La bécassine sourde un maître du camouflage aquatique

La bécassine sourde un maître du camouflage aquatique

La bécassine sourde : la reine du camouflage aquatique

En quête d’un expert du déguisement aviaire ? La bécassine sourde est là pour vous impressionner ! Cette petite, mais fascinante oiseau, fait partie des trois bécassines que l’on peut croiser dans les zones humides françaises. Son talent exceptionnel dans l’art du mimétisme lui permet de se fondre dans son environnement, rendant sa détection quasi impossible sans l’aide d’un chien d’arrêt. Profil de cet oiseau, véritable maître du camouflage.

Une petite bécassine aux caractéristiques uniques

Aussi connue sous le nom de “petite bécassine”, la bécassine sourde (Lymnocryptes minimus) est la plus petite des bécassines en France, mesurant entre 17 et 20 cm de longueur, avec une envergure de 38 à 42 cm. Son poids varie de 35 à 70 grammes. Facilement reconnaissable grâce à sa queue pointue et ses ailes effilées bordées d’une rayure blanche, son plumage arbore un mélange harmonieux de teintes ardoise, rousses et noires, permettant une parfaite intégration dans les marais.

Une attention particulière peut être portée à sa tête large et à son bec relativement court qui mesure environ une fois et demie la taille de sa tête. Ses pattes vont du jaune au gris-vert, et la bande brune foncée sur sa tête la distingue de la bécassine des marais, qui possède une raie médiane jaune plus nette.

Un comportement discret pour une alimentation nocturne

La bécassine sourde est, par nature, plutôt solitaire, se distinguant des autres bécassines qui préfèrent la compagnie. Elle se caractérise par une discrétion exemplaire : à la moindre alerte, elle se fige au sol, misant sur la dissimulation plutôt que sur la fuite. Grâce à cette stratégie, elle peut parfois être approchée à moins d’un mètre avant de s’envoler rapidement, silencieusement et toujours dans la direction de la végétation.

Pour nourrir sa petite personne, cet oiseau sonde le sol à la recherche de vers, d’insectes et même de petits mollusques. Il ne dédaigne pas non plus les larves de coléoptères et les graines aquatiques. D’ailleurs, un petit détail amusant : en se nourrissant, son corps oscille d’un mouvement va-et-vient.

Un habitat aquatique à préserver

La bécassine sourde prospère dans des zones humides d’eau douce, dans des marais, tourbières et prairies inondables. Avec une aire de reproduction qui s’étend du nord de l’Europe à la Sibérie, elle migrera vers la France à partir de la mi-octobre, restant jusqu’aux premiers frimas de l’hiver avant de gagner des contrées plus clémentes en Afrique de l’Ouest ou sur les côtes de l’océan Indien.

Fait intéressant, cette espèce ne se reproduit pas en France, mais construit son nid au printemps dans les zones subarctiques et boréales (Scandinavie et Finlande). La femelle y dépose entre trois et cinq œufs qu’elle couve, et les poussins fugaces ne restent pas longtemps au nid, suivant rapidement leur mère.

Un défi pour les observateurs aviaires et les chasseurs

Réputée pour sa capacité à disparaître aux yeux des observateurs, la bécassine sourde est un véritable défi à repérer, tant pour les ornithologues que pour les chasseurs. Cette quête de l’insaisissable rend chaque observation encore plus précieuse pour ceux qui connaissent sa valeur, qui est sans conteste à la hauteur de ses talents de caméléon des marais.

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Nouvelle meute de loups canadiens à l’Espace Rambouillet

Nouvelle meute de loups canadiens à l'Espace Rambouillet

Une nouvelle meute de loups du Canada s’installe à l’Espace Rambouillet

Un spectacle majestueux pour les familles

L’Espace Rambouillet, situé au cœur de la forêt de Rambouillet, s’est enrichi d’une attraction sauvage de choix : cinq loups canadiens. Ce 5 avril 2025, cette attraction fait le bonheur des amateurs de nature, petits et grands, qui peuvent désormais observer ces magnifiques prédateurs dans leur milieu semi-naturel.

Un habitat aménagé pour nos amis canins

Cette meute évolue sur un terrain de 1,5 hectare, soigneusement conçu pour répondre à leurs besoins. Pierre Singer, président de Wild Connexion, souligne le rôle vital des loups dans l’écosystème. « Ni ange, ni démon, le loup est un super-prédateur qui participe à l’équilibre forestier », explique-t-il. Les visiteurs peuvent apercevoir Sessi, la femelle alpha à la fourrure claire, ainsi que ses compagnons Igloo, Ewok, Siku et le jeune Amarok.

