Cerf corse et enjeux de surpopulation sur l’île

Cerf corse et enjeux de surpopulation sur l'île

Le cerf corse : la prolifération d’une espèce protégée

Le cerf corse, réintroduit sur l’île après avoir disparu au milieu du 20ème siècle, semble aujourd’hui trop à son aise face à la montée de sa population. D’un maigre nombre de quelques centaines d’individus, les chiffres actuels montrent une multiplication exponentielle jusqu’à atteindre 4 000 animaux, un chiffre jugé excessif par certains agriculteurs.

Un passé marqué par l’extinction

Initialement présent sur presque toute l’île au début des années 1900, le cerf corse a connu un déclin alarmant à cause d’une chasse excessive et incontrôlée. Dans les années 1930, sa survie se résumait à quelques individus réfugiés dans la plaine orientale près d’Aléria. Les événements de la Seconde Guerre mondiale, marqués par les interventions des troupes de Mussolini et des Alliés, ont encore affaibli la population. Entre-temps, l’assèchement des marais et l’intensification de la viticulture ont réduit son habitat. Le dernier cerf corse a été abattu par un braconnier en 1969, marquant un point de non-retour.

La réintroduction réussie

Face à cette situation désastreuse, le Parc Naturel Régional Corse a lancé un programme de réintroduction. En 1985, quatre individus en provenance de Sardaigne, une variété génétiquement identique, ont été introduits dans un enclos. Depuis lors, 12 lâchers en pleine nature ont permis d’établir une population florissante. Ce nouvel élan a vu une augmentation remarquable de la population, qui s’est diversifiée grâce à d’autres cerfs venant également de Sardaigne.

Le problème de la surpopulation

Bien que le cerf corse prospère, cette explosion démographique pose des problèmes. N’ayant pas de prédateurs naturels sur l’île, sa population continue d’augmenter de manière inquiétante. La protection stricte dont il bénéficie, dans le cadre de la directive européenne Habitats, complique davantage la situation. Les agriculteurs, désemparés par les ravages causés à leurs cultures, appellent à une régulation de l’espèce. Une demande qui a même incité certains à commettre des actes de braconnage, tel que l’abattage d’un faon en septembre 2024.

Les défis de la régulation

Stevan Mondoloni, responsable du programme de conservation, souligne qu’une régulation des populations de cerfs est inévitable. Malheureusement, la rigidité du statut de protection rend cette régulation très compliquée. Son constat est sans appel : « Le statut européen bloque toute possibilité de régulation simple. Tant qu’il n’évolue pas, aucune solution légale pour gérer la population sur l’île n’est envisagée ».

Les attentes des chasseurs

Les chasseurs, cependant, sont réticents à ouvrir la chasse au cerf corse. Ange-Dominique Manenti, un chasseur local, précise que : « Nous ne voulons pas avoir à prendre en charge les dégâts qu’il pourrait causer. En revanche, un partenariat avec les institutions pour réguler l’espèce pourrait être envisageable. » L’idée d’introduire des prédateurs naturels, comme les ours ou les loups, est totalement exclue.

Une réflexion nécessaire

Malgré les inquiétudes croissantes des agriculteurs, la situation reste bloquée. Certains agriculteurs affirment que si rien ne change, le braconnage pourrait augmenter. Les services de l’État semblent démunis face à cette problématique. Une réunion prévue par la chambre d’agriculture pourrait ouvrir la voie à de nouvelles discussions pour concilier la préservation du cerf corse et les besoins des agriculteurs.

La problématique de la gestion de la population des cerfs corses soulève des questions essentielles sur la cohabitation entre la faune protégée et les activités humaines. Quelle sera la solution pour garantir un équilibre ?

