Raton laveur en progression rapide dans l’Aube

Le raton laveur : une espèce sous haute surveillance dans l’Aube
Une invasion silencieuse venue d’Amérique du Nord
Depuis quelques années, le raton laveur, originaire d’Amérique du Nord, fait une entrée remarquée sur le territoire français. Considéré comme une espèce exotique envahissante, il a réussi à captiver l’attention des chasseurs, notamment dans le département de l’Aube, un territoire où l’animal a choisi de s’installer et de se développer à une vitesse impressionnante.
Le charme trompeur du raton laveur
De prime abord, difficile de ne pas tomber sous le charme de cet animal. Le raton laveur attire la sympathie avec ses habitudes curieuses et ses pattes avant presque humaines. Cependant, derrière ce visage de « bandit masqué » se cache un redoutable prédateur. Capable de perturber les écosystèmes locaux, le raton laveur pose un réel danger pour la biodiversité. Alors que ses plus grandes populations se situaient principalement en Belgique et en Allemagne, il semble que Procyon Lotor soit de plus en plus séduit par l’hexagone, s’étendant de plus en plus vers le sud.
Une percée notable dans la région de l’Aube
C’est désormais dans l’Aube que le raton laveur commence à marquer son territoire. Les chasseurs locaux, toujours alertes, n’ont pas tardé à le remarquer. Outre le raton laveur, ils observent également des signes de présence d’autres espèces exotiques envahissantes telles que le chien viverrin et le rat musqué.
Une collecte de données proactive par la Fédération des chasseurs de l’Aube
Face à cette expansion, la Fédération des chasseurs de l’Aube a décidé de prendre les choses en main. Dans le cadre du projet « Hutte Div' », l’organisme a mis en place un réseau de pièges photographiques stratégiquement disposés dans la vallée de la Seine. Ces dispositifs permettent de confirmer la présence des ratons laveurs, mais il reste essentiel d’obtenir davantage de données pour déterminer s’il s’agit d’une invasion massive ou de simples passages. C’est pourquoi la Fédération incite les chasseurs à signaler toute observation de ratons laveurs.
Les piégeurs en première ligne
Les piégeurs, quant à eux, jouent un rôle crucial dans cette surveillance. Ils sont invités à contacter la Fédération lorsqu’ils capturent un raton laveur. Toutefois, leurs observations ne se limitent pas à cette espèce. Toute capture d’un chien viverrin ou d’un rat musqué est également d’un grand intérêt pour les techniciens en charge de ce vaste projet de collecte de données.
Conclusion : l’importance de la vigilance
La présence du raton laveur dans l’Aube représente une menace potentielle pour la biodiversité locale. Grâce à l’engagement des chasseurs et des piégeurs, la Fédération des chasseurs de l’Aube espère mieux comprendre l’ampleur de cette invasion et adapter les mesures préventives en conséquence. Ce suivi rigoureux permettra peut-être de limiter les dégâts causés par cette espèce exotique envahissante.
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Article rédigé par Actuchasse en partenariat avec Caninstore.
Chasseurs du Gers en Colère contre la Nouvelle Taxe sur les Sangliers

Contestation des Chasseurs du Gers : « Rien ne nous oblige à tuer des sangliers »
Un conflit persistant avec la Fédération
Depuis plusieurs mois, les chasseurs de nombreuses sociétés de chasse dans le Gers se dressent contre leur Fédération. La pomme de discorde ? Une nouvelle taxe imposée pour couvrir les dépenses liées aux dégâts causés par les sangliers. Cette mesure, adoptée lors d’une assemblée générale, pèse lourdement sur les finances des associations de chasseurs. Nombre d’entre elles risquent de disparaître si elles doivent puiser dans leurs maigres ressources pour payer cette taxe. Les discussions avec la Fédération n’ont jusqu’à présent produit aucun résultat, les dirigeants refusant de revoir leur position.
Les chasseurs montent au front
Le mécontentement des chasseurs s’organise à travers un collectif réunissant près de 100 sociétés de chasse, couvrant une superficie de 100 000 hectares de régulation du sanglier. Les chasseurs sont essentiels dans la gestion des populations de sangliers, un rôle qui, selon eux, a évolué d’une passion à un devoir pratiquement professionnel. Autrefois limitées à un jour par semaine, les battues se déroulent désormais aussi bien les week-ends que plusieurs fois en semaine si la situation l’exige. Les opérations de régulation à l’affût ou à l’approche se multiplient également dans les zones où les sangliers sont omniprésents.
