Chasseurs et jeunes unis pour la protection des amphibiens

Les chasseurs de Côtes-d’Armor : Un engagement à la croisée des amphibiens et des jeunes
Dans un élan admirable de solidarité entre générations, les chasseurs des Côtes-d’Armor se mobilisent pour sensibiliser les jeunes à la protection des amphibiens. Ce soutien affiche un double objectif : protéger la biodiversité locale tout en renforçant les liens entre les passionnés de nature et les nouvelles générations. Une initiative rafraîchissante qui ne manque pas de charme et qui pourrait bien avoir des répercussions sur l’avenir de notre écosystème.
Ces amoureux de la nature ne se contentent pas de remplir leurs cartouches. En effet, ils prennent le temps d’éduquer les jeunes en organisant des ateliers pratiques et des sorties sur le terrain. Que ce soit pour le sauvetage de grenouilles ou l’analyse des habitats naturels, chaque instant passé à transmettre des connaissances compte. Après tout, qui d’autre que ceux dévoués à la chasse pour comprendre les enjeux de la faune et de la flore locales ?
La stratégie mise en place se distingue également par un aspect pédagogique innovant. La sensibilisation auprès de la jeunesse passe par des activités interactives, où le plaisir et l’apprentissage se conjuguent à merveille. Les enfants apprennent, par exemple, à identifier les différentes espèces d’amphibiens et à distinguer les écosystèmes dans lesquels ils évoluent. Ces approches ludiques créent des souvenirs indélébiles et renforcent le respect des jeunes pour la nature.
Mais cette implication ne s’arrête pas là. Les chasseurs agissent également en véritables gestionnaires de la faune. Ils participent à des projets de sauvegarde en élaborant des plans d’action pour protéger ces petites créatures fragiles, devenues le symbole de la biodiversité en danger. Ainsi, leur rôle s’étend bien au-delà d’une simple activité de loisir, s’inscrivant dans une démarche proactive pour préserver la richesse naturelle.
Dans un monde où les menaces pesant sur l’environnement se multiplient, cette initiative en Côtes-d’Armor donne un élan d’espoir. Les jeunes générations sont embauchées dans un mouvement où la chasse et la conservation de la biodiversité vont de pair, prouvant qu’il est possible d’allier passion et responsabilité. À quand un atelier amphibien dans votre région ? Pourquoi ne pas vous renseigner auprès des acteurs locaux pour rejoindre ce mouvement qui fait vibrer le cœur des initiatives écologiques ?
Pour découvrir d’autres informations sur la chasse et des conseils pour vous engager, rendez-vous sur Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Loup gris retrouvé mort en Ile-de-France

Découverte d’un loup mort en Ile-de-France
Le 10 mars dernier, un grand canidé a été retrouvé sans vie sur une propriété privée près de la rivière à La Celle-les-Bordes, dans les Yvelines, à une courte distance de Rambouillet. Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont été alertés et ont récupéré le cadavre pour procéder à des analyses génétiques, afin de confirmer son identité. Deux mois plus tard, le résultat est sans appel : il s’agissait bien d’un loup gris (Canis lupus lupus).
Cette découverte, bien que surprenante, n’est pas totalement inattendue, car la présence de loups dans les environs de la capitale est devenue de plus en plus fréquente ces dernières années. En effet, un loup avait été aperçu à Saint-Cyr-l’École le 23 décembre 2024, et une photo d’un autre individu avait été prise à Blaru, à la frontière de l’Eure et des Yvelines, en novembre 2021. En revanche, la dernière fois qu’un loup a été officiellement abattu dans les Yvelines remonte à 1869, lors d’une battue à Pecqueuse.
Les investigations ne s’arrêtent cependant pas là. Les agents de l’OFB tentent maintenant de déterminer les circonstances exactes de la mort de cet animal. Si la théorie d’une destruction illégale venait à être confirmée, une enquête pour « destruction d’espèce protégée » pourrait être lancée. À ce jour, un ordre d’autopsie a été émis par le parquet compétent, mais celle-ci n’a pas encore été effectuée.
