Bataille Contre l’Invasion des Corbeaux à Moisdon-la-Rivière


Battues à Moisdon-la-Rivière : La Guerre aux Corbeaux est Déclarée
Dans la charmante commune de Moisdon-la-Rivière, située en Loire-Atlantique, les habitants doivent faire face à une épidémie de corbeaux. Ces envahisseurs à plumes se sont installés en masse, bouleversant la tranquillité de ce village rural. Les cris stridents de ces volatiles résonnent de jour comme de nuit, faisant de leur présence une véritable épreuve pour les résidents et les agriculteurs.
Dominique, sur le chemin de la maison de retraite pour rendre visite à sa sœur de 81 ans, témoigne du désagrément : “Ça y va et le bruit est impressionnant. Ils sont toujours en train d’aboyer et il n’y a pas moyen de leur dire de se taire.” En regardant les arbres, le maire, Patrick Galivel, s’amuse de cette situation en comparant ce lieu à leur “siège social”. Malheureusement, le problème ne se limite pas à la nuisance sonore. Les bancs et trottoirs sont recouverts de déjections, et les façades des maisons souffrent également de cette invasion aviaire.
Les Dégâts des Corbeaux : Une Réalité Aigüe pour les Agriculteurs
Les corbeaux ne se contentent pas de rendre la vie difficile aux habitants. Les agriculteurs, eux aussi, tirent la sonnette d’alarme. En quête de nourriture, ces oiseaux prospèrent au détriment des cultures en s’attaquant aux champs fraîchement semés. “Qu’il y en ait un peu, ce n’est pas gênant. Mais là, ce sont des centaines et des centaines de corbeaux !” s’insurge un agriculteur local. La situation empire d’année en année, entraînant une chute des rendements et des pertes considérables pour les exploitations.
Dans un premier temps, la mairie a tenté des solutions pacifiques, comme la mise en place de cages de capture. Hélas, ces méthodes se sont révélées inefficaces face à l’intelligence aigüe des corvidés. C’est donc avec une décision ferme que la commune a opté pour des mesures plus radicales : des battues, en collaboration avec la société de chasse locale “La Garenne”.
Des Battues à la Discrétion Nécéssaire : Un Combat de Longue Haleine
Les premières battues ont déjà permis d’éliminer une soixantaine de corbeaux et l’année dernière, entre 300 et 400 de ces oiseaux ont été abattus. Christopher Robin, co-président de l’association de chasse, souligne la difficulté de la tâche : “Mais ce n’est pas évident car le corbeau est très très malin, il repère même les voitures.” Pour que ces opérations soient efficaces, elles doivent être menées en toute discrétion.
La commune a donc prévu d’intensifier le rythme des battues avec plusieurs opérations déjà programmées pour les semaines à venir. Les riverains, de plus en plus excédés par cette invasion, accueillent ces initiatives avec une lueur d’espoir. Cependant, malgré ces efforts, la question demeure : ces mesures seront-elles suffisantes pour dissuader les corbeaux de revenir dans un avenir proche ? Les corvidés, connus pour leur intelligence et leur adaptabilité, semblent toujours trouver le moyen de perturber la paix.
Face à cette lutte acharnée, Moisdon-la-Rivière mise sur la collaboration avec les chasseurs et la persévérance des habitants pour espérer un retour à la normale. Les habitants croiseront les doigts pour que la pression exercée soit suffisante afin de reprendre le contrôle de leur territoire.
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Risques de Morsures de Vipères en France


Les Risques d’Envenimation par une Vipère en France
La Vérité sur les Morsures de Vipères
En France, quatre espèces de vipères cohabitent et, bien qu’elles soient souvent redoutées, la réalité des morsures est souvent mal comprise. Chaque année, environ 300 morsures de vipères sont rapportées, avec une mortalité extrêmement faible, se chiffrant à seulement quatre décès depuis 2001. En fait, moins de 10 cas d’envenimations sont enregistrés pour 10 000 morsures. Cela remet en question les mythes entourant ces serpents.