Une pression financière et morale accrue
Yoann Brandao, membre de la société de chasse de Preignan, résume bien la situation : « On nous demande de prélever des sangliers, ce qui est un fardeau. On ne chasse plus pour le plaisir, mais par obligation. Et en plus, c’est nous qui devons payer pour couvrir les dégâts causés par ces animaux. » Selon lui, le problème dépasse largement la chasse, devenant une question d’intérêt général, avec des enjeux sanitaires et de sécurité routière.
Un appel à la préfecture
Face à l’intransigeance de la Fédération, Yoann Brandao et d’autres chasseurs en colère se sont tournés vers la préfecture, espérant une intervention décisive. Ils ont adressé un courrier au préfet, soulignant que si les sociétés de chasse s’éteignent, la population de sangliers explosera, entraînant une multiplication des dégâts agricoles, des accidents de la route et un mécontentement accru des agriculteurs.
Le mouvement prend de l’ampleur
Chaque jour, de nouvelles sociétés de chasse rejoignent ce bras de fer contre la Fédération, menaçant de créer une fronde sans précédent dans le Gers. Si le mouvement continue de croître, il pourrait très bientôt représenter la moitié des associations de chasse du département. Face à cette mobilisation, la Fédération des chasseurs du Gers pourrait bien être contrainte de revoir sa position.
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Comment interdire la chasse sur ses terres

Comment interdire la chasse sur ses terres : droits et démarches légales
Empêcher la chasse sur ses terres : Que dit la loi ?
En France, les propriétaires fonciers ont le droit d’interdire la chasse sur leurs terres. Cependant, ce droit est encadré par des procédures légales spécifiques qu’il est important de bien comprendre avant de le faire valoir. L’adhésion à l’Association Communale de Chasse Agréée (ACCA) est une étape clé de ce processus.
Adhésion à une ACCA
L’adhésion à une ACCA peut limiter le droit d’interdire la chasse sur ses terres. Si votre terrain est inclus dans le périmètre d’une ACCA, vous devez suivre les règles établies par celle-ci, sauf si vous exercez votre droit d’opposition. Cette opposition doit être justifiée et adressée au préfet de votre département.
La procédure de retrait
Pour interdire la chasse sur votre terrain, vous devez suivre une procédure stricte :
- Demande écrite : Envoyer une demande écrite à la préfecture pour manifester votre opposition.
- Motivation : Justifier l’opposition, par exemple pour des raisons de sécurité, de protection de la faune ou de choix personnel.
- Publication : Une fois la demande acceptée, une publication officielle de l’interdiction doit être faite.
Les sanctions en cas de non-respect
Si un chasseur ne respecte pas l’interdiction de chasser sur votre terrain, il s’expose à des sanctions. Le propriétaire peut porter plainte, entraînant des amendes pour le chasseur, voire la suspension de son permis de chasse.
Questions fréquentes : Assurer l’interdiction de chasse
Comment puis-je m’assurer que la chasse est bien interdite sur mon terrain ?
Pour garantir le respect de votre interdiction, vous pouvez installer des panneaux indiquant clairement l’interdiction de chasse. Ces panneaux doivent être conformes aux réglementations locales et visibles aux entrées de votre propriété. Il est aussi utile de notifier les chasseurs locaux et l’ACCA de votre décision.
Interdire la chasse sur ses terres est tout à fait possible, mais cela nécessite de respecter une procédure légale précise. En tant que propriétaire, il est essentiel de vous renseigner et de suivre attentivement ces démarches pour assurer le respect de votre décision.
