Chasse des loups filmée par un drone thermique

Une surprenante scène de chasse à travers l’œil d’un drone thermique
Une vidéo impressionnante, bien que tragique, dévoile une réalité parfois méconnue de la nature. Grâce aux avancées technologiques, notamment les drones thermiques, les passionnés de chasse et de faune peuvent désormais observer des images fascinantes en temps réel. Ce film met en lumière la stratégie des loups, les redoutables prédateurs, en pleine action contre un sanglier. Alors que certains se demandaient si la force et l’agilité de la proie seraient suffisantes pour échapper à ses poursuivants, la réponse se révèle cruelle, mais typique du règne animal.
La stratégie implacable des loups
Cette vidéo captivante illustre la chasse en meute des loups, démontrant une coordination et une détermination impressionnantes pour capturer leur proie. Au départ, le sanglier semble en mesure de défendre sa vie avec des coups de boutoir puissants, mais environné par plusieurs loups, il doit faire face à une issue inéluctable. Ce spectacle rappelle que même les plus robustes parmi les animaux sauvages ne sont jamais à l’abri. La beauté crue de la nature est souvent teintée de tragédie, une leçon dont certains « écolos de salon » pourraient bénéficier pour mieux comprendre l’écosystème complexe du Canis lupus.
Le rôle des drones thermiques dans la conservation
Les drones thermiques ne sont pas seulement des outils de divertissement pour les chasseurs ; ils jouent également un rôle crucial dans la conservation de la faune. Ils permettent de détecter des animaux en détresse, comme les faons, bien avant qu’ils ne soient victimes des faucheuses de prés. Cette technologie est un complément précieux pour ceux qui œuvrent à la préservation des espèces, tout en apportant une vision unique des interactions naturelles.
Lorsqu’il s’agit de comprendre les dynamiques de la nature, des outils comme le drone thermique ouvrent la voie à de nouvelles perspectives. Cela pose la question : combien d’autres scènes étonnantes demeurent cachées dans nos forêts, attendant d’être découvertes ?
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Aveyron Novembre La venaison accessible au grand public

Aveyron : La venaison à la rencontre du grand public
En été 2024, les chasseurs de l’Aveyron ont réussi un véritable tour de force en faisant découvrir la viande de gibier à plus de 5000 personnes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’opération « Valorisation de la venaison », lancée par le ministère de l’Agriculture et la Fédération nationale des chasseurs, et a convaincu lors de fêtes de village, concerts, randonnées, et même à des rallyes automobiles.
Une opération en plein essor
La Fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron (FDC 12) a révélé les résultats de cette opération durant la période estivale. Les chasseurs se sont déplacés sur 18 événements pour proposer des dégustations de venaison, mettant en avant des plats préparés à partir de gibier. Un véritable festin pour les papilles, où la curiosité du grand public a été satisfaite. Qui aurait cru que le gibier séduirait tant de gourmets ?
Un lien entre les chasseurs et la communauté
Au-delà de la simple découverte gustative, cette opération témoigne du rôle essentiel des chasseurs dans la vie rurale. Selon Jean-Pierre Authier, président de la FDC 12, les chasseurs sont des acteurs incontournables de leur territoire, contribuant à l’entretien des chemins et à la restauration des milieux naturels. La différence aujourd’hui ? La mise en avant de leur engagement et de leur savoir-faire à travers ces dégustations. Une belle façon de tordre le cou aux idées reçues sur les chasseurs !
Bravo aux chasseurs de l’Aveyron !
Les efforts des chasseurs aveyronnais pour valoriser la venaison font d’eux des ambassadeurs de la nature. En offrant cette expérience culinaire, ils tissent des liens précieux avec la population locale, mais aussi avec ceux qui n’avaient jamais goûté à ces trésors de la faune. Une véritable connexion entre le monde de la chasse et le grand public, qui mérite d’être saluée.
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Cerf de Virginie blanc émerveille au Wisconsin

