La maladie Aujeszky menace les chiens de chasse en Lot-et-Garonne

La maladie Aujeszky : Une menace pour les chiens de chasse en Lot-et-Garonne
Les chasseurs de la région du Lot-et-Garonne sont en émoi face à la menace grandissante de la maladie Aujeszky. Découverte récemment chez des chiens en Dordogne, cette maladie transmise par les sangliers préoccupe sérieusement les passionnés de chasse, qui se sentent directement concernés.
Des décès tragiques de chiens de chasse
En décembre dernier, des cas alarmants ont été signalés à Belvès et Villefranche-du-Périgord, à quelques pas du Lot-et-Garonne. Bruno Constant, un chasseur du Fumélois, raconte le choc de perdre deux chiens dans cette région touchée. Les témoignages affluent sur les réseaux sociaux, reflétant le désespoir des propriétaires. « Quand je suis rentré dans le chenil, ma chienne était presque inerte, boursoufflée et griffée de partout », confie un autre chasseur dordognot. Ce genre d’événements, d’une gravité insoutenable, tisse un lien de solidarité et de préoccupation parmi la communauté des chasseurs.
Comprendre la maladie d’Aujeszky
La maladie Aujeszky, souvent surnommée la « pseudo-rage », est un virus contagieux enseignant des dégâts sur le système nerveux des chiens. Cette condition, transmise principalement par les sangliers, pousse les animaux à des comportements d’automutilation terrifiants. En France, bien que la maladie soit éradiquée chez les porcs domestiques, elle continue de circuler parmi les populations de sangliers sauvages, avec un tiers d’entre eux potentiellement affecté.
Une situation sous contrôle… pour l’instant
À ce jour, le Lot-et-Garonne reste relativement épargné, avec environ un cas signalé chaque année. Cependant, la vigilance est de mise, surtout pour les chasseurs participant à des chasses dans les départements voisins. « On essaye d’être au plus près des chiens durant la chasse », souligne Constant, tout en exposant les précautions pour éviter toute exposition au virus. Cela inclut empêcher les chiens de boire le sang, de mordre les sangliers abattus ou de toucher à leur viande.
La prévention avant tout
Malheureusement, il n’existe pas de vaccin dédié pour les chiens. Ainsi, les chasseurs doivent s’appuyer sur leur vigilance. Laurent Vicini, président des chasseurs du Lot-et-Garonne, incite même à envisager la vaccination avec le vaccin destiné aux porcs, qui ofrece une efficacité de 60 à 70 %. « Ce n’est pas idéal, mais mieux que rien », ajoute-t-il.
Une communauté en alerte
Bien que la menace ne constitue pas un état d’urgence immédiat, la fréquence croissante des cas dans le Sud-Ouest incite à la prudence. Les chasseurs du 47 espèrent ardemment que les poblations de sangliers de leur département resteront indemnes. Un chasseur résume bien la préoccupation générale : « Les cochons n’ont pas de frontières ».
Ainsi, la collaboration et la vigilance entre chasseurs semblent essentielles pour faire face à cette maladie particulièrement inquiétante.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus, visitez notre site : Caninstore.
Chasse controversée des chamois dans le Doubs

Chasse : des chamois au cœur de la polémique dans le Doubs
Les tensions entre chasseurs et protecteurs de la faune autour d’un plan de régulation controversé
Dans le Doubs, le drame du chamois est au centre de l’attention. Des associations de défense animale expriment leur inquiétude face à un plan de chasse récemment autorisé, permettant de prélever jusqu’à 600 chamois entre le 9 septembre 2024 et le 29 janvier 2025. Ce quota, jugé excessif par certains, suscite l’ire de la Fondation Brigitte Bardot et autres ONG qui crient au « carnage » et au « massacre ». Un élan de soutien s’organise avec une pétition qui a déjà recueilli plus de 68 000 signatures.
L’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) appelle à un moratoire sur la chasse de ces animaux, affirmant que le chamois, bien qu’il ne soit pas protégé, est en danger. Elle souligne qu’en raison de la chasse et des effets du changement climatique, le nombre de chamois dans le Doubs serait en déclin. Le préfet a notamment fixé un abattage minimum de 259 chamois pour la saison.
