Rassemblement des femmes passionnées par la chasse dans les Landes

Rassemblement des femmes passionnées par la chasse dans les Landes

Rassemblement des chasseresses dans les Landes : Un week-end de passion et de tradition

Une célébration annuelle de la chasse au féminin à Parentis-en-Born

Du 3 au 5 octobre prochain, Parentis-en-Born accueillera un événement qui attire de plus en plus de femmes passionnées par la chasse. Ce rendez-vous, qui prend de l’ampleur chaque année, témoigne de la féminisation croissante de cette pratique. En effet, la proportion de femmes chasseresses est passée de 0,5 % il y a vingt-cinq ans à 4 % en 2025. Un véritable bond qui mérite d’être célébré !

Marlène Cabé, présidente des Dianes des Landes, souligne l’importance de cet événement : « Un week-end placé sous le signe de la convivialité et du partage ». Au programme, les participantes pourront s’essayer à la battue aux sangliers et aux cerfs, ainsi qu’à la chasse aux petits gibiers. Sans oublier des repas savoureux mettant à l’honneur la gastronomie locale, le tout agrémenté de découvertes de la magnifique région du Born.

Une communauté en pleine expansion

Un autre aspect intéressant de cette rencontre est la création récente de l’association des Dianes basco-béarnaises, née en avril dans les Pyrénées-Atlantiques, qui compte déjà 52 adhérentes. « Nous étions une centaine l’an passé et nous accueillons de nouveaux membres chaque année », explique Marlène Cabé. Cette année, quelques nouvelles chasseresses de la toute nouvelle association des Dianes basco-landaises seront présentes, enrichissant ainsi cette communauté en plein essor.

Un moment unique pour célébrer la chasse

Ce rassemblement est une occasion idéale pour célébrer la chasse au féminin et valoriser les traditions landaises, tout en faisant de belles rencontres et en partageant des expériences. Les passionnées de chasse, qu’elles soient expérimentées ou novices, trouveront là une belle opportunité de se rassembler, d’échanger et de célébrer une passion commune.

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter le 06 51 61 83 07.

Ouverture de la chasse saison 2025 sanglier chevreuil

Ouverture de la chasse saison 2025 sanglier chevreuil

Ouverture de la chasse : Les cibles de la saison 2025

La chasse débute avec le sanglier et le chevreuil en ligne de mire

L’ouverture de la chasse est prévue pour le 28 septembre, et cette année, les chasseurs de la Manche sont tout excités de pointer leurs fusils vers deux proies populaires : le sanglier et le chevreuil. Avec un groupe stable de près de 14 000 licenciés, la fédération des chasseurs de la Manche annonce que le respect des consignes de sécurité et de régulation a contribué à maintenir des populations animales en bonne santé dans le département.

David Guérin, le directeur de la fédération, rapporte que l’effectif des chasseurs reste constant par rapport à l’année précédente, soulignant l’engagement des membres à pratiquer une chasse responsable.

En effet, avec cette stabilité des effectifs et une légère augmentation par rapport aux saisons précédentes, une dynamique positive s’installe dans la communauté des chasseurs. Quoi de mieux que de profiter d’une belle journée d’automne pour partir à la recherche de ces gibiers ? Mais n’oublions pas : même si la nature est magnifique et le gibier est captivant, il est important de respecter les règles pour garantir une expérience de chasse sécurisée et durable.

Alors que la saison commence, les chasseurs sont invités à rester vigilants et à suivre toutes les directives établies pour le bien-être des populations animales et la sécurité de tous. En route pour une nouvelle saison pleine de passion et d’aventures !

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Suivi des déplacements de la faune en Rhône-Alpes

Suivi des déplacements de la faune en Rhône-Alpes

Suivi des déplacements de la grande faune : un projet décisif en Rhône-Alpes

Mieux comprendre les déplacements de la grande faune, tel est l’objectif d’une initiative ambitieuse menée par la Fédération Régionale des Chasseurs d’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce projet d’étude se concentre sur la répartition et les mouvements des populations de deux espèces emblématiques : le sanglier et le chevreuil. Leur comportement est crucial non seulement pour leur survie, mais également pour comprendre les interactions avec les activités humaines, notamment dans des zones fortement urbanisées.

