L’interdiction de la chasse durant le brame une controverse justifiée

L'interdiction de la chasse durant le brame une controverse justifiée

L’interdiction de la chasse durant le brame : Une polémique justifiée ?

Une proposition controversée par les associations écologistes et de protection animale

Le 16 octobre dernier, une coalition d’associations écologistes et de défense des droits des animaux, dont le Comité écologique ariégeois et l’Association de protection des animaux par le droit, ont publié une tribune revendiquant l’interdiction de la chasse au cerf durant le brame. Pour les néophytes, le brame est la période de rut chez le cerf, qui s’étend de mi-septembre à mi-octobre. C’est à ce moment précis que les mâles rivalisent pour s’accoupler avec les femelles, aspirant au statut de « mâle dominant ».

Les femelles, qui vivent généralement en groupes appelés hardes, se regroupent alors en harems dirigés par les mâles les plus robustes. Une fois la période de rut terminée et l’accouplement effectué, ces biches retournent dans leurs hardes respectives, où elles passeront l’hiver et donneront naissance à des faons entre juin et mai.

Les arguments des associations : une urgence à relativiser ?

Pour les associations, la chasse pendant le brame perturbe énormément la reproduction des cerfs et désorganise les groupes sociaux. Cependant, une analyse des statistiques récentes montre une forte croissance de la population de cerfs en France, passant d’environ 100 000 spécimens en 1994 à près de 180 000 aujourd’hui, selon l’OFB. Le territoire couvert par les cerfs s’est également élargi, passant de 79 à 84 départements en 2015.

Il est donc difficile de parler d’urgence, d’autant que l’augmentation de la population cerf pose d’autres questions cruciales : leur expansion territoriale, les ressources nécessaires à leur survie, et les dégâts qu’ils causent. Tous ces éléments plaident en faveur d’une régulation de leur population, une tâche pour laquelle la chasse semble être la solution la plus efficace.

La chasse : une solution efficace ou un débat éthique ?

D’après les défenseurs de la chasse, il serait inapproprié de se laisser dicter une quelconque approche éthique par ceux qui réclament une interdiction définitive. La régulation de la population de cerfs par le biais de la chasse est non seulement nécessaire pour éviter des déséquilibres écologiques mais également pour prévenir les dégâts croissants causés par ces animaux.

La polémique est donc loin d’être close. D’un côté, les associations de protection animale plaident pour une interruption de la chasse durant une période sensible pour la reproduction des cerfs. De l’autre, les défenseurs de la chasse arguent que la régulation de cette population est indispensable pour maintenir un équilibre écologique et minimiser les dégâts matériels.

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La Défense Passionnée de Christine Bonfanti-Dossat pour les Chasseurs et la Ruralité

La Défense Passionnée de Christine Bonfanti-Dossat pour les Chasseurs et la Ruralité

La Sénatrice Christine Bonfanti-Dossat Montre son Soutien Indéfectible aux Chasseurs

Quand la Chasse Devient le Champ de Bataille des Idéologies

La chasse, cette tradition ancestrale et passion pour beaucoup, est aujourd’hui au centre de nombreuses controverses. Alors que certains voient en elle un mode de vie essentiel à préserver, d’autres l’attaquent avec virulence, souvent au nom d’idéaux écologiques. Au milieu de cette bataille idéologique, Christine Bonfanti-Dossat, sénatrice dévouée, se positionne fermement en faveur des chasseurs, dénonçant ce qu’elle qualifie de pratiques électoralistes et de mesures déconnectées des réalités rurales.

Un Soutien Politique Ferme et Clair

Le monde de la chasse éprouve depuis plusieurs années des difficultés à se faire valoir sur le terrain politique. Les chasseurs se sentent souvent délaissés après les élections, où leurs préoccupations sont mises de côté malgré les promesses entendues. Christine Bonfanti-Dossat n’est pas de celle qui tourne le dos une fois les urnes rangées. Récemment, elle a réitéré son soutien infaillible aux chasseurs, affirmant que leur voix mérite d’être entendue, tout comme leurs traditions et leur culture doivent être respectées. Son intervention ne passe pas inaperçue.

