Chasseurs d’Ile-de-France et gestion des populations de lièvres

Chasseurs d'Ile-de-France et gestion des populations de lièvres

Les chasseurs d’Île-de-France : un engagement pour la gestion des populations de lièvres

Comptages nocturnes et gestion des espèces

Chaque année, la fédération interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France (FICIF), avec l’aide de nombreux chasseurs bénévoles, organise des comptages nocturnes dans le cadre du programme « IKA (indice kilométrique d’abondance) Lièvre au phare ». Ces opérations essentielles se déroulent dans trois départements : l’Essonne, le Val-d’Oise et les Yvelines, sur un total de 31 circuits de 25 à 30 km chacun. Grâce à ces comptages, qui s’effectuent entre 21h et 2h du matin, les chasseurs parviennent à collecter des données cruciales sur la population de lièvres et d’autres espèces nocturnes.

Préservation et régulation des populations animales

Important à noter, si le nombre de lièvres observés est inférieur à trois par kilomètre, aucune autorisation de chasse n’est accordée. Cette démarche n’est pas juste une question de lois, mais représente un véritable équilibre à maintenir dans la nature. Les chasseurs se révèlent ainsi être des gestionnaires écoresponsables, en mettant en place des mesures ciblées dans les zones les plus fragiles, telles que le tir de régulation des renards ou la collaboration avec des piégeurs locaux. Ces actions visent à stabiliser les populations de lièvres tout en soutenant l’écosystème local.

Un hommage aux acteurs de la biodiversité

Les efforts des chasseurs d’Île-de-France et de la FICIF ne passent pas inaperçus. Leur travail acharné montre à quel point ils comprennent leur rôle en tant que gardiens de la biodiversité. Par leur engagement dans la gestion cynégétique, ils rencontrent le défi d’harmoniser les pratiques de chasse avec la préservation des espèces. En effet, qui aurait pensé que la nuit, armés de lampes et de patience, on pourrait observer et protéger la faune ? Bravo à ces passionnés qui, par leurs actions, illustrent l’importante dualité de la chasse : à la fois un loisir et un outil de gestion écologique.

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Signé : Actuchassse pour Caninstore

Récolte des glands essentielle pour la durabilité des forêts

Récolte des glands essentielle pour la durabilité des forêts

La récolte des glands : une activité cruciale pour la pérennité de nos forêts

Chaque automne, les forêts françaises se parent d’une activité discrète mais ô combien essentielle : la récolte des glands. Cette opération ne doit pas être sous-estimée, car elle est clé dans la renaissance et la préservation de nos écosystèmes forestiers face aux défis climatiques. Les ramasseurs de glands, affectueusement appelés « glandeurs », s’investissent dans une mission d’une importance capitale pour garantir l’avenir de nos forêts. D’un goût amer et peu séduisant, le gland est pourtant un fruit que plusieurs hommes et femmes s’appliquent à collecter. Sous l’égide de l’Office national des forêts (ONF), seuls les meilleurs spécimens seront sélectionnés, car c’est tout l’avenir forestier qui est en jeu.

Une véritable course contre la montre

La récolte des glands commence généralement en octobre, marquant le début d’une course effrénée pour les ramasseurs. Le timing est crucial, car il faut agir avant que les glands ne germent et deviennent inutilisables pour le semis. Les objectifs de cette saison sont ambitieux, avec 8 000 litres prévus dans le parc Saint-Quentin. Jean-François Baron, technicien forestier de l’ONF, souligne : « C’est une course contre la montre. Nous devons faire très vite. » La rapidité d’action est déterminante, d’autant que les conditions météorologiques influencent la conservation des glands.