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Interdiction des tirs de sangliers pendant les moissons impacte l’agriculture

Interdiction des tirs de sangliers pendant les moissons impacte l'agriculture

Interdiction des tirs de sangliers pendant les moissons : un coup dur pour le monde agricole

Le Conseil d’État a tranché dans un dossier sensible : l’autorisation de tirer des sangliers depuis un poste fixe sur des parcelles en cours de récolte a été annulée. Cette décision, rendue le 16 juin 2025, a suscité une forte réaction au sein du milieu agricole, notamment de la part de la Coordination Rurale qui la qualifie de « coupée du réel ». Cette mesure, bien plus qu’une simple question de chasse, était destinée à réduire les dégâts considérables causés par ces animaux sur les cultures pendant la période des moissons.

Un contexte explosif : moissons et sangliers

Les sangliers, devenus envahissants dans de nombreuses régions, provoquent des pertes colossales, chiffrées en millions d’euros chaque année, pour les agriculteurs. Le Conseil d’État a justifié son choix en évoquant le « rabattage motorisé », une pratique qu’il faut envisager comme contraire à la réglementation sur la chasse. Or, il est important de souligner que cette mesure ne visait pas à organiser des chasses récréatives, mais à protéger des cultures vitales pour les agriculteurs.

La réaction des acteurs concernés

Dans un communiqué daté du 1er juillet, la Coordination Rurale a exprimé son indignation, dénonçant cette décision comme « absurde » et en déphasage avec la réalité du terrain. Ce coup du sort vient contrecarrer un accord signé le 1er mars 2023, réunissant divers acteurs du monde agricole et cynégétique, qui visait à mettre en place des solutions pour gérer la surpopulation de sangliers. « Ce n’était pas une chasse, c’était une nécessité », insistent les représentants agricoles qui voient leurs récoltes menacées.

Le monde agricole sur la sellette

Une fois de plus, les agriculteurs sont dans l’onde de choc d’une décision qui apparaît comme déconnectée des défis qu’ils affrontent au quotidien. À l’approche des moissons, l’utilisation de ce dispositif de régulation s’avérait être un des outils les plus efficaces pour gérer la menace sanglier. La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) pourrait également réagir à cette décision, qu’elle perçoit comme une régression dans la gestion de la faune sauvage.

En somme, l’interdiction des tirs de sangliers pendant les moissons soulève des questions bien plus larges sur la gestion des espèces sauvages et l’impact des décisions juridiques sur la réalité des terres agricoles. L’absence de mesures adaptées pourrait très bien signifier davantage de dégâts pour les récoltes et, par conséquent, la fin de certaines exploitations agricoles qui peinent déjà à faire face à une nature parfois trop prolifique.

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Le hérisson un protecteur du jardin menacé par l’homme

Le hérisson un protecteur du jardin menacé par l'homme

Le hérisson : un mammifère surprenant et plein de piquants !

Un allié pour le jardin

Avoir un hérisson dans son jardin, c’est un peu comme avoir un agent secret contre les limaces et les petits escargots ! Ce petit mammifère fait d’eux son plat préféré. Cependant, son régime alimentaire peut réserver des surprises. Qui aurait cru que ce compagnon à piquants pouvait également s’intéresser à des mets plus inattendus ?

Une mortalité préoccupante

Une enquête participative a récemment mis en lumière les raisons des décès des hérissons. Les résultats sont alarmants : les collisions routières représentent 79 % des décès signalés. En outre, l’utilisation de produits chimiques depuis l’après-guerre et les tondeuses à gazon ont également des conséquences néfastes sur leur population. Dans les centres de soins Les P’tits Kipik situés en région parisienne, les hérissons sont souvent victimes des tondeuses. Ces blessures peuvent s’avérer mortelles, alors qu’un hérisson ne croise que rarement le chemin des voitures.

Une armure impressionnante

Le hérisson est célèbre pour sa « défense » : son armure de piquants. Avec entre 5 000 et 7 500 piquants, il n’a que quelques prédateurs naturels, comme le blaireau et le grand-duc. Lorsque la situation devient menaçante, le hérisson se met en boule, déployant sa protection. En cas de chute, la conception de ses piquants lui permet d’absorber l’impact sans se blesser. En d’autres termes, il est véritablement l’expert des situations délicates !