Observation et éducation en toute sécurité

Les visiteurs du parc bénéficient d’observatoires en bois pour admirer la meute sans intruser dans leur espace. Ces loups, sélectionnés par l’ethnologue Anne Frézard, ont été élevés sans contact direct avec l’homme, ce qui apporte une dimension sauvage à leur comportement.

Une attention particulière a été portée sur leur mode de vie. Ils sont nourris avec de la viande, jetée à distance pour préserver leur instinct. L’enclos, haut de trois mètres, est sécurisé par des grillages enterrés et des fils électriques, avec l’accès restreint aux soigneurs via un sas sécurisé.

Un parcours pédagogique pour petits et grands

Pour enrichir l’expérience des visiteurs, un parcours pédagogique sera mis en place, offrant des informations sur le rôle crucial des loups dans les écosystèmes forestiers. Des journées spéciales seront organisées pour les écoles, permettant aux enfants de découvrir les compétences sensorielles des loups. Et pour les aventuriers, cet été, des bivouacs permettront de passer une nuit à la belle étoile, avec l’espoir d’entendre la meute hurler.

La bonne nouvelle est que ces loups montrent déjà des signes d’adaptation, chassant de petits rongeurs dans leur nouvel habitat. De quoi ravir les amoureux de la faune sauvage et sensibiliser les prochaines générations à l’importance de la biodiversité.

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Tensions entre chasseurs et ONF sur la régulation des cervidés en forêt de Chaux

Tensions entre chasseurs et ONF sur la régulation des cervidés en forêt de Chaux

Tensions entre chasseurs et l’ONF : la forêt de Chaux au cœur du débat

Dans la vaste étendue de la forêt de Chaux, les relations entre les chasseurs et l’Office National des Forêts (ONF) se tendent de plus en plus. En effet, l’ONF s’inquiète de la régénération de cette forêt de 20 000 hectares, peuplée par une impressionnante harde de cerfs. Devant les près de 300 cervidés observés aux abords de la lisière, la question des prélèvements devient cruciale.

Des quotas en hausse pour les chasseurs du Jura

Pour la saison 2024-2025, les chasseurs du Jura avaient déjà un quota de 590 prélèvements de cervidés à atteindre, un objectif qu’ils n’ont pas réussi à remplir. L’ONF, déterminée à protéger la forêt, demande une augmentation de ces quotas pour la prochaine saison. Cette exigence a été débattue lors de l’assemblée générale de la fédération départementale des chasseurs du Jura (FDC 39) qui s’est tenue récemment.

Une volonté d’adaptation : chasseurs et ONF en désaccord

Les chasseurs, après six saisons d’augmentations successives des quotas, contestent les analyses de l’ONF. Christian Lagalice, le président de la FDC, souligne une chute drastique des populations observées, passant de 450 animaux en 2022 à moins de cinquante aujourd’hui. Pour preuve, certaines battues en fin de saison n’ont même pas permis de lever un seul grand cervidé.

Menaces de contentieux : la situation s’aggrave

Face à ces tensions, les chasseurs ont clairement fait savoir qu’ils n’accepteraient pas ces nouveaux quotas. Christian Lagalice a même annoncé que si un dialogue raisonnable ne s’installe pas, ils se tourneraient vers les tribunaux. Ce qui pose la question : jusqu’où ira cette querelle entre l’ONF et la FDC du Jura ?

Un équilibre à préserver

Il est indéniable que la gestion des populations de cervidés est cruciale pour la régénération naturelle de la forêt. Cependant, les chasseurs sont conscients de l’importance de ne pas contribuer à l’éradication d’une espèce emblématique, surtout dans un massif qui subit déjà les impacts d’autres facteurs comme le retour du loup. La discussion est donc ouverte sur comment trouver un modus operandi qui satisferait à la fois la nécessité de réguler la population de cerfs et la pérennité de leur espèce.

Alors que la régulation des populations animales est essentielle, le défi reste de taille pour les acteurs concernés. Espérons que le dialogue reprenne le dessus pour le bien de la biodiversité et des écosystèmes forestiers de notre joli pays.