Une sélection rigoureuse et réglementée

Seuls les glands de la meilleure qualité sont récoltés. Cette sélection est non seulement rigoureuse, mais aussi essentielle pour garantir la santé des futures plantations. L’activité de récolte est strictement encadrée par l’ONF et interdit au grand public, sous peine d’amende. Chaque sac de glands est scellé et identifié par un numéro unique pour assurer une traçabilité sans faille. Les glands sont ensuite envoyés à la sécherie de la Joux dans le Jura, où ils sont triés avant d’être expédiés vers les pépinières. Ce processus de traçabilité est fondamental pour préserver la diversité génétique des forêts et renforcer leur résilience face aux changements climatiques.

Un enjeu majeur dans le contexte climatique actuel

Avec les défis croissants du changement climatique, la récolte des glands prend une importance considérable. En 2024, le Val de Loire a connu une récolte remarquable de 37 000 litres de glands, représentant 17 % de la récolte nationale de l’ONF. Cet exploit témoigne de l’engagement croissant envers cette activité, qui revêt une importance stratégique pour l’avenir des forêts françaises. L’adaptation des forêts face au changement climatique nécessite en effet une sélection minutieuse des essences et génotypes les plus résistants. Les chênes de certaines régions, en particulier du Loir-et-Cher, se distinguent par leur résistance à la sécheresse, une caractéristique capitale en période de réchauffement climatique.

Pour en savoir plus sur cette activité passionnante et ses enjeux, visitez notre site : Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

L’amitié entre un homme et un sanglier en Ille-et-Vilaine

L'amitié entre un homme et un sanglier en Ille-et-Vilaine

Un homme et un sanglier : une affection inattendue en Ille-et-Vilaine

Près de Fougères, un jeune marcassin a trouvé refuge chez Étienne, un habitant de Gahard, suscitant à la fois tendresse et inquiétude vis-à-vis de la loi. Tout commence le 25 novembre, lorsque ce dernier découvre une petite femelle sanglier encore rayée, qu’il prénomme Surprise. En l’espace de quelques jours, Surprise se fait une place bien au chaud sur son terrain, ce qui ne manque pas d’intriguer son nouveau compagnon humain.

Une amitié animalière troublante

Les matins d’Étienne se sont depuis transformés en rituels de caresses et de gratouilles, alors que Surprise, loin d’être farouche, en redemande. « Je crois qu’elle prend la ponette pour sa maman », explique Étienne, amusé et attendri par cette cohabitation insolite. Cependant, cette amitié n’est pas sans poser de problèmes légaux. En effet, le Code de l’environnement français interdit la détention d’un animal non domestique trouvé dans la nature, une réglementation qui pourrait conduire Étienne à faire face à des sanctions sévères allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

Les implications de la loi

Face à cette situation délicate, les refuges spécialisés, souvent saturés, peinent à trouver une solution. Étienne, conscient de la législation, s’efforce de trouver un refuge pour Surprise, sans vouloir envisager l’euthanasie comme solution. « Je ne pourrais pas le supporter. Je m’attache facilement aux animaux », confie-t-il avec une pointe d’émotion. La série d’événements médiatiques autour de Rillette, un autre sanglier apprivoisé, a peut-être ouvert une porte, mais la situation reste tendue. La dernière décision judiciaire sur Rillette pourrait faire évoluer les mentalités, bien que le statut légal des animaux sauvages demeure complexe.

Entre espoir et angoisse

La question qui hante Étienne est : que va-t-il advenir de Surprise ? Les visites des gendarmes, lui rappelant constamment l’illégalité de la situation, ajoutent une couche de stress à cette histoire touchante. Tout en respectant les règles, il est désireux de leur faire entendre raison, soulignant que « Surprise est ici de son plein gré et qu’elle pourrait rejoindre les autres sangliers si elle le souhaitait ». En attendant une éventuelle solution, il continue à prodiguer tendresse et affection à la petite sanglière, désarmant ce qui aurait pu être rencontré par une vision de chasse plus conventionnelle.