Un cerf de Virginie blanc fait sensation
Aux États-Unis, la faune sauvage offre des surprises qui feraient rêver n’importe quel passionné de nature. Parmi ces merveilles, le cerf de Virginie, un cervidé moins robuste que nos cerfs élaphes européens, attire de plus en plus l’attention, notamment lorsque certains d’entre eux arborent une couleur blanche éclatante.
Récemment, un conducteur a eu la chance de croiser un de ces spécimens exceptionnels au bord d’une route dans le Wisconsin. Fasciné, il s’est arrêté pour immortaliser ce moment rare, alors que cet impressionnant cerf de Virginie, échappé d’un bois, traversait tranquillement. Le contraste de son pelage lumineux sur fond de verdure a sans aucun doute conquis le cœur de plus d’un amateur de la nature.
Il est intéressant de noter que ce type de cerf, bien qu’il soit moins imposant en taille que ses homologues européens comme le chevreuil ou l’orignal, continue de captiver l’imagination des observateurs. Ses particularités, non seulement esthétiques mais également comportementales, font de lui un acteur incontournable de la biodiversité locale.
Alors, qui a dit que la taille faisait tout dans le monde animal ? Parfois, il suffit d’une touche de blanc pour faire briller un instant de pure magie en pleine nature.
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Wallaby en liberté à Plumelin curiosité et inquiétude

Le wallaby de Plumelin : un marsupial en liberté suscite curiosité et inquiétude
Depuis deux mois, un wallaby fait les frais d’une véritable course-poursuite à travers la commune de Plumelin. Ce petit marsupial, devenu la coqueluche des habitants, se montre insaisissable et attire toutes les attentions. Les premiers témoignages sont venus de rencontres inattendues, où les témoins, avec un brin d’incrédulité, ont alerté la mairie sur la présence de l’animal. L’un d’eux, tout en affirmant n’avoir consommé aucune substance compromettante, a affirmé avec ferveur : « Je vous jure que j’ai vu un wallaby ! » Une déclaration qui n’a pas manqué d’amuser le maire, mais qui s’est avérée plutôt véridique.
Depuis, le mur d’alerte de la mairie s’est enflammé avec de nombreux biens-fondés : des photos, des vidéos, tout y passe, mais l’animal reste introuvable. « En rentrant d’une réunion un soir, je l’ai aperçu également en bord de route », raconte le maire, précisant que ces apparitions se multiplient plutôt en fin de journée et durant la nuit.
Un wallaby en pleine nature : entre sécurité et folklore local
Malgré son allure charmante, le wallaby ne peut pas continuer à se faufiler sans restrictions dans la campagne bretonne. Nul doute que sa présence sur les routes représente un risque tant pour lui que pour les automobilistes. Soucieux de la sécurité de tous, le maire a donc sollicité les pompiers. Toutefois, même pour ce service de secours, attraper un wallaby semble relever de l’exploit. En effet, bien que le SDIS du Morbihan dispose d’une unité de secours animaliers, l’intervention sur un animal dit « exotique » ne fait pas partie de leur quotidien.
Dans l’attente d’une solution, trois panneaux ont été installés en bordure des routes pour avertir les conducteurs. Fait étonnant : deux de ces panneaux ont déjà disparu. Un mystère supplémentaire à ajouter à l’étrange aventure de ce wallaby.
D’où vient ce wallaby ?
La question qui demeure est : d’où vient cet intrépide wallaby ? Selon l’Office français de la biodiversité (OFB), plusieurs élevages de wallabies existent dans le Morbihan, certains d’entre eux ne tenant pas forcément de registre. On observe également des particuliers les adoptant comme animaux de compagnie. La vente de ces marsupiaux est légale, à condition qu’ils soient pucés et déclarés. Un potentiel propriétaire négligent risquerait, en cas de fugue, une amende de 750 euros pour avoir introduit l’animal dans un milieu non approprié.
Yves Rousselle, chef d’unité territoriale de l’OFB, rappelle que « ces animaux sont placides, herbivores et peu contraignants », tout en déconseillant formellement de s’en approcher. « C’est un animal sauvage avec des griffes acérées, s’il se débat, les choses pourraient tourner au vinaigre », prévient-il.
Des wallabies en cavale : un phénomène fréquent en France
Ce n’est pas la première fois qu’un wallaby fugue. Des exemples similaires ont été rapportés à Rambouillet, dans la forêt du Gâvre en Loire-Atlantique, ou encore à Saint-Yrieix-la-Perche, témoignant d’une certaine popularité de ces marsupiaux en dehors des circuits traditionnels.
En somme, l’histoire du wallaby de Plumelin illustre à quel point la nature et l’humain peuvent parfois entretenir des rapports pour le moins inattendus. Les habitants guettent le prochain bond de cet imprévisible marsupial, tout en espérant qu’il trouve rapidement sa place – et surtout en toute sécurité – loin des routes.
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Cerf surprenant au bain dans une souille

