Une carte blanche pour la présence du loup en France

Une carte interactive sur les indices de présence du loup en France
Quand la technologie sabote la transparence
Depuis quelques jours, le site gouvernemental « Le loup en France » propose une nouvelle carte interactive visant à suivre la présence du grand canidé sur notre territoire. En réponse aux nombreuses critiques, l’État avait promis un outil de diffusion transparent des indices de présence du loup en France.
Mardi dernier, dans un communiqué officiel, Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes et coordinatrice du plan loup, a annoncé la mise en place de cette fameuse carte interactive. Le but ? « Rendre accessible en toute transparence les suites réservées aux indices collectés de la population lupine en France. »
Cette annonce faisait suite à une promesse émise le 24 mai lors du dernier Groupe National Loup, où l’idée d’un outil cartographique pour répondre aux demandes de transparence avait été lancée.
Les visiteurs du site de l’OFB (Office Français de la Biodiversité) peuvent découvrir les indices de présence collectés depuis 2013. Cependant, pour protéger l’espèce, les coordonnées géographiques sont floutées et les données sont mises en ligne avec un décalage d’un mois. Ces informations sont censées être actualisées régulièrement.
Une déception de taille
Nos attentes étaient grandes, mais la réalité est tout autre. En nous précipitant sur le site pour découvrir ces indices, nous avons été confrontés à… une carte blanche. Rien à voir, que ce soit sur un ordinateur de bureau, un portable ou un smartphone.
Pour un projet visant la transparence, difficile de faire plus transparent que ça, en effet ! Cela risque fort d’alimenter davantage le sentiment d’opacité parmi les sceptiques. Espérons que ce problème technique soit vite résolu.
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Une décision gouvernementale discrète suscite la colère chez les chasseurs

Décret sur les appelants : Les chasseurs crient à la trahison
Une modification discrète de l’arrêté soulève la colère des chasseurs
La semaine dernière, le gouvernement a provoqué un tollé dans le monde de la chasse en publiant de manière confidentielle un décret modifiant l’arrêté sur l’utilisation des appelants. Une décision qui stupéfait les chasseurs et les élus concernés, suscitant de vives réactions quant à son impact potentiel sur la chasse aux migrateurs et autres espèces.
Un décret passé en catimini
Le monde de la chasse a été pris de court par cette annonce inattendue. Les chasseurs, jamais consultés en amont, découvrent avec perplexité les ramifications de cette nouvelle règlementation. Cette mesure stipule que les appelants, utilisés pour attirer les oiseaux lors des chasses au migrateur, devront désormais être nés en captivité. Actuellement, cette restriction touche déjà les chasses à la grive et au merle noir. Cependant, elle pourrait s’étendre à d’autres espèces telles que les pies et les corneilles, lesquelles jouent également un rôle crucial dans la régulation des populations d’oiseaux.
Une offensive contre la chasse traditionnelle
La première raison invoquée pour cette modification ciblait les méthodes traditionnelles de chasse telles que la tenderie, le gluau, les pantes et les matoles. Ces méthodes permettaient de capturer des oiseaux vivants pour qu’ils servent d’appelants durant la saison de chasse avant d’être relâchés. Toutefois, cette modification ouvre la porte à de futures restrictions, potentiellement débouchant sur une interdiction totale d’utiliser des appelants vivants pour la chasse à l’oiseau migrateur. Cette perspective alarme profondément les chasseurs qui voient leur liberté se réduire progressivement.
Un député en colère
Parmi les voix élevées contre ce décret, on retrouve celle de Lionel Tivoli, député des Alpes-Maritimes et Conseiller régional de la région PACA. Par le biais d’un communiqué, il exprime sa vive opposition et pointe du doigt les intentions cachées derrière cette décision. Selon lui, ces mesures reflètent une politique portée par des écologistes et exécutée par le gouvernement d’Emmanuel Macron, dans un contexte politique déjà tendu.
