Vitesse et agilité du sanglier en milieu naturel


La vitesse du sanglier : robustesse et agilité sous pression
Le sanglier, cet animal fascinant et robuste, sait s’adapter à divers environnements. Autrefois symbole de force pour les Celtes, il est aujourd’hui perçu comme une créature imprévisible, parfois même dangereuse. La question qui se pose alors : quelle est sa véritable vitesse lorsqu’il se lance dans une course effrénée ?
Un aperçu de sa vitesse
En moyenne, un sanglier mâle adulte peut courir à des vitesses variant de 30 à 40 km/h. Cette allure est impressionnante pour un animal de sa taille robuste et trapue. Ses muscles, bien que massifs, lui confèrent une agilité surprenante, lui permettant parfois de donner du fil à retordre aux chasseurs. Toutefois, il n’est pas le champion de la vitesse dans le règne animal. Par comparaison, le loup peut atteindre 40 à 50 km/h, tandis que le léopard impressionne avec 60 km/h. Ainsi, la morphologie du sanglier, avec ses pattes courtes et son poids conséquent, limite forcément sa capacité à rivaliser avec ces foudres de guerre. Mais la force et l’agilité viennent compenser ce désavantage.
Facteurs influençant la vitesse
La vitesse du sanglier peut fluctuer en fonction de plusieurs facteurs. L’âge, le poids et le type de terrain jouent un rôle déterminant. Généralement, un jeune sanglier est plus rapide qu’un adulte. Parfois, ces jeunes animaux peuvent même atteindre des vitesses surprenantes, frôlant les 70 km/h dans des conditions optimales.
Une endurance limitée
Malgré sa capacité à produire des pointes de vitesse, l’endurance du sanglier est un défi. Sa vitesse maximale ne peut être soutenue longtemps. Il se fatigue assez vite, ce qui l’oblige à se reposer après une course. Cette faiblesse devient particulièrement problématique face à des prédateurs plus endurants, comme les loups, qui échafaudent des stratégies pour épuiser le sanglier. Ultimement, même si ce dernier fait appel à sa force brute et sa rapidité sur de courtes distances, il ne peut faire le poids quand la fatigue s’installe.
Il est fascinant d’observer comment le sanglier interagit avec son environnement et il offre un spectacle saisissant lors des situations de chasse. Son endurance limitée et ses combats pour la survie sont des éléments qui ajoutent à son caractère captivant.
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Tourisme de lynx et impact sur la reproduction dans le Jura


Tourisme de lynx : un afflux de curieux qui menace la reproduction du félin dans le Jura
Chaque année, les forêts du Jura attirent des hordes de passionnés en quête d’une rencontre avec le lynx, cet animal majestueux et discret. Toutefois, cette fascination peut se révéler préoccupante, notamment durant la délicate période de reproduction des félins. Les défenseurs de l’espèce tirent la sonnette d’alarme.
Une affluence préoccupante en période de rut
Entre fin février et début avril, les membres de l’association Protect The Lynx constatent une augmentation significative du nombre de touristes venus des quatre coins de la France. Picards, Vosgiens et bien d’autres font souvent appel à des guides locaux ou tentent leur chance en solo pour entrevoir ce félin si convoité. Cependant, observer un lynx pendant sa période de reproduction n’est pas sans conséquences.
Le calme, un impératif pour la survie des lynx
Le lynx, en plein rut, recherche le calme pour assurer ses unions et la survie de ses petits. Les perturbations causées par la présence humaine peuvent bouleverser ses comportements naturels et ralentir les accouplements essentiels. Malheureusement, certains touristes s’aventurent hors des sentiers balisés, s’installant même plusieurs jours dans des zones sensibles, ce qui accentue le stress des animaux.
