Des activistes détruisent des miradors de chasse dans lYonne

Des activistes s’attaquent aux miradors de chasse dans l’Yonne
Au cœur du département de l’Yonne, une vingtaine de miradors de chasse a été récemment détruite par un collectif d’activistes anti-chasse, qui ne manque pas d’ironie en déclarant : « Vous pouvez les reconstruire, nous repasserons ». Cet événement, survenu durant la deuxième semaine de janvier 2025, pose la question de la sécurité et de la régulation de la faune sauvage en France.
Une opération nocturne revendiquée par un collectif anarchiste
Le collectif Unoffensive Animal, qui se définit comme « anarchiste » et « anticapitaliste », a pris la responsabilité de cette destruction sur son site. Dans leur communiqué, ils expliquent que les miradors leur permettent de dissimuler les chasseurs, de tirer en toute sécurité et d’empêcher les animaux de réagir. Ils affirment que leur action vise à protéger la vie sauvage : « Nous espérons que ces actions permettront à nos camarades vivant dans la forêt (sangliers, cerfs, oiseaux, etc.) d’échapper plus aisément à leurs meurtriers. »
La réponse des chasseurs et de la Fédération de chasse
Jean-Philippe Patillault, responsable du service technique à la Fédération de chasse de l’Yonne, a réagi avec scepticisme. Selon lui, ces miradors jouent un rôle crucial dans la sécurité générale. Il précise que « l’intérêt, c’est que les tireurs soient là où on les pose » et souligne que ces structures sont nécessaires pour réguler les populations de chevreuils, cerfs et sangliers, dont les chiffres ont explosé depuis les années 1970.
Un climat de tension entre militants et chasseurs
La déclaration du collectif est claire : « Chasseurs, vous pouvez les reconstruire, nous repasserons. » Cette attitude combative n’est pas nouvelle, car ce groupe se revendique du Front de libération animale (ALF), qui a vu le jour dans les années 70, prônant des actions contre ceux qu’ils jugent responsables de la maltraitance animale.
Entre protection de la faune et régulation des espèces, le débat sur la chasse continue d’alimenter les passions en France. La chasse, tout en étant un loisir important pour certains, se heurte à des visions opposées concernant la préservation de la vie animale et la sécurité des différents acteurs sur le terrain.
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Actuchassse pour Caninstore
Le préfet du Doubs clarifie la polémique sur les chamois

Le préfet du Doubs remet les pendules à l’heure sur la polémique des chamois
La controverse entourant les chamois du Doubs a récemment fait couler beaucoup d’encre, attirant l’attention des protecteurs des animaux, dont Brigitte Bardot en tête. Dans cette affaire, les belles déclarations de défense des animaux se heurtent parfois à des réalités bien différentes. Les débats enflent alors qu’on se demande si ces fervents défenseurs des animaux sauraient mettre un peu de lumière sur d’autres dossiers, comme celui des cerfs du Bas Rhin.
Le préfet du Doubs a, dans un courrier adressé à Bardot, dénoncé les exagérations concernant la situation des chamois. L’icône du cinéma français avait dégainé ses critiques le 31 décembre, casant au passage quelques mots bien choisis sur les chasseurs. « Tenants de la gâchette », « tuerie de masse » et autres envolées lyriques sur le zèle des chasseurs ont alimenté le débat. Malheureusement, ces allégations semblent souvent tirées par les cheveux, en grande partie à cause de la manipulation des chiffres par certaines associations de protection animale.
Dans sa réponse, le préfet a reconnu l’accroissement de la population de chamois dans le département, tout en signalant que les prélèvements de cette espèce étaient en baisse grâce à un plan de chasse réfléchi et responsable. « Affirmer qu’il existe une volonté d’éradiquer l’espèce ? C’est loin de la réalité, » a-t-il précisé, tout en garantissant que les préoccupations de Bardot seraient abordées prochainement en commission. Il a également critiqué les positions souvent idéologiques de ces associations, qui semblent déconnectées des faits réels constatés sur le terrain.
En parallèle, pendant que certains expriment leur indignation face aux chamois, une autre histoire moins glamour attire peu, mais mériterait pourtant qu’on s’y penche : celle des cerfs du Bas Rhin. Il est troublant de constater à quel point des chasseurs peuvent décider de ne pas abattre ces animaux, mais ce n’est pas le genre d’information qui éveille la passion des organisations animalistes. Elles semblent volontiers sombrer dans le silence, préférant sacrifier ces magnifiques créatures sur l’autel de leur animosité à l’encontre des chasseurs.
En somme, alors que le débat sur la protection animale s’anime autour des chamois, il serait donc bon de garder un œil ouvert sur d’autres espèces et de penser à un dialogue plus constructif, loin des raccourcis et des idées préconçues.
Actuchassse pour Caninstore
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Policiers abattent un sanglier en centre-ville