« Cette modification fait suite à l’interdiction de certaines chasses traditionnelles et s’inscrit dans un contexte d’augmentation des stigmatisations et des agressions à l’encontre des représentants du monde rural », a notamment déclaré l’élu. Il critique également la volonté apparente du gouvernement de s’aligner sur des idéologies extrêmes plutôt que de soutenir les communautés rurales.
Appel à l’annulation du décret
À la fin de son communiqué, Lionel Tivoli en appelle directement au Président de la République, priant pour le retrait pur et simple de ce décret. Pour lui, il est impératif de cesser d’entraver les libertés des chasseurs, surtout lorsque leurs pratiques ne menacent en rien les espèces concernées. Le député n’est pas le seul à espérer un revirement de situation ; d’autres représentants et passionnés de la chasse partagent son ressentiment et s’interrogent sur l’avenir de leurs traditions face à de telles réglementations.
En somme, cette modification de l’arrêté sur l’utilisation des appelants, présentée sans tambour ni trompette, pose de sérieux défis pour le monde de la chasse. Les chasseurs et leurs représentants politiques semblent prêts à livrer bataille pour préserver leurs pratiques ancestrales face à ce qu’ils perçoivent comme une érosion continue de leurs libertés.
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Effarouchement des ours en Ariège une décision polémique qui divise

Un conflit entre la justice et la protection des ours : l’effarouchement en question
La préfecture d’Ariège prise pour cible après un arrêté controversé
Le 13 juin dernier, une décision de la préfecture d’Ariège a déclenché une vive réaction dans le monde de la protection animale. Face à un ours qui avait fait une incursion notable près de zones habitées, les autorités ont opté pour une mesure d’effarouchement. L’objectif : éloigner l’animal des habitations et des êtres humains sans le blesser. L’outil choisi ? Des cartouches à double détonation. Cette décision n’a pas attendu longtemps avant de provoquer une réaction indignée de l’association One Voice, qui a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux.
Un ours trop proche des humains
L’ours en question n’en est pas à sa première visite. Déjà repéré à plusieurs reprises autour de la commune d’Auzat, en Ariège, il s’est illustré par des incidents marquants, notamment la destruction de plusieurs ruches. Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB), venus constater les dégâts, ont pu confirmer la présence du plantigrade, le rencontrant en plein jour. Bien que l’animal ne se soit pas montré agressif, il a été difficile de l’éloigner.
Sa familiarité avec les zones habitées inquiète les autorités. Pour éviter une confrontation potentiellement dangereuse entre l’ours et les humains, une première campagne d’effarouchement a été menée en juin 2023. Cette opération semblait avoir porté ses fruits jusqu’à ce que l’ours refasse son apparition cette année.
Le point de vue de One Voice
Pour One Voice, l’effarouchement des ours, même sans intention de blesser, n’est pas une solution acceptable. Selon l’association, les tirs à proximité de l’animal provoquent un stress profond qui peut affecter son comportement et son bien-être, notamment son appétit. One Voice argue que ces détonations violentes ne sont pas un moyen viable pour gérer la cohabitation entre les ours et les humains.
Dans cette optique, One Voice a déposé un recours contre l’arrêté préfectoral. Le tribunal administratif de Toulouse doit se prononcer sur cette affaire ce jeudi après-midi. La décision attendue fera sans doute couler beaucoup d’encre et pourrait bien ajouter un nouveau chapitre à la longue histoire des relations complexes entre l’homme et la nature.
Divisions au sein des associations pro-ours
Le débat ne divise pas seulement les autorités et les protecteurs des animaux. Même parmi les associations pro-ours, les avis divergent. Alors que certaines comprennent la nécessité de protéger les habitants et les apiculteurs des incursions de l’ours, d’autres rejettent catégoriquement toute forme d’effarouchement. Pour eux, il est inacceptable de tirer même en l’air pour inculquer la peur de l’humain à l’animal.