Des pratiques illégales à éviter
Le phénomène du « tourisme de lynx » pose également des questions éthiques. Dans certaines situations, des appâts sont utilisés pour attirer les animaux, une pratique illégale en France. S’approcher trop près d’un lynx ne se solde pas uniquement par un risque de stress supplémentaire pour l’animal, mais cela peut aussi entraîner des conséquences dramatiques, notamment en poussant le lynx à fréquenter des zones de chasse.
Respectons le terrain des lynx
Les experts recommandent de maintenir une distance d’observation d’au moins 90 à 100 mètres pour préserver la tranquillité des félins. Pour aider les lynx à prospérer, il est essentiel de rester sur les chemins balisés. L’association Protect The Lynx précise : « Nous n’empêchons pas ces touristes de venir, mais il est crucial d’être conscient des risques et de respecter notre environnement. » Notre responsabilité collective est de veiller à la pérennité de cette espèce encore vulnérable en France.
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Animaux Inoffensifs Peur Irrationnelle


Les Animaux Inoffensifs qui Nous Terrifient
Pourquoi certaines espèces suscitent-elles une peur irrationnelle ?
Les araignées, les serpents et les chauves-souris font partie des animaux qui provoquent des phobies chez un grand nombre d’entre nous. Étrangement, ces créatures sont souvent loin d’être les plus dangereuses du règne animal. La question que l’on se pose alors est : pourquoi avons-nous cette peur incompréhensible envers ces espèces, en particulier ?
Une étude révélatrice sur nos peurs
Une vaste étude a été réalisée, impliquant plus de 17 000 participants à travers le monde, afin de cerner les raisons de cette peur. Les chercheurs ont scruté des paires d’images représentant 184 espèces différentes, permettant ainsi de classer ces animaux, de ceux qui effraient le plus à ceux jugés inoffensifs. Étonnamment, des prédateurs redoutables comme le tigre ou le crocodile, qui devraient théoriquement provoquer davantage d’angoisse, se retrouvent souvent eclipsés par des animaux tels que les araignées et les chauves-souris, qui générent des réactions plus intenses
Le concept de biophobie
Ce phénomène peut s’expliquer par le terme de biophobie, cette aversion instinctive vis-à-vis de certains éléments naturels, notamment des animaux, sans justification logique. Plusieurs raisons expliquent cette peur irrationnelle. D’une part, la déconnexion entre la vie urbaine et la nature fait que ceux vivant en milieu urbain peuvent développer une sensibilité accrue à cette aversion. D’autre part, la manière dont la culture et les médias représentent certains animaux joue un rôle capital dans nos peurs. Qui pourrait oublier le célèbre film Les Dents de la mer, où les requins sont dépeints comme des tueurs impitoyables ?
Des conséquences sur l’environnement
Ce rejet viscéral de certaines espèces a des conséquences tangibles sur notre écosystème. Des études montrent, par exemple, qu’un faux serpent a plus de chances d’être écrasé sur la route qu’une tortue factice, ce qui souligne un comportement potentiellement dangereux pour la faune. L’usage massif d’insecticides et la destruction d’habitats naturels en sont d’autres exemples. D’un autre côté, les animaux jugés « mignons » profitent d’un soutien nettement plus important pour leur conservation.
Ces peurs parfois infondées nous rappellent l’importance de réévaluer notre rapport à la nature et aux espèces qui la composent. Plutôt que de les craindre, pourquoi ne pas apprendre à les comprendre et à les respecter ?
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Deux cervidés abattus en battue


Deux cervidés abattus en une journée !
Lors d’une journée impressionnante de battue, un passionné de chasse en Auvergne a réussi l’exploit de récolter deux grands cervidés. Cet événement s’est déroulé lors de la saison 2024-2025 et a été immortalisé dans une vidéo captivante, où l’on observe chaque étape de cette aventure cynégétique. À noter, notre chasseur d’un jour a une préférence pour une carabine avec lunette de battue, mais a décidé d’innover en utilisant un point rouge Aimpoint 9000 SC sur sa Browning Maral, faite pour le redoutable calibre 9,3×62 mm.
