Le Chien et l’Enfant au Cœur de la Semaine Nationale du Chien 2025

Le Chien et l’Enfant : Acteurs Principaux de la Semaine du Chien 2025
Une célébration qui unit petits et grands à travers le canine
Du 27 septembre au 5 octobre 2025, la Centrale Canine organise la 3e édition de la Semaine nationale du Chien. Après l’enthousiasme généré en 2024 avec plus de 230 événements à travers la France, cette année, l’accent sera mis sur la relation précieuse entre les enfants et leurs amis à quatre pattes.
Les bienfaits du lien entre chiens et enfants
Il ne fait aucun doute que la complicité entre un enfant et un chien transcende la simple amitié. Ce lien favorise le bien-être, la confiance et l’éveil émotionnel. Selon un baromètre récent, près de 90 % des Français estiment que la présence d’un chien est bénéfique au développement de l’enfant, témoignant ainsi de l’amour que portent les familles à leurs fidèles compagnons.
Une multitude d’animations à découvrir
La Semaine du Chien s’annonce grandiose avec des centaines d’événements organisés partout dans l’Hexagone. Attendez-vous à :
- Des portes ouvertes dans les clubs canins
- Des balades thématiques et villages canins
- Des cours d’éducation canine
- Des ateliers ludiques pour les enfants
- Des activités innovantes telles que l’agility, le canicross, et même le cani-paddle
- Des chasses au trésor, expositions et compétitions
- Des conférences et initiations aux métiers liés aux chiens
Ces événements, réalisés en partenariat avec des collectivités locales et des associations, promettent non seulement d’être divertissants, mais également éducatifs.
Le chien : un membre à part entière de la famille
Au fil du temps, le rôle du chien a évolué d’un auxiliaire de travail à un véritable membre de la famille. Actuellement, un Français sur trois possède un chien, et 83 % le considèrent comme un membre de leur foyer. L’attachement envers ces animaux est indéniable : 89 % les décrivent comme admirables, et 86 % comme essentiels au développement des enfants.
Restez informé grâce à un site dédié
Pour ne rien manquer des événements de la Semaine du Chien 2025, un site internet sera mis en ligne. Ce portail inclura une carte interactive pour localiser facilement les événements proches de chez vous. Gardez un œil sur les mises à jour pour découvrir les nouvelles animations à venir !
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Restriction de la chasse sur neuf espèces menacées

Restriction de la chasse sur 9 espèces menacées : Échos au ministère
Les récents développements concernant la chasse des oiseaux migrateurs ont suscité de vives réactions, notamment avec l’annonce d’Agnès Pannier-Runacher sur une série de mesures visant à limiter la chasse sur certaines espèces. La ministre de la Transition écologique a ainsi proposé un moratoire temporaire sur le fuligule milouin, tout en annonçant une réduction des périodes de chasse pour d’autres espèces comme le canard siffleur et la caille des blés. Ces décisions continuent de provoquer des débats au sein des instances concernées, notamment la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), qui y voit une contradiction, puisque la France s’était opposée aux recommandations de la Commission européenne à ce sujet il y a quelques mois.
Les fondements des préconisations européennes
Agnès Pannier-Runacher justifie ces nouvelles mesures par une évaluation biogéographique faite par la Commission européenne, qui pointent un état défavorable de conservation des populations à l’échelle de leur aire de répartition. Elle souligne que la situation observée en France ne reflète pas nécessairement la réalité européenne, en raison de facteurs comme les couloirs de migration et le dérèglement climatique. En effet, les données montrent un déclin important des populations nicheuses de certaines espèces, ce qui pousse à réévaluer les pratiques de chasse.
Pourquoi le revirement de la France ?
Initialement opposée aux recommandations de réduction de prélèvements sur certaines espèces, la France a changé de cap en tenant compte des nouvelles exigences de la Commission européenne. Agnès Pannier-Runacher a exprimé la nécessité de disposer de données fiables pour prendre des décisions éclairées. Elle s’est engagée à fonder toutes les mesures sur des bases scientifiques, témoignant ainsi d’une volonté d’atteindre un consensus avec les chasseurs.
