Insectes et idées reçues à démystifier

Insectes et idées reçues à démystifier

Insectes et petites bestioles : la vérité dévoilée

Dans cet article, nous allons faire le tri entre le vrai et le faux concernant nos amis insectes et autres petites bestioles. Que se cache derrière les idées reçues ? Une chenille noire devient-elle un papillon sombre ? Les moustiques sont-ils attirés uniquement par la lumière ? Qu’en est-il des mites et de leurs trous dans les vêtements ? Voici les vérités qu’il est temps de découvrir.

Le vrai qui a besoin de précisions

« La pointe en sabre d’une sauterelle peut nous piquer » : En réalité, son organe, appelé tarière ou ovipositeur, n’est pas conçu pour piquer, mais plutôt pour permettre aux femelles de pondre leurs œufs dans le sol ou sur les plantes.

« Une chenille noire se transformera en papillon sombre » : Ce n’est pas si simple ! La couleur des larves n’indique en rien celle des adultes. Par exemple, la chenille noire du paon du jour se métamorphose en un magnifique papillon coloré.

« On peut dormir les fenêtres ouvertes, lampes éteintes, sans attirer les moustiques » : Faux ! Ces petites pestes se laissent guider par l’odorat, particulièrement par le dioxyde de carbone que nous dégageons. Les « peaux à moustiques » sont donc bien réelles, bien loin des mythiques « peaux sucrées ».

Des mythes sur les insectes : à nuancer

« Les bourdons n’ont pas de dard » : Surprise ! Les filles bourdons peuvent piquer pour se défendre, mais elles ne le font que rarement, car elles sont plutôt pacifiques par nature.

« Les cousins sont de gros moustiques » : Non, ce sont des tipules ! Malgré leur apparence, ils ne piquent pas. Leur nom provient d’une confusion avec les moustiques, mais ce sont de véritables pacifistes.

« Une guêpe qui a piqué meurt obligatoirement » : À l’inverse, les guêpes survivent à de telles mésaventures grâce à leur aiguillon lisse. Contrairement aux abeilles, dont le dard barbelé les condamne à une mort certaine après une piqûre.

Des erreurs à ne pas généraliser

« Les coccinelles sont des prédatrices des cochenilles et des pucerons » : Attention à ne pas idéaliser ces insectes ! Si la coccinelle à sept points fait honneur à sa réputation de régulatrice des pucerons, plusieurs autres espèces sont plutôt végétariennes.

« Les abeilles sont des insectes sociaux » : Détrompez-vous ! La France abrite environ 1 000 espèces d’abeilles. Moins de 6 % vivent en colonies, la majorité étant des solitaires qui construisent leurs nids individuellement.

Les idées reçues qui ont la vie dure

« Les insectes respirent par la bouche » : Malheureusement pour eux, ce n’est pas le cas. Les insectes terrestres absorbent l’oxygène par de minuscules ouvertures sur leurs flancs, tandis que les aquatiques optent pour la respiration cutanée ou branchiale.

« Les vers blancs du compost sont nuisibles » : Faux ! Ce sont souvent des larves qui aident à décomposer la matière végétale… Ces petites bêtes rendent en réalité un grand service au jardinier.

« Les mites font des trous dans les vêtements » : Encore un contre-sens. Les délicats papillons adultes causent peu de dommages, ce sont les chenilles qui s’attaquent aux tissus.

« Les insectes se brûlent au contact des lampes » : En fait, ce qui attire les insectes nocturnes, ce sont les sources lumineuses, semblables à la lumière de la lune, et non la chaleur.

« Si l’on touche les ailes d’un papillon, il meurt » : Faux ! Ils perdent seulement quelques écailles, mais leur vie n’est pas en danger.

« Les mille-pattes possèdent un millier de pattes » : Ça reste à prouver ! Ils en ont généralement entre 18 et 752, alors parlons plutôt de « myriapodes » pour la justesse.

À quoi se fier ?