Actuchasse pour Caninstore
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Mobilisation des Chasseurs pour Sauvegarder la Biodiversité des Étangs de Plouharnel

Morbihan : Chasseurs en Action pour le Nettoyage et l’Entretien des Étangs Réservés
Une mobilisation environnementale remarquable à Plouharnel
À Plouharnel, dans le Morbihan, les chasseurs ont profité d’un climat plus clément pour entreprendre un vaste chantier de nettoyage des étangs mis en réserve par l’ACCA (Association Communale de Chasse Agréée). Bien que la chasse ne soit plus pratiquée dans cette zone depuis quelques années, la biodiversité y trouve encore un riche refuge grâce aux soins réguliers des chasseurs. Ce dimanche 23 juin, ils se sont réunis pour la dernière phase de nettoyage, transformant momentanément le site en un lieu de convivialité.
Bénévoles et expertise professionnelle pour un travail d’envergure
Débroussaillage, dessouchage et entretien des berges furent au programme de cette mobilisation. Si le cœur à l’ouvrage des bénévoles a permis de dégager une grande partie du taillis envahissant, l’ampleur des travaux nécessitait une intervention professionnelle. L’ACCA a donc financé une entreprise spécialisée pour le dessouchage des arbres morts. « Nous intervenons régulièrement pour nettoyer les étangs de la commune, ces lieux sont essentiels pour la biodiversité », a déclaré le président de l’ACCA lors d’un entretien avec Le Télégramme.
Le soutien inestimable de la municipalité
Le projet n’aurait pu réussir sans l’appui infaillible de la mairie et des bénévoles locaux. Les équipes se relayent constamment pour tondre et débroussailler, veillant à ce que l’environnement reste propice au développement de la faune et de la flore locales. Cet effort collectif permet de maintenir l’écosystème en équilibre et d’offrir un havre de paix pour de nombreuses espèces.
Un engagement au-delà du nettoyage : lâcher de canards et espaces de convivialité
Les actions des chasseurs de Plouharnel ne s’arrêtent pas à l’entretien physique des lieux. Pour encourager la préservation de ce petit coin de paradis, ils ont également lâché 25 canards. Ces volatiles ne sont pas seulement un ajout pittoresque, ils contribuent aussi activement à l’entretien naturel des étangs. En outre, pour les amateurs de nature et les randonneurs, une table a été installée près des étangs, offrant une pause bienvenue aux promeneurs, qu’ils souhaitent simplement se reposer ou pique-niquer.
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Rennes proscrit la pêche locale sous couvert de motifs environnementaux et sanitaires

Rennes Distrait les Lignes: La Ville Interdit la Pêche sur ses Plans d’Eau
Ville de Rennes: Un Coup Dur pour les Pêcheurs
La ville de Rennes a récemment pris une décision qui va bouleverser la vie des passionnés de pêche locaux. En effet, un nouvel arrêté interdisant toute activité de pêche sur les plans d’eau municipaux a été mis en place, provoquant la colère et l’incompréhension des communautés de pêcheurs.
Un Règlement Révisé par le Conseil Municipal
La décision découle d’une réunion du conseil municipal de Rennes, qui s’est penché sur la révision des règlements concernant les parcs, jardins et espaces verts de la ville. Selon les autorités locales, les directives existantes, en place depuis 2018, étaient devenues obsolètes.
La nouvelle mise à jour de ces règlements a introduit une interdiction complète de la pêche sur tous les plans d’eau de la commune, une décision justifiée par la municipalité principalement pour des raisons environnementales.
Enjeux Environnementaux et Sanitaires
La principale raison invoquée par la ville concerne le rôle prétendument joué par les amorces jetées par les pêcheurs dans le développement de cyanobactéries. Ces bactéries peuvent nuire à la qualité de l’eau et poser des risques pour la baignade.
L’arrêté municipal, entré en vigueur à la mi-avril, vise donc à protéger les plans d’eau rennais de cette prolifération nuisible.
Réactions et Contestations des Pêcheurs
La communauté des pêcheurs n’a pas tardé à réagir. De nombreux pêcheurs locaux ont exprimé leur indignation face à cette mesure, qu’ils considèrent comme disproportionnée et injustifiée.
Parmi les voix les plus fortes, celle de Jérémy Grandière, Président de la Fédération de pêche d’Ille-et-Vilaine, qui a critiqué cette interdiction publique. Selon lui, une interdiction de l’amorçage aurait été une mesure plus adéquate si l’inquiétude principale était vraiment liée à la qualité de l’eau.