Une décennie d’observations et de découvertes

Le grand rendez-vous aura lieu lors d’une soirée-conférence dédiée aux résultats d’une étude de dix ans sur les déplacements de ces animaux en vallée du Rhône et dans la vallée du Gier. Depuis 2015, des scientifiques s’efforcent de saisir les dynamiques de mouvement de la faune dans un secteur impacté par deux grandes artères de transport : l’A7, qui s’étend le long de la vallée du Rhône, et l’A47, traversant la vallée du Gier. Utilisant des technologies de pointe telles que des colliers GPS et des méthodes d’analyse génétique, les chercheurs ont pu dresser un portrait complet des corridors écologiques indispensables à la faune.

Les deux volets de l’étude

L’étude repose sur deux volets complémentaires :

  • Volet Capture-Marquage-Recapture : Ce volet qualitatif implique le suivi des animaux marqués à l’aide de boucles auriculaires ou de colliers GPS. L’objectif est d’observer les franchissements des vallées, qu’il s’agisse de la vallée du Gier (avec ses infrastructures comme les voies ferrées et l’A47) ou du Rhône (route D486, N7, A7 et autres points de passage aquatiques).
  • Volet génétique : Sur le plan quantitatif, ce volet analyse les flux génétiques entre les populations établies dans divers noyaux comme les monts du lyonnais et le PNR du Pilat. Cela permet de mesurer l’intensité des traversées de ces animaux et d’évaluer leur état de conservation.

Un partage de connaissances et une perspective d’avenir

Les premières années du programme ont été dédiées à la collecte de données spatiales et génétiques. À partir de 2024, les chercheurs se concentreront sur l’analyse des résultats obtenus, suivie de la rédaction d’un rapport final détaillé. Lors de cette soirée, techniciens, chargés de mission et chercheurs partageront les résultats significatifs de cette décennie d’études. Les participants pourront également découvrir des cartes et des données inédites, enrichissant ainsi leur compréhension des défis liés à la préservation des habitats naturels et à la sécurité de circulation de la grande faune dans cette région.

Détails pratiques de l’événement

Ce projet, soutenu par l’Union Européenne, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Office Français de la Biodiversité, est une opportunité de sensibilisation pour tous. La conférence aura lieu le jeudi 25 septembre 2025, à partir de 19h, à la salle de l’Arbuel, à Condrieu (69420). Ne manquez pas ce moment d’échanges aussi enrichissant qu’informatif !

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Ouverture de la chasse aux sangliers et chevreuils

Ouverture de la chasse aux sangliers et chevreuils

Ouverture de la chasse : cette saison, les chasseurs se concentrent sur le sanglier et le chevreuil

Une saison prometteuse pour les passionnés de la chasse

Le 28 septembre marque le coup d’envoi tant attendu de la saison de chasse, et les chasseurs de la Manche sont plus que prêts à répondre à l’appel de la nature. Avec une population stable de près de 14 000 licenciés, l’ambiance est au beau fixe. David Guérin, directeur de la fédération des chasseurs de la Manche, souligne que le respect des consignes par les chasseurs a contribué à maintenir les populations animales du département en bonne santé.

Un effectif de chasseurs en plein essor

Cette année, les fidèles de la chasse semblent être plus nombreux. À l’approche de la nouvelle saison, la fédération a observé une légère progression des effectifs par rapport à l’année précédente. Cela témoigne non seulement d’un intérêt continu pour cette activité, mais aussi d’un engagement clair en faveur de la régulation des espèces. Comparer ces chiffres est essentiel pour comprendre l’évolution des pratiques et de l’écologie locale.

Les objectifs de la saison 2025

Les cibles principales de cette année comprennent le sanglier et le chevreuil, deux espèces emblématiques qui suscitent des passions. Ces choix ne sont pas anodins ; ils correspondent à des enjeux de régulation des populations pour préserver l’équilibre écologique. Pourquoi cela est-il important, vous demandez-vous ? Parce qu’une gestion appropriée des ressources faunistiques permet de maintenir la biodiversité tout en offrant aux chasseurs une expérience enrichissante et responsable.