Incursion tragique : Les policiers tirent sur un sanglier en plein centre-ville
Les agents des Mossos d’Esquadra face à un sanglier indésirable
Une scène tragique s’est récemment déroulée à Les Franqueses del Vallès, au nord de Barcelone, où des policiers catalans, les Mossos d’Esquadra, ont été contraints d’abattre un sanglier après plusieurs heures de tentatives infructueuses pour le chasser. Cet incident, filmé et partagé sur les réseaux sociaux, a suscité une vive émotion et un flots de réactions en ligne.
La vidéo, publiée sur Instagram par un compte local, montre clairement les agents utilisant leur arme de service pour mettre fin à la vie de l’animal, une décision prise après qu’ils aient tenté sans succès de le capturer dans une zone boisée. L’environnement urbain a ajouté une dimension inattendue à cet événement, soulignant la proximité croissante entre la faune sauvage et les zones habitées.
La question qui se pose ici est : combien de fois avons-nous été témoins de telles situations où la faune sauvage cherche refuge dans des zones urbaines, souvent avec des conséquences dramatiques ? Il semble que les sangliers, attirés par la nourriture et la curiosité, n’hésitent plus à s’aventurer au cœur des villes. Dans ce cas précis, le sanglier est devenu la star malheureuse d’une scène d’intervention policière plutôt que d’un sauvetage.
Pour ceux qui se posent des questions sur les incidents impliquant des animaux sauvages en milieu urbain, il est essentiel de mettre en place des stratégies de prévention. Des mesures telles que des campagnes de sensibilisation sur la gestion des déchets et l’éducation du public peuvent contribuer à réduire les rencontres inattendues entre la faune et les humains.
En somme, cette tragédie nous rappelle que, même au XXIe siècle, la cohabitation entre nature et urbanité reste un challenge et que la vie animale mérite d’être protégée.
Actuchassse pour Caninstore
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Bataille des sangliers en Haute-Vienne

La bataille des sangliers en Haute-Vienne : les chasseurs en première ligne
Un défi majeur face à l’explosion démographique des sangliers
La Haute-Vienne fait face à une prolifération de sangliers qui suscite de vives inquiétudes. Chaque week-end, les chasseurs organisent des battues pour tenter de réguler cette population en constante augmentation. Les enjeux ne se limitent pas simplement à la chasse, mais touchent directement les agriculteurs qui subissent des dommages significatifs sur leurs cultures. En l’espace d’une décennie, le nombre de sangliers dans le département a doublé, entraînant des pertes s’élevant à plus de 200 000 euros par an.
Des préjudices considérables pour l’agriculture
Le tableau de chasse national pour la saison 2023/2024 met en lumière une réalité inquiétante : le nombre de sangliers abattus a de nouveau dépassé les 800 000, atteignant 841 726. À cette échelle, la Haute-Vienne ne fait pas exception, avec environ 6 700 sangliers abattus. Les cultures de maïs, notamment, subissent un sérieux coup dur, transformant les champs en véritables champs de bataille. Les agriculteurs, malgré les dispositifs d’indemnisation, voient leurs pertes financières s’accumuler.
Une mobilisation continue des chasseurs
Pour faire face à cette situation, une organisation millimétrée est nécessaire. Comme l’indique Edmond Lamy de La Chapelle, administrateur de la fédération de chasse de la Haute-Vienne, des battues ont lieu chaque week-end. La pression doit rester constante sur les effectifs de sangliers, une tâche facilitée par l’initiative « Permis de chasser à 0 € », lancée il y a plus de dix ans, qui permet de maintenir environ 7000 chasseurs actifs dans la région.
Risques liés à la sécurité publique
Les effets de la croissance de la population de sangliers ne se limitent pas aux champs. Les collisions routières augmentent, en particulier la nuit. Pour y remédier, des piquets réflecteurs ont été installés à Saint-Just-le-Martel, une zone sujette aux accidents. Ces dispositifs sont conçus pour bloquer la vue des sangliers, les rendant moins enclins à traverser la route.
Dans un autre domaine, la SNCF collabore avec la Fédération départementale des chasseurs pour organiser des battues sécurisées le long des voies ferrées. Deux journées sans trafic ont déjà été mises en œuvre, mobilisant plus de 200 chasseurs, dans le but de réduire les accidents et d’impacter positivement le bon fonctionnement du réseau.
Ces initiatives illustrent l’importance d’une recherche de solutions durables face à une situation qui, au départ, semblait confinée au milieu agricole, mais qui revêt une ampleur qui touche finalement l’ensemble de la société.
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L’abattage des cerfs à Genève comme solution de gestion