Rester à l’affût de telles nouvelles pourrait s’avérer crucial pour la protection des espèces et la compréhension des dynamiques sur le terrain. N’ayez crainte, les agents veillent au grain !
Actuchassse pour Caninstore
Pour plus d’informations sur la chasse et la conservation, rendez-vous sur Caninstore.
Visite de la maire de Guilherand-Granges aux chasseurs

Visite de Sylvie Gaucher aux chasseurs de Guilherand-Granges
Ce samedi, la maire de Guilherand-Granges, Sylvie Gaucher, a accueilli une délégation de chasseurs lors d’une rencontre visant à renforcer les liens entre les décideurs locaux et les passionnés de la faune sauvage.
Un dialogue constructif devant les enjeux de la chasse
Le rendez-vous, qui s’inscrit dans une série de visites effectuées par des délégations de chasseurs auprès des maires, a permis à Sylvie Gaucher d’écouter attentivement leurs préoccupations et leur feuille de route. « Je salue leur engagement et leur passion », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance d’établir un rapport constructif et collaboratif entre la mairie et le monde cynégétique.
Une mobilisation pacifique et une volonté d’échange
La délégation a fait preuve d’une mobilisation pacifique, témoignant de leur désir d’instaurer un dialogue ouvert. Cette rencontre révèle non seulement l’engagement des chasseurs pour la préservation de la faune et de la flore, mais également les efforts des élus pour porter une attention particulière aux réalités et besoins des communautés de chasseurs.
Lorsque des discussions aussi constructives se tiennent, c’est un bon augure pour l’avenir de la chasse et des relations avec les autorités locales. Que pensez-vous de cette initiative ? Les chasseurs devraient-ils se mobiliser plus souvent pour exprimer leurs attentes ?
Pour découvrir davantage d’actualités et de ressources sur la chasse, n’hésitez pas à visiter notre site : Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Différences entre chevreuil et cerf

Différences entre le chevreuil et le cerf : le grand décryptage
La confusion entre chevreuil et cerf persiste dans l’esprit de certains, pourtant ces deux espèces de cervidés présentent des différences notables. Que vous soyez chasseur aguerri ou simplement un curieux, il est temps de décortiquer ces incongruités souvent rapportées dans les médias.
Les poids et tailles qui parlent d’eux-mêmes
À première vue, le poids et la taille constituent les différences les plus évidentes. Un cerf élaphe, le grand de la famille, affiche un poids pouvant atteindre 250 kilos, tandis que le chevreuil, bien plus léger, pèse entre 15 et 30 kilos. À côté de ces chiffres, l’adulte cerf mesure entre 1,10 m et 1,40 m au garrot, alors que le chevreuil culmine à environ 70 cm. Faisons simple, le cerf, c’est le poids lourd, et le chevreuil, le poids plume.
L’âge et les appellations : un vrai casse-tête
En creusant un peu, on découvre que les appellations varient également. Chez le cerf, le jeune est un faon jusqu’à six mois, avant de devenir hère puis daguet entre six mois et deux ans, pour finalement être désigné comme cerf. La femelle, quant à elle, subit une transformation similaire, commençant par être un faon pour devenir une biche.
Du côté du chevreuil, le mâle s’appelle brocard et la femelle, chevrette, tandis que leurs jeunes sont également des faons jusqu’à six mois. Entre six mois et un an, tant le mâle que la femelle se nomment chevrillard. Une vraie jungle d’appellations !
Caractéristiques physiques : le pelage et les bois
Le pelage joue aussi un rôle clé dans la distinction entre ces deux espèces. Le faon de cerf présente des taches blanches dispersées, alors qu’un chevreuil arbore des taches bien alignées. Au printemps, le cerf exhibe un poil roux vif, qui devient épais et gris-brun en automne. De l’autre côté, le chevreuil fait de même mais avec un poil plus court.
Les bois, quant à eux, sont un autre facteur discriminant. Les bois du cerf peuvent mesurer un impressionnant mètre et peser jusqu’à 10 kilos, alors que ceux du chevreuil mesurent entre 20 et 25 cm pour un poids de 300 à 600 g. Et petite originalité, le chevreuil est anoure, c’est-à-dire qu’il n’a pas de queue. Avez-vous déjà vu un chevreuil passer sans que sa petite tache claire de poils, le « miroir », ne soit visible ? Un spectacle plutôt amusant !