Une écoute attentive des acteurs du milieu
La ministre affirme que son approche n’est pas idéologique, mais pragmatique, cherchant à équilibrer la conservation des espèces et les intérêts des chasseurs. Elle reconnaît que pour assurer une chasse durable, il est crucial de maintenir des populations d’oiseaux saines. Ainsi, les discussions avec la FNC se poursuivent pour trouver des solutions qui puissent satisfaire toutes les parties concernées.
Mesures concrètes à venir
Des mesures concrètes ont été évoquées, comme des prélèvements maximaux autorisés pour certaines espèces. Par exemple, il sera fixé un quota de 25 sauvagines par nuit et par hutte, et 15 sauvagines par chasseur et par jour, afin de mieux gérer les prélèvements. Un suivi national précis des prélèvements est également prévu pour améliorer la connaissance des effets de la chasse sur les populations d’oiseaux.
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Chasse aux oiseaux migrateurs enjeux France Europe

Chasse aux oiseaux migrateurs : enjeux entre l’Europe et la France
Le ministère de la Transition écologique et de la Biodiversité en France s’intéresse de près à la chasse aux oiseaux migrateurs, notamment avec des efforts pour instaurer un moratoire et réduire les périodes de chasse sur certaines espèces. Parmi celles-ci, nous retrouvons le fuligule milouin, le canard siffleur, le canard souchet, le canard pilet et la caille des blés. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des propositions avancées par la Commission européenne lors d’une réunion en novembre 2024, où un moratoire a été recommandé pour quatre espèces et une réduction des prélèvements de moitié pour trois autres.
Les espèces mentionnées sont classées dans l’annexe II de la directive 2009/147/CE, communément appelée directive Oiseaux, qui autorise leur chasse selon l’article 7. La Commission européenne a basculé sur ces propositions en se basant sur les résultats d’un groupe d’experts, la Task Force for Recovery of Birds, formée en 2021 pour analyser la durabilité de la chasse des oiseaux migrateurs.
État des espèces migratrices : un rapport d’experts
En avril 2025, les experts ont rendu leur première analyse concernant 33 espèces d’oiseaux migrateurs. Sur ce panel, seulement trois ont été jugées prioritaires pour l’application d’une gestion adaptative : le fuligule milouin, la caille des blés et le canard siffleur. Leur rapport, intitulé « Key actions to address the identified habitat-related pressures and threats on Birds Directive Annex II migratory species with non-secure status », met en lumière les multiples pressions sur 26 espèces, sans jamais incriminer la chasse comme facteur de déclin.
Sur les 63 actions suggérées, 91 % sont axées sur la période de reproduction, avec peu d’attention portée aux saisons d’hivernage et de migration. Les recommandations incluent des pratiques agricoles telles que :
- Retarder la fauche des prairies pour favoriser la nidification
- Réduire l’utilisation de pesticides et herbicides néfastes pour l’alimentation des oiseaux
- Conserver des jachères et haies
- Promouvoir l’agriculture extensive de type « haute valeur naturelle »
France : anticipations et consultations
Dans ce contexte, la France semble avoir pris les devants, souhaitant aller plus loin que les recommandations de l’Europe en envisageant une suspension ou restriction de la chasse sur neuf espèces, alors que seules trois nécessitent une gestion adaptée. Un projet d’arrêté a été proposé sans attendre les conclusions officielles de la Commission européenne, stipulant un moratoire de trois ans sur certaines espèces chassables.
Cependant, en mars 2025, le Gouvernement a affirmé qu’aucun moratoire n’était prévu, mettant en avant des bilans encourageants pour les populations d’anatidés en France. Cette position serait le résultat d’une analyse minutieuse des données scientifiques disponibles.
Réactions du milieu cynégétique
Le passage du projet d’arrêté a suscité de vives réactions au sein de la communauté des chasseurs. Le Conseil nationale de la chasse et de la faune sauvage s’est vu boycotter par plusieurs de ses membres lors d’une réunion prévue en juin 2025, entraînant un report de la discussion. En attendant, la chasse devrait suivre les dates déjà établies pour les espèces migratrices, chaque partie attendant des négociations ultérieures.
Les vérités sur la chasse et la biodiversité
Il est important de rappeler que la chasse est souvent pointée du doigt lors des discussions sur la protection des espèces. Toutefois, les moratoires ou la réduction des périodes de chasse ne suffisent pas si les habitats ne sont pas restaurés et si la prédation n’est pas contrôlée. Des études montrent que les pays qui préservent la chasse, comme l’Espagne ou la France, investissent davantage dans la conservation de la biodiversité, contrairement à d’autres pays où la chasse est interdite, tels que le canton de Genève, où la biodiversité a souffert.
