Le hérisson un protecteur du jardin menacé par l’homme

Le hérisson un protecteur du jardin menacé par l'homme

Le hérisson : un mammifère surprenant et plein de piquants !

Un allié pour le jardin

Avoir un hérisson dans son jardin, c’est un peu comme avoir un agent secret contre les limaces et les petits escargots ! Ce petit mammifère fait d’eux son plat préféré. Cependant, son régime alimentaire peut réserver des surprises. Qui aurait cru que ce compagnon à piquants pouvait également s’intéresser à des mets plus inattendus ?

Une mortalité préoccupante

Une enquête participative a récemment mis en lumière les raisons des décès des hérissons. Les résultats sont alarmants : les collisions routières représentent 79 % des décès signalés. En outre, l’utilisation de produits chimiques depuis l’après-guerre et les tondeuses à gazon ont également des conséquences néfastes sur leur population. Dans les centres de soins Les P’tits Kipik situés en région parisienne, les hérissons sont souvent victimes des tondeuses. Ces blessures peuvent s’avérer mortelles, alors qu’un hérisson ne croise que rarement le chemin des voitures.

Une armure impressionnante

Le hérisson est célèbre pour sa « défense » : son armure de piquants. Avec entre 5 000 et 7 500 piquants, il n’a que quelques prédateurs naturels, comme le blaireau et le grand-duc. Lorsque la situation devient menaçante, le hérisson se met en boule, déployant sa protection. En cas de chute, la conception de ses piquants lui permet d’absorber l’impact sans se blesser. En d’autres termes, il est véritablement l’expert des situations délicates !

Un mode de reproduction unique

Il est intéressant de noter qu’en 1923, on croyait que les hérissons s’accouplaient ventre contre ventre. En réalité, pour permettre au mâle de s’accoupler, la femelle rabat ses piquants. Un beau partenariat, n’est-ce pas ? De plus, les bébés hérissons, à la naissance, sont dépourvus de piquants, ce qui évite des mises bas traumatisantes. Les petites pointes, appelées « piquants de lait », apparaissent peu après et assurent une protection pour ces nouveau-nés.

Un régime alimentaire varié

Le hérisson est un omnivore curieux. Parmi ses mets favoris, on trouve des fruits, des champignons, et à l’occasion, des rongeurs ou des œufs. Un lecteur a rapporté un incident mémorable lors d’une promenade en forêt : il a été témoin d’un hérisson s’attaquer à un jeune lièvre. Cette aventure illustre bien que, même avec une apparence mignonne, le hérisson peut se transformer en petit prédateur !

Le hérisson, bien qu’il soit une créature fascinante et bénéfiques dans nos jardins, est menacé par diverses activités humaines. Alors parfois, un petit coup d’œil au jardin peut révéler un allié inattendu, assis là, en mode « camouflage ». Protégeons-les tout en les observant avec curiosité !

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Diminution alarmante des populations de perdrix grises dans la Somme

Diminution alarmante des populations de perdrix grises dans la Somme

Somme : Densités de perdrix grises en chute libre

La perdrix grise, autrefois considérée comme le meilleur allié des cultures de blé, semble désormais avoir fait un virage à 180 degrés. Les populations de cet oiseau emblématique s’effondrent dans la région de la Somme, passant de 35 couples aux 100 hectares dans les années 2000 à un désolant 4 couples en 2025.

Des chiffres alarmants

Richard Bouteiller, responsable du service technique de la fédération départementale des chasseurs de la Somme, constate une lente mais inquiétante descente. « Nos populations s’effondrent », déclare-t-il. Avec ses 40 ans d’expérience, il a observé la diminution des densités de perdrix grises comme un phénomène inévitable, pourtant évitable. Les conséquences sont terriblement claires : les moissons précoces de cette année, réalisées dès le 13 juillet, coïncident avec le cycle de reproduction des perdrix, détruisant ainsi leurs nids avant même la naissance des jeunes.