À travers ce récit, Étienne se trouve non seulement confronté à des dilemmes éthiques, mais également à un questionnement plus large sur notre relation avec la faune sauvage. La chasse et la conservation semblent parfois s’opposer, mais dans son cas, l’amour d’un homme pour un animal sauvage témoigne de l’espoir d’un futur où les animaux peuvent coexister paisiblement, même en dehors de leur habitat naturel.

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Plantes répulsives pour nuisibles naturels

Plantes répulsives pour nuisibles naturels

Les plantes qui éloignent les nuisibles de façon naturelle

À la recherche de solutions écoresponsables pour dire adieu aux nuisibles qui menacent vos jardins et plantations ? Ne cherchez plus, certaines plantes pourraient bien devenir vos alliées les plus fidèles ! En plus de repousser mouches, moustiques, pucerons, et autres indésirables, elles apporteront une touche de verdure et de beauté à vos espaces extérieurs.

La Tanaisie : l’ennemie des fourmis

Avec ses fleurs jaunes chatoyantes, la tanaisie est un véritable champion pour tenir les fourmis, les mouches et même les puces à distance. Bon à savoir : elle peut aussi être utilisée comme poudre insecticide naturelle. Toutefois, attention à ses feuilles, qui se révèlent toxiques pour nos amis à quatre pattes. Mieux vaut éviter de l’installer dans un jardin où gambadent des animaux.

La menthe pouliot : l’anti-limaces efficace

Cette plante odorante adore le soleil et les sols humides. Et en plus d’être une merveille pour éloigner limaces, mites, puces et fourmis, son arôme déplaît aussi aux rongeurs. Que diriez-vous de suspendre un bouquet de menthe pouliot au mur ? Une méthode simple et jolie pour dire adieu aux araignées !

Mélisse : contre les fourmis et les mouches

Avec son odeur citronnée, la mélisse va devenir votre arme secrète contre les fourmis et les mouches ennuyeuses. Outsider de choix, elle peut aussi ajouter une saveur délicate à vos desserts et plats salés. Besoin de calme lors de vos nuits agitées ? Un bon thé de mélisse pourrait soulager vos troubles gastriques et vos insomnies.

Absinthe : l’alliée infaillible contre les pucerons

Avec ses feuilles argentées, l’absinthe se dresse fièrement pour protéger vos fleurs et votre potager des redoutables pucerons. Plantez-la au pied de vos légumes comme carottes ou asperges pour une protection naturelle. Et si vous cherchez à éloigner les mites à l’intérieur, ses feuilles séchées font des merveilles !

Ricin : l’ennemi des taupes

Le ricin a la réputation d’être un excellent répulsif pour les taupes et autres rongeurs. Plus étonnant encore, il dissuade également les mouches et les moustiques ! En plus, il peut atteindre plus de deux mètres. Ah, et on ne peut pas ignorer l’huile de ricin, un secret de beauté pour des cheveux renforcés !

Euphorbe : une barrière contre les rongeurs

Tout comme le ricin, l’euphorbe veille à tenir à distance taupes et rongeurs. À manipuler avec précaution, car elle secrète une substance toxique tant pour les humains que pour les animaux. Un sacré super-héros, mais avec un pouvoir à manier avec prudence !

Pélargonium : votre protecteur anti-moustiques

Si vous détestez les moustiques, le pélargonium est clairement la plante qu’il vous faut. Son parfum citronné fera fuir les piqures. Écrasez simplement ses feuilles sur votre peau pour prévenir une invasion. En plus, il égayera votre intérieur avec ses fleurs blanches et mauves, le tout en plein soleil !

Sarriette : la protection ultime

Avec son odeur poivrée, la sarriette est capable de repousser non seulement les mouches, mais aussi tous les autres insectes nuisibles qui pourraient s’inviter dans votre jardin. Un choix judicieux pour une approche globale contre les indésirables.

Ces plantes, faciles à cultiver et esthétiques, sont plus qu’une simple alternative aux produits chimiques. En les intégrant dans votre jardin, vous transformez votre espace tout en préservant l’équilibre de la nature.