Ce dilemme met en lumière la difficulté de trouver un compromis entre conservation de la faune sauvage et sécurité des populations locales. Les animaux comme l’ours, symboles de la nature sauvage, occupent une place particulière dans le cœur du public et génèrent des réactions passionnées.
Vers une solution durable ?
Alors que le tribunal administratif se prépare à rendre sa décision, une réflexion plus large sur la gestion des interactions entre les ours et les humains semble nécessaire. Faut-il renforcer les dispositifs de prévention pour les ruches et les habitations ? Peut-on trouver des méthodes d’effarouchement moins stressantes pour les animaux ?
Le cas de l’ours d’Auzat pourrait être l’occasion de revoir les stratégies en place et de développer des solutions qui protégeraient à la fois les animaux et les populations locales.
Sujet à suivre de très près pour tous les passionnés de faune sauvage et les défenseurs des animaux.
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Comment éloigner les moustiques tigres guide pour la maison et le jardin

Comment éloigner les moustiques-tigres : Guide pratique pour la maison et le jardin
Au quotidien, que ce soit dans notre maison ou dans notre jardin, de nombreux insectes viennent nous importuner. Si certains se contentent d’être désagréables, d’autres en revanche sont un véritable fléau et peuvent même se révéler dangereux. C’est notamment le cas du moustique-tigre, un nuisible que l’on connaît fort bien et qui poursuit sa prolifération au fil des années. Arrivé dans notre pays en 2004, chaque année plusieurs régions de France sont en alerte et mettent en garde sur la présence de ce fameux moustique. Dans cet article, nous vous expliquons comment reconnaître un moustique tigre, et surtout comment l’éloigner.
Comment reconnaître le moustique tigre ?
Le moustique-tigre (Aedes albopictus) est une espèce d’insecte appartenant à la famille des Culicidés. Originaire d’Asie du sud-est, il s’agit de l’une des cent espèces les plus invasives au monde. Il est aujourd’hui présent sur tous les continents. Le moustique-tigre est facilement reconnaissable. Comme son nom l’indique, il se distingue par ses rayures de couleur noire et blanche au niveau des pattes et du corps. Ses ailes sont noires et légèrement transparentes. Le thorax, également noir, présente une ligne blanche centrale caractéristique. Et surtout, le moustique tigre est très petit. Il mesure environ 0,5 cm, soit plus petit qu’une pièce de monnaie.
Contrairement au moustique commun (Culex pipiens) qui passe la nuit à vous piquer et dont le vol bruyant vous empêche de fermer l’œil, le moustique-tigre est silencieux et diurne. En effet, il pique plutôt le jour, principalement le matin et en soirée. En plus de cela, il se révèle particulièrement vif et rapide. Quand vous l’apercevez sur vous, il est très probable qu’il vous ait déjà piqué. En outre, comme l’indique le Ministère de la Santé et de la Prévention, le moustique-tigre apprécie tout particulièrement les milieux urbains. Et pour cause, c’est là qu’il trouve de la nourriture pour ses œufs, notamment près des eaux stagnantes. Il est ainsi attiré par les vases, les pots de fleurs, les gouttières, les vieux pneus, et tout plastique abandonné pouvant contenir de l’eau.
Quels sont les dangers liés au moustique-tigre ?
En plus de vous infliger de vilaines piqûres qui grattent instantanément, le moustique-tigre peut être porteur de maladies. Bien que sa piqûre soit généralement bénigne, il peut arriver qu’il transmette des maladies virales potentiellement graves. Parmi elles, nous pouvons citer la dengue (ou grippe tropicale), le chikungunya et le zika. Le moustique se contamine en piquant une personne malade, souvent revenant d’un voyage dans les zones tropicales où circulent ces virus. Après une incubation de 2 à 3 jours, il peut ensuite transmettre le virus en piquant une autre personne.