Un mode de reproduction unique

Il est intéressant de noter qu’en 1923, on croyait que les hérissons s’accouplaient ventre contre ventre. En réalité, pour permettre au mâle de s’accoupler, la femelle rabat ses piquants. Un beau partenariat, n’est-ce pas ? De plus, les bébés hérissons, à la naissance, sont dépourvus de piquants, ce qui évite des mises bas traumatisantes. Les petites pointes, appelées « piquants de lait », apparaissent peu après et assurent une protection pour ces nouveau-nés.

Un régime alimentaire varié

Le hérisson est un omnivore curieux. Parmi ses mets favoris, on trouve des fruits, des champignons, et à l’occasion, des rongeurs ou des œufs. Un lecteur a rapporté un incident mémorable lors d’une promenade en forêt : il a été témoin d’un hérisson s’attaquer à un jeune lièvre. Cette aventure illustre bien que, même avec une apparence mignonne, le hérisson peut se transformer en petit prédateur !

Le hérisson, bien qu’il soit une créature fascinante et bénéfiques dans nos jardins, est menacé par diverses activités humaines. Alors parfois, un petit coup d’œil au jardin peut révéler un allié inattendu, assis là, en mode « camouflage ». Protégeons-les tout en les observant avec curiosité !

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Chancelade un dispositif de piégeage pour sangliers efficace

Chancelade un dispositif de piégeage pour sangliers efficace

Chancelade : un piège à sangliers immédiatement efficace

Dans la commune de Chancelade, située en Dordogne, un nouveau dispositif de piégeage a rapidement fait ses preuves. En effet, seulement 48 heures après leur installation, deux pièges ont permis de capturer un sanglier, suscitant l’étonnement tant parmi les élus que les habitants. C’est un employé communal qui a annoncé la nouvelle à l’hôtel de ville, provoquant une réaction presque incrédule d’une élue : « Déjà ? »

Un problème bien réel

Le maire de Chancelade, Pascal Serre, a décidé de prendre des mesures face à une situation qui lui a été rapportée à de nombreuses reprises. « Il ne se passe pas une semaine sans que l’on vienne me voir pour évoquer les dégâts causés par les sangliers », explique-t-il. Selon les rumeurs, plus de 250 sangliers rodent dans le secteur, causant des dommages dans les cultures et chez des particuliers.

Des pièges judicieusement placés

Pour limiter les problèmes, deux sociétés de chasse sont actives sur la zone, mais la présence de nombreuses habitations complique la mise en place de battues traditionnelles. « Nous avons placé les deux cages à des endroits où les chasseurs ne peuvent pas aller », précise Éric Moscavit, lieutenant de louveterie de la 17e circonscription. Cette stratégie vise à s’assurer que le piégeage se déroule en toute sécurité.

Un mécanisme rudimentaire mais efficace

Le principe de fonctionnement des pièges est simple. Un système de fil, poulie et poids permet de refermer la cage rapidement sur le sanglier attiré par quelques grains de maïs. Conçue pour résister aux coups de groin de l’animal, la cage a été fabriquée par une entreprise locale et a été placée près d’un axe routier fréquenté, dans un sous-bois, à proximité de terrains en friche.

La sécurité avant tout

Les autorités locales prennent cette problématique très au sérieux. Romain Meaud, policier municipal, a intégré la vérification des pièges à sa patrouille matinale. « Cela fait partie de ma mission d’assurer la sécurité publique », précise-t-il. Les pièges sont placés sous l’autorisation d’un arrêté préfectoral afin de garantir un encadrement légal et sécuritaire des opérations de piégeage.

Des résultats en hausse

La saison de chasse a déjà vu un record de 22 969 sangliers prélevés en Dordogne, une augmentation de 5 000 par rapport à l’année précédente. Le constat est clair : les sangliers s’approchent de plus en plus des habitations, et les efforts de piégeage ainsi que la coordination entre les chasseurs et la municipalité semblent être des réponses appropriées à ce fléau.

Pascal Serre espère organiser une battue administrative d’ici la fin du mois de septembre, tout en notant que le coût des dispositifs de piégeage, estimé à environ 3 500 euros, est un investissement nécessaire pour la sécurité et le bien-être de la communauté.

La collaboration entre les élus, les chasseurs et la population semble essentielle pour gérer la présence de ces animaux sur le territoire. D’ores et déjà, d’autres installations de pièges sont planifiées pour lutter efficacement contre ce problème grandissant.

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Diminution alarmante des populations de perdrix grises dans la Somme

Diminution alarmante des populations de perdrix grises dans la Somme

Somme : Densités de perdrix grises en chute libre

La perdrix grise, autrefois considérée comme le meilleur allié des cultures de blé, semble désormais avoir fait un virage à 180 degrés. Les populations de cet oiseau emblématique s’effondrent dans la région de la Somme, passant de 35 couples aux 100 hectares dans les années 2000 à un désolant 4 couples en 2025.

Des chiffres alarmants

Richard Bouteiller, responsable du service technique de la fédération départementale des chasseurs de la Somme, constate une lente mais inquiétante descente. « Nos populations s’effondrent », déclare-t-il. Avec ses 40 ans d’expérience, il a observé la diminution des densités de perdrix grises comme un phénomène inévitable, pourtant évitable. Les conséquences sont terriblement claires : les moissons précoces de cette année, réalisées dès le 13 juillet, coïncident avec le cycle de reproduction des perdrix, détruisant ainsi leurs nids avant même la naissance des jeunes.

Moissons précoces et menace de prédation

Les conditions climatiques et l’évolution des méthodes de culture affectent directement la perdrix grise. Les moissons de plus en plus précoces créent une compétition pour l’espace et la survie. À ce jour, les seuls refuges dont disposent ces oiseaux sont situés dans des zones industrielles ou des friches. Malheureusement, ces endroits ne suffisent pas à inverser la tendance.

Aide et initiatives pour le repeuplement

La fédération de la Somme prend les choses en main avec des subventions pour le repeuplement qui peuvent atteindre jusqu’à 85%. Cependant, ces aides viennent avec des conditions strictes. Les chasseurs doivent démontrer un engagement dans le piégeage des prédateurs avant de bénéficier d’une aide. Un effort de piégeage est ainsi nécessaire, allant de 40% à 85% en fonction des actions menées.

Un élevage bien pensé pour la survie de l’espèce

En collaboration avec d’autres fédérations, la Somme participe à un programme d’élevage qui récupère des œufs de perdrix sauvages, permettant ainsi de soutenir la biodiversité de ces oiseaux. Cet élevage privilégie les comportements naturels, offrant un espoir de voir ces perdrix s’établir durablement dans leur milieu.

Aménager le territoire : un impératif

Pour Richard, il ne suffit pas de planter quelques bandes enherbées pour sauver la perdrix grise. Les défis sont multiples et comprennent les fortes chaleurs, l’accès limité à l’eau et la disparition d’insectes, essentiels à l’alimentation des jeunes perdrix. La route vers la restauration des populations de perdrix grises passera sans doute par une coopération étroite avec les agriculteurs, afin d’assurer un équilibre entre rentabilité et préservation.

Alors, qu’est-ce que tout cela signifie pour les chasseurs et les amoureux de la nature ? Un besoin urgent de repenser les pratiques agricoles et d’intégrer des solutions innovantes pour protéger cette espèce menacée. En engageant un dialogue avec le monde agricole, il est possible d’espérer un avenir meilleur pour les perdrix. Comment la chasse peut-elle contribuer à cela ? Seule une collaboration sincère entre chasseurs et agriculteurs pourra apporter des changements significatifs.