Il en découle que la chasse ne serait pas la cause du déclin des oiseaux migrateurs, mais pourrait plutôt en faire partie des solutions en protégeant les habitats et en régulant la prédation. Les chasseurs, en fin de compte, sont aussi des passionnés de la nature soucieux de voir perdurer les populations de gibier qui leur tiennent à cœur.
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Sanglier versus Phacochère

Différences marquées entre le sanglier et le phacochère
Sangliers et Phacochères : Cousins, mais pas trop !
Dans le vaste monde des mammifères, deux membres de la famille des suidés se démarquent : le sanglier (Sus scrofa) et le phacochère (Phacochoerus). Bien qu’ils partagent des traits communs, ces deux espèces possèdent des caractéristiques qui leur sont propres. Ici, nous allons nous intéresser plus particulièrement au phacochère, souvent surnommé le sanglier des savanes.
Caractéristiques Distinctives
Les différences entre le sanglier et le phacochère sont notables, surtout en ce qui concerne leur apparence physique. Pour commencer, le phacochère mâle arbore des excroissances calleuses, connues sous le nom de « verrues », qui s’étendent sur les côtés de sa tête. Ces verrues, qui peuvent mesurer jusqu’à 15 cm de long, représentent une défense naturelle efficace. Le phacochère possède également d’impressionnantes canines supérieures qui poussent vers le haut, mesurant en moyenne près de 30 cm, et atteignant jusqu’à 60 cm pour les spécimens les plus âgés.
En revanche, le sanglier, plus imposant, peut peser jusqu’à 160 kg, alors que le phacochère mâle pèsera plutôt autour de 100 kg. En ce qui concerne la taille, le phacochère s’étire sur environ 160 cm de long tandis que le sanglier varie de 90 à 180 cm. Notons également que la fourrure du phacochère est moins dense, assortie d’une crinière de poils longs qui court de sa tête à son dos.
Habitat et Répartition
Les habitats du sanglier et du phacochère sont également très différents. Le sanglier évolue principalement en Europe et en Asie, tandis que le phacochère se plait exclusivement sur le continent africain, notamment dans des pays comme le Sénégal, le Congo, ou l’Éthiopie. On peut y distinguer deux sous-espèces : le phacochère commun, présent de l’Afrique centrale au sud-est, et le phacochère de Somalie, qui affectionne les étendues de ce pays ainsi que le Kenya.
Le phacochère trouve sa place dans tous les types de savanes, qu’elles soient tropicales ou semi-désertiques, et s’adapte sans hésitation à des environnements arides. Cela dit, le sanglier est un véritable champion de l’adaptabilité, pouvant vivre dans des forêts, des prairies, des marécages et même dans des zones urbaines, ce qui pourrait parfois causer quelques désagréments.
À la Découverte des Suidés
Le sanglier et le phacochère ne sont que deux exemples parmi une multitude d’espèces de porcins. Pour ceux qui souhaitent plonger plus profondément dans le fascinant monde des suidés, des articles supplémentaires sont disponibles. Vous découvrirez ainsi de nombreux autres « sangliers » évoluant dans des environnements divers à travers le globe.
Pour plus d’informations sur la chasse et ses activités passionnantes, n’hésitez pas à consulter notre site Caninstore.
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Chasse au sanglier validation du plan gouvernemental par le Conseil d’Etat

Chasse au sanglier : Validation du plan gouvernemental par le Conseil d’État
Dans deux arrêts rendus récemment, le Conseil d’État a validé presque intégralement le décret et l’arrêté ministériel datés du 28 décembre 2023, confirmant ainsi les engagements pris dans le cadre d’un accord tripartite entre l’État, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) et les organisations agricoles. L’objectif de ces textes est de renforcer l’efficacité des prélèvements de sangliers afin de limiter les dégâts agricoles croissants. L’association ASPAS, qui avait saisi la juridiction administrative suprême, plaidait pour l’annulation totale de ces textes, arguant que la régulation cynégétique favorise la prolifération du grand gibier, avec des impacts potentiellement négatifs sur le plan écologique.
Clarification des arguments
Le Conseil d’État a d’abord écarté les critiques concernant la régularité formelle des textes, précisant que la note de présentation publique attachée aux projets de décret vise non pas à convaincre, mais à expliquer le cadre général et les mesures proposées. Sur le fond, les principaux arguments d’ASPAS ont tous été rejetés :
- Le principe de prélèvement raisonnable n’est pas opposable à une espèce reconnue comme capable de causer des dégâts, tel que le sanglier.
- L’objectif d’équilibre agro-sylvo-cynégétique n’impose pas d’obligation stricte mais oriente les politiques publiques, laissant une marge d’appréciation au Gouvernement concernant les moyens employés.
- L’argument relatif à une perturbation intentionnelle de la faune protégée, notamment les oiseaux, a également été écarté, puisque le décret ne régit pas la chasse de ces espèces.
- Enfin, l’élargissement de la période de chasse du sanglier ne constitue pas une atteinte au principe de non-régression en matière environnementale, selon le juge.
Regard sur l’agrainage et mesures annulées
Concernant l’agrainage, assimilé par l’ASPAS à une méthode de nourrissage interdite, le Conseil d’État a affirmé que le décret visait à encadrer cette pratique, renvoyant aux schémas départementaux de gestion cynégétique le soin d’en préciser les modalités. Les contestations devront ainsi être portées à un niveau local.
Enfin, une seconde décision relative à l’arrêté ministériel a abouti à l’annulation d’une seule mesure : celle autorisant le tir de sangliers depuis des postes fixes autour de parcelles agricoles en cours de récolte. Le Conseil d’État a jugé que cette disposition contrevenait à l’interdiction d’utiliser un véhicule comme moyen de rabat.
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Chasse des migrateurs et recommandations scientifiques ignorées par le gouvernement français

Chasse des migrateurs : Le gouvernement français fait fi des recommandations scientifiques
Alors que l’Europe préconise une approche systématique et prudente concernant la chasse de certaines espèces d’oiseaux migrateurs, le gouvernement français s’apprête à prendre des décisions qui semblent ignorer toute logique scientifique. En effet, neuf espèces pourraient être limitées ou interdites dès la rentrée, dans un contexte où la politique semble primer sur les faits établis. Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, dénonce ce revirement, que beaucoup considèrent comme une attaque idéologique contre la chasse.
Des avis scientifiques écartés
Depuis 2021, la Commission européenne a mandaté un groupe d’experts (le TFRB) pour évaluer la durabilité de la chasse sur 33 espèces d’oiseaux migrateurs. Grâce à des modèles statistiques rigoureux, portant sur la démographie, les voies migratoires et d’autres données, ces scientifiques ont conclu qu’il n’existait aucune urgence à imposer un moratoire, à l’exception de trois espèces : le fuligule milouin, la caille des blés et le canard siffleur.
Une décision unilatérale critiquée
Malgré ces recommandations, le ministère de la Transition écologique envisage de mettre en place un moratoire sur le fuligule milouin et de réduire les périodes de chasse pour six autres espèces, notamment la caille des blés et le canard siffleur. Pire encore, le lagopède alpin, une espèce sédentaire sans lien avec les travaux européens, figure également sur la liste des espèces à gérer différemment, ajoutant à la confusion.
L’appel à la mobilisation des chasseurs
Willy Schraen a exprimé son indignation face à ce qu’il perçoit comme une instrumentalisation politique de la chasse. La ministre Agnès Pannier-Runacher, selon lui, semble plus préoccupée par une image politique « verte » que par les réalités scientifiques. Ce tournant soulève des questions : pourquoi la France va-t-elle plus loin que les recommandations de l’Europe, alors que la Commission a reconnu ses erreurs de méthode?
Pour Willy Schraen, le gouvernement envoie un message clair : les chasseurs et leurs pratiques sont désormais négligés. La suppression ou restriction de la chasse menace des traditions bien ancrées dans les territoires. La France semble alors faire le choix de gagner en popularité au détriment d’une activité culturelle et économique essentielle.
Des années de restrictions cumulées
Depuis 2017, les chasseurs ont subi une série de décisions restrictives, ayant même vu certaines méthodes de chasse traditionnelles interdites. Les adeptes de la chasse s’interrogent sur la capacité du lobby cynégétique à se faire entendre à Paris, malgré quelques voix influentes en théorie proches du gouvernement. La question reste : existe-t-il un réel canal de dialogue entre les chasseurs et le pouvoir?
Des actions possibles à envisager
Au milieu de cette tension, Willy Schraen appelle à l’unité et à la mobilisation, mais il reste à définir la forme que cette mobilisation prendra. Les chasseurs envisageraient-ils des manifestations à Paris ou Bruxelles? Des recours juridiques sont-ils à prévoir? L’enjeu dépasse largement la simple question de la chasse ; il s’agit de savoir si cette activité légale, basée sur des principes scientifiques, pourra encore perdurer en France.
Ignorer les réalités du terrain pourrait bien se retourner contre un gouvernement qui semble privilégier une communication politique à des solutions concrètes et équilibrées. Lorsque la chasse devient un enjeu de communication, la voix des ruraux et des passionnés de la nature se doit d’être entendue. À quel moment les chasseurs décideront-ils de faire entendre leur mécontentement? La mobilisation semble inévitable.
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Coût de la restauration d’un fusil ancien

Quel est le coût de la restauration d’un fusil ?
Un vieux fusil, une histoire à redécouvrir
Que faire avec cet ancien fusil que vous avez hérité de votre grand-père ? Plutôt que de le laisser prendre la poussière, pourquoi ne pas envisager de lui redonner vie ? La chaîne « Sauvage » a mené l’enquête en se rendant chez un armurier pour explorer le processus de restauration de deux fusils, tout en s’interrogeant sur les coûts associés. Cette réflexion attire de nombreux chasseurs qui, souvent, possèdent chez eux des armes chargées d’histoire.
Rareté et souvenirs : la valeur des vieux fusils
Les vieilles armes évoquent des souvenirs de jeunesse et reflètent l’époque où chaque pièce était travaillée avec soin par des artisans, loin de la production à la chaîne d’aujourd’hui. Mais qu’en est-il de la restauration de ces trésors ? Felix, journaliste, a rencontré Sébastien Dechaud, un armurier à Huriel, pour tenter de tracer l’historique de ces armes et découvrir ce qu’elles nécessitent pour retrouver leur état « comme neuf ».
Analyse et estimation : un processus minutieux
L’armurier effectue un diagnostic détaillé de chaque fusil. Chaque tâche à réaliser est soigneusement évaluée, et le coût de chaque intervention est précisé. Que ce soit pour le bois, le métal ou la mécanique, aucun détail n’est négligé. Mais la question demeure : est-il vraiment intéressant d’investir dans la restauration d’une arme ancienne ?
À chacun son choix : restaurer ou laisser tel quel
Au final, la réponse dépend de nombreux facteurs : l’attachement sentimental, la valeur historique de l’arme, et bien sûr, le budget. Une restauration peut aussi s’avérer être une belle découverte, tant sur le plan technique qu’émotionnel.
Alors, quel chasseur êtes-vous ? Un passionné de vieilles armes ou un adepte des nouveautés ?
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La diversité des loups et leurs sous-espèces

La diversité fascinante des loups : types et caractéristiques
Le loup est un animal légendaire occupant une place de choix dans l’imaginaire collectif. Que diriez-vous de plonger dans le fascinant monde des loups et d’explorer leurs différentes sous-espèces ? Avec pas moins de 40 classifications au sein du genre Canis lupus, découvrir ces prédateurs majestueux est une aventure captivante.
Le loup gris commun
Le loup gris commun (Canis lupus lupus), également connu sous les noms de loup eurasien ou loup européen, est semblable au loup des plaines d’Amérique du Nord. Selon sa localisation, sa taille varie : les loups du sud sont plus petits que ceux du nord, mesurant entre 100 à 130 cm de long pour les mâles, et pesant entre 30 et 80 kg. Les femelles, quant à elles, pèsent entre 23 et 55 kg. La fourrure de cette espèce va du blanc immaculé des populations arctiques à des mélanges de nuances de gris, brun et noir.