Quelques solutions pour repousser les moustiques-tigres
Pour prévenir et éloigner les moustiques tigres, il est essentiel de prendre des mesures à la fois en extérieur et en intérieur. Voici quelques conseils :
Traquez et supprimez les endroits où l’eau stagne
Pour rappel, ce sont dans ces milieux que les moustiques-tigres se développent. Alors, pensez à éliminer ou à couvrir les réservoirs d’eau. Pensez également à changer régulièrement l’eau des soucoupes de fleurs et plantes, des abreuvoirs à oiseaux, etc. Couvrez les piscines hors d’usage et évacuez l’eau des bâches ou traitez l’eau avec de l’eau de Javel ou des pastilles de chlore.
Portez des vêtements appropriés
Lorsque vous êtes à l’extérieur, portez des vêtements longs et légers pour empêcher les moustiques de vous piquer. Pensez à bien protéger vos chevilles et vos pieds. Ces nuisibles ont une fâcheuse tendance à ne laisser aucune partie de votre corps tranquille.
Aménagez votre intérieur
Pensez à installer des moustiquaires sur les lits et berceaux, mais aussi au niveau de vos fenêtres et portes. Cet accessoire est très utile pour empêcher les moustiques de pénétrer chez vous. À noter également que l’utilisation de ventilateur ou de climatiseur permet de dissuader les moustiques d’entrer. En effet, ces petites bestioles n’apprécient guère les environnements frais.
Utilisez des produits répulsifs
Vous pouvez utiliser des pièges à moustiques, des insecticides en spray ou en diffuseur. Et si vous faites partie de ces personnes que les moustiques adorent avoir pour cible, pensez aux produits répulsifs cutanés. Ils sont à vaporiser sur la peau ou sur les vêtements. Appliquez-les de façon homogène pour une efficacité maximale.
En clair, le moustique tigre est un ennemi discret mais redoutable. En apprenant à le reconnaître et en prenant des mesures préventives adéquates, vous pouvez limiter sa présence autour de votre maison et dans votre jardin. En adoptant ces quelques gestes simples mais efficaces, vous contribuerez à réduire la prolifération de ce nuisible et à protéger votre santé ainsi que celle de vos proches.
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Le Faucon Pèlerin Oiseau Rapide

Le Faucon Pèlerin : Oiseau le Plus Rapide du Monde ?
Les records fascinants de vitesse chez les oiseaux
Le faucon pèlerin se distingue par ses performances spectaculaires en termes de vitesse. Bien que sa taille ne dépasse pas les 60 centimètres et son poids un kilo à l’âge adulte, cet oiseau affiche des caractéristiques aérodynamiques impressionnantes. Cela lui permet d’atteindre des vitesses vertigineuses lors de ses plongées, flirtant en moyenne avec les 200 km/h. Mais ce n’est pas là son record absolu. En 1999, un faucon pèlerin nommé Frightful, accompagné par le fauconnier américain Ken Franklin, a été chronométré à la vitesse stupéfiante de 389 km/h, un record encore inscrit dans le Livre Guinness des records.
Qu’il soit en phase de chasse ou non, le faucon pèlerin montre des prouesses. Lors de ses activités quotidiennes plus tranquilles, il vole à une vitesse modérée de 90 km/h. Cependant, ce n’est pas l’unique oiseau à montrer de telles performances. Bien que n’ayant jamais atteint les vitesses record du faucon pèlerin, l’aigle royal n’est pas en reste avec des pointes à 320 km/h et une moyenne de 241 km/h lors de ses plongeons.
Les autres compétiteurs du ciel
Dans le monde aviaire, plusieurs autres espèces battent également des records. Le martinet noir, par exemple, est capable de voler à 200 km/h. Par ailleurs, d’autres oiseaux plus « terrestres » comme le guépard, qui peut atteindre plus de 110 km/h, ou le springbok, ne rivalisent pas avec les maîtres du ciel mais restent impressionnants à leur manière. Dans ce ballet de vitesse, l’albatros à tête grise, l’oie-armée de Gambie, le canard pilé, le guêpier d’Europe et le harle huppé peuvent tous atteindre des vitesses de plus de 100 km/h.
