Les piégeurs en France et leur rôle dans la biodiversité

Les piégeurs en France : acteurs méconnus de la biodiversité
Un rôle vital au service de l’équilibre écologique
En France, les piégeurs, bien que souvent méconnus, jouent un rôle essentiel dans la régulation des populations d’espèces considérées comme nuisibles. Ce groupe, qui compte environ 50 000 membres, est composé de gens de la ruralité tels que des agriculteurs, des forestiers, des retraités investis et, de plus en plus, de jeunes passionnés de nature. Fait intéressant, il n’est même pas nécessaire d’avoir le permis de chasser pour exercer cette activité !
Un mélange de tradition et nécessité
Le piégeage s’inscrit à la fois dans des pratiques traditionnelles et des besoins pratiques modernes. Son objectif principal est de réguler les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD) qui menacent les cultures, les élevages ou la faune. La protection des jeunes perdrix et des nichées de canards, ainsi que la sauvegarde des poules et autres volatiles d’élevage, sont souvent à l’origine des motivations des piégeurs.
Un parcours de formation rigoureux
Devenir piégeur implique de suivre une formation spécifique, dispensée par les Fédérations départementales des chasseurs. Ce cursus, qui se termine par un examen, permet d’obtenir un agrément préfectoral. Les piégeurs apprennent à connaître les différentes espèces, la réglementation en vigueur, l’éthique de leur pratique, et l’usage sécurisé des pièges, classés selon leur type et leur létalité potentielle.
Réglementation et encadrement
Le piégeage est strictement encadré par le Code de l’environnement. Chaque département dispose d’une liste officielle d’espèces considérées comme nuisibles, définie par arrêté ministériel. Seuls des pièges homologués, tels que les cages ou les collets, sont autorisés. De plus, les piégeurs doivent tenir un carnet de piégeage et déclarer chaque prise avec rigueur.
Les espèces fréquemment piégées
Parmi les espèces les plus couramment piégées, on trouve le renard, la fouine, le ragondin, la martre, et le rat musqué. Attention cependant, certaines espèces, comme le blaireau ou le putois, ne peuvent être piégées que dans des cas très spécifiques et nécessitent des dérogations.
Un engagement discret mais essentiel
Souvent caricaturés ou mal compris, les piégeurs sont pourtant des acteurs clés pour maintenir l’équilibre écologique. Ils travaillent dans l’ombre, avec sérieux et dévouement, pour prévenir des dégâts que l’on sous-estime parfois. Leur contribution est à la fois précieuse et nécessaire, complétant ainsi l’effort des chasseurs.
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Résurrection controversée du loup sinistre par Colossal Biosciences

La résurrection du loup sinistre : un exploit scientifique qui ne fait pas l’unanimité
Des louveteaux nés d’une espèce disparue depuis 10 000 ans
Le 7 avril 2025, l’entreprise américaine Colossal Biosciences a annoncé une avancée incroyable : la naissance de trois louveteaux issus du loup sinistre, une espèce disparue depuis plus de 10 000 ans. Cet événement a immédiatement suscité un intérêt médiatique intense et a ravivé l’espoir de ramener des espèces disparues à la vie. Néanmoins, la réalité scientifique derrière cette prouesse semble plus complexe qu’il n’y paraît. Les louveteaux ne possèdent qu’une fraction minimale du patrimoine génétique de leur ancêtre, soulevant ainsi la question : peut-on vraiment parler de résurrection lorsque l’ADN d’origine diffère ?
Les spécimens de Colossal Biosciences : Romulus, Remus et Khaleesi
Colossal Biosciences, basée à Austin, au Texas, a dévoilé ce projet innovant, qualifié de « désextinction ». Les louveteaux, prénommés Romulus, Remus et Khaleesi, sont élevés dans une vaste réserve sécurisée de 800 hectares, avec une équipe de soigneurs dédiée. À l’âge adulte, ces jeunes loups devraient atteindre jusqu’à 1,60 mètre de long et peser près de 60 kilos, rappelant ainsi les dimensions impressionnantes de leur ancêtre préhistorique. Le loup sinistre, bien plus grand que le loup gris d’aujourd’hui, était un redoutable prédateur du Pléistocène.
