La Justice Autorise de Nouveau la Chasse au Blaireau dans le Puy-de-Dôme
Chasse au Blaireau dans le Puy-de-Dôme : Les Juges Tranchent en Faveur des Chasseurs
Après deux années suspendues, les chasseurs du Puy-de-Dôme obtiennent gain de cause
La tension montait dans le Puy-de-Dôme. Depuis deux ans, la chasse complémentaire du blaireau était mise en pause, principalement dû à la pression des associations anti-chasse. Ces dernières, armées de leurs arguments habituels et de quelques victoires en justice, pensaient avoir solidifié leur position. Mais cette année, le vent a tourné en faveur des chasseurs.
Des Dossiers Solides pour une Décision Inédite
En effet, cette saison, les chasseurs et agriculteurs sont arrivés devant les tribunaux avec des preuves concrètes et bien documentées. Ils ont présenté des études détaillées sur les dégâts causés par les blaireaux et des recensements précis des populations. Des arguments de poids qui ont permis aux juges de comprendre l’ampleur de la situation et de rendre un verdict en faveur de la chasse.
Les Antagonistes sur la Défensive
Les militants anti-chasse, habitués à leurs succès passés, ont eu du mal à digérer cette décision. Leur stratégie, soutenue par des arguments répétitifs et la conviction que les juges allaient maintenir les suspensions, s’est heurtée à la rigueur des faits apportés par les chasseurs du Puy-de-Dôme. Lorsqu’ils furent interrogés par les médias locaux, ils ont ressorti leurs arguments classiques : les petits blaireaux sont encore dans leurs terriers et le blaireau contribue à l’écosystème en consommant certaines espèces nuisibles pour les cultures.
Une Consultation Publique Décisive
Cependant, ce débat n’a pas seulement opposé les associations et les chasseurs. La procédure devait également inclure l’avis du public. Une consultation menée auprès des habitants a révélé des résultats surprenants : sur 880 réponses, plus de 500 se sont prononcées en faveur de la chasse complémentaire, contre à peine 250 voix opposées. Ce soutien massif a sans doute pesé dans la balance judiciaire.
Un Précédent pour les Fédérations Départementales
Cette décision pourrait bien servir de modèle pour d’autres départements. Les Fédérations départementales de chasse et les préfectures devront peut-être revoir leurs approches et leurs stratégies. Cette victoire démontre que, lorsque des preuves solides sont présentées, la justice peut trancher en faveur des chasseurs, même face à des associations bien organisées.
Conclusion
La chasse complémentaire du blaireau est une pratique controversée, mais dans le cas du Puy-de-Dôme, les chasseurs ont montré que la préparation et les preuves sont essentielles pour influencer les décisions judiciaires. Ce jugement marque une nouvelle étape dans la lutte entre pro-chasse et anti-chasse, avec des implications potentielles pour d’autres régions du pays.
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Article rédigé par Actuchasse avec notre partenaire à la une : Caninstore
Raton Laveur et Parasite Intestinal : Précautions en Belgique et France
Raton Laveur : Attention Danger
Les Vers Intestinaux du Raton Laveur en Belgique
Les autorités wallonnes ont récemment lancé une alerte suite à la découverte de plusieurs ratons laveurs porteurs du ver Baylisascaris procyonis. Ce parasite peut entraîner une infection rare, la baylisascariose, chez l’être humain. Le ver se transmet principalement via les matières fécales des ratons laveurs, contaminant leur environnement immédiat et potentiellement d’autres animaux par ingestion accidentelle. Les larves du parasite traversent la paroi digestive et se propagent à travers le corps, causant des dommages irréversibles, notamment aux muscles, au système nerveux et au cerveau.
Situation en France
En France, la population de ratons laveurs est estimée à plusieurs dizaines de milliers d’individus. Bien que la majorité des populations de ratons laveurs du sud-ouest et du nord-est soient exemptes de B. procyonis, quelques cas ont été confirmés à la frontière belge et luxembourgeoise. En 2020, le parasite a même été détecté pour la première fois lors d’un criblage moléculaire de selles de loups, soulevant des questions sur son statut parasitaire en France.