Des chiffres en débat
Les chiffres officiels fournis par la Fédération départementale de chasse (FDC) du Doubs semblent pourtant contredire ces craintes. Thibaut Powolny, son directeur technique, argue que seuls 478 bracelets d’abattage ont été délivrés et que jusqu’à présent, seuls 243 chamois ont été prélevés. Selon lui, les chiffres utilisés par les associations sont erronés et mal interprétés.
La FDC réalise chaque année un comptage des chamois sur des zones définies, permettant d’évaluer l’évolution de leur population. En 2024, 1 140 chamois avaient été comptabilisés, une diminution par rapport à 2023 (1 396). Cependant, ces observations ne correspondent pas à l’effectif total dans l’ensemble du département, mais servent plutôt à indiquer la tendance.
Les enjeux forestiers en toile de fond
Les forestiers du Doubs, représentés par Christian Bulle de Fransylva, pointent du doigt les dégâts causés par les chamois sur les parcelles de reforestation. Ils expliquent que ces ongulés consomment les bourgeons terminaux des arbres, comme les érables sycomores et les sapins, ce qui entrave leur croissance, particulièrement dans un contexte de changement climatique.
Si le chamois est en effet identifié comme responsable d’un phénomène d’abroutissement, l’Aspas n’est pas convaincue que les dégâts soient suffisamment importants pour justifier le plan de chasse. Elle plaide pour des solutions alternatives, telles que la protection des plants avec des gaines spécifiques, qui pourraient éviter les problèmes sans avoir recours à l’abattage.
Une cohabitation délicate
La lutte entre les intérêts des chasseurs, des forestiers et des défenseurs des animaux s’intensifie, chacun défendant des arguments légitimes. La pratique de la chasse et ses conséquences ne se limitent pas seulement à des prélèvements, mais soulèvent des enjeux vitaux pour la biodiversité et la gestion des forêts dans le Doubs. Le débat est loin d’être clos et nécessite une attention continue.
Actuchassse pour Caninstore
Chasse aux loups en Suède réduction de la population prévue

Chasse aux loups en Suède : Vers une réduction drastique de la population
Le gouvernement suédois vise une diminution significative de la population de loups
La Suède a pris une décision audacieuse : le gouvernement prévoit de réduire de moitié la population de loups sur son territoire. Actuellement estimée à 375 individus, cette population serait réduite à 170 loups dans les années à venir. Cette initiative fait écho à une tendance européenne visant à faciliter l’abattage de ces prédateurs souvent controversés.
Des voix s’élèvent contre cette décision
Des acteurs de la protection animale, comme Magnus Orrebrant, président de l’Association suédoise des carnivores, considèrent cette chasse annuelle comme une infraction à la législation européenne protégeant les espèces menacées. Il évoque une plainte déposée en 2011 auprès de l’Union européenne qui n’a toujours pas reçu de réponse. « Les politiques veulent montrer qu’ils se préoccupent des zones rurales, mais détester le loup n’est qu’un faire-valoir politique », déclare-t-il, dénonçant l’influence du lobby de la chasse sur les décisions gouvernementales.
Un rôle vital pour l’écosystème
Il est crucial de souligner que le loup joue un rôle fondamentale dans l’équilibre de l’écosystème en Suède. Réduire leur nombre de manière significative pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la biodiversité. Orrebrant plaide plutôt pour l’importation de nouveaux loups afin de lutter contre la consanguinité et la chasse illégale.
Les agriculteurs en faveur d’une chasse soutenue
À l’opposé, Mikael Samuelsson, vice-président de l’Association suédoise des chasseurs, défend une autre vision. Pour lui, la chasse fait partie intégrante de la culture et du mode de vie suédois. « Les loups posent de réels problèmes aux éleveurs, et les solutions comme les clôtures anti-prédateurs ne sont pas suffisantes. Notre objectif est de réduire le nombre de loups à 150 maximum », affirme-t-il.
Impact des changements à venir
La situation pourrait évoluer rapidement, car dès mars 2025, le statut de protection du loup pourrait être abaissé, rendant son abattage plus facile que jamais. Cette perspective soulève des inquiétudes sur l’avenir de cette espèce emblématique dans le paysage suédois.