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CNCFS acteur clé de la chasse en France

CNCFS acteur clé de la chasse en France

Le CNCFS : Un acteur incontournable de la chasse en France

Un peu d’histoire

Le Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS) voit le jour le 27 avril 1972. Résultat d’un décret, il découle d’une transformation du Conseil supérieur de la chasse, anciennement créé en 1941. Ce Conseil supérieur exerçait un rôle consultatif auprès du ministre de l’Environnement, traitant des législations concernant la chasse. Avec la création du CNCFS, ce rôle consultatif s’est perpétué, mais sous une nouvelle structure plus adaptée aux enjeux contemporains.

Quel est le rôle du CNCFS ?

Selon la loi du 8 août 2016, article 13, le CNCFS joue un rôle de conseil auprès des ministres en charge de la chasse et de l’agriculture. Il se prononce sur tous les textes de loi concernant la chasse, la gestion de la faune sauvage et la protection de la nature. En gros, s’il y a une influence sur les pratiques cynégétiques, le CNCFS a son mot à dire !

Composition du CNCFS

La composition du CNCFS est régie par le code de l’Environnement. Le Conseil se divise en trois collèges : représentants des pouvoirs publics, représentants des chasseurs et scientifiques. Voici un aperçu de ses membres :

  • Un représentant des directeurs responsables de la chasse et des forêts
  • Des représentants de la Fédération nationale des chasseurs et d’associations de chasse
  • Quatre personnalités qualifiées en matière cynégétique
  • Des représentants des collectivités territoriales et des organisations agricoles
  • Des membres d’organismes scientifiques spécialisés

Cet ensemble assure une représentation variée et équilibrée des différents acteurs intéressés par la chasse et la faune sauvage. Par exemple, on y trouve des figures emblématiques comme M. Dominique Busson ou M. Alain Benazet, qui apportent leur expertise sur le terrain.

Un fonctionnement démocratique

Le CNCFS se réunit au moins deux fois par an, son président convoquant les membres pour examiner les propositions. Les décisions sont prises à la majorité des membres, mais attention ! La décision finale revient toujours au ministre en charge. C’est un peu comme jouer à la pétanque dans un concours où seuls les juges peuvent décider qui a gagné !

En fin de compte, le CNCFS se profile comme une pièce maîtresse dans le puzzle de la législation cynégétique en France, alliant tradition et modernité dans la gestion de notre précieuse faune sauvage.

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Plan de gestion des sangliers dans le Calvados

Plan de gestion des sangliers dans le Calvados

Le plan de gestion des sangliers dans le Calvados

Des mesures adaptées face à une situation complexe

La gestion des sangliers dans le Calvados ne ressemble pas à un parcours de santé. La question du sanglier, animal à la réputation bien trempée dans certaines cultures, varie d’une Fédération départementale à une autre, en fonction des dégâts occasionnés et des indemnisations requises. Chaque année, les méthodes de chasse et la réglementation sont susceptibles d’évoluer. Alors, comment les autorités locales s’y prennent-elles ?

Dans le Calvados, le tableau est particulièrement problématique. Certaines Unités de Gestion font face à des destructions plus importantes que celles observées dans d’autres zones du département. Pour remédier à cette situation délicate, la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC) a décidé de prendre les choses en main en mettant en place un plan de gestion spécifique, adapté aux enjeux locaux.

Un appel à l’action pour les chasseurs

Pour tous ceux qui pratiquent la chasse dans le Calvados, il est crucial d’être informé des changements en cours. La FDC a récemment diffusé une vidéo explicative qui plonge dans les détails du plan de gestion, en identifiant clairement les territoires concernés par ces modifications. Une initiative louable pour que chaque chasseur puisse naviguer efficacement les nouvelles régulations.

Ce plan de gestion a pour but de concilier la biodiversité, les besoins de la faune et les attentes des agriculteurs touchés par les sangliers. Mais qui aurait cru que ces bêtes au regard un peu trop malicieux pouvaient causer tant de dégâts ? Ce n’est pas seulement leurs escapades dans les champs qui posent problème, mais aussi les répercussions sur l’économie locale.