Les exploits incroyables de la faune
La nature regorge de créatures surprenantes. En 2013, des scientifiques ont découvert que le martinet peut voler pendant 200 jours consécutifs. Puis, en 2016, des chercheurs britanniques ont observé une sterne arctique dont le parcours migratoire s’étendait sur un total de 96 000 km. Des distances et des capacités qui laissent sans voix et montrent une fois encore la diversité et les prouesses des maîtres des airs.
Conclusion
Il est incontestable que le faucon pèlerin reste un as de la vitesse dans le règne animal. Ses chiffres impressionnants en font le roi des chasseurs aériens. Mais il est toujours fascinant de découvrir et d’apprécier les autres espèces de la faune aviaire qui repoussent leurs propres limites.
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Bain de fourmis et hygiène aviaire

Bain de fourmis : une stratégie insolite au service de l’hygiène aviaire
Comment les oiseaux utilisent les fourmis pour se débarrasser des parasites
Loin de simplement chercher de la nourriture ou construire leurs nids, les oiseaux nous étonnent souvent par des comportements déconcertants. Parmi ceux-ci, le « bain de fourmis » est particulièrement curieux. Appelé aussi « formicage », cette pratique consiste pour un oiseau à se frotter contre des nids de fourmis, en y enfonçant son bec et ses plumes. Même si, à première vue, cela peut sembler être un festin de fourmis, il n’en est rien. Cette habitude illustre incroyablement la symbiose extraordinaire entre les êtres vivants.
Les fourmis comme alliées dans la lutte contre les parasites
L’acide formique, la clé de ce rituel, est secrété par les fourmis et connu pour ses propriétés antiparasitaires et antibactériennes. Déjà familier pour beaucoup, cet acide se trouve également dans les plantes comme les orties. Responsible de cette brûlure que l’on ressent en effleurant ces plantes, l’acide formique agit chez les oiseaux comme un insecticide naturel. Ainsi, en se frottant contre les nids de fourmis, les oiseaux se débarrassent des parasites tels que les poux, les puces ou les acariens. Ce frottement crée une couche protectrice qui maintient leur plumage en pleine santé.
Une coutume aviaire plus courante qu’on ne le croit
Si le formicage est courant chez les passereaux, comme les mésanges, rouges-gorges, grives et merles, on le retrouve aussi chez les corbeaux et les geais. Observer un bain de fourmis est un spectacle fascinant : l’oiseau se jette ailes déployées dans une fourmilière, provoquant la panique parmi les fourmis, qui se défendent en sécrétant de l’acide formique. Un échange gagnant-gagnant : l’oiseau prend soin de son plumage tandis que les fourmis obtiennent un repas gratuit.
Mutualisme : une alliance bénéfique pour deux espèces
Le bain de fourmis intéresse également les scientifiques, désireux de mieux comprendre les interactions interespèces. Ce phénomène illustre parfaitement le mutualisme, une interaction mutuellement bénéfique entre deux espèces distinctes. Les exemples abondent dans la nature, tels que les colibris pollinisant les fleurs nourricières ou les poissons-nettoyeurs se régalant des parasites d’espèces plus grandes. Le formicage nourrit ces autres constatations, démontrant que les alliances symbiotiques entre animaux offrent des avantages mutuels incontournables.
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Les cycles de vie des animaux diurnes et nocturnes

Qu’est-ce qu’un animal nocturne ou diurne ?
Les cycles de vie des animaux : diurnes vs nocturnes
Les animaux adoptent des comportements distincts qui les différencient, notamment par leur cycle d’activité. On les classe généralement en deux grandes catégories : les animaux diurnes, actifs pendant la journée, et les animaux nocturnes, qui préfèrent le calme et l’obscurité de la nuit. Mais qu’est-ce qui influence ces cycles d’activités ?