Des Traditions à Sauvegarder

La chasse est bien plus qu’un loisir. C’est un art de vivre et, pour beaucoup, un héritage culturel. Christine Bonfanti-Dossat insiste sur le rôle essentiel des chasseurs dans la gestion de la biodiversité et dans la régulation des espèces animales. En mettant en avant leurs contributions écologiques et sanitaires, elle souligne que les chasseurs rendent un véritable service à la collectivité.

Elle ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de défendre les chasses traditionnelles, comme celle de l’alouette. Selon elle, le combat des anti-chasse ne s’arrêtera pas là, et laisser partir une tradition, c’est ouvrir la porte à la disparition d’autres pratiques ancestrales comme la chasse à la palombe. Bonfanti-Dossat affirme que cette bataille est avant tout celle d’un patrimoine à protéger, où les chasseurs sont les garants de notre identité rurale et gastronomique.

Chasseurs et Ruraux en Première Ligne

Les chasseurs ne sont pas seuls dans cette lutte. Bonfanti-Dossat rappelle que la ruralité dans son ensemble est concernée. Une ruralité sans chasseurs serait, selon elle, une ruralité sans identité propre. En mettant en garde contre des idéologies qu’elle perçoit comme déconnectées des réalités du terrain, elle appelle à une mobilisation générale pour défendre les traditions et la culture rurales contre des mesures qu’elle qualifie de « mortifères ».

En Conclusion : Une Voix pour les Sans-Voix

Christine Bonfanti-Dossat se pose en véritable avocate des chasseurs, dénonçant une déconnexion croissante entre les décisions politiques et les réalités du terrain. En faisant retentir la voix des chasseurs au Sénat et dans les médias, elle espère inverser la tendance et protéger non seulement un loisir, mais un mode de vie, une culture et un patrimoine qui risquent de s’éteindre sous le poids de décisions qu’elle perçoit comme radicales et déconnectées.

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Consommation de viande de gibier une approche responsable pour la chasse

Consommation de viande de gibier une approche responsable pour la chasse

Consommation de viande de gibier : Une approche responsable pour la chasse

Ces dernières années, de nombreuses initiatives autour de la consommation de la viande de gibier ont vu le jour. À La Ferté Saint Aubin en Sologne, un nouvel atelier de découpe et de transformation de viande de gibier a récemment ouvert ses portes. De son côté, l’entreprise Alsacienne Nemrod s’engage dans la lutte contre le gaspillage et souhaite moderniser l’image du gibier en France. Nemrod se distingue en travaillant exclusivement avec des animaux sauvages issus de la chasse.

En Alsace, la collectivité européenne d’Alsace a expérimenté en 2021 l’intégration de viande de gibier dans les menus des cantines scolaires de ses collèges. Plus récemment, nous avons mentionné le lancement de l’Atelier du Loup à Salbris, également en Sologne.

L’année dernière, le président de la fédération de chasse du Tarn-et-Garonne a lancé un projet de filière venaison, favorisant les circuits courts et valorisant le caractère « bio » par essence de la viande de gibier. Ce projet a bien entendu reçu le soutien des restaurateurs et hôteliers locaux.

Un retour aux sources pour une alimentation responsable

L’engouement pour la viande de gibier s’inscrit dans une volonté accrue de contrôle de son alimentation, de recherche d’équilibre et de maintien de la santé. Dans les pays développés, une prise de conscience sur les techniques et chaînes industrielles pousse les consommateurs à questionner la qualité de ce qu’ils trouvent dans leurs assiettes. Le respect des normes d’hygiène, la provenance de la viande et les techniques d’abattage sont autant de critères devenus essentiels lors de l’achat.

Si ces revendications légitimes ont trouvé un écho jusqu’au sein de l’industrie, elles ont également engendré un véritable business du « bio » aux dimensions internationales, affichant un marketing très « écolo-responsable ». Un commerce souvent plébiscité par une clientèle urbaine et vegan, opposée à la chasse et prête à payer cher pour des produits éthiques venus de loin.

Le gibier : une alternative authentique et locale

Pourtant, la viande de gibier représente plus que jamais une excellente manière de replacer une consommation authentique, éthique, naturelle et locale au centre de l’alimentation carnée. En plus de ses qualités gustatives et nutritionnelles, la chasse reste un moyen de prélever cette viande de manière respectueuse et durable.

