (Sus scrofa) pourra être « détruit » par piégeage, à condition d’obtenir une autorisation individuelle du préfet. Prendre son fusil et partir à la chasse aux sangliers devient donc un projet à envisager pour les communes touchées. Parmi elles, on trouve Althen-les-Paluds, Apt, Avignon, Cavaillon, et bien d’autres. Si vous êtes un adepte de la chasse, une petite planification s’impose ; n’oubliez pas la cerise sur le gâteau : l’autorisation !
L’atterrissage des lapins de garenne dans la liste des nuisibles
Pour sa part, le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) n’est pas en reste : il est également classé nuisible dans trois communes, à savoir Châteauneuf-de-Gadagne, Mazan et Modène. Pour ces rongeurs, les méthodes de capture sont multiples : piégeage, capture avec un furet, ou encore tir à vue. Ces démarches peuvent être entreprises toute l’année, mais gare à l’inattention ! Une simple information préalable à la société de chasse locale suffira pour éviter les désagréments administratifs.
Précisions sur les modalités de destruction
Si le piégeage vous semble trop calme, sachez que les tirs (arme à feu et tir à l’arc) sont autorisés entre le 15 août 2025 et la date d’ouverture de la chasse, ainsi qu’entre la clôture de la chasse et le 31 mars 2026, toujours avec l’autorisation préfectorale. En cas de besoin, l’utilisation d’oiseaux de chasse en vol est également permise jusqu’au 30 avril 2026, avec les mêmes conditions. Autant dire qu’il y a de quoi s’occuper pendant un bon moment !
En somme, ces nouvelles mesures visent à protéger les cultures tout en régulant les populations de ces animaux. Pensez aux précautions à prendre avant de vous lancer dans l’aventure de la chasse et assurez-vous d’être en conformité avec les règles en vigueur. Un bon chasseur est un chasseur informé !
Hécatombe d’oiseaux dans les marais de Loire-Atlantique

Une hécatombe aviaire dans les marais de Loire-Atlantique
Le marais de Brière, en Loire-Atlantique, se retrouve actuellement en proie à une catastrophe sans précédent : des milliers d’oiseaux, entre aigrettes, spatules et goélands, gisent morts ou malades dans une scène de désolation. Ce constat accablant résulte d’une épidémie de botulisme, qui a frappé cette zone humide prisée par les amoureux de la nature.
En parcourant ce paysage verdoyant, on n’entend plus que le bruit des plumes flottant au gré du vent, car leurs propriétaires, eux, sont bien loin : inertes, ils remplissent le sol marécageux. Un chasseur bénévole, engagé dans cette mission tragique, ne peut cacher son désarroi. « Il y en a partout, c’est un carnage », s’exclame-t-il, une poubelle noire d’un côté et un héron blanc de l’autre. Chaque pas est un combat contre le nombre croissant de cadavres rencontrés.
Armés de leur détermination et de leur équipement de camouflage, une équipe de chasseurs s’active. En quelques minutes, ils récoltent une quantité effrayante de corps d’oiseaux, enchaînant les allers-retours avec une remorque. Loïc Gouin, 61 ans, l’un des bénévoles, évoque une « hécatombe » dans ce haut lieu de biodiversité, qui autrefois débordait de vie et de couleurs.
Cette situation déplorable met en lumière un phénomène inquiétant, où les causes de l’épidémie sont l’objet de désaccords entre agriculteurs et écologistes. La question se pose : comment prévenir de telles tragédies à l’avenir ? Bien qu’il soit essentiel de rester vigilant face aux menaces pesant sur notre faune aviaire, il est tout aussi crucial de s’interroger sur nos pratiques agricoles et leur impact sur l’environnement.
Face à cette crise, la solidarité et l’action des bénévoles sont plus que jamais nécessaires. Les marais, tout en étant un refuge pour la biodiversité, doivent aussi devenir un lieu d’éveil des consciences pour la protection des espèces qui y évoluent. Espérons que cet événement tragique incitera tout un chacun à agir pour protéger notre patrimoine naturel.
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Abattage massif de sangliers dans le Gard