Des Morsures Accidentelles
Les accidents surviennent principalement durant l’été et en journée, que ce soit lors de randonnées en pleine nature ou dans nos jardins. Fait surprenant, il s’avère que les vipères ne sont pas agressives par nature. La majorité des morsures sont accidentelles, résultant d’un contact inattendu. Les herpétologues, en revanche, se retrouvent davantage exposés, ceux-ci ayant tendance à manipuler ces animaux fascinants.
Que Faire en Cas de Morsure ?
Si jamais vous vous trouvez dans une telle situation, il est impératif de se rendre à l’hôpital. Les gestes intemporels tels que l’incision ou la succion de la plaie ne sont pas recommandés et peuvent aggraver la situation. Consulter un expert toxicologue d’un Centre Anti Poison est essentiel pour garantir une prise en charge efficace.
Les Options de Traitement
En cas d’envenimation modérée à sévère, un anti-venin spécifique est nécessaire. En France, deux sérums sont autorisés sur le marché. Les symptômes d’une faible envenimation disparaissent généralement en quelques jours. En revanche, une envenimation sévère peut engendrer des désagréments qui persistent plusieurs semaines, voire des mois.
Les Animaux de Compagnie, en Danger Eux Aussi
Les chiens, chats, et même certains animaux de ferme comme les bovins et les ovins sont également vulnérables aux morsures de vipères. Les conséquences sont similaires, les symptômes variant selon la taille et l’emplacement de la morsure, notamment lorsque celle-ci se produit près du cœur ou de la veine jugulaire.
À Ne Pas Faire : Les Faux Pas de Premiers Secours
Il existe plusieurs pratiques à éviter absolument après une morsure. Ne pas procéder à une incision, éviter l’aspiration, les cautérisations, et autres mesures d’urgence inappropriées comme le garrot ou l’injection intramusculaire. Ces interventions pourraient davantage nuire que protéger.
Premiers Soins : Pas Seulement Pour les Vipères
En attendant l’aide médicale, le calme est essentiel. Rassurez la victime, désinfectez la morsure, et appliquez de la glace enveloppée dans un linge. En l’absence d’un œdème massif, un bandage léger peut être mis en place. Surveillez régulièrement l’état de la morsure et immobilisez le membre affecté.
En somme, la morsure de vipère est à prendre au sérieux mais ne doit pas être un sujet d’angoisse. Éduquez-vous, prenez des précautions, et profitez de la nature sereinement.
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Découverte des animaux de chasse


Découverte des animaux qualifiés de “gibiers”
Le gibier, entre histoire et diversité
Le terme de “gibier” fait référence à une vaste gamme d’animaux que l’on chasse, souvent évoquée par des images de forêts denses, de champs vallonnés et de rivières paisibles. En effet, chasser est une activité qui, à travers les âges, a longtemps fait partie de la culture humaine, mêlant tradition et plaisir personnel. Mais, quels sont donc ces animaux qui entrent dans la grande famille des gibiers ? Cet article s’attache à explorer les origines du mot et à typifier les différentes espèces qui en font partie.
Origine du terme et réglementation
Ce mot trouve ses racines au Moyen Âge en Europe, où « aller en gibier » évoquait l’acte de partir chasser. Au fil du temps, peu après le XVIe siècle, il a progressivement désigné les animaux capturés. Les écrivains d’époque, tels que des poètes, ont élégamment nommé ces animaux avec des expressions telles que gent ailée aquatique ou gent poilue. Actuellement, le gibier englobe un large éventail d’animaux sauvages, principalement chassés pour leur viande savoureuse et pauvre en matières grasses. Toutefois, cette activité est aujourd’hui soumise à une réglementation stricte. Depuis l’arrêté du 26 juin 1987, seules certaines espèces peuvent être chassées, et en France, environ 90 espèces sont autorisées, y compris une soixantaine d’oiseaux ! Cela fait de la France un lieu de choix pour les passionnés, grâce à sa biodiversité naturelle.
Les deux grandes catégories de gibier
Les gibiers se divisent principalement en deux catégories : le gibier à plumes et le gibier à poils. La première comprend un large éventail d’oiseaux, avec pas moins de 65 espèces chassables, ce qui en fait la plus riche d’Europe. On peut y inclure des espèces telles que le faisan, la perdrix et divers canards sauvages, très appréciés pour la tendreté de leur viande.
