Le loup change de statut et devient protégé

Le loup, désormais « protégé » : un changement de statut majeur
Depuis le 7 mars 2025, le loup (Canis lupus) n’est plus considéré comme « strictement protégé » mais simplement comme « protégé » au titre de la Convention de Berne. Ce léger ajustement terminologique a des conséquences essentielles pour la gestion et la conservation de cette espèce emblématique.
Un petit mot pour un grand changement
Cette modification a été validée le 6 décembre 2024 par le Comité permanent de la Convention de Berne, qui a approuvé une proposition de l’Union européenne visant à reclasser le loup. Auparavant répertorié en Annexe II, qui impose une protection stricte interdisant la capture, la détention et la mise à mort, le loup se retrouve désormais en Annexe III. Cela signifie qu’une réglementation moins stricte est appliquée, tout en maintenant une certaine protection pour éviter la mise en danger de l’espèce.
Réactions internationales face à cette décision
Au cours des trois mois suivant l’adoption de cette modification, trois pays, à savoir la République tchèque, Monaco et le Royaume-Uni, ont notifié leurs objections. Par conséquent, cette nouvelle classification ne s’appliquera pas dans ces régions, tandis qu’elle prendra effet immédiatement pour le reste des Parties à la Convention.
Les implications de ce changement de statut
Avec cette nouvelle classification, il sera essentiel de surveiller les populations de loups pour s’assurer qu’elles restent à des niveaux écologiques et scientifiques adéquats. Le Comité rappelle que, malgré ce changement, il est crucial de prendre des mesures pour interdire temporairement ou localement l’exploitation des populations, permettant ainsi un rétablissement si nécessaire.
Quelles seront les prochaines étapes pour la France ?
Alors que la balle est désormais dans le camp de la France concernant l’application de cette modification, de nombreuses questions se posent. Quelles mesures seront mises en place pour maintenir la population de loups ? La société française, divisée sur le sujet, sera-t-elle en mesure de se mettre d’accord sur une gestion sensible et respectueuse de cette espèce ? Seul l’avenir nous le dira.
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Eloignez les taupes de votre jardin naturellement

Comment éloigner les taupes de votre jardin ?
Des méthodes naturelles et efficaces pour préserver votre espace vert
Se débarrasser des taupes dans son jardin est un défi que de nombreux jardiniers doivent relever. Bien qu’elles jouent un rôle positif en tant qu’insecticides naturels, leurs tunnels et les mottes de terre qu’elles laissent derrière elles peuvent vite devenir un cauchemar pour l’esthétisme et la santé du jardin. Mais rassurez-vous, il existe plusieurs techniques simples et naturelles pour les éloigner, sans avoir recours à la violence.
Les répulsifs végétaux
Les taupes aiment les espaces où creuser et s’épanouir. Pour les tenir à distance, il est possible de planter certaines variétés de plantes qu’elles détestent, comme l’ail et la jacinthe, qui diffusent des odeurs puissantes. Le sureau est également un excellent allié ; en fermentant ses feuilles et en les plaçant dans leurs taupinières, vous pouvez renforcer cette barrière olfactive.
L’herbe à taupe et ses vertus
Parmi les solutions végétales, l’Euphorbia lathyris, ou « herbe à taupe », est particulièrement efficace. Elle contient de l’euphorbone, un répulsif naturel. Pour une efficacité optimale, pulvérisez une solution de cette plante après une pluie, l’humidité facilitera la diffusion dans le sol. Les taupes, peu reconnaissantes, pourraient bien décider de quitter les lieux sans délai !
Le bruit comme arme dissuasive
Outre les méthodes végétales, le bruit peut également être un excellent moyen de s’en débarrasser. Les « pétards anti-taupes » présents en jardinerie se placent dans leurs galeries et les incitent à fuir. Une approche plus artisanale consiste à planter des bâtons et y fixer des bouteilles en plastique. Le vent les fera bouger, engendrant un bruit désagréable pour ces petits mammifères et les empêchant de s’installer durablement.