En conclusion

Alors que la saison de chasse s’ouvre, les chasseurs de la Manche peuvent aborder cette année avec optimisme. En continuant à respecter les consignes et à s’engager dans une pratique durable, ils contribuent non seulement à la préservation de la faune, mais renforcent également leur rôle en tant qu’acteurs de la nature. Qui sait quelles histoires de chasse se raconteront cette année ?

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Nouveau cas de tularémie chez les lapins au Luxembourg

Nouveau cas de tularémie chez les lapins au Luxembourg

Nouveau cas de tularémie détecté chez les lapins au Luxembourg

Une alerte sanitaire vient de retentir au Luxembourg : l’Administration vétérinaire et alimentaire (ALVA) a confirmé la détection d’un nouveau cas de fièvre du lapin, également appelée tularémie, près de Wellenstein. Ce cas fait suite à une première détection signalée il y a dix jours à Junglinster.

Un constat inquiétant sur nos routes

Le lapin concerné a été retrouvé mort le long d’une route de campagne et a été amené au Laboratoire vétérinaire et alimentaire (LVA) pour analyse le lundi 14 avril 2025. Après un test effectué le 16 avril 2025, il a été confirmé qu’il était positif à la tularémie.

Qu’est-ce que la tularémie ?

La tularémie est une maladie bactérienne hautement contagieuse causée par la bactérie Francisella tularensis, qui peut également être transmise aux humains. Ce pathogène se trouve principalement chez les animaux sauvages et affecte une grande variété d’espèces, les lapins étant particulièrement vulnérables.

Modes de transmission et précautions à prendre

La transmission de cette maladie peut se faire par contact direct avec des animaux infectés ou leurs carcasses. Mais ce n’est pas tout ! La consommation d’eau contaminée, l’inhalation de poussières infectées, ainsi que les piqûres ou morsures d’insectes infectés, tels que les tiques, sont également des voies de contagion. Autant dire que si vous croisez un lapin mal en point sur votre chemin, il vaut mieux garder vos distances !

Comment se protéger ?

Pour éviter toute infection, l’ALVA recommande vivement d’éviter tout contact non protégé avec des animaux sauvages ou leurs carcasses. En cas de manipulation, équipez-vous de gants jetables et d’un masque respiratoire (FFP2/FFP3) pour être en toute sécurité. Et si l’envie vous prend de cuisiner du lièvre ou du lapin, assurez-vous de bien cuire la viande, car la chaleur tue efficacement l’agent pathogène.

Attention aux animaux de compagnie

Les chiens et les chats peuvent également contracter la maladie et être porteurs pour les humains. Évitez donc qu’ils n’entrent en contact avec des lapins sauvages. De plus, il est crucial de désinfecter tout matériel ayant été en contact avec des animaux potentiellement infectés pour limiter le risque de propagation.

Que faire en cas d’observations suspectes ?

Si vous découvrez des lapins malades, il est impératif de contacter le Centre de soins pour la faune sauvage de Dudelange. Pour toute carcasse de lapin, n’oubliez pas d’appeler à l’avance le Laboratoire Vétérinaire et Alimentaire (LVA) au +352 24782544.

Restez vigilants et prenez soin de vous et de vos compagnons à quatre pattes !

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Marcassins perturbent une inhumation à Antibes

Marcassins perturbent une inhumation à Antibes

Antibes : Des marcassins perturbent une inhumation en s’invitant dans un caveau

À Antibes, un événement insolite a interrompu une inhumation prévue dans le cimetière des Semboules. En ouvrant le caveau, les employés ont découvert que des marcassins s’y étaient glissés la veille au soir, provoquant un léger retard dans les cérémonies funéraires.

Des intrus inattendus

Lorsqu’on a constaté la présence de ces jeunes sangliers dans le caveau familial, il a fallu faire appel à un professionnel pour les déloger. Sébastien Dzikowski, directeur population et citoyenneté de la mairie d’Antibes, a confirmé cette situation pour le moins inattendue. Bien que les cérémonies aient finalement pu se poursuivre, la mésaventure a amusé les présents.

Un problème récurrent

Ce n’est pas un cas isolé ; les sangliers semblent de plus en plus attirés par ce cimetière, particulièrement dans les allées bordées de chênes, leur nourriture préférée étant les glands. Bien que de tels incidents n’aient jamais causé de problèmes avec les visiteurs, les animaux ont occasionné quelques dégâts ici et là. Face à cette situation, les autorités ont annoncé des mesures pour empêcher ces intrus gourmands de s’introduire à nouveau dans le caveau.