Inversement, qui se trompe sur ces belles bêtes ?
Malgré la clarté de ces différences, il est surprenant de constater que nombres d’articles en ligne (et même des revues réputées) continuent d’ériger des amalgames entre ces deux cervidés. Des biches se mêlant à des faons, un vrai festival d’inexactitudes qui mérite d’être rectifié. Gardons un œil ouvert pour éviter que ces erreurs ne s’installent dans l’imaginaire collectif.
En fin de compte, s’il y a bien une chose à retenir, c’est que chevreuil et cerf ne sont pas interchangeables. Que vous partiez à la chasse ou que vous souhaitiez simplement briller en société, cet éclairage devrait redonner à chacun le bon sens des termes !
Gypaète barbu en Bretagne

Un gypaète barbu fascinant survole la Bretagne
Début mai, un événement ornithologique a captivé l’attention des passionnés d’oiseaux en Bretagne avec l’apparition inattendue d’un gypaète barbu, un rapace des montagnes. Ce majestueux oiseau a parcouru des centaines de kilomètres, soulevant de nombreuses interrogations : que faisait-il si loin de son habitat naturel ?
La réintroduction du gypaète barbu
Le 13 mai 2024, deux jeunes femelles gypaètes barbus, surnommées « Terre » et « Tornade », ont été relâchées dans les falaises du Parc national des Cévennes par des écoliers du village de Vébron. Âgées d’environ trois mois et pesant chacune plus de 5,5 kg, ces rapaces font partie d’un programme de réintroduction orchestré depuis le centre d’élevage de Guadalentín, en Andalousie. Pour suivre leurs évolutions, les scientifiques ont équipé les oiseaux de balises GPS.
Une traversée impressionnante
Le 1er mai 2025, l’un des gypaètes, « Terre », a été localisé en Loire-Atlantique après avoir survolé l’île d’Arz et Quimperlé. En quelques heures, ce parcours a fasciné tant les curieux que les experts présents dans la région. La balise GPS a révélé que l’oiseau se trouvait entre Plouarzel et Plouguerneau, avant d’atteindre l’embouchure du Trieux.
Observation et interaction dans le ciel breton
Alertés par la localisation de « Terre », les chercheurs se sont précipités sur le terrain dans l’espoir de l’observer le lendemain matin. Après plusieurs heures d’attente, leur patience a porté ses fruits : « Terre » a été aperçue dans le ciel, poursuivie par une buse. Impassible, elle a poursuivi son vol en direction du nord-est. Quelques heures plus tard, le gypaète barbu a été localisé au-dessus de l’estuaire de la Vilaine, réalisant ainsi un véritable tour de Bretagne en à peine deux jours.
Étonnamment, ce vol de « Terre » a non seulement enrichi nos connaissances sur le comportement migrateur de cette espèce, mais a également permis de réunir une communauté d’ornithologues et de passionnés pour célébrer la beauté de la nature à l’état pur.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en découvrir davantage sur la faune et la flore, rendez-vous sur Caninstore.
Retour du loup en Normandie

Un retour inattendu du loup en Normandie
Le loup reprend du service en Normandie après plus d’un siècle d’absence. Ce retour, tout aussi fascinant qu’inquiétant, a été confirmé par la découverte d’un cadavre de loup sur l’autoroute A131 au mois de janvier. Après diverses rumeurs au sein de la communauté locale, des analyses ADN ont confirmé qu’il s’agissait effectivement d’un loup d’origine est-européenne. Malheureusement, cet individu a trouvé une fin tragique après un long périple, percuté par un véhicule normand.
Des attaques qui sèment le trouble
Ce n’est pas la première fois que des loups font parler d’eux en Normandie. En effet, plusieurs attaques récentes sur des troupeaux en Seine-Maritime ont suscité beaucoup d’inquiétude parmi les éleveurs. Dans la nuit du 10 au 11 janvier, un éleveur a retrouvé une brebis avec la gorge entaillée à Daubeuf-Serville. À peine une semaine plus tard, trois brebis ont été attaquées à Gonfreville-Caillot, mais ont eu la chance de survivre, grâce à un valeureux bélier. D’autres moutons blessés à la gorge à Épreville ont rappelé des événements similaires de l’année précédente.