Pour en savoir plus sur la chasse et son impact, consultez le site Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Sangliers en quête de délices sous la neige

Des sangliers à la recherche de trésors sous la neige
Les sangliers, ces bêtes à poils, sont devenus des compagnons de scène fréquents, tant dans les forêts que dans nos villes. Grâce aux technologies modernes, comme les pièges photographiques, il est devenu plus facile d’observer leurs pérégrinations, qu’elles soient en pleine nature ou lors de leurs escapades urbaines.
Sangliers gourmands en plein spectacle
Récemment, une vidéo a fait le tour des réseaux, montrant plusieurs sangliers tentant de déterrer des mets insoupçonnés juste sous une table d’extérieur ensevelie sous un épais manteau de neige. L’objectif de la caméra, discrètement disposé, a immortalisé ces fouineurs particulièrement téméraires. L’un des sangliers, visiblement en quête d’un dernier repas, n’a pas hésité à escalader la table pour inspecter les restes d’éventuels festins passés. Ce moment cocasse, enregistré dans un coin reculé de l’Europe de l’Est, rappelle que la nature n’a pas fini de nous étonner.
Une cohabitation étonnante
Ces observations révèlent non seulement l’habileté des sangliers à s’adapter à leur environnement, mais aussi leur capacité à s’aventurer là où peu d’autres animaux se risqueraient. Qui aurait cru que ces animaux robustes seraient également des gourmets à l’affût de bonnes tables, même en plein hiver ?
La rencontre entre l’homme et la faune sauvage est souvent source d’anecdotes fascinantes et parfois drôles. Alors, la prochaine fois que vous verrez un sanglier près de chez vous, demandez-vous si ce n’est pas un fin gourmet en quête d’un dîner bien garni.
Actuchassse pour Caninstore
Visitez notre site pour plus d’actualités sur la chasse et la faune sauvage.
Police de l’environnement et chasse coopération entre l’État et les fédérations

Vers une police de l’environnement et de la chasse : le rôle clé des Fédérations
La question d’une police de l’environnement et de la chasse efficace est sur toutes les lèvres, surtout depuis que l’Office Français de la Biodiversité (OFB) peine à couvrir l’ensemble des problématiques rencontrées sur le terrain. Les chasseurs, en particulier, expriment leur frustration face à des actions de l’OFB jugées parfois peu concluantes. Alors que le contrôle des chasseurs et des agriculteurs est accentué, la lutte contre des actes de braconnage et de dépôts d’ordures sauvages semble rester en retrait.
Un appel à l’action pour renforcer la présence sur le terrain
Dans une récente intervention, Willy Schraen a mis en lumière un constat inquiétant : le manque de personnel sur le terrain s’accentue, rendant difficile toute action significative contre les infractions environnementales. Les messages envoyés par la communauté rurale, souvent sans réponse, illustrent une réalité préoccupante. Les élus locaux ont exprimé leur besoin urgent de solutions concrètes pour préserver la nature et les territoires.
Une coopération nécessaire entre l’État et les acteurs locaux
Willy Schraen a ainsi suggéré que l’État devrait faire appel aux chasseurs eux-mêmes, qui sont au cœur de cette dynamique sur le terrain. Selon lui, il est crucial que les agents des fédérations et les gardes particuliers jouent un rôle plus actif dans le soutien à la police de la chasse et de l’environnement. « Il serait temps que l’État comprenne l’urgence de la situation », a-t-il insisté lors de ses vœux pour 2025.
Vers une réforme nécessaire pour le monde rural
Cet appel à l’engagement des chasseurs a résonné lors de sa rencontre avec Bruno Retailleau, le Ministre de l’Intérieur. Des pistes de réflexion pour renforcer cette police de proximité pourraient enfin voir le jour. Willy Schraen souligne que les maires demandent régulièrement cette aide, et qu’il est vital que l’État prenne conscience de la situation précaire dans laquelle se trouvent leurs territoires.
Il est clair que le futur de la gestion de la faune et de l’environnement en France implique une concertation active entre l’État et ses citoyens engagés, comme les chasseurs. L’audace est essentielle, et une réforme structurelle est plus que jamais sur les radars.