Moissons précoces et menace de prédation

Les conditions climatiques et l’évolution des méthodes de culture affectent directement la perdrix grise. Les moissons de plus en plus précoces créent une compétition pour l’espace et la survie. À ce jour, les seuls refuges dont disposent ces oiseaux sont situés dans des zones industrielles ou des friches. Malheureusement, ces endroits ne suffisent pas à inverser la tendance.

Aide et initiatives pour le repeuplement

La fédération de la Somme prend les choses en main avec des subventions pour le repeuplement qui peuvent atteindre jusqu’à 85%. Cependant, ces aides viennent avec des conditions strictes. Les chasseurs doivent démontrer un engagement dans le piégeage des prédateurs avant de bénéficier d’une aide. Un effort de piégeage est ainsi nécessaire, allant de 40% à 85% en fonction des actions menées.

Un élevage bien pensé pour la survie de l’espèce

En collaboration avec d’autres fédérations, la Somme participe à un programme d’élevage qui récupère des œufs de perdrix sauvages, permettant ainsi de soutenir la biodiversité de ces oiseaux. Cet élevage privilégie les comportements naturels, offrant un espoir de voir ces perdrix s’établir durablement dans leur milieu.

Aménager le territoire : un impératif

Pour Richard, il ne suffit pas de planter quelques bandes enherbées pour sauver la perdrix grise. Les défis sont multiples et comprennent les fortes chaleurs, l’accès limité à l’eau et la disparition d’insectes, essentiels à l’alimentation des jeunes perdrix. La route vers la restauration des populations de perdrix grises passera sans doute par une coopération étroite avec les agriculteurs, afin d’assurer un équilibre entre rentabilité et préservation.

Alors, qu’est-ce que tout cela signifie pour les chasseurs et les amoureux de la nature ? Un besoin urgent de repenser les pratiques agricoles et d’intégrer des solutions innovantes pour protéger cette espèce menacée. En engageant un dialogue avec le monde agricole, il est possible d’espérer un avenir meilleur pour les perdrix. Comment la chasse peut-elle contribuer à cela ? Seule une collaboration sincère entre chasseurs et agriculteurs pourra apporter des changements significatifs.

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CNCFS acteur clé de la chasse en France

CNCFS acteur clé de la chasse en France

Le CNCFS : Un acteur incontournable de la chasse en France

Un peu d’histoire

Le Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS) voit le jour le 27 avril 1972. Résultat d’un décret, il découle d’une transformation du Conseil supérieur de la chasse, anciennement créé en 1941. Ce Conseil supérieur exerçait un rôle consultatif auprès du ministre de l’Environnement, traitant des législations concernant la chasse. Avec la création du CNCFS, ce rôle consultatif s’est perpétué, mais sous une nouvelle structure plus adaptée aux enjeux contemporains.

Quel est le rôle du CNCFS ?

Selon la loi du 8 août 2016, article 13, le CNCFS joue un rôle de conseil auprès des ministres en charge de la chasse et de l’agriculture. Il se prononce sur tous les textes de loi concernant la chasse, la gestion de la faune sauvage et la protection de la nature. En gros, s’il y a une influence sur les pratiques cynégétiques, le CNCFS a son mot à dire !

Composition du CNCFS

La composition du CNCFS est régie par le code de l’Environnement. Le Conseil se divise en trois collèges : représentants des pouvoirs publics, représentants des chasseurs et scientifiques. Voici un aperçu de ses membres :

  • Un représentant des directeurs responsables de la chasse et des forêts
  • Des représentants de la Fédération nationale des chasseurs et d’associations de chasse
  • Quatre personnalités qualifiées en matière cynégétique
  • Des représentants des collectivités territoriales et des organisations agricoles
  • Des membres d’organismes scientifiques spécialisés

Cet ensemble assure une représentation variée et équilibrée des différents acteurs intéressés par la chasse et la faune sauvage. Par exemple, on y trouve des figures emblématiques comme M. Dominique Busson ou M. Alain Benazet, qui apportent leur expertise sur le terrain.

