Corbeaux et agneaux conflit inquiétant pour les éleveurs

Corbeaux et agneaux conflit inquiétant pour les éleveurs

Quand les corbeaux s’attaquent aux agneaux : un phénomène inquiétant

Les corbeaux, au-delà de la légende

Dans la Haute-Vienne, la réalité dépasse la fiction, et les corbeaux ne sont pas que des personnages de films d’Hitchcock. Un éleveur ovin a récemment constaté la perte de plusieurs agneaux à cause d’attaques de grands corbeaux, un phénomène qui devient de plus en plus préoccupant pour les éleveurs.

Vincent Frugier Nocart, l’éleveur en question, a perdu une dizaine de ses animaux en seulement trois mois. Sa tristesse est palpable lorsqu’il évoque une de ses brebis, « élevée au biberon par mon fils », qui a subi des dommages incroyables : un œil en moins et un abdomen complètement dévoré. Les corbeaux, révèle-t-il, sont si nombreux et insistent tellement qu’ils parviennent à désarmer même ses chiens de garde, qui finissent par abandonner leur rôle de défense. La seule solution viable trouvée par Vincent ? Mettre les brebis à l’abri dès qu’une mise bas est imminente.

Des attaques contestées et des responsabilités floues

Du côté de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), on reste sceptique quant aux accusations pesant sur les corvidés. Selon leur responsable en Limousin, les véritables agresseurs seraient plutôt des chiens errants, les corbeaux se contentant ensuite de profiter des restes laissés par d’autres prédateurs. Cette position n’est pas isolée. En 2016, un éleveur du Cantal décrivait des attaques continues, et pour corroborer ses dires, il avait même filmé des corbeaux sur ses brebis. Des témoignages allant dans le même sens se sont multipliés ces dernières années : des attaques d’éleveurs ayant subi des pertes importantes, mais où le corbeau n’apparaît finalement qu’en tant que nécrophage.

En 2011, un éleveur en Ariège avait lui aussi perdu plusieurs dizaines d’agneaux, pointant du doigt les corbeaux. Allain Bougrain-Dubourg, à l’époque président de la LPO, avait alors mis en avant la nécessité d’effectuer une expertise avant d’accuser ces oiseaux, qui jouent par ailleurs un rôle vital dans l’écosystème de décomposition.

Capacités des grands corbeaux et implications pour l’élevage

La question qui mérite réflexion : les corbeaux sont-ils réellement capables d’attaquer des animaux vivants ? Voilà un sujet qui mérite d’être éclairci. Le grand corbeau, dépassant ses cousins tels que la Corneille noire, est bel et bien le plus grand des corvidés, avec une taille de 69 cm et une envergure atteignant 118 cm.

Omnivores et opportunistes, ces oiseaux se nourrissent principalement de petits animaux et n’hésitent pas à piller les nids d’autres espèces. Ils peuvent surveiller les mises-bas d’animaux domestiques pour se nourrir de placentas ou de nouveau-nés. Bien qu’il soit exagéré de considérer chaque noix de coco tombée comme un acte de prédation, les corbeaux, comme les vautours, peuvent occasionnellement s’attaquer à des animaux vivants, surtout lors de périodes de vulnérabilité.

Dans certaines régions, l’alerte est donnée aux éleveurs : il leur est conseillé d’être vigilants. Les grands corbeaux se montrent astucieux et adaptables, reconnaissant les agneaux comme une source de nourriture facilement accessible.

Conclusion

Alors que la bataille entre éleveurs et corbeaux se poursuit, une chose est claire : il est crucial de garder un œil attentif sur nos amis à plumes pour éviter que le scénario ne devienne une triste réalité pour le monde de l’élevage.


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Pyrénées-Atlantiques les chasseurs et les écoliers découvrent la nature

Pyrénées-Atlantiques les chasseurs et les écoliers découvrent la nature

Pyrénées-Atlantiques : Quand les chasseurs partagent leur amour de la nature avec les écoliers

Découverte de la biodiversité au fil de la journée

Dans les Pyrénées-Atlantiques, une initiative originale a eu lieu cette semaine, où des chasseurs ont pris le rôle de guides pour des écoliers avides de connaissances. Les élèves de l’école primaire de Larribar-Sorhapuru ont eu le plaisir de découvrir les merveilles de la nature grâce à Luc Tillard, animateur nature à la fédération départementale des Chasseurs des Pyrénées-Atlantiques (FDC 64). Cette journée enrichissante s’est déroulée en collaboration avec l’équipe pédagogique de l’établissement, offrant aux enfants une belle immersion dans le monde naturel qui les entoure.

Un programme d’animations captivant

Les jeunes aventuriers ont pu profiter d’un programme riche en activités, alliant apprentissage et amusement :

  • Observation de la faune et de la flore : Les enfants se sont rendus à la Saligue aux Oiseaux, un espace naturel protégé et géré par la FDC 64.
  • Jeu de la migration : Une activité ludique qui a permis aux enfants d’apprendre la géographie de façon interactive.
  • Boîtes mystères : Une expérience sensorielle pour aiguiser leur sens du toucher et leur permettre de découvrir la diversité de la nature.
  • Confection d’empreintes d’animaux : Les enfants ont appris à identifier les traces laissées par les animaux sauvages.

Vers une conscience écologique

Les plus grands ont eu l’occasion de fabriquer leur propre petit guide afin de prolonger cette belle aventure à la maison. Au-delà du simple amusement, ces activités visent à sensibiliser les enfants à l’importance de préserver notre patrimoine naturel. Chaque élève a ainsi quitté cette journée riche d’expériences avec des souvenirs mémorables et une conscience écologique nouvellement éveillée, grâce à l’implication des chasseurs.

Il est réjouissant de voir que ces derniers jouent un rôle clé pour éveiller nos jeunes aux enjeux environnementaux. Un grand bravo à la FDC 64 et à Luc Tillard pour cette initiative porteuse d’avenir !

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Augmentation des quotas de prélèvements de loups demandée par les présidents des départements alpins

Augmentation des quotas de prélèvements de loups demandée par les présidents des départements alpins

Les présidents des départements alpins réclament une hausse des quotas de prélèvements des loups

Cette semaine, une lettre capitale a été adressée à Annie Genevard, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, par les présidents des départements alpins : Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes, Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence. Leur message est clair : il est temps d’augmenter les quotas de tir sur le loup gris, dont les populations connaissent une croissance importante, causant de sérieuses problématiques pour les éleveurs locaux.

Des demandes concrètes face à une situation préoccupante

Les élus demandent que le taux de prélèvement passant de 19% à 30% de la population estimée soit pris en compte. En effet, selon l’Office français de la biodiversité (OFB), la population lupine se chiffrerait à 1013 individus en 2024, représentant une diminution de 89 individus par rapport à l’année précédente. Les signataires de la lettre dénoncent une incohérence entre ces chiffres et les observations sur le terrain, où les prédations se multiplient.

Cette situation a conduit les présidents à exiger une réévaluation des quotas de prélèvements, afin de soulager la pression sur les troupeaux de leurs territoires. Ils portent également à l’attention de la ministre un changement important : le statut du loup gris a été modifié dans le cadre de la convention de Berne, passant d’espèce « strictement protégée » à « espèce protégée ».

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Si l’on se fie aux estimations de l’OFB, en respectant le quota actuel de 19%, 192 loups peuvent être abattus en 2025. Cependant, si les demandes des présidents sont entendues, ce chiffre pourrait grimper à 304, soit 112 loups de plus. Les élus attachent également une importance à la proposition d’accompagner les éleveurs, que ce soit par une amélioration des indemnisations pour pertes directes ou la création d’un statut pour les chiens de protection.

Une voix pour les éleveurs alpins

Avec cette lettre, les présidents des départements alpins espèrent attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les éleveurs face à la pression grandissante du loup. En effet, l’impact du super prédateur sur le quotidien et l’économie des zones rurales alpines est flagrant, et des mesures d’accompagnement sont essentielles pour permettre aux éleveurs de poursuivre leur activité sereinement. Espérons que ces revendications trouveront un écho favorable auprès de la ministre!

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Chasseurs des Deux-Sèvres et protection des oiseaux d’eau

Chasseurs des Deux-Sèvres et protection des oiseaux d'eau

Les chasseurs des Deux-Sèvres s’engagent pour les oiseaux d’eau

Pour la deuxième année consécutive, la fédération départementale des chasseurs des Deux-Sèvres (FDC 79) a lancé l’opération « Balance ton nid ». Cette initiative vise à encourager la reproduction des oiseaux d’eau, notamment le canard colvert, en installant des nichoirs sur les marais et plans d’eau de la région. Ces nids artificiels, sous forme de nids tubulaires, sont conçus pour offrir un abri sécurisé, permettant aux oiseaux de couver leurs œufs à l’abri des intempéries.

Le 18 janvier dernier, une équipe de 8 chasseurs bénévoles, accompagnée par le service technique de la FDC 79 et équipée d’outils adéquats, a bravé le froid pour installer onze nichoirs sur les zones humides de la commune d’Oroux. Ces chasseurs, également surnommés « nemrods », ont travaillé avec ardeur pour fournir à la faune aviaire locale des abris qui amélioreront leurs conditions de reproduction. En seulement une matinée, la mission a été réalisée avec succès, offrant ainsi aux canards et autres volatiles des refuges sûrs pour leurs couvées.

À travers cette initiative, les chasseurs des Deux-Sèvres prennent pleinement conscience de leur rôle en tant que gardiens de la biodiversité. Leur engagement dans des actions de ce type démontre leur souhait de protéger et de promouvoir la diversité des espèces animales. Ces efforts méritent d’être soulignés et salués.

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Loup aperçu près d’une école dans les Hautes-Pyrénées

Loup aperçu près d'une école dans les Hautes-Pyrénées

Un loup filmé tranquillement aux abords d’une école des Hautes-Pyrénées

Une vidéo nocturne d’un loup capturée dans le village d’Agos-Vidalos fait couler beaucoup d’encre. Cette séquence, publiée sur la page Facebook « Non au Loup », illustre la présence intrépide de cet animal dans une zone habitée, juste à côté d’une école, le tout sous les réverbères. Le remarquable spécimen de Canis lupus, plus communément appelé loup gris, semble faire fi de la présence humaine, déambulant sans une once d’hésitation au cœur du village.

Une augmentation des prédations signalées

La vidéo n’est pas le seul sujet de préoccupation pour les éleveurs de la région. En effet, quelques jours avant cette capture vidéo, une attaque majeure a été constatée sur un troupeau local, avec deux brebis tuées et trois autres blessées. Ce constat a été confirmé par la préfecture, sur avis de l’Office français de la biodiversité (OFB), qui a évoqué « probablement » le loup comme responsable. Dans une ambiance de tension croissante, les Jeunes Agriculteurs (JA) du département se sont mobilisés pour faire entendre leur voix et dénoncer le retour de ce prédateur dans leur région, le qualifiant d’incompatible avec leurs activités agricoles.

Réaction des autorités et mesures préventives

Face à cette situation, les autorités ont réagi rapidement. Le préfet Jean Salomon a accordé une autorisation de tir de défense simple pour protéger le troupeau touché par la prédation. Ce type de mesure vise à apporter un soutien aux éleveurs confrontés à des désagréments causés par le loup, permettant ainsi de limiter les impacts sur leur activité.

Avec ces récents événements, le débat autour de la coexistence entre loup et agriculture continue de se poser dans les Hautes-Pyrénées, où les éleveurs, de plus en plus inquiets, attendent des réponses concrètes et des solutions durables.

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Des activistes détruisent des miradors de chasse dans lYonne

Des activistes détruisent des miradors de chasse dans lYonne

Des activistes s’attaquent aux miradors de chasse dans l’Yonne

Au cœur du département de l’Yonne, une vingtaine de miradors de chasse a été récemment détruite par un collectif d’activistes anti-chasse, qui ne manque pas d’ironie en déclarant : « Vous pouvez les reconstruire, nous repasserons ». Cet événement, survenu durant la deuxième semaine de janvier 2025, pose la question de la sécurité et de la régulation de la faune sauvage en France.

Une opération nocturne revendiquée par un collectif anarchiste

Le collectif Unoffensive Animal, qui se définit comme « anarchiste » et « anticapitaliste », a pris la responsabilité de cette destruction sur son site. Dans leur communiqué, ils expliquent que les miradors leur permettent de dissimuler les chasseurs, de tirer en toute sécurité et d’empêcher les animaux de réagir. Ils affirment que leur action vise à protéger la vie sauvage : « Nous espérons que ces actions permettront à nos camarades vivant dans la forêt (sangliers, cerfs, oiseaux, etc.) d’échapper plus aisément à leurs meurtriers. »

La réponse des chasseurs et de la Fédération de chasse

Jean-Philippe Patillault, responsable du service technique à la Fédération de chasse de l’Yonne, a réagi avec scepticisme. Selon lui, ces miradors jouent un rôle crucial dans la sécurité générale. Il précise que « l’intérêt, c’est que les tireurs soient là où on les pose » et souligne que ces structures sont nécessaires pour réguler les populations de chevreuils, cerfs et sangliers, dont les chiffres ont explosé depuis les années 1970.

Un climat de tension entre militants et chasseurs

La déclaration du collectif est claire : « Chasseurs, vous pouvez les reconstruire, nous repasserons. » Cette attitude combative n’est pas nouvelle, car ce groupe se revendique du Front de libération animale (ALF), qui a vu le jour dans les années 70, prônant des actions contre ceux qu’ils jugent responsables de la maltraitance animale.

Entre protection de la faune et régulation des espèces, le débat sur la chasse continue d’alimenter les passions en France. La chasse, tout en étant un loisir important pour certains, se heurte à des visions opposées concernant la préservation de la vie animale et la sécurité des différents acteurs sur le terrain.

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Le préfet du Doubs clarifie la polémique sur les chamois

Le préfet du Doubs clarifie la polémique sur les chamois

Le préfet du Doubs remet les pendules à l’heure sur la polémique des chamois

La controverse entourant les chamois du Doubs a récemment fait couler beaucoup d’encre, attirant l’attention des protecteurs des animaux, dont Brigitte Bardot en tête. Dans cette affaire, les belles déclarations de défense des animaux se heurtent parfois à des réalités bien différentes. Les débats enflent alors qu’on se demande si ces fervents défenseurs des animaux sauraient mettre un peu de lumière sur d’autres dossiers, comme celui des cerfs du Bas Rhin.

Le préfet du Doubs a, dans un courrier adressé à Bardot, dénoncé les exagérations concernant la situation des chamois. L’icône du cinéma français avait dégainé ses critiques le 31 décembre, casant au passage quelques mots bien choisis sur les chasseurs. « Tenants de la gâchette », « tuerie de masse » et autres envolées lyriques sur le zèle des chasseurs ont alimenté le débat. Malheureusement, ces allégations semblent souvent tirées par les cheveux, en grande partie à cause de la manipulation des chiffres par certaines associations de protection animale.

Dans sa réponse, le préfet a reconnu l’accroissement de la population de chamois dans le département, tout en signalant que les prélèvements de cette espèce étaient en baisse grâce à un plan de chasse réfléchi et responsable. « Affirmer qu’il existe une volonté d’éradiquer l’espèce ? C’est loin de la réalité, » a-t-il précisé, tout en garantissant que les préoccupations de Bardot seraient abordées prochainement en commission. Il a également critiqué les positions souvent idéologiques de ces associations, qui semblent déconnectées des faits réels constatés sur le terrain.

En parallèle, pendant que certains expriment leur indignation face aux chamois, une autre histoire moins glamour attire peu, mais mériterait pourtant qu’on s’y penche : celle des cerfs du Bas Rhin. Il est troublant de constater à quel point des chasseurs peuvent décider de ne pas abattre ces animaux, mais ce n’est pas le genre d’information qui éveille la passion des organisations animalistes. Elles semblent volontiers sombrer dans le silence, préférant sacrifier ces magnifiques créatures sur l’autel de leur animosité à l’encontre des chasseurs.

En somme, alors que le débat sur la protection animale s’anime autour des chamois, il serait donc bon de garder un œil ouvert sur d’autres espèces et de penser à un dialogue plus constructif, loin des raccourcis et des idées préconçues.

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Policiers abattent un sanglier en centre-ville

Policiers abattent un sanglier en centre-ville

Incursion tragique : Les policiers tirent sur un sanglier en plein centre-ville

Les agents des Mossos d’Esquadra face à un sanglier indésirable

Une scène tragique s’est récemment déroulée à Les Franqueses del Vallès, au nord de Barcelone, où des policiers catalans, les Mossos d’Esquadra, ont été contraints d’abattre un sanglier après plusieurs heures de tentatives infructueuses pour le chasser. Cet incident, filmé et partagé sur les réseaux sociaux, a suscité une vive émotion et un flots de réactions en ligne.

La vidéo, publiée sur Instagram par un compte local, montre clairement les agents utilisant leur arme de service pour mettre fin à la vie de l’animal, une décision prise après qu’ils aient tenté sans succès de le capturer dans une zone boisée. L’environnement urbain a ajouté une dimension inattendue à cet événement, soulignant la proximité croissante entre la faune sauvage et les zones habitées.

La question qui se pose ici est : combien de fois avons-nous été témoins de telles situations où la faune sauvage cherche refuge dans des zones urbaines, souvent avec des conséquences dramatiques ? Il semble que les sangliers, attirés par la nourriture et la curiosité, n’hésitent plus à s’aventurer au cœur des villes. Dans ce cas précis, le sanglier est devenu la star malheureuse d’une scène d’intervention policière plutôt que d’un sauvetage.

Pour ceux qui se posent des questions sur les incidents impliquant des animaux sauvages en milieu urbain, il est essentiel de mettre en place des stratégies de prévention. Des mesures telles que des campagnes de sensibilisation sur la gestion des déchets et l’éducation du public peuvent contribuer à réduire les rencontres inattendues entre la faune et les humains. 

En somme, cette tragédie nous rappelle que, même au XXIe siècle, la cohabitation entre nature et urbanité reste un challenge et que la vie animale mérite d’être protégée.

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Bataille des sangliers en Haute-Vienne

Bataille des sangliers en Haute-Vienne

La bataille des sangliers en Haute-Vienne : les chasseurs en première ligne

Un défi majeur face à l’explosion démographique des sangliers

La Haute-Vienne fait face à une prolifération de sangliers qui suscite de vives inquiétudes. Chaque week-end, les chasseurs organisent des battues pour tenter de réguler cette population en constante augmentation. Les enjeux ne se limitent pas simplement à la chasse, mais touchent directement les agriculteurs qui subissent des dommages significatifs sur leurs cultures. En l’espace d’une décennie, le nombre de sangliers dans le département a doublé, entraînant des pertes s’élevant à plus de 200 000 euros par an.

Des préjudices considérables pour l’agriculture

Le tableau de chasse national pour la saison 2023/2024 met en lumière une réalité inquiétante : le nombre de sangliers abattus a de nouveau dépassé les 800 000, atteignant 841 726. À cette échelle, la Haute-Vienne ne fait pas exception, avec environ 6 700 sangliers abattus. Les cultures de maïs, notamment, subissent un sérieux coup dur, transformant les champs en véritables champs de bataille. Les agriculteurs, malgré les dispositifs d’indemnisation, voient leurs pertes financières s’accumuler.

Une mobilisation continue des chasseurs

Pour faire face à cette situation, une organisation millimétrée est nécessaire. Comme l’indique Edmond Lamy de La Chapelle, administrateur de la fédération de chasse de la Haute-Vienne, des battues ont lieu chaque week-end. La pression doit rester constante sur les effectifs de sangliers, une tâche facilitée par l’initiative « Permis de chasser à 0 € », lancée il y a plus de dix ans, qui permet de maintenir environ 7000 chasseurs actifs dans la région.

Risques liés à la sécurité publique

Les effets de la croissance de la population de sangliers ne se limitent pas aux champs. Les collisions routières augmentent, en particulier la nuit. Pour y remédier, des piquets réflecteurs ont été installés à Saint-Just-le-Martel, une zone sujette aux accidents. Ces dispositifs sont conçus pour bloquer la vue des sangliers, les rendant moins enclins à traverser la route.

Dans un autre domaine, la SNCF collabore avec la Fédération départementale des chasseurs pour organiser des battues sécurisées le long des voies ferrées. Deux journées sans trafic ont déjà été mises en œuvre, mobilisant plus de 200 chasseurs, dans le but de réduire les accidents et d’impacter positivement le bon fonctionnement du réseau.

Ces initiatives illustrent l’importance d’une recherche de solutions durables face à une situation qui, au départ, semblait confinée au milieu agricole, mais qui revêt une ampleur qui touche finalement l’ensemble de la société.

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L’abattage des cerfs à Genève comme solution de gestion

L'abattage des cerfs à Genève comme solution de gestion

L’abattage : Un recours extrême pour gérer les cerfs à Genève

Les cerfs, ces majestueux habitants de nos forêts, se retrouvent souvent au cœur d’un débat délicat concernant leur gestion. En effet, à Genève, avec l’absence de chasse, l’État, et plus précisément les gardes de l’environnement, sont chargés de réguler la population de cet animal emblématique. Les agriculteurs, bien que respectueux de la faune, observaient une surpopulation qui menaçait l’intégrité de leurs cultures.

Un déséquilibre à Versoix : Le cerf envahissant

En 2013, les cerfs ont fait une irruption remarquée dans les champs de Versoix, causant des dommages aux cultures de blé et de colza. Ce phénomène met en lumière la nécessité de maintenir un équilibre subtil entre la préservation des cultures, encadrées par des normes environnementales strictes, et la régulation des populations animales.

Un travail phare des gardes de l’environnement

Face à cette situation, le rôle des gardes de l’environnement devient crucial. Ils doivent naviguer dans une pression humaine croissante, tant en forêt qu’en milieu agricole. Leur travail de sensibilisation et d’éducation est essentiel, surtout dans un canton où la connaissance des réalités agricoles devient rare. Comment assurer une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature ?

Mesures préventives et dernières solutions

Les agriculteurs ne restent pas les bras croisés face à ce défi. Diverses actions préventives sont mises en œuvre, allant de l’installation de filets de protection à l’érection de barrières. Toutefois, lorsque ces mesures échouent, cela révèle un alarmant déséquilibre : la population de cerfs en forêt a atteint un seuil critique. Cela pose la question : à quel point devons-nous sacrifier nos récoltes pour préserver une faune sauvage en surcapacité ?

À la recherche d’un équilibre durable

En fin de compte, l’objectif des agriculteurs genevois demeure la production d’aliments locaux de qualité, tout en veillant à la pérennité de l’écosystème. La gestion des cerfs, bien que délicate, s’inscrit dans une démarche plus vaste de respect pour notre environnement. La chasse ne devrait être envisagée qu’en dernier recours, lorsque tout autre moyen pour maintenir cet équilibre a échoué.

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