Ne laissez pas les idées reçues vous influencer ! Informez-vous et approchez les insectes avec un esprit ouvert. En fin de compte, qui aurait cru que ces petites bêtes avaient tant à nous apprendre ? Si la nature vous intéresse, restez curieux !

Actuchassse pour Caninstore

Visitez notre site pour en savoir plus : Caninstore

Donner une seconde vie à votre sapin de Noël

Donner une seconde vie à votre sapin de Noël

Donner une seconde vie à votre sapin de Noël : toutes les étapes pour réussir

Transformez votre sapin en un arbre épanoui

Une fois les festivités de fin d’année remisées, il est crucial de se poser une question : que faire de notre cher sapin de Noël ? Plusieurs options s’offrent à nous, de la déchetterie au compost, en passant par la replantation. Cette dernière alternative mérite notre attention, et non seulement pour son impact écologique, mais aussi pour la possibilité de faire fleurir de merveilleux souvenirs en famille dans le jardin. Comment procéder pour donner une seconde vie à ce compagnon épineux ? Voici nos conseils.

Le moment idéal pour replanter son sapin

Première chose à savoir : seuls les sapins achetés en pot ou en motte, avec leurs racines encore là, peuvent être replantés. Les sapins coupés ont eu leur dernière danse. Bien que le coût d’un sapin en pot soit souvent plus élevé, l’investissement se révèle payant si vous envisagez de le replanter. Si votre sapin montre quelques signes de fatigue après les fêtes, pas de panique ! Fin décembre et début janvier sont des périodes de choix pour lui offrir un nouvel havre de paix. Pensez aussi à tailler les branches sèches ou abîmées, histoire d’éviter de ralentir sa reprise. Pourquoi perdre un instant ? Passons aux étapes essentielles du replantage.

Préparez votre sapin pour sa nouvelle vie

Avant d’envisager de le placer dans votre jardin, votre sapin a besoin d’une période d’acclimatation. En effet, un passage direct de l’ambiance chaleureuse de votre salon à l’extérieur glacial peut lui être fatal. Commencez par le placer dans une pièce lumineuse, à une température d’environ 15°C. Une véranda ou une serre non chauffée fera l’affaire. Un arrosage régulier est aussi primordial pour maintenir la motte bien humide. Laissez-le s’adapter pendant une semaine, puis déplacez-le à l’extérieur, à l’abri des intempéries. Continuez à l’arroser pour garder sa motte en pleine santé. Ce processus d’acclimatation doit durer une dizaine de jours pour garantir une transition en douceur.

Comment replanter votre sapin avec succès

Votre sapin est acclimaté, il est temps de passer à l’action ! Choisissez un emplacement dégagé, à l’abri du soleil brûlant. Creusez un trou deux fois plus large que la motte de votre sapin. N’oubliez pas d’ameublir le fond du trou et d’ajouter du terreau universel ainsi qu’un engrais spécial pour conifères. Faites tremper la motte dans un grand seau d’eau pour bien l’imbiber, puis laissez-la égoutter. Griffez délicatement la motte pour décompacter la terre et libérer les racines. Placez-la ensuite au centre du trou et comblez avec de la terre de jardin, tassant doucement pour éviter les poches d’air. Une cuvette autour du pied de l’arbre facilitera les arrosages ultérieurs.

Entretenez votre sapin planté

Une fois en terre, votre sapin nécessite un suivi régulier, notamment en matière d’arrosage. Il est crucial de continuer à l’arroser durant la première année, même en hiver, pour l’aider à s’enraciner. Ces arrosages hivernaux, bien que modérés, sont essentiels. Avec l’arrivée du printemps, n’oubliez pas d’intensifier les arrosages pour garder la terre humide, surtout en période de sécheresse. Les fortes chaleurs estivales nécessiteront une attention accrue afin d’éviter toute souffrance aux racines. Un entretien régulier est la clé pour garantir la réussite de cette aventure arboriculture. Si replanter n’est pas pour vous, il existe d’autres méthodes pour se débarrasser de son sapin de manière responsable.