Une prouesse génétique complexe
Le parcours vers la naissance de ces louveteaux a nécessité des étapes scientifiques fastidieuses. Les chercheurs ont commencé par analyser deux fragments d’ADN : une dent vieille de 13 000 ans et un crâne de 72 000 ans. Après séquençage, l’ADN ancien a été comparé au génome du loup gris, l’espèce actuelle la plus proche. En modifiant 14 gènes du loup gris avec des séquences spécifiques du loup sinistre, les scientifiques ont fait naître les embryons dont Romulus et Remus sont issus.
Des experts divisés sur la possibilité de résurrection
Malgré l’excitation générée par cette annonce, de nombreux scientifiques, comme Nadir Alvarez, remettent en question l’ampleur de cette « résurrection ». Selon lui, il s’agit plutôt de la création d’organismes génétiquement modifiés, car seuls 14 gènes ont été modifiés sur les 19 000 que possèdent les canidés. Le biologiste souligne que les comportements de chasse, cruciaux pour leur survie, ne peuvent pas être restaurés simplement par ces modifications génétiques. De plus, le manque de transparence sur les gènes impliqués rend difficile l’évaluation des conséquences écologiques et comportementales.
Une éthique scientifique et des promesses d’avenir
Alors que Colossal Biosciences défend son projet en déclarant que les classifications d’espèces sont humaines et subjectives, le débat sur la définition de ce que signifie réellement « ramener à la vie » continue d’agiter la communauté scientifique. Par ailleurs, l’entreprise ne compte pas s’arrêter là et envisage de travailler sur d’autres espèces emblématiques telles que le mammouth laineux et le dodo. Bien que la naissance de ces louveteaux soit fascinante, elle soulève des interrogations éthiques et scientifiques indéniables sur la manipulation génétique et la conservation des espèces.
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Sort des loups abattus en Suisse

Taxidermie, autopsies, incinérations : le sort des loups suisses abattus
Un nombre croissant de cadavres de loups en Suisse
Chaque année, le nombre de loups abattus en Suisse connaît une hausse alarmante. En 2024, ce sont pas moins de cent individus qui ont perdu la vie sur tout le territoire. Faute d’un système adapté pour gérer cette affluence, les dépouilles se retrouvent souvent entassées dans les chambres froides des musées ou incinérées. Cela soulève des interrogations quant au traitement de ces animaux emblématiques.
Des règles assouplies et des conséquences inquiétantes
En 2023, la Suisse a modifié les règles encadrant l’abattage du loup, entraînant une explosion des tirs et, par conséquent, un afflux de carcasses à gérer. Au Naturéum de Lausanne, Olivier Glaizot, conservateur en chef, souligne que l’équipe ne s’attendait pas à recevoir autant de dépouilles : « Nous pensions en recevoir un ou deux par an, mais l’arrivée massive d’individus nous a pris de court. » Les moyens sont donc limités, et certains cantons, ne pouvant plus conserver les animaux, choisissent l’incinération.
Des autopsies à des fins scientifiques
Les loups abattus passent d’abord par le service vétérinaire fédéral où des autopsies sont effectuées pour relever des maladies ou prédire d’éventuels parasites. Les corps sont ensuite congelés avant d’être transférés au Naturéum. Les biologistes prélèvent des tissus pour garantir la préservation génétique, ces échantillons étant ensuite stockés dans des conditions précises. Ils servent à alimenter des recherches dans des domaines variés, comme la santé ou l’évolution des populations.
La voie de la taxidermie
Mais que se passe-t-il pour les loups qui ne sont ni incinérés ni congelés ? Pour certains, la taxidermie offre une seconde vie. Ce procédé permet de conserver leur apparence et de les exposer dans un cadre pédagogique. Prenons l’exemple de « Gros Pépère », un loup mâle de la meute du Marchairuz, mort accidentellement en 2022, et actuellement en cours de taxidermie. Ce spécimen sera intégré dans une exposition visant à reconstituer une meute complète pour les visiteurs. Mike les loups abattus, une histoire mérite d’être révélée et partagée avec le public.
