Tous en forêt une rencontre annuelle avec les forestiers le 25 septembre

Tous en forêt une rencontre annuelle avec les forestiers le 25 septembre

« Tous en forêt » : Une Rencontre Annuelle avec les Forestiers le 25 septembre

Un Rendez-vous avec les Forestiers pour Mieux Comprendre Nos Forêts

La journée « Tous en forêt », organisée par l’Office national des forêts (ONF) depuis 2020, est une occasion unique pour les amoureux de la nature et les curieux de rencontrer les forestiers et d’échanger avec eux sur divers sujets touchant nos espaces boisés. Ce grand rendez-vous annuel se tiendra cette année le mercredi 25 septembre 2024 à 14h. Pour les participants, c’est l’opportunité d’obtenir des réponses à leurs questions sur des thèmes tels que le réchauffement climatique, l’accueil du public et la protection de la biodiversité, mais aussi sur des sujets plus spécifiques comme les coupes d’arbres et la destination des bois.

À la Rencontre des Forestiers dans Plus de 90 Forêts

Cet événement se déroulera dans plus de 90 forêts à travers la France, notamment en Île-de-France, en partenariat avec Ile-de-France Nature, ainsi qu’en Normandie, dans les Hauts-de-France, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle-Aquitaine, les Pays de la Loire et même en Auvergne-Rhône-Alpes. Autour de visites commentées, les forestiers seront disponibles pour échanger et répondre aux interrogations des participants sur les thématiques écologiques et gestionnaires qui les concernent.

Les Forêts et le Changement Climatique : Une Préoccupation Majeure

Les enquêtes montrent que les Français sont de plus en plus préoccupés par l’impact du changement climatique sur leur environnement. Ils sont particulièrement inquiets pour l’avenir de nos forêts, ces espaces naturels auxquels 9 personnes sur 10 associent des sentiments très positifs, tels que la communion avec la nature et un lieu de ressourcement. Il n’est donc pas surprenant que cette opération annuelle rencontre un tel succès, permettant à environ 4 Français sur 10 qui visitent les forêts au moins une fois par mois, de mieux comprendre les interventions des forestiers, notamment les coupes de bois, et l’importance de la gestion durable de ces espaces.

Un Événement à Ne Pas Manquer

Que vous soyez passionnés, inquiets ou simplement curieux de ces sujets, « Tous en forêt » est un événement que vous ne voudrez pas manquer. Venez échanger avec les experts et découvrez les actions mises en place pour préserver nos forêts face aux défis futurs.

Pour en savoir plus et préparer votre visite, rendez-vous sur Caninstore.

Signé: Actuchasse pour Caninstore

Essai du clip-on Thermtec Hunt 650 pour tirs de nuit au sanglier

Essai du clip-on Thermtec Hunt 650 pour tirs de nuit au sanglier

Essai du clip-on Thermtec Hunt 650 lors de tirs de nuit au sanglier

Test approfondi du Thermtec Hunt 650 pour la chasse nocturne au sanglier

Notre expert a eu l’occasion de tester pendant plusieurs semaines le Clip-on thermique Hunt 650 lors de sorties nocturnes dédiées à la chasse au sanglier. Voici un retour détaillé sur ses performances et ses caractéristiques.

Présentation du Thermtec Hunt 650

Le Hunt 650 est le modèle haut de gamme de la série de clip-on HUNT de Thermtec. Il dispose d’un capteur haute sensibilité (20mK) et d’une résolution de 640×512. Sa lentille de 50mm permet de détecter des sources thermiques jusqu’à 2600 mètres dans de bonnes conditions. De plus, le dispositif permet d’utiliser des grossissements allant jusqu’à 10x sur vos lunettes de visée sans nécessiter de calibrage fréquent, ce qui évite le risque d’image figée au moment du tir, un atout majeur pour les chasseurs.

Maniabilité et confort

Le Hunt 650 est léger, avec seulement 400 grammes, ce qui réduit les contraintes sur votre lunette et diminue l’inertie au recul. L’appareil est équipé de trois boutons pour naviguer dans les menus et d’une molette de mise au point de l’image. Chaque bouton a plusieurs fonctions selon la pression effectuée, ce qui peut sembler déroutant au début mais devient intuitif avec de la pratique, même dans l’obscurité totale ! Une commande déportée, utilisable en bague, est également fournie avec le Hunt, bien que notre expert ne l’ait pas trouvée particulièrement utile.

Installation sur lunette conventionnelle

Thermtec ne fournit pas l’adaptateur avec le Hunt 650, il doit être acquis séparément. Cette pièce est cruciale pour conserver les réglages précis du clip-on après chaque démontage et remontage. Notre expert recommande l’ensemble Präzise Jagen pour un réglage optimal et une clarté d’image permettant d’observer la trace des impacts pendant plusieurs secondes.

Essai sur le terrain

Le test a été réalisé avec une Mauser 1909 custom en 9.3×62, une arme réputée pour son recul puissant, idéal pour évaluer la robustesse du clip-on. Le Hunt 650 a été monté sur une lunette Schmidt & Bender Polar T96 3-12×54. Régler l’appareil à 100 mètres s’est avéré simple, permettant d’utiliser un grossissement jusqu’à x10 sans effet de pixellisation notable.

Les nuits passées sur le terrain ont été fructueuses, et le Hunt 650 a démontré son efficacité à plusieurs reprises, comme en témoignent les vidéos annexées.

Intelligence artificielle intégrée : Gadget ou atout ?

L’intégration de l’intelligence artificielle dans le Hunt 650 est perçue comme limitée par notre expert. Elle ne remplace pas un télémètre et peut rendre l’écran illisible en présence de plusieurs animaux, rendant le tir impossible.

Autonomie et recharge

Le Hunt 650 est équipé d’une batterie interne, ce qui peut être contraignant en cas de panne en pleine nuit. Il n’est pas possible de changer le pack de batteries, nécessitant l’utilisation d’une powerbank externe. Bien que la batterie ait tenu lors du test, elle était souvent proche de la limite en fin de sortie, une situation qui pourrait être plus problématique en hiver.

Fonctionnalités Bluetooth

Notre expert n’a pas utilisé les fonctionnalités Bluetooth, préférant ne pas réduire l’autonomie de l’appareil. Les vidéos sont téléchargées via un câble USB, une routine facilitée par la fonction d’enregistrement automatique du Hunt, qui capture 11 secondes avant et après chaque tir.

Rapport qualité-prix

À ce niveau de qualité, le Hunt 650 est le plus abordable des clip-on haut de gamme et n’a pratiquement pas de concurrents. La marque Thermtec offre des produits de très bonne qualité à des prix compétitifs. L’expert attend avec impatience de tester le modèle HUNT335, une version inférieure.

Actuchassse pour Caninstore

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Tout savoir sur le pigeon ramier le gibier le plus chassé en France

Tout savoir sur le pigeon ramier le gibier le plus chassé en France

Tout savoir sur le pigeon ramier, le gibier le plus chassé en France

La France, avec sa diversité de biotopes, abrite un grand nombre d’espèces chassables. Parmi les quelque 90 espèces, dont environ 60 espèces d’oiseaux, le pigeon ramier, également appelé palombe ou simplement ramier, se distingue comme l’une des cibles favorites des chasseurs français. Voici un portrait détaillé de ce pigeon si commun sur notre territoire.

Principales caractéristiques du pigeon ramier

Le pigeon ramier (Columba palumbus) est le plus grand et le plus commun des pigeons européens. Mesurant entre 40 et 42 cm de long, avec une envergure allant de 75 à 80 cm, il pèse entre 280 et 610 g. Il n’y a pas de différence notable entre les sexes en termes de taille ou de couleur des plumes.