Un cerf inattendu se rafraîchit à la souille
Les chasseurs d’aujourd’hui ont à leur disposition des outils modernes, tels que les pièges photographiques, qui permettent d’observer la faune sur un territoire donné. Ces appareils sont particulièrement utiles pour surveiller des zones stratégiques comme les coulées et les souilles, où l’on s’attend généralement à croiser quelques sangliers.
Cependant, une surprise de taille attendait un chasseur qui avait placé son piège devant une souille. Plutôt que de capturer le passage habituel des suidés, celui-ci a eu la chance (ou la malchance, selon le point de vue) de filmer un cerf de 10 cors profitant d’un moment de fraîcheur. Voilà un spectacle qui vient rompre la monotonie que l’on pourrait craindre en attendant d’apercevoir des sangliers!
Cette anecdote nous rappelle que la nature peut être imprévisible, et qu’avec un peu de patience et de technologie, des moments inattendus peuvent survenir. Qui aurait cru qu’un cerf, habitué à fouler les sous-bois en toute discrétion, ferait escale à la souille comme un touriste en quête de rafraîchissement ?
La prochaine fois que vous installez un piège photographique, attendez-vous à l’inattendu. Et n’oubliez pas : la nature a ses propres règles de jeu, et elle sait parfois nous surprendre !
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Rejet des demandes de chasse sur les espèces protégées par le Conseil d’État

Rejet des demandes des Fédérations de chasse par le Conseil d’État : un nouveau rebondissement sur les espèces ESOD
Dans une décision récente, le Conseil d’État a mis un coup d’arrêt aux revendications de huit Fédérations de chasse concernant les espèces ESOD (Espèces Soumises à Régime de Protection). Les oppositions entre écologistes et chasseurs continuent de se cristalliser autour de cette question, faisant du sujet un enjeu majeur au sein des zones rurales.
Les espèces ESOD sous le feu des critiques
Le Conseil d’État a décidé de ne pas valider les arguments avancés par les chasseurs, qui avaient fait appel à la suite des modifications d’arrêtés concernant les ESOD. Ces changements avaient été impulsés par des associations écologistes, exerçant ainsi une pression sur les décideurs politiques. Les Fédérations concernées proviennent de départements tels que l’Aube, la Corrèze, l’Eure, la Meurthe-et-Moselle, et la Meuse, avec des demandes spécifiquement liées à la pie, la fouine, et la martre, entre autres.
Des preuves jugées insuffisantes
Selon les juges du Conseil d’État, les éléments fournis par les Fédérations de chasse manquaient de sérieux et de précision. Un extrait de leur décision souligne que « l’animal n’est pas répandu de façon significative dans le département, ni à l’origine d’atteintes considérables aux intérêts protégés ». Une fois de plus, le manque de données tangibles a conduit à un rejet des demandes de régulation.
Les réactions : entre soulagement et préoccupation
La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a exprimé sa satisfaction face à cette décision. Bien qu’elle reconnaisse que certaines espèces contribuent à la diminution de la population de divers oiseaux et petits mammifères, elle continue de plaider pour une « cohabitation pacifique » avec ces animaux problématiques. La LPO envisage de contester un arrêté ministériel relatif à ces espèces, remettant en question 145 classements dans 93 départements.
À l’horizon : quel avenir pour la réglementation des ESOD ?
Alors que le débat entre les différentes parties prenantes semble loin d’être résolu, il est essentiel de se rappeler que la gestion des populations animales est un domaine complexe. Avec la LPO qui demande des méthodes non létales et les chasseurs qui insistent sur la nécessité de réguler les populations pour préserver d’autres espèces, l’avenir des espèces ESOD demeure incertain. Les discussions autour de ces édifices législatifs ne manqueront pas de susciter des passions, et c’est sans aucun doute un sujet à suivre de près.
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Accidents de la route dans le Gard entre Saint-Gilles et Bellegarde

Accidents nocturnes dans le Gard : renversement de camion et collision avec un sanglier
Dramatique duo d’accidents sur la D38 entre Saint-Gilles et Bellegarde
Dans une nuit mouvementée du 11 février dans le Gard, deux incidents de la route ont marqué les esprits. Le premier accident s’est produit aux alentours de 4 heures du matin, lorsque qu’un camion, glissant sur une chaussée détrempée par la pluie, a sombré dans un fossé sur la D38 entre Saint-Gilles et Bellegarde.
La gendarmerie de Nîmes est rapidement intervenue pour sécuriser la zone, assurant la régulation du trafic jusqu’à ce que le dépannage du véhicule commence, vers 7 heures, pour s’achever à 8 heures. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé dans cet incident, et les dépistages réalisés se sont révélés négatifs.
Mais les mésaventures ne se sont pas arrêtées là. En effet, quelques heures auparavant, vers 20 heures, un autre accident a eu lieu sur le même axe, impliquant cette fois un véhicule ayant percuté un sanglier. Encore une fois, la chance était de mise car aucun blessé n’est à déplorer et les tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants se sont avérés négatifs pour le conducteur.
Ces événements rappellent l’importance de rester vigilant sur les routes, surtout en cas de conditions météorologiques difficiles. La prudence est plus que jamais de mise, tant pour les automobilistes que pour la faune locale.
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Regulation des ragondins à Grandvilliers