Une première traque prometteuse
Posté derrière un arbre, le chasseur guette attentivement un groupe de trois biches se dirigeant vers lui. Concentré, il garde un œil sur la deuxième biche, puis, à peine à quinze mètres, il se lance et tire trois balles. L’une d’elles touche la biche en pleine épaule, la faisant tomber après quelques mètres de fuite. Satisfait de ce premier succès matinal, il prend le temps de lui rendre hommage avant de passer à la suite.
Un cerf 10 cors pour couronner la journée
La seconde traque s’annonçait tout aussi intense. Après un changement d’arme, notre chasseur est témoin de l’arrivée d’une petite harde. Quelle chance! À l’intérieur, un magnifique cerf 10 cors qui, dans un mouvement de retrait, ferme la marche. Deux balles seront nécessaires pour stopper l’animal, qui sera retrouvé quelques mètres plus loin, à proximité de l’anschuss. Un moment de pure adrénaline et de satisfaction pour ce passionné de chasse.
Ces prélèvements soulignent non seulement l habileté du chasseur, mais également la richesse de la faune de la région. Pour découvrir toutes les émotions que procure cette journée mémorable, ne manquez pas de visionner la vidéo qui capture chacun de ces instants forts.
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La bécassine sourde un maître du camouflage aquatique


La bécassine sourde : la reine du camouflage aquatique
En quête d’un expert du déguisement aviaire ? La bécassine sourde est là pour vous impressionner ! Cette petite, mais fascinante oiseau, fait partie des trois bécassines que l’on peut croiser dans les zones humides françaises. Son talent exceptionnel dans l’art du mimétisme lui permet de se fondre dans son environnement, rendant sa détection quasi impossible sans l’aide d’un chien d’arrêt. Profil de cet oiseau, véritable maître du camouflage.
Une petite bécassine aux caractéristiques uniques
Aussi connue sous le nom de “petite bécassine”, la bécassine sourde (Lymnocryptes minimus) est la plus petite des bécassines en France, mesurant entre 17 et 20 cm de longueur, avec une envergure de 38 à 42 cm. Son poids varie de 35 à 70 grammes. Facilement reconnaissable grâce à sa queue pointue et ses ailes effilées bordées d’une rayure blanche, son plumage arbore un mélange harmonieux de teintes ardoise, rousses et noires, permettant une parfaite intégration dans les marais.
Une attention particulière peut être portée à sa tête large et à son bec relativement court qui mesure environ une fois et demie la taille de sa tête. Ses pattes vont du jaune au gris-vert, et la bande brune foncée sur sa tête la distingue de la bécassine des marais, qui possède une raie médiane jaune plus nette.
Un comportement discret pour une alimentation nocturne
La bécassine sourde est, par nature, plutôt solitaire, se distinguant des autres bécassines qui préfèrent la compagnie. Elle se caractérise par une discrétion exemplaire : à la moindre alerte, elle se fige au sol, misant sur la dissimulation plutôt que sur la fuite. Grâce à cette stratégie, elle peut parfois être approchée à moins d’un mètre avant de s’envoler rapidement, silencieusement et toujours dans la direction de la végétation.
Pour nourrir sa petite personne, cet oiseau sonde le sol à la recherche de vers, d’insectes et même de petits mollusques. Il ne dédaigne pas non plus les larves de coléoptères et les graines aquatiques. D’ailleurs, un petit détail amusant : en se nourrissant, son corps oscille d’un mouvement va-et-vient.
Un habitat aquatique à préserver
La bécassine sourde prospère dans des zones humides d’eau douce, dans des marais, tourbières et prairies inondables. Avec une aire de reproduction qui s’étend du nord de l’Europe à la Sibérie, elle migrera vers la France à partir de la mi-octobre, restant jusqu’aux premiers frimas de l’hiver avant de gagner des contrées plus clémentes en Afrique de l’Ouest ou sur les côtes de l’océan Indien.
Fait intéressant, cette espèce ne se reproduit pas en France, mais construit son nid au printemps dans les zones subarctiques et boréales (Scandinavie et Finlande). La femelle y dépose entre trois et cinq œufs qu’elle couve, et les poussins fugaces ne restent pas longtemps au nid, suivant rapidement leur mère.
Un défi pour les observateurs aviaires et les chasseurs
Réputée pour sa capacité à disparaître aux yeux des observateurs, la bécassine sourde est un véritable défi à repérer, tant pour les ornithologues que pour les chasseurs. Cette quête de l’insaisissable rend chaque observation encore plus précieuse pour ceux qui connaissent sa valeur, qui est sans conteste à la hauteur de ses talents de caméléon des marais.
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Nouvelle meute de loups canadiens à l’Espace Rambouillet


Une nouvelle meute de loups du Canada s’installe à l’Espace Rambouillet
Un spectacle majestueux pour les familles
L’Espace Rambouillet, situé au cœur de la forêt de Rambouillet, s’est enrichi d’une attraction sauvage de choix : cinq loups canadiens. Ce 5 avril 2025, cette attraction fait le bonheur des amateurs de nature, petits et grands, qui peuvent désormais observer ces magnifiques prédateurs dans leur milieu semi-naturel.
Un habitat aménagé pour nos amis canins
Cette meute évolue sur un terrain de 1,5 hectare, soigneusement conçu pour répondre à leurs besoins. Pierre Singer, président de Wild Connexion, souligne le rôle vital des loups dans l’écosystème. « Ni ange, ni démon, le loup est un super-prédateur qui participe à l’équilibre forestier », explique-t-il. Les visiteurs peuvent apercevoir Sessi, la femelle alpha à la fourrure claire, ainsi que ses compagnons Igloo, Ewok, Siku et le jeune Amarok.
Observation et éducation en toute sécurité
Les visiteurs du parc bénéficient d’observatoires en bois pour admirer la meute sans intruser dans leur espace. Ces loups, sélectionnés par l’ethnologue Anne Frézard, ont été élevés sans contact direct avec l’homme, ce qui apporte une dimension sauvage à leur comportement.
Une attention particulière a été portée sur leur mode de vie. Ils sont nourris avec de la viande, jetée à distance pour préserver leur instinct. L’enclos, haut de trois mètres, est sécurisé par des grillages enterrés et des fils électriques, avec l’accès restreint aux soigneurs via un sas sécurisé.
Un parcours pédagogique pour petits et grands
Pour enrichir l’expérience des visiteurs, un parcours pédagogique sera mis en place, offrant des informations sur le rôle crucial des loups dans les écosystèmes forestiers. Des journées spéciales seront organisées pour les écoles, permettant aux enfants de découvrir les compétences sensorielles des loups. Et pour les aventuriers, cet été, des bivouacs permettront de passer une nuit à la belle étoile, avec l’espoir d’entendre la meute hurler.
La bonne nouvelle est que ces loups montrent déjà des signes d’adaptation, chassant de petits rongeurs dans leur nouvel habitat. De quoi ravir les amoureux de la faune sauvage et sensibiliser les prochaines générations à l’importance de la biodiversité.
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Tensions entre chasseurs et ONF sur la régulation des cervidés en forêt de Chaux


Tensions entre chasseurs et l’ONF : la forêt de Chaux au cœur du débat
Dans la vaste étendue de la forêt de Chaux, les relations entre les chasseurs et l’Office National des Forêts (ONF) se tendent de plus en plus. En effet, l’ONF s’inquiète de la régénération de cette forêt de 20 000 hectares, peuplée par une impressionnante harde de cerfs. Devant les près de 300 cervidés observés aux abords de la lisière, la question des prélèvements devient cruciale.