Quant au gibier à poils, il englobe les mammifères comme le lapin, le lièvre, le cerf ou le sanglier, apportant une autre dimension aux techniques de chasse qui leur sont spécifiquement destinées.
Classification : grand et petit gibier
Le grand gibier se définit par sa taille imposante, et regroupe des espèces tel que le cerf élaphe, le sanglier, et le chamois. La chasse à ces animaux nécessite souvent des équipements et des méthodes particulières, étant donné la puissance et la majesté de ces créatures. À l’opposé, le petit gibier inclut des animaux de dimensions plus modestes et se subdivise en petit gibier sédentaire et migrateur, comprenant, entre autres, lapins, faisans et canards. Ces derniers sont particulièrement recherchés par les chasseurs pour le plaisir et le défi qu’ils représentent.
En somme, le gibier désigne une belle diversité d’animaux, chacun avec ses spécificités. Chasser ces espèces nécessite un savoir-faire et une connaissance approfondie de leur comportement. Les passionnés continuent de les admirer, ajoutant du sens et de la responsabilité à cette pratique historique.
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Âge idéal pour débuter l’éducation d’un chiot de chasse


À quel âge commencer l’éducation d’un chiot de chasse ?
L’importance d’un démarrage adapté pour l’éducation canine
L’éducation d’un chiot destiné à la chasse n’est pas une mince affaire. La bonne nouvelle ? Il existe des périodes clés dans son développement, que tout chasseur se doit d’exploiter. Une initiation trop tardive ou trop précoce pourrait freiner l’exploration des talents innés de ce futur compagnon au flair infaillible.
Les étapes du développement canin
Le chemin vers un chien de chasse aguerri se décline en plusieurs phases, chacune ayant son importance.
3-12 semaines : la socialisation, une priorité
Cette période est cruciale, et voici pourquoi :
- 3-5 semaines : premières interactions avec sa mère et sa fratrie.
- 5-8 semaines : activités sensorielles, parfaites pour éveiller la curiosité.
- 8-12 semaines : immersion mondiale, jour et nuit, avec les humains et autres animaux.
Le petit cerveau du chiot est comme une éponge à ce stade ; il absorbe tout ! On parle ici d’une familiarisation, pas nécessairement d’un apprentissage traditionnel lié à la chasse. Les bruits, terrains variés et nouvelles rencontres font partie du programme.
12-16 semaines : entre exploration et confiance
Fait amusant : à cet âge, votre compagnon sera le plus curieux de la bande.
- Exploration des bases éducatives : rappel, assis, marche en laisse.
- Des sessions d’apprentissage courtes (5-10 minutes), là où le plaisir prime.
Poser ces bases assurera une éducation cynégétique solide par la suite.
4-8 mois : l’adolescence canine
Testament d’une période parfois tumultueuse, c’est ici que votre chiot pourrait jouer un peu trop à l’indépendant.
- Introduction aux commandes de chasse et renforcement des acquis.
- Familiarisation aux odeurs de gibier.
Les séances d’éducation plus structurées viendront alors en renfort.
Le calendrier idéal pour l’éducation d’un chiot de chasse
Voici un aperçu progressif, bien dosé pour s’adapter aux besoins naturels du chiot.
De l’adoption (8 semaines) à 3 mois : les bases fondamentales
- Socialisation avec divers environnements.
- Habituation aux bruits multiples, y compris ceux de la chasse.
- Début de la propreté.
L’accent doit être mis sur le plaisir d’apprendre et non sur la pression.
De 3 à 6 mois : éveil des talents naturels
- Consolidation des ordres de base (assis, couché).
- Introduction aux odeurs de gibier.
À cette période, vous pourrez observer les premières aptitudes naturelles de votre compagnon.
De 6 à 9 mois : la structuration
Enfin, une structuration des comportements avec un travail plus ciblé sur la chasse commence ici.
- Introduction à l’habituation aux coups de feu.
- Initiation au rapport en eau pour les retrievers.
De 9 à 12 mois : le grand saut vers la chasse
Le chiot est presque prêt pour sa première expérience de chasse. Les objectifs ?
- Contrôle à distance et résistance à la tentation.