Pour plus d’informations et d’astuces sur le jardinage et la nature, rendez-vous sur Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Chardonneret élégant un trésor de nos jardins

Chardonneret élégant un trésor de nos jardins

Le chardonneret élégant : un joyau coloré et mélodieux de nos jardins

À la découverte du chardonneret élégant

Le chardonneret élégant, ou Carduelis carduelis, est certainement l’un des passereaux les plus flamboyants et mélodieux que l’on puisse croiser dans nos parcs et jardins. Avec sa protection totale depuis 1981, cet oiseau est non seulement un régal pour les yeux, mais aussi pour les oreilles.

Une apparence inoubliable

Mesurant entre 10 et 15 cm de long pour un poids qui ne dépasse pas 19 g, le chardonneret élégant se distingue par un plumage éclatant. Sa tête, rouge écarlate, fait instantanément tourner les têtes, entourée de touches de blanc et de noir. Il arbore un dos brun-chamois et un ventre blanc, tandis que ses ailes noires sont ornées d’une bande jaune qui met en avant son vol acrobatique. Les jeunes oiseaux, moins flamboyants, portent un plumage beige strié, mais leur bandeau jaune est déjà perceptible.

Un chant mélodieux

Célébré pour son chant, cet oiseau possède un répertoire varié qui enchante nos printemps. Des gazouillis doux et apaisants aux trilles rapides, les vocalises du chardonneret élégant varient selon son humeur, faisant de lui un interprète talentueux à l’approche de la saison des amours.

Comportement social et régime alimentaire

Social par nature, le chardonneret élégant se regroupe souvent en petites bandes, se nourrissant ensemble de graines de chardon et d’autres plantes. Bien qu’il devienne plus territorial lors de la parade nuptiale, il ne fait pas de manières pour partager son espace avec ses congénères. Côté repas, en plus des graines, il complète son régime avec de petits insectes durant la nidification, témoignant de ses talents d’acrobate en se déplaçant de plante en plante.

Des sanglots pour attirer l’amour

La reproduction du chardonneret s’étale sur le printemps. Entre février et mars, les couples se forment, et la femelle se charge de construire un nid caché dans la cime d’un arbre feuillu. Une fois les œufs pondus, le mâle prend le relais pour nourrir la femelle pendant la couvaison, et après l’éclosion, il veille à nourrir les jeunes jusqu’à leur autonomie.

Un habitat diversifié

Le chardonneret élégant est un oiseau adaptable, présent à travers l’Europe et même en Afrique du Nord. Il affectionne les zones ouvertes et semi-ouvertes, qu’il s’agisse de lisières de forêt, de jardins ou de parcs. En hiver, certains migrent vers des climats plus cléments, mais beaucoup d’entre eux demeurent fidèles à leur territoire.

Une espèce à protéger

Bien que répandu, le chardonneret élégant subit un déclin alarmant, mis en danger par le braconnage malgré les efforts de protection. Sa présence dans nos jardins est un trésor que nous devons préserver.

Pour en savoir plus sur la faune et la chasse, visitez Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Le rut du sanglier et ses enjeux

Le rut du sanglier et ses enjeux

Le rut du sanglier : une période brûlante d’activités et de rivalités

Le rut, cette phase de reproduction intense chez le sanglier, anime nos forêts comme jamais. Cette période est marquée par des comportements fascinants et parfois drôles, tant chez les mâles que chez les femelles. Examinons de plus près ce bal sauvage et les conséquences qu’il entraîne pour la chasse et la conservation de l’espèce.

Les acteurs du rut

En général, le rut du sanglier atteint son apogée en décembre. Les vieux mâles, d’ordinaire solitaires, émergent de leur cachette pour se lancer dans une quête frénétique des laies à féconder. Pendant ce temps, la laie dominante fait le premier pas en entrant en œstrus, déclenchant ainsi le cycle des chaleurs chez les autres femelles. Avant même d’attirer les mâles, elle se livre à un cérémonial de marquage en frottant sa bave et les sécrétions de ses glandes lacrymales sur les arbres environnants, histoire de signaler sa disponibilité à la gente masculine.