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Retour du loup en Gironde : entre surprises et inquiétudes pour les éleveurs

Retour du loup en Gironde : entre surprises et inquiétudes pour les éleveurs

Le Loup en Gironde : Un Retour Inattendu Après Presque Cent Ans

Un Prédicateur du Nord de la Gironde

La semaine a commencé sur une note surprenante en Gironde, où le Préfet a émis un avertissement marquant le retour inattendu du loup dans la région après une absence de près d’un siècle. Cette annonce, relayée sur les réseaux sociaux et dans divers communiqués, réveille des préoccupations, notamment parmi les éleveurs locaux.

Une Rencontre Inédite à Braud-et-Saint-Louis

Le 13 octobre dernier, l’observation d’un « grand canidé » sur le territoire de la commune de Braud-et-Saint-Louis, située dans le nord de la Gironde, a mis en alerte les autorités. Il ne s’agissait pas d’une simple vue de l’esprit : les agents de l’Office Français de la Biodiversité ont confirmé qu’il s’agissait bel et bien d’un loup. Cette découverte a incité les autorités à informer rapidement les habitants et les éleveurs de la région.

Des Troupeaux Sous Surveillance

Cette observation ne vient pas seule. En effet, plusieurs attaques sur des troupeaux d’ovins avaient été rapportées peu avant la découverte. Bien que la responsabilité du loup n’ait pas encore été formellement établie, elle ne peut être écartée, selon l’administration. Cette incertitude pousse les autorités à demander aux habitants de signaler toute présence suspecte de grands canidés.

Un Animal Peu Dangereux Pour l’Homme, Mais Pas Pour les Troupeaux

Dans son communiqué, le Préfet a tenu à rassurer la population sur le fait que le loup ne représente pas de danger direct pour les humains. Cependant, la menace pour les troupeaux est bien réelle. Il est crucial que les habitants et les éleveurs signalent rapidement toute observation de canidés « de type lupoïde » ainsi que toute attaque potentielle sur les animaux de ferme.

Un Réseau de Veille pour le Loup

Pour mieux gérer la situation, une cellule de veille sera mise en place dans les semaines à venir. Les personnes en charge du dossier à la préfecture prévoient également des réunions entre divers acteurs du territoire, dont des lieutenants de louveterie, des éleveurs, des chasseurs, des élus locaux et des associations de protection animale. Ces rencontres visent à élaborer des stratégies de suivi et de protection, afin de déterminer si le loup repéré est un simple visiteur ou le signe d’une meute en formation.

Protections et Financements pour les Éleveurs

En attendant ces mesures, les éleveurs sont encouragés à sécuriser leurs troupeaux pour les protéger des possibles attaques. De plus, la préfecture a annoncé la mise à disposition de fonds pour l’achat de matériel de protection et d’effarouchement. Ces aides financières visent à minimiser l’impact des attaques potentielles sur les troupeaux.

La réapparition du loup en Gironde suscite intérêt et vigilance. La mise en place de mesures préventives et de suivi permettra d’assurer une cohabitation harmonieuse entre cet animal emblématique et les activités humaines.

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Les exploits fascinants de la mémoire animale

Les exploits fascinants de la mémoire animale

Les scènes de la mémoire animale : Des exploits fascinants à découvrir

L’étude de la mémoire animale est un domaine captivant qui continue de surprendre les scientifiques. Qu’ils soient sauvages ou domestiques, les animaux montrent des capacités mnésiques variées et impressionnantes, adaptées à leurs environnements et besoins. Prenons quelques exemples étonnants.

La mémoire des animaux passée au crible

Chaque espèce animale développe ses propres capacités mnésiques. Par exemple, comment un écureuil parvient-il à retrouver ses caches alimentaires disséminées à travers la forêt lorsque l’hiver arrive ? Cette prouesse repose sur une mémoire spatiale très précise. D’autres exploits tout aussi saisissants incluent les saumons qui reviennent toujours pondre leurs œufs dans leur rivière d’origine, ou encore les tortues marines traversant des centaines de kilomètres pour retourner sur leur lieu de naissance. De plus, certaines espèces, comme les chiens, possèdent des facultés mnésiques liées aux relations, leur permettant de retrouver la trace de leur maître grâce à leur flair incomparable.