Olivier, gestionnaire de la page Vigilance Loup, a partagé son inquiétude : « On a l’impression de revivre la même chose que l’année dernière. C’est le même scénario », a-t-il déclaré à France 3.
Souvenirs d’une menace ancienne
En janvier 2024, le Pays de Caux avait déjà été secoué par des attaques similaires, où une dizaine de moutons avaient été soit tués, soit gravement blessés en seulement deux semaines. Olivier, également habitant de Froberville, a partagé son expérience traumatisante : « J’ai vu un carnage. Roméo, mon agneau de moins d’un an, avait des plaies profondes et ses organes sortaient de son corps ». Des récits qui font froid dans le dos et qui témoignent de la réalité inquiétante que vivent certains éleveurs.
Une présence surprenante et persistante
Depuis 2019, les apparitions de loups se multiplient, comme si la nature souhaitait rattraper le temps perdu après plus d’un siècle d’absence. En 2020, une image capturée à Londinières a confirmé la présence d’un loup venu des Alpes. Ces animaux, souvent jeunes et solitaires, parcourent de longues distances en quête de nouvelles meutes, surprenant par leur capacité d’adaptation à des zones densément peuplées comme la Seine-Maritime. Certains loupent leur destin sur la route, d’autres poursuivent leur voyage, comme en témoignent des observations récentes, dont celle de Mauranne, qui a affirmé avoir vu un loup passer à seulement 30 mètres de sa voiture en janvier 2025.
Le retour des loups en Normandie soulève de nombreuses questions sur la cohabitation entre la faune sauvage et les activités humaines, ainsi que sur les mesures à prendre pour protéger tant les éleveurs que les animaux. Cela pourrait bien être le début d’une nouvelle ère où la présence des loups doit être gérée avec précaution et compréhension.
Actuchassse pour Caninstore
Rencontre nocturne avec un wallaby dans l’Aisne

Une surprenante rencontre nocturne avec un wallaby dans l’Aisne
Un kangourou ou un wallaby sur la route ?
Le jeudi 8 mai, aux environs de 22 heures, une automobiliste a fait une rencontre pour le moins inattendue à La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert, dans l’Aisne. Alors qu’elle circulait tranquillement, elle a croisé une silhouette étonnante sur la chaussée. Ni chat, ni sanglier, mais bel et bien un marsupial, potentiellement un kangourou ou un wallaby, qui profitait visiblement d’une escapade en pleine nuit.
Une réaction pleine d’étonnement
Intriguée par ce spectacle inhabituel, l’automobiliste a dégainé son téléphone pour immortaliser la scène. L’animal, insensible aux phares de la voiture, est resté stoïque avant de s’éclipser d’un bond gracieux. Elle a souligné : « Au départ, je pensais que c’était un blaireau dressé sur ses pattes, mais rapidement j’ai réalisé que c’était un kangourou. J’ai filmé cela au cas où personne ne me croirait », un bon réflexe, vous en conviendrez.
Une énigme à résoudre
La présence d’un marsupial sur les routes de l’Aisne a immédiatement suscité des interrogations. Les habitants rencontrent habituellement des animaux comme des renards et des chevreuils, mais un wallaby n’est pas vraiment dans le répertoire local. Cette apparition soudaine laissait supposer une évasion d’un enclos voisin. En effet, ce n’était pas un cas isolé : près de quinze ans auparavant, un autre kangourou, enfin un wallaby, avait été aperçu dans la région.
Le mystère élucidé rapidement
Heureusement, le suspense n’a pas duré longtemps. Le wallaby a été retrouvé sain et sauf dans son enclos, après avoir profité d’une petite fugue. Le maire, Daniel Viano, a précisé que l’animal était hébergé sur un terrain privé, avec un autre compagnon. Il a exprimé : « L’un des deux a eu envie de prendre l’air et s’est échappé. Finalement, après sa rencontre avec l’automobiliste, il est rentré tranquillement. Cet animal est très gentil, il n’y a eu aucun problème ». Une anecdote qui a réjoui les habitants pendant plusieurs jours.