Lorsque les mâles arrivent, c’est un vrai spectacle de rivalité. Pour séduire la laie, un mâle ne se contente pas de son charisme; il repousse les autres prétendants avec véhémence. Si deux dominants se livrent à la bataille pour le même harem, attendez-vous à des combats épiques. Pendant une période d’environ un mois et demi, le mâle victorieux impose une domination totale sur son groupe de femelles, osant même tailler les arbres avec force, afin d’affirmer sa supériorité. Mais ne soyons pas dupes, les femelles sont loin d’être des modèles de fidélité : elles flirtent avec plusieurs mâles, un phénomène que l’on appelle polygynandrie. Chaque mâle a ainsi l’opportunité de féconder plusieurs femelles, et vice versa, ce qui donne des portées enrichies génétiquement par jusqu’à trois prétendants différents.

Un nid douillet pour les marcassins

À l’approche de la mise bas, la laie s’éclipse dans un endroit secret pour créer son « chaudron », un nid douillet d’environ un mètre de diamètre soigneusement tressé avec des végétaux. C’est dans cet abri que naissent entre deux et dix marcassins, selon la condition physique de leur mère. Une semaine plus tard, ces petits curieux commencent à explorer leur environnement, toujours sous l’œil vigilant de maman. Au bout d’un mois, ils l’accompagnent dans toutes ses aventures, rejoignant ainsi la compagnie. Le sevrage survient généralement vers trois mois, mais la vie d’aventure ne fait que commencer !

Un trop plein de sangliers et ses conséquences

La période de reproduction se déroule à merveille, mais parfois, trop de bonne chose entraîne des conséquences. Du Royaume-Uni à Israël, en passant par la France, les populations de sangliers sont en plein boom, provoquant des dégâts non négligeables. Ces déboires s’inscrivent dans de nombreuses fédérations de chasseurs, qui peinent à équilibrer leurs comptes. Les raisons de cette expansion sont variées, alliant changement climatique et modifications des écosystèmes, ce qui profite grandement à cette espèce.

Face à ce phénomène, certains évoquent la réintroduction du loup comme une solution miracle pour réguler les populations de sangliers. Est-ce une panacée ? Difficile à dire, surtout lorsque l’on considère les enjeux de cohabitation entre l’homme et le grand prédateur.

Pour tout savoir sur la chasse et la nature, rendez-vous sur Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Evenement de nettoyage J’aime la Nature Propre 2025

Evenement de nettoyage J'aime la Nature Propre 2025

Participez à l’événement J’aime la Nature Propre 2025

Un week-end de nettoyage pour sauver notre environnement

Les inscriptions sont désormais ouvertes pour la 5ème édition de l’opération « J’aime la Nature Propre », qui se déroulera le week-end des 14, 15 et 16 mars 2025. Ne ratez pas cette chance de prêter main-forte à notre belle planète ! L’objectif ? Battre le record de 16 000 m³ de déchets ramassés l’année dernière à travers toute la France. Oui, vous avez bien lu, 16 000 m³ ! Quand on y pense, c’est un peu comme si on empilait des milliers de canapés dans un salon… mais en moins confortable.

Qu’est-ce que « J’aime la Nature Propre » ?

« J’aime la Nature Propre » (JLNP), c’est plus qu’une simple opération de ramassage de déchets, c’est une véritable action citoyenne engagée pour la préservation de notre environnement. Initiée par la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) et soutenue financièrement par l’Office Français de la biodiversité (OFB) grâce à un dispositif d’écocontribution, cette initiative se déroule dans de nombreuses communes françaises. Des citoyens bénévoles se mobilisent pour nettoyer la nature et faire leur part pour un cadre de vie plus sain.

Quand et où se déroule l’opération ?