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Corbeaux et agneaux conflit inquiétant pour les éleveurs

Corbeaux et agneaux conflit inquiétant pour les éleveurs

Quand les corbeaux s’attaquent aux agneaux : un phénomène inquiétant

Les corbeaux, au-delà de la légende

Dans la Haute-Vienne, la réalité dépasse la fiction, et les corbeaux ne sont pas que des personnages de films d’Hitchcock. Un éleveur ovin a récemment constaté la perte de plusieurs agneaux à cause d’attaques de grands corbeaux, un phénomène qui devient de plus en plus préoccupant pour les éleveurs.

Vincent Frugier Nocart, l’éleveur en question, a perdu une dizaine de ses animaux en seulement trois mois. Sa tristesse est palpable lorsqu’il évoque une de ses brebis, « élevée au biberon par mon fils », qui a subi des dommages incroyables : un œil en moins et un abdomen complètement dévoré. Les corbeaux, révèle-t-il, sont si nombreux et insistent tellement qu’ils parviennent à désarmer même ses chiens de garde, qui finissent par abandonner leur rôle de défense. La seule solution viable trouvée par Vincent ? Mettre les brebis à l’abri dès qu’une mise bas est imminente.

Des attaques contestées et des responsabilités floues

Du côté de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), on reste sceptique quant aux accusations pesant sur les corvidés. Selon leur responsable en Limousin, les véritables agresseurs seraient plutôt des chiens errants, les corbeaux se contentant ensuite de profiter des restes laissés par d’autres prédateurs. Cette position n’est pas isolée. En 2016, un éleveur du Cantal décrivait des attaques continues, et pour corroborer ses dires, il avait même filmé des corbeaux sur ses brebis. Des témoignages allant dans le même sens se sont multipliés ces dernières années : des attaques d’éleveurs ayant subi des pertes importantes, mais où le corbeau n’apparaît finalement qu’en tant que nécrophage.

En 2011, un éleveur en Ariège avait lui aussi perdu plusieurs dizaines d’agneaux, pointant du doigt les corbeaux. Allain Bougrain-Dubourg, à l’époque président de la LPO, avait alors mis en avant la nécessité d’effectuer une expertise avant d’accuser ces oiseaux, qui jouent par ailleurs un rôle vital dans l’écosystème de décomposition.

Capacités des grands corbeaux et implications pour l’élevage

La question qui mérite réflexion : les corbeaux sont-ils réellement capables d’attaquer des animaux vivants ? Voilà un sujet qui mérite d’être éclairci. Le grand corbeau, dépassant ses cousins tels que la Corneille noire, est bel et bien le plus grand des corvidés, avec une taille de 69 cm et une envergure atteignant 118 cm.

Omnivores et opportunistes, ces oiseaux se nourrissent principalement de petits animaux et n’hésitent pas à piller les nids d’autres espèces. Ils peuvent surveiller les mises-bas d’animaux domestiques pour se nourrir de placentas ou de nouveau-nés. Bien qu’il soit exagéré de considérer chaque noix de coco tombée comme un acte de prédation, les corbeaux, comme les vautours, peuvent occasionnellement s’attaquer à des animaux vivants, surtout lors de périodes de vulnérabilité.

Dans certaines régions, l’alerte est donnée aux éleveurs : il leur est conseillé d’être vigilants. Les grands corbeaux se montrent astucieux et adaptables, reconnaissant les agneaux comme une source de nourriture facilement accessible.

Conclusion

Alors que la bataille entre éleveurs et corbeaux se poursuit, une chose est claire : il est crucial de garder un œil attentif sur nos amis à plumes pour éviter que le scénario ne devienne une triste réalité pour le monde de l’élevage.