Exploitez l’odorat des taupes
Pour ceux qui possèdent des animaux de compagnie, sachez que les poils de chiens ou de chats sont de redoutables répulsifs. Il suffit de récupérer les poils après un brossage et de les disposer à l’entrée des taupinières. Pour ceux qui n’ont pas d’animaux, des cheveux humains peuvent également faire l’affaire, même si leur efficacité est légèrement réduite.
Avec ces astuces naturelles, vous pourrez, sans nuire à la faune, protéger votre jardin des taupes. Un peu de patience et d’innovation, et votre espace vert sera de nouveau le paradis que vous avez toujours voulu.
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Reconnaître le terrier d’un blaireau

Reconnaître le terrier d’un blaireau : un défi fascinant
Le blaireau, cet animal souvent méconnu, arbore une réputation bien ternie. Pourtant, derrière son image peu flatteuse se cache un spécimen nocturne loin d’être stupide. Identifier ses terriers représente l’un des défis les plus complexes pour les naturalistes, tant ces abris sont discrets et habilement dissimulés. Souvent tapies derrière des broussailles, les entrées des terriers peuvent se reconnaître à un petit monticule de terre, accompagné de nombreux excréments à proximité.
Les abris stratégiques des blaireaux
Lorsque le blaireau choisit l’emplacement de son terrier, deux facteurs principaux entrent en jeu : la protection contre les intempéries et la préservation face aux prédateurs. Il creuse alors de longues galeries souterraines, s’installant généralement sous des buissons ou en lisière de forêt pour garantir une entrée camouflée. Malheureusement, ces précautions ne suffisent pas toujours : l’urbanisation continue d’amoindrir leur habitat, tandis que des maladies et la chasse illégale menacent leur survie. La vigilance est de mise pour éviter de voir disparaître cette espèce emblématique.
Le blaireau, un acteur clé de l’écosystème
Omnivore à la diète variée, le blaireau européen se régale de fruits, racines et insectes, mais il ne dit pas non à de petits rongeurs. Son rôle dans la dispersion des graines est crucial, contribuant ainsi à l’équilibre écologique. Bien que la proximité avec d’autres animaux, comme les chats, suscite des inquiétudes quant à de potentielles confrontations, ces incidents demeurent rares. En effet, le blaireau préfère éviter les conflits, surtout avec des animaux trop agiles.
Comment dissuader les blaireaux de s’inviter chez vous
Face à une intrusion dans votre jardin, plusieurs solutions naturelles peuvent s’avérer efficaces. Grâce à leur odorat aiguisé, le blaireau réagit à certaines senteurs, telles que le vinaigre ou le poivre de Cayenne, qui peuvent servir de répulsifs. Éliminer toute source de nourriture, comme déchets ou fruits tombés, est également recommandé. Pour des mesures renforcées, l’installation de clôtures solides, profondément ancrées dans le sol, limitera leur accès. Ces stratégies permettent de cohabiter harmonieusement avec les blaireaux tout en préservant l’intégrité de leur habitat.
Agissons ensemble pour garantir la protection de ces animaux fascinants !
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Cri du Renard et Communication Animale

Explorer le Mystère du Cri du Renard
Un Son Entre Aboiement et Glapissement
Le renard, souvent admiré pour son apparence délicate et son intelligence, possède une manière de s’exprimer qui fascine et intrigue. En effet, sa vocalisation, oscillant entre un aboiement et un cri, a su capter l’attention des amoureux de la nature. Ce cri unique a fait l’objet de nombreuses études, car il constitue l’un des moyens de communication les plus marquants de cet animal emblématique.
Le Renard : Un Symbole de Ruse et d’Adaptabilité
Dans les cultures occidentales, le renard est souvent perçu comme un symbole de ruse. Avec sa fourrure flamboyante et ses oreilles pointues, il arbore une image séduisante qui ne faillit jamais. Ce petit prédateur se distingue non seulement par son allure, mais aussi par sa capacité à s’adapter à différents milieux, qu’il s’agisse de forêts, de plaine ou même de milieux urbains. Cette faculté d’adaptation met en lumière son intelligence exceptionnelle et son savoir-faire de chasseur aguerri.