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Chasse et écologie à l’épreuve des mairies

Les mairies écolos et les paradoxes de la chasse
Il semblerait que l’horreur pour certains élus écologistes se manifeste même dans les initiatives visant à créer des emplois. Prenons le cas de Safran, un acteur majeur de l’aéronautique, qui souhaitait implanter une nouvelle fonderie à Rennes et, par là même, offrir 500 emplois. Qu’a-t-il reçu en retour ? Des tomates ! Oui, vous avez bien lu. Les élus écolos, plus préoccupés par des idéaux que par le développement local, ont considéré cette initiative comme trop polluante et pas assez « éco-responsable ». Olivier Andriès, le patron de Safran, a clairement exprimé son mécontentement, déclarant qu’il n’investirait plus dans des villes à majorité écologiste. Qui aurait cru qu’un dirigeant d’entreprise puisse être traité ainsi ?
Les décisions des mairies écologistes semblent souvent relever de l’absurde. Dans leur quête de bienveillance environnementale, elles sont devenues des serial-interdiseurs. À Bordeaux, le sapin de Noël a été qualifié d’ennemi public sous prétexte qu’il n’est pas « assez inclusif végétalement ». Et à Lyon, toute viande a été bannie des cantines, remplacée par des sermonnaires alimentaires. La sécurité et la santé des citoyens semblent parfois passer au second plan derrière une idéologie souvent déconnectée des réalités.
Et où se situe la chasse dans tout cela ? À Montpellier, la mairie a décidé de balayer la chasse de ses terrains municipaux avec pour motifs la sécurité des promeneurs (qui n’ont, pour l’honneur de la ville, jamais semblé réellement en danger) et le respect des animaux. L’issue ? Une prolifération de sangliers menaçant les cultures et une redécouverte de la vie sauvage par des habitants qui fait plus peur que plaisir. Ah, la nature vue d’un bureau, sans la présence de ceux qui l’habitent depuis toujours !
La vision de certaines mairies écologiques semble donc se dessiner : un monde sans industrie, sans viande, et, osons le dire, sans le moindre aspect traditionnel. Les tomates bio, jetées sur les porteurs de projets, semblent être la seule ressource cultivée. Mais alors, les questions se posent : comment concilier la préservation de la nature avec les réalités de l’économie locale ? Faut-il sacrificer l’emploi et la tradition sur l’autel de l’écologie militante ?
Olivier Andriès apparaît donc comme un homme lucide. Investir dans une ville écologiste, c’est prendre le risque de voir ses projets couverts de tomates — et non de succès. À méditer pour toutes les parties concernées.
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Équipements et réglementation de la chasse

Équipements de chasse : tout savoir sur les armes et munitions
La question des armes et munitions reste centrale dans le monde de la chasse. Chaque passionné, qu’il soit novice ou expert, doit s’interroger sur les règles, les équipements et les pratiques à adopter. Que vous soyez sur les chemins de la forêt ou dans un stand de tir, comprendre l’univers complexe des armes est essentiel pour une expérience de chasse réussie.
Les nouveautés et tendances
Récemment, le marché a vu l’arrivée de nouvelles armes qui méritent le détour. Le revolver Bulldog, par exemple, est un incontournable pour les amateurs de compacité et de précision. De plus, des marques comme FN Browning continuent d’innover, avec des modèles qui allient tradition et modernité.
Réglementation : savoir ce qui est permis
Il est impératif de se conformer aux lois en vigueur concernant la possession et l’utilisation des armes. En France, notons que des initiatives comme l’immatriculation des armes et les formations au tir sont mises en avant. De même, qu’en est-il de la légalité de se promener avec un couteau de chasse à la ceinture ? Pour répondre à cette question, il est crucial de consulter les règlementations locales. La prudence est de mise !
Pratiques de tir : l’entraînement, une clé du succès
En parlant de légalité, beaucoup de chasseurs se demandent s’ils peuvent s’entraîner au tir sur leur propre terrain. La réponse n’est pas si simple et varie selon les départements. Il est donc conseillé de se renseigner auprès des autorités compétentes avant de sortir votre arme pour une séance de tir improvisée.
Préoccupations locales : des initiatives à suivre
À l’ère des préoccupations écologiques, il est intéressant de voir comment les chasseurs et les habitants s’organisent pour gérer les conflits d’usage. Par exemple, en Corse, une récente campagne a appelé les habitants à rendre leurs armes, soulignant une volonté de réduire les risques et d’améliorer la sécurité publique.