Un fonctionnement démocratique

Le CNCFS se réunit au moins deux fois par an, son président convoquant les membres pour examiner les propositions. Les décisions sont prises à la majorité des membres, mais attention ! La décision finale revient toujours au ministre en charge. C’est un peu comme jouer à la pétanque dans un concours où seuls les juges peuvent décider qui a gagné !

En fin de compte, le CNCFS se profile comme une pièce maîtresse dans le puzzle de la législation cynégétique en France, alliant tradition et modernité dans la gestion de notre précieuse faune sauvage.

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Épidémie de botulisme dans les marais de Loire-Atlantique

Épidémie de botulisme dans les marais de Loire-Atlantique

Épidémie de botulisme : un fléau pour les marais de Loire-Atlantique

Une épidémie de botulisme s’abat sur les marais de Loire-Atlantique, provoquant la mort de centaines d’oiseaux. Du marais de Brière au lac de Grand Lieu, la situation est alarmante : des cadavres d’oiseaux flottent, témoignant d’une crise qui rappelle les sombres scénarios du passé.

Une situation préoccupante

Le constat est désolant. En quelques semaines, près de 2 000 oiseaux sauvages atteints de botulisme ont été retrouvés morts. Le 19 juillet, environ 50 chasseurs et pêcheurs se sont mobilisés sur le marais de Brière, récoltant 717 cadavres en seulement trois heures. Cette hécatombe pourrait-elle évoquer la terrible épidémie de 1995, lorsque 30 000 oiseaux d’eau étaient morts en raison de la même maladie ? Bien que la situation actuelle ne soit pas encore à ce niveau, l’absence d’oiseaux vivants est tout aussi préoccupante.

Les origines de cette épidémie

Quelles en sont les causes ? Les fortes chaleurs de ces dernières semaines, combinées à l’abaissement des niveaux d’eau pour des raisons agricoles, jouent un rôle déterminant dans cette crise. Certains défenseurs de l’environnement soulignent que cette baisse artificielle de l’eau a précipité la situation actuelle, exacerbant les effets du climat sur les écosystèmes locaux.

Qu’est-ce que le botulisme aviaire ?

Le botulisme aviaire, causé par la bactérie Clostridium botulinum, est l’un des principaux facteurs de mortalité chez les oiseaux migrateurs. La maladie provoque une paralysie des muscles squelettiques, résultant en une mort par asphyxie ou noyade pour les oiseaux d’eau. À l’échelle mondiale, des millions d’oiseaux sont victimes de ce fléau.

Les chasseurs, les pêcheurs et les amoureux de la nature de Loire-Atlantique se mobilisent face à cette situation catastrophique. Leur engagement est essentiel pour alerter sur les dangers que pose cette maladie et sur la nécessité de protéger nos écosystèmes.

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Winchester Copper Force Révolutionnaire en Munitions de Chasse

Winchester Copper Force Révolutionnaire en Munitions de Chasse

Winchester Copper Force : Une Innovations en Trois Parties

Une munition technique qui révolutionne la chasse

Le développement des munitions dédiées à la chasse du grand gibier connaît une véritable révolution, notamment avec l’émergence de substituts au plomb, un matériau traditionnel qui sera bientôt limité. Winchester, toujours à la pointe, dévoile la Copper Force, une munition particulièrement technique.

Composition astucieuse de l’ogive

Alors que la plupart des ogives en cuivre sont mono-métalliques et conçues pour se déformer à l’impact, la Copper Force innove avec une composition en trois parties distinctes. L’extrémité pointue en polymère rouge souligne une excellente conservation de la trajectoire en vol et optimise la pénétration dans l’air grâce à sa forme optimisée. À l’impact, la fragmentation rapide de cette partie permet un diamètre d’ogive plus large lors de la pénétration dans les chairs, garantissant un transfert d’énergie impressionnant et un effet foudroyant sur l’animal.

Un noyau central conçu pour l’efficacité

Le véritable atout de cette munition réside dans son arrière. Ce dernier se sépare en deux parties lors de l’impact dans le gibier. À l’intérieur, un cylindre de cuivre pur se libère de la chemise externe, confectionnée en laiton traditionnel. Cette double structure permet une pénétration profonde et une sortie quasi systématique de la balle du corps de l’animal, provoquant ainsi une hémorragie massive.

Performances impressionnantes pour des calibres répandus

Pour l’instant, la Copper Force est disponible dans les calibres .30 les plus utilisés, tels que le .308 Winchester, le .30-06 Springfield, et le .300 Winchester Magnum, avec une ogive de 125 grains (soit 8 grammes). Cette munition se distingue par sa rapidité, atteignant des vitesses allant jusqu’à 942 m/s à la bouche du canon pour le .308 Winchester, et jusqu’à 1062 m/s pour le .300 Winchester Magnum. À la sortie du canon, ce dernier calibre génère une énergie de 4568 joules, un gage de puissance indéniable.

Des tests à venir pour une expérience terrain

La promesse d’une telle innovation ne peut se passer de tests. Winchester nous invite à mettre cette munition à l’épreuve, tant sur le stand de tir qu’à la chasse. Les résultats de ces réflexions sur le terrain seront attendus avec impatience.

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Le Chien et l’Enfant au Cœur de la Semaine Nationale du Chien 2025

Le Chien et l'Enfant au Cœur de la Semaine Nationale du Chien 2025

Le Chien et l’Enfant : Acteurs Principaux de la Semaine du Chien 2025

Une célébration qui unit petits et grands à travers le canine

Du 27 septembre au 5 octobre 2025, la Centrale Canine organise la 3e édition de la Semaine nationale du Chien. Après l’enthousiasme généré en 2024 avec plus de 230 événements à travers la France, cette année, l’accent sera mis sur la relation précieuse entre les enfants et leurs amis à quatre pattes.

Les bienfaits du lien entre chiens et enfants

Il ne fait aucun doute que la complicité entre un enfant et un chien transcende la simple amitié. Ce lien favorise le bien-être, la confiance et l’éveil émotionnel. Selon un baromètre récent, près de 90 % des Français estiment que la présence d’un chien est bénéfique au développement de l’enfant, témoignant ainsi de l’amour que portent les familles à leurs fidèles compagnons.

Une multitude d’animations à découvrir

La Semaine du Chien s’annonce grandiose avec des centaines d’événements organisés partout dans l’Hexagone. Attendez-vous à :

  • Des portes ouvertes dans les clubs canins
  • Des balades thématiques et villages canins
  • Des cours d’éducation canine
  • Des ateliers ludiques pour les enfants
  • Des activités innovantes telles que l’agility, le canicross, et même le cani-paddle
  • Des chasses au trésor, expositions et compétitions
  • Des conférences et initiations aux métiers liés aux chiens

Ces événements, réalisés en partenariat avec des collectivités locales et des associations, promettent non seulement d’être divertissants, mais également éducatifs.

Le chien : un membre à part entière de la famille

Au fil du temps, le rôle du chien a évolué d’un auxiliaire de travail à un véritable membre de la famille. Actuellement, un Français sur trois possède un chien, et 83 % le considèrent comme un membre de leur foyer. L’attachement envers ces animaux est indéniable : 89 % les décrivent comme admirables, et 86 % comme essentiels au développement des enfants.

Restez informé grâce à un site dédié

Pour ne rien manquer des événements de la Semaine du Chien 2025, un site internet sera mis en ligne. Ce portail inclura une carte interactive pour localiser facilement les événements proches de chez vous. Gardez un œil sur les mises à jour pour découvrir les nouvelles animations à venir !

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Restriction de la chasse sur neuf espèces menacées

Restriction de la chasse sur neuf espèces menacées

Restriction de la chasse sur 9 espèces menacées : Échos au ministère

Les récents développements concernant la chasse des oiseaux migrateurs ont suscité de vives réactions, notamment avec l’annonce d’Agnès Pannier-Runacher sur une série de mesures visant à limiter la chasse sur certaines espèces. La ministre de la Transition écologique a ainsi proposé un moratoire temporaire sur le fuligule milouin, tout en annonçant une réduction des périodes de chasse pour d’autres espèces comme le canard siffleur et la caille des blés. Ces décisions continuent de provoquer des débats au sein des instances concernées, notamment la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), qui y voit une contradiction, puisque la France s’était opposée aux recommandations de la Commission européenne à ce sujet il y a quelques mois.