Des solutions en cours

Pour remédier à cette situation, la mairie prévoit de renforcer la clôture actuelle et de construire un nouveau muret, afin que les sangliers ne puissent plus nuire aux inhumations et ne s’invitent pas là où ils ne sont pas conviés.

Il semblerait donc qu’Antibes n’ait pas seulement besoin de gardiens de cimetière, mais aussi de responsables de la faune pour protéger le repos des défunts. En tout cas, si les sangliers continuent de faire parler d’eux, ces derniers pourraient bien devenir les nouvelles stars du cimetière !

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Aveyron 4300 postes de tir pour renforcer la sécurité à la chasse

Aveyron 4300 postes de tir pour renforcer la sécurité à la chasse

Aveyron : 4 300 miradors pour une chasse sécurisée

Dans le département de l’Aveyron, la sécurité au cours des activités de chasse est plus qu’un engagement, c’est une réalité palpable. Grâce à l’installation de plus de 4 300 postes de tir surélevés et à un programme d’audits terrain ambitieux, la Fédération départementale des chasseurs (FDC 12) s’assure que la sécurité figure en tête de ses priorités.

Des miradors pour des tirs maîtrisés

Les chasseurs de l’entente Druelle, tout comme d’autres sociétés aveyronnaises, ont récemment pris des mesures concrètes pour améliorer la sécurité lors des chasses. Une journée dédiée à la montage et à la pose de postes de tir surélevés a renforcé l’arsenal de sécurité du département. Ces miradors, considérés comme le summum de la sécurité, sont conçus pour favoriser des tirs précis, minimisant ainsi les risques de ricochet et d’erreurs de tir. La visibilité panoramique permet au chasseur d’anticiper où son projectile atterrira, réduisant considérablement les accidents potentiels. Avec un soutien significatif de la FDC 12, qui finance jusqu’à 50 % des coûts d’acquisition de ces équipements par les sociétés de chasse, cet investissement est largement salué comme un pas important vers une chasse plus sécurisée.

Audits pour une sécurité renforcée en battue

Au-delà des miradors, la FDC 12 ne lésine pas sur les initiatives destinées à optimiser la sécurité durant les battues. Le programme ASAPT (Audit Sécuritaire et Amélioration des Pratiques des Territoires de chasse) est un bon exemple. En collaboration avec la Région Occitanie, des techniciens effectuent chaque année des audits minutieux sur les territoires de chasse. Cela inclut la cartographie des postes, la vérification de leur positionnement et l’étude des zones de traque. Chaque aspect est examiné attentivement, surtout dans les zones à forte circulation de riverains (randonneurs, vététistes, cueilleurs de champignons). Bien que ce travail soit souvent invisible au grand public, il est crucial et reconnu par les chasseurs responsables. Environ dix associations de chasse se soumettent chaque année à cet audit sécuritaire et reçoivent de précieuses recommandations pour améliorer leurs pratiques.

Un modèle de prévention à suivre

La FDC 12, les sociétés de chasse et l’ensemble des chasseurs aveyronnais illustrent ainsi l’exemplarité en matière de prévention. Avec des postes de tir adaptés, des audits réguliers et une formation continue, ils forment un modèle à suivre. À une époque où la sécurité doit être une priorité dans toutes les pratiques cynégétiques, ces initiatives contrastent avec les tentatives de détracteurs qui cherchent à ternir l’image de la chasse en générant des peurs infondées au sein de la population. En somme, ces efforts de prévention et de sécurité devraient encourager une pratique de la chasse responsable et respectueuse.

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Que faire en cas de découverte d’oiseau bagué

Que faire en cas de découverte d'oiseau bagué

Que faire si vous avez prélevé un oiseau bagué ?

Les bénéfices du baguage pour la science

Découvrir un oiseau bagué lors de votre chasse soulève souvent de nombreuses questions. En quoi consiste ce baguage et pourquoi est-il important ? Grâce à la collaboration entre bagueurs, chasseurs et centres de baguage, chaque observation devient une précieuse donnée scientifique. En signalant ce que vous avez trouvé, vous contribuez aux études sur les populations d’oiseaux, afin de retracer leur histoire fascinante.