Le loup arctique
Aussi connu sous le nom de loup polaire (Canis lupus arctos), le loup arctique est de taille plus petite que son cousin gris, mesurant environ 90 cm de long et pesant jusqu’à 80 kg. Sa fourrure blanche lui permet de se camoufler dans les paysages enneigés. Adapté au froid extrême, il peut survivre à des températures allant jusqu’à -60°C et s’aventure parfois sur la banquise. On le trouve principalement en Amérique du Nord, notamment au Canada et en Alaska.
Le loup rouge
Classé en danger critique d’extinction depuis 2020, le loup rouge (Canis rufus) est l’un des canidés les plus rares au monde. Avec une taille intermédiaire entre le loup gris et le coyote, il mesure entre 95 et 120 cm de long et pèse entre 20 et 35 kg. Son pelage est souvent d’un ton cannelle ou fauve, mais peut se teinter de gris et de noir selon les saisons. Bonne nouvelle pour cette espèce : une portée de six louveteaux est née en 2022, offrant un souffle d’espoir pour sa survie.
Le loup d’Abyssinie
Également appelé loup d’Éthiopie (Canis simensis), cet animal est en danger d’extinction avec une population sauvage estimée à seulement 500 individus. Taille similaire au coyote, il mesure entre 84 et 100 cm de long et pèse entre 11 et 20 kg. Son corps est élancé et, bien que sa robe arbore des nuances de brun et de roux, des touches de blanc se distinguent au niveau de sa gorge et de ses pattes. Exclusivement présent dans la Corne de l’Afrique, ce loup vit principalement à plus de 3000 mètres d’altitude.
Le dingo
Originaire d’Australie, le dingo (Canis lupus dingo), ou warrigal, représente le retour à l’état sauvage de chiens domestiques. Sa taille varie entre 80 et 125 cm pour un poids de 10 à 20 kg. Sa fourrure présente une palette de roux et de beige, et bien que souvent perçu comme un chien sauvage, il peut également arborer des couleurs plus rares comme le noir ou le blanc. Présent dans diverses régions d’Australie, le dingo préfère les forêts, plaines et zones désertiques de l’Outback.
Ces profils diversifiés nous offrent une vue d’ensemble fascinante sur les différentes espèces de loups à travers le monde. Ces prédateurs continuent d’inspirer la curiosité et l’admiration des amoureux de la nature.
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Louve suivie par collier GPS franco-suisse

Une louve franco-suisse scrutée à la loupe
En 2024, la fondation suisse Kora a pris l’initiative fascinante de doter une louve d’un collier GPS, permettant un suivi minutieux de ses déplacements. Dans le cadre du projet Wolves and Cattle, cette fondation s’occupe de marquer des loups et des lynx afin d’étudier leur comportement et leur interaction avec l’environnement. L’un des faits les plus surprenants dans cette histoire est que cette louve passe la majorité de son temps en France, tandis que les données recueillies sont partagées avec les autorités françaises. Un contraste intéressant, surtout lorsque l’on sait que la transparence est de mise chez nos voisins helvètes, alors qu’en France, la communication sur le loup semble plutôt « silencieuse », un peu comme une armée en mission secrète.
Suivi scientifique dans le sud du Jura vaudois
Depuis le 30 octobre, cette louve, identifiée par le matricule F259, est surveillée de près. Équipée d’un collier GPS, elle se déplace principalement dans le sud du Jura vaudois. Chaque position est enregistrée toutes les quatre heures, fournissant ainsi une série de localisations toutes les deux jours. Les équipes de terrain se rendent périodiquement sur les sites où la louve a passé du temps pour rechercher des proies et collecter d’autres informations pertinentes.
Ce suivi a également permis de constater que la louve a été observée plusieurs fois en compagnie d’un mâle, élargissant ainsi nos connaissances sur sa dynamique sociale. Son territoire en France couvre une superficie de 480 km², révélant ses déplacements impressionnants.
Un comportement migratoire actif
Au mois de mars et avril, les données indiquent que la louve a exploré une zone d’environ 300 km². Grâce au suivi de ses traces dans la neige et à l’utilisation de pièges photographiques, les chercheurs ont pu documenter ses habitudes alimentaires et ses parcours. Le projet ne se limite pas uniquement à la louve ; une collaboration fructueuse avec l’Agence Régionale de la Biodiversité Bourgogne Franche Comté est également en cours.
Des bovins sur le radar
Pour mieux comprendre les interactions entre cette louve et le bétail, des bovins seront prochainement équipés de colliers GPS avec accéléromètres. Ces dispositifs permettront de suivre leurs déplacements et de mieux analyser leurs comportements. Des émetteurs de proximité seront installés dans les pâturages, et lorsqu’un bovin sera en présence de la louve, le collier de celle-ci enregistrera plusieurs positions GPS. Cela devrait fournir des données précieuses sur la fréquence des visites de la louve dans ces zones et sur ses interactions avec les animaux d’élevage.
Kora : un acteur clé de la faune sauvage
La Fondation Kora joue un rôle essentiel dans l’étude des grands carnivores en Suisse. Elle se consacre à la préservation d’espèces comme le lynx, le loup, l’ours, et même le chacal doré, récemment aperçu. Kora analyse les écosystèmes et évalue l’impact de ces prédateurs dans un monde souvent dominé par l’homme. Contrairement à certaines associations pro-loups en France qui sont parfois critiques, Kora adopte une approche pragmatique, reconnaissant que le retour des grands prédateurs se fait dans un environnement fortement influencé par l’activité humaine.
En somme, la recherche de la fondation Kora permet d’élaborer des stratégies pour favoriser une coexistence harmonieuse entre les grands carnivores et les humains, tout en apportant des informations précieuses tant aux autorités qu’au public.
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Démantèlement d’un réseau de trafic international d’oiseaux protégés

Un réseau international de trafic d’oiseaux protégés démantelé
Un trafic d’oiseaux sauvages capturés illégalement vient d’être mis à jour par les agents de l’OFB dans le Lot. En avril 2015, les inspecteurs de l’environnement du service départemental de l’ONCFS déclenchent une enquête sur la détention illégale d’espèces protégées. Très vite, l’investigation fait émerger un vaste réseau de trafic international, impliquant des acteurs des deux côtés de la frontière.
Une investigation révélatrice
Au fur et à mesure que l’enquête progresse, une commission rogatoire est délivrée à l’automne 2016, mobilisant non seulement les inspecteurs de l’environnement mais aussi la brigade de gendarmerie de recherche de Cahors. Pendant près de 2 ans, ils effectuent une surveillance discrète autour d’un gérant d’oisellerie en Belgique, étroitement associé à un éleveur du Lot. Ces deux compères orchestrent la capture, le transport et la vente de milliers d’oiseaux sauvages prélevés dans la nature par des braconniers rémunérés. Une véritable machinerie bien huilée!
Des espèces menacées dans le collimateur
Les braconniers s’attaquent à des milliers d’oiseaux dans diverses régions, touchant une variété d’espèces, souvent rares et protégées. Les oiseaux, tels que des rapaces comme des faucons et des éperviers, mais aussi des passereaux comme des chardonnerets et des rossignols, sont ensuite « blanchis » par le biais de faux documents. Une fois la traçabilité obscurcie, ils se retrouvent sur le marché, alimentant un réseau de clients, allant de particuliers à des zoos du Sud de la France. Ces captures répétées aggravent le déclin de populations d’oiseaux déjà menacées.
Un coup de filet impressionnant
En février 2017, l’opération coordonnée entre les autorités françaises et belges aboutit à une série de 30 perquisitions simultanées. Le résultat est saisissant : plus de 400 oiseaux vivants saisis, 142 pièges illégaux, 5 véhicules de transport, ainsi qu’une somme conséquente de 600 000 € en avoirs criminels et de nombreux documents compromettants. L’enquête dévoile que ce trafic durait depuis plus de 20 ans, exhibant les conséquences écologiques, sanitaires et économiques de cette criminalité, avec des risques élevés de mortalité des oiseaux et de propagation de maladies en période de grippe aviaire.
La compétence des inspecteurs de l’environnement à l’honneur
Cette affaire met en lumière le rôle essentiel des inspecteurs de l’environnement, qui, grâce à leur expertise, leur discrétion, et leur rigueur, ont réussi à démanteler cette organisation criminelle bien huilée. Dans un contexte où la biodiversité est de plus en plus menacée, il est crucial de rappeler que le code de l’environnement prohibe la capture, la détention et le commerce de toutes espèces protégées. Les sanctions encourues pour le trafic d’espèces protégées en bande organisée s’élèvent à 7 ans d’emprisonnement et 750 000 € d’amende.
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