- Rapport du gibier mort.
Erreurs à éviter
Taitons les pièges à éviter pour une éducation réussie :
- Commencer le travail spécifiquement lié à la chasse trop tôt.
- Utiliser des pratiques coercitives qui pourraient nuire à sa confiance.
- Négliger la socialisation générale.
Accompagnement professionnel : un atout indéniable
Consulter un éducateur spécialisé peut faire toute la différence. Que ce soit dès l’acquisition du chiot ou lors de l’introduction aux stimuli de chasse, un professionnel saura adapter son approche.
Conclusions : patience et progrès
Toujours garder en tête que la maturité complète ne s’atteint que vers 2-3 ans, une attente qui en vaut la chandelle.
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Préférences alimentaires du sanglier


Les préférences alimentaires du sanglier : un festin varié
Le sanglier (Sus scrofa) est un omnivore à l’appétit vorace, affichant des habitudes alimentaires variées qui feraient pâlir d’envie n’importe quel gourmet. Cet animal ne semble pas être difficile en matière de nourriture et a un penchant prononcé pour les bonnes choses de la nature. Découvrons ensemble ce que ce suidé raffole particulièrement !
Une prédilection marquée pour la végétation
Bien que le sanglier soit prêt à savourer tout ce qui lui tombe sous le groin, il a une nette préférence pour les aliments d’origine végétale. En fait, une étude révèle que 98 % de son alimentation se compose de végétaux. Au fil des saisons, il se régale de racines, de feuilles, de graines, de champignons et d’une multitude de plantes. Parmi ses mets favoris, on trouve les légumineuses, les chênes verts, les hêtres et les châtaigniers, ainsi que diverses graminées. Les glands et les faînes figurent également sur sa liste de délices.
Les champs agricoles, quant à eux, constituent une véritable aubaine pour cet amateur de jardins. Avec son puissant boutoir, il n’hésite pas à saccager les cultures pour se nourrir. Les céréales comme le maïs et le blé, mais aussi le colza, les pommes de terre, les haricots, les pois et les betteraves, sont autant de cultures victimes de cette voracité. En somme, aucune terre cultivée n’échappe à son appétit insatiable.
Les protéines animales : un complément opportun
Outre son amour pour les plantes, le sanglier n’hésite pas à inclure des protéines animales dans son régime. Charognes, insectes et larves font partie de son menu, surtout lorsque les conditions climatiques rendent la végétation plus rare, comme en hiver. Lors de ses pérégrinations, il ne manque pas une occasion de se nourrir des restes d’animaux morts qu’il croise et peut même s’attarder sur des proies vivantes. Cela peut inclure lièvres, oiseaux, reptiles et petits rongeurs. Dans certaines régions, comme la Camargue, il profite même de poissons morts.
Avec son groin agile, le sanglier fouille le sol à la recherche de vers et d’insectes, démontrant ainsi son adaptabilité et sa capacité à tirer profit d’une large gamme de ressources alimentaires.
Bien que les choix alimentaires varient selon la localisation géographique, ce qui est certain, c’est que cet animal ne fait pas la fine bouche et n’hésite pas à explorer les poubelles urbaines à la recherche de délices comestibles. Le sanglier, en fin de compte, est un véritable opportuniste de la gastronomie sauvage!
En somme, le régime alimentaire du sanglier est extrêmement diversifié, oscillant entre des aliments riches en glucides et en fibres et des protéines animales. Ce festin varié lui permet non seulement de prospérer, mais aussi de s’adapter à une multitude d’environnements différents.
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Faisan de Reeves révélé dans un jardin britannique


Un faisan de Reeves fait une apparition remarquée
Le faisan de Reeves, aussi connu sous le nom de faisan vénéré, a récemment pris tout le monde au dépourvu en apparaissant dans un jardin britannique. Cet oiseau, originaire des montagnes boisées de Chine, est extrêmement rare en Europe. Avec sa queue atteignant des longueurs impressionnantes de jusqu’à 2,40 mètres, il se distingue non seulement par sa taille mais aussi par son plumage spectaculaire mêlant des teintes de blanc, d’or, de noir et de châtain.