Un enjeu à suivre de près

En somme, la situation des sangliers dans le Calvados est à prendre au sérieux. Que vous soyez chasseur, agriculteur ou simple amoureux de la nature, il est essentiel de rester attentif à l’évolution des régulations et des pratiques de gestion. N’oublions pas que la cohabitation entre les différentes espèces de la faune sauvage et les activités humaines repose sur des décisions éclairées et des actions concertées.

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Chasseurs et naturalistes unis pour la restauration des mares

Chasseurs et naturalistes unis pour la restauration des mares

Quand chasseurs et naturalistes collaborent pour sauver les mares

Alors que certaines voix s’élèvent pour opposer idéologie et pratiques, sur le terrain, chasseurs et naturalistes unissent leurs efforts pour la restauration des mares, ces précieuses zones humides vitales pour la biodiversité. Ces écosystèmes délicats, jadis omniprésents, font aujourd’hui face à des menaces telles que l’abandon, le comblement et l’enrésinement. La diversité faunique, des tritons aux libellules en passant par les grenouilles et divers oiseaux, dépend de leur préservation.

Des initiatives concrètes et efficaces

Au fil des années, plusieurs fédérations de chasse départementales ont pris l’initiative de restaurer ces milieux en collaboration avec des associations écologistes et des experts naturalistes. Ce travail de diagnostic, de restauration et d’entretien est non seulement réalisable, mais il produit des résultats tangibles.

Dans le Tarn par exemple, 150 mares ont déjà été restaurées en dix ans, grâce à un programme soutenu par des chasseresses et chasseurs. Techniques de curage, reprofilage des berges et entretien anti-envasement sont quelques-unes des actions entreprises. Souvent, ces chantiers sont co-financés par des agences de l’eau, des régions, et par l’éco-contribution des chasseurs eux-mêmes. En Vendée, une trentaine de mares ont également été restaurées grâce à un contrat territorial de l’eau, mobilisant la participation non seulement des chasseurs, mais aussi des agriculteurs et des collectivités locales. Ces efforts démontrent que loin des caricatures habituelles, les chasseurs peuvent être des alliés indéniables de la biodiversité.

Une alliance pragmatique fondée sur l’intérêt commun

Mais pourquoi cette collaboration entre deux groupes souvent perçus comme antagonistes ? Les raisons sont nombreuses. Une mare restaurée représente un point d’eau vital pour le gibier, un refuge pour les amphibiens et un patrimoine paysager réhabilité. Les naturalistes apportent leur expertise sur les espèces tandis que les chasseurs fournissent leur connaissance du terrain ainsi que leur logistique.

Dans l’Allier, par exemple, 33 mares ont été réhabilitées en 2022, incluant 22 restaurations et 11 créations dans une zone Natura 2000. Au total, cela équivaut à la création de 8600 m² d’eau, un volume comparable à deux piscines olympiques. De quoi donner un coup de fouet à la biodiversité locale !

Des mares pour les écosystèmes et le climat

Alors que certains activistes s’opposent à la chasse dans des débats télévisés, sur le terrain, d’autres agissent pour la réparation des écosystèmes dégradés. Les mares jouent un rôle essentiel dans la régulation de l’hydrologie locale, en périodes de sécheresse comme de crue. En tant que sentinelles du climat, leur préservation est primordiale. Leur déclin mérite une attention bien plus sérieuse que de simples postures.

Ce modèle d’alliance entre chasseurs et naturalistes, basé sur une approche pragmatique et une coopération locale, mérite d’être soutenu et étendu. Car restaurer la nature nécessite non seulement de l’amour pour elle, mais également du temps, des ressources financières et, avouons-le, un soupçon d’humilité.