Une simple escapade
Il convient de noter que ce wallaby n’était pas issu d’une ancienne ferme pédagogique, comme l’animal qu’on avait vu quinze ans plus tôt. Il s’agissait d’un animal domestiqué, résident temporaire sur un terrain privé. Une semaine plus tard, les deux wallabys ont quitté la commune, probablement pour éviter de nouvelles aventures. Malgré ce petit frisson, ils n’ont causé aucun incident, permettant ainsi à cette histoire de faire le tour des conversations locales.
Cette rencontre insolite reste un événement marquant dans une commune où la faune sauvage se résume généralement à des espèces plus familières. Qui aurait cru qu’un wallaby se soit donné rendez-vous sur une route de l’Aisne ? En espérant qu’il pense deux fois avant de renouveler l’expérience !
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur la chasse et la faune, visitez notre site Caninstore.
La martre protégée en Saône-et-Loire

La martre perd son statut de nuisible en Saône-et-Loire
Le Conseil d’État reclassifie la martre des pins
À la suite d’une saisine par des associations de protection de la nature telles que One Voice, LPO, Aspas et FNE, le Conseil d’État a rendu, le 13 mai, une décision marquante concernant le classement de plusieurs espèces animales en difficulté. Parmi celles-ci, la martre des pins (lunes martes) ne sera plus considérée comme « nuisible » dans la Saône-et-Loire, mais plutôt comme une « espèce susceptible d’occasionner des dégâts », un terme plus neutre remplacé par l’acronyme Esod.
Dès à présent, il est interdit de piéger cette espèce dans tous les départements, y compris en Saône-et-Loire. C’est un petit pas pour la protection de la faune, mais un grand pas pour les martres qui peuvent maintenant vagabonder sans crainte de finir dans un piège.
Des réactions divergentes sur cette décision
Bien que cette nouvelle soit accueillie comme une avancée, l’Association ornithologique et mammalogique de Saône-et-Loire (AOMSL) exprime un certain scepticisme. Leurs membres soulignent que, malgré cette décision, la martre est toujours classée parmi les « gibiers », ce qui représente, selon eux, une aberration. La lutte pour la protection de la faune sauvage est loin d’être terminée !
Alors, qu’en est-il de ce modèle de coexistence entre l’homme et la martre ? Cela soulève une question : faut-il vraiment un classification qui oppose la nécessité de contrôler les populations animales à la nécessité de préserver la biodiversité ? Les prochaines étapes seront critiques pour l’avenir de cette espèce et d’autres partageant leur sort.
Enfin, pour ceux qui se demandent comment protéger la biodiversité tout en se livrant à des activités telles que la chasse, il est essentiel de rester informé des lois et régulations, car elles évoluent rapidement dans le contexte climatique actuel.
Pour bien comprendre les enjeux et suivre les actualités de la chasse, visitez Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Mobilisation pour la préservation du petit gibier en France

Mobilisation de la Fédération Nationale des chasseurs pour la préservation du petit gibier
Un constat alarmant sur l’état du petit gibier en France
La Fédération Nationale des chasseurs (FNC) tire la sonnette d’alarme. Le petit gibier, notamment la perdrix, le faisan et le lapin, est en déclin malgré les efforts des chasseurs pour préserver ces espèces. Dans certains secteurs, les populations sont si faibles que la situation devient critique. Le constat est clair : il faut en faire davantage. Ce message urgent a été mis en avant lors du dernier Congrès National de la chasse.
Une biodiversité en danger
Il n’est pas surprenant que l’état du petit gibier en France suscite des inquiétudes. Certaines espèces, comme le lièvre, pourraient encore donner l’illusion d’un répit, mais les prélèvements restent limités. D’autres espèces à plumes sont en danger, et pour le lapin, c’est un véritable grand huit : une saison où tout va bien, suivie d’une autre où c’est la catastrophe. La FNC commente cette situation avec humour, évoquant le petit gibier de plaine comme l’« Arlésienne » d’Alphonse Daudet : toujours évoqué, mais rarement observé.