Comportement diurne et nocturne, explications
Le cycle d’activité des animaux est principalement déterminé par des facteurs environnementaux et biologiques. Souvent, il s’agit d’adaptations évolutives visant à maximiser les chances de survie et de reproduction.
Les animaux diurnes sont majoritairement actifs durant la journée. Cela ne signifie pas qu’ils soient totalement inactifs la nuit, certaines espèces peuvent sortir à la tombée de la nuit. Cependant, la lumière du jour facilite leur recherche de nourriture, leur communication et leurs déplacements, surtout que nombre d’entre eux ont une vision nocturne plutôt médiocre. Parfois, certaines espèces diurnes strictes ne montrent aucune activité durant la nuit.
À l’inverse, les animaux nocturnes s’activent principalement la nuit, préférant dormir ou se cacher durant la journée pour éviter les prédateurs et bénéficier de températures plus clémentes dans les régions chaudes. Leur excellente vue nocturne, rendue possible grâce à un nombre élevé de bâtonnets dans leurs yeux, leur permet de détecter la lumière même en faible quantité. Ces espèces sont qualifiées de nyctalopes.
Par ailleurs, certains animaux peuvent changer de cycle en réponse à des variations saisonnières ou à la présence de nombreux prédateurs. Ainsi, certains diurnes peuvent devenir nocturnes et vice versa selon les conditions environnementales.
Exemples d’animaux diurnes et nocturnes
Les animaux diurnes sont plus faciles à observer pour l’homme, lui-même un être diurne. Parmi eux, on trouve des espèces comme le cerf, le papillon, certains oiseaux rapaces, la loutre, le paon et la tortue. En revanche, les espèces nocturnes sont plus discrètes. Observons deux exemples : la chauve-souris et le sanglier.
La Chauve-souris
Animal nocturne par excellence, la chauve-souris dort pendant la journée dans des grottes, des arbres ou des bâtiments abandonnés. Elle sort le soir ou la nuit pour chasser, se nourrir et se déplacer grâce à son exceptionnelle capacité d’écholocation. Cette technique consiste à envoyer des sons et à analyser l’écho pour identifier et localiser les obstacles, permettant ainsi de se déplacer dans une obscurité totale.
Le Sanglier
Bien connu des chasseurs, le sanglier est principalement nocturne. Il se repose pendant la journée dans des zones de végétation dense et devient actif au crépuscule et durant la nuit. Bien que son adaptabilité puisse parfois le rendre observable durant la journée, ses performances optiques restent supérieures la nuit grâce à un grand nombre de bâtonnets dans ses yeux.
Conclusion
Les cycles d’activité diurnes et nocturnes sont des stratégies d’adaptation clés pour les animaux. Chaque espèce développe des caractéristiques et des comportements uniques pour prospérer de jour comme de nuit, maximisant ainsi leurs chances de survie dans leur environnement.
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Pour le sénateur Laurent Burgoa c’est à l’État de payer les dégâts des sangliers

Pour le Sénateur Laurent Burgoa, c’est à l’État de Payer les Dégâts des Sangliers
Laurent Burgoa Défend le Changement du Système d’Indemnisation des Dégâts des Sangliers
Dans une tentative de soulager les fédérations départementales de chasseurs, le sénateur Laurent Burgoa a récemment déposé une proposition de loi visant à modifier le système d’indemnisation des dégâts causés par les sangliers aux agriculteurs. Son projet de loi stipule clairement : « Les dommages (dégâts) causés aux cultures agricoles par des sangliers… sont réparés par l’État ». Selon Burgoa, le système actuel est financièrement insoutenable.
L’Évolution de la Chasse et des Sangliers en Chiffres
Le sénateur a détaillé les raisons de sa proposition en citant des données éloquentes. En 1984, le département du Gard comptait 30 247 chasseurs pour 4 770 sangliers prélevés. En 2022, les chiffres montrent une inversion dramatique avec seulement 13 322 chasseurs mais 42 262 sangliers abattus. À l’échelle nationale, cette tendance est encore plus frappante. En 1970, la France recensait 35 000 sangliers prélevés pour plus de deux millions de chasseurs, contre 800 000 sangliers prélevés pour moins d’un million de chasseurs en 2020. Il en résulte une multiplication par vingt du nombre de sangliers, tandis que le nombre de chasseurs a diminué de moitié.