Le ramier se reconnaît à son plumage gris-bleu sur la tête, le dos et les ailes, tandis que sa poitrine arbore une teinte blanc rosé. Deux taches blanches distinguent son cou, bordées de nuances vert sombre, bien que ces taches soient absentes chez les juvéniles. Le bec est rouge orangé à la base et jaune vif à son extrémité. Bien que son plumage soit épais, il est particulièrement fragile et peut perdre des plumes au moindre choc.

On recense cinq sous-espèces de pigeons ramiers (dont une est éteinte), caractérisées par de légères variations de couleur. Le columba palumbus est aussi connu pour son chant distinctif, sonore, bas et légèrement rauque, entendu même en milieu urbain. Son vol est énergique et rapide avec des battements d’ailes puissants qui émettent un sifflement continu.

Habitat et comportement de la palombe

Le pigeon ramier est largement répandu en Europe, en Asie centrale et occidentale ainsi qu’en Afrique du Nord. En France, il occupe presque tout le territoire et se trouve dans divers milieux boisés, des forêts aux parcs urbains, en passant par les jardins et zones agricoles.

Le ramier, à l’instar du pigeon biset, s’est adapté aux grandes villes. À Paris, par exemple, la population de pigeons ramiers a doublé entre 2001 et 2021, avec environ 100 000 couples répertoriés en Île-de-France selon la LPO. Ces pigeons sont très grégaires, formant souvent des groupes de plusieurs milliers d’individus lors des périodes d’alimentation, favorisant ainsi leur survie contre les prédateurs. Ils passent la majorité de leur temps en groupe, se nourrissant le matin et se reposant ensemble la nuit dans des dortoirs.

Leur alimentation est principalement végétale : feuilles, bourgeons, jeunes pousses et une variété de graines, qu’elles soient cultivées ou sauvages. Ils consomment aussi une petite proportion d’invertébrés, tels que des vers, des larves, divers insectes et petits mollusques. Cette diversité alimentaire lui permet de s’adapter à divers environnements et assure la pérennité de son espèce.

Reproduction du pigeon ramier

Le ramier est monogame et une fois un couple formé, il reste généralement uni pour la vie. La reproduction se déroule généralement de février à novembre, mais cette période peut varier selon les régions.

Le nid, souvent construit dans un arbre ou un gros arbuste, peut aussi se trouver sur des structures artificielles en milieu urbain. La femelle pond généralement deux œufs par nid et les incube avec le mâle pendant environ 17 jours. Durant cette période, le mâle est très protecteur, défendant sa famille et son territoire vigoureusement.

Les parents nourrissent leurs poussins avec une substance riche en protéines appelée « lait de jabot », sécrétée par le jabot, un organe de l’appareil digestif. Les jeunes quittent le nid environ un mois après l’éclosion, restant dépendants de leurs parents durant cette période. Le pigeon ramier peut avoir plusieurs couvées par an, de 2 à 5 pontes en fonction des conditions environnementales et de la disponibilité des ressources alimentaires.

Le pigeon ramier, emblème de la faune française, est très apprécié pour son abondance et son comportement captivant. Sa capacité d’adaptation à divers habitats, des forêts aux parcs urbains, en fait une espèce de gibier très prisée. Chassé pour sa chair délicieuse, il reste l’un des gibiers les plus populaires en France.

Pour toutes vos questions et besoins sur la chasse, rendez-vous sur Caninstore.

Actuchasse pour Caninstore

Nouveau Fichier National du Permis de Chasser

Nouveau Fichier National du Permis de Chasser

Chasse : Tout Savoir sur le Nouveau Fichier National du Permis de Chasser

Un fichier national pour mieux encadrer la chasse

Le 4 septembre 2024 marque une date importante pour les chasseurs en France avec la création d’un fichier national regroupant les informations personnelles des titulaires de permis de chasser. Ce changement, visé par un décret du Premier ministre Gabriel Attal, vise à simplifier les contrôles tout en centralisant les données administratives et judiciaires relatives aux chasseurs.