Des quotas en hausse pour les chasseurs du Jura
Pour la saison 2024-2025, les chasseurs du Jura avaient déjà un quota de 590 prélèvements de cervidés à atteindre, un objectif qu’ils n’ont pas réussi à remplir. L’ONF, déterminée à protéger la forêt, demande une augmentation de ces quotas pour la prochaine saison. Cette exigence a été débattue lors de l’assemblée générale de la fédération départementale des chasseurs du Jura (FDC 39) qui s’est tenue récemment.
Une volonté d’adaptation : chasseurs et ONF en désaccord
Les chasseurs, après six saisons d’augmentations successives des quotas, contestent les analyses de l’ONF. Christian Lagalice, le président de la FDC, souligne une chute drastique des populations observées, passant de 450 animaux en 2022 à moins de cinquante aujourd’hui. Pour preuve, certaines battues en fin de saison n’ont même pas permis de lever un seul grand cervidé.
Menaces de contentieux : la situation s’aggrave
Face à ces tensions, les chasseurs ont clairement fait savoir qu’ils n’accepteraient pas ces nouveaux quotas. Christian Lagalice a même annoncé que si un dialogue raisonnable ne s’installe pas, ils se tourneraient vers les tribunaux. Ce qui pose la question : jusqu’où ira cette querelle entre l’ONF et la FDC du Jura ?
Un équilibre à préserver
Il est indéniable que la gestion des populations de cervidés est cruciale pour la régénération naturelle de la forêt. Cependant, les chasseurs sont conscients de l’importance de ne pas contribuer à l’éradication d’une espèce emblématique, surtout dans un massif qui subit déjà les impacts d’autres facteurs comme le retour du loup. La discussion est donc ouverte sur comment trouver un modus operandi qui satisferait à la fois la nécessité de réguler la population de cerfs et la pérennité de leur espèce.
Alors que la régulation des populations animales est essentielle, le défi reste de taille pour les acteurs concernés. Espérons que le dialogue reprenne le dessus pour le bien de la biodiversité et des écosystèmes forestiers de notre joli pays.
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Interdiction du plomb dans les munitions de chasse à venir


Interdiction imminente du plomb dans les munitions de chasse : des délais serrés à l’horizon
Le 27 février dernier, la Commission Européenne a engagé une nouvelle réforme qui pourrait bouleverser le monde de la chasse et du tir sportif. Si vous êtes amateur de chasse, accrochez-vous à votre fusil, car un projet de modification des réglementations européennes vise à interdire le plomb dans les munitions pour la chasse. Cette mesure, qui pourrait entrer en vigueur dans les dix-huit mois à venir pour les balles de calibre supérieur à 5,6 mm et dans trois ans pour les cartouches à grenaille, laisse peu de temps aux chasseurs pour s’adapter.
En effet, le règlement (CE) n° 1907/2006, qui régule l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques (REACH), est au cœur de cette initiative. Les amateurs de ball-trap et autres disciplines de tir sportif ne seront pas épargnés par ces restrictions, qui engendreront des modifications notables dans leur pratique quotidienne.
Les inquiétudes des professionnels de la chasse
Face à cette nouvelle imposition, le sénateur Pierre Cuypers de Seine-et-Marne, président du groupe d’études sur la chasse, a exprimé ses préoccupations lors d’une intervention au Sénat. Avec un calendrier si serré, il s’inquiète de la baisse potentielle du nombre de chasseurs. « À quand remonte la dernière fois que vous avez vu un chasseur heureux d’apprendre qu’il doit changer son équipement en si peu de temps ? », pourrait-on dire avec une pointe d’ironie.
Le sénateur a également soulevé une question importante : quel impact cette décision aura-t-elle sur l’industrie de l’armement, qui fabrique des munitions pour des usages civils et militaires ? Pour Cuypers, il serait peut-être judicieux de reporter l’entrée en vigueur de ces mesures à une décennie, afin de permettre aux fabricants de s’adapter convenablement.
La Ministre face à l’absence de réponse
La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, n’a pas encore répondu aux préoccupations soulevées. Quelles seront donc les répercussions de cette réforme sur la politique de chasse en France ? Les amateurs de tir pourraient également se poser cette question, attendant une clarification sur la position officielle du gouvernement face à ces nouvelles directives européennes.
Dans cet univers en mutation, la réponse à la question « serons-nous toujours en mesure de faire feu avant de changer de munition ? » reste en suspend, laissant les chasseurs dans l’attente d’éventuelles évolutions dans la réglementation.
À suivre de près. Pour plus d’informations sur l’actualité de la chasse, consultez notre site : Caninstore.
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Dressage chien chasse sanglier guide complet


Dressage de chien pour la chasse au sanglier : un guide complet
La complicité au service de la traque
La chasse au sanglier avec nos fidèles compagnons à quatre pattes est une tradition qui requiert une véritable complicité entre le chasseur et son chien. Pour que cette aventure soit réussie et sécurisée, un dressage méthodique est essentiel. En s’assurant que le chien développe courage, discipline et technique, on s’assure d’un partenaire de chasse efficace.
Choisir la bonne race : le début de l’aventure
Avant de plonger dans le dressage, il est capital de sélectionner une race de chien ayant des prédispositions pour la chasse au sanglier. Certaines races, comme le Bruno du Jura, le Griffon Nivernais, le Teckel à poil dur et le Jagdterrier, se distinguent par leurs aptitudes naturelles.
Les critères de sélection d’un chiot
Lorsque vous choisissez votre futur compagnon de chasse, portez votre attention sur plusieurs critères :
- Caractère : un mélange de confiance et de docilité
- Curiosité : indicateur d’intelligence et d’adaptabilité
- Résistance physique : une ossature robuste et solide
- Intérêt pour les odeurs : prédisposition au pistage
- Réaction aux bruits : absence de peur excessive
Privilégiez les chiots issus de lignées ayant démontré leur efficacité face au sanglier, car les qualités cynégétiques sont souvent héréditaires.
Les fondations du dressage : les premiers mois
Les premiers mois de vie sont cruciaux pour dresser un futur chien équilibré. Cela commence par une socialisation complète comprenant :
- Exposition à divers environnements comme les forêts et les cours d’eau
- Rencontres avec d’autres chiens et personnes
- Habituation aux stimuli de chasse
- Familiarisation avec les transports
Une bonne socialisation permet de préparer le chien à affronter sereinement les situations inévitables lors de la chasse.
Les commandements de base : éducation et obéissance
Avant d’entamer le dressage spécifique, il est nécessaire de maîtriser certains ordres essentiels tels que le rappel, la marche au pied, et les ordres « Non » ou « Arrête ». Ces commandements doivent devenir des automatismes, et l’utilisation du renforcement positif est recommandée.
Introduction à la voie du sanglier (6-12 mois)
Après avoir posé les bases éducatives, commencez l’initiation à la voie du sanglier. Plusieurs méthodes d’introduction de l’odeur de sanglier sont efficaces, comme l’utilisation de peaux ou de leurres odorants, visant à amener progressivement le chien à reconnaître cette odeur comme un gibier.
Les exercices de pistage
Pour développer les compétences de pistage, commencez par des traces courtes en terrain dégagé, puis augmentez progressivement la difficulté en introduisant divers éléments. Chaque progrès doit être valorisé pour encourager votre chien.
L’adolescence canine : un dressage plus technique (12-18 mois)
Cette période nécessite de travailler spécifiquement sur les compétences nécessaires à votre type de chasse. Pour les chiens courants, des exercices sur des voies froides et du travail en meute sont à privilégier, tandis que les teckels nécessiteront un focus sur le déterrage.
L’intégration aux situations réelles de chasse (18-24 mois)
Le dressage culminera avec des sorties en territoire à forte densité de sangliers. Commencez par des sessions courtes et valorisez chaque comportement positif. Attention à gérer les comportements face au gibier et veillez à ce que le chien acquière de l’autonomie sans compromettre sa sécurité.
Entretien et perfectionnement du dressage
Le dressage ne se termine jamais vraiment. Des sessions régulières de pistage, des exercices physiques et un rafraîchissement des ordres de base sont cruciaux pour maintenir les acquis. Évitez les erreurs courantes qui peuvent compromettre le potentiel de votre chien.
Calendrier de formation : planifier efficacement
Pour garantir un dressage réussi, suivez un calendrier indicatif :
- 2-6 mois : Fondations et socialisation
- 6-12 mois : Initiation aux odeurs de sanglier
- 12-18 mois : Spécialisation et développement des compétences
- 18-24 mois : Application pratique et autonomie
FAQ : réponses aux questions fréquentes
Pour toute interrogation concernant l’âge idéal pour commencer la chasse, la réaction face à un chien traumatisé ou le dressage des chiens adultes, de nombreuses ressources existent.
En somme, le dressage d’un chien de chasse au sanglier demande patience, observation et méthode. En investissant dans ce processus, vous vous assurez une chasse réussie et une relation de confiance avec votre compagnon.
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Chasseurs et frais inattendus lors de l’opération écologique en Loire-Atlantique


Des chasseurs confrontés à des frais inattendus lors de l’opération J’Aime La Nature Propre
En Loire-Atlantique, un fait surprenant a récemment ébranlé les chasseurs de gibiers d’eau du marais de Goulaine. Malgré leur engagement dans l’opération « J’Aime La Nature Propre », visant à ramasser des déchets pour protéger l’environnement, ces passionnés de la nature se sont retrouvés face à une situation pour le moins cocasse : on leur a demandé de payer pour jeter les déchets qu’ils avaient collectés bénévolement !
Une opération citoyenne qui tourne au vinaigre
Mi-mars, les chasseurs se rassemblent pour cette initiative éco-citoyenne et parviennent à collecter près de 3m³ de déchets, soit environ 400 kg. Mais, au moment de se rendre à la déchetterie, la désillusion est palpable. En effet, les mairies de Haute-Goulaine et de La Haye-Fouassière leur annoncent qu’elles ne peuvent pas les aider à accéder à la déchetterie. Pourquoi tant de complications ? C’est simple, la déchetterie est réservée aux déchets ménagers. Pour tout autre type de dépôt, il faut passer par les services techniques des communes, rendant la situation encore plus kafkaïenne.
Un obstacle financier surprenant
Les chasseurs, bien que déterminés, sont alors confrontés à un visage peu accueillant : un tarif de 42 euros pour un bac de 750 litres de déchets. Une somme qu’ils jugent inacceptable, d’autant plus que leur démarche repose sur le bénévolat et ne bénéficie d’aucun financement. Leurs efforts pour entrer dans les bonnes grâces des services de la communauté d’agglomération Clisson Sèvre et Maine se soldent également par un refus, renforçant l’incompréhension face à cette situation.
Une issue finalement cordiale
Heureusement, tout n’est pas perdu ! La communauté de communes Sèvre et Loire, ainsi que le Loroux-Bottereau, se montrent plus conciliants et acceptent de permettre le dépôt des déchets dans leur déchetterie. Voilà qui met un terme à cette situation surréaliste où des chasseurs, ayant à cœur de préserver la nature, se retrouvaient dans l’incapacité de jeter les déchets qu’ils avaient pris soin de ramasser. Cela soulève d’ailleurs une question : n’est-il pas temps de simplifier ces démarches administratives afin d’encourager les initiatives écologiques plutôt que de les entraver ?
En fin de compte, ce type d’incident rappelle l’importance d’un soutien institutionnel pour les actions environnementales. Alors, chers chasseurs, la prochaine fois que vous descendez sur le terrain armés de vos sacs poubelles, gardez à l’esprit qu’il vaut mieux se renseigner sur la politique de gestion des déchets avant de passer à l’action.
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