Pour en savoir plus sur la chasse et les questions qui l’entourent, rendez-vous sur Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Sanglier classé ESOD en Ille-et-Vilaine un soulagement pour les agriculteurs

Ille-et-Vilaine : Le sanglier désormais classé ESOD, un soulagement pour les agriculteurs
En novembre dernier, la situation était tendue au sein du département d’Ille-et-Vilaine, où les agriculteurs exprimaient leur mécontentement face aux dommages causés par les sangliers. À l’initiative de la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA 35) et des Jeunes Agriculteurs (JA 35), une manifestation a eu lieu le 25 novembre 2024. Près de 80 agriculteurs ont déversé des carcasses de sangliers devant le siège de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) à Rennes, fustigeant l’inaction des services de l’État. « Il faut réguler vite, il faut réguler fort ! » était un cri du cœur repris dans leurs communications.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les dégâts causés par ces animaux s’élevaient à 800 000 euros en 2023, une somme supportée en grande partie par la fédération départementale des chasseurs (FDC 35). Face à cette situation intenable, les agriculteurs semblaient enfin être entendus. Selon des sources locales, le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, a décidé de classer le sanglier comme ESOD (espèce susceptible d’occasionner des dégâts) pour la période du 31 décembre 2024 au 30 juin 2025.
Cette nouvelle vient répondre aux demandes pressantes des agriculteurs, bien que les détails concernant la régulation des suidés restent flous. Néanmoins, le piégeage sera désormais autorisé pour les exploitants agricoles. Cela dit, un sujet de friction persiste entre les agriculteurs et la FDC 35 : le coût des bracelets de chasse, fixés à 40 euros l’unité. Les agriculteurs espèrent obtenir une réduction tarifaire, voire la gratuité, afin d’encourager des prélèvements plus significatifs. De son côté, la FDC 35 souligne que ces frais sont essentiels pour financer l’indemnisation des agriculteurs, une position qui complique les négociations.
Les mois à venir s’annoncent donc cruciaux. Les agriculteurs appellent à des mesures concrètes pour maîtriser la population de sangliers, tout en restant vigilants face aux intérêts financiers qui se croisent dans cette problématique. Le débat est animé et rappelle à quel point la gestion de la faune sauvage est un enjeu complexe, mêlant agriculture, écologie et loisir.
Découvrez davantage d’articles sur la chasse et le monde animalier.
Sangliers pêcheurs étonnants

Les sangliers, des pêcheurs en herbe !
Dans la série des surprises que nous réserve la nature, les sangliers se distinguent par leurs compétences inattendues. Récemment, un documentaire qui fait le buzz dévoile leurs talents de pêcheurs, un fait qui pourrait laisser plus d’un pêcheur perplexe, voire jaloux.
Un exhibitionniste de la nature
Non seulement ces animaux à grandes oreilles sont connus pour leur capacité à s’adapter et à prospérer dans divers environnements, allant de nos campagnes paisibles à nos villes animées, mais ils semblent également développer des techniques de pêche peu ordinaires. Oui, vous avez bien lu, il semblerait que ces suidés aient un petit faible pour les carpes ! Comment rester indifférent face à cette image insolite de sangliers s’aventurant près des étangs, en quête d’un dîner plus raffiné ?
Un coup d’œil captivant
Le documentaire « Sanglier et Cie », récemment diffusé sur France 5, permet de suivre les péripéties d’un groupe de sangliers évoluant dans leur habitat naturel. Les images sont saisissantes et montrent comment ces animaux astucieux exploitent leur milieu, usant de leur intelligence pour se nourrir. Une bonne leçon d’adaptation et d’ingéniosité que l’on ne peut que saluer !
À la recherche de l’ultime appât
Alors, ces sangliers, auréolés de leur réputation de voraces fouilleurs de sous-bois, semblent également vouloir se diversifier dans leur menu. Avec leurs grandes truffes, ils n’hésitent pas à plonger dans l’eau pour s’emparer de ce qui pourrait s’apparenter à un plat de choix. Une belle façon de remettre en question nos préjugés sur la faune sauvage !
Une invitation à la curiosité
Si vous souhaitez découvrir ces exploits en vidéos et vous délecter de leurs pérégrinations aquatiques, le documentaire est à retrouver sur le site de France TV. Qui sait, peut-être que vous y trouverez quelques astuces pour votre prochaine sortie de pêche, bien que je ne garantisse pas que les sangliers soient de bons conseils !
Actuchassse pour Caninstore
Visitez notre site : Caninstore
Le Loiret et l’expansion du loup

Le Loiret sur la carte du loup : une nouvelle ère pour la faune sauvage
Le département du Loiret face à une inquiétante expansion du loup
La région Centre, et plus précisément le Loiret, semble céder au phénomène d’expansion du loup, un prédateur qui ne cesse de reconquérir de nouveaux territoires en France. Bien que le département ait jusqu’à présent échappé aux griffes de cette espèce protectrice – avec quelques incidents isolés dans l’Indre en 2021 et le Cher en 2023 – ce mois de décembre a pris une tournure alarmante pour les éleveurs locaux.
Des attaques redoutables en décembre
Le 15 décembre dernier, un éleveur de Dammarie-en-Puisaye a eu la désagréable surprise de découvrir cinq de ses brebis tuées et trois autres blessées. Après avoir imaginé une attaque de chiens errants, il a mobilisé les autorités compétentes. L’Office français de la biodiversité (OFB) a rapidement mené des prélèvements et analyses qui ont confirmé une prédation du loup gris. Info inquiétante relayée par la préfecture le 22 décembre !
La paranoïa s’intensifie
La situation ne s’est pas améliorée avec une nouvelle attaque signalée sur un agneau d’un élevage à Corquilleroy, près de Montargis. Bien que l’OFB n’ait pas encore confirmé la présence du loup dans ce cas, il ne faut pas oublier que les éleveurs sont sur le qui-vive. Deux observations d’un loup ont eu lieu les 23 et 24 décembre, renforçant l’anxiété au sein du monde rural. Les photos prises par des témoins à Beaune-la-Rolande et Cepoy rendent la menace encore plus tangible.
Un territoire en pleine évolution
Le Loiret, déjà désigné comme « zone possible d’expansion » du loup, pourrait très bientôt voir une installation durable de cette espèce sur son territoire. L’inquiétude monte chez les éleveurs, qui doutent de la capacité des autorités à gérer cette nouvelle réalité. Alors, que faire face à cette menace rampante ?
Pour les éleveurs, la vigilance et la prévention sont devenues des alliées essentielles. Des solutions peuvent inclure l’amélioration des clôtures, l’utilisation de chiens de protection et notamment, un dialogue constant avec les instances chargées de la faune sauvage.
Reste à voir si le Loiret deviendra la nouvelle terre d’accueil des loups, mais une chose est sûre : la chasse et la gestion de la faune prennent des tournants inattendus !
Actuchassse pour Caninstore
Découvrez nos conseils et produits pour la chasse sur Caninstore
Chasse au loup en Suède pour réduire sa population

La Suède autorise la chasse au loup pour réduire sa population
Un plan audacieux : réduire de moitié le nombre de loups
La Suède a décidé de mettre à exécution un plan controversé : à partir du 2 janvier, la chasse au loup sera officielle, avec l’ambition de diminuer sa population d’environ 50 %. Ce ne sont pas des chiffres insignifiants, puisque le gouvernement suédois a donné son feu vert pour l’abattage de cinq familles de loups, soit un maximum de 30 individus. Mais qui aurait cru qu’une espèce en danger serait ainsi sacrifiée au nom de la régulation ?
La population de loups en chute libre
Les récents recensements montrent que la population de loups en Suède a chuté de près de 20 % au cours de l’année 2022-2023, n’affichant plus que 375 membres. Une baisse alarmante qui souligne les conséquences d’une pression de chasse de plus en plus marquée. Avec des objectifs pour 2024, les autorités visent un seuil de 170 loups pour ce que l’on appelle un « état de conservation favorable », contre 300 actuellement. Autant dire que la situation est loin d’être idéale.
Les voix dissonantes s’élèvent contre la chasse
Ce plan de chasse suscite de vives réactions de la part des défenseurs de l’environnement. Beaucoup dénoncent le risque de nuire à une population déjà fragile. À titre d’exemple, il n’y a pas eu de population reproductrice entre 1966 et 1983, et actuellement, ces loups sont classés comme espèce en danger sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Plus largement, cette décision suprême s’inscrit dans un contexte européen où les règles de prélèvement de loups pourraient être assouplies, ouvrant ainsi la porte à une pression accrue sur ces prédateurs. Les agriculteurs, eux, soulignent que les loups constituent une menace pour leur bétail, ce qui pourrait justifier une telle décision. Mais jusqu’à quel point ?
Le cadre législatif européen en révision
Début décembre, une modification significative a été votée par les membres de la Convention de Berne, changeant le statut des loups de « strictement protégés » à « protégés ». Cette réforme, qui entrera en vigueur le 7 mars 2025, facilitera les abattages à l’échelle de l’Union européenne. On pourrait penser que nous avançons, mais il semble que le loup soit un pion sur l’échiquier politique, malmené par la désinformation et les intérêts économiques.
Des mesures préventives à envisager
Des voix s’élèvent cependant pour plaider en faveur de solutions alternatives. Les écologistes arguent que des méthodes préventives, telles que l’installation de clôtures électriques, pourraient protéger le bétail sans avoir besoin d’abattre ces précieux carnivores. Magnus Orrebrant de l’Association suédoise des carnivores insiste sur le fait que réduire la protection des loups ne contribuera pas à résoudre les problématiques de coexistence.
Au cœur de cette controverse, des plaintes récurrentes pointent vers une non-conformité du gouvernement suédois avec les législations européennes, mettant en lumière un véritable imbroglio administratif et politique.
En somme, il semblerait que la chasse au loup en Suède représente bien plus qu’une simple question de biodiversité. Cela soulève des enjeux profonds concernant la cohabitation entre l’agriculture et la faune sauvage, et interroge nos choix collectifs en matière de conservation.
Actuchassse pour Caninstore
Découvrez d’autres enjeux liés à la faune et à la conservation des espèces sur Caninstore.
Restaurer des mares pour la biodiversité dans le Gard

Préservation d’espèces patrimoniales : Des mares restaurées par les chasseurs dans le Gard
Un effort collectif pour la biodiversité dans le Gard
Dans le Gard, la fédération départementale des chasseurs (FDC30) prend les devants pour restaurer l’écosystème local en revitalisant trois mares. Situées dans la commune d’Alzon, ces mares avaient vu des jours meilleurs avant d’être touchées par des problèmes de comblement et de perte d’eau. Depuis la fin de l’été 2024, les chasseurs ont entrepris ce projet ambitieux dans le cadre de la Trame Verte et Bleue, visant à préserver des espèces patrimoniales comme le célèbre Triton marbré.
Ces mares nouvellement réhabilitées se trouvent entre deux réseaux de mares fonctionnelles, créant un couloir écologique propice à la colonisation par divers amphibiens et favorisant ainsi la rétention d’eau sur les Causses. En restaurer la biodiversité, les chasseurs démontrent leur engagement en faveur de la nature.
Des partenariats qui font la différence
Cet effort de restauration est le fruit d’une collaboration fructueuse avec plusieurs entités, dont Natura 2000 Causses et Gorges, l’organisation de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), le Parc National des Cévennes, ainsi que le soutien de l’Agence l’Eau Rhône Méditerranée Corse et la Région Occitanie. Le programme FEDER et la Fédération Régionale des Chasseurs d’Occitanie apportent également leur pierre à l’édifice. Grâce à la mobilisation de propriétaires engagés, ce projet ambitieux voit le jour, illustrant comment la chasse et la conservation peuvent marcher main dans la main.
Quel avenir pour les mares ?
En 2025, deux autres mares devraient voir le jour suite aux diagnostics écologiques réalisés dans le territoire du Sommiérois. Ces projets s’inscrivent dans une démarche durable, prouvant que les chasseurs du Gard ne se contentent pas d’une simple pratique de loisir, mais s’impliquent réellement dans la préservation de leur environnement. Bravo à eux pour ce bel exemple d’initiative qui cadre avec les aspirations environnementales du monde de la chasse.
Pour en savoir plus sur les initiatives de conservation et d’écologie liées à la chasse, visitez Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore