Retour des faucons pèlerins à Bordeaux

Retour triomphal des faucons pèlerins à Bordeaux
Une naissance rarissime dans un cadre urbain
C’est une première dans le ciel bordelais : pour la toute première fois, un couple de faucons pèlerins a donné naissance à deux petits au sein de l’église Sainte-Marie, sur l’avenue Thiers. L’annonce a été faite par une association de protection de la faune le mardi 13 mai 2025, célébrant ainsi le retour de ce rapace emblématique après une longue absence.
Un retour attendu
Le faucon pèlerin, roi des cieux, semblait avoir disparu des horizons urbains. Pourtant, le 21 février dernier, un couple a été repéré près de l’église Sainte-Marie, dans le quartier de la Bastide. Les bénévoles d’une association locale ont alors pris l’initiative de suivre leur comportement. Rapidement, après quelques jours d’observation, un accouplement est confirmé, et la femelle s’installe dans une cavité sur le bâtiment religieux pour couver leurs œufs.
Le 18 avril 2025, deux petites boules de plumes font leur apparition, marquant un moment rare et émouvant au cœur de l’agitation urbaine. Les fauconneaux, nourris par leurs parents, grandissent rapidement. Leur envol est prévu d’ici fin mai ou début juin, après quoi ils resteront encore deux mois dans les parages pour parfaire leur autonomie avec l’aide de leurs protecteurs.
Célébration de la nature
Pour célébrer cette belle naissance, une journée d’observation a eu lieu le 17 mai, à l’église Sainte-Marie. Le public a pu profiter de longues-vues mises à disposition, tandis que des bénévoles passionnés partageaient l’histoire fascinante de ce retour inattendu et sensibilisaient à la préservation de cette espèce encore vulnérable.
Un écosystème en péril, une victoire à célébrer
Cette naissance ne doit rien au hasard, mais résulte de plusieurs décennies d’efforts de préservation. Dans les années 1960, le faucon pèlerin avait quasiment disparu en France à cause de la pollution, du braconnage et de la destruction de son habitat. Son retour dans un milieu urbain comme Bordeaux est considérée comme une victoire majeure.
Le faucon pèlerin est un prédateur clé pour l’écosystème, maintenant l’équilibre des populations d’oiseaux comme les pigeons et les étourneaux. Reconnaissable à son plumage bleu-gris et à sa fameuse « moustache » noire, cet oiseau est le plus rapide du monde, capable de piquer à des vitesses dépassant les 300 km/h.
Conclusion
La naissance de ces deux poussins rappelle que la nature peut toujours nous surprendre, même en milieu urbain. Le faucon pèlerin, discret mais héroïque, continue d’impressionner par son agilité et sa capacité d’adaptation.
Actuchassse pour Caninstore
Retrouvez-nous sur Caninstore pour d’autres articles fascinants sur la nature et la chasse !
Armes et Munitions pour Chasseurs Modernes

Armes et Munitions de Chasse : L’Essentiel pour Tout Chasseur
Actualités et Innovations dans le Monde de la Chasse
Le domaine de la chasse est en perpétuelle évolution, tant en matière d’armes que de munitions. En ce début juin 2025, nous assistons à des changements notables avec, par exemple, la reprise de Verney-Carron par le groupe Rivolier. Ce type de transition souligne l’importance d’avoir des acteurs solides dans l’industrie, garantissant ainsi la qualité et l’innovation.
Essais d’Armes et Matériel
Les essais d’armes sont cruciaux pour permettre aux chasseurs de faire un choix éclairé. Nous avons récemment testé le fusil Rizzini BR240 Sporting, qui promet une performance de haut niveau. De plus, la lunette ZeroTech Thrive HD a également été mise à l’épreuve sur le terrain, offrant des résultats prometteurs pour les passionnés de tir. Avec de tels équipements, les chasseurs peuvent véritablement améliorer leur expérience sur le terrain.