Les incroyables capacités mnésiques des animaux

Les facultés d’apprentissage de certains animaux sont également stupéfiantes. À titre d’exemple, des chercheurs ont découvert que des poussins sont capables de réaliser des calculs simples, telles que des additions et des soustractions, grâce à leur mémoire de travail qui leur permet de mémoriser des informations en temps réel, à l’instar des humains. Les geais, eux, disposent d’une mémoire épisodique, leur permettant de se souvenir précisément de ce qu’ils ont caché, où et quand.

Le travail sur la mémoire des animaux pour aider la recherche sur les humains

Chez les animaux, les différents sens sont sollicités pour la mémoire. Cette compréhension fine et en évolution constante des capacités mnésiques animales offre des perspectives prometteuses pour l’étude des processus mnésiques humains. En effet, mieux comprendre la mémoire animale pourrait un jour aider à traiter certaines maladies humaines liées à la mémoire, comme la maladie d’Alzheimer.

Les avancées dans ce domaine de recherche sont non seulement fondamentales pour notre connaissance du vivant, mais peuvent également avoir des répercussions bénéfiques pour la santé humaine. Restez connecté pour d’autres découvertes fascinantes sur les animaux et leur mémoire, et pour toute l’actualité en matière de chasse, rendez-vous sur Caninstore.

Rédigé par Actuchassse pour Caninstore

Réduire la Vitesse en Zone Rurale Pour Faire Face aux Accidents avec le Grand Gibier

Réduire la Vitesse en Zone Rurale Pour Faire Face aux Accidents avec le Grand Gibier

Vers une Réduction de la Vitesse à 70 km/h en Zone Rurale à Cause du Grand Gibier ?

La Problématique des Accidents de la Route Impliquant le Grand Gibier

Les collisions avec le grand gibier, notamment les sangliers, représentent une menace croissante sur les routes rurales. Ces animaux, de plus en plus présents en milieu rural et forestier, provoquent chaque année des accidents aux conséquences parfois dramatiques. Le mois dernier, plusieurs incidents tragiques ont attiré l’attention sur ce problème : trois personnes blessées après avoir heurté une douzaine de sangliers dans la Manche et deux jeunes morts dans un accident similaire en Gironde. Ces exemples soulignent l’ampleur du problème, qui demande des mesures de prévention nouvelles.

Les Efforts des Chasseurs en Contradiction avec les Limitations

En réponse à ce phénomène, les chasseurs redoublent d’efforts pour gérer la population de sangliers. Ils organisent des battues, installent des pièges en zones urbaines et multiplient les affûts. Cependant, leur tâche est compliquée par les restrictions imposées par les militants écologistes et les législations locales qui interdisent parfois la chasse dans certaines zones. Les sangliers, ne respectant ni frontières ni législations, envahissent même les zones urbaines, rendant la cohabitation de plus en plus périlleuse.

Faut-il Réduire la Limitation de Vitesse en Zone Rurale ?

Face à l’augmentation des collisions entre véhicules et grands gibiers, une question se pose : faut-il abaisser la vitesse en zone rurale ? Une réduction de la limitation de vitesse à 70 km/h est envisagée par certains, avec des propositions encore plus drastiques pour les zones à haut risque, comme une limitation à 50 km/h, voire 30 km/h sur les routes forestières. Cette mesure, bien que contraignante, pourrait réduire les distances de freinage et donner aux conducteurs plus de temps pour réagir en cas de traversée imprévue d’animaux.

Les Conséquences des Deux Poids Deux Mesures

Les chasseurs, de leur côté, pointent du doigt un double standard : alors que leur activité est de plus en plus encadrée et réglementée, les mesures visant à prévenir les accidents de la route dus aux sangliers semblent insuffisantes. Ils déplorent que les accidents de chasse, bien moins fréquents, bénéficient d’une couverture médiatique disproportionnée par rapport aux accidents routiers impliquant le grand gibier.

Vers une Solution Équilibrée

Pour éviter de nouveaux drames sur les routes, une approche équilibrée est nécessaire. Cela implique non seulement d’envisager une réduction de la vitesse en zone rurale, mais aussi de donner aux chasseurs les moyens de réguler efficacement la population de sangliers. Un assouplissement de certaines restrictions de chasse dans les zones les plus touchées pourrait être envisagé, tout comme des campagnes de sensibilisation pour inciter les automobilistes à plus de prudence.