Les Variantes du Cri du Renard
Le cri du renard, souvent qualifié de glapissement, est un son aigu et perçant qui joue un rôle essentiel dans sa communication. Pendant la saison des amours, il utilise plusieurs vocalisations pour attirer une partenaire. Ce champ sonore, qui cause parfois des confusions avec les aboiements de chiens, présente toutefois des nuances qui lui sont propres et qui renforcent son identité au sein de la faune sauvage.
Une Vocalisation Nocturne Indispensable
Surtout actif à la tombée de la nuit, le renard se fait entendre au crépuscule et à l’aube, émettant ses cris pour signaler sa présence ou interagir avec d’autres renards. Ces vocalisations, en plus d’être fascinantes, constituent un élément clé de sa vie quotidienne et de son comportement social. Ainsi, le cri du renard demeure un aspect incontournable de la communication animale.
Pour en savoir plus sur le renard et ses comportements, n’hésitez pas à poursuivre votre exploration sur notre site Caninstore.
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Chute annuelle des bois chez les cervidés

Pourquoi les cervidés se dessaisissent-ils de leurs bois ?
La particularité des bois des cervidés
Les cervidés, ces majestueux animaux, sont les seules espèces au monde à arborer des bois. Ces excroissances osseuses jouent un rôle fascinant avant de tomber chaque année, et leur cycle de vie est tout aussi captivant. En effet, une quarantaine d’espèces de cervidés sont recensées, et ils se distinguent des autres animaux grâce à ces structures. Contrairement aux cornes, qui croissent tout au long de la vie de l’animal, les bois sont renouvelés chaque année. Fait amusant : ce sont les rênes qui se démarquent en étant les seules à avoir à la fois des mâles et des femelles dotés de bois, bien que ceux des femelles soient généralement plus petits.
La biologie surprenante des bois
La composition des bois est semblable à celle des os, comprenant des vaisseaux sanguins qui les irriguent tout au long de l’année, permettant ainsi leur développement. Ce processus n’est pas le fruit du hasard : il est étroitement lié aux saisons. À la fin de l’hiver, les bois des cervidés tombent, et la repousse débute avec l’arrivée du printemps, lors de ce qu’on appelle la phase de frayure. Les animaux frottent leur tête contre des arbres pour détacher les derniers morceaux de bois de l’année précédente, libérant ainsi l’espace pour les nouveaux.
Les bois pendant le rut : un atout stratégique
Une fois cette étape de repousse achevée, les bois atteignent leur taille définitive pour l’année. Ils jouent un rôle crucial durant le rut, période où les affrontements entre mâles sont fréquents. Ces structures permettent de prendre l’ascendant sur les concurrents et d’attirer les femelles. Plus les bois sont imposants, plus l’animal a des chances de remporter ces combats, et parfois, leur seule présence suffit à dissuader un rival de s’engager dans une confrontation. Ces duels peuvent entraîner des blessures graves et, dans le pire des cas, la mort du perdant. Posséder de grands bois constitue donc un atout indéniable pour un mâle dominant.
Une chute annuelle justifiée
La chute des bois chaque année peut sembler mystérieuse, mais elle s’explique par leur manque d’utilité en dehors du rut. Une fois cette période passée, le mâle n’a plus besoin d’imposer sa dominance. De plus, porter ces lourdes structures implique un coût énergétique important. En se débarrassant de leurs bois, les cervidés économisent de l’énergie et améliorent leur mobilité durant l’hiver. Ainsi, l’année suivante, un cycle de repousse recommence, garantissant aux cervidés des bois neufs et adaptés à leur environnement. Ce phénomène illustre brillamment l’adaptabilité remarquable de ces animaux à leur mode de vie.
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Brucellose des bouquetins état des lieux et enjeux persistants

État des lieux sur la brucellose des bouquetins : des avancées, mais des inquiétudes persistent
L’ANSES dresse un bilan sur la surveillance et la lutte contre la brucellose au sein des populations de bouquetins des massifs du Bargy et des Aravis, une préoccupation devenue majeure depuis 2012.