Comprendre la Différence : Fusils à Divers Prix
Un sujet intéressant abordé récemment est la différence entre un fusil à 1 000 euros et un autre à 100 euros. Cela amène à réfléchir sur ce que l’on recherche vraiment dans un équipement de chasse. Est-ce la précision, la durabilité, ou simplement le prestige? Les réponses peuvent varier d’un chasseur à l’autre, mais il est certain que le rapport qualité-prix est un facteur à prendre en compte.
Engagement Écologique des Chasseurs
Les initiatives pour recycler les balles et cartouches se multiplient, notamment en Aveyron. Les chasseurs prennent conscience de leur impact sur l’environnement et s’organisent pour réduire leur empreinte écologique. C’est un pas dans la bonne direction pour concilier passion de la chasse et respect de la nature.
Se Lancer dans le Ball-Trap : Un Nouvel Horizon
Pour ceux qui souhaitent diversifier leur approche de la chasse, le ball-trap est une option à considérer. C’est une discipline qui demande précision et concentration, tout en étant un excellent moyen de se préparer pour la saison de chasse. Des ressources et des conseils sont disponibles pour accompagner les novices dans leur apprentissage.
En somme, le monde de la chasse est dynamique et en constante innovation. Que vous soyez un chasseur expérimenté ou débutant, il est essentiel de rester informé sur les dernières tendances, techniques et équipements disponibles sur le marché.
Actuchassse pour Caninstore
Pour tous vos besoins en matière d’équipements de chasse, n’hésitez pas à consulter notre site internet : Caninstore.
Chacal doré découvert dans les Alpes de Haute Provence

Un chacal doré détecté dans les Alpes de Haute Provence
Un événement marquant : un chacal doré a été enregistré sur la commune de Castellane, dans les Alpes de Haute Provence, grâce à un piège photo de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Ce constat fait du département le treizième à accueillir cet animal en France. L’installation progressive du chacal doré sur notre territoire est un fait qui intrigue de nombreux observateurs.
Une présence croissante en PACA
Ce n’est pas le premier rendez-vous du chacal doré avec la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). En effet, cette espèce avait déjà été aperçue dans les Bouches-du-Rhône en 2021 et dans les Alpes-Maritimes l’année précédente. L’OFB a récemment fait savoir que la détection de ce chacal dans les Alpes de Haute Provence était une première pour ce département, avec des photos obtenues en avril dernier provenant d’un appareil placé stratégiquement dans une zone boisée. Avant d’annoncer cette découverte, l’OFB a effectué une validation méticuleuse en collaboration avec des spécialistes européens.
Origines et répartition du chacal doré
Mais d’où vient donc cet animal dont le nom sonne comme une star de cinéma ? Le chacal doré a une vaste aire de répartition, s’étendant du sud de l’Asie (Vietnam, Thaïlande) jusqu’à l’Europe, en passant par l’Inde, le Moyen-Orient et la Turquie. Présent en Europe depuis plus de 2000 ans, son expansion vers l’ouest et le nord a pris un nouvel élan à partir des années 1960. Des individus isolés ont été repérés à des distances considérables de leurs zones de peuplement habituelles.
Les premières observations en Europe remontent aux années 1980, notamment en Italie et en Autriche, et se sont poursuivies dans les années 1990 avec des apparitions en Allemagne. Plus récemment, la France a vu la présence de ce chacal depuis 2017. Une étude génétique menée par la Commission européenne en 2016 a abouti à la conclusion que le chacal doré ne devait pas être considéré comme une espèce exogène introduite par l’homme. En réalité, il fait partie intégrante du patrimoine naturel européen, comme en témoigne son inscription à l’annexe V de la directive Habitats Faune. De plus, cette espèce n’est ni chassable ni piégeable, ce qui souligne son statut à protéger.
Et vous, que pensez-vous de l’essor du chacal doré en France ? Sa présence sur notre territoire vous semble-t-elle être une nouvelle opportunité pour la biodiversité ou un risque pour notre écosystème ?