Rappel des Consignes de Sécurité

Pour les automobilistes qui fréquentent les zones rurales, quelques précautions peuvent s’avérer salvatrices : réduire la vitesse dès la tombée de la nuit, rester vigilant dans les secteurs boisés ou signalés comme fréquentés par les animaux, et utiliser les feux de route lorsque cela est permis pour maximiser la visibilité. En cas de collision, il est recommandé de signaler immédiatement l’accident aux autorités pour éviter d’autres collisions et permettre une prise en charge rapide des éventuelles blessures.

Pour plus d’information et d’autres astuces sur la prévention des accidents et la sécurité en zone rurale, rendez-vous chez notre partenaire : Caninstore.

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Le Président des Chasseurs de la Sarthe Contre les Clichés

Le Président des Chasseurs de la Sarthe Contre les Clichés

Le Président des Chasseurs de la Sarthe Contre les Clichés

Cette année, 10 800 chasseurs ont validé leurs permis de chasser dans la Sarthe. Face à une baisse du nombre de permis, la fédération départementale s’efforce de séduire un public plus jeune et urbain en brisant certains clichés persistants. Pourtant, malgré les efforts de communication, certains stéréotypes demeurent. La célèbre réplique des Inconnus, « Il y a le bon et le mauvais chasseur », continue d’agacer de nombreux chasseurs. Cette image dépeint les chasseurs comme incultes et peu respectueux des règles de sécurité. Bien que l’un des auteurs ait récemment incarné un chasseur dans le film Chasse Gardée, il reste à savoir si cela indique un changement de perspective sur la chasse.

Didier Bourdon, lors d’une interview, a répondu aux critiques en déclarant : « Eh bien votre problème à vous les chasseurs c’est que vous êtes des gens très sympathiques ». Cette remarque souligne une volonté de rétablir une image plus positive des chasseurs.

Initiatives pour Attirer un Nouveau Public

Vincent Ozange, président de la fédération des chasseurs de la Sarthe, souhaite mettre fin aux idées reçues. « Il est crucial d’attirer non seulement des jeunes hommes, mais aussi des jeunes femmes et des retraités qui pourraient devenir les nouveaux chasseurs de demain. Donc il nous faut redoubler d’efforts », affirme-t-il.

Pour atteindre ces objectifs, la fédération multiplie les initiatives : publicités, débats, opérations découvertes et interventions dans les écoles. Ces efforts méritent d’être salués et encouragés pour leur ambition d’inclure une plus grande diversité au sein de la communauté des chasseurs.

Il est essentiel que les chasseurs adoptent un comportement exemplaire au quotidien. Éviter les provocations et aller à la rencontre des promeneurs par un simple bonjour peut favoriser le dialogue. Beaucoup de promeneurs méconnaissent en effet les actions des chasseurs, surtout en milieu périurbain.

Engagement pour la Sécurité et la Préservation de l’Environnement

Les chasseurs ont la responsabilité d’engager le dialogue avec le public pour expliquer leur passion et leur rôle dans la gestion des populations animales et la préservation de l’environnement. Cela peut contribuer à réduire les malentendus et à construire une meilleure coexistence entre tous les usagers de la nature.

L’ouverture générale de la chasse représente une opportunité pour renouveler l’image des chasseurs et attirer un public plus diversifié. En brisant les clichés et en engageant un dialogue constructif avec le public, la fédération des chasseurs de la Sarthe espère assurer l’avenir de cette pratique tout en préservant l’équilibre écologique.

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Un animal domestique peut-il redevenir sauvage

Un animal domestique peut-il redevenir sauvage

Un animal domestique peut-il redevenir sauvage ?

La grande évasion des animaux domestiques

L’homme a domestiqué de nombreuses espèces animales pour en faire des compagnons, des sources de nourriture ou des outils de travail. Mais qu’advient-il lorsqu’un animal domestique se retrouve en milieu naturel ? Peut-il retrouver ses instincts sauvages et s’adapter à la vie en pleine nature ?