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Pyrénées-Atlantiques les chasseurs et les écoliers découvrent la nature

Pyrénées-Atlantiques les chasseurs et les écoliers découvrent la nature

Pyrénées-Atlantiques : Quand les chasseurs partagent leur amour de la nature avec les écoliers

Découverte de la biodiversité au fil de la journée

Dans les Pyrénées-Atlantiques, une initiative originale a eu lieu cette semaine, où des chasseurs ont pris le rôle de guides pour des écoliers avides de connaissances. Les élèves de l’école primaire de Larribar-Sorhapuru ont eu le plaisir de découvrir les merveilles de la nature grâce à Luc Tillard, animateur nature à la fédération départementale des Chasseurs des Pyrénées-Atlantiques (FDC 64). Cette journée enrichissante s’est déroulée en collaboration avec l’équipe pédagogique de l’établissement, offrant aux enfants une belle immersion dans le monde naturel qui les entoure.

Un programme d’animations captivant

Les jeunes aventuriers ont pu profiter d’un programme riche en activités, alliant apprentissage et amusement :

  • Observation de la faune et de la flore : Les enfants se sont rendus à la Saligue aux Oiseaux, un espace naturel protégé et géré par la FDC 64.
  • Jeu de la migration : Une activité ludique qui a permis aux enfants d’apprendre la géographie de façon interactive.
  • Boîtes mystères : Une expérience sensorielle pour aiguiser leur sens du toucher et leur permettre de découvrir la diversité de la nature.
  • Confection d’empreintes d’animaux : Les enfants ont appris à identifier les traces laissées par les animaux sauvages.

Vers une conscience écologique

Les plus grands ont eu l’occasion de fabriquer leur propre petit guide afin de prolonger cette belle aventure à la maison. Au-delà du simple amusement, ces activités visent à sensibiliser les enfants à l’importance de préserver notre patrimoine naturel. Chaque élève a ainsi quitté cette journée riche d’expériences avec des souvenirs mémorables et une conscience écologique nouvellement éveillée, grâce à l’implication des chasseurs.

Il est réjouissant de voir que ces derniers jouent un rôle clé pour éveiller nos jeunes aux enjeux environnementaux. Un grand bravo à la FDC 64 et à Luc Tillard pour cette initiative porteuse d’avenir !

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Augmentation des quotas de prélèvements de loups demandée par les présidents des départements alpins

Augmentation des quotas de prélèvements de loups demandée par les présidents des départements alpins

Les présidents des départements alpins réclament une hausse des quotas de prélèvements des loups

Cette semaine, une lettre capitale a été adressée à Annie Genevard, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, par les présidents des départements alpins : Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes, Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence. Leur message est clair : il est temps d’augmenter les quotas de tir sur le loup gris, dont les populations connaissent une croissance importante, causant de sérieuses problématiques pour les éleveurs locaux.

Des demandes concrètes face à une situation préoccupante

Les élus demandent que le taux de prélèvement passant de 19% à 30% de la population estimée soit pris en compte. En effet, selon l’Office français de la biodiversité (OFB), la population lupine se chiffrerait à 1013 individus en 2024, représentant une diminution de 89 individus par rapport à l’année précédente. Les signataires de la lettre dénoncent une incohérence entre ces chiffres et les observations sur le terrain, où les prédations se multiplient.

Cette situation a conduit les présidents à exiger une réévaluation des quotas de prélèvements, afin de soulager la pression sur les troupeaux de leurs territoires. Ils portent également à l’attention de la ministre un changement important : le statut du loup gris a été modifié dans le cadre de la convention de Berne, passant d’espèce « strictement protégée » à « espèce protégée ».

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Si l’on se fie aux estimations de l’OFB, en respectant le quota actuel de 19%, 192 loups peuvent être abattus en 2025. Cependant, si les demandes des présidents sont entendues, ce chiffre pourrait grimper à 304, soit 112 loups de plus. Les élus attachent également une importance à la proposition d’accompagner les éleveurs, que ce soit par une amélioration des indemnisations pour pertes directes ou la création d’un statut pour les chiens de protection.