Une nouvelle stratégie nécessaire
Pour surmonter ces défis, la FNC met en avant l’importance de divers moyens : agrainoirs en hiver, abreuvoirs durant les sécheresses, et bien plus encore. Cependant, ces actions ne suffisent plus face à la crise actuelle. La pression croissante du réchauffement climatique, les pratiques agricoles modernes et la menace de la grippe aviaire avec la découverte de 70 oiseaux morts sur le littoral sont autant de facteurs qui pèsent sur la petite faune.
Vers des solutions concrètes
Philippe Justeau, responsable du dossier au sein de la FNC, a souligné lors du Congrès l’importance d’explorer toutes les voies de soutien. « Tous les leviers disponibles doivent être exploités », a-t-il déclaré, précisant nécessairement que de nouveaux financements doivent être envisagés. Parmi ceux-ci, la mise en place de contrats de type « paiements pour services environnementaux » (PSE) pourrait aider les agriculteurs à adopter des pratiques favorables à la petite faune.
Un appel à l’union
La FNC n’entend pas bancariser ses initiatives. Les chasseurs consacrent déjà un nombre d’heures considérables à la protection du petit gibier, mais l’heure est venue d’élargir le cercle des acteurs impliqués. Il est temps d’inviter d’autres partenaires à s’engager dans des projets en faveur des habitats et de la biodiversité, pour ainsi redonner une chance au petit gibier.
La situation est peut-être alarmante, mais avec un effort collectif, il est possible d’inverser la tendance. Que diriez-vous de participer à cette noble cause et de devenir acteur d’un avenir meilleur pour notre faune locale ?
Chasse Conseil d’État annule arrêté ESOD et modifie statut espèces

Chasse : Le Conseil d’État annule l’arrêté ESOD et modifie le statut de plusieurs espèces
Le Conseil d’État a récemment rendu une décision marquante pour les chasseurs et les agriculteurs en annulant l’arrêté ESOD en cours, qui aurait dû rester en vigueur jusqu’en 2026. Cette mesure fait suite à une contestation menée par plusieurs associations animalistes, telles que One Voice, la LPO et d’autres, qui ont argumenté contre la présence de certaines espèces dans la liste des Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts (ESOD) dans plusieurs départements.
En date du 13 mai, le Conseil d’État a tranché en faveur des plaignants, entraînant le déclassement de plusieurs espèces, notamment la martre, la fouine, le renard et divers oiseaux comme le corbeau freux et la pie bavarde, dans des départements spécifiques. Ces changements vont obliger le ministère de la Transition écologique à revoir l’arrêté, qui ne pourra désormais plus réguler certaines espèces jusqu’à la publication d’un nouvel arrêté.
Les détails importants de la décision
Le jugement a non seulement annulé la présence de plusieurs espèces sur la liste des ESOD, mais a également signalé que dans certains départements (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes et autres), il ne sera plus possible de les détruire ni par tir ni par piégeage. L’État a même été condamné à verser 3000 euros à l’association One Voice.
Une des raisons majeures ayant conduit à cette annulation est le manque de données remontées par les chasseurs et piégeurs, rendant difficile une évaluation précise des dégâts causés par les populations animales. Chaque année, les associations de piégeurs soulignent l’importance de collecter des données pour mieux gérer les espèces et prévenir de telles déconvenues. Cependant, les chasseurs peuvent être réticents à déclarer leurs prélèvements, estimant que cela n’a pas d’impact significatif.
Impact au sein du monde agricole
Il convient de noter que cette annulation pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les agriculteurs. Les dommages causés par des espèces comme le corbeau freux, la corneille noire et l’étourneau sansonnet sont bien réels et, sans possibilité de régulation, les agriculteurs vont devoir faire face à une charge administrative accrue. Ils devront compléter des déclarations de dégâts avec rigueur afin de documenter leurs pertes.
En somme, cette décision du Conseil d’État ouvre la voie à une nouvelle ère d’incertitudes aussi bien pour les chasseurs que pour les agriculteurs. Il est essentiel que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir.
Actuchassse pour Caninstore