Le Muséum d’Histoire Naturelle donne une définition précise de la domestication : « On appelle ‘domestique’ un être vivant dont on contrôle le cycle de reproduction et que l’on considère, à cet égard, comme dépendant d’un humain ou d’un groupe d’humains ». Voilà 15000 ans que l’homme a tenté de domestiquer les espèces qui l’entourent. Véritable révolution dans l’histoire de l’humanité, le phénomène a permis aux hommes de se sédentariser. Une trentaine d’espèces aurait ainsi été domestiquée, toujours selon le Muséum d’histoire naturelle. Dans un contexte de fragmentation des habitats naturels, des espèces domestiquées, dites « marronnes » ou « férales », offrent un témoignage inattendu de la capacité d’adaptation du vivant. Mieux, ils nous offrent la démonstration qu’ils peuvent parfaitement survivre sans nous.

Les exemples sont légions…

Selon Science & Vie, ils seraient chaque année des centaines de milliers d’animaux à fuir la compagnie des hommes. Chats, chiens, chevaux, vaches retournent à leur état de nature. Un ensauvagement massif qui n’est pas sans poser quelques problèmes. Et le phénomène, forcément mondial, n’a rien de nouveau. Et un mot précis le désigne. La féralisation. Et le phénomène semble bien récurrent dans l’histoire de la biodiversité. Le dingo australien et le mouflon corse en sont des exemples emblématiques. Ces populations, issues d’ancêtres domestiqués, ont évolué de manière indépendante, développant des adaptations spécifiques à leurs nouveaux milieux.

Ces cas d’étude mettent en évidence la complexité des interactions entre les espèces domestiquées et leurs environnements, ainsi que les conséquences écologiques potentielles de la féralisation, notamment en termes de compétition avec les espèces indigènes et de perturbation des écosystèmes.

Une méfiance certaine vis à vis des affranchis

A y regarder de plus près, cette féralisation a de quoi éveiller quelques craintes. En Australie, les chats sauvages représentent une espèce invasive majeure, avec environ deux tiers de la population féline vivant à l’état sauvage. Leur présence pose de graves menaces pour la faune locale, comme les wallabies des rochers ou les numbats, petit marsupial endémique. Aux Galápagos, même scénario, mais avec des chèvres sauvages cette fois. Introduites par les baleiniers il y a deux siècles, ces chèvres, devenues invasives, ont gravement endommagé la flore et la faune locales, notamment les tortues et les cactus. Pour protéger l’écosystème, un programme d’extermination a été mis en place, utilisant des hélicoptères et des tireurs pour réduire leur nombre. En Nouvelle-Zélande, les lapins, devenus nuisibles pour les cultures, sont vivement combattus. Certains élus ont réclamé la levée de l’interdiction pesant sur la souche coréenne K5 du virus RHDV. Ce virus, redoutable pour les populations de lapins, provoquerait une mort rapide par hémorragie interne.

La féralisation ne se limite donc pas à un retour à l’état sauvage. Si certains animaux retrouvent une certaine harmonie avec leur nouvel environnement, d’autres deviennent une menace pour la biodiversité. Équation complexe qui invite à ne pas jouer les apprentis sorciers en réintroduisant des espèces dans un environnement qui n’est plus le leur depuis longtemps.

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L’IA ChassAdapt pour la Reconnaissance des Canards

L'IA ChassAdapt pour la Reconnaissance des Canards

Chipeau, Pilet, Siffleur et Souchet: L’IA au Service des Chasseurs pour la Reconnaissance des Canards

L’application ChassAdapt, développée par la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), s’impose de plus en plus auprès des chasseurs pour déclarer leurs prises. Cette année, une nouvelle fonctionnalité promet de révolutionner la pratique : l’analyse en temps réel de photos via l’intelligence artificielle (IA). Adaptée pour quatre espèces de canards, à savoir le chipeau, le pilet, le siffleur et le souchet, cette innovation fait partie du programme écocontribution AutoWing.

Des Données Précieuses pour la Gestion Cynégétique

Pour enrichir les données des ateliers de lecture d’ailes organisés par le réseau associatif cynégétique, la FNC a développé, en collaboration avec ce réseau, un algorithme d’IA intégré à ChassAdapt. Cet outil permet de reconnaître automatiquement le sexe et l’âge des canards. Ces informations, cruciales pour le suivi des populations, contribuent à une meilleure compréhension des dynamiques démographiques des différentes espèces, qui se reproduisent souvent loin de la France.