Actuchassse pour Caninstore
Le renard chasseur opportuniste et son rôle dans l’écosystème

Le renard : un chasseur opportuniste aux multiples facettes
Le renard, bien connu pour son caractère opportuniste, est un carnivore adaptable dont le régime alimentaire varie en fonction de la disponibilité des proies. Que l’on soit dans les champs ou près des zones urbaines, cet animal sait tirer profit d’une grande variété de ressources alimentaires.
Un régime alimentaire diversifié
Le renard ne se contente pas d’une seule source de nourriture. Son alimentation peut inclure des mammifères, des oiseaux, des poissons, ainsi que différents invertébrés. Curieusement, il ne dédaigne pas non plus quelques végétaux ou des champignons lorsqu’ils sont à portée de patte. Et ne soyez pas surpris de le voir fouiller les poubelles à la recherche de restes de repas ou d’aliments pour animaux domestiques. En somme, la cuisine du renard est aussi variée que le menu d’un restaurant gastronomique !
Le rôle du renard dans l’écosystème : régulateur ou perturbateur ?
Tout le monde s’accorde à dire que le renard a son rôle à jouer dans la nature, mais la question de son impact sur les populations de proies comme le campagnol fait débat. Certaines associations écologiques soutiennent que le renard régule efficacement les populations de ces rongeurs. Cependant, la science n’est pas aussi tranchée. Les experts de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) signalent que la relation entre le renard et ses proies est complexe et souvent mal compris.
Des études variées ont montré que, bien que l’impact du renard sur certains éléments de la dynamique des populations (comme la survie des jeunes lièvres ou perdrix) puisse être significatif, il semble être moins prononcé sur les densités reproductives des espèces proies courantes. Dans certains cas, comme les populations isolées de lagopèdes ou de tétras, son influence peut se ressentir davantage, surtout en l’absence de ressources alternatives.
Une situation délicate à démêler
Les phases de pullulation des campagnols révèlent également que l’influence du renard pourrait être négligeable. En dehors de ces situations, son rôle, comme celui d’autres prédateurs, mérite encore d’être mieux compris.
Alors, que retenir ? Le renard, avec ses habitudes alimentaires variées et son rôle d’intervenant dans la chaîne alimentaire, soulève des questions essentielles sur les équilibres de notre biodiversité. Entre opportunisme et régulation, l’avenir du renard et de ses proies reste un sujet de discussion passionnant.
Pour en savoir plus sur la faune sauvage et la chasse, visitez Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Allergies printanières chez les animaux

Allergies au pollen chez nos compagnons : un mal méconnu
Des symptômes similaires aux humains
Avec l’arrivée du printemps, les allergies au pollen ne touchent pas uniquement les humains. En effet, nos fidèles amis à quatre pattes, notamment chiens et chats, peuvent également souffrir de cette réaction allergique. Les signes sont souvent similaires à ceux de l’homme, comprenant des éternuements, des yeux larmoyants et un nez qui coule. Il est important de rester vigilant, surtout si ces manifestations se reproduisent chaque année à la même saison.
Démangeaisons et problèmes cutanés
Pour les animaux, l’allergie au pollen se manifeste essentiellement par de fortes démangeaisons, appelées prurit. Un chien ou un chat allergique pourra se gratter ou se lécher de manière excessive, surtout au niveau des pattes, du museau, des oreilles et du ventre. Cela peut entraîner des irritations cutanées, des pertes de poils, et dans les cas les plus graves, des troubles respiratoires comme des toux sèches ou même des crises d’asthme.
Diagnostic et traitement adaptés
Si vous suspectez une allergie chez votre animal, la meilleure décision est de consulter un vétérinaire. Ce dernier pourra établir un diagnostic à l’aide de tests spécifiques et proposer un traitement adapté. Les antihistaminiques sont souvent prescrits pour atténuer les symptômes, mais leur efficacité peut varier selon les individus. Pour des allergies plus sévères, des médicaments à base de cortisone peuvent être envisagés, bien qu’un suivi vétérinaire soit incontournable pour éviter les effets secondaires.
Précautions à prendre au quotidien
Pour améliorer le confort de votre animal durant la saison des pollens, quelques gestes simples peuvent faire la différence. Pensez à laver votre chien après les promenades pour retirer les pollens accumulés sur son pelage. Essuyer ses pattes et son museau est également crucial pour éviter toute irritation. À la maison, nettoyez régulièrement pour éliminer les pollens et aérez votre intérieur au bon moment. Évitez les sorties aux heures où la concentration de pollens est maximale, généralement tôt le matin et en fin d’après-midi.
Un mal à ne pas négliger
Les allergies au pollen chez les animaux ne sont pas à prendre à la légère. Elles peuvent engendrer des troubles allant des simples démangeaisons à des réactions respiratoires plus graves. En restant attentif aux signaux de votre compagnon et en adoptant des gestes préventifs, vous pouvez contribuer à son bien-être tout au long du printemps.
Actuchassse pour Caninstore
Visitez notre site pour en savoir plus sur les soins de vos animaux!
Différences entre sanglier et phacochère ou la diversité des suidés

Différences entre le sanglier et le phacochère : deux membres fascinants du monde des suidés
Caractéristiques distinctives des deux espèces
Au sein de la famille des suidés, le sanglier (Sus scrofa) et le phacochère (Phacochoerus) se distinguent nettement, bien qu’ils partagent certaines similitudes. Le phacochère mâle possède des excroissances calleuses surnommées « verrues », qui peuvent atteindre 15 cm de long. Ces attributs, associés à ses canines supérieures impressionnantes, en font un personnage fascinant de la savane. En effet, ces canines peuvent mesurer jusqu’à 60 cm chez les plus anciens, un record établi en 1921 par Sir E. G. Loder.
De leur côté, les mâles phacochères pèsent généralement plus de 100 kg, tandis que les femelles oscillent entre 50 et 75 kg. Pour ce qui est de leur taille, ils mesurent environ 160 cm de long et 60 à 80 cm de hauteur au garrot. En revanche, le sanglier est plus massif, avec des mâles atteignant jusqu’à 160 kg et des femelles compris entre 100 kg. Leur longueur varie entre 90 et 180 cm et leur hauteur au garrot s’étend de 60 à 115 cm.
Habitat et répartition géographique
Les deux espèces vivent dans des habitats très différents. Le sanglier est présent en Europe et en Asie, tandis que le phacochère est exclusivement africain, se déplaçant dans des régions telles que le Sénégal, le Congo ou l’Éthiopie. À propos de sa répartition, le phacochère existe sous plusieurs sous-espèces en Afrique, dont le phacochère commun et le phacochère de Somalie, ce dernier étant uniquement présent dans le sud-est de l’Éthiopie et une partie du Kenya.
En termes d’écologie, le phacochère préfère les savanes variées, adaptées aux environnements arides, tout en étant particulièrement actif durant la journée. Il cherche souvent des zones humides en périphérie des plaines. À l’inverse, le sanglier est un véritable opportuniste, adaptable à une multitude d’habitats, que ce soit dans les forêts, prairies, marécages, voire même en milieu urbain. C’est cette capacité d’adaptation qui a contribué à leur grande prolifération en Europe, notamment en France, où leur nombre ne cesse d’augmenter.
Un aperçu du monde des suidés
Ainsi, bien que le sanglier et le phacochère soient deux espèces bien distinctes, ils ne sont que la pointe d’un vaste iceberg au sein du registre des suidés. Pour des découvertes plus fascinantes relatives à ce groupe varié d’animaux, nous vous invitons à explorer notre article dédié aux suidés.