Un historique troublant depuis 2012
Depuis la détection d’un foyer de brucellose bovine en Haute-Savoie en 2012 sur le massif du Bargy, la situation autour des bouquetins a suscité beaucoup d’inquiétude. Ce réservoir de brucellose identifié chez ces animaux a conduit à des opérations d’abattage controversées. En effet, la persistance de la maladie a été mise en lumière en octobre 2021, lorsque l’on a découvert un nouveau foyer dans un élevage bovin laitier, étroitement lié à la faune sauvage du massif du Bargy.
Les inquiétudes des éleveurs se sont accentuées en 2022, lorsque la découverte d’un cadavre de bouquetin positif à la brucellose dans le massif des Aravis a relancé le débat concernant la gestion des bouquetins dans les massifs environnants. En réponse, le gouvernement a sollicité l’ANSES pour apporter son expertise scientifique.
Des campagnes de capture et de suivi
Au printemps 2024, une opération de capture a permis de saisir 45 bouquetins dans le massif du Bargy, dont six se sont révélés séropositifs et ont été euthanasiés. L’automne suivant a également vu la capture de cinq bouquetins sans détection de nouvelles cases positives, mais sept individus ont dû être abattus, tous testés négatifs.
Dans le massif des Aravis, 59 bouquetins ont été capturés au printemps 2024, six d’entre eux étant séropositifs. À l’automne, 20 autres bouquetins ont été capturés, confirmant l’absence de nouvelles infections dans le groupe.
Conclusion : un défi à relever
Les experts soulignent la persistance de la circulation de la brucellose au sein des populations de bouquetins, autant dans le massif du Bargy que dans les Aravis. Cependant, des données manquent encore pour établir une analyse approfondie de la situation. L’ANSES recommande donc de continuer les captures afin de mieux cerner l’état de santé de ces animaux qui jouent un rôle crucial dans l’écosystème local.
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Sensibilisation des jeunes à l’environnement par la plantation de haies en Aveyron

Sensibilisation des jeunes à l’environnement : Écoliers et chasseurs unis pour planter des haies en Aveyron
Dans une initiative remarquable qui conjugue éducation et engagement écologique, les chasseurs de l’Aveyron se sont associés aux élèves de l’école élémentaire de Baraqueville pour planter pas moins de 100 mètres de haies. Cette action fait partie intégrante du programme « Trame Verte » soutenu par la Région Occitanie et vise à renforcer le bocage de la région.
Située sur l’exploitation de l’agriculteur Joël Clergue, la plantation a été une véritable leçon de vie pour les enfants, qui ont montré un enthousiasme débordant au cours de cette activité. Agrémentée d’anecdotes et de rires, cette journée leur a permis d’apprendre tout en contribuant à la nature.
Éducation de la biodiversité : un duo gagnant
Encadrés par David et Guillaume, techniciens de la fédération des chasseurs, et sous la tutelle de l’association « Arbres, Haies et Paysage », les jeunes jardiniers d’un jour ont découvert l’importance des haies comme corridor écologique. Au cours de cette initiative, ils ont appris que ces éléments naturels sont essentiels non seulement pour l’habitat d’un grand nombre d’espèces, mais aussi pour la préservation des sols et la lutte contre l’érosion.
Le moment a été à la fois ludique et éducatif, illustrant comment la coopération entre chasseurs et associations de protection de l’environnement peut être bénéfique pour l’écosystème local.
Un modèle d’engagement pour les générations futures
La préservation de la biodiversité et la transmission des valeurs environnementales aux jeunes générations sont des enjeux cruciaux pour notre société. Contrairement à certains acteurs qui prônent la protection de l’environnement sans actions concrètes, ce sont les chasseurs et les associations ancrées dans la ruralité qui, à travers de telles initiatives, font la différence.
Un grand élan d’admiration à cette initiative des chasseurs aveyronnais et à leur fédération pour leur engagement inébranlable en faveur de la nature et de la faune sauvage. Leur action illustre parfaitement comment chacun peut agir à son niveau pour préserver notre planète.