Oise : la régulation des ragondins à Grandvilliers
L’association Amicale des Chasseurs à l’Arc Picards (ACAP) a été mobilisée par la mairie de Grandvilliers face à une invasion impressionnante de ragondins autour de la zone d’activité de pêche. Ces rongeurs semi-aquatiques, pesant environ 10 kg, mettent en péril l’intégrité des berges récemment réaménagées près de la station d’épuration. Bien qu’ils semblent inoffensifs, ces myocastors sont porteurs de la leptospirose, une maladie transmissible à l’Homme et aux animaux. Les interventions des chasseurs à l’arc s’avèrent donc cruciales pour contrôler une population en pleine expansion.
Une femme ragondin et sa descendance redoutable
À chaque trois mois, une femelle ragondin peut donner naissance à huit petits, ce qui explique leur prolifération rapide sur le terrain. Dominique Roy, président de l’ACAP, souligne que l’objectif n’est pas de procéder à un massacre, mais plutôt de contenir les nuisances causées par ces rongeurs. “Notre but n’est pas de tuer massivement et sans réflexion, mais de limiter les nuisances”, déclare-t-il.
Des opérations nocturnes bien encadrées
Les chasseurs interviennent à des heures qui minimisent les perturbations pour les activités humaines, notamment près de la plaine de loisirs. Les opérations sont autorisées une heure avant le coucher du soleil ou une heure avant le lever du soleil. Depuis le lancement de la chasse, huit ragondins ont déjà été abattus sur les 30 identifiés dans la zone. Après la capture, les carcasses ne sont pas négligées : elles sont récupérées par l’association Picardie Faune Sauvage, qui les dépèce pour nourrir les faucons en service à l’aéroport Beauvais-Tillé.
Un coût élevé pour la préservation des berges
La lutte contre ces rongeurs n’est pas sans coût : les travaux de création des berges et du pont d’observation de la faune ont nécessité un investissement de 226 021 euros. Ce chantier garantit un écoulement sécurisé de l’eau recyclée de la station d’épuration, prévenant le risque d’inondation des environs. En parallèle, cet aménagement vise à offrir un cadre végétalisé attrayant pour les visiteurs souhaitant profiter de la nature. Malgré la présence des ragondins dans le paysage, il est essentiel de maintenir un environnement sécurisé et accueillant.
Une menace pour les cultures environnantes
Outre les berges, les ragondins menacent aussi les champs avoisinants, grignotant les plantations. Dominique Roy a même identifié un potentiel nid dans un ancien corps de ferme au milieu des cultures. “La dernière fois, j’ai repéré certains d’entre eux qui traversaient le champ, il est fort probable qu’il y en ait beaucoup là-bas”, ajoute-t-il. Si la situation n’évolue pas, une nouvelle zone de chasse pourrait être mise en place pour contrer cette menace croissante.
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Audits de sécurité pour la chasse en Aveyron

Aveyron : Audits de sécurité pour les associations de chasse
Renforcement des pratiques sécuritaires en battue collective
La sécurité lors des actions de chasse est une préoccupation majeure pour les fédérations. En Aveyron, la chasse au grand gibier, en battue collective, est particulièrement scrutée. Grâce au soutien de la Région Occitanie et dans le cadre du programme ASAPT (Audit Sécuritaire et Amélioration des Pratiques des Territoires de chasse), les techniciens de la Fédération départementale des chasseurs (FDC 12) effectuent des audits auprès des différentes associations de chasse. Le but ? Évaluer les postes de tir et, si nécessaire, redéfinir leur positionnement pour garantir la sécurité de tous.
Une démarche minutieuse et essentielle
Ce travail d’audit est à la fois long et détaillé. Il implique une analyse fine des baux de chasse, la cartographie des postes et une étude approfondie des zones de traques, poste par poste. Chaque année, la fédération rencontre une dizaine d’associations pour mener à bien ces audits sécuritaires. Récemment, une équipe de techniciens, Martial, Guillaume, Vincent, et Maxime, s’est rendue à l’ACCA (association communale de chasse agréée) d’Agen-d’Aveyron, près de Rodez, pour réaliser cette évaluation.
Adopter une vigilance partagée
Prenant en compte la forte fréquentation de randonneurs, VTTistes, et amateurs de champignons dans cette zone, il est impératif pour les chasseurs d’exercer une vigilance constante. En quête d’un regard extérieur et professionnel, l’ACCA a judicieusement décidé de participer à la démarche ASAPT. Cette initiative met en avant l’engagement des chasseurs de l’Aveyron et de leur fédération en faveur de la sécurité pour tous les usagers des territoires.
Bravo à ces acteurs qui œuvrent concrètement pour une pratique de la chasse plus sécurisée et responsable !
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Accès à la nature menacé par la privatisation des sentiers

Accès à la nature : un droit menacé par la privatisation des sentiers
Les tensions autour de l’accès à la nature en France sont palpables, avec un affrontement de plus en plus marqué entre propriétaires de terres et randonneurs. La loi du 2 février 2023, qui renforce les droits des propriétaires, semble avoir exacerbé ces conflits. Avec 75 % des forêts françaises appartenant à des privés, l’idée que la nature est un domaine commun est aujourd’hui remise en question face à une réalité juridique complexe. Cette nouvelle législation, en autorisant l’interdiction d’accès via de simples panneaux, a entraîné une multiplication des sentiers fermés, générant une colère légitime parmi les usagers.
Une loi au cœur des tensions
Initialement adoptée pour freiner l’engrillagement des espaces naturels et faciliter la circulation de la faune, la loi du 2 février 2023 a attribué aux propriétaires le droit d’interdire l’accès à leurs terrains. Cette décision, bien que motivée par des préoccupations écologiques, suscite l’ire des randonneurs habitués à des chemins devenus soudainement inaccessibles. Par exemple, dans le massif vosgien, des sentiers emblématiques ont été fermés après l’acquisition de nouvelles parcelles par un groupement forestier, ce qui a été perçu comme une privatisation déguisée. Les amendes pour franchir ces interdits peuvent atteindre 375 euros, mais nombreux sont ceux qui choisissent de s’opposer à cette législation. Des manifestations ont déjà rassemblé plusieurs centaines de personnes dans le Haut-Rhin, clamant un accès libre et inconditionnel aux sentiers.
Protéger ou privatiser la nature : deux visions opposées
Les propriétaires défendent souvent leur position en invoquant la protection de la biodiversité, affectée selon eux par une fréquentation excessive des espaces naturels. Ils mettent en avant les dommages causés par certains visiteurs, comme le piétinement des sols ou les déchets abandonnés. Cependant, certaines restrictions semblent servir des intérêts économiques. À titre d’exemple, dans la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, un propriétaire a restreint l’accès à des zones prisées tout en poursuivant des activités de chasse privée, ce qui a provoqué de vives réactions de la part des associations locales.
Les randonneurs, quant à eux, plaident pour un droit d’accès universel aux espaces naturels. Ils soulignent que ces lieux sont essentiels non seulement pour leur valeur écologique, mais aussi pour le bien-être collectif et l’exercice des activités sportives et culturelles. Certains vont jusqu’à évoquer des usages ancestraux pour contester ces interdictions.
Vers un équilibre entre liberté et responsabilité
Face à ces conflits, plusieurs solutions émergent. Les plans départementaux des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) offrent un cadre pour établir des conventions garantissant un accès encadré aux terrains privés, basé sur le volontariat des propriétaires. La Fédération française de randonnée pédestre préconise également une meilleure sensibilisation aux pratiques respectueuses de l’environnement, avec des recommandations simples telles que suivre les sentiers balisés et limiter son impact sur la nature.
Un débat qui dépasse la montagne
La question de l’accès aux espaces naturels fait écho à des enjeux plus larges. Comment gérer un patrimoine commun, dont la propriété est juridiquement fragmentée ? La cohabitation entre propriété privée et tradition d’usage collectif est aujourd’hui compromise par une fréquentation accrue et une législation jugée contraignante. Alors que certaines montagnes emblématiques voient leurs accès restreints, il semble nécessaire de repenser notre rapport à la nature. La proposition d’un droit à la nature commence à émerger dans les discussions, ouvrant la voie à un véritable débat sociétal.
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