Les fondements des préconisations européennes

Agnès Pannier-Runacher justifie ces nouvelles mesures par une évaluation biogéographique faite par la Commission européenne, qui pointent un état défavorable de conservation des populations à l’échelle de leur aire de répartition. Elle souligne que la situation observée en France ne reflète pas nécessairement la réalité européenne, en raison de facteurs comme les couloirs de migration et le dérèglement climatique. En effet, les données montrent un déclin important des populations nicheuses de certaines espèces, ce qui pousse à réévaluer les pratiques de chasse.

Pourquoi le revirement de la France ?

Initialement opposée aux recommandations de réduction de prélèvements sur certaines espèces, la France a changé de cap en tenant compte des nouvelles exigences de la Commission européenne. Agnès Pannier-Runacher a exprimé la nécessité de disposer de données fiables pour prendre des décisions éclairées. Elle s’est engagée à fonder toutes les mesures sur des bases scientifiques, témoignant ainsi d’une volonté d’atteindre un consensus avec les chasseurs.

Une écoute attentive des acteurs du milieu

La ministre affirme que son approche n’est pas idéologique, mais pragmatique, cherchant à équilibrer la conservation des espèces et les intérêts des chasseurs. Elle reconnaît que pour assurer une chasse durable, il est crucial de maintenir des populations d’oiseaux saines. Ainsi, les discussions avec la FNC se poursuivent pour trouver des solutions qui puissent satisfaire toutes les parties concernées.

Mesures concrètes à venir

Des mesures concrètes ont été évoquées, comme des prélèvements maximaux autorisés pour certaines espèces. Par exemple, il sera fixé un quota de 25 sauvagines par nuit et par hutte, et 15 sauvagines par chasseur et par jour, afin de mieux gérer les prélèvements. Un suivi national précis des prélèvements est également prévu pour améliorer la connaissance des effets de la chasse sur les populations d’oiseaux.

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Chasse aux oiseaux migrateurs enjeux France Europe

Chasse aux oiseaux migrateurs enjeux France Europe

Chasse aux oiseaux migrateurs : enjeux entre l’Europe et la France

Le ministère de la Transition écologique et de la Biodiversité en France s’intéresse de près à la chasse aux oiseaux migrateurs, notamment avec des efforts pour instaurer un moratoire et réduire les périodes de chasse sur certaines espèces. Parmi celles-ci, nous retrouvons le fuligule milouin, le canard siffleur, le canard souchet, le canard pilet et la caille des blés. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des propositions avancées par la Commission européenne lors d’une réunion en novembre 2024, où un moratoire a été recommandé pour quatre espèces et une réduction des prélèvements de moitié pour trois autres.

Les espèces mentionnées sont classées dans l’annexe II de la directive 2009/147/CE, communément appelée directive Oiseaux, qui autorise leur chasse selon l’article 7. La Commission européenne a basculé sur ces propositions en se basant sur les résultats d’un groupe d’experts, la Task Force for Recovery of Birds, formée en 2021 pour analyser la durabilité de la chasse des oiseaux migrateurs.

État des espèces migratrices : un rapport d’experts

En avril 2025, les experts ont rendu leur première analyse concernant 33 espèces d’oiseaux migrateurs. Sur ce panel, seulement trois ont été jugées prioritaires pour l’application d’une gestion adaptative : le fuligule milouin, la caille des blés et le canard siffleur. Leur rapport, intitulé « Key actions to address the identified habitat-related pressures and threats on Birds Directive Annex II migratory species with non-secure status », met en lumière les multiples pressions sur 26 espèces, sans jamais incriminer la chasse comme facteur de déclin.

Sur les 63 actions suggérées, 91 % sont axées sur la période de reproduction, avec peu d’attention portée aux saisons d’hivernage et de migration. Les recommandations incluent des pratiques agricoles telles que :

  • Retarder la fauche des prairies pour favoriser la nidification
  • Réduire l’utilisation de pesticides et herbicides néfastes pour l’alimentation des oiseaux
  • Conserver des jachères et haies
  • Promouvoir l’agriculture extensive de type « haute valeur naturelle »

France : anticipations et consultations

Dans ce contexte, la France semble avoir pris les devants, souhaitant aller plus loin que les recommandations de l’Europe en envisageant une suspension ou restriction de la chasse sur neuf espèces, alors que seules trois nécessitent une gestion adaptée. Un projet d’arrêté a été proposé sans attendre les conclusions officielles de la Commission européenne, stipulant un moratoire de trois ans sur certaines espèces chassables.

Cependant, en mars 2025, le Gouvernement a affirmé qu’aucun moratoire n’était prévu, mettant en avant des bilans encourageants pour les populations d’anatidés en France. Cette position serait le résultat d’une analyse minutieuse des données scientifiques disponibles.

Réactions du milieu cynégétique

Le passage du projet d’arrêté a suscité de vives réactions au sein de la communauté des chasseurs. Le Conseil nationale de la chasse et de la faune sauvage s’est vu boycotter par plusieurs de ses membres lors d’une réunion prévue en juin 2025, entraînant un report de la discussion. En attendant, la chasse devrait suivre les dates déjà établies pour les espèces migratrices, chaque partie attendant des négociations ultérieures.

Les vérités sur la chasse et la biodiversité

Il est important de rappeler que la chasse est souvent pointée du doigt lors des discussions sur la protection des espèces. Toutefois, les moratoires ou la réduction des périodes de chasse ne suffisent pas si les habitats ne sont pas restaurés et si la prédation n’est pas contrôlée. Des études montrent que les pays qui préservent la chasse, comme l’Espagne ou la France, investissent davantage dans la conservation de la biodiversité, contrairement à d’autres pays où la chasse est interdite, tels que le canton de Genève, où la biodiversité a souffert.

Il en découle que la chasse ne serait pas la cause du déclin des oiseaux migrateurs, mais pourrait plutôt en faire partie des solutions en protégeant les habitats et en régulant la prédation. Les chasseurs, en fin de compte, sont aussi des passionnés de la nature soucieux de voir perdurer les populations de gibier qui leur tiennent à cœur.

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Sanglier versus Phacochère

Sanglier versus Phacochère

Différences marquées entre le sanglier et le phacochère

Sangliers et Phacochères : Cousins, mais pas trop !

Dans le vaste monde des mammifères, deux membres de la famille des suidés se démarquent : le sanglier (Sus scrofa) et le phacochère (Phacochoerus). Bien qu’ils partagent des traits communs, ces deux espèces possèdent des caractéristiques qui leur sont propres. Ici, nous allons nous intéresser plus particulièrement au phacochère, souvent surnommé le sanglier des savanes.

Caractéristiques Distinctives

Les différences entre le sanglier et le phacochère sont notables, surtout en ce qui concerne leur apparence physique. Pour commencer, le phacochère mâle arbore des excroissances calleuses, connues sous le nom de « verrues », qui s’étendent sur les côtés de sa tête. Ces verrues, qui peuvent mesurer jusqu’à 15 cm de long, représentent une défense naturelle efficace. Le phacochère possède également d’impressionnantes canines supérieures qui poussent vers le haut, mesurant en moyenne près de 30 cm, et atteignant jusqu’à 60 cm pour les spécimens les plus âgés.

En revanche, le sanglier, plus imposant, peut peser jusqu’à 160 kg, alors que le phacochère mâle pèsera plutôt autour de 100 kg. En ce qui concerne la taille, le phacochère s’étire sur environ 160 cm de long tandis que le sanglier varie de 90 à 180 cm. Notons également que la fourrure du phacochère est moins dense, assortie d’une crinière de poils longs qui court de sa tête à son dos.

Habitat et Répartition

Les habitats du sanglier et du phacochère sont également très différents. Le sanglier évolue principalement en Europe et en Asie, tandis que le phacochère se plait exclusivement sur le continent africain, notamment dans des pays comme le Sénégal, le Congo, ou l’Éthiopie. On peut y distinguer deux sous-espèces : le phacochère commun, présent de l’Afrique centrale au sud-est, et le phacochère de Somalie, qui affectionne les étendues de ce pays ainsi que le Kenya.

Le phacochère trouve sa place dans tous les types de savanes, qu’elles soient tropicales ou semi-désertiques, et s’adapte sans hésitation à des environnements arides. Cela dit, le sanglier est un véritable champion de l’adaptabilité, pouvant vivre dans des forêts, des prairies, des marécages et même dans des zones urbaines, ce qui pourrait parfois causer quelques désagréments.

À la Découverte des Suidés

Le sanglier et le phacochère ne sont que deux exemples parmi une multitude d’espèces de porcins. Pour ceux qui souhaitent plonger plus profondément dans le fascinant monde des suidés, des articles supplémentaires sont disponibles. Vous découvrirez ainsi de nombreux autres « sangliers » évoluant dans des environnements divers à travers le globe.

Pour plus d’informations sur la chasse et ses activités passionnantes, n’hésitez pas à consulter notre site Caninstore.

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Chasse au sanglier validation du plan gouvernemental par le Conseil d’Etat

Chasse au sanglier validation du plan gouvernemental par le Conseil d'Etat

Chasse au sanglier : Validation du plan gouvernemental par le Conseil d’État

Dans deux arrêts rendus récemment, le Conseil d’État a validé presque intégralement le décret et l’arrêté ministériel datés du 28 décembre 2023, confirmant ainsi les engagements pris dans le cadre d’un accord tripartite entre l’État, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) et les organisations agricoles. L’objectif de ces textes est de renforcer l’efficacité des prélèvements de sangliers afin de limiter les dégâts agricoles croissants. L’association ASPAS, qui avait saisi la juridiction administrative suprême, plaidait pour l’annulation totale de ces textes, arguant que la régulation cynégétique favorise la prolifération du grand gibier, avec des impacts potentiellement négatifs sur le plan écologique.

Clarification des arguments

Le Conseil d’État a d’abord écarté les critiques concernant la régularité formelle des textes, précisant que la note de présentation publique attachée aux projets de décret vise non pas à convaincre, mais à expliquer le cadre général et les mesures proposées. Sur le fond, les principaux arguments d’ASPAS ont tous été rejetés :

  • Le principe de prélèvement raisonnable n’est pas opposable à une espèce reconnue comme capable de causer des dégâts, tel que le sanglier.
  • L’objectif d’équilibre agro-sylvo-cynégétique n’impose pas d’obligation stricte mais oriente les politiques publiques, laissant une marge d’appréciation au Gouvernement concernant les moyens employés.
  • L’argument relatif à une perturbation intentionnelle de la faune protégée, notamment les oiseaux, a également été écarté, puisque le décret ne régit pas la chasse de ces espèces.
  • Enfin, l’élargissement de la période de chasse du sanglier ne constitue pas une atteinte au principe de non-régression en matière environnementale, selon le juge.

Regard sur l’agrainage et mesures annulées

Concernant l’agrainage, assimilé par l’ASPAS à une méthode de nourrissage interdite, le Conseil d’État a affirmé que le décret visait à encadrer cette pratique, renvoyant aux schémas départementaux de gestion cynégétique le soin d’en préciser les modalités. Les contestations devront ainsi être portées à un niveau local.

Enfin, une seconde décision relative à l’arrêté ministériel a abouti à l’annulation d’une seule mesure : celle autorisant le tir de sangliers depuis des postes fixes autour de parcelles agricoles en cours de récolte. Le Conseil d’État a jugé que cette disposition contrevenait à l’interdiction d’utiliser un véhicule comme moyen de rabat.

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