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Attirer les oiseaux dans votre jardin

Attirez les oiseaux dans votre jardin : un havre de paix pour nos amis à plumes
Faire revenir des oiseaux dans votre jardin peut non seulement embellir votre espace extérieur, mais aussi résoudre plusieurs problèmes écologiques. En effet, ces charmants volatiles apportent un bonheur inestimable, à la fois par leur chant apaisant et leur impact bénéfique sur nos plantes. Ils jouent un rôle essentiel dans la pollinisation et la régulation des populations d’insectes. Cependant, la présence humaine a souvent conduit à leur déclin, laissant la place à certains nuisibles qui prospéraient grâce à leur absence.
Des techniques simples pour attirer les oiseaux
Pour inviter à nouveau les oiseaux dans votre jardin, plusieurs astuces pratiques peuvent être mises en œuvre. La première consiste à végétaliser votre espace avec des arbres et des arbustes qui leur offrent refuge et nourriture. Parmi les espèces recommandées, on retrouve le troène, le houx, le sureau, et le pommier d’ornement. En diversifiant votre jardin, vous favorisez le retour de différentes espèces d’oiseaux.
Les nichoirs : un abri bienvenu
Installer des nichoirs est également crucial pour attirer les oiseaux. Avec l’urbanisation croissante et la diminution des cavités naturelles, ces abris deviennent indispensables. Il est important de choisir la taille et l’emplacement des nichoirs en fonction des espèces que vous souhaitez accueillir. Pensez à les protéger des prédateurs, tels que nos amis à quatre pattes qui pourraient être tentés de s’y faufiler pour une petite chasse.
Où trouver de la nourriture et de l’eau ?
Les oiseaux ont évidemment besoin d’eau et de nourriture, surtout pendant les mois hivernaux. L’installation de points d’eau et de mangeoires est essentielle pour leur survie. Le suif, en complément des graines classiques, constitue un excellent moyen de les aider à se nourrir en période froide. Certaines graines, comme le tournesol noir, sont particulièrement adaptés à certaines espèces, comme les mésanges. Faites en sorte que les mangeoires soient placées dans un endroit calme et sécurisé, éloigné des prédateurs et des rongeurs.
Enfin, en attirant des insectes avec des fleurs jaunes, vous créez une source de nourriture indirecte pour vos amis à plumes.
Pour observer la magie de la nature à domicile, commencez dès aujourd’hui à attirer ces magnifiques créatures dans votre jardin !
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Utilisation optimale du talkie à la chasse

Utilisation efficace du talkie à la chasse en battue
Un outil essentiel pour la coordination et la sécurité
Depuis le début des années 2000, le talkie-walkie a pris une place incontournable lors des chasses en battue. Toutefois, pour qu’il soit réellement efficace, son utilisation doit respecter certaines règles précises. Tant pour les postés que pour les traqueurs, savoir se servir correctement de cet appareil est essentiel pour garantir la sécurité et la bonne conduite de la chasse.
Assurez la sécurité des moyens de transmission
La première étape consiste à s’assurer que le canal de communication sélectionné pour la chasse est libre. En effet, il est primordial de s’assurer qu’il n’est pas déjà occupé par d’autres utilisateurs, au risque de perdre en efficacité dans la coordination. Selon les principes militaires, cette « sécurité des moyens de transmission » est essentielle pour éviter toute interférence qui pourrait compromettre la sécurité des participants. Il est également sage de définir un canal de repli, à utiliser uniquement en cas de problème avec le canal principal, et ce, seulement sur ordre du chef de battue. Une synchronisation parfaite entre tous les chasseurs est ici de mise.
Discours clair et concis : la clé de la communication
Bien que l’humour puisse souvent venir égayer une situation, rappelons-nous que le talkie-walkie est un outil de communication sérieuse. Il est impératif de se cantonner aux informations pertinentes et essentielles, surtout dans des zones où la connexion mobile est inexistante. La rapidité et la clarté sont cruciales, notamment pour signaler un animal blessé ou une situation d’urgence. En cas d’urgence, parler de manière intelligible et identifier ses interlocuteurs avant de transmettre des messages est fortement conseillé. N’oubliez pas : « trop d’infos tue l’info » ; évitez donc les discours trop longs ou complexes.