Une genèse législative complexe

L’article L. 423-4 du code de l’environnement, élaboré suite à la loi n° 2019-773 du 24 juillet 2019, avait déjà prévu un tel fichier. Toutefois, le décret d’application manquait à l’appel. Tout a changé après une décision du Conseil d’État, rendue le 13 novembre 2023 à la suite d’une requête de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages), qui a sommé le gouvernement de mettre en œuvre ce fichier.

De la théorie à la pratique

Le fichier national du permis de chasser combine les données du fichier central des titres permanents du permis de chasser, géré par l’Office français de la biodiversité (OFB), et celles du fichier central des validations et autorisations de chasser, géré par la Fédération nationale des chasseurs (FNC). Ces dispositions sont détaillées dans les articles D. 423-1-1 à D. 423-1-8 du code de l’environnement.

Quels objectifs pour ce fichier ?

Ce nouveau fichier vise plusieurs objectifs :

  • Consulter les informations sur les titulaires de permis de chasser, leurs autorisations et validations.
  • Suivre les refus de délivrance, retraits, suspensions des permis de chasser, et résiliations des contrats d’assurance chasse.
  • Réaliser un suivi statistique de ces données.

Quelles informations seront collectées ?

Le fichier contiendra des informations personnelles du titulaire, telles que l’état civil, adresse, nationalité, photographie, numéro de téléphone, date de délivrance et numéro du permis, validation, assurance, et historique des validations. De plus, il centralisera les mesures administratives ou judiciaires comme les retraits ou suspensions du permis et les inscriptions au FINIADA (Fichier national des interdits d’acquisition et de détention d’armes).

Durée de conservation des données

Les données personnelles seront conservées pour une durée allant jusqu’à 99 ans. Les informations sur les chasseurs accompagnés et les validations ne seront gardées que pendant six ans. Les mesures administratives ou judiciaires affectant le permis seront conservées jusqu’à la fin de leur effectivité.

Qui pourra accéder à ce fichier ?

Seuls les agents habilités de l’OFB et de la FNC auront un accès permanent à ce fichier pour des consultations strictement nécessaires. Également, sur requête individuelle, les inspecteurs de l’environnement, les agents des FDC, ONF, police nationale, gendarmerie, douanes, préfectures et les agents du SCAE pourront y accéder. Le droit d’opposition prévu par le RGPD est refusé pour ce fichier.

Impact et controverse

Ce fichier est conçu pour faciliter les contrôles sur le terrain et les enquêtes administratives, améliorant ainsi les mécanismes de régulation existants. Cependant, il suscite des interrogations sur l’accumulation des fichiers de données personnelles, notamment avec le Système d’information sur les armes (SIA) déjà en place depuis 2022. La centralisation accrue pourrait intensifier les contrôles administratifs et faciliter l’inscription des chasseurs au FINIADA.

En fin de compte, cette mesure vise à renforcer la sécurité et le contrôle de la circulation des armes, particulièrement en réponse aux préoccupations liées au risque terroriste.

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Article signé par Actuchasse pour Caninstore

Les plus beaux oiseaux du monde partie 2 le geai bleu le diamant de Gould et le canard mandarin

Les plus beaux oiseaux du monde partie 2 le geai bleu le diamant de Gould et le canard mandarin

Voici les Plus Beaux Oiseaux du Monde (Partie 2)

Le geai bleu, le diamant de Gould, et le canard mandarin

Le geai bleu

Le geai bleu (Cyanocitta cristata) est un passereau appartenant à la famille des corvidés. Originaire d’Amérique du Nord, il est également présent au sud du Canada et dans le golfe du Mexique, préférant les forêts de feuillus et les bois épars. Ce magnifique spécimen est bruyant, opportuniste, chapardeur, mais aussi intelligent.