Le baguage : un outil scientifique essentiel

Le baguage d’oiseaux n’est pas qu’un simple hobby, c’est un outil de suivi des populations aviaires. Une bague déclarée peut révéler des informations cruciales, même des années après son application. D’où viennent réellement les oiseaux chassés en France ? Quelles sont leurs voies migratoires ? Quels sont les taux de survie parmi les jeunes et les adultes ? En apportant des données statistiques essentielles, le baguage aide à promouvoir une chasse durable fondée sur des faits scientifiques. Tout cela fait partie du programme AVIMARK, mené par la FNC avec le soutien du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN).

Comment fonctionne le baguage ?

Le principe du baguage est à la fois simple et essentiel. Un oiseau est équipé d’une bague en métal portant un code unique, qui est attribué par pays. Ce marquage est indolore et effectué par un bagueur qualifié. Lorsque l’oiseau est retrouvé—par exemple, lorsqu’il est chassé—la bague permet de documenter un fragment de son parcours. De plus, de nombreux bagueurs sont également des chasseurs, ce qui renforce le lien entre ces deux communautés. Comme le souligne Christophe Urbaniak, Directeur technique à la FNC : « Les chasseurs sont des contributeurs majeurs de données de reprise d’oiseaux bagués. Leur mobilisation est essentielle. »

Les centres de baguage : relais d’informations internationales

Lorsqu’un oiseau bagué est retrouvé, que ce soit en France ou à l’étranger, les informations doivent être partagées entre tous les acteurs concernés, y compris le découvreur, le bagueur et les chercheurs. EURING, qui archive ces données au niveau européen, joue un rôle central dans cette chaîne d’information. En France, le centre de baguage national, le CRBPO, basé au MNHN, collecte ces données et fait le lien entre tous les acteurs. Dans le cadre du projet AVIMARK, le CRBPO et le CRBO Strasbourg œuvrent ensemble pour établir des méthodes durables d’échange de données.

Dans la prochaine sortie, n’oubliez pas de garder un œil sur ces petites bagues qui peuvent révéler de grandes histoires. Qui sait quel voyage a fait l’oiseau que vous venez de prélever ?

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Chasseurs en déclin et surpopulation de sangliers en Dordogne

Chasseurs en déclin et surpopulation de sangliers en Dordogne

Des chasseurs en déclin face à une population de sangliers en hausse

L’ouverture de la chasse est prévue pour ce dimanche en Dordogne, mais tous les observateurs s’accordent à dire qu’il y a un nombre croissant de sangliers à gérer, tandis que le taux de chasseurs ne cesse de diminuer. La Fédération des chasseurs de Dordogne, désireuse de redorer son image et d’attirer de nouveaux adhérents, se retrouve face à un défi de taille.

Avec moins de 16 000 chasseurs recensés l’an dernier, la Dordogne en comptait trois fois moins qu’il y a cinquante ans, avec une chute remarquée par rapport aux 25 000 en 2010. Laëtitia Deville, directrice de la Fédération, souligne que la passion pour la chasse n’a pas disparu, mais que les jeunes se laissent distraire par une multitude d’activités. Qui aurait cru qu’une partie de foot ou de rugby puisse détourner une personne du tir de la grive ? Une réalité d’autant plus accentuée par l’urbanisation qui a éloigné les jeunes des traditions rurales.

Un défi générationnel

La moyenne d’âge des chasseurs reste stable, avec 56 ans pour les hommes et 41 ans pour les femmes. Pour attirer un public plus jeune, la Fédération déploie des stratégies modernes, utilisant les réseaux sociaux et organisant des événements comme « un dimanche à la chasse » ou « le brame du cerf ». Cependant, ces initiatives ne suffisent pas à compenser le manque de nouveaux adhérents. Laëtitia Deville insiste : il faut changer les mentalités sur la chasse, son importance pour la sécurité et la régulation des espèces.