Bloquez bien votre agenda : le week-end des 14, 15 et 16 mars 2025, toute la France sera mobilisée. L’idée étant de maximiser l’impact local des actions de nettoyage. Chaque département aura son propre programme de ramassage, et l’objectif est d’ouvrir un maximum de points de collecte. Chacun peut ainsi contribuer à cet effort collectif, quel que soit son lieu de résidence. En plus de l’aspect écologique, cette opération favorise également les échanges entre différents usagers de la nature, un bon moyen de faire connaissance tout en agissant pour un monde meilleur.

Comment participer ?

Tout le monde peut s’engager ! Que vous soyez une entreprise, une école, une association, une collectivité ou simplement un citoyen préoccupé par l’état de notre planète, votre aide est la bienvenue. Deux options s’offrent à vous : enfiler vos gants et participer à un point de collecte déjà établi, ou bien, pourquoi pas, créer votre propre point de collecte dans votre commune. C’est une belle occasion de se retrousser les manches et de faire la différence, le tout dans une ambiance conviviale.

Les racines de l’initiative

Cette opération s’inspire de précédentes initiatives, telles que « Fleuves et Rivières Propres » et « Hauts-de-France propres ». Lancée par la FNC en 2021, JLNP a pour but de rassembler les efforts de nettoyage à l’échelle nationale. Avec l’aide des bénévoles et des associations, nous pouvons tous contribuer à un projet d’envergure pour nettoyer notre environnement.

Pour plus d’informations et pour s’inscrire, rendez-vous sur le site de J’aime la Nature Propre. Engagez-vous pour la nature, car chaque petit geste compte !

Actuchassse pour Caninstore

Pour en savoir plus, visitez : Caninstore

Le varnaveu légende du Jura

Le varnaveu légende du Jura

Le Varnaveu : Une légende jurassienne intrigante

Le varnaveu, un animal fascinant, fait la fierté des Jurassiens. Évoquant un mélange improbable entre un renard, un blaireau et même un chevreuil, il est souvent perçu comme le dahu des montagnes du Jura. Mais d’où vient cette légende ?

Découverte surprenante d’un animal mystérieux

Tout commence en mars 1987, lorsqu’un chasseur et maire de Prémanon, Robert Bourgeois, fait une découverte étonnante : un animal mort, emporté par la curiosité, au fond d’un trou. Conscient de l’importance de sa trouvaille, il décide de l’emmener chez un vétérinaire. Ce dernier s’étonne de la créature, qui mesure environ 70 cm de long sans la queue et pèse près de 8 kg. Au milieu de son front, une corne acérée d’un peu plus de 5 cm attire également l’attention. Mais ce n’est pas tout, ses membres possèdent des sabots similaires à ceux d’un chevreuil et sa queue, mesurant environ 25 cm, est moyennement touffue.

Un croisement animalier ?

Les toutes premières analyses menées par un institut biologique suisse concluront étonnamment qu’il s’agit bel et bien d’un varnaveu. Retour au bercail pour ce spécimen, qui sera ensuite naturalisé par le frère de Bourgeois, André, un taxidermiste. C’est ainsi qu’une nouvelle légende, semblable à celle du fameux Jackalope, fait son apparition.

Un animal aux mœurs surprenantes

Les habitudes alimentaires du varnaveu sont aussi intrigantes que son apparence. Il se nourrit de baies, de petits mammifères, et, si l’occasion se présente, il n’hésitera pas à s’attaquer à des cueilleurs de champignons. Contrairement au dahu, le varnaveu est à l’aise sur tous les types de terrains, peu importe la pente. Sa présence dans les sous-bois jurassiens est discrète, mais elle demeure stable depuis trois décennies.

Mobilisons-nous pour sa protection

Alors que le varnaveu continue de susciter curiosité et amusement, il est essentiel d’agir pour préserver cet élément fondamental de la faune du Jura. Sans lui, la prolifération des cueilleurs de champignons pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la biodiversité, notamment sur les zones riches en morilles. La protection de cette créature mythique pourrait bien être la clé pour maintenir l’équilibre de notre écosystème.

Actuchassse pour Caninstore

Pour en savoir plus sur la faune et la chasse, visitez notre site : Caninstore.

Signal dAlerte de la Harde de Cerfs dans la Forêt de Chaux

Signal dAlerte de la Harde de Cerfs dans la Forêt de Chaux

La Harde de Cerfs de la Forêt de Chaux : Un Signal d’Alerte pour l’ONF

Une vidéo devenue virale montrant une imposante harde de près de 300 cerfs dans la forêt de Chaux a suscité des réactions alarmées de la part de l’Office National des Forêts (ONF). Le directeur de l’ONF du Jura, Florent Duboclard, s’est exprimé avec des mots forts : « On est à un niveau de cataclysme ». Cette scène a été immortalisée par la famille Bouvier et a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, provoquant de vifs débats sur la gestion de cette population de cervidés.

Une Histoire de Longue Date

Ce n’est pas la première fois que des cerfs sont observés à Étrepigney. L’ancien président de la Fédération Départementale des Chasseurs du Jura (FDC39), Christian Lagalice, rappelle qu’il y a dix ans, déjà plus d’une centaine de cerfs avaient été filmés dans cette zone. Historiquement, la forêt d’Étrepigney a été une ancienne réserve de l’ONF, devenue depuis une zone de chasse, ce qui explique la forte présence de cervidés dans cette région.

Les Réactions Face à la Vidéo

La diffusion de cette vidéo a suscité des réactions variées. D’un côté, des passionnés de la nature s’interrogent sur les conséquences de la visibilité offerte aux chasseurs, tandis que ces derniers s’inquiètent de la réponse de l’ONF. La question de la gestion durable de cette espèce est soulevée, certains craignant que trop de cervidés ne conduisent à la dégradation des forêts.

Un Équilibre Fragile

Florent Duboclard a également averti des risques d’une surconsommation de la forêt, là où « rien ne pousse » à cause de l’appétit insatiable des cerfs. Alors que des chiffres récents montrent une augmentation significative des prélèvements de cervidés, passant de 134 en 2009/2010 à 590 pour la saison actuelle, il reste à voir si ces mesures sont suffisantes. Les inquiétudes grandissent quant à la possibilité d’une disparition de la forêt si rien n’est fait pour réguler les populations de cervidés.

Un Paradoxe Persistant

Néanmoins, de nombreux chasseurs et observateurs notent une diminution de la présence des cerfs dans la forêt de Chaux. Alors que l’ONF et la FDC39 voient un problème de surpopulation, d’autres témoignent d’une rareté croissante des cervidés. Ce paradoxe soulève des questions sur la validité des données à la disposition des autorités. Des chasseurs relatent la difficulté de croiser des cerfs dans certaines zones, suggérant une nécessité de comprendre la répartition plutôt que simplement le nombre.

Une Adaptation à la Pression

Le photographe Olivier Trible a avancé que cette grande harde pourrait illustrer une réponse adaptative des cervidés à la pression de chasse croissante. Selon lui, leur regroupement pourrait être le signe de leur recherche de sécurité face aux dangers inhérents à leur habitat. Plutôt que de refléter une surpopulation, cette concentration pourrait signaler une situation inquiétante pour ces animaux, souvent vus comme des nuisibles.

La forêt de Chaux, emblématique de l’interaction entre chasse, conservation et gestion des ressources naturelles, se trouve à un carrefour délicat. La question demeure : comment équilibrer les besoins de la faune avec ceux de la forêt ? Les enjeux sont nombreux et nécessitent une réflexion approfondie.

Actuchassse pour Caninstore

Pour en savoir plus sur la chasse et la gestion de la faune, visitez Caninstore.

Animaux des forêts françaises

Animaux des forêts françaises

Les animaux emblématiques des forêts françaises

Plongée au cœur de la faune forestière

Les forêts françaises, véritables sanctuaires de biodiversité, abritent une multitude d’animaux sauvages qui méritent une attention particulière. Si certains d’entre eux sont célèbres, comme le roi de la forêt, d’autres sont plus discrets mais tout aussi fascinants. Découvrez ces espèces charismatiques qui peuplent nos bois, de l’imposant cerf à l’agile renard.