Mesure Jugée Discriminatoire
Grandière estime que la nouvelle réglementation stigmatise les pêcheurs et ne s’attaque pas aux causes réelles des proliférations de cyanobactéries. Il voit en cette décision plus qu’un simple souci environnemental, la percevant comme une tentative déguisée de limiter la pratique de la pêche.
« Je ne peux accepter que notre activité soit ainsi montrée du doigt alors qu’elle cohabite sans problème avec d’autres usages de l’eau dans de nombreux endroits, » a-t-il déclaré.
Appel à la Mobilisation
Face à ce qu’il considère comme une injustice flagrante, Grandière a décidé de porter l’affaire devant le tribunal administratif. En attendant, il appelle tous les pêcheurs de France à se mobiliser pour défendre leur passion.
« Nous devons unir nos forces pour combattre cette idéologie qui menace notre liberté, » a-t-il proclamé dans un communiqué, soulignant que cette interdiction pourrait s’étendre à d’autres régions si aucune action n’est entreprise.
Un Combat Contre l’Antispécisme ?
Pour Jérémy Grandière, cette interdiction est plus qu’une question de régulation locale; elle représente un combat contre une idéologie antispéciste qu’il perçoit comme croissante. La Fédération de pêche d’Ille-et-Vilaine envisage de mener une campagne de sensibilisation et de mobilisation contre cette mesure.
Un Avenir Incertain pour les Pêcheurs Rennais
Pour l’instant, la pêche devient un loisir interdit sur les plans d’eau rennais, forçant les passionnés à se tourner vers d’autres lieux, ou à abandonner temporairement leur passe-temps favori. Les pêcheurs crient à l’injustice, et seule l’issue du combat juridique engagé par la Fédération pourra désormais apporter une réponse concrète à cette situation inédite.
Cette affaire met en lumière les tensions entre les réglementations environnementales et les loisirs traditionnels, une équation complexe qui nécessite un équilibre délicat.
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Elections législatives le bilan chasse du parti présidentiel

Élections législatives : Le parti présidentiel a-t-il défendu la chasse depuis six ans ?
Bilan de six ans de mandat sur la chasse
Alors que les élections législatives approchent, un coup d’œil dans le rétroviseur permet de dresser un bilan du parti présidentiel concernant la chasse. Depuis six ans au pouvoir, la majorité présidentielle a pris plusieurs mesures, certaines favorables aux chasseurs, d’autres beaucoup moins.
2017 : Le début prometteur avec Willy Schraen à l’Élysée
En 2017, le Président de la République reçoit Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), et annonce des mesures encourageantes comme la réforme du permis de chasse à 200 euros et la gestion adaptative des espèces. Un redémarrage prometteur pour les chasseurs.
2018 : Tensions et démissions
Une année marquée par la réduction du prix du permis de chasse national de 400€ à 200€, facilitant ainsi la mobilité des chasseurs. Cependant, Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition Écologique, démissionne soudainement, mettant en lumière les divergences au sein du gouvernement.
2019 : Création de l’Office Français de la Biodiversité
Le lancement de l’Office Français de la Biodiversité est salué par la FNC. Cette fusion entre l’ONCFS et l’Agence française de la biodiversité est vue comme un signe positif. Pour Willy Schraen, cette initiative doit permettre de réunir tous les acteurs ruraux et favoriser des solutions de terrain pour la biodiversité.
2020 : Menaces et permis de chasse préservé en confinement
L’année voit Willy Schraen sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort. Pendant le confinement, les chasseurs de grand gibier se voient accorder des dérogations spéciales pour éviter les dégâts sur les cultures et les forêts.
2021 : Provocations et interdictions
La secrétaire d’État Bérangère Abba rencontre des militants anti-chasse, perçu comme une provocation. Barbara Pompili interdit la chasse à la glu, affirmant que cette pratique est contraire au droit européen, un coup dur pour les chasseurs traditionnels.
2022 : Un chasseur au ministère de l’Agriculture mais des vents contraires
Marc Fesneau, un passionné de chasse, est nommé ministre de l’Agriculture, offrant une lueur d’espoir. En revanche, l’élection d’Aurore Bergé, hostile à la chasse traditionnelle, à la tête des députés Renaissance contraste avec cette nomination.
2023 : Accord crucial sur les dégâts de gibier
Un accord de 80 millions d’euros est signé pour aider les Fédérations à gérer les dégâts causés par le gibier. Cet accord prévoit également un soutien aux agriculteurs impactés par ces dégâts.
2024 : Nouveaux revers pour les chasses traditionnelles
Le Conseil d’État interdit définitivement les chasses aux pantes et aux matoles. Cette décision met les chasseurs sur le pied de guerre, prêts à engager des actions pour protester.
Conclusion
En rétrospective, les six années écoulées ont été tumultueuses pour le monde de la chasse. Entre les mesures de soutien initiées par le Président Macron et la résistance rencontrée par des ministres de la Transition Écologique, la chasse française en sort divisée. L’avenir de la chasse dépendra sans doute de l’issue des prochaines élections législatives et des choix politiques qui suivront.
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Appel à témoins bouquetins tués dans le massif du Mont Blanc

Appel à témoins : 6 bouquetins tués dans le massif du Mont Blanc
Une découverte macabre dans les montagnes de Haute-Savoie
Dans un silence inhabituel, le massif du Mont Blanc a révélé une triste scène en fin mai : les dépouilles de six bouquetins, trouvées sur la commune de Saint-Gervais en Haute-Savoie. Il s’agissait de mâles, de femelles gestantes et même de jeunes, tous abattus par balles. Le bouquetin des Alpes, espèce strictement protégée, est au cœur d’une enquête ouverte par l’OFB et la Gendarmerie de Saint-Gervais.
Appel à témoin pour éclaircir l’incident
Le parquet de Bonneville a lancé un appel à témoins pour tenter de percer le mystère de cet abattage incompréhensible. Dans cet appel, il est précisé : « Ces animaux, habitués à la présence de l’homme et peu farouches, se laissaient facilement approcher et faisaient la joie des randonneurs de Miage. » Toute personne détenant des informations susceptibles d’identifier le ou les auteurs est invitée à contacter le service départemental de l’OFB ou la brigade de Saint-Gervais.
Le bouquetin des Alpes : un symbole de résilience
Le bouquetin des Alpes est un animal trapu, solidement campé sur des pattes robustes et munies de sabots incroyablement adhérents à la roche. Son pelage change d’épaisseur et de couleur selon les saisons, devenant plus clair et plus court en été. Les cornes légendaires du bouquetin, distinctives surtout chez les mâles, peuvent atteindre un mètre et poussent tout au long de sa vie.
Un dimorphisme sexuel marqué est présent chez cette espèce, avec les mâles mesurant jusqu’à 90 cm au garrot pour 70-100 kg, contre 70 cm et 35-50 kg pour les femelles. Au début du XIXe siècle, le bouquetin avait disparu des Alpes du Sud et n’était plus présent que dans le Grand Paradis en Italie et la Vanoise en France, avec une population mondiale réduite à une centaine d’individus. La protection et les réintroductions ont permis à cette espèce de reconquérir une partie de son territoire historique.
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Inédit de Spartan Precision Equipment le Tripod Hoplite pour une Chasse de Précision

Nouveauté dans l’Univers de la Chasse : Le Trépied Spartan Hoplite Tripod
Révolution dans la Stabilité de Tir
Le monde de la chasse et du tir a toujours été en quête de perfectionnement. Aujourd’hui, une nouvelle innovation voit le jour avec le trépied Hoplite Tripod de Spartan Precision Equipment. Conçu pour offrir une stabilité inégalée, ce trépied représente un véritable bond en avant pour les amateurs et professionnels du tir.
Technologie de Pointe au Service de la Précision
Équipé des dernières avancées technologiques de Spartan, le Hoplite Tripod se démarque par plusieurs caractéristiques. Tout d’abord, il intègre un système d’attache rapide MagnaSwitch, qui permet une mise en place et un démontage facilités, même dans les conditions les plus exigeantes. De plus, sa tête avec rotule intégrée assure une flexibilité optimale dans les mouvements.
Adaptabilité et Confort d’Utilisation
Ce qui fait véritablement la force du Hoplite Tripod, c’est sa capacité à s’adapter à toutes les situations de terrain. Grâce à son troisième point d’appui et sa hauteur ajustable, il offre une souplesse sans égale. Le trépied peut atteindre une hauteur maximale de 43 cm et se rétracter jusqu’à 12.5 cm, ce qui le rend idéal pour les tirs en position accroupie.
Multiples Angles de Tir
Un autre avantage de ce trépied est son système de verrouillage des angles de tir. Il offre quatre angles possibles : 23°, 35°, 51°, et 74°. Cette fonctionnalité permet une personnalisation du tir selon le type de terrain et la proie, rendant chaque expérience de chasse unique et efficace.
Conception Robuste et Légère
En ce qui concerne les matériaux, Spartan n’a fait aucune concession. Le Hoplite Tripod est conçu en aluminium renforcé par des couches de carbone, lui conférant à la fois résistance et légèreté. Avec un poids de seulement 600 grammes, il est facilement transportable sans alourdir le chasseur.
Facilité de Transport
Lorsqu’il est replié, le trépied mesure 31.5 cm, ce qui permet de le transporter aisément sous l’arme sans gêner les déplacements. Cette compacité, couplée à la légèreté des matériaux, en fait un outil indispensable pour les chasseurs qui aiment explorer de vastes terrains.
Disponibilité et Prix
Distribué par Rivolier, ce bijou de technologie est désormais disponible pour tous les passionnés de tir de précision. Proposé au prix de 735€, le Spartan Hoplite Tripod se présente comme un investissement majeur pour tout chasseur soucieux de sa performance et de sa réussite.
Conclusion
En résumé, le trépied Hoplite Tripod de Spartan est une vraie révolution dans l’univers de la chasse et du tir de précision. Sa technologie avancée, sa conception robuste et légère, ainsi que sa flexibilité l’inscrivent comme un outil incontournable pour tout chasseur désireux d’améliorer ses tirs.
Article rédigé par Actuchasse avec notre partenaire à la une : Caninstore
Attaque de Loups au Zoo de Thoiry : Une Joggeuse Gravement Blessée

Une Joggeuse Gravement Blessée par des Loups au Zoo de Thoiry
Incident Majeur au Zoo de Thoiry : Une Femme Attaquée Lors de Son Footing Matinal
Ce dimanche 23 juin, un drame a secoué le zoo de Thoiry situé dans les Yvelines. Une femme de 36 ans a été violemment attaquée par trois loups alors qu’elle s’adonnait à son footing matinal. La joggeuse, grièvement blessée, a vu son pronostic vital engagé à son arrivée aux urgences.
Une Course Matinale Qui Tourne au Drame
Ce qui semblait être une matinée de sport ordinaire a viré au cauchemar pour cette jeune femme. Seul le courage et l’intervention rapide des soigneurs animaliers ont pu éviter le pire. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait été mordue au cou, au dos et aux jambes, des blessures qui auraient pu être fatales.
L’Intervention Cruciale des Soigneurs
Alertés par les cris de la joggeuse, les soigneurs animaliers du parc zoologique sont parvenus à éloigner les loups. Leur intervention rapide a permis de prodiguer les premiers soins à la victime. Transportée d’urgence à l’hôpital, elle était dans un état critique à son arrivée. Heureusement, après des soins intensifs, ses médecins ont réussi à stabiliser son état en fin de journée.
Comment une Telle Tragédie a-t-elle pu se Produire ?
La direction du zoo peine à comprendre les circonstances exactes ayant mené à cette tragédie. La victime serait parvenue à pénétrer dans une zone normalement réservée aux visites en voiture, connue sous le nom de « réserve américaine ». Cette zone abrite des loups, des coyotes et des ours vivant en semi-liberté. Les systèmes électrifiés, pourtant en place pour empêcher les animaux de s’échapper, n’ont pas suffi à empêcher la joggeuse d’accéder à cette zone à risque, malgré un balisage des plus explicites.
Instinct de Prédation Réveillé
Il semble que l’arrivée imprévue de la joggeuse ait excité l’instinct de prédation des loups. Ces derniers l’auraient alors pourchassée avant de passer à l’attaque. Cet incident tragique a plongé tant les visiteurs réguliers que le personnel du zoo dans la stupéfaction. Pour beaucoup, il est difficile de concevoir comment une telle situation a pu se produire malgré les avertissements clairs et répétés quant aux dangers encourus.
Le Comportement des Animaux en Question
La direction du zoo s’est exprimée pour rappeler que les animaux en semi-liberté agissent comme des animaux sauvages. Cela signifie qu’ils réagissent de manière instinctive à toute intrusion dans leur territoire, comme cela a été le cas pour cette joggeuse malheureuse. Cet incident met d’ailleurs en lumière la nécessité de respecter strictement les règles de sécurité dans de tels environnements pour éviter de nouvelles tragédies.
Conclusion
Ce terrible accident au zoo de Thoiry rappelle la nécessité de prudence et de vigilance lorsqu’on se trouve en présence d’animaux sauvages, même en captivité. La joggeuse, bien que hors de danger immédiat grâce aux soins prodigués, restera marquée à vie par cette expérience traumatisante.
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Les Chasses Professionnelles et la Loi sur l’Engrillagement

Les Chasses Professionnelles Contestent la Loi sur l’Engrillagement
Un Recours Déposé par la Fédération Nationale des Chasses Professionnelles
La Fédération Nationale des Chasses Professionnelles (FNCP) a pris des mesures sérieuses contre la loi sur l’engrillagement en déposant un recours auprès du Conseil d’État et du Conseil Constitutionnel. Yves Mercier, président de la FNCP, a exposé les raisons derrière ces contestations.
La Loi sur l’Engrillagement : Un Aperçu
La loi du 2 février 2023 vise à réduire l’engrillagement des espaces naturels. Ses décrets et arrêtés d’application du 8 avril 2024 imposent le retrait des clôtures afin de permettre une meilleure communication entre les habitats des animaux non domestiques. Selon l’article L372-1 du code de l’environnement, les clôtures dans les zones naturelles ou forestières délimitées par le plan local d’urbanisme (PLU) doivent être mises en conformité avant le 1er janvier 2027, à 30 centimètres au-dessus du sol, avec une hauteur maximale de 1,20 mètre. De plus, agrainage et affouragement sont interdits dans les espaces clos empêchant le passage des animaux non domestiques.
Conséquences pour les Propriétaires de Chasses Commerciales
La nouvelle législation a pour objectif d’ouvrir ces espaces à la faune, mais elle inclut des exceptions pour certaines clôtures et usages spécifiques datant d’avant le 2 février 1993. Bien que la réduction des enclos puisse être bénéfique pour l’environnement, la loi aura des impacts sévères sur les propriétaires et gestionnaires de chasses commerciales. Ces espaces clôturés sont souvent propriété de la classe moyenne, et beaucoup en ont fait leur métier.
En dépit des discussions parlementaires ciblant principalement la Sologne, la loi s’applique à l’ensemble du territoire. La loi, rétroactive sur 30 ans, impose le démantèlement des enclos avant 2027 sans exceptions pour les chasses commerciales. Ce démantèlement entraîne un désengrillagement coûteux, une diminution de la valeur des propriétés, et la liquidation potentielle de nombreuses sociétés commerciales. L’interdiction d’agrainage et d’affouragement est aussi contredite par les principes de bien-être animal.
Une Catastrophe Économique en Vue
Les adhérents de la FNCP prévoient une véritable catastrophe économique : près de 500 chasses à caractère commercial risquent la faillite, mettant au chômage plusieurs milliers d’employés. De plus, les élevages de grand gibier, qui dépendent des enclos commerciaux, seraient également touchés. Les coûts prohibitifs du démontage des clôtures et la remise en cause du bien-être animal aggravent la situation.
Bien que le législateur visait la région Sologne et ses propriétaires aisés, c’est tout le territoire national, et surtout les entreprises rurales sur de grandes surfaces, qui en souffriront.
Recours Juridique des Chasses Professionnelles
Face à cette situation, la FNCP a déposé deux requêtes auprès du Conseil d’État pour contester la légalité des arrêtés du 8 avril 2024 sur la déclaration préalable des clôtures et des dérogations pour agrainage et affouragement dans les espaces clos. Par ailleurs, une question prioritaire de constitutionnalité a été soumise pour contester la constitutionnalité de la loi du 2 février 2023. Selon la FNCP, la loi porte atteinte aux droits de propriété, à la sécurité juridique, et à l’égalité devant les charges publiques, garantis par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
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