Relayer les messages pour une battue réussie
Chaque membre de la battue a la responsabilité de s’assurer que les messages importants, comme le début et la fin de la chasse, soient bien relayés à tous. Cela peut se faire par une répétition des informations entre participants, dans un ordre préétabli ou à la demande du responsable de la battue. Un cadre de discipline est nécessaire pour maintenir une bonne communication tout au long de la chasse.
Le silence : un allié précieux sur le terrain
En battue, le silence est d’une importance capitale pour les chasseurs postés. L’utilisation d’un combiné micro-écouteur est fortement recommandée, permettant de recevoir des messages en toute discrétion et sans effrayer le gibier. Ces dispositifs ont grandement amélioré la sécurité, la coordination et l’efficacité des traques. Bien que la technologie moderne ait modifié la pratique de la chasse, il est bon de se souvenir que les traditions, comme un bon coup de cor dans la forêt, ont encore leur place et leur charme.
Le grand tétras en danger dans le parc naturel des Vosges

Le grand tétras : défis et tensions au sein du parc naturel des Vosges
La démission de François Vernier, ancien ingénieur forestier et botaniste, du conseil scientifique du Parc naturel régional des Ballons des Vosges a créé des remous au sein de la communauté naturaliste. Ce départ survient à la suite de son désaccord avec le projet de « relocalisation » du grand tétras, dont la population est en déclin dans le massif vosgien.
Un projet de renforcement controversé
Démarré en 2024, le programme de renforcement de la population de grands tétras visait à contrer l’extinction de cette espèce emblématique. Neuf oiseaux ont été capturés en Norvège et relâchés dans le massif du Grand Ventron en avril 2024. Malheureusement, en décembre de la même année, le bilan était alarmant : seuls trois des neuf oiseaux étaient encore en vie, victimes de la prédation.
Le projet a rapidement divisé l’opinion. D’un côté, les partisans soutiennent qu’il est urgent d’agir face à la diminution de l’espèce et à l’appauvrissement génétique de la population locale. De l’autre, des experts et des associations écologistes doutent de la viabilité de l’opération, la qualifiant d’irréaliste et d’excessivement coûteuse.
Les réticences de François Vernier
Pour François Vernier, les obstacles à la réussite de ce projet sont nombreux. Il estime que l’habitat et le climat ne sont pas propices à une réintroduction réussie. De plus, il souligne la concurrence pour la nourriture avec d’autres espèces comme les cervidés et les sangliers, ainsi que l’impact de la présence humaine qui complique encore plus les choses. “Je ne voulais pas être caution de cette opération qui, pour moi, est vouée à l’échec,” a-t-il exprimé, précisant que la réintroduction sans travail préalable sur les milieux naturels était vouée à l’échec.
Un suivi scientifique rigoureux nécessaire
Avec le temps, il faudra voir quel camp a raison. Le projet sera suivi scientifiquement, les oiseaux relâchés seront équipés de GPS et suivis de près. Les données recueillies sur leurs déplacements et leur adaptation à leur nouvel environnement permettront d’évaluer annuellement les résultats. Les scientifiques pourront alors proposer des ajustements ou même envisager l’abandon du programme si les résultats sont jugés insuffisants. Une telle issue ne manquerait pas d’attirer les critiques sur le financement des réintroductions, qui s’élèvent à 200 000 euros par an, sans compter les 300 000 euros dédiés à la gestion des milieux forestiers. Une véritable question d’argent public en jeu.
Seul l’avenir nous dira si le grand tétras réussira à reprendre sa place dans les Vosges ou si ces efforts se révéleront être un fiasco. Quoi qu’il en soit, il est impératif de réfléchir sérieusement à la gestion de notre faune et à la pérennité des actions entreprises.
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