Utilisation Simple et Résultats Rapides

Utiliser cette nouvelle fonctionnalité est un jeu d’enfant : il suffit de prendre une photo de l’oiseau avec son smartphone après avoir déclaré sa prise sur ChassAdapt. L’IA traite ensuite l’image et envoie le résultat via une notification, en quelques instants. Cette prouesse technologique a demandé l’analyse de milliers de photos, fruit d’une coopération exemplaire entre chasseurs et associations de chasseurs de gibier d’eau, sous la coordination de l’ANCGE (Association nationale des chasseurs de gibiers d’eau).

Un Développement Prometteur pour D’autres Espèces

Fort de ce succès, la FNC envisage d’étendre l’utilisation de l’IA à d’autres espèces. Cependant, cela nécessite encore une fois l’analyse de milliers de clichés. Les chasseurs sont donc encouragés à photographier canards, oies, grives, bécasses, et cailles des blés sur ChassAdapt. Pour ces espèces, bien que le sexe et l’âge ne soient pas encore déterminés en temps réel, un bilan sera fourni en fin de saison.

L’Avenir de la Chasse est Numérique

Willy Schraen, président de la FNC, se réjouit de cette avancée : « Je suis fier que la FNC soit en pointe sur l’utilisation de ces nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle. Cela démontre notre engagement pour l’innovation et la modernisation de nos pratiques au service d’une chasse durable. Nous savons que c’est par la science et par la connaissance que la légitimité de la chasse sera consolidée. Nous avons été les premiers à créer un outil fiable et performant, ne soyons pas les derniers à l’utiliser ! J’invite tous les chasseurs à déclarer de façon systématique leurs prélèvements, il en va de notre avenir collectif ».

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Formation des Pharmaciens en Mycologie

Formation des Pharmaciens en Mycologie

Comment les Pharmaciens sont Formés pour Reconnaître les Champignons ?

Formation Mycologique des Pharmaciens: Un État des Lieux

En poussant la porte d’une pharmacie, une question fréquente surgit : « Le pharmacien connaît-il vraiment les champignons ? ». L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) préconise la vigilance : « Au moindre doute sur l’identification d’un champignon récolté, ne pas consommer avant d’avoir consulté un spécialiste : pharmacien ou association de mycologie ». Face à une année record d’intoxications, la prudence s’impose.

Avec plus de 27 600 espèces de champignons répertoriées en France métropolitaine, dont 9 500 « à chapeau », la tâche est vaste. La Société mycologique de France recense 5 000 espèces de macromycètes, visibles à l’œil nu. Parmi elles, seulement 30 à 50 sont consommables sans risque, tandis que 400 à 500 sont toxiques à divers degrés ; 90% des espèces sont donc potentiellement dangereuses ou inappropriées à la consommation.

Pour quelles Espèces de Champignons les Pharmaciens sont-ils Formés ?

Les pharmaciens n’ont évidemment pas connaissance des 5 000 espèces de macromycètes. Cependant, leur formation est axée sur la détection des champignons dangereux. En effet, identifier les mauvais champignons est souvent crucial pour éviter une intoxication. Les cours de mycologie, selon les universités, s’étalent sur un ou deux ans avec environ une centaine d’heures de théorie et une cinquantaine d’heures de pratique sur le terrain.

Pierre-Arthur Moreau, maître de conférences à la faculté de pharmacie de Lille, précise : « Le pharmacien n’a pas pour vocation de « nourrir les gens », mais de les maintenir en bonne santé. Il doit identifier les espèces dangereuses dans une récolte et expliquer leur toxicité. Il sait également reconnaître les signes d’intoxication et orienter vers les soins appropriés. Il est le premier relais de santé pour la population, gratuit, sans rendez-vous, et formé pour cela ».

Combien d’Heures de Formation Reçoivent les Pharmaciens ?

La formation en mycologie varie selon les universités. À Lille, les futurs pharmaciens peuvent obtenir un Diplôme Universitaire de mycologie après 100 heures de formation, dont 28 sur le terrain. À Lyon, la formation dure 70 heures, avec 3 à 4 jours de travail sur le terrain. À Strasbourg, elle ne s’étend que sur 34 heures.

Formation Obligatoire et Passion

Pour obtenir le diplôme d’État de Docteur en pharmacie, il est obligatoire d’avoir étudié la toxicité des champignons supérieurs et inférieurs, conformément au décret ministériel. Certains pharmaciens développent également une passion personnelle pour les champignons, enrichissant ainsi leurs connaissances pratiques.

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