Le cerf : le roi des bois

Évoquons d’abord le cerf, ce majestueux gaillard surnommé « le roi de la forêt ». En France, c’est le cerf élaphe qui trône en maître. Mesurant jusqu’à 1,50 m au garrot et se nourrissant essentiellement de feuillages, il est réputé pour sa méfiance envers l’Homme. L’automne est la saison phare pour admirer son brame puissant, un cri strident qui résonne dans les sous-bois lors de la période du rut pour attirer les femelles.

Le chevreuil : le discret cousin

En marchant un peu, on peut croiser le chevreuil. Avec ses 70 cm au garrot, il est plus petit et plus timide que son cousin, le cerf. Ce ruminant agile se nourrit d’herbes, de feuilles et de baies. Contrairement à son grand frère, il est souvent vu hors des zones boisées, parcourant les prairies à la recherche de son prochain repas.

Le sanglier : le destructeur à poils gris

Ah, le sanglier ! Ce mammifère au pelage gris et aux petites défenses est facilement reconnaissable. Avec ses 1 mètre de haut et ses 200 kg sur la balance, c’est un sacré morceau. Fouillant le sol comme un petit fouineur pour déterrer tubercules et champignons, ses escapades dans les champs voisins peuvent engendrer des dégâts considérables. À l’automne, il devient une proie de choix pour les chasseurs, attirés par sa taille impressionnante et sa chair savoureuse.

Le renard roux : le chasseur furtif

Le renard roux, avec son pelage flamboyant et sa queue touffue, est le maître de la discrétion. Ce carnivore rusé s’attaque principalement aux petits animaux et aux oiseaux. N’hésitant pas à visiter les poulaillers, il est (malheureusement) un malin ! Plus facile à apercevoir au lever ou au coucher du soleil, il sait se fondre dans le décor, rendant toute approche délicate.

La martre : l’agile grimpeuse

Terminons notre tour avec la martre, ce petit animal forestier souvent pris pour sa cousine la fouine. Vivant en hauteur, elle se faufile entre les branches et se cache dans les creux des arbres. Avec son pelage brun clair et sa gorge jaune orangé, elle est un régal pour les yeux. Bien que surtout carnivore, elle grignote également des baies et des œufs en cas de petite faim – un vrai opportuniste à quatre pattes !

Les forêts françaises abritent donc une biodiversité saisissante, où chaque espèce joue un rôle essentiel. Que vous soyez chasseur, amateur de nature ou simplement curieux, il est bon de connaître et de respecter ces habitants des bois.

Actuchassse pour Caninstore

Envie d’en savoir plus sur la chasse et la nature ? Visitez Caninstore !

Inquiétude sur la surpopulation de cerfs en forêt de Chaux

Inquiétude sur la surpopulation de cerfs en forêt de Chaux

Une vidéo virale suscite l’inquiétude sur la harde de cerfs en forêt de Chaux

Une vidéo montrant une harde impressionnante de près de 300 cerfs dans la forêt de Chaux a provoqué de vives réactions, notamment de la part de l’Office national des forêts (ONF). La scène, capturée par la famille Bouvier et diffusée par France 3, a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant à la fois admiration et inquiétude.

Un spectacle à double tranchant

Florent Duboclard, directeur de l’ONF du Jura, n’a pas caché son émotion : « La vue de ces 300 animaux m’effraie plus qu’elle ne m’émerveille. » Ce constat alarmant soulève des questions sur l’impact de cette surpopulation sur l’écosystème forestier. Les cerfs, en trop grand nombre, risquent de causer une dévastation de la flore, laissant la forêt dans un état de désolation.

Un phénomène ancien dans la région

Bien que la présence de cerfs dans la forêt de Chaux ne soit pas une nouveauté, la situation actuelle semble préoccupante. Pour Christian Lagalice, président de la FDC39, il est essentiel de comprendre pourquoi cette concentration de cervidés se produit. « La forêt d’Étrepigney a toujours été un havre pour les cervidés, mais une telle concentration pourrait indiquer une lutte pour la survie ailleurs, » explique-t-il.

Des prélèvements en hausse, mais une inquiétude persistante

La situation devient encore plus complexe lorsqu’on observe les chiffres des prélèvements. De 134 pour la saison 2009/2010, le nombre a grimpé à 590 pour cette saison. Toutefois, malgré ces chiffres en hausse, l’ONF souligne une baisse de la population des cerfs sur le terrain. La question se pose alors : s’agit-il vraiment d’une réduction des populations ou d’une gestion inefficace des chasseurs ?

Un avenir incertain pour la forêt de Chaux

Les voix s’élèvent parmi les chasseurs et les amoureux de la nature. Certains signalent une baisse visible des cerfs, malgré les inquiétudes de l’ONF. Olivier Trible, photographe et passionné de la faune, observe que cette harde devenue emblématique pourrait bien être le reflet d’une peur panique chez les cervidés, cherchant refuge dans des zones plus sûres.

« Ces biches se regroupent peut-être pour échapper à la pression de chasse », théorise-t-il. Ce phénomène soulève des interrogations cruciales sur la santé de l’écosystème en forêt de Chaux et sur la politique de gestion de la faune par les autorités.

Avec un avenir incertain, la forêt de Chaux et ses habitants – des cerfs aux chasseurs – devront naviguer dans cette situation délicate et trouver un équilibre entre la préservation des espèces et la gestion responsable des ressources.

Actuchassse pour Caninstore

Pour en savoir plus sur la chasse et la faune, visitez notre site : Caninstore.

Police de l’environnement et chasse coopération entre l’État et les fédérations

Police de l'environnement et chasse coopération entre l'État et les fédérations

Vers une police de l’environnement et de la chasse : le rôle clé des Fédérations

La question d’une police de l’environnement et de la chasse efficace est sur toutes les lèvres, surtout depuis que l’Office Français de la Biodiversité (OFB) peine à couvrir l’ensemble des problématiques rencontrées sur le terrain. Les chasseurs, en particulier, expriment leur frustration face à des actions de l’OFB jugées parfois peu concluantes. Alors que le contrôle des chasseurs et des agriculteurs est accentué, la lutte contre des actes de braconnage et de dépôts d’ordures sauvages semble rester en retrait.

Un appel à l’action pour renforcer la présence sur le terrain

Dans une récente intervention, Willy Schraen a mis en lumière un constat inquiétant : le manque de personnel sur le terrain s’accentue, rendant difficile toute action significative contre les infractions environnementales. Les messages envoyés par la communauté rurale, souvent sans réponse, illustrent une réalité préoccupante. Les élus locaux ont exprimé leur besoin urgent de solutions concrètes pour préserver la nature et les territoires.

Une coopération nécessaire entre l’État et les acteurs locaux

Willy Schraen a ainsi suggéré que l’État devrait faire appel aux chasseurs eux-mêmes, qui sont au cœur de cette dynamique sur le terrain. Selon lui, il est crucial que les agents des fédérations et les gardes particuliers jouent un rôle plus actif dans le soutien à la police de la chasse et de l’environnement. « Il serait temps que l’État comprenne l’urgence de la situation », a-t-il insisté lors de ses vœux pour 2025.

Vers une réforme nécessaire pour le monde rural

Cet appel à l’engagement des chasseurs a résonné lors de sa rencontre avec Bruno Retailleau, le Ministre de l’Intérieur. Des pistes de réflexion pour renforcer cette police de proximité pourraient enfin voir le jour. Willy Schraen souligne que les maires demandent régulièrement cette aide, et qu’il est vital que l’État prenne conscience de la situation précaire dans laquelle se trouvent leurs territoires.

Il est clair que le futur de la gestion de la faune et de l’environnement en France implique une concertation active entre l’État et ses citoyens engagés, comme les chasseurs. L’audace est essentielle, et une réforme structurelle est plus que jamais sur les radars.

Pour en savoir plus sur la chasse et les questions qui l’entourent, rendez-vous sur Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Actu chasse