Pour découvrir encore plus sur le monde de la chasse et des animaux, n’hésitez pas à visiter notre site : Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Chamois au cœur d’un village du Cantal

Quand un chamois fait sa vie dans un village du Cantal
Une présence surprenante au cœur de Saint-Martin-sous-Vigouroux
Dans le petit village de Saint-Martin-sous-Vigouroux, situé dans le Cantal, un événement inattendu a captivé les habitants : une femelle chamois a élu domicile au beau milieu de cette localité de 220 âmes. Les résidents, amusés au départ, constatent rapidement que cette situation insolite pourrait avoir certaines conséquences. Dominique Bélard, un habitant, fait part de son émerveillement en observant la proximité de l’animal. « Le chamois est dans le village. Je le vois le matin et le soir. Ce matin, il est encore venu sur ma terrasse », partage-t-il.
Les rencontres entre le chamois et les riverains sont fréquentes, mais la situation commence à poser problème. Les jardins et potagers subissent les assauts de cette curieuse visiteuse peu farouche, qui semble chercher activement la compagnie des humains.
Le comportement intrigant du chamois
La femelle chamois, qui déambule à sa guise, se nourrit sur les pelouses locales sans difficulté. « Il recherche la compagnie des hommes et se promène dans les rues », constate Bélard. Cette proximité interroge : où s’arrête l’amusement et où commence l’inquiétude ? Alors que certains villageois se laissent attendrir par cet intrus, d’autres s’inquiètent du risque qu’il court en s’approchant trop des routes et de la circulation.
Une prise en charge délicate pour les autorités
Sophie Benezit, la maire du village, évoque un sujet qui la préoccupe particulièrement. Selon elle, ce chamois, qui aurait été relâché après avoir été élevé en captivité, ne montre aucune intention de retourner dans son habitat naturel, bien qu’il soit en pleine ville. Des démarches ont été entreprises auprès de l’Office français de la biodiversité afin de trouver une solution appropriée. L’abattage a, toutefois, été écarté compte tenu qu’il s’agit d’une femelle.
La maire souligne les contraintes d’une telle situation : « J’ai contacté des parcs animaliers, mais ils ne prennent que des animaux issus de leurs propres installations. » Des associations comme 30 Millions d’Amis ou Le Refuge ont aussi été contactées, sans résultat concret à ce jour. Même une ferme pédagogique intéressée n’a pas pu obtenir les autorisations nécessaires pour recueillir l’animal.
Quelles solutions pour le village ?
Face à cette cohabitation étonnante qui s’éternise, la maire assure qu’elle ne compte pas abandonner l’affaire : « Je vais tout déployer pour trouver une issue. Je vais insister auprès du préfet si besoin. » En attendant, le chamois continue de déambuler dans le bourg, suscitant à la fois émerveillement et appréhension. Qui a dit que la vie au village était monotone ?
Actuchassse pour Caninstore
Pour découvrir plus d’articles sur la nature et la chasse, rendez-vous sur Caninstore.
Suivi d’une louve entre France et Suisse

Une louve franco-suisse surveillée de près
En 2024, la fondation suisse Kora a pris l’initiative de suivre une louve équipée d’un collier GPS, permettant de suivre ses activités de manière détaillée. Ce projet, intitulé Wolves and Cattle, a pour but non seulement de suivre les loups, mais aussi d’étudier d’autres grands carnivores comme le lynx. Fait intéressant, cette louve passe une bonne partie de son temps en France, et les informations recueillies sont partagées avec les autorités françaises. Toutefois, la transparence dont font preuve les Suisses contraste avec la discrétion affichée de leurs homologues français, où l’information semble parfois filtrée avec autant de soin qu’un secret militaire.