Un oiseau rare visible dans nos jardins
Introduit en Europe au XIXe siècle par un naturaliste anglais, le faisan de Reeves a su maintenir quelques populations dans des zones très spécifiques. En France, on en trouve surtout dans des domaines de chasse privés, notamment dans des régions telles que la Sologne, le Centre-Val de Loire et la Bourgogne. Malheureusement, ces populations restent très marginales et les chances d’apercevoir un faisan de Reeves en liberté sont teintes d’une aura presque mythique.
Une population en déclin
Les estimations de la population française de faisans de Reeves indiquent qu’il n’en reste que quelques centaines en liberté. Une situation d’autant plus préoccupante lorsque l’on considère que, à l’échelle mondiale, leur nombre ne dépasse pas les 10 000 individus. Ces chiffres traduisent une réalité alarmante, et les naturalistes n’ont pu observer que très peu de ces magnifiques oiseaux ces dernières années.
Des défis climatiques et écologiques
Le faisan de Reeves fait face à de nombreuses difficultés pour s’installer en Europe. Le climat froid et humide n’est pas idéal pour cette espèce, qui préfère des environnements plus tempérés. De plus, la reproduction en milieu naturel est un vrai casse-tête, les œufs et les jeunes étant souvent victimes de prédateurs comme les renards et les fouines. Actuellement, cet oiseau est classé comme vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, ce qui accentue son statut de trésor naturel.
Pour les chanceux qui ont eu l’opportunité de croiser l’un de ces faisans, c’est un moment à immortaliser. Le photographe qui a capturé un faisan de Reeves dans son jardin possède un véritable bijou de la nature, une rareté qui fascine autant qu’elle interpelle. Ces merveilles de la faune continuent de nous rappeler la richesse et la fragilité de notre environnement.
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Poids du sanglier et records en France


Quel poids peut atteindre un sanglier ?
Les caractéristiques impressionnantes de cet animal
Il est fréquent, au détour d’une randonnée ou même en pleine agglomération, de croiser un sanglier. Ce membre de la famille des suidés, connu sous le nom scientifique de *Sus scrofa*, impressionne par sa stature robuste et imposante. Mais quelle est la mesure de ce poids qui suscite tant d’interrogations ?
Le poids moyen d’un sanglier
Pour s’intéresser au poids du sanglier, il faut d’abord noter que le mâle est généralement plus lourd que la femelle. En moyenne, un sanglier mâle adulte pèse entre 90 et 150 kg, tandis que la laie, un peu moins massive, se situe entre 90 et 100 kg. En termes de taille, cet animal peut mesurer entre 1,10 et 1,80 m de long, avec une hauteur au garrot variant entre 55 et 110 cm.
Facteurs influençant le poids
Le poids d’un sanglier n’est pas figé, bien au contraire. Il varie selon plusieurs éléments : âge, sexe, régime alimentaire et même conditions environnementales. Par exemple, un sanglier évoluant dans des plaines fertiles, regorgeant de cultures comme le maïs, sera souvent plus lourd que ses congénères vivant dans des régions montagneuses. Il est également fascinant de noter que les sangliers d’aujourd’hui atteignent des poids que leurs ancêtres n’auraient jamais pu rapprocher, un phénomène largement dû à la disponibilité accrue de nourriture, grâce aux cultures agricoles et aux déchets alimentaires urbains.
Records impressionnants en France
Concernant les poids records, il est à noter que les sangliers en France atteignent rarement des tailles exceptionnelles. Les spécimens dépassant 160 à 190 kg sont rarissimes. Cependant, quelques records notables ont été observés récemment :
– En novembre 2023, un chasseur a capturé un sanglier remarquable de 181 kg près de Guitry, dans l’Eure, une prise qui a fait sensation dans la communauté locale.
– En octobre 2023, lors d’une battue organisée par l’ACCA de Rans, un chasseur a abattu un « keiler » pesant 172 kg, acclamé par ses camarades chasseurs.
– Le record absolu remonte à 2010, lorsque qu’un sanglier de 240 kg a été abattu dans l’Ain, établissant un marqueur impressionnant dans la région.