Abattage massif de sangliers dans le Gard : Un arrêté controversé en ligne de mire
Un prédateur ciblé : des centaines de sangliers en danger
Le préfet du Gard a ouvert les vannes à un abattage massif de sangliers à travers 45 communes du département, un arrêté qui court jusqu’au 31 décembre 2025. Les lieutenants de louveterie se voient accorder le pouvoir d’intervenir librement, de jour comme de nuit, et de se faire accompagner de 1 à 50 chasseurs. Une telle décision est vivement contestée par l’association One Voice, qui réclame la suspension immédiate de cet arrêté. Une audience au tribunal administratif de Nîmes est prévue pour le 1er août à 10h.
Des sangliers traqués presque sans relâche
Dans le Gard, les sangliers sont littéralement pourchassés tout au long de l’année, subissant une pression intense, avec des appels incessants à leur élimination de la part des autorités. Souvent accusés de nuire à l’agriculture et qualifiés de « malfaisants », ces animaux, ainsi que leurs petits, sont abattus par centaines de milliers chaque année. Si la saison de chasse pour d’autres espèces dure en général cinq mois, pour ces sangliers, la chasse ne connaît pas de répit.
Une hystérie collective sans fondement
Cette nouvelle directive du préfet entraîne une autorisation de jusqu’à 900 opérations, y compris des battues nocturnes. Ces initiatives, gérées par des chasseurs assermentés, injectent une dose de ludisme tragique dans la pratique cynégétique. Mais ces mesures ne font que masquer des problèmes plus profonds. Pourquoi ne pas se pencher sur les véritables causes du problème, comme la culture intensive de maïs destinée à l’élevage ? Tant que ces pratiques perdureront, les sangliers continueront d’envahir les terres cultivées.
Une remise en question nécessaire
Au lieu d’adresser le fond du problème, les autorités s’alignent sur les demandes des chasseurs, qui se frottent les mains à la perspective de chasses frénétiques. Il est par ailleurs d’intérêt public de s’interroger sur la légitimité des élevages de sangliers dans les chasses privées et les méthodes cruelles employées. Tout cela pour un « sport » qui met en péril un animal, souvent victime de choix politiques discutables.
Un appel à l’action collective
Le 1er août, nous serons donc présents au tribunal administratif de Nîmes pour défendre la cause des sangliers. En attendant, il est crucial d’interpeller vos élus afin d’exiger la fermeture des élevages de sangliers destinés à la chasse et de promouvoir une réforme radicale de la chasse. Vous pouvez également soutenir ces initiatives en signant et partageant les pétitions pour interdire la chasse en enclos. Chaque signature compte dans ce combat pour la protection animale !
Agissez maintenant et soutenez une approche éthique de la chasse en vous rendant sur Caninstore.
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Collaboration entre agriculteurs et chasseurs à Aire-sur-lAdour

Collaboration fructueuse entre agriculteurs et chasseurs à Aire-sur-l’Adour
Une assemblée générale prometteuse pour l’A.C.C.A.
Le 24 juillet dernier, l’Association Communale de Chasse Agrée (A.C.C.A) d’Aire-sur-l’Adour a organisé son assemblée générale dans le local de la chasse. L’événement a attiré une trentaine de membres et d’amis, qui ont eu l’honneur d’accueillir Jean-Luc Dufau, président de la Fédération des Chasseurs des Landes, ainsi que le maire Xavier Lagrave.
Bilan d’activité et efforts conjoints
Le sommet a permis de faire le point sur les activités de l’année écoulée. Un total de 65 battues a été effectué, avec un résultat de 81 sangliers, 73 chevreuils et 21 renards prélevés. Une telle efficacité a été rendue possible grâce à la coopération entre les chasseurs et les agriculteurs, qui s’efforcent de limiter les dégâts causés par les sangliers. Cet effort conjoint a porté ses fruits, puisque la Fédération des chasseurs a annoncé une indemnisation des dégâts de 0,00 euro pour la saison 2024-2025 sur le territoire.
Finances saines et nouveaux projets
Le bilan financier pour 2024-2025 est également très positif, témoignant d’une bonne gestion au sein de l’association. Les membres ont également eu un aperçu du prévisionnel pour la saison à venir. Le président fédéral a évoqué les nombreuses procédures en cours concernant les chasses traditionnelles, notamment celles de la palombe aux filets et fusils, et a souligné l’importance d’un carnet de prélèvement pour chaque chasseur, afin de défendre ces pratiques.
Élevage et mesures de sécurité
Pour enrichir la saison prochaine, l’A.C.C.A. prévoit de lâcher 350 faisans et 100 perdreaux au cours de trois opérations différentes. Le maire a aussi partagé un projet d’extension pour le local actuel de la chasse, située route de Duhort, avec l’intention d’y établir un espace dédié à la transformation de la viande de gibier.
Vente de cartes et précautions
Pour ceux qui souhaitent s’investir dans la saison 2025-2026, les cartes seront mises en vente au local de la chasse les mardis 2, samedi 6, mardi 9 et samedi 13 septembre, de 8 heures à 12 heures. Bien que les prix demeurent inchangés, une nouvelle pénalité de 20 euros pour vente en dehors des délais sera appliquée rigoureusement, conséquence d’abus constatés.
Avec tous ces projets enthousiasmants, l’A.C.C.A d’Aire-sur-l’Adour montre un bel exemple de synergie entre les acteurs locaux pour préserver et valoriser la chasse.
Actuchassse pour Caninstore
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Méchoui au village célébrant la chasse

Un méchoui convivial au cœur du village : la chasse à l’honneur
Ce samedi, la société de chasse de Palogneux a fait preuve d’hospitalité en organisant un méchoui en plein air, rassemblant familles, amis et habitants du village. Au menu, du sanglier préparé non pas à la broche mais à la plancha, un choix qui a fait saliver les 65 convives présents dans une ambiance des plus conviviales.
Cette association locale ne se résume pas seulement à la dégustation de viandes savoureuses ; elle est un véritable moteur de dynamisme pour le village. À deux reprises par an, ils animent la communauté grâce à des activités telles que les tirs aux pigeons et des repas champêtres. En été, la société mobilise ses membres pour des chantiers de débroussaillage, tout en veillant à ce que plusieurs chemins restent praticables durant la saison de chasse.
Véritable acteur de la vie locale, cette société de chasse propose des moments fédérateurs pour ses membres et pour le reste de la population, prouvant ainsi que la passion pour la nature et la chasse peut également rimer avec convivialité et entraide.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter la société de chasse au 06.78.26.99.51.
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Retour du lapin à Bompas

C’est le grand retour du lapin à Bompas
Une réintroduction symbolique pour un gibier emblématique
Après plusieurs années de disette, le lapin fait un retour triomphant sur le territoire de Bompas, grâce aux efforts concertés des chasseurs de l’Acca. Le 11 juin 2003, Claude Arnaud prenait les rênes de cette association, et vingt ans plus tard, il annonce une initiative remarquable : redonner vie à une population de lapins qui a longtemps été le roi de la région. « À l’époque, le lapin pullulait sur notre territoire », rappelle-t-il, tout en soulignant le contraste frappant avec la situation actuelle.
Le déclin du lapin, surnommé affectueusement « Jeannot lapin », a été aussi rapide que brutal. Après avoir été décimé par la myxomatose, la situation s’est aggravée avec l’apparition du VHD (virus hémorragique viral) en 1984, qui a frappé les populations de gibier à l’échelle mondiale. À Bompas, malgré des efforts pour maintenir la population, le lapin a progressivement disparu, entraînant l’Acca à demander en 2018 sa reclassification comme espèce non nuisible. « Il était certainement trop tard « , admet le président, le regard empreint de lucidité.
Cependant, les chasseurs n’ont jamais perdu espoir. Aujourd’hui, sur le site d’une ancienne déchetterie de 400 m², une véritable garenne-refuge a été créée. Sur 200 m² de cet espace réhabilité, une centaine de lapins, provenant de Saleilles où l’espèce prospère encore, ont pris leurs quartiers depuis mars. « Le but n’est pas que le lapin s’y enferme, mais qu’il recolonise les alentours », explique le président, évoquant une approche inspirée des pratiques espagnoles où le lapin joue un rôle crucial dans la survie du lynx ibérique.
Cette renaissance n’aurait pas été possible sans l’engagement remarquable de nombreux acteurs. La municipalité a mis à disposition le terrain et soutenu les travaux nécessaires. L’Acca de Saleilles a offert les précieux lapins, tandis que d’autres membres comme Jean-Claude Piquemal, Claude Delbourg et bien d’autres ont contribué par leur temps, leurs efforts, ou leurs ressources. « Sans oublier nos familles et amis qui nous soutiennent », a ajouté le président, reconnaissant l’importance de cette communauté passionnée.
Lors d’un moment symbolique, la maire de Bompas, Laurence Ausina, a remis un petit lapin en liberté dans la garenne, soulignant l’initiative comme étant une belle démonstration alliant respect de l’animal et préservation de la biodiversité. « Je vous en félicite », a-t-elle déclaré, consciente de la valeur de cette démarche.
La réintroduction du lapin ne se limite pas à une simple initiative de chasse; c’est un véritable acte de renaissance pour le patrimoine vivant de Bompas. À travers cette garenne, une partie de l’âme de la commune revit et rappelle à tous l’importance d’œuvrer pour la biodiversité.
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