Les déplacements de la louve F259
Depuis le 30 octobre, une louve marquée F259 est suivie dans le sud du Jura vaudois. Moins connue en Suisse, cette femelle a été identifiée grâce à une analyse génétique. Le collier GPS qui l’équipe enregistre sa position toutes les quatre heures, offrant ainsi une série de données toutes les 48 heures. Une équipe sur le terrain se rend régulièrement dans les zones où la louve a été repérée, identifiant ces lieux par la concentration de localisations, ou clusters. Cela leur permet d’effectuer des recherches sur ses proies et d’autres indices de son comportement.
Les mois de mars et d’avril ont révélé que la louve avait parcouru une zone d’environ 300 km², permettant aux chercheurs d’enrichir leurs connaissances sur son régime alimentaire et ses habitudes de déplacement.
Collaboration pour la conservation
La Fondation Kora ne s’arrête pas là. Une collaboration avec l’Agence Régionale de la Biodiversité Bourgogne Franche-Comté vise à équiper des bovins de colliers GPS avec accéléromètres dans des pâturages spécifiques. Ces dispositifs enregistreront les déplacements et l’activité des bovins, ouvrant ainsi la voie à des études plus approfondies sur leur comportement. L’idée est de déterminer comment la louve interagit avec ces pâturages et d’analyser les réponses des bovins avant et après son passage.
Le rôle de la Fondation Kora
La Fondation Kora se consacre à l’étude et à la gestion des grands carnivores en Suisse. Son travail s’étend à la conservation d’espèces comme le lynx, le loup, l’ours et d’autres carnivores moins connus comme le chacal doré. Kora tire les leçons d’une époque où les grands prédateurs coexistaient avec l’homme dans un paysage bien différent de celui d’aujourd’hui. Sa démarche est plus neutre par rapport à d’autres organisations pro-loups, en reconnaissant que la nature que ces animaux retrouvent n’est pas celle d’antan, mais un environnement où les besoins des différents acteurs doivent être pris en compte.
Alors que la louve F259 continue d’explorer les frontières entre nature sauvage et territoire humain, le travail de la Fondation Kora nous rappelle l’importance d’une coexistence harmonieuse avec ces fascinants grands carnivores.
Actuchassse pour Caninstore
Pour plus d’informations, visitez Caninstore.
Differences entre fauves et félins

Différences entre fauves et félins : importance des distinctions
Comprendre les félins
Le terme « félin » désigne une catégorie bien précise d’animaux : les félidés, soit la famille des Felidae. Cette famille de mammifères placentaires appartient à l’ordre des carnivores et se divise en deux grandes sous-familles. D’un côté, nous avons les grands félins (Pantherinae) comme les lions, tigres, panthères et jaguars. De l’autre, les petits félins (Felinae) qui incluent des espèces comme les chats domestiques, lynx, guépards et ocelots.
Tous ces félins, indépendamment de leur taille, sont remarquablement adaptés à la chasse. Leurs griffes sont rétractiles, ce qui les protège et les garde affûtées. Leur dentition est conçue pour une alimentation carnivore, avec de longues canines prêtes à transpercer la chair et des dents carnassières efficaces pour déchiqueter. De plus, leurs sens, notamment la vue nocturne, sont très développés grâce à une membrane réfléchissante située derrière la rétine, le tapetum lucidum, qui améliore leur vision dans l’obscurité. Les félins possèdent une agilité impressionnante, leur permettant de bondir, grimper et se mouvoir avec une souplesse hors du commun, ce qui en fait des prédateurs redoutables.
Le concept de fauve
À l’inverse du terme « félin », le mot « fauve » n’a aucune valeur scientifique. Il n’existe pas de catégorie d’animaux appelée « fauves ». Ce terme, d’origine latine « falvus » signifiant « jaune tirant sur le roux », était initialement utilisé pour désigner un animal au pelage doré, comme les lions. Toutefois, au fil du temps, ce mot a pris une connotation symbolique, évoquant la puissance, la sauvagerie et la majesté de grands prédateurs sauvages.
Dans la pratique, on parle de « fauves » pour désigner des animaux comme le lion, le tigre, la panthère, le léopard ou le jaguar, qui sont des félins emblématiques. Cependant, les fauves ne se limitent pas qu’aux félins. Ce terme englobe également d’autres grands carnivores comme les hyènes, les ours ou certains canidés sauvages. Cette classification est donc davantage basée sur l’apparence et l’impact symbolique de ces animaux que sur une réelle classification biologique.
Aperçu des animaux qualifiés de fauves
Afin de mieux cerner ce que signifie le terme « fauve », il est essentiel de noter que seuls les grands félins du genre Panthera sont souvent qualifiés ainsi. Les petits félins, tels que les chats domestiques et les lynx, ne rugissent pas et leur comportement est moins imposeur, ce qui les exclut généralement de cette catégorie.
Il est donc clair que les termes « fauve » et « félin » sont parfois confondus, mais ils désignent des réalités distinctes. Les félins représentent une classification zoologique spécifique, alors que le terme « fauve » désigne des animaux aux caractéristiques variables, influencées par des facteurs culturels.
En somme, il est crucial de se rappeler que tous les félins ne sont pas des fauves, et toutes les fauves ne sont pas des félins. Que vous soyez un passionné de chasse ou simplement un amateur de nature, cette distinction enrichit notre compréhension de la faune sauvage.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur la chasse et les animaux, visitez notre site : Caninstore.
Cigogne noire menace projet d’éoliennes en Indre-et-Loire

Indre-et-Loire : une cigogne noire pourrait faire capoter un projet d’éoliennes
Un parc éolien sur un terrain risqué
Dans le sud de l’Indre-et-Loire, la société d’exploitation éolienne de Chaiseau (SEECH) se heurte à un défi de taille. Son projet d’implantation de sept éoliennes entre Charnizay et le Petit-Pressigny est menacé par la présence d’une espèce protégée : la cigogne noire. Cet oiseau rare pourrait bien être le coup de grâce pour une initiative déjà mal en point.
Un recours devant le Conseil d’État
Après avoir essuyé un refus de la préfecture d’Indre-et-Loire en 2022, la SEECH n’a pas dit son dernier mot. L’entreprise a porté l’affaire devant le Conseil d’État, espérant annuler l’arrêté qui bloque l’obtention de l’autorisation environnementale nécessaire au lancement des travaux. En d’autres termes, la SEECH veut transformer le vent en électricité, mais le ciel s’assombrit avec les cigognes noires au-dessus de leur tête.
Une espèce protégée en danger
La cigogne noire, qui pénètre dans notre vue avec sa prestance inégalée, est classée en danger critique d’extinction à l’échelle nationale et régionale. Contrairement à sa cousine blanche, elle préfère les forêts denses et les points d’eau. Avec la capacité de parcourir jusqu’à 300 km dans une journée, chaque nid de cette espèce est essentiel pour sa survie. Et devinez quoi ? Un nid a été localisé à seulement six kilomètres de la zone d’implantation prévue pour les éoliennes. Un véritable coup dur pour les ambitions éoliennes.
Les enjeux écologiques en jeu
Le rapporteur public lors de l’audience du 15 mai 2025 a souligné le risque écologique significatif que représente le projet éolien. Il s’est appuyé sur plusieurs études scientifiques qui mettent en garde contre toute perturbation des habitats naturels des oiseaux. Ainsi, il a recommandé le rejet de la demande de la SEECH, arguant que l’espèce ne doit pas être mise en péril par une telle initiative.
Une décision imminente du Conseil d’État
La décision du Conseil d’État est attendue dans les semaines à venir. Avec des arguments solides en faveur de la protection de la cigogne noire, il semble probable que l’oiseau pourrait avoir le dernier mot dans cette affaire. Ainsi, même si le vent semble souffler en faveur de la SEECH, il est fort à parier que la cigogne noire pourrait bien empêcher ce projet de prendre son envol.
Pour en savoir plus sur la chasse et toute l’actualité qui l’entoure, rendez-vous sur Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore