Nourrir les sangliers à Mimizan peut entraîner une amende

Nourrir les sangliers à Mimizan peut entraîner une amende

À Mimizan, nourrir les sangliers peut vous coûter cher

Une cohabitation délicate avec la faune sauvage en ville

À Mimizan, les sangliers ne se contentent pas de gambader dans les forêts ; ils s’invitent aussi dans les rues de la commune. La situation est devenue suffisamment préoccupante pour que la mairie prenne la décision d’interdire toute tentative de les nourrir. Pendant l’été 2024, un groupe de marcassins a fait sensation sur les réseaux sociaux en se baladant paisiblement au cœur de la ville, suscitant l’amusement des passants.

Cette scène de vie tranquille a vite dégénéré en un véritable défi pour la municipalité. En effet, tandis que certains habitants se plaisaient à remplir des gamelles pour ces adorables petites bêtes, les autorités locales ont commencé à s’inquiéter des conséquences d’une telle cohabitation.

Des règles strictes pour protéger l’écosystème

Avec l’été à nos portes, la mairie de Mimizan a décidé de communiquer clairement sur la situation. Dans un message publié le 14 avril 2025 sur sa page Facebook, elle rappelle aux citoyens qu’il est formellement interdit de nourrir la faune sauvage, et particulièrement les sangliers, surtout en cette période de forte natalité.

Selon le code de l’environnement et les arrêtés préfectoraux en vigueur dans les Landes, cette interdiction vise à préserver l’équilibre écologique et à éviter les risques sanitaires—sans parler des désagréments causés aux agriculteurs locaux.

Des conséquences financières pour les contrevenants

Ignorer cette interdiction pourrait s’avérer coûteux pour les contrevenants : une amende de 450 euros est prévue par l’article 120 du Règlement Sanitaire Départemental des Landes. Une somme qui peut faire réfléchir avant de jouer les bienfaiteurs auprès de nos amis sangliers.

En somme, la cohabitation entre les humains et la faune sauvage doit se faire dans le respect des réglementations en vigueur pour garantir un environnement sain et équilibré pour tous. Alors, la prochaine fois que vous apercevrez un sanglier en ville, rappelez-vous : il vaut mieux admirer ces créatures de loin qu’essayer de les nourrir !

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Sanglier et Tradition au Repas des Chasseurs de Foulayronnes

Sanglier et Tradition au Repas des Chasseurs de Foulayronnes

Le Sanglier à l’Honneur lors du Repas de la Société de Chasse de Foulayronnes

Le samedi 30 mars a marqué le grand retour du traditionnel repas des chasseurs à Foulayronnes. Cette année, l’événement s’est tenu dans le cadre prestigieux du Galion, attirant près d’une centaine de gourmands issus de la communauté de chasseurs.

Un cadre inédit pour une tradition bien ancrée

Souvent célébré dans la salle des fêtes, ce repas a pris une nouvelle dimension dans le fastueux Galion. À l’extérieur, deux sangliers s’imposent sur les broches, un mâle et une femelle, tandis que Cédric Portelli, le vice-président, et une équipe de bénévoles s’assurent que la cuisson se déroule à la perfection. En attendant, les convives savourent un apéritif convivial à l’intérieur.

Discours de bienvenue : Un soutien indéfectible

Avant de passer à table, le président de la société, Jérôme Piques, prend la parole, suivi par le maire Bruno Dubos. Ce dernier insiste sur l’importance de la chasse dans le patrimoine rural, soulignant son rôle dans la gestion équilibrée de la faune et la préservation de l’environnement. Ses louanges envers Jérôme Piques témoignent de l’appréciation du dynamisme et de l’engagement des membres de l’association.

Une saison de chasse exceptionnelle

En tant que président, Jérôme Piques expose avec fierté les chiffres de la saison : « Nous avons prélevé cent sangliers et vingt-cinq chevreuils, et ce n’est pas fini ! » Il n’oublie pas de remercier chaleureusement les membres de son équipe ainsi que la municipalité pour leur soutien inestimable.

Un festin inoubliable

Dès que les discours se terminent, le moment tant attendu de la dégustation commence. La soupe, la charcuterie et les crudités ouvrent le bal, suivis par une daube de sanglier qui remporte un franc succès. Vient alors le tant attendu sanglier à la broche, savoureux et tendre, accompagné d’un trou normand qui ravit les papilles. Les échos de félicitations fusent en direction des cuisiniers, et la pesée du jambon crée un moment de joie pour un heureux élu.

Cette belle soirée s’annonce comme le prélude à d’autres événements à venir, en particulier la soirée grillades prévue pour le 31 mai.

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Plan d’action pour sauver la perdrix rouge en Lozère

Plan d'action pour sauver la perdrix rouge en Lozère

Un plan d’action pour la préservation de la perdrix rouge en Lozère

La perdrix rouge, ce volatile emblématique de nos campagnes, suscite une grande mobilisation de la part des chasseurs de Lozère. Face à la fragilité de l’espèce, la Fédération des chasseurs de Lozère a concocté un plan ambitieux visant à la protéger et à stabiliser ses populations. Lors de l’assemblée générale du 5 avril 2025, des mesures concrètes ont été présentées pour tenter de sauver cette espèce menacée.

Des chiffres alarmants et une action nécessaire

Selon les experts, la perdrix rouge affiche un taux de reproduction très variable d’une année à l’autre, avec un taux de mortalité pouvant atteindre jusqu’à 90 %. Ces statistiques préoccupantes imposent une réactivité immédiate. Le président de la fédération, Alain Thérond, a assuré que des efforts seront entrepris pour développer et maintenir les populations de perdrix, en s’appuyant sur des données précises.

Zones ciblées et réglementation renforcée

Ce plan, qui s’étend sur 76 communes, notamment dans le sud de la Lozère, comme le Sauveterre et les Cévennes, mettra en place une réglementation claire et contrôlable. Des comptages rigoureux seront réalisés jusqu’à l’été pour déterminer le nombre de jours de chasse possibles.

Les règles de chasse évolueront également, limitant la prise à deux perdrix rouges par jour et introduisant des dispositifs de marquage pour chaque tir. Un carnet de prélèvement devient indispensable pour tout chasseur, garantissant ainsi un suivi rigoureux des prélèvements.

Opérations de repeuplement et fermetures temporaires

Environemannent la possibilité de repeuplement, des zones seront fermées à la chasse pendant au moins trois ans pour permettre à la population de s’épanouir, comme l’a affirmé Yannick Bay, technicien à la fédération. Ces mesures, bien que strictes, sont jugées essentielles pour assurer la survie de l’espèce.

Un appel à la coopération des chasseurs

La réussite de ce plan repose en grande partie sur la participation des chasseurs eux-mêmes. Grâce à l’application Vigifaune, ils sont invités à contribuer aux comptages et à transmettre leurs observations en temps réel. Plus les données récoltées seront nombreuses, plus les décisions prises seront éclairées et efficaces. Tout le monde a un rôle à jouer pour garantir un avenir radieux pour la perdrix rouge.

En somme, ce plan ambitieux pourrait bien devenir un modèle de gestion durable à condition que tous les acteurs concernés fassent preuve de solidarité et d’engagement.

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Accident de voiture à Jeurre avec un sanglier trois blessés

Accident de voiture à Jeurre avec un sanglier trois blessés

Une voiture heurte un sanglier à Jeurre : bilan inquiétant avec trois blessés

C’est un début de matinée fort regrettable qui s’est déroulé ce dimanche 13 avril, peu après 6 heures, sur la D436 à la hauteur de Jeurre. Un jeune conducteur d’une vingtaine d’années, originaire d’Oyonnax, a vu son trajet brusquement interrompu lorsqu’il a percuté un sanglier sur la route. Cet incident a rapidement nécessité l’intervention des services d’urgence.

Quatorze sapeurs-pompiers se sont déployés sur les lieux pour gérer la situation. Les premières constatations effectuées par les gendarmes de Saint-Claude ont permis de dresser un bilan des plus préoccupants : un blessé grave parmi les occupants de la voiture, ainsi que deux autres blessés, mais dont l’état est considéré comme léger.

Cet accident illustre une réalité à laquelle sont confrontés de nombreux conducteurs : la cohabitation parfois périlleuse entre la faune sauvage et la circulation automobile. Une brèche inexorable se crée lorsque la nature croise le chemin des véhicules, engendrant des situations à risque pour tous. En effet, que faire face à un sanglier qui décide de se lancer dans un sprint imprévu sur la route ? La prudence est de mise, et la vigilance sur les routes en milieu rural devient essentielle.

En conclusion, cet incident rappelle l’importance des mesures préventives pour assurer la sécurité des usagers de la route ainsi que de la faune. Une attention particulière doit être portée lors des trajets dans des zones à forte densité animale.

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Réforme incontournable de l’indemnisation pour les chasseurs

Réforme incontournable de l'indemnisation pour les chasseurs

Réforme nécessaire de l’indemnisation pour les chasseurs

La Fédération nationale des chasseurs (FNC) met en lumière un besoin crucial : une réforme intégrale du financement des indemnisations destinées aux agriculteurs. Avec la pression financière grandissante sur les chasseurs, leur président, Willy Schraen, tire la sonnette d’alarme.

Des difficultés croissantes à financer le dispositif actuel

Lors d’un congrès tenu en mars dernier, Willy Schraen a exprimé sa préoccupation quant aux complications rencontrées par les chasseurs pour soutenir le dispositif d’indemnisation en place. Malgré l’accompagnement de l’État depuis 2023, il reste un manque conséquent de financements, évalué à au moins dix millions d’euros sur deux ans.

Les propositions de loi prometteuses

Willy Schraen a également salué les initiatives législatives élaborées pour moderniser le régime d’indemnisation des dommages causés par le grand gibier, auxquelles ont contribué le sénateur Burgoa et la députée Galzy. Ces propositions visent à créer un cadre plus adapté aux besoins actuels.

Une diminution inquiétante du nombre de chasseurs

Malheureusement, la situation est d’autant plus préoccupante avec une baisse de 25 000 chasseurs cette année. Cette diminution exacerbée de la population de chasseurs intensifie la pression financière sur ceux qui demeurent actifs dans cette pratique.

Les enjeux sont clairs : sans une reforme significative, la pérennité du financement des indemnisations et, par extension, la viabilité de la chasse, restent en jeu.

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Défis de la chasse et enjeux environnementaux en France

Défis de la chasse et enjeux environnementaux en France

Les défis de la chasse : entre écologie, réglementation et passion

Assemblée générale des chasseurs : une occasion de faire le point

Samedi 12 avril, la Fédération départementale de la chasse a organisé son assemblée générale dans les arènes de Pontonx-sur-l’Adour. Cet événement a permis à Jean-Luc Dufau, président des chasseurs des Landes, d’aborder des sujets cruciaux pour l’avenir de la chasse dans le département. Un constat s’impose : la situation est tendue pour les chasseurs en France, en raison de la pression croissante des lobbies environnementaux qui cherchent à restreindre leurs droits.

Une inquiétude partagée sur les effectifs des chasseurs

Malgré une certaine féminisation de la pratique avec 3 % de femmes parmi les chasseurs dans le département, les chiffres restent préoccupants. La France a perdu 14 000 permis de chasse en un an, et les Landes ne sont pas en reste, avec une diminution de 440 permis entre 2024 et 2023, faisant passer le total sous la barre des 17 000. Dufau reste cependant optimiste quant à l’importance des chasseurs, qu’il considère comme des acteurs incontournables du territoire.

Activisme environnemental et pressions réglementaires

Dufau souligne la pression exercée par certains lobbies qui adoptent une approche radicale en faveur d’une écologie « hors sol », c’est-à-dire déconnectée des réalités du terrain. L’objectif de ces groupes semble clair : réduire la pratique cynégétique. La Commission européenne a également mis dans son collimateur la chasse traditionnelle aux palombes, menaçant ainsi une pratique emblématique des Landes.

Les effets du dérèglement climatique et de l’agriculture sur la faune

La migration des palombes, qui se divise désormais entre populations migratrices et sédentaires, témoigne également de l’impact du dérèglement climatique sur la faune. D’après les observations, la diversité agricole a permis aux oiseaux de trouver de la nourriture toute l’année, mais cette situation soulève des questions sur les pratiques de chasse.

La chasse aux alouettes : un enjeu de recherche et de survie

Concernant la chasse aux alouettes, des tentatives d’interdiction de la capture à des fins scientifiques ont été contrées par la fédération qui a remporté des victoires judiciaires. En 2023 et 2024, un suivi a ainsi pu être mené, avec la capture et la relâche de 1 000 alouettes, sans aucune prise accidentelle.

Les prélèvements de sangliers : un travail de longue haleine

Les prélèvements de sangliers ont stagné, et les bénévoles ressentent une fatigue face à une chasse qui devient plus contraignante. En un an, 20 000 sangliers ont été prélevés, mais les dégâts sur les cultures, exacerbés par des conditions climatiques désavantageuses, demeurent un enjeu majeur. Les indemnisations en cas de dégâts se font de plus en plus rares, et l’avenir reste préoccupant.

Préserver la mémoire : un documentaire sur l’ortolan

Lors de l’assemblée générale, un documentaire sur l’ortolan, intitulé « L’Oiseau oublié », a été diffusé pour rappeler l’importance de cette espèce et l’impact des pratiques cynégétiques passées. Dufau souligne l’ironie que ceux qui critiquaient les chasseurs ne semblent plus préoccupés par la survie de l’ortolan.

Un engagement pour l’environnement

Les chasseurs prennent conscience de leur rôle dans la préservation de l’environnement. Des initiatives comme l’opération « J’aime ma nature propre » ont montré l’engagement collectif pour le recyclage et la protection des milieux naturels. Au total, 150 mètres cubes de déchets ont été collectés lors de cette action, preuve d’une conscience environnementale croissante au sein de la communauté des chasseurs.

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André Corp à 90 ans 75e permis de chasse

André Corp à 90 ans 75e permis de chasse

À 90 ans, André Corp reçoit son 75e permis de chasse

André Corp, un passionné insatiable de la chasse, est sur le point d’ajouter une nouvelle ligne à son impressionnant palmarès en rejoignant le club exclusif des chasseurs titulaires de 75 permis. Cet habitant de Manhac, petit bourg à quelques encablures de Rodez, incarne une vie d’engagement et de dévouement à la chasse, qui s’étend sur plusieurs décennies.

Un parcours exceptionnel reconnu

Il y a quelques jours, ses pairs ont rendu hommage à André lors d’une cérémonie marquante, où il a reçu une médaille des mains de la Fédération des chasseurs de l’Aveyron. Ses amis, émus, ont applaudi un homme dont le parcours professionnel et associatif est jalonné de responsabilités. Depuis 1951, André n’a jamais cessé de pratiquer la chasse, endossant les rôles de piégeur, formateur et garde particulier avec une générosité inébranlable.

Une voix expérimentée pour la sécurité

Aujourd’hui, si le gibier ne fait plus partie de ses objectifs, André reste une figure centrale de la communauté de chasseurs. Sa nouvelle mission ? Assurer le bon déroulement des repas associatifs et rappeler l’importance des règles de sécurité. « La sécurité est la base de l’acceptation des chasseurs par ceux qui ne chassent pas », insiste-t-il. Pour lui, la communication respectueuse est la clé du dialogue entre chasseurs et non-chasseurs.

Les valeurs fondamentales de la chasse

Lors de cette cérémonie, André a confirmé que l’essence même de la chasse réside dans « l’entente, la convivialité, l’amour de la nature, et ces liens intergénérationnels qu’elle permet de tisser ». Ces mots résonnent comme un écho des principes fondamentaux qui font vibrer tant de passionnés dans le monde de la chasse.

André Corp, un exemple de longévité et d’engagement, continue de démontrer que la chasse est plus qu’un loisir, c’est une véritable culture qui se transmet de génération en génération.

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Cerf curieux et automobile

Cerf curieux et automobile

Un cerf curieux face à une automobile

Qui a dit que les cervidés n’étaient pas en phase avec la technologie humaine? Un récent incident a captivé l’attention des habitants d’une campagne, lorsque un superbe cerf s’est approché d’une voiture garée, montrant un intérêt notable pour ce qu’on pourrait considérer comme une pièce de mécanique automobile.

Sur les images qui circulent sur les réseaux, on voit ce majestueux cerf, avec sa magnifique corne, s’approcher d’un petit cabriolet. Que peut bien ressentir un animal sauvage face à une automobile? Est-ce de la curiosité, de l’intrigue, ou peut-être une simple envie de faire un selfie avec un bolide? Les riverains présents n’ont pas manqué de profiter du moment pour admirer ce spectacle improbable, et il semble que même ceux qui se trouvaient à l’intérieur de la voiture aient apprécié la rencontre.

Cette rencontre entre un animal sauvage et un objet humain démontre une fois de plus à quel point la nature fait parfois irruption dans notre quotidien. Les cervidés, avec leur grâce et leur majesté, nous rappellent la beauté de la vie sauvage, même dans des situations inattendues. Un petit clin d’œil de la nature qui devrait nous inciter à réfléchir sur notre coexistence avec elle.

Pour ceux qui souhaitent vivre d’autres expériences captivantes liées à la chasse, ne manquez pas de découvrir notre site internet.

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Prélèvements records de sangliers et déclin des chasseurs

Prélèvements records de sangliers et déclin des chasseurs

Prélèvements records de sangliers : une préoccupation croissante face à la diminution des chasseurs

La saison de chasse 2023/2024 aura été marquée par des chiffres impressionnants : pas moins de 863.000 sangliers ont été prélevés au cours de cette période. Ce chiffre, qui représente une augmentation de 20.000 par rapport à l’année précédente, témoigne de l’engagement des chasseurs dans la régulation de cette espèce en forte croissance, souvent pointée du doigt pour les dégâts qu’elle cause. Avec un effort accru en matière de battues, de tirs de destruction, et d’affûts, il est clair que les chasseurs sont mobilisés pour répondre aux attentes des autorités et des agriculteurs. Néanmoins, le combat n’est pas terminé, car les défis à venir s’annoncent d’ores et déjà colossaux.

En effet, la multiplication des prélèvements pose une question épineuse : alors que l’implication des chasseurs demeure forte, le nombre total de ces derniers est en déclin. Un constat que Willy Schraen, le Président National, a souligné lors du récent Congrès National de la chasse. Le pouvoir d’achat des Français, y compris des chasseurs, s’est dégradé, rendant l’accès à la chasse au grand gibier, comme le sanglier, de plus en plus difficile pour certains. « Nous observons une diminution annuelle des effectifs, presque inéluctable depuis la pandémie. Cette tendance est alarmante », a-t-il déclaré.

Ce déclin, évalué à environ 25.000 chasseurs de moins cette année, accentue la pression financière sur les groupes restants. Les chasseurs se retrouvent ainsi à jongler entre des coûts croissants et un nombre d’effectifs en baisse. Mais ce n’est pas tout. Le système d’indemnisation des dégâts causés par le grand gibier nécessite également une réflexion approfondie, selon Willy Schraen. Les agriculteurs demandent des indemnisations qui ont atteint 90 millions d’euros en 2022-2023, une somme passablement élevée mais pas sans précédent.

Si aucune réforme substantielle n’est envisagée concernant la prise en charge des indemnisations et la gestion des ressources, l’avenir de la chasse pourrait bien prendre un tournant inquiétant, en se dirigeant vers une pratique réservée à une élite financière, et potentiellement, vers la faillite de nos fédérations. Les chasseurs doivent donc rester vigilants et s’organiser pour garder la chasse accessible à tous, tout en préservant cet équilibre nécessaire entre régulation de la faune et pratique de plein air.

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Gestion de la faune et relâchement des animaux sauvages

Gestion de la faune et relâchement des animaux sauvages

Un renard relâché en pleine nature après capture : les règles de gestion de la faune en question

La gestion de la faune sauvage suscite souvent des débats enflammés, notamment lorsqu’il s’agit de relâcher un animal après sa capture. Dernièrement, une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a mis en lumière cette problématique, montrant une personne relâchant un renard capturé dans une cage. Cet acte s’est produit après que l’animal ait causé quelques désagréments en fouillant dans des poubelles. Cela soulève une question cruciale : pourquoi certains individus se sentent-ils autorisés à relâcher des animaux sans respecter les réglementations en vigueur ?

Comprendre les enjeux derrière les reprises de vie sauvage

Il est important de rappeler que toutes les espèces ne peuvent pas être manipulées à la légère. Les renards, par exemple, sont classés comme des Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts (ESOD). Cela signifie que leur gestion est strictement régulée, et que seuls les professionnels habilités comme les chasseurs et les piégeurs peuvent intervenir, dessinant un cadre législatif nécessaire pour protéger la faune et l’environnement. Mais les amateurs de sensations fortes semblent ignorer cette législation, se permettant des actions à risque pour l’écosystème local.

Un relâchement nuisible pour la faune et l’environnement

Relâcher un renard ou toute autre espèce nuisible à quelques kilomètres de chez soi peut paraître anodin, mais cela a des conséquences désastreuses. En effet, cela perturbe l’équilibre écologique en introduisant des prédateurs dans des zones où ils ne devraient pas être. Qui n’a jamais entendu parler d’une invasion de nuisibles causée par un relâchement inapproprié ? Les animaux déplacés peuvent également être confrontés à des difficultés pour trouver de la nourriture ou à des conflits avec d’autres espèces déjà présentes.

Un appel à la responsabilité des citoyens

Face à cette situation inquiétante, il est essentiel d’éveiller les consciences. Rappelons-nous que la faune sauvage mérite de vivre dans son habitat naturel et que toute intervention humaine doit être minutieusement réfléchie et régulée. Alors, la prochaine fois que vous êtes confronté à un animal indésirable, pourquoi ne pas envisager de contacter les professionnels de la faune pour obtenir des conseils ? Cela pourrait sauver des vies, tant celles des animaux que de l’écosystème qui les entoure.

Pour conclure, l’édification autour des règles de gestion de la faune est cruciale pour l’avenir de nos belles campagnes. Restez informés et engagés pour conserver notre patrimoine naturel. Vous voulez en savoir plus sur la chasse et la gestion de la faune ? Visitez notre site dès maintenant !

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