L’abattage : Un recours extrême pour gérer les cerfs à Genève
Les cerfs, ces majestueux habitants de nos forêts, se retrouvent souvent au cœur d’un débat délicat concernant leur gestion. En effet, à Genève, avec l’absence de chasse, l’État, et plus précisément les gardes de l’environnement, sont chargés de réguler la population de cet animal emblématique. Les agriculteurs, bien que respectueux de la faune, observaient une surpopulation qui menaçait l’intégrité de leurs cultures.
Un déséquilibre à Versoix : Le cerf envahissant
En 2013, les cerfs ont fait une irruption remarquée dans les champs de Versoix, causant des dommages aux cultures de blé et de colza. Ce phénomène met en lumière la nécessité de maintenir un équilibre subtil entre la préservation des cultures, encadrées par des normes environnementales strictes, et la régulation des populations animales.
Un travail phare des gardes de l’environnement
Face à cette situation, le rôle des gardes de l’environnement devient crucial. Ils doivent naviguer dans une pression humaine croissante, tant en forêt qu’en milieu agricole. Leur travail de sensibilisation et d’éducation est essentiel, surtout dans un canton où la connaissance des réalités agricoles devient rare. Comment assurer une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature ?
Mesures préventives et dernières solutions
Les agriculteurs ne restent pas les bras croisés face à ce défi. Diverses actions préventives sont mises en œuvre, allant de l’installation de filets de protection à l’érection de barrières. Toutefois, lorsque ces mesures échouent, cela révèle un alarmant déséquilibre : la population de cerfs en forêt a atteint un seuil critique. Cela pose la question : à quel point devons-nous sacrifier nos récoltes pour préserver une faune sauvage en surcapacité ?
À la recherche d’un équilibre durable
En fin de compte, l’objectif des agriculteurs genevois demeure la production d’aliments locaux de qualité, tout en veillant à la pérennité de l’écosystème. La gestion des cerfs, bien que délicate, s’inscrit dans une démarche plus vaste de respect pour notre environnement. La chasse ne devrait être envisagée qu’en dernier recours, lorsque tout autre moyen pour maintenir cet équilibre a échoué.
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Corse-du-Sud Préparations pour la saison de chasse 2025

Corse-du-Sud : Préparations en vue de la saison de chasse 2025
La Fédération de chasse s’engage pour la sécurité et la protection de la faune
Du vendredi 28 février au dimanche 2 mars, l’associu Filiconu accueillera son quatrième brevet national de chasse aux chiens courants sur sanglier à Olmiccia, en Corse-du-Sud. Cet événement met en lumière l’engagement de la Fédération de chasse de Corse-du-Sud, qui s’efforce de promouvoir la diversité des pratiques de chasse tout en mettant en œuvre des actions pour préserver la faune locale.
Lors de la dernière assemblée générale de la fédération, tenue en avril à Ajaccio, les chasseurs ont débattu des dates d’ouverture et de fermeture des saisons de chasse pour chaque gibier. Parmi les sujets sensibles, la chasse au sanglier se distingue. Bien que la fédération plaide pour une clôture des activités de chasse au 31 janvier afin de protéger les laies gestantes, un précédent préfet avait prolongé cette période en raison de l’augmentation des sangliers en milieu urbain, notamment à Ajaccio. Avec l’arrivée d’un nouveau préfet, Jérôme Filippini, la fédération espère voir l’arrêté fixant la fermeture au 31 janvier signé prochainement.
Sécurité des chasseurs : Une priorité inébranlable
À partir du mois de mars, la fédération programmera des réunions locales pour faire le point sur la saison écoulée et préparer l’avenir. Ces rencontres seront accompagnées de formations sur la sécurité en chasse, rendues obligatoires par le décret du 5 octobre 2020. Chaque chasseur devra suivre cette remise à niveau tous les dix ans avant 2030. Actuellement, en Corse-du-Sud, plus de 6 000 chasseurs sont concernés, mais moins de 2 000 d’entre eux ont déjà complété la formation, qui est pourtant accessible en ligne. Cette initiative vise à continuer la baisse des accidents de chasse, ayant déjà vu les incidents mortels réduits de 80 % au cours des deux dernières décennies.
Dans cette microrégion, la chasse au sanglier est la plus prédominante, représentant environ 80 % des activités des chasseurs. La chasse à plume et quelques passionnés de chasse au lièvre complètent le tableau. L’accent est également mis sur la relance de la chasse au lièvre, un gibier qui valorise le travail des chiens. Ainsi, depuis six ans, la fédération a entrepris des lâchers de lièvres français, principalement en Alta Rocca, où plusieurs communes disposent de sociétés de chasse dédiées.
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Appel au dialogue pour apaiser les tensions avec l’OFB

Appel à l’apaisement : la ministre souligne l’importance du respect pour les agents de l’OFB
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a récemment pris la parole pour appeler à « l’apaisement » suite aux tensions croissantes entre les syndicats agricoles et l’Office français de la biodiversité (OFB). Les dégradations visant les sièges de l’OFB ont suscité une vive réaction au sein du gouvernement, signalant un contexte préoccupant pour la protection de l’environnement en France.
Des dégradations inquiétantes envers l’OFB
Mercredi, l’OFB a de nouveau été attaqué. Son siège départemental à Trèbes, près de Carcassonne, a été dégradé pendant que son centre de formation dans le Loiret était bloqué. Ces actes de vandalisme sont le reflet d’une colère persistante des syndicats agricoles, qui se sentent souvent mal à l’aise face aux contrôles effectués par l’OFB, perçus comme intimidants.
Le rôle central de l’OFB
Les plus de 3.000 agents de l’OFB, dont environ 1.700 intervenants sur le terrain, ont la responsabilité de faire respecter des règlementations complexes. Cela couvre divers domaines, tel que l’application des règles sur les pesticides, l’arrachage de haies, ainsi que la surveillance des activités de chasse pour prévenir le braconnage et le trafic d’espèces protégées. La ministre a souligné l’importance de reconnaître la dignité de ces agents, qui effectuent un travail crucial pour la préservation de la biodiversité.
Un appel à l’apaisement
Pannier-Runacher a déclaré qu’il est « inacceptable » que ces agents soient menacés ou victimes de sabotages. Son appel à l’apaisement vise à établir un dialogue entre les syndicats et l’OFB, pour dissiper les malentendus qui alimentent la tension actuelle. Elle a également noté que la réglementation environnementale peut apparaître complexe et pourrait nécessiter des efforts de sensibilisation pour être mieux comprise par les acteurs concernés.
Les positions divergentes
Les syndicats de l’OFB, pour leur part, dénoncent des « attaques répétées », avançant que ces actes semblent être orchestrés par une majorité des syndicats agricoles, qui bénéficieraient d’une écoute gouvernementale jugée favorable. Ce climat de défiance met en lumière un besoin urgent de rétablir la communication entre les différentes parties prenantes afin de préserver à la fois l’agriculture et l’environnement.
Alors que les échanges se poursuivent, la question de savoir comment trouver un équilibre entre la protection de la biodiversité et les intérêts agricoles demeure au cœur des débats. L’avenir de cette coopération pourrait bien dépendre de la capacité de chacun à adopter un esprit constructif dans ce dialogue nécessaire.
Actuchassse pour Caninstore
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Battue administrative à Aix pour maîtriser la population de sangliers

À Aix, une battue administrative pour lutter contre la prolifération des sangliers
La préfecture d’Aix-en-Provence ne ménage pas ses efforts face à la prolifération des sangliers dans la région. Pour contrer cette situation, une battue administrative est planifiée, avec la première session prévue le 22 janvier, suivie d’une seconde le 29 janvier. Les lieux de rendez-vous : les quartiers des chemins de Rapine, du Pont-Rout et Bouenhoure, tout près de Saint-Mitre.
Étonnamment, alors que l’on pourrait penser que ces initiatives se déroulent loin des cités, ces sangliers semblent s’aventurer à seulement trois kilomètres de la fontaine de la Rotonde. Cette intrusion dans un cadre urbain soulève des préoccupations : les dommages causés par ces animaux, la nécessité de contrôler leur population pour éviter les incidents avec les habitants et, bien sûr, les collisions sur les routes de la commune.
Les services de l’État justifient cette battue par les nombreux dégâts rapportés et l’impératif de protéger les biens et les personnes vivant à proximité de ces zones. Pour veiller à la bonne conduite de ces opérations, quatre lieutenants de louveterie et des chasseurs désignés par la préfecture encadreront les battues.
Dans un clin d’œil à la légèreté de la situation, on peut s’interroger sur le choix des dates de cette battue : pourquoi le jour des enfants ? Il semblerait que la nature ait ses propres calendriers, parfois farceurs !
Que vous soyez chasseur aguerri ou simple curieux de la faune urbaine, cette initiative de régulation est à suivre de près. Pour plus d’informations et des conseils pratiques sur l’organisation de chasse, consultez Caninstore.
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Secours de deux chiens de chasse à Lioux

Deux courageux canidés secourus sur une paroi rocheuse à Lioux
À Lioux, deux chiens de chasse, perdus dans un coin escarpé, ont été secourus avec succès par les pompiers du SMPM (Secours en milieux périlleux et montagne) après une nuit de détresse. Coincés sur une paroi abrupte, ces canidés ont dû faire face à une intervention du secours qui s’est révélée délicate mais déterminante.
Des chiens en péril à Le Rocher-de-l’Aigle
Ce mercredi 22 janvier, vers 10 h, l’équipe de secours a été mobilisée pour venir en aide à ces deux animaux apeurés, incapables de redescendre. Le lieu-dit, qui pourrait bientôt être renommé Le Rocher-des-Chiens, est devenu le théâtre d’une bizarre session de chasse qui aurait pu tourner au drame pour nos amis à quatre pattes.
Une opération de secours pas si simple
Selon les déclarations de la gendarmerie, il n’est pas rare que les chasseurs mettent jusqu’à trois jours pour récupérer leurs animaux perdus. Heureusement, la plupart d’entre eux sont dotés de puces GPS, ce qui facilite leur localisation. Lors de l’intervention, un des chiens s’est montré particulièrement espiègle, sautant d’une position à l’autre et compliquant davantage les efforts des secouristes. Étonnamment, aucun des deux canidés n’a subi de blessures durant l’opération, ce qui a été une excellente nouvelle pour leurs propriétaires.
Un sauvetage qui rappelle l’importance de la sécurité
Cet incident met en lumière la nécessité d’une bonne préparation lors des sorties de chasse. Garder un œil sur ses compagnons à quatre pattes et s’assurer qu’ils sont équipés des technologies modernes comme les puces GPS pourrait éviter bien des tracas. Au final, même si le sauvetage a été compliqué, il a permis de rappeler aux chasseurs l’importance de la vigilance et de la planification.
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Régulation du castor en Suisse débat entre protection et nuisances

En Suisse, la régulation du castor : entre nécessité et controverse
Une législation adaptée aux problématiques causées par le castor
La Suisse a décidé d’anticiper les enjeux liés au castor, un rongeur dont le retour suscite à la fois intérêt et préoccupations. Alors que la France maintient ce charmant animal sur sa liste des espèces protégées, les autorités helvétiques ont récemment ouvert la porte à des régulations. Ce tournant législatif fait grincer des dents chez les défenseurs des animaux, inquiets des conséquences potentielles.
Le castor, autrefois chassé pour sa chair, sa fourrure et le fameux castoréum, est en train de revenir en force après une longue absence en Europe de l’Ouest. Toutefois, ses talents de constructeur, illustrés par ses barrages et ses huttes, ne sont pas sans poser des problèmes. En effet, ces structures peuvent provoquer des inondations, mettant en péril les populations et les cultures environnantes.
Des mesures de régulation dans les cantons suisses
Face à cette situation, les autorités suisses permettent désormais aux cantons d’agir lorsque la présence d’un castor devient problématique. Ainsi, si un castor s’établit dans une zone risquée et refuse de la quitter malgré les interventions des agents de la faune, des prélèvements peuvent être envisagés. C’est un pas qui vise à trouver un équilibre entre la protection de l’espèce et la sécurité des populations locales.
Réaction immédiate des associations animalistes
Ce choix législatif a rapidement déclenché une levée de boucliers chez les associations animalistes, qui craignent des abattages non justifiés. Jusque-là, la législation n’avait suscité qu’un faible écho, sans doute en raison de l’attention médiatique largement captée par les mesures de régulation du loup, une autre espèce sous tension.
La situation en France : un débat à venir ?
En France, le sujet du castor n’est pas encore à l’ordre du jour. Bien que plusieurs agriculteurs soient déjà touchés par les nuisances engendrées par les constructions de ces rongeurs, intervenir sur l’animal ou son habitat reste très risqué, tant les sanctions peuvent être lourdes. Cependant, avec le retour progressif du castor dans les pays voisins, il est fort probable que la question soit bientôt sur la table des discussions.
La régulation du castor en Suisse est un exemple de la manière dont les législations peuvent évoluer en réponse à des problématiques concrètes. Reste à voir si cette initiative pourra également inspirer d’autres pays confrontés aux mêmes défis.
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