Un Impact Économique Alarmant
Cette augmentation exponentielle des sangliers a entraîné une multiplication par dix des indemnisations versées en 45 ans, menaçant l’équilibre financier des fédérations de chasseurs. Aujourd’hui, les sangliers représentent 85% des demandes d’indemnisation pour les dégâts causés aux cultures agricoles.
Les Attentes des Agriculteurs et des Chasseurs
Les agriculteurs, déjà confrontés à des défis climatiques et économiques, attendent une valorisation de leur production et une prévention des dégâts sur leurs récoltes. Avec la présence de nombreuses espèces protégées et de grands gibiers nécessitant des programmes de gestion cynégétiques adaptés, il devient essentiel de maintenir un équilibre entre la faune et les activités agricoles.
Vers une Réforme Nécessaire
Laurent Burgoa et 19 autres sénateurs ont déposé cette proposition de loi le 5 juin dernier au Sénat. Si elle est adoptée, elle vise à instaurer l’État comme l’unique payeur des dégâts commis par les sangliers, et à préserver ainsi le bon fonctionnement des fédérations de chasseurs.
Cette proposition représente une étape courageuse et pleine de bon sens. Sa réussite ou son échec relève encore de l’inconnu, mais elle aura au moins permis de relancer le débat. Alors, les chasseurs continueront-ils à payer pour des dégâts dont ils ne sont pas responsables ? L’avenir nous le dira.
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60 000 euros de dommages et intérêts pour un rapace tué à Grenoble

60 000 euros de dommages et intérêts pour avoir tué un rapace
Un acte de braconnage lourdement condamné à Grenoble
S’il est inacceptable de tuer un rapace volontairement, il est important de mettre les choses en perspective : « On parle d’un oiseau, pas d’une vie humaine ». Une somme d’argent n’est peut-être pas la meilleure façon de susciter une prise de conscience. En février dernier, deux jeunes ont abattu un rapace, précisément un pygargue à queue blanche. Cet acte de braconnage a été sévèrement condamné par le tribunal correctionnel de Grenoble. Le pygargue abattu était une espèce particulièrement menacée et protégée, faisant l’objet d’un programme de réintroduction. L’affaire avait déjà fait parler d’elle il y a deux mois.
L’histoire de Morzine
L’oiseau en question n’était pas un simple inconnu parmi les cieux. Il s’appelait Morzine, relâché en 2023 dans le cadre d’un programme de réintroduction du pygargue à queue blanche, l’une des espèces d’aigles les plus rares en France avec moins de 30 individus dans la nature. Lors des audiences, l’avocat des deux jeunes jugés avait bondi lorsque la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) s’était portée partie civile et réclamait 81 000 euros de réparation. « Une curée financière. Certains sont là pour renflouer les caisses. Il faut garder raison, on parle d’un aigle emblématique qui déchaîne les passions. Mais ce n’est qu’un oiseau », a défendu Maître Detroya.
Peines exemplaires pour un braconnage
Mercredi, le tribunal correctionnel a rendu son verdict. Le tireur a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 61 301 euros de dommages et intérêts, à verser aux associations de protection de la nature constituées parties civiles dans cette affaire. La LPO, qui avait demandé plus de 80 000 euros, recevra 30 000 euros. De plus, le permis de chasse du tireur a été retiré et une interdiction de détenir une arme pendant trois ans a été imposée.
Le demi-frère du tireur, présent au moment des faits, a été relaxé de l’accusation de « complicité de destruction d’une espèce protégée ». Toutefois, il a été condamné à deux amendes : l’une pour avoir déplacé le corps de l’oiseau, l’autre pour « conservation d’une espèce protégée » car il avait prélevé des plumes du pygargue. Ces peines figurent parmi les plus sévères prévues par le Code de l’environnement, relevant ainsi de la criminalité grave dans ce domaine, d’après le tribunal.
Des sanctions financières, vraiment efficaces ?
Sans aucun doute, cet acte de braconnage méritait d’être puni. Mais fallait-il aller jusqu’à infliger un tel montant de dommages et intérêts ? Les véritables « rapaces » dans cette affaire sont-ils vraiment les aigles, ou bien des associations de protection de la nature avides de compensation financière ? Une peine de travaux d’intérêt général pour ces braconniers aurait peut-être été plus appropriée. Pourquoi pas au sein même de la structure qui réintroduit ces majestueux aigles ?
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Pourquoi les loups hurlent-ils

Pourquoi les loups hurlent-ils ?
Le hurlement, un moyen de communication sophistiqué
Le hurlement du loup n’est qu’un des nombreux sons que ce canidé utilise pour communiquer. En plus de hurler, il grogne, jappe et aboie. Pourtant, c’est le hurlement qui est principalement associé aux loups. Ce cri distinctif remplit des fonctions essentielles au sein de la meute.
Le loup est un animal social, communiquant de diverses façons avec ses semblables. Son hurlement, identifiable et portant à des kilomètres (jusqu’à 20 km dans certaines conditions), est crucial pour maintenir le lien au sein de la meute, qui peut s’étendre sur plusieurs centaines de kilomètres carrés.
Délimitation et territorialité à travers les hurlements
Outre la communication interne, les loups hurlent également pour interagir avec d’autres meutes. Ces hurlements permettent de délimiter les territoires de chasse et de dissuader les intrus. Chaque situation sociale au sein de la meute a ses propres variations vocales. Il faut noter que les loups solitaires, vivant indépendamment, hurlent très peu car ils n’ont pas besoin de communiquer aussi intensivement.
Le hurlement, reflet de la hiérarchie sociale
Le hurlement du loup est aussi un reflet de l’ordre social au sein de la meute. Contrairement à une idée reçue, les loups ne hurlent pas au hasard. Ce rituel vocal suit une hiérarchie stricte, débutant toujours par le mâle alpha. Chaque loup a sa propre tonalité, rendant chaque hurlement unique et identifiable. Ainsi, le hurlement, bien qu’étant un signe de cohésion sociale, est également un marqueur d’identité individuelle.
Chasse et hurlements collectifs
Un des moments où les hurlements sont les plus puissants est le départ à la chasse. Ces vocalises collectives indiquent le début imminent de la chasse, réunissant et stimulant les membres de la meute. On peut comparer ces chants à des fanfares militaires, motivant les participants avant un combat. Après la chasse, le hurlement permet de rassembler les loups dispersés, montrant l’importance vitale de ce moyen de communication pour reconstituer la meute.
Le mythe du loup hurlant à la lune
Un dernier point à aborder est le mythe populaire du loup hurlant à la pleine lune. Ce mythe est en réalité non fondé. Le loup est principalement actif la nuit, d’où les hurlements nocturnes. Cependant, des études montrent que les loups en captivité peuvent adopter un rythme diurne en fonctionnant selon les activités humaines autour d’eux, hurlant plus souvent entre midi et 20 h.
Cette idée fausse est renforcée par le mythe du loup-garou, créature légendaire qui se transforme les nuits de pleine lune, alimentant l’imaginaire collectif. Nos perceptions restent souvent influencées par ces récits, même à une époque moderne et rationnelle.
Conclusion
En conclusion, le hurlement du loup est un outil de communication et de cohésion sociale extrêmement sophistiqué. Bien que le mythe du loup qui hurle à la lune soit démenti, le rôle du hurlement dans la vie quotidienne des loups est fascinant. Il témoigne de l’ingéniosité de la nature et de la complexité des interactions sociales dans le monde animal.
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