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La chasse moderne et sa contribution à la biodiversité

La chasse moderne et sa contribution à la biodiversité

La chasse en France : un acteur essentiel pour la biodiversité

La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a récemment décidé de prendre la parole face aux idées reçues qui persistent sur la chasse en France. Par le biais d’une série de 6 vidéos animées, la FNC s’efforce de rétablir la vérité et de montrer que la chasse d’aujourd’hui a évolué, se détachant de son image négative souvent véhiculée par certains opposants.

Une initiative pour clarifier la réalité de la chasse moderne

La première vidéo de cette campagne, récemment publiée, s’adresse directement aux stéréotypes erronés. Elle affirme haut et fort que les chasseurs ne sont pas de simples amateurs de loisirs déconnectés de la nature. Au contraire, ils jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité. La chasse repose sur une gestion durable des territoires et des espèces, et elle demande un engagement réel et constant de ses acteurs.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Cette campagne se base sur des chiffres impressionnants, souvent méconnus du grand public. Pour l’année 2024, les actions réalisées par les chasseurs incluent :

  • 670 kilomètres de haies plantées ou entretenues;
  • 26 843 hectares consacrés à des cultures faunistiques, floristiques et des jachères environnementales;
  • 1 102 kilomètres de chemins ruraux réhabilités et entretenus.

Ces initiatives ne sont pas seulement des chiffres : elles représentent un engagement réel en faveur de la biodiversité, des corridors écologiques et de la petite faune, tout en respectant le patrimoine rural commun.

Une série de vidéos engagées

Chaque vidéo de cette série aborde un thème clé lié à la chasse contemporaine, qu’il s’agisse de biodiversité, de sécurité, d’éthique, ou encore d’impact territorial. L’objectif principal est de fournir une explication claire et factuelle sur ce qu’est la chasse aujourd’hui, loin des fantasmes souvent véhiculés par certains militants. Cette communication vise à informer non seulement les chasseurs, mais également ceux qui s’interrogent sur cette pratique et souhaitent en comprendre les enjeux.

Pour découvrir ces vidéos et comprendre l’action des chasseurs en faveur de la biodiversité en 2024, rendez-vous sur les réseaux sociaux de la FNC.

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Actions des chasseurs pour la biodiversité

Actions des chasseurs pour la biodiversité

Les actions des chasseurs en faveur de la biodiversité

Un engagement concret pour la nature

Le monde cynégétique se distingue par son approche proactive envers la protection de la nature. Les chasseurs consacrent de nombreuses heures à la préservation de la biodiversité en se investissant dans l’entretien des populations de gibier, des habitats naturels, des zones humides et des haies. Cette implication représente des milliers d’heures de bénévolat sur le terrain chaque année.

La FNC met des chiffres sur les initiatives des chasseurs

Dans une série de vidéos récentes, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) s’est engagée à fournir des données précises sur ces actions. La première vidéo, récemment publiée, vise à donner un aperçu réaliste de l’effort des chasseurs, loin des clichés souvent véhiculés par certains détracteurs de la chasse en France. Ces vidéos sont conçues pour répondre aux inquiétudes du public avec « des chiffres clairs, des infos vérifiées et des réponses concrètes ». Qui aurait cru qu’un tel travail se cachait derrière cette activité souvent mal comprise ?

Focus sur la préservation des habitats naturels

Cette première vidéo aborde spécifiquement l’investissement des chasseurs français dans la préservation et la restauration des habitats naturels. En effet, en agissant sur les haies, les jachères et les chemins communaux, les chasseurs soutiennent non seulement le gibier, mais aussi l’ensemble de l’écosystème. Une action qui bénéficie non seulement aux espèces chassées, mais également à la biodiversité dans son ensemble.

Un fait à retenir : cet engagement est un exemple parfait d’harmonie entre la pratique de la chasse et la protection de l’environnement. En somme, ce travail mérite d’être valorisé et reconnu. Alors, pourquoi ne pas se pencher sur ces vidéos et découvrir comment ces passionnés œuvrent pour la nature ?

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