Vidéo Rogelio le sanglier dribbleur

Vidéo : Rogelio, le Mbappé des suidés
Un Sanglier Argentin aux Talents de Dribbleur
Kilian Mbappé fait des émules même chez les sangliers. Pour preuve, voici Rogelio, un sanglier qui aime dribbler. L’histoire ne dit pas si Rogelio regarde les matchs de Mbappé, mais en tout cas, il possède un excellent jeu… de pattes.
On sait que le sanglier est le plus sociable de nos gibiers. Apprivoisé, il montre un attachement aussi démonstratif qu’un chien envers ceux qui l’ont recueilli. Attention cependant, il est interdit en France de détenir un sanglier ou tout autre animal sauvage. Trop souvent, des personnes recueillent un marcassin, pensant le sauver, mais ces histoires finissent rarement bien.
Rogelio sait à merveille dribbler ses adversaires, seule différence avec Mbappé, il ne sait encore pas marquer un but. Rogelio est un sanglier Argentin d’un peu plus de 2 ans. Il a été recueilli, blessé, par un chasseur nommé Camilo Lescano. Véritable star des réseaux sociaux, Rogelio a même sa propre chaîne TikTok. Camilo partage les meilleurs moments de la vie du sanglier depuis son plus jeune âge. On le voit grandir au fil des publications. Particulièrement proche des hommes, Rogelio semble être très à l’aise dans de nombreuses situations.
Ce n’est pas la première fois qu’un sanglier est filmé en train de jouer les footballeurs.
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Chasse au Sanglier toute l’Année dans les Yvelines

Yvelines : Vers une chasse au sanglier toute l’année ?
Une stratégie renforcée face à la prolifération des sangliers
La Fédération des chasseurs d’Île-de-France (FICIF) intensifie ses efforts pour lutter contre les sangliers, responsables de lourds dégâts agricoles. En 2023, ces dégradations ont coûté 1,5 million d’euros à la Fédération. Dans la région, 990 hectares ont été ravagés, dont 441 hectares dans les Yvelines. Les projections pour 2024 laissent entrevoir une aggravation de la situation.
« La météo a rendu la semis des céréales classiques (orge, colza, blé) compliquée, contraignant les agriculteurs à planter plus de maïs, une préférence gourmande pour les sangliers. Nous redoutons une augmentation des dégâts », expliquent Arnaud Steil, directeur de la FICIF, et Philippe Waguet, président.
Un plan de bataille pour limiter les dégâts
Chargée par l’État de maîtriser les dégâts causés par le gibier et d’indemniser les agriculteurs touchés, la FICIF a élaboré, pour la saison de chasse en cours, un plan stratégique avec les autorités préfectorales. Le 26 juillet 2024, la FICIF avait déjà alerté sur l’ampleur des dégâts et de la population de sangliers par courriel.
Un engagement triennal avec l’État vise à réduire de 30% les surfaces détruites en trois ans, en échange d’une aide financière significative. Cette aide permet de baisser le prix des bracelets de sanglier de 35 à 20 euros et de réduire les contributions par hectare pour chaque territoire.
Bilan et nouvelles mesures réglementaires
« La saison dernière, 11 400 sangliers ont été prélevés, dont 4 900 dans les Yvelines. Avec les collisions (environ 300) et l’intervention des lieutenants de louveterie, on avoisine les 15 000 sangliers », précise Philippe Waguet. La fédération des chasseurs explique ce pic par une année fructueuse en glands, source de nourriture, et par l’existence de zones refuges non chassées, notamment en péri-urbain.
Depuis le 28 décembre 2023, le décret N°02023-1363 est en vigueur, permettant de prolonger la période de chasse sur toute l’année. Une nouvelle mesure pour la saison de chasse 2024/2025 autorise la chasse à l’affût ou à l’approche, du 1er avril au 31 mai 2025, en cas de dommages aux semis de printemps. Une autorisation préfectorale est indispensable pour cette chasse.
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Réintroduction des espèces enjeux et risques pour la biodiversité

Réintroduction d’espèces : promesse ou danger pour la biodiversité mondiale ?
Réintroduction : une solution à double tranchant ?
La disparition d’espèces est l’une des crises les plus urgentes auxquelles notre planète est confrontée. Pour prendre le pouls de ces espèces menacées, c’est vers l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qu’il faut se tourner. L’organisme dresse une liste rouge, véritable indicateur pour évaluer la biodiversité mondiale. Elle révèle qu’une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur sept, et plus d’un amphibien sur trois sont menacés d’extinction. Face à ce constat alarmant, la réintroduction d’espèces est souvent présentée comme une solution prometteuse. Cependant, cette pratique complexe soulève de nombreuses questions. Quels sont les critères à prendre en compte avant d’envisager une telle opération ? Quels sont les risques encourus ? Et quels sont les bénéfices potentiels pour la biodiversité et les écosystèmes ?
Les enjeux de la réintroduction, une équation complexe
La réintroduction d’une espèce constitue une intervention complexe visant à rétablir une population dans son aire de répartition historique. Cette démarche, souvent motivée par des considérations écologiques et sociétales, ambitionne de restaurer les équilibres naturels perturbés par l’activité humaine. Ces opérations, souvent centrées sur des espèces emblématiques, jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation du public à la biodiversité et dans l’encouragement des pratiques durables. Toutefois, le succès de telles initiatives est conditionné par une série de facteurs, notamment la qualité de l’habitat, la viabilité génétique des individus réintroduits et l’absence de menaces persistantes. Pour le dire autrement, la réintroduction d’une espèce ne peut avoir lieu que si les causes de son extinction ont été enrayées.
Les clés du succès
La réintroduction est une opération qui requiert une planification minutieuse. Dans un premier temps, une évaluation approfondie du site de réintroduction est indispensable. Elle permet de s’assurer qu’il répond aux exigences écologiques de l’espèce cible. Cette évaluation porte notamment sur la disponibilité des ressources alimentaires, la qualité de l’habitat et la présence d’éventuels facteurs de menace. Dans un second temps, la sélection et la préparation des individus à réintroduire sont cruciales. Les spécimens retenus doivent présenter des caractéristiques génétiques favorables et être physiquement aptes à affronter les conditions du milieu naturel. Ensuite vient la phase de libération et de suivi post-relâche. Elle est essentielle pour évaluer l’adaptation des individus, leur intégration dans l’écosystème et le succès à long terme de l’opération. Ce suivi scientifique rigoureux permet d’évaluer l’adaptation des individus à leur nouvel environnement, de détecter d’éventuels problèmes et d’ajuster les stratégies de conservation en conséquence.
Les risques inhérents à la réintroduction
La réintroduction d’une espèce comporte toutefois des risques majeurs qui doivent être minutieusement évalués :
- Impact écologique imprévisible : Les espèces cibles peuvent interagir de manière inattendue avec les espèces existantes, perturbant ainsi les chaînes alimentaires et les équilibres écologiques. Ces interactions peuvent entraîner la disparition d’espèces indigènes ou la prolifération d’espèces nuisibles.
- Conséquences négatives à long terme : Les effets néfastes sur la biodiversité peuvent ne se manifester qu’après plusieurs générations. Par exemple, une espèce réintroduite pourrait devenir invasive, supplantant les espèces locales et réduisant la diversité génétique globale.
- Problèmes de consanguinité : La faible diversité génétique des populations réintroduites peut entraîner une augmentation des maladies génétiques et une réduction de la résilience face aux changements environnementaux. Cela peut, à terme, conduire à une nouvelle extinction de l’espèce.
Le lynx, exemple de réintroduction ratée
Bien que la réintroduction d’espèces puisse offrir des avantages potentiels pour la conservation, elle comporte des risques significatifs. Les tentatives de réintroduction du lynx boréal dans les Vosges illustrent parfaitement les défis inhérents à ce type d’opération. Malgré le relâcher d’un nombre significatif d’individus dans les années 1980, la population n’a pu se maintenir à long terme. Les causes de cet échec sont multiples. Elles pourraient être liées à la perte de l’habitat, à la fragmentation des populations et à la présence de facteurs de perturbation anthropiques. En comparaison, les populations de lynx boréal dans le Jura et les Alpes, bien que modestes, ont démontré une plus grande résilience, suggérant que des conditions écologiques et socio-économiques plus favorables ont favorisé leur maintien.
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Retour du castor en Limousin bénédiction ou menace

Retour du castor en Limousin : bénédiction ou menace ?
Le grand retour du castor après un siècle d’absence
Le castor d’Europe, autrefois chassé jusqu’à l’extinction, fait un retour remarqué en Limousin. Depuis une quinzaine d’années, il recolonise progressivement les cours d’eau de la région, notamment dans la Vallée de la Gartempe et la Haute-Vienne. Si sa réapparition est souvent vue comme une bonne nouvelle pour la biodiversité, elle génère aussi des débats concernant ses impacts écologiques et les défis qu’il pose aux habitants et aux gestionnaires de l’environnement.
Une réintroduction progressive réussie
Eratique au début du XXe siècle en raison de la chasse intensive pour sa fourrure, sa viande et son castoréum, le castor est réapparu en Limousin grâce aux efforts du Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin (GMHL). Ces rongeurs, ingénieurs de la nature, jouent un rôle clé dans la renaturation des cours d’eau. Même s’il est encore difficile de les observer directement, les preuves de leur présence sont indéniables. Gabriel Meteignier, directeur du GMHL, a évoqué sur France Bleu les signes distinctifs de la présence des castors, comme les troncs d’arbres taillés en biseau et les barrages en bois et en terre.
Les bienfaits écologiques des barrages de castors
Le castor est un maître dans l’art de transformer les écosystèmes aquatiques. En érigeant des barrages, il crée des zones humides, véritables havres de biodiversité. Ces constructions ralentissent l’écoulement de l’eau, limitant les risques d’inondations et fournissant des refuges à de nombreuses espèces, des insectes aux amphibiens, et des oiseaux aux mammifères. Le retour du castor en Limousin est donc perçu comme un atout pour renforcer la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques. « Il va ralentir le flux de l’eau et le débordement des cours d’eau, ce qui va créer des zones humides. C’est très important dans les zones comme les nôtres, où les zones phréatiques sont rares ou inexistantes, » précise Gabriel Meteignier.
Quand les barrages posent problème
Tout n’est cependant pas rose dans le monde du castor. Les barrages qu’il construit peuvent causer des inondations des terres agricoles et endommager des infrastructures humaines. L’expérience des Ardennes en est un exemple édifiant : quatre castors y ont construit 77 barrages sur 35 communes, mettant en péril les activités agricoles locales. Le retour des castors en Suisse, avec une population de 5000 individus, a également entraîné des tensions, incitant les autorités à envisager leur élimination. De même, en Écosse et au Royaume-Uni, l’absence de prédateurs naturels laisse présager une prolifération non contrôlée du castor, menaçant l’équilibre avec les activités humaines.
Un avenir incertain pour le castor en Limousin
Difficile de prédire l’avenir du castor en Limousin. La question de l’équilibre entre la conservation de la biodiversité et les activités humaines est plus que jamais d’actualité. Alors, comment concilier le retour du castor avec les besoins des habitants et les contraintes agricoles ? Une question qui reviendra sans doute sur le devant de la scène dans les années à venir.
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Des sangliers chassés sans battue administrative

Des sangliers chassés sans battue administrative
Un nouveau dispositif qui fait débat
Dans l’Indre, les traditionnelles battues administratives pour chasser les sangliers, souvent longues à organiser, sont remplacées par des « battues affinitaires ». Ce dispositif, initié par le Préfet de l’Indre, Thibault Lanxade, permet aux chasseurs et propriétaires de terrains de s’organiser plus librement pour réguler les populations de sangliers. Une aubaine pour les agriculteurs, mais une décision qui suscite des critiques du côté des associations de défense des animaux.
Les battues affinitaires : quoi, comment, pourquoi ?
Les nouvelles dispositions, mises en place par arrêté préfectoral en août dernier, permettent aux propriétaires de terrains de solliciter une battue affinitaire dès qu’ils constatent des dégâts importants provoqués par des sangliers. Contrairement aux battues administratives qui nécessitent une validation préalable de la préfecture, les battues affinitaires sont validées directement par un lieutenant de louveterie, un chasseur assermenté, nommé et placé sous l’autorité du Préfet.
Une réponse efficace à l’urgence
Pour le Préfet de l’Indre, ce nouveau système répond à un besoin crucial de rapidité. En effet, les démarches administratives habituelles pour organiser une battue peuvent être trop lentes, laissant ainsi le temps aux sangliers de causer des ravages dans les cultures. Désormais, une demande auprès de la Préfecture ou de la fédération des chasseurs peut aboutir à l’organisation d’une battue affinitaire en moins de 15 jours.
Des dégâts coûteux et une solution toute l’année
Le dispositif a été jugé nécessaire par la Préfecture de l’Indre, notamment en raison des importants dégâts causés par les sangliers. En 2023, la fédération des chasseurs de l’Indre a indemnisé à hauteur de 1,6 million d’euros les pertes subies par les agriculteurs. Il est également important de noter que ce dispositif s’applique tout au long de l’année, y compris hors période de chasse.
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Prolifération Alarmante de Sangliers à Vaux-sur-Seine

Yvelines : La Coexistence Difficile avec les Sangliers
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Invasion Nocturne des Sangliers à Vaux-sur-Seine
La petite commune de Vaux-sur-Seine dans les Yvelines est confrontée à une inquiétante prolifération de sangliers. Les habitants, autrefois peu concernés par la faune sauvage, doivent désormais faire face à des visiteurs à quatre pattes indésirables, principalement la nuit dans les hauteurs du village, chemin des Valences et sentier du Jonquet.
Une Peur Croissante Parmi les Résidents
Les témoignages des résidents se multiplient, peignant un tableau d’inquiétude grandissante. Tatiana, une habitante de la région, partage son expérience dramatique avec le journal local : « J’ai eu la chance de pouvoir me cacher entre deux voitures. J’ai vraiment eu très peur. J’aime la nature, mais quand il y a un souci de sécurité pour l’humain, il faut faire quelque chose. »
Une autre riveraine relate ses nuits inquiétantes où le silence nocturne est souvent perturbé par les grognements des sangliers : « Je les ai entendus plusieurs nuits d’affilée. Comme la route n’est pas éclairée, on a la boule au ventre au moment de sortir dans la rue. La dernière fois, un voisin n’a pas osé sortir de sa voiture à 3 heures du matin, car il y avait des sangliers autour. »
Les Risques Associés aux Encounters
La présence de sangliers n’est pas uniquement une question de nuisance sonore ou de peur. Les experts en faune, ainsi que les chasseurs locaux, savent que ces animaux, généralement craintifs, peuvent devenir carrément dangereux, surtout lorsqu’une laie se sent menacée avec ses petits. La situation pourrait devenir dangereuse, notamment pour les enfants qui pourraient croiser leur chemin par hasard.
Des Battues Fréquentes comme Solution
Pour combattre ce phénomène croissant, la mairie de Vaux-sur-Seine a signé un arrêté permanent permettant à l’association de chasse Saint-Hubert de mener des battues plus fréquemment. Daniel Rousseau, le président de l’association, préfère cette option à la « battue administrative », qu’il juge trop destructrice. Grâce à cet arrêté, les chasseurs pourront désormais intervenir sur des parcelles communales, espérant ainsi pousser les animaux à regagner les forêts avoisinantes.
Un Appel à la Vigilance et à la Préparation
Les autorités locales, conjointement avec l’association de chasse, insistent sur l’importance de la vigilance et du signalement des apparitions de sangliers. Les habitants sont encouragés à prendre des précautions, notamment éviter de laisser des déchets alimentaires accessibles et rester attentifs lors des promenades nocturnes.
Si les rencontres avec ces animaux peuvent sembler anecdotiques pour certains, elles représentent un véritable enjeu de sécurité pour d’autres. La collaboration entre les résidents, la mairie, et les chasseurs sera cruciale pour restaurer une certaine tranquillité dans ce village des Yvelines.
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Vidéo Ils imitent à la perfection le brame du cerf

Vidéo : Ils imitent à la perfection le brame du cerf
Rencontre avec les maîtres imitateurs du cri du cerf
En cette période de brame du cerf, l’espace Rambouillet a réuni l’élite des imitateurs de brame, ou « brameurs ». Ces artistes vocalisent avec une telle précision que l’on pourrait se croire en pleine forêt face à un cerf en quête d’amour. Le brame, appelé aussi « raire », a été à l’honneur lors de cette manifestation spectaculaire.
Des champions de France et d’Europe en action
Si l’imitation du cri du cochon ou de la mouette peut faire sourire, celle du brame du cerf est une discipline prise très au sérieux. Ici, pas de place pour l’amateurisme ; il faut un instrument, une technique rigoureuse, et de l’entraînement. Trois des plus grands brameurs français ont partagé leur passion à l’espace Rambouillet :
- Virgile Parpinelli, 34 ans, Auvergnat, double champion d’Europe (2018 et 2024) et quadruple champion de France (2018, 2019, 2021 et 2023).
- Alfred Bour, 56 ans, agriculteur, triple champion de France (2015, 2016 et 2024).
- Alain Enjolras, 46 ans, un novice dans le monde des brameurs mais déjà quatrième au dernier championnat de France.
Ces brameurs ont tous ressenti cette émotion intense en entendant un cerf raire pour la première fois, un frisson qui ne les quitte jamais.
Les multiples facettes du brame
Le brame du cerf est bien plus varié qu’on pourrait le penser. Il y a différents types de brames, chacun ayant son propre message :
- Le brame de présence : pour annoncer la présence du cerf sur son territoire.
- Le brame de défi : utilisé pour provoquer un rival.
- Le brame de triomphe : poussé par le vainqueur d’un combat.
- Le brame de langueur : souvent émis par le perdant.
- Le brame de poursuite : pourchassant une biche après un succès.
- Le brame du maître de place : lorsque le cerf est entouré de ses biches.
Ces nuances vocales font de l’imitation du brame un véritable art, célébré chaque année par des passionnés.
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Un loup perturbe la rentrée scolaire des enfants aux Pays Bas

Un loup perturbe la rentrée scolaire des enfants aux Pays Bas
Les enfants invités à circuler en groupe pour éviter une mauvaise rencontre avec le loup
Face aux risques d’interaction avec un loup, les enfants de plusieurs communes des Pays-Bas sont invités à se déplacer en groupe. Après les récentes attaques d’un loup sur des enfants et des chiens, les autorités répondent aux parents inquiets de savoir que leurs enfants doivent désormais traverser la forêt pour aller à l’école.
Prévenir les rencontres dangereuses
La province d’Utrecht et les communes reçoivent des signaux de la part des parents vivant à Utrechtse Heuvelrug. Inquiets pour la sécurité des trajets scolaires, ces derniers sont invités à favoriser des itinéraires hors zone forestière, bien que cela ne soit pas toujours possible.
Les experts en loups soulignent que ces animaux ne s’approchent pas naturellement des groupes de personnes. Ainsi, il est conseillé aux enfants de se rendre à l’école à vélo et en groupe. Pour les enfants de moins de 10 ans, il est recommandé d’être accompagnés par un adulte. Les autorités conseillent également d’éviter d’organiser des événements dans la forêt d’Utrechtse Heuvelrug sans concertation préalable avec la municipalité.
Confirmation des attaques par analyses ADN
Les analyses ADN confirment qu’une des récentes attaques est bien celle d’un loup. Le Wolf Reporting Center a reçu plusieurs rapports concernant un loup s’approchant de personnes et de chiens. Dans deux cas, des enfants étaient impliqués. Les recherches ADN ont établi que l’incident près d’Austerlitz impliquait un loup solitaire, connu sous le numéro GW3237m.
Il n’a pas été possible d’identifier le loup impliqué dans l’incident du 16 juillet dans la réserve naturelle de Den Treek-Henschoten, mais les experts estiment qu’il s’agissait d’un membre d’un couple de loups protégeant ses petits. Faute d’ADN de bonne qualité, aucune certitude ne peut être affirmée pour le moment.
Le loup sous surveillance
La province a délivré le 23 août un permis pour capturer, tranquilliser et déplacer le loup solitaire, dans le cadre d’une méthode appelée « conditionnement négatif ». Les experts s’attendent à ce que cette expérience surprenne et inquiète le loup, l’incitant à éviter les humains à l’avenir. Si le loup persiste à s’approcher des chiens et des personnes, des tirs de paintball pourront être utilisés pour renforcer cette expérience négative.
En cas d’urgence, ce permis permet également de tirer sur le loup. Les opérations de capture seront menées par des spécialistes et nécessitent une préparation minutieuse, nécessitant temps et patience pour localiser et attraper l’animal. Les opérations de capture débuteront dans quelques semaines.
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L OFB et la Fondation Brigitte Bardot unis contre le trafic d espèces protégées

L’OFB et la Fondation Brigitte Bardot unis contre le trafic d’espèces protégées
L’OFB et la Fondation Bardot unis pour lutter contre le braconnage des espèces protégées
La semaine dernière, la Fondation Brigitte Bardot a remis à l’OFB un legs composé d’objets régis par la réglementation CITES. Cette remise a eu lieu au musée de la Contrefaçon, à Paris, en présence d’Olivier Thibaud, directeur de l’OFB, et Ghyslaine Calmels-Bock, Directrice Générale de la Fondation Bardot.
Parmi les objets remis, on retrouve des coraux, des coquillages, un pied d’éléphant, ainsi que des objets en peau de crocodile et de nombreux ivoires tournés. Ces objets sont destinés à un usage pédagogique. L’OFB et la Fondation Brigitte Bardot visent ainsi à former les futurs inspecteurs de l’environnement, chargés d’appliquer la convention de Washington en France, ainsi que leurs partenaires (douanes, magistrats, etc.).
Une deuxième contribution significative
C’est la deuxième fois que la Fondation Bardot confie à l’OFB des objets classés CITES reçus en legs. Une précédente remise avait eu lieu en septembre 2016. Ghyslaine Calmels-Bock a déclaré : « Il nous est apparu évident de vous confier ces objets, car nous sommes convaincus qu’ils contribueront à la lutte contre le trafic des espèces protégées. En les utilisant pour former vos agents et sensibiliser vos partenaires, nous espérons que le sacrifice des animaux dont ils proviennent ne sera pas vain. »
Le trafic des espèces protégées, un fléau mondial
Le directeur général de l’OFB, Olivier Thibaud, a ajouté : « Le trafic des espèces protégées issues de la faune sauvage est considéré comme la troisième activité de criminalité transnationale organisée la plus lucrative au monde. (Source : Rapport IPBES juillet 2021). Il représente 80 à 230 milliards de gains illicites chaque année. Ce trafic est malheureusement toujours en hausse. La lutte contre les trafics de faune et de flore est l’une des missions de l’OFB, et ses agents y sont pleinement engagés au quotidien pour endiguer ce fléau. »
La Convention CITES et l’OFB
Adoptée en 1973, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), aussi appelée Convention de Washington, a pour objectif de veiller à ce qu’aucune espèce sauvage, animale ou végétale, ne subisse une exploitation non durable à cause du commerce international. Le réseau CITES de l’OFB comprend 200 agents qualifiés, qui collaborent avec divers services de contrôle français. Aujourd’hui, plus de 40 000 espèces sauvages sont protégées, dont 6 601 espèces animales et 34 000 espèces végétales.
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Tous les sangliers devront être éliminés

« Tous les sangliers devront être éliminés »
La peste porcine africaine menace la France
La fièvre porcine africaine se rapproche de l’Hexagone, créant une grande inquiétude parmi les éleveurs porcins de l’est de la France. Les syndicats agricoles de la région Grand Est sont en état d’alerte, souhaitant éradiquer tous les sangliers pour empêcher la propagation de cette maladie dévastatrice.
Peste porcine et économie porcine menacées
Cette maladie mortelle et incontrôlable pourrait grandement impacter l’économie de la filière porcine. Les éleveurs sont vigilants, demandant une zone blanche le long de la frontière franco-allemande, afin d’éliminer tous les sangliers, comme cela avait été fait en Belgique et dans le Grand Est en 2018-2019. Les autorités sont conscientes du danger et semblent prêtes à agir.
La peste porcine à proximité de la frontière
Les syndicats agricoles jugent ces mesures légitimes. Le virus est aux portes du Bas-Rhin et de la Moselle. Le cas le plus proche de la frontière est situé à 78 km, sachant qu’un sanglier peut parcourir 20 à 30 km par jour. Une surveillance accrue, avec recherche et analyse systématique des animaux trouvés morts et un pourcentage significatif d’analyses des sangliers chassés des deux côtés de la frontière, est réclamée par les éleveurs de la région.
Bonne nouvelle : aucune transmission à l’homme
Bien que cette fièvre porcine soit une vraie menace pour les porcs, avec un taux de mortalité proche de 100%, aucune transmission à l’homme n’a été constatée. D’après Fabrice Couturier de la FDSEA, les tiques pourraient également être des vecteurs de contamination. Cependant, le sanglier reste la plus grande menace pour les élevages. Les éleveurs du Grand Est insistent sur la nécessité d’agir rapidement, craignant que si eux sont touchés, cela se propage au reste de la France. Les autorités sont conscientes de la situation et devraient prendre des décisions sous peu.
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