Des coûts en hausse et un équilibre délicat

Au-delà des stigmates, de nombreux chasseurs soulignent la hausse des coûts liés à leur passion. Le prix des munitions a doublé et le permis de chasse s’élève à 180 euros, des frais qui ne cessent de peser sur le portefeuille. Laëtitia Deville explique que les frais du permis sont dictés par l’État et qu’il est essentiel de compenser les dommages causés par les sangliers aux cultures agricoles, un équilibre nécessaire mais difficile à trouver.

Une gestion des sangliers délicate

La surpopulation de sangliers devient un sujet de préoccupation majeur. La directrice de la Fédération indique que les chasseurs travaillent ardemment à réguler cette espèce, cependant, le réchauffement climatique joue un rôle dans leur reproduction rapide. Avec un nombre de chasseurs en baisse, la difficulté à maintenir cette régulation s’intensifie. Laëtitia Deville résume : « Moins de chasseurs, plus de sangliers » est une équation de plus en plus complexe à gérer.

La pression pour prélever des sangliers touche également le moral des chasseurs. Beaucoup avouent ne plus ressentir le plaisir qu’ils éprouvaient auparavant, la passion étant remplacée par une obligation. Laëtitia Deville reconnaît cette difficulté et appelle à une mobilisation pour améliorer l’image du chasseur, souvent perçu comme un simple bourreau.

L’ouverture de la chasse, programmée pour ce dimanche, pose ainsi un regard nuancé sur l’évolution de cette pratique en Dordogne. La fédération continue son engagement pour promouvoir une chasse responsable et durable tout en tentant d’éclaircir les préjugés qui l’entourent.

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Brame du cerf et enjeux de la chasse à courre

Brame du cerf et enjeux de la chasse à courre

Brame du cerf : La chasse à courre au cœur des polémiques

Quand le cri du cerf se heurte aux critiques des associations naturalistes

Dans l’Orne, le spectacle captivant du brame du cerf attire chaque année de plus en plus de passionnés. Cette période, où les mâles en rut laissent échapper leurs cris emblématiques, est souvent mise en avant par diverses associations et médias comme un véritable « safari sonore ». Cependant, alors que l’afflux de visiteurs rend l’écoute de ces cris plus difficile, certains groupes, tels que l’association ADN, n’hésitent pas à désigner la chasse à courre comme le coupable idéal de la rareté des brames.

Il est facile d’accuser les veneurs, surtout à une époque où l’anti-vénerie prend de l’ampleur. Pourtant, cette pratique, ancrée dans nos traditions depuis des siècles, n’est pas à l’origine de la discrétion du cerf, mais a plutôt contribué à sa préservation et à une meilleure compréhension de son comportement.

Surfréquentation : un problème souvent ignoré

Derrière cette polémique, un fait souvent négligé fait surface : l’augmentation fulgurante du tourisme dans les forêts. Chaque soir, des groupes de visiteurs envahissent les sentiers, parfois trop bruyants et souvent insouciants du besoin de silence afin de profiter pleinement des sons de la forêt. Ce véritable tumulte, combiné avec les allers-retours en voiture, éclipse le réél dérangement du brame. Il est plus facile de pointer du doigt les veneurs que de s’attaquer à ce phénomène plus vaste.

Les fédérations de chasse : des acteurs de la sensibilisation

Il convient également de souligner que les fédérations départementales des chasseurs jouent un rôle actif en proposant leurs propres sorties d’écoute du brame. Contrairement à certaines associations qui se concentrent davantage sur la critique, elles insistent sur le respect de la tranquillité des animaux. Des conseils pratiques sont généralement fournis, tels que des groupes de visiteurs limités et des parcours choisis hors des zones sensibles, témoignant de leur engagement à ne pas déranger la faune.

La vénerie : défense d’un patrimoine vivant

La chasse à courre, loin d’être un danger pour le brame, contribue à l’équilibre écologique des forêts. Elle favorise un environnement où le cerf peut prospérer, maintenant des populations saines dans des espaces naturels ouverts. Accuser les veneurs détourne l’attention d’une réflexion nécessaire sur notre rapport à la nature. Le brame appartient à la forêt et à ses visiteurs, mais il est temps d’élever le débat dans un esprit de vérité et d’équité.

Alors, la prochaine fois que vous vous aventurez dans les bois pour écouter le brame du cerf, posez-vous la question : qui, ou quoi, est réellement responsable de son écho furtif ?

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