Risques pour l’Homme
Contracter ce ver reste un risque faible mais présent, les conséquences sont potentiellement graves. Aux États-Unis, une trentaine de décès ont été attribués à ce parasite en 30 ans, affectant principalement les jeunes enfants qui ont tendance à porter des objets contaminés à leur bouche. Les cas rapportés incluent des atteintes neurologiques graves, comme l’encéphalite et des troubles oculaires.
Précautions à Prendre
- Éviter de toucher ou de s’approcher d’un raton laveur, qu’il soit vivant ou mort.
- Utiliser des gants jetables et un masque de protection si vous devez manipuler un raton laveur mort.
- Ne pas nourrir les ratons laveurs.
- Fermer les bacs à sable lorsqu’ils ne sont pas utilisés et surveiller les enfants pour éviter la consommation de terre.
- Bien se laver les mains après les activités de jardinage.
- Tenir les chiens en laisse dans les milieux forestiers, les vermifuger régulièrement et ramasser leurs excréments.
- Cueillir les baies sauvages à plus de 50 cm du sol, et laver systématiquement fruits et légumes avant consommation.
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Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore
Tiques et idées reçues à démentir
Tique : Débunkons les idées reçues
Les tiques : Parasites tenaces et sources de nombreuses idées fausses
Les tiques sont des parasites externes hématophages qui posent de sérieux problèmes pour nos animaux domestiques, notamment les chiens et les chats. Mais que sait-on vraiment sur ces acariens ? Il est temps de séparer le vrai du faux.
Seule la tique femelle est dangereuse ?
Première idée reçue : Il n’y a pas que les tiques femelles qui soient dangereuses pour les animaux. En effet, les tiques mâles et femelles effectuent un repas sanguin. Même s’il est plus important pour la femelle, permettant ainsi la maturation de ses œufs, les tiques mâles peuvent également être problématiques. Cependant, dans certaines espèces comme l’Ixodes ricinus, le repas sanguin du mâle est totalement absent, ce dernier vivant sur les réserves accumulées au stade de larve et de nymphe. Conclusion : Faux.
La tique ne meure pas quand on l’arrache de la peau du chien ?
Il ne suffit pas d’enlever une tique pour qu’elle meure. C’est pourquoi, les tiques enlevées doivent être tuées, car elles risquent de se fixer sur un nouvel hôte. Il est recommandé de ne pas enlever une tique à la main mais d’utiliser un dispositif spécifique (tire-tique). Une action manuelle peut ne pas suffire pour retirer le rostre de l’acarien qui restera dans le derme et pourra provoquer un abcès cutané. La manipulation d’une tique peut également générer un stress entraînant une augmentation de la salive vectrice potentielle d’agents pathogènes. À la différence des adultes, les larves et nymphes de tiques peuvent mourir si elles sont enlevées avant la fin de leur repas. Alors, vrai et faux.
La tique est immunisée contre les maladies qu’elle véhicule ?
Contrairement à cette idée répandue, la présence d’agents pathogènes peut causer des lésions tissulaires chez la tique, allant même jusqu’à sa mort. La transmission d’agents pathogènes à l’hôte n’est pas systématique, car toutes les tiques ne sont pas infectées. Leur taux de contamination est relativement faible et varie selon plusieurs facteurs comme l’espèce de tique, la région et l’agent pathogène. Il est aussi possible qu’une même tique soit co-infectée par plusieurs agents pathogènes. Conclusion : Faux.
Laver son chien à grande eau suffit à faire tomber la tique ?
La tique est un parasite extrêmement résistant, et un simple lavage de l’animal ne suffira pas à la tuer. En fait, l’immersion dans l’eau induit un réflexe chez la tique qui lui permet de survivre. Il est donc inefficace de croire qu’un bain pourrait déparasiter votre chien. Conclusion : Faux.
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Le grand hamster d’Alsace une espèce menacée
Le grand hamster d’Alsace : un petit bijou naturel menacé
Morphologie du grand hamster d’Alsace (Cricetus cricetus)
Le grand hamster d’Alsace, également connu sous les noms de hamster commun, hamster d’Europe, marmotte de Strasbourg ou encore cochon de seigle, est la seule espèce de hamster sauvage en France. Ce rongeur se distingue par son dos brun roux, son ventre noir et ses taches blanches sur les flancs. Mesurant entre 20 et 27 cm de long et pesant entre 220 et 460 g, il dispose d’une queue courte et sans poils. Les mâles sont généralement plus grands que les femelles. Leur caractéristique notable : des abajoues extensibles pour transporter la nourriture.
Habitat : la plaine agricole
Le grand hamster d’Alsace préfère les plaines agricoles avec un sol meuble et bien drainé, idéal pour creuser ses terriers. On le trouve rarement au-dessus de 650 m d’altitude et il évite les zones humides ou boisées. Son environnement doit offrir une diversité de couverts agricoles pour lui procurer abri et nourriture tout au long de l’année. Les céréales à paille d’hiver et la luzerne sont ses favoris, contrairement au maïs qui ne fournit pas une couverture suffisante en avril-mai.
Régime alimentaire omnivore
Ce petit rongeur est principalement végétarien, consommant environ 80 à 85 % de blé, luzerne, orge, graines et coquelicots. Les 15 à 20 % restants de son alimentation se composent d’insectes, de vers de terre et de petits rongeurs. Anticipant l’hiver, il stocke de la nourriture dans son terrier. La quantité et la composition exacte de ces réserves restent inconnues en raison de la difficulté à les analyser sans perturber l’animal.
Vie amoureuse mouvementée
Les hamsters ne se rencontrent que pour se reproduire entre mars-avril et août-septembre. Les mâles, émergeant plus tôt de l’hibernation, recherchent activement des femelles avec lesquelles ils peuvent s’accoupler plusieurs fois. La gestation dure environ 20 jours, après quoi la femelle met bas dans son terrier. Une portée comprend généralement 5 à 7 petits, qui sont sevrés en trois semaines. À un mois, les jeunes sont soit chassés par leur mère, soit elle les quitte pour refaire une portée ailleurs. Ils atteignent leur maturité sexuelle à 2-3 mois, mais ne reproduisent que rarement cette première année.
Le déclin inquiétant du grand hamster d’Alsace
Depuis les années 80, les populations de grand hamsters d’Alsace ont considérablement diminué, mettant l’espèce en danger critique d’extinction. Les facteurs de ce déclin sont multiples : monocultures, développement industriel, réchauffement climatique et pollution lumineuse, cette dernière affectant particulièrement la reproduction. Là où une femelle produisait plus de 20 petits par an au 20e siècle, ce chiffre est aujourd’hui tombé à 5-6.
Actuchassse pour Caninstore
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Morsure de serpent garder son calme et agir vite
Morsure de serpent : garder son calme et agir vite
Face aux serpents : prudence et rapidité d’action sont essentielles
Les serpents fascinent par leur diversité, mais n’oublions pas qu’ils peuvent aussi représenter un danger pour l’homme. En cas de morsure, une réaction rapide et adéquate est cruciale pour éviter des complications graves.
Vipères en France : les espèces à connaître
En France, la possibilité de rencontrer des vipères, malgré la diminution de leurs populations, n’est pas à écarter. Les principales espèces comprennent la vipère aspic, la vipère Péliade, la vipère d’Orsini et la vipère des Pyrénées. Une morsure de ces serpents peut être fatale, bien que les accidents soient rares avec environ un cas par an. Notez qu’une morsure n’entraîne pas toujours une injection de venin. Cependant, si vous observez une trace de crochets, une infection peut se développer même en absence de venin.
Symptômes d’une morsure : que surveiller
Lorsque du venin est injecté, les symptômes se manifestent rapidement. En une demi-heure, une vive douleur et un gonflement apparaissent autour de la morsure, accompagnés parfois de nausées, vomissements, maux de ventre, diarrhée, et chute de la tension artérielle.
Garder son calme et éviter les mouvements brusques
La première action à entreprendre est de contacter le 115 ou de se rendre à l’hôpital le plus proche. Restez calme, car l’agitation facilite la propagation du venin. Allongez-vous si possible, immobilisez le membre mordu sous le niveau du cœur, et tentez de mémoriser l’apparence du serpent. Il est également crucial de retirer les bijoux et vêtements serrés pour éviter tout problème de circulation sanguine.
Ce qu’il ne faut surtout pas faire
L’Assurance Maladie met en garde contre certains gestes. Ne percez pas la plaie, ne sucez pas le venin – ces actions sont inefficaces et dangereuses. N’utilisez pas de garrot, car cela peut provoquer de graves lésions. N’injectez aucune substance et n’utilisez pas de kits anti-venins. Évitez également de donner de l’alcool, du thé ou du café, car ces substances accélèrent le rythme cardiaque et la diffusion du venin. Enfin, ne tentez pas d’attraper le serpent.
Prévention : adopter les bons réflexes
Pour limiter les risques de morsure de serpent :
- Portez des chaussures et des pantalons montants : Protégez vos jambes et vos pieds avec des chaussures montantes et des pantalons longs dans les zones à risque.
- Restez vigilant : Soyez attentifs à votre environnement et surveillez les mouvements de terrain. Si vous voyez un serpent, ne l’approchez pas et laissez-le partir.
- Ne manipulez pas les serpents sauvages : Même s’ils semblent inoffensifs, les serpents sauvages peuvent mordre s’ils se sentent menacés. Respectez leur distance de sécurité.
N’oubliez pas votre téléphone mobile pour prévenir les secours en cas de besoin.
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Actuchasse pour Caninstore
Le vol des cigognes sur le toit du lycée de Revin
Plus de 50 cigognes envahissent le toit d’un lycée ardennais
Un spectacle aérien inattendu à Revin
Les résidents de la commune de Revin, située dans les Ardennes, ont eu droit à un spectacle des plus singuliers en ce début de semaine. À leur grande surprise, plus de 50 cigognes ont choisi de faire escale en plein cœur de la ville, en se posant sur le toit du lycée local. Une scène étonnante qui a attiré l’attention des habitants, curieux de cette arrivée massive d’échassiers.
Le rendez-vous des cigognes : prédiction et rassemblement
Le Domaine des Grottes de Han avait annoncé, au début du mois d’août, la mise en liberté de plusieurs cigogneaux nés dans le parc animalier. Cette initiative visait à permettre aux jeunes cigognes de se joindre à leurs congénères sauvages pour préparer leur grande migration annuelle. Les experts n’ont pas été déçus dans leurs prévisions puisque de nombreux rassemblements de cigognes ont effectivement eu lieu dans la région.
Un accueil retentissant à Revin
À Revin, l’annonce de ces rassemblements laissait présager la possibilité de voir des cigognes en transit. Cependant, personne ne s’attendait à une telle concentration. Les riverains ont été agréablement surpris lorsque, dans la soirée du lundi 12 août, plus de 50 cigognes ont été aperçues se posant majestueusement sur le toit et les lampadaires du lycée de la commune.
Un coucher et un lever mémorables
Les cigognes ont passé la nuit sur le toit du lycée, offrant aux passionnés d’ornithologie et aux habitants un spectacle rare et majestueux. Le lendemain matin, les lève-tôt ont pu admirer une dernière fois ces magnifiques oiseaux avant qu’ils ne reprennent leur vol pour continuer leur périple migratoire.
Un souvenir marquant pour la commune
La présence temporaire de ces cigognes à Revin a laissé une empreinte durable dans les mémoires des habitants. Ce rassemblement d’oiseaux migrateurs, bien que bref, a captivé petits et grands, transformant un simple toit de lycée en un véritable observatoire naturel. Les cigognes ont marqué de leur passage cette commune, prouvant une fois de plus la beauté et la magie de la nature en mouvement.
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La longueur du canon influence-t-elle la performance des carabines de chasse
Carabine de chasse: la longueur du canon influence-t-elle la performance?
La tendance actuelle montre une nette inclination vers des canons de carabine raccourcis. On y gagne en poids, en maniabilité et en rigidité, mais les performances, elles, en pâtissent souvent. Alors, que valent vraiment ces quelques centimètres en moins ? Voici une analyse détaillée.
Variation de performance selon la longueur de canon
Certains calibres sont particulièrement sensibles aux variations de longueur de canon. La logique mécanique est relativement simple : plus le canon est long, plus la vitesse à la sortie est élevée. Cette réalité dépend de plusieurs paramètres intrinsèques à la munition : la longueur de l’étui, son volume interne, l’angle et la longueur de l’épaulement, le poids du projectile et enfin, la vivacité et le volume de poudre. Ainsi, des calibres, souvent magnums et parfois standards, requièrent une longueur minimale pour s’exprimer pleinement.
Quelle longueur pour optimiser les calibres Magnums ?
Les calibres magnums sont couramment utilisés : 300 Winchester Magnum, 7mm Remington Magnum, 270 Winchester Short Magnum ou encore 300 WSM (on peut y inclure le 7X64, très sensible à la longueur du canon). Pour en tirer le maximum, mieux vaut les utiliser dans des canons assez longs ! Par exemple, un 300 WM dans un canon de 56, 51 voire 47 cm est une hérésie. Ce calibre est conçu pour un canon de 65 cm et ne donne des performances acceptables qu’à partir de 61 cm. La différence de vitesse de sortie entre deux projectiles de 180 grains de 300 WM tirés respectivement dans un canon de 65 cm et un canon de 51 cm sera d’environ 100 m/s en faveur du plus long. Pour le plus court, ces 100 m/s et autant d’énergie s’évaporent, brûlant en dehors du canon en flamme et bruit inutiles.
Calibres standards et canons courts : le bon compromis en battue ?
De nombreux calibres se plaisent avec des canons courts et maintiennent leurs performances : 270 Winchester, 30-06, 308 Winchester (seul calibre qui conserve quasiment toutes ses performances dans un canon de 47 cm) sont parfaits pour des carabines compactes de battue, utilisant des munitions plus confortables et moins chères, avec des performances similaires à longueur égale. Un tel duo canon court/calibre standard présente tous les avantages lorsque les tirs et les reprises de ligne de visée doivent être rapides et précis.
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Anatomie d’une munition de chasse métallique Non la balle n’est pas une ogive
Anatomie d’une munition de chasse métallique: Non, la balle n’est pas une ogive !
La cartouche destinée à être utilisée dans une arme rayée est trop souvent désignée par le terme galvaudé « balle ». Afin d’utiliser les bons mots à bon escient, voici quelques précisions à propos de ce sujet !
Lexique rapide de la munition métallique
- La balle : Souvent appelée à tort «ogive», la balle est le projectile propulsé.
- L’étui : Pièce centrale, l’étui est à la fois support de l’amorce, de la balle et contenant de la poudre. Sa physionomie influe significativement sur le comportement du calibre.
- L’amorce : Elle met le feu aux poudres ! Son rôle n’est cependant pas si basique : différentes forces d’ignition sont possibles et agissent sur la vivacité de la montée en pression notamment.
- La chemise : C’est l’enveloppe métallique visible de votre balle. Généralement faite de cuivre, de nombreux alliages sont toutefois utilisés.
- Le noyau : Dans le cas d’une balle chemisée, le noyau est fait de plomb plus ou moins dur. L’orientation moderne vers le sans plomb voit des noyaux faits de métaux non plombifères arriver sur le marché.
- Monolithique : Une balle monolithique moderne est faite intégralement de cuivre ou d’un alliage similaire. Ses capacités d’expansions sont induites par la pression hydraulique à l’impact, ainsi que la confection d’amorces de rupture programmant ladite expansion.
- Le sertissage : Il est l’action de resserrer la matière de l’étui autour de la balle. Cela empêche ainsi cette dernière de bouger lors d’un choc ou tout simplement lors du fonctionnement de l’arme. Le sertissage influe largement sur la courbe de montée en pression de la munition.
- Boat-Tail : Littéralement, «queue en forme de bateau», le terme désigne la partie arrière d’une balle lorsqu’elle est tronconique. Agissant aérodynamiquement sur le projectile, le concept a un effet stabilisateur. L’intérêt est bien plus sportif (tir à longue distance) que cynégétique.
Les bons mots au bon endroit !
La cartouche (nom de la munition complète) est composée d’une balle (le projectile), d’un étui (la «douille»), d’une amorce et de poudre. Les termes sont simples, justes et évitent par la même occasion toute méprise.
La balle n’est pas une ogive !
En se basant sur des faits concrets, la forme d’une balle est composée d’une série de solides géométriques. Sur une surface plane, à la verticale, on trouve d’abord une base, puis un cône de degré variable. Suit une section cylindrique, qui peut être striée ou non, et qui sera en contact avec le canon lors du passage de la balle. La partie suivante est l’ogive, qui existe sous trois formes principales: l’ogive sécante, l’ogive tangente et l’ogive hybride. Bien que les différences visuelles soient subtiles, les performances et le comportement au tir peuvent varier considérablement, affectant notamment la facilité de chargement et la compatibilité avec différentes chambres et canons.
L’étui, le marqueur de caractère
La forme de l’étui de munition, sa capacité, l’angle et la hauteur de son collet, parmi d’autres paramètres, peuvent conférer à deux balles identiques des comportements distincts. Prenons l’exemple du calibre .30 (.308 / 7,82 mm) très répandu. Une balle de 165gr, logée dans un étui de 308 Winchester (environ 780 m/s) ou de 300 Winchester Magnum (environ 1000 m/s), se comportera de manière radicalement différente.
Au-delà de l’impact de la forme de l’étui sur la vitesse du projectile, c’est son «caractère» qui est le plus perceptible. Ce dernier réside dans sa capacité à propulser une balle à une certaine vitesse et énergie, avec un niveau de confort variable. Ainsi, des calibres qui utilisent des projectiles lourds (plus de 250 gr) générant beaucoup d’énergie peuvent être relativement confortables à tirer, tandis que des munitions qui propulsent des projectiles de 150 gr peuvent se révéler brutales ou désagréables. Globalement, plus les parois de l’étui sont droites, plus le tir sera confortable. À l’inverse, les étuis avec un angle de collet prononcé sont souvent considérés comme des calibres «virils». Ainsi, un 9,3x74r peut être perçu comme relativement confortable lorsqu’il est tiré avec une arme appropriée, tandis qu’un 300WM peut souvent laisser le tireur avec une impression moins agréable.
Les différentes structures de balles
Sur ce point également, le vaste choix de projectiles tiendra à l’usage de ce dernier et de vos préférences personnelles. Voici les trois concepts les plus fréquemment rencontrés sur le terrain.
Les balles à noyau verrouillé
Ces balles voient leur chemise (cuivre ou autre alliage) verrouillée au noyau par une gorge de sertissage. Cette dernière protège la partie arrière de la balle tout en laissant la partie avant s’expanser. Très commune, cette conception a l’immense avantage de produire une efficacité complète sur les animaux de taille moyenne tout en conservant, habituellement, des tarifs accessibles.
Les balles à noyaux soudés
L’adversaire redouté des grands sangliers… les balles dites «bonded» chez nos amis anglophones disposent d’une chemise intégralement solidaire du noyau de plomb. Elles conservent presque intégralement leur masse après l’impact, y compris avec des calibres ultra puissants et contact avec de gros os.
Les balles monolithiques
Monolithiques ou monométalliques : comme leur nom l’indique, ces projectiles sont faits d’un seul bloc de métal, généralement usiné afin de lui donner les capacités expansives souhaitées. Ladite expansion est générée par l’augmentation de la pression hydraulique dans la canule centrale.
Lors de vos chasses du grand gibier, quelle balle préférez-vous utiliser ?
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Le Renard : Histoire, Communication, Espèces et Modes de Vie
Le Renard : Un Portrait de Maître Goupil
De Goupil à Renard : Une Évolution Linguistique
Le renard, cet animal si emblématique, n’a pas toujours été appelé de la sorte. En vieux français, il était couramment désigné sous le nom de « Goupil ». Ce terme a évolué à travers les siècles, avec des variantes telles que « gulpil » ou « volpil ». L’évolution vers le mot « renard » que nous utilisons aujourd’hui est notamment due au célèbre « Roman de Renart ». Cette série de récits médiévaux, dont le héros est un renard rusé nommé Renart, a ancré ce terme dans le langage courant.
La Communication Olfactive : Une Synesthésie de Senteurs
Le renard a une manière sophistiquée de marquer son territoire et de communiquer avec ses congénères : l’odorat. Grâce à diverses glandes, il peut libérer des substances odorantes qui transmettent des informations vitales. Par exemple, ses glandes anales, situées à la sortie de l’intestin, diffusent un mélange complexe de molécules chimiques. Cette odeur forte se disperse lorsque le renard frotte son arrière-train sur le sol.
Par ailleurs, la glande supra-caudale, à environ 75 mm de la base de la queue, libère une senteur particulière surnommée « glande à violette ». Utilisée pendant la période de reproduction, sa fonction exacte reste toutefois mystérieuse. En outre, des glandes situées entre les orteils et à la commissure des lèvres permettent également au renard de laisser des traces olfactives momentanées sur son passage.
La Diversité des Espèces de Renards
Les renards, membres de la famille des Canidés, sont représentés par 37 espèces différentes réparties à travers le monde. Parmi les genres les plus connus, on retrouve Vulpes, qui inclut le célèbre renard roux (Vulpes vulpes). Les genres Lycalopex, Urocyon, et Otocyon regroupent des espèces variées, allant des renards sud-américains au renard gris d’Amérique, sans oublier le renard à oreilles de chauve-souris. Chacune de ces espèces a su s’adapter à des habitats diversifiés, des déserts aux forêts, en passant par les montagnes et les régions arctiques.
Le Sens Magnétique : Une Boussole Naturelle
Parmi les capacités étonnantes des renards, celle de s’orienter grâce au champ magnétique terrestre est particulièrement fascinante. Le renard roux, par exemple, utilise ce sens pour identifier et capturer ses proies, même lorsqu’elles sont invisibles sous une couche de neige épaisse. Lorsqu’il chasse, il privilégie une direction spécifique, souvent vers le nord-est, optimisant ainsi ses chances de succès grâce à cet alignement magnétique.
La Cohabitation : Partage et Opportunisme
En matière d’habitat, le renard se montre opportuniste. Il préfère souvent occuper des terriers déjà existants plutôt que de creuser le sien. Les terriers de blaireaux, de lapins ou de marmottes en montagne sont fréquemment réutilisés, les galeries en surface servant de gîte temporaire. Toutefois, même s’il cohabite avec ces animaux, le renard garde une distance prudente pour ne pas chasser à proximité immédiate de son terrier.
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Pour en apprendre plus sur le monde fascinant des renards et d’autres animaux, consultez Caninstore, notre partenaire de confiance.
Un lynx détenu illégalement saisi chez un particulier
Un lynx détenu illégalement saisi chez un particulier
Un couple de Capendu arrêté pour détention illégale de lynx roux
Dans le cadre d’une enquête pour trafic de petits félins, un lynx roux a été saisi dans la commune de Capendu. Lynx, servals, caracals, ces petits félins sauvages semblent être le dernier caprice des collectionneurs d’animaux exotiques. Après les singes magots, bébés tigres et lions, c’est désormais au tour des servals et autres félins de voler la vedette.
« Il y avait la mode des bébés tigres et des bébés lions. Depuis deux ans, c’est la mode du serval », regrette Jean-Christophe Gérard, vétérinaire au zoo de St Martin la Plaine (Loire) et responsable des animaux de l’association Tonga Terre d’Accueil. Les réseaux sociaux, où l’on voit des célébrités comme Gims câliner des caracals, encouragent cette tendance, frisant le ridicule. Qui n’a jamais voulu imiter sa star préférée, biberon en main, chérissant un dangereux fauve ?
Intervention de la gendarmerie de l’Aude
Le lundi 5 août, les gendarmes de la communauté de brigades de Trèbes, appuyés par les agents de l’OFB, sont intervenus au domicile d’un couple à Capendu. Cette opération s’inscrit dans une série d’investigations menées par l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP), visant à démanteler un réseau impliqué dans le trafic de petits félins non domestiques en France. Vous avez bien entendu, les félins sont devenus aussi populaires que les derniers gadgets techno !
Pour rappel, la détention de ce type d’animal sauvage est strictement encadrée par la loi et nécessite des autorisations spécifiques. Le lynx, pauvre victime de cette mode, a été confié aux services compétents et transféré dans une structure adaptée du département de l’Aude.
Quant aux propriétaires, ils devront répondre de leurs actes devant la justice. Une procédure judiciaire est en cours pour détention non autorisée d’un animal d’espèce non domestique, avec une convocation prévue au tribunal en décembre 2024.
Focus sur l’OCLAESP
Créé en 2004, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) est un service de police judiciaire à compétence nationale, œuvrant pour la protection de la faune et de la flore. Constitué de gendarmes et policiers, et appuyé par des conseillers techniques des ministères des sports, de la santé, de l’environnement ainsi que de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), cet office se bat au quotidien contre le trafic d’espèces protégées ou réglementées.
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