Une voix pour les éleveurs alpins

Avec cette lettre, les présidents des départements alpins espèrent attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les éleveurs face à la pression grandissante du loup. En effet, l’impact du super prédateur sur le quotidien et l’économie des zones rurales alpines est flagrant, et des mesures d’accompagnement sont essentielles pour permettre aux éleveurs de poursuivre leur activité sereinement. Espérons que ces revendications trouveront un écho favorable auprès de la ministre!

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Chasseurs des Deux-Sèvres et protection des oiseaux d’eau

Chasseurs des Deux-Sèvres et protection des oiseaux d'eau

Les chasseurs des Deux-Sèvres s’engagent pour les oiseaux d’eau

Pour la deuxième année consécutive, la fédération départementale des chasseurs des Deux-Sèvres (FDC 79) a lancé l’opération « Balance ton nid ». Cette initiative vise à encourager la reproduction des oiseaux d’eau, notamment le canard colvert, en installant des nichoirs sur les marais et plans d’eau de la région. Ces nids artificiels, sous forme de nids tubulaires, sont conçus pour offrir un abri sécurisé, permettant aux oiseaux de couver leurs œufs à l’abri des intempéries.

Le 18 janvier dernier, une équipe de 8 chasseurs bénévoles, accompagnée par le service technique de la FDC 79 et équipée d’outils adéquats, a bravé le froid pour installer onze nichoirs sur les zones humides de la commune d’Oroux. Ces chasseurs, également surnommés « nemrods », ont travaillé avec ardeur pour fournir à la faune aviaire locale des abris qui amélioreront leurs conditions de reproduction. En seulement une matinée, la mission a été réalisée avec succès, offrant ainsi aux canards et autres volatiles des refuges sûrs pour leurs couvées.

À travers cette initiative, les chasseurs des Deux-Sèvres prennent pleinement conscience de leur rôle en tant que gardiens de la biodiversité. Leur engagement dans des actions de ce type démontre leur souhait de protéger et de promouvoir la diversité des espèces animales. Ces efforts méritent d’être soulignés et salués.

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Loup aperçu près d’une école dans les Hautes-Pyrénées

Loup aperçu près d'une école dans les Hautes-Pyrénées

Un loup filmé tranquillement aux abords d’une école des Hautes-Pyrénées

Une vidéo nocturne d’un loup capturée dans le village d’Agos-Vidalos fait couler beaucoup d’encre. Cette séquence, publiée sur la page Facebook « Non au Loup », illustre la présence intrépide de cet animal dans une zone habitée, juste à côté d’une école, le tout sous les réverbères. Le remarquable spécimen de Canis lupus, plus communément appelé loup gris, semble faire fi de la présence humaine, déambulant sans une once d’hésitation au cœur du village.

Une augmentation des prédations signalées

La vidéo n’est pas le seul sujet de préoccupation pour les éleveurs de la région. En effet, quelques jours avant cette capture vidéo, une attaque majeure a été constatée sur un troupeau local, avec deux brebis tuées et trois autres blessées. Ce constat a été confirmé par la préfecture, sur avis de l’Office français de la biodiversité (OFB), qui a évoqué « probablement » le loup comme responsable. Dans une ambiance de tension croissante, les Jeunes Agriculteurs (JA) du département se sont mobilisés pour faire entendre leur voix et dénoncer le retour de ce prédateur dans leur région, le qualifiant d’incompatible avec leurs activités agricoles.

Réaction des autorités et mesures préventives

Face à cette situation, les autorités ont réagi rapidement. Le préfet Jean Salomon a accordé une autorisation de tir de défense simple pour protéger le troupeau touché par la prédation. Ce type de mesure vise à apporter un soutien aux éleveurs confrontés à des désagréments causés par le loup, permettant ainsi de limiter les impacts sur leur activité.

Avec ces récents événements, le débat autour de la coexistence entre loup et agriculture continue de se poser dans les Hautes-Pyrénées, où les éleveurs, de plus en plus inquiets, attendent des réponses concrètes et des solutions durables.

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