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Interdiction du plomb dans les munitions de chasse à venir

Interdiction du plomb dans les munitions de chasse à venir

Interdiction imminente du plomb dans les munitions de chasse : des délais serrés à l’horizon

Le 27 février dernier, la Commission Européenne a engagé une nouvelle réforme qui pourrait bouleverser le monde de la chasse et du tir sportif. Si vous êtes amateur de chasse, accrochez-vous à votre fusil, car un projet de modification des réglementations européennes vise à interdire le plomb dans les munitions pour la chasse. Cette mesure, qui pourrait entrer en vigueur dans les dix-huit mois à venir pour les balles de calibre supérieur à 5,6 mm et dans trois ans pour les cartouches à grenaille, laisse peu de temps aux chasseurs pour s’adapter.

En effet, le règlement (CE) n° 1907/2006, qui régule l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques (REACH), est au cœur de cette initiative. Les amateurs de ball-trap et autres disciplines de tir sportif ne seront pas épargnés par ces restrictions, qui engendreront des modifications notables dans leur pratique quotidienne.

Les inquiétudes des professionnels de la chasse

Face à cette nouvelle imposition, le sénateur Pierre Cuypers de Seine-et-Marne, président du groupe d’études sur la chasse, a exprimé ses préoccupations lors d’une intervention au Sénat. Avec un calendrier si serré, il s’inquiète de la baisse potentielle du nombre de chasseurs. « À quand remonte la dernière fois que vous avez vu un chasseur heureux d’apprendre qu’il doit changer son équipement en si peu de temps ? », pourrait-on dire avec une pointe d’ironie.

Le sénateur a également soulevé une question importante : quel impact cette décision aura-t-elle sur l’industrie de l’armement, qui fabrique des munitions pour des usages civils et militaires ? Pour Cuypers, il serait peut-être judicieux de reporter l’entrée en vigueur de ces mesures à une décennie, afin de permettre aux fabricants de s’adapter convenablement.

La Ministre face à l’absence de réponse

La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, n’a pas encore répondu aux préoccupations soulevées. Quelles seront donc les répercussions de cette réforme sur la politique de chasse en France ? Les amateurs de tir pourraient également se poser cette question, attendant une clarification sur la position officielle du gouvernement face à ces nouvelles directives européennes.

Dans cet univers en mutation, la réponse à la question « serons-nous toujours en mesure de faire feu avant de changer de munition ? » reste en suspend, laissant les chasseurs dans l’attente d’éventuelles évolutions dans la réglementation.

À suivre de près. Pour plus d’informations sur l’actualité de la chasse, consultez notre site : Caninstore.

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Dressage chien chasse sanglier guide complet

Dressage chien chasse sanglier guide complet

Dressage de chien pour la chasse au sanglier : un guide complet

La complicité au service de la traque

La chasse au sanglier avec nos fidèles compagnons à quatre pattes est une tradition qui requiert une véritable complicité entre le chasseur et son chien. Pour que cette aventure soit réussie et sécurisée, un dressage méthodique est essentiel. En s’assurant que le chien développe courage, discipline et technique, on s’assure d’un partenaire de chasse efficace.

Choisir la bonne race : le début de l’aventure

Avant de plonger dans le dressage, il est capital de sélectionner une race de chien ayant des prédispositions pour la chasse au sanglier. Certaines races, comme le Bruno du Jura, le Griffon Nivernais, le Teckel à poil dur et le Jagdterrier, se distinguent par leurs aptitudes naturelles.

Les critères de sélection d’un chiot

Lorsque vous choisissez votre futur compagnon de chasse, portez votre attention sur plusieurs critères :

  • Caractère : un mélange de confiance et de docilité
  • Curiosité : indicateur d’intelligence et d’adaptabilité
  • Résistance physique : une ossature robuste et solide
  • Intérêt pour les odeurs : prédisposition au pistage
  • Réaction aux bruits : absence de peur excessive

Privilégiez les chiots issus de lignées ayant démontré leur efficacité face au sanglier, car les qualités cynégétiques sont souvent héréditaires.

Les fondations du dressage : les premiers mois

Les premiers mois de vie sont cruciaux pour dresser un futur chien équilibré. Cela commence par une socialisation complète comprenant :

  • Exposition à divers environnements comme les forêts et les cours d’eau
  • Rencontres avec d’autres chiens et personnes
  • Habituation aux stimuli de chasse
  • Familiarisation avec les transports

Une bonne socialisation permet de préparer le chien à affronter sereinement les situations inévitables lors de la chasse.

Les commandements de base : éducation et obéissance

Avant d’entamer le dressage spécifique, il est nécessaire de maîtriser certains ordres essentiels tels que le rappel, la marche au pied, et les ordres « Non » ou « Arrête ». Ces commandements doivent devenir des automatismes, et l’utilisation du renforcement positif est recommandée.

Introduction à la voie du sanglier (6-12 mois)

Après avoir posé les bases éducatives, commencez l’initiation à la voie du sanglier. Plusieurs méthodes d’introduction de l’odeur de sanglier sont efficaces, comme l’utilisation de peaux ou de leurres odorants, visant à amener progressivement le chien à reconnaître cette odeur comme un gibier.

Les exercices de pistage

Pour développer les compétences de pistage, commencez par des traces courtes en terrain dégagé, puis augmentez progressivement la difficulté en introduisant divers éléments. Chaque progrès doit être valorisé pour encourager votre chien.

L’adolescence canine : un dressage plus technique (12-18 mois)

Cette période nécessite de travailler spécifiquement sur les compétences nécessaires à votre type de chasse. Pour les chiens courants, des exercices sur des voies froides et du travail en meute sont à privilégier, tandis que les teckels nécessiteront un focus sur le déterrage.

L’intégration aux situations réelles de chasse (18-24 mois)

Le dressage culminera avec des sorties en territoire à forte densité de sangliers. Commencez par des sessions courtes et valorisez chaque comportement positif. Attention à gérer les comportements face au gibier et veillez à ce que le chien acquière de l’autonomie sans compromettre sa sécurité.

Entretien et perfectionnement du dressage

Le dressage ne se termine jamais vraiment. Des sessions régulières de pistage, des exercices physiques et un rafraîchissement des ordres de base sont cruciaux pour maintenir les acquis. Évitez les erreurs courantes qui peuvent compromettre le potentiel de votre chien.

Calendrier de formation : planifier efficacement

Pour garantir un dressage réussi, suivez un calendrier indicatif :

  • 2-6 mois : Fondations et socialisation
  • 6-12 mois : Initiation aux odeurs de sanglier
  • 12-18 mois : Spécialisation et développement des compétences
  • 18-24 mois : Application pratique et autonomie

FAQ : réponses aux questions fréquentes

Pour toute interrogation concernant l’âge idéal pour commencer la chasse, la réaction face à un chien traumatisé ou le dressage des chiens adultes, de nombreuses ressources existent.

En somme, le dressage d’un chien de chasse au sanglier demande patience, observation et méthode. En investissant dans ce processus, vous vous assurez une chasse réussie et une relation de confiance avec votre compagnon.

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Chasseurs et frais inattendus lors de l’opération écologique en Loire-Atlantique

Chasseurs et frais inattendus lors de l'opération écologique en Loire-Atlantique

Des chasseurs confrontés à des frais inattendus lors de l’opération J’Aime La Nature Propre

En Loire-Atlantique, un fait surprenant a récemment ébranlé les chasseurs de gibiers d’eau du marais de Goulaine. Malgré leur engagement dans l’opération « J’Aime La Nature Propre », visant à ramasser des déchets pour protéger l’environnement, ces passionnés de la nature se sont retrouvés face à une situation pour le moins cocasse : on leur a demandé de payer pour jeter les déchets qu’ils avaient collectés bénévolement !

Une opération citoyenne qui tourne au vinaigre

Mi-mars, les chasseurs se rassemblent pour cette initiative éco-citoyenne et parviennent à collecter près de 3m³ de déchets, soit environ 400 kg. Mais, au moment de se rendre à la déchetterie, la désillusion est palpable. En effet, les mairies de Haute-Goulaine et de La Haye-Fouassière leur annoncent qu’elles ne peuvent pas les aider à accéder à la déchetterie. Pourquoi tant de complications ? C’est simple, la déchetterie est réservée aux déchets ménagers. Pour tout autre type de dépôt, il faut passer par les services techniques des communes, rendant la situation encore plus kafkaïenne.

Un obstacle financier surprenant

Les chasseurs, bien que déterminés, sont alors confrontés à un visage peu accueillant : un tarif de 42 euros pour un bac de 750 litres de déchets. Une somme qu’ils jugent inacceptable, d’autant plus que leur démarche repose sur le bénévolat et ne bénéficie d’aucun financement. Leurs efforts pour entrer dans les bonnes grâces des services de la communauté d’agglomération Clisson Sèvre et Maine se soldent également par un refus, renforçant l’incompréhension face à cette situation.

Une issue finalement cordiale

Heureusement, tout n’est pas perdu ! La communauté de communes Sèvre et Loire, ainsi que le Loroux-Bottereau, se montrent plus conciliants et acceptent de permettre le dépôt des déchets dans leur déchetterie. Voilà qui met un terme à cette situation surréaliste où des chasseurs, ayant à cœur de préserver la nature, se retrouvaient dans l’incapacité de jeter les déchets qu’ils avaient pris soin de ramasser. Cela soulève d’ailleurs une question : n’est-il pas temps de simplifier ces démarches administratives afin d’encourager les initiatives écologiques plutôt que de les entraver ?

En fin de compte, ce type d’incident rappelle l’importance d’un soutien institutionnel pour les actions environnementales. Alors, chers chasseurs, la prochaine fois que vous descendez sur le terrain armés de vos sacs poubelles, gardez à l’esprit qu’il vaut mieux se renseigner sur la politique de gestion des déchets avant de passer à l’action.

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Chasseurs face à des frais pour éliminer leurs déchets lors de l’opération J’Aime La Nature Propre

Chasseurs face à des frais pour éliminer leurs déchets lors de l'opération J'Aime La Nature Propre

Des chasseurs contraints de débourser pour éliminer leurs déchets lors de l’opération J’Aime La Nature Propre

En Loire-Atlantique, les chasseurs de gibiers d’eau du marais de Goulaine se retrouvent dans une situation pour le moins embarrassante. Invités à participer à l’opération « J’Aime La Nature Propre », ces passionnés de la nature ont récolté environ 3 m3 de déchets, soit près de 400 kg, dans un élan de bénévolat. Toutefois, au moment de débarrasser leurs prises, un véritable casse-tête administratif les attendait.

Un refus d’accès aux déchetteries

Malgré leur bonne volonté, les chasseurs ont été confrontés à un refus catégorique des déchetteries. « À l’issue de la matinée, nous avions les déchets sous les bras, » déclare Gilles Petiteau, un membre du bureau. Les mairies de Haute-Goulaine et de La Haye-Fouassière n’ont pas pu leur offrir de solution, arguant que ces installations étaient réservées aux déchets ménagers. Pour plus d’ironie, les collectivités et entreprises devaient passer par des services techniques pour gérer les déchets, laissant nos chasseurs dans l’incompréhension.

Une dépense prohibitive pour une opération citoyenne

Les chasseurs n’ont pas baissé les bras et se sont tournés vers la communauté d’agglomération Clisson Sèvre et Maine. Malheureusement, un nouveau refus d’accès s’est imposé. Le seul moyen de se débarrasser des déchets était de payer 42 euros pour un bac de 750 litres. « Pour nous, ce n’était pas acceptable, car cette opération éco-citoyenne ne dispose d’aucun financement, » souligne Gilles, visiblement exaspéré par la situation.

Une lueur d’espoir au Loroux-Bottereau

Heureusement, la communauté de communes Sèvre et Loire ainsi que la commune du Loroux-Bottereau ont offert une porte de sortie. Ces deux entités ont accepté de réceptionner les déchets dans leur déchetterie, soulageant ainsi les chasseurs. Toutefois, cette mésaventure soulève une question : à l’heure où la simplification des démarches est prônée, la bureaucratie peut-elle vraiment s’opposer à des initiatives écoresponsables ?

En fin de compte, il semble qu’il est grand temps de revoir certaines politiques pour encourager ceux qui œuvrent pour la protection de notre environnement. Ne pas valoriser le bénévolat dans ces situations est une situation pour le moins… cocasse.

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Fabrication d’un piège à rats économique et efficace

Fabrication d'un piège à rats économique et efficace

Fabrication d’un piège à rats : économisez tout en gérant les nuisibles !

Créer un piège à rats efficace et économique n’est pas sorcier. Avec juste quelques matériaux simples, vous pourrez dire adieu à ces visiteurs indésirables qui s’invitent chez vous chaque année, que ce soit à cause de l’ensilage, des fortes pluies, ou de la coupe d’herbe.

Matériel requis pour un piège à rats efficace

Pour fabriquer ce piège ingénieux, il vous faudra :

  • Un bout de bois
  • Un tendeur
  • Du fil de fer
  • De la ficelle
  • Des rayons de vélo

Avec ces éléments, vous n’aurez besoin que de peu de matériel pour un piège redoutable. Qui aurait cru que la chasse aux rats pouvait être aussi simple et économique ?

Comment installer votre piège pour un maximum d’efficacité

Il est essentiel de bien placer votre piège dans des zones stratégiques, comme les passages habituels des rats, les haies ou les bordures de parc. Une fois que votre odeur humaine s’est dissipée, les chances de succès augmentent. L’observation attentive et le choix de l’emplacement sont cruciaux pour optimiser l’efficacité de votre piège.

Alors, êtes-vous prêt à mettre ces conseils en pratique et à prendre le contrôle de l’invasion de rats ?

Pour d’autres astuces et conseils sur la chasse, n’oubliez pas de visiter Caninstore.

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Chasseurs aveyronnais sauvent deux daims en détresse

Chasseurs aveyronnais sauvent deux daims en détresse

Des chasseurs aveyronnais, héros de deux daims en détresse

Les chasseurs ne sont pas uniquement en quête de gibier lors de leurs sorties en forêt ; ils jouent également un rôle important dans la protection de la faune locale. Récemment, dans l’Aveyron, deux daims ont été secourus d’une mort imminente grâce à l’intervention rapide de ces passionnés de la nature qui ont su agir avec détermination.

Le mardi 18 mars 2025, au cours d’une de ses rondes habituelles, un garde-chasse de l’Association communale de chasse agréée (ACCA) de Boisset-Saint-Priest a repéré deux daims en difficulté près du lieu-dit Fontamalard, proche d’une route départementale. Les animaux s’étaient pris dans des ficelles, probablement celles utilisées pour les balles de foin. Incapables de se libérer, les deux mâles étaient en danger de mort, souffrant d’épuisement et de faim.

Bruno Juste, trésorier de l’ACCA, a expliqué que l’un des daims avait déjà été observé avec ces ficelles accrochées à ses bois. “Cela faisait déjà un moment que l’on avait aperçu un daim dans cette situation. Ces deux mâles ont dû se rencontrer et se battre, ce qui a entraîné cet emmêlement tragique. Ils étaient ainsi piégés et allaient périr.” Comme si cela ne suffisait pas, la proximité de la route représentait un danger supplémentaire, les animaux affolés risquant de s’y précipiter.

Conscients de l’urgence, les chasseurs ont vite décidé d’intervenir. Toutefois, s’approcher des daims, nerveux et méfiants, ne s’est pas révélé simple. Pour éviter que la situation ne dégénère, la brigade animalière des sapeurs-pompiers de la Loire a été sollicitée. Grâce à un fusil hypodermique, les pompiers ont endormi les daims à distance. Une fois immobilisés, chasseurs et pompiers ont pu procéder au découpage des ficelles sans porter préjudice aux animaux. L’opération s’est déroulée rapidement, les daims étant surveillés jusqu’à leur réveil complet. Libérés et à nouveau en pleine forme, ils ont pu regagner leur habitat naturel.

Cette histoire soulève une question intrigante : comment des daims se sont-ils retrouvés dans cette région ? Bruno Juste a expliqué que ces animaux étaient des descendants de daims échappés en 1999 d’un élevage situé à Gumières, dans le Haut-Forez. Originellement six ou sept, leur nombre a considérablement augmenté et ils sont désormais environ une centaine à vivre en liberté sur plusieurs communes, dont Boisset-Saint-Priest, Margerie-Chantagret et Lézigneux. Par ailleurs, la plaine du Forez attire aussi d’autres grands gibiers, tels que des chamois, qui ont été signalés récemment.

Ce sauvetage exemplaire démontre le dévouement des chasseurs aveyronnais et leur engagement pour la préservation de la vie sauvage. Loin des stéréotypes négatifs souvent associés à la chasse, cet événement prouve que ceux qui évoluent dans la nature se soucient véritablement de la faune qu’ils protègent.

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Les mares et leur rôle essentiel pour la biodiversité par les chasseurs

Les mares et leur rôle essentiel pour la