Facilement identifiable par son plumage éclatant, le geai bleu arbore principalement des teintes de bleu, avec du bleu clair et du blanc sur la poitrine et le ventre. Sa tête est ornée d’une crête distinctive (ou petite huppe) qui change de forme selon son humeur. Les motifs noirs et blancs sur ses ailes et sa queue complètent ce tableau coloré.

Un fait amusant? La couleur bleu azur de son plumage n’est qu’une illusion créée par la lumière. En réalité, la pigmentation bleue n’existe pas chez les animaux; elle est dûe à la structure nanométrique des plumes. Autre curiosité : le geai bleu adore les bains de fourmis, un comportement appelé formicage, qui l’aide à éliminer les parasites grâce à l’acide formique sécrété par les fourmis lorsqu’elles se défendent.

Le diamant de Gould

Le diamant de Gould (Erythrura gouldiae) est un autre petit passereau découvert durant une expédition française en Australie. Importé pour la première fois en France en 1896, il est aujourd’hui prisé comme oiseau domestique. Son calme, sa sociabilité et ses couleurs éclatantes en font un favori des amateurs d’oiseaux exotiques.

Mesurant entre 13 et 15 cm, le diamant de Gould est un véritable arc-en-ciel vivant. Femelle et mâle arborent un manteau coloré, celui de la femelle étant légèrement plus doux. La tête peut varier en couleur (noire, rouge, orange ou blanche), tout comme la poitrine (violette, bleue, blanche ou lilas) et le dos (vert, jaune, bleu ou argenté). Diverses mutations génétiques offrent une myriade de combinaisons de couleurs, rendant chaque individu unique.

Notons que le diamant de Gould n’obtient ses couleurs qu’à l’âge adulte, au bout d’environ quarante jours. Les jeunes, eux, ont une tête grise, une poitrine et un ventre beiges, et un dos vert bouteille.

Le canard mandarin

Originaire d’Asie de l’Est, le canard mandarin (Aix galericulata) est souvent qualifié de plus beau canard au monde. On le trouve en Sibérie, à Sakhaline, au nord-est de la Chine, au Japon, à Taïwan et en Corée. Quelques populations se sont aussi établies en Europe, issues d’évasions d’individus captifs.

Le mâle est particulièrement reconnaissable par la forme unique et les couleurs vives de ses ailes, ressemblant à des ailerons en période de reproduction. Son plumage présente un contraste saisissant de vert et de roux sur la tête, avec une bande blanche au-dessus de chaque œil et une touffe de plumes orange à l’arrière du cou, le tout parsemé de motifs blancs et noirs.

Il existe diverses variations de coloris selon les sous-espèces, comme le canard mandarin blanc ou blond. Symbole de fidélité en Asie, ce canard est souvent offert aux jeunes mariés en Chine et en Corée, une tradition ancrée dans la croyance que le couple choisi reste ensemble pour la vie.

Ces trois oiseaux témoignent une fois de plus de la magnificence de la faune aviaire. Espérons que cette deuxième partie vous a aussi inspiré et émerveillé !

Actuchasse pour Caninstore

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Aigle royal les secrets d’un prédateur suprême

Aigle royal les secrets d'un prédateur suprême

L’aigle royal, un chasseur hors pair

Le roi des cieux et son arsenal redoutable

Parmi les oiseaux, les rapaces se distinguent par leurs compétences de prédation inégalées. Ces maîtres des airs possèdent une force et une agilité qui en font de véritables fléaux pour leurs proies. L’aigle royal, en particulier, incarne toute la puissance et la majesté des grands prédateurs aériens. Voyons en détail les caractéristiques qui font de ce rapace un chasseur sans égal.

Les caractéristiques principales de l’aigle royal

L’aigle royal (Aquila chrysaetos) appartient à la famille des Accipitridés, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi il est si redouté. Sa taille impressionnante varie entre 66 et 100 cm de longueur, avec une envergure pouvant atteindre de 1,8 à 2,34 m. Les femelles sont légèrement plus grandes que les mâles, pesant autour de 6,5 kg contre 4 kg pour ces derniers. Leur plumage brun foncé, rehaussé de teintes brun-roux clair ou brun jaunâtre sur la tête, leur a valu le surnom d’aigle doré.

Leur bec grisâtre est surmonté d’une cire jaune, tandis que leurs serres, très puissantes, leur permettent de chasser et de dépecer leurs proies. L’ongle du pouce, ou avillon, peut mesurer entre 6 et 7 cm et est particulièrement efficace pour transpercer les poids.

Les yeux de l’aigle royal, bien que de taille similaire à ceux des humains, sont huit fois plus perçants et possèdent deux centres de mise au point, permettant de voir devant et sur les côtés en même temps. Ce rapace perçoit cinq couleurs primaires, contre trois pour l’homme, et son odorat est également très développé, consolidant son statut de prédateur aérien ultime.

L’aigle royal, un prédateur à nul autre pareil

Avec de telles caractéristiques, il n’est pas surprenant que l’aigle royal soit un chasseur redoutable. Très territorial, il peut défendre un domaine allant jusqu’à 150 km², qu’il parcourt chaque jour en quête de nourriture. Ce rapace peut apercevoir une proie à plus d’un kilomètre de distance et plonger en un bref piqué pour s’en emparer, que ce soit au sol ou en plein vol. En piqué, il atteint des vitesses vertigineuses allant jusqu’à 320 km/h, tandis qu’en vol régulier, il se déplace à une vitesse comprise entre 50 et 130 km/h.

Un animal territorial et protecteur

L’aigle royal est avant tout un opportuniste, se nourrissant d’une grande variété de proies de petite ou de moyenne taille telles que les lapins, marmottes, écureuils, et plus grands mammifères comme les renards, chats sauvages et domestiques, ou encore les jeunes chèvres de montagne, bouquetins et cervidés. En hiver, il peut consommer des charognes et des reptiles lorsque les proies vivantes se font rares.

Ce rapace n’est pas partageur en ce qui concerne son butin. Lorsqu’un intrus s’approche de sa prise, l’aigle royal n’hésite pas à attaquer pour défendre son festin. Ce comportement territorial et protecteur renforce encore son image de prédateur redoutable.

En avril dernier, un incident notable a eu lieu lorsqu’un parachutiste a été attaqué par un aigle royal, probablement en train de protéger son nid. L’attaque a causé des blessures nécessitant huit points de suture.

Si vous avez trouvé cet univers fascinant, découvrez notre article sur les oiseaux les plus dangereux du monde pour en apprendre davantage sur d’autres prédateurs aériens fascinants comme la harpie féroce, l’aigle couronné, le Grand-duc d’Amérique ou encore le casoar à casque.

Signé : Actuchasse pour Caninstore

Vidéo des loups sautant les clôtures au parc national Hoge Veluwe

Vidéo des loups sautant les clôtures au parc national Hoge Veluwe

Vidéo : des clôtures qui n’arrêtent pas les loups

Les loups bravent les barrières du parc national Hoge Veluwe

Installer des clôtures pour se protéger des loups n’est peut-être pas aussi efficace qu’on pourrait le croire. Dans ces vidéos, découvrez l’incroyable faculté des loups pour sauter des clôtures, même les plus hautes.

C’est très certainement la vidéo la plus impressionnante. Elle provient d’une caméra du parc national Hoge Veluwe, l’un des plus grands parcs nationaux des Pays-Bas. Ce parc, qui s’étend sur 54,5 km² de dunes et forêts, abrite des paysages uniques. Bien que clôturé, il constitue l’un des grands noyaux du réseau écologique néerlandais.

Le loup y est arrivé en 2021. À l’époque, le parc expliquait qu’un loup avait fait son entrée suite à des vandalismes sur le grillage. D’abord une louve, puis un mâle, et depuis, le couple s’est reproduit. En 2022, un jeune loup s’était approché d’une famille se promenant à vélo, une affaire qui avait fait la une des médias néerlandais. Depuis, les loups se sont durablement installés dans le parc.

Dans cette vidéo, le parc explique : « cette vidéo montre des loups défendant leur territoire de chaque côté de la grille entre le parc national De Hoge Veluwe et Planken Wambuis ».

Des loups athlètes, aux Pays-Bas et ailleurs

Cette fois la clôture est beaucoup moins haute, ne posant aucun problème pour les deux adultes. Pour le plus jeune, c’est moins évident, mais il ne lui faut que quelques minutes pour comprendre comment faire. Ces autres vidéos, dont on ne connaît pas la provenance, montrent encore l’extraordinaire puissance de l’animal.

Découvrez davantage de contenus sur la faune sauvage et la chasse sur notre site Caninstore. Suivez-nous pour plus d’actualités captivantes sur les loups et autres animaux sauvages.

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La Justice Autorise de Nouveau la Chasse au Blaireau dans le Puy-de-Dôme

La Justice Autorise de Nouveau la Chasse au Blaireau dans le Puy-de-Dôme

Chasse au Blaireau dans le Puy-de-Dôme : Les Juges Tranchent en Faveur des Chasseurs

Après deux années suspendues, les chasseurs du Puy-de-Dôme obtiennent gain de cause

La tension montait dans le Puy-de-Dôme. Depuis deux ans, la chasse complémentaire du blaireau était mise en pause, principalement dû à la pression des associations anti-chasse. Ces dernières, armées de leurs arguments habituels et de quelques victoires en justice, pensaient avoir solidifié leur position. Mais cette année, le vent a tourné en faveur des chasseurs.

Des Dossiers Solides pour une Décision Inédite

En effet, cette saison, les chasseurs et agriculteurs sont arrivés devant les tribunaux avec des preuves concrètes et bien documentées. Ils ont présenté des études détaillées sur les dégâts causés par les blaireaux et des recensements précis des populations. Des arguments de poids qui ont permis aux juges de comprendre l’ampleur de la situation et de rendre un verdict en faveur de la chasse.

Les Antagonistes sur la Défensive

Les militants anti-chasse, habitués à leurs succès passés, ont eu du mal à digérer cette décision. Leur stratégie, soutenue par des arguments répétitifs et la conviction que les juges allaient maintenir les suspensions, s’est heurtée à la rigueur des faits apportés par les chasseurs du Puy-de-Dôme. Lorsqu’ils furent interrogés par les médias locaux, ils ont ressorti leurs arguments classiques : les petits blaireaux sont encore dans leurs terriers et le blaireau contribue à l’écosystème en consommant certaines espèces nuisibles pour les cultures.

Une Consultation Publique Décisive

Cependant, ce débat n’a pas seulement opposé les associations et les chasseurs. La procédure devait également inclure l’avis du public. Une consultation menée auprès des habitants a révélé des résultats surprenants : sur 880 réponses, plus de 500 se sont prononcées en faveur de la chasse complémentaire, contre à peine 250 voix opposées. Ce soutien massif a sans doute pesé dans la balance judiciaire.

Un Précédent pour les Fédérations Départementales

Cette décision pourrait bien servir de modèle pour d’autres départements. Les Fédérations départementales de chasse et les préfectures devront peut-être revoir leurs approches et leurs stratégies. Cette victoire démontre que, lorsque des preuves solides sont présentées, la justice peut trancher en faveur des chasseurs, même face à des associations bien organisées.

Conclusion

La chasse complémentaire du blaireau est une pratique controversée, mais dans le cas du Puy-de-Dôme, les chasseurs ont montré que la préparation et les preuves sont essentielles pour influencer les décisions judiciaires. Ce jugement marque une nouvelle étape dans la lutte entre pro-chasse et anti-chasse, avec des implications potentielles pour d’autres régions du pays.

Pour plus d’informations et de conseils sur la chasse et la gestion de la faune, visitez notre partenaire à la une : Caninstore.

Article rédigé par Actuchasse avec notre partenaire à la une : Caninstore

Indre Le préfet organise des battues contre les sangliers

Indre Le préfet organise des battues contre les sangliers

Indre : Le préfet met en place des battues « affinitaires » contre les sangliers

Face aux dégâts, une action ciblée et rapide

Depuis le début du mois d’août, Thibault Lanxade, préfet de l’Indre, a autorisé l’organisation de battues dites « affinitaires ». Ce dispositif consiste à établir un lien direct entre les chasseurs et les agriculteurs victimes de dégâts causés par les sangliers. Ainsi, le propriétaire du terrain peut directement organiser une battue sur sa propriété.

La présence du lieutenant de louveterie requise

Lorsqu’une chasse collective de défense des cultures est organisée en dehors de la période de chasse, la présence d’un louvetier est indispensable. Ce dernier garantit le bon déroulement de l’opération.

Moins d’inertie, plus d’efficacité !

En supprimant l’obligation d’une autorisation préfectorale, la réactivité face aux problèmes posés par les sangliers s’en trouve grandement améliorée. Les agriculteurs espèrent ainsi une meilleure gestion de ces nuisances.

Des dégâts chiffrés à plus d’1,5 million d’euros

Dans un département où les dommages causés par les sangliers ont dépassé les 1,5 million d’euros l’an dernier, il était urgent d’agir afin de limiter les pertes et de protéger les cultures.

Pour en savoir plus sur la chasse et les dispositifs mis en place, visitez notre site Caninstore.

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Raton Laveur et Parasite Intestinal : Précautions en Belgique et France

Raton Laveur et Parasite Intestinal : Précautions en Belgique et France

Raton Laveur : Attention Danger

Les Vers Intestinaux du Raton Laveur en Belgique

Les autorités wallonnes ont récemment lancé une alerte suite à la découverte de plusieurs ratons laveurs porteurs du ver Baylisascaris procyonis. Ce parasite peut entraîner une infection rare, la baylisascariose, chez l’être humain. Le ver se transmet principalement via les matières fécales des ratons laveurs, contaminant leur environnement immédiat et potentiellement d’autres animaux par ingestion accidentelle. Les larves du parasite traversent la paroi digestive et se propagent à travers le corps, causant des dommages irréversibles, notamment aux muscles, au système nerveux et au cerveau.

Situation en France

En France, la population de ratons laveurs est estimée à plusieurs dizaines de milliers d’individus. Bien que la majorité des populations de ratons laveurs du sud-ouest et du nord-est soient exemptes de B. procyonis, quelques cas ont été confirmés à la frontière belge et luxembourgeoise. En 2020, le parasite a même été détecté pour la première fois lors d’un criblage moléculaire de selles de loups, soulevant des questions sur son statut parasitaire en France.

Risques pour l’Homme

Contracter ce ver reste un risque faible mais présent, les conséquences sont potentiellement graves. Aux États-Unis, une trentaine de décès ont été attribués à ce parasite en 30 ans, affectant principalement les jeunes enfants qui ont tendance à porter des objets contaminés à leur bouche. Les cas rapportés incluent des atteintes neurologiques graves, comme l’encéphalite et des troubles oculaires.

Précautions à Prendre

  • Éviter de toucher ou de s’approcher d’un raton laveur, qu’il soit vivant ou mort.
  • Utiliser des gants jetables et un masque de protection si vous devez manipuler un raton laveur mort.
  • Ne pas nourrir les ratons laveurs.
  • Fermer les bacs à sable lorsqu’ils ne sont pas utilisés et surveiller les enfants pour éviter la consommation de terre.
  • Bien se laver les mains après les activités de jardinage.
  • Tenir les chiens en laisse dans les milieux forestiers, les vermifuger régulièrement et ramasser leurs excréments.
  • Cueillir les baies sauvages à plus de 50 cm du sol, et laver systématiquement fruits et légumes avant consommation.

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Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore

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