Avec toutes ces questions sur la table, il est clair que la chasse et l’utilisation d’armes doivent être abordées avec sérieux et responsabilité. Se tenir informé des évolutions réglementaires et des nouveautés du marché est fondamental pour tout chasseur qui se respecte.
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Detection des Serpents dans le Jardin

Détecter la Présence de Serpents dans Votre Jardin
Des Indices à Surveiller pour Éviter les Mauvaises Surprises
La présence de serpents dans votre jardin peut susciter mille inquiétudes. Effectivement, croiser un serpent dans votre espace extérieur est une expérience que beaucoup redoutent. Bien que ces rencontres soient souvent inoffensives, certaines morsures peuvent entraîner des complications de santé. Ainsi, il est essentiel de rester attentif et de scruter chaque recoin de votre jardin pour prévenir tout désagrément.
Les Signes Démasquant les Serpents
Pour détecter la présence de serpents, il existe plusieurs signes révélateurs. Tout d’abord, gardez un œil sur les traces au sol. Des ondulations dans la terre peuvent indiquer le passage d’un reptile, car aucun autre animal ne se déplace de cette manière. De plus, si vous trouvez une mue abandonnée, cela prouve que le serpent a récemment visité votre jardin. En cas d’exploration des terriers, veillez à porter des gants de jardinage robustes pour votre protection. Si l’inspection vous semble trop risquée, faire appel à des professionnels reste la meilleure option.
Des Solutions Douces pour Éloigner les Serpents
Lorsque vous constatez la présence d’un serpent, plusieurs méthodes douces peuvent être mises en œuvre pour le faire fuir. Les répulsifs naturels tels que les clous de girofle ou la cannelle sont particulièrement efficaces, car les serpents n’apprécient pas ces odeurs. Vous pouvez également créer un piège à l’aide d’un tube, d’un entonnoir et d’un appât, avant de relâcher le serpent loin de votre domicile. D’autres options consistent à poser des plaques adhésives, non nuisibles pour l’animal, que vous pourrez détacher ultérieurement avec de l’huile. Ces techniques, respectueuses de l’environnement, permettent d’éloigner les reptiles sans leur causer de préjudice.
Prévenir le Retour Indésirable des Serpents
Pour empêcher les serpents de revenir, des modifications de leur habitat s’imposent. Cela peut impliquer la suppression des buissons denses où ils se cachent, ainsi que la gestion des populations de rongeurs qui les attirent. Réduire les zones d’ombre et éviter d’abandonner de la nourriture pour les animaux de compagnie contribue également à décourager ces visiteurs indésirables. En combinant ces précautions pratiques, vous protégerez votre jardin et apaiserez vos craintes face à ces reptiles.
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Scandale en Mayenne faux arrêté pour chasse au loup

Scandale en Mayenne : la chasse au loup orchestrée par un faux arrêté
Un document frauduleux, imitant un arrêté préfectoral, a récemment annoncé une chasse au loup en Mayenne. Cet arrêté, prétendant autoriser la traque des loups, devait se dérouler le 24 avril dans le village d’Ampoigné. Rapidement, des habitants skeptiques ont remonté l’information vers la Préfecture de Mayenne, qui a dû démentir l’authenticité de ce document alarmant diffusé sur les réseaux sociaux.
Un faux arrêté aux conséquences sérieuses
La nouvelle de ce faux arrêté a pris de court aussi bien les habitants que les autorités locales. Plus qu’un simple papier sur les réseaux sociaux, cet arrêté illégal semblait avoir été dûment émis par la Préfecture. Pourtant, les incohérences dans son contenu ont suscité des doutes quant à sa véracité. Effectivement, la chasse au loup est illégale en France, le loup étant une espèce protégée. Ce qui a motivé de nombreux défenseurs des animaux à s’offusquer et à alerter les autorités.
La Préfecture réagit avec fermeté
Pour clarifier la situation, la Préfecture de Mayenne a émis un communiqué officiel, dénonçant la création et la diffusion de ce faux arrêté. Elle a rappelé que la destruction d’un loup est passible de lourdes sanctions, conformément à l’article L415-3 du Code de l’environnement. En effet, toute personne s’adonnant à cette chasse illégale pourrait encourir jusqu’à trois ans de prison et une amende de 150 000 €.
Appel à la vigilance et conséquences judiciaires
Étant donné la diffusion de cet arrêté multiple sur les réseaux sociaux, la Préfecture a appelé les citoyens à être vigilants face à ce genre de documents. En cas de doute, il est recommandé d’adresser un courriel ou de contacter directement les autorités compétentes. La Préfecture a également suggéré de consulter les sites web officiels pour éviter la propagation de fausses nouvelles.
Pour couronner le tout, le Procureur de la République a été saisi afin d’identifier les responsables de cette falsification. Si les auteurs sont retrouvés, des sanctions sévères sont à prévoir, car la falsification de documents officiels est une infraction grave.
Restez vigilant et informé sur les enjeux de la chasse et de la protection animale, en consultant des sources fiables.
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Alerte sur la présence du loup près de Nice

Présence du loup dans les Alpes-Maritimes : une alerte des chasseurs
La fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes a récemment tiré la sonnette d’alarme en signalant la présence inquiétante d’un loup à proximité de la célèbre promenade des Anglais à Nice. Moins de deux kilomètres séparent cet animal sauvage de l’effervescence urbaine. Pour certains, cette intrusion est une source d’inquiétude, tandis que d’autres y voient un phénomène tout à fait normal.
Une situation alarmante pour les chasseurs
Au début du mois de mars, sur les réseaux sociaux, la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes a lancé un cri d’alerte : « Contrairement aux idées reçues, le loup a colonisé tous nos territoires jusqu’au littoral ! Ils sont près de vos habitations ! Stop au SILENCE ! Stop aux ATTAQUES ! » L’alerte a pris de l’ampleur avec le signalement d’un loup dans le quartier de Pessicart à Nice, précisé dans une publication le 10 avril.
Des avis divergents sur l’impact de cette présence
Jean-Pierre Caujolle, président de la FDC 06, affiche un ton alarmiste, affirmant : « Il y a des loups partout autour de Nice. Et même dans Nice ! » Des observations sur des caméras de sécurité et des témoignages de sightings à Saint-Jeannet viennent étayer ses propos. À l’opposé, l’Office français de la biodiversité (OFB) reste plus prudent, indiquant qu’une vidéo de mauvaise qualité empêche de confirmer la présence d’un loup près de Cimiez, tout en reconnaissant un doute persistant sur l’animal trouvé sur la 202 bis, dont les analyses génétiques sont encore attendues.
Une curiosité naturelle des loups
Du côté des défenseurs des loups, la situation serait moins alarmante. Jean David Abel, responsable du réseau biodiversité chez France Nature Environnement (FNE), souligne que les loups explorent leur environnement par curiosité et n’ont pas nécessairement perdu leur crainte de l’homme. De simples bruits suffiraient à les inciter à s’éloigner.
Des études évoquées par le géographe Farid Benhammou sont également rassurantes : « Aucune attaque sur l’homme n’a été documentée dans l’histoire récente. Les loups ont une culture de la crainte de l’homme, qui se transmet de génération en génération. »
Un visage sauvage au coin de la rue
Alors, que retenir de cette situation ? Le loup, malgré les craintes qu’il suscite, reste un animal sauvage doté d’instincts essentiels pour sa survie. Les interactions avec l’homme doivent être abordées avec prudence et compréhension. Restez informé et vigilant, surtout si vous vivez à proximité de ces belles créatures qui réintègrent doucement nos paysages.
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Collaboration pour planter des haies en Aveyron

800 mètres de haies plantés en une journée par des chasseurs et des lycéens en Aveyron
Dans un bel élan de collaboration, les chasseurs de l’Aveyron et les élèves du Lycée agricole La Roque de Rodez ont uni leurs forces pour planter 800 mètres de haies sur la commune de Baraqueville, dans le cadre du programme « Trame verte » de la Région Occitanie, de l’Agence de l’Eau et du FEDER (Fonds européen de développement régional). C’était un chantier de grande envergure, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le vent n’a pas été leur ami ce jour-là.
Malgré des conditions météorologiques peu clémentes, les participants ont fait preuve d’une détermination incroyable, plantant au total pas moins de 700 jeunes arbres de diverses essences. Ces courageux volontaires ont opté pour une haie double de 400 mètres de long, agrandie par la création de deux rangs. Ce nouveau couloir végétal permettra à la faune locale de circuler en toute discrétion, tout en augmentant la valeur environnementale de l’espace.
Le succès de cette initiative a également été facilité par l’appui des services municipaux de Baraqueville, qui avaient préparé le sol pour que la plantation se déroule dans les meilleures conditions possibles. Un véritable travail d’équipe pour une bonne cause!
Cette action démontre une fois de plus l’engagement des chasseurs de l’Aveyron pour la biodiversité et le bien-être des espèces de la petite faune locale. Grâce à cet aménagement écologique, ces animaux pourront bénéficier d’un nouvel abri et d’une réserve alimentaire. Un grand bravo à la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron pour cette belle initiative, qui prouve que l’investissement dans la nature ne connaît pas de limites, même face aux défis climatiques!
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Transport sécurisé des armes de chasse

Transport d’armes de chasse : ce qu’il faut savoir pour éviter les ennuis
Des règles strictes à respecter
Le transport d’une arme de chasse doit suivre des règles bien définies, sans quoi les conséquences peuvent être fâcheuses, allant de l’amende à la saisie de l’arme, voire des poursuites judiciaires. Que vous vous rendiez à une battue, que vous profitiez d’une journée de chasse, ou que vous vous exerciez sur un stand de tir, il est impératif de connaître ces grandes lignes réglementaires.
Les bases à garder en tête
Premièrement, assurez-vous que votre arme est déchargée et sous étui. Cela signifie qu’il ne doit y avoir aucun projectile dans le canon ou dans le magasin, et aucun chargeur engagé. Une housse textile peut faire l’affaire, bien qu’une mallette rigide soit souvent conseillée pour des raisons de sécurité. Ce principe s’applique quel que soit votre mode de transport : voiture, vélo ou même à pied.
Stockage en voiture : la règle de la discrétion
Lors du transport en voiture, l’arme ne doit jamais être visible de l’extérieur. Évitez de la laisser sur le siège passager ou à l’arrière sans protection. Le coffre est l’endroit le plus sûr pour la garder. De plus, il est recommandé de séparer l’arme des munitions, même si la loi ne l’exige pas formellement. Cela peut jouer en votre faveur en cas de contrôle.
Quid en période de chasse ?
Transporter une arme vers votre lieu de chasse est autorisé durant la saison de chasse, tant que l’arme est dans un étui et non chargée. Hors période de chasse, vous devrez justifier la raison de votre transport. Pensez également à sécuriser votre hébergement si vous partez plusieurs jours ; l’arme doit alors être stockée dans un endroit fermé à clé.
Être préparé en cas de contrôle
En cas de contrôle, veillez à avoir avec vous :
- Votre permis de chasser valide pour l’année en cours
- Votre pièce d’identité
- Votre attestation d’assurance chasse
- Le justificatif d’enregistrement de l’arme si elle est de catégorie C
Depuis la mise en place du Système d’Information sur les Armes (SIA), certaines autorités peuvent exiger une preuve d’enregistrement numérique, alors restez vigilants !
Les erreurs à éviter absolument
Attention aux petites imprudences qui peuvent coûter cher :
- Laisser l’arme visible dans un véhicule
- Transporter l’arme chargée ou montée
- Ne pas avoir sur soi l’étui ou la documentation nécessaire
- Ne pas pouvoir justifier le transport hors période de chasse
Sachez que des contrôles peuvent aussi avoir lieu à tout moment en zone rurale ou près des terrains de chasse. La rigueur est votre meilleure alliée !
Questions fréquentes des chasseurs
- Puis-je transporter mon fusil démonté ? Oui, c’est même conseillé !
- Dois-je mettre l’arme dans le coffre ? Ce n’est pas obligatoire, mais l’arme ne doit jamais être visible.
- Puis-je transporter des munitions avec l’arme ? Oui, mieux vaut les garder séparées.
- Un étui souple suffit-il ? Oui, tant qu’il reste fermé. Un étui rigide est recommandé pour plus de sécurité.
En adoptant ces bonnes pratiques, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour un transport serein de votre équipement. Pour plus d’informations et de conseils sur la chasse, visitez notre site Caninstore.
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