Pour conclure
Le poids d’un sanglier peut varier considérablement, mais ses records témoignent de l’exceptionnelle robustesse de cet animal. Ceux qui croisent le chemin de ces êtres majestueux doivent se rappeler non seulement de leur puissance physique, mais aussi de la délicatesse de leur gestion dans nos écosystèmes.
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Castor responsable d’une coupure d’électricité à Valençay


Un castor cause une coupure d’électricité majeure à Valençay
Un incident surprenant a récemment perturbé la tranquillité des habitants de Valençay, dans l’Indre. Dans la nuit du 12 au 13 avril 2025, un peuplier s’est écrasé sur une ligne électrique, privant près de 700 foyers d’électricité. La cause de cet événement ? Un castor, certainement sur un coup de tête ou peut-être en quête de snacks, a rongé cet arbre, provoquant son effondrement.
Une coupe on ne peut plus originale
D’après les informations recueillies, Gilles Thébault, technicien à l’Office français de la biodiversité, explique que l’animal a mis « plusieurs nuits » pour venir à bout du tronc. Généralement, les castors s’attaquent à des arbres plus petits, d’un diamètre de 20 à 25 centimètres. Ce qui est notable ici, c’est que c’est la première fois qu’un arbre de cette taille tombe sur une ligne électrique.
La situation a été rapidement prise en charge par les équipes techniques. Dimanche matin, seulement 60 foyers restaient touchés, et l’électricité a été rétablie vers midi. Lors de l’inspection sur place, le maire de Valençay a pu observer les marques laissées par le rongeur. Les coupes étaient si précises qu’elles ressemblaient à des tailles de crayon, illustrant le travail minutieux du castor. Ce petit incident nous rappelle que la nature peut parfois s’inviter là où on ne l’attend pas, même dans des zones urbaines!
Des castors en quête d’ouvrages
Ce n’est pas un cas isolé. Dans le Doubs, un castor a causé des désagréments similaires à Lavans-Quingey en construisant un barrage sur le ruisseau Saint-Renobert. Ce barrage a entraîné des inondations après plusieurs pluies consécutives. Les autorités ont d’abord tenté de détruire le barrage, mais l’animal, comme un véritable architecte déterminé, revenait chaque nuit pour le reconstruire. La solution finale ? L’installation d’une clôture électrique pour l’empêcher d’accéder à la zone. Depuis, la tranquillité est revenue, du moins sur ce chantier.
Des projets de restauration mise à mal
Au départ, le projet visait à restaurer la rivière. En 2022, le syndicat mixte Haut-Doubs Haute-Loue a investi près de 515 000 € pour redonner un tracé naturel au ruisseau. Ce travail a permis de créer une zone humide, attirant une diversité de la faune, notamment poissons et batraciens sans oublier notre ami castor. Au début, la population locale n’a pas vu d’inconvénient à sa présence. Cependant, Olivier Dard, le maire, a rapidement constaté que l’eau avait fini par inonder les champs et la route adjacente. Ainsi, la Dreal a dû intervenir, accordant une dérogation pour éloigner ce « contrevenant », bien que l’espèce soit protégée.
Dans ces histoires de castors bâtisseurs et de lignes électriques, on réalise que la coexistence entre la nature et les infrastructures humaines n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Que peut-on en tirer ? Il est crucial de trouver un équilibre, car même un petit rongeur peut semer le chaos !
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Mimizan interdit de nourrir les sangliers


Mimizan : la mairie interdit de nourrir les sangliers
Une nouvelle réglementation face à l’invasion des sangliers en ville
La mairie de Mimizan a pris une décision ferme : alimenter les sangliers qui errent dans les rues de la commune peut désormais entraîner une amende salée. Bien qu’ils soient devenus les stars des balades en ville, ces animaux sauvages ne devraient pas être traités comme des animaux de compagnie.
Les sangliers, ces sympathiques quadrupèdes à la démarche maladroite, se sont appropriés les rues de Mimizan, une station balnéaire des Landes. L’été dernier, des vidéos montrant des jeunes marcassins flânant dans le centre-ville ont suscité l’amusement des passants. Cependant, cette popularité a un revers. Les autorités locales craignent que la cohabitation avec les touristes et les sangliers ne tourne au vinaigre.
Une réglementation stricte pour éviter les dérives
Alors que la saison estivale approche, la mairie tire la sonnette d’alarme. Nourrir ces animaux pourrait sembler inoffensif, mais cela encourage leur présence dans des zones urbaines et peut conduire à des nuisances, des accidents ou même la transmission de maladies. Le communiqué publié sur leur page Facebook le 14 avril 2025 rappelle de manière claire qu’il est interdit de nourrir les sangliers, avec une mention spéciale pour le printemps, période critique où naissent de nombreux marcassins.
Le Code de l’environnement et plusieurs arrêtés préfectoraux sont sans équivoque : nourrir la faune sauvage est prohibé. Quiconque brave cette législation s’expose à une amende de 450 euros, comme stipulé dans l’article 120 du Règlement Sanitaire Départemental des Landes.
Les conséquences de l’alimentation humaine
Nourrir les sangliers ne vient pas sans conséquences. Ces aliments, bien qu’appétissants pour les sangliers, les rendent dépendants de la main humaine. De plus, cette dépendance augmente considérablement le risque de transmission des maladies entre animaux et potentiellement aux humains. Les cultivateurs locaux subissent également des pertes importantes lorsque ces animaux ciblent leurs cultures.
Malgré leur apparence adorable, la meilleure chose à faire est de savourer la vue, sans intervenir dans leur alimentation. Préserveons ainsi un équilibre nécessaire entre l’homme et la nature. Pour le bien-être collectif, respectons les réglementations et la faune de notre environnement.
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Les piégeurs en France et leur rôle dans la biodiversité


Les piégeurs en France : acteurs méconnus de la biodiversité
Un rôle vital au service de l’équilibre écologique
En France, les piégeurs, bien que souvent méconnus, jouent un rôle essentiel dans la régulation des populations d’espèces considérées comme nuisibles. Ce groupe, qui compte environ 50 000 membres, est composé de gens de la ruralité tels que des agriculteurs, des forestiers, des retraités investis et, de plus en plus, de jeunes passionnés de nature. Fait intéressant, il n’est même pas nécessaire d’avoir le permis de chasser pour exercer cette activité !
Un mélange de tradition et nécessité
Le piégeage s’inscrit à la fois dans des pratiques traditionnelles et des besoins pratiques modernes. Son objectif principal est de réguler les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) qui menacent les cultures, les élevages ou la faune. La protection des jeunes perdrix et des nichées de canards, ainsi que la sauvegarde des poules et autres volatiles d’élevage, sont souvent à l’origine des motivations des piégeurs.
Un parcours de formation rigoureux
Devenir piégeur implique de suivre une formation spécifique, dispensée par les Fédérations départementales des chasseurs. Ce cursus, qui se termine par un examen, permet d’obtenir un agrément préfectoral. Les piégeurs apprennent à connaître les différentes espèces, la réglementation en vigueur, l’éthique de leur pratique, et l’usage sécurisé des pièges, classés selon leur type et leur létalité potentielle.
Réglementation et encadrement
Le piégeage est strictement encadré par le Code de l’environnement. Chaque département dispose d’une liste officielle d’espèces considérées comme nuisibles, définie par arrêté ministériel. Seuls des pièges homologués, tels que les cages ou les collets, sont autorisés. De plus, les piégeurs doivent tenir un carnet de piégeage et déclarer chaque prise avec rigueur.
Les espèces fréquemment piégées
Parmi les espèces les plus couramment piégées, on trouve le renard, la fouine, le ragondin, la martre, et le rat musqué. Attention cependant, certaines espèces, comme le blaireau ou le putois, ne peuvent être piégées que dans des cas très spécifiques et nécessitent des dérogations.
Un engagement discret mais essentiel
Souvent caricaturés ou mal compris, les piégeurs sont pourtant des acteurs clés pour maintenir l’équilibre écologique. Ils travaillent dans l’ombre, avec sérieux et dévouement, pour prévenir des dégâts que l’on sous-estime parfois. Leur contribution est à la fois précieuse et nécessaire, complétant ainsi l’effort des chasseurs.
Pour en savoir plus sur cet univers fascinant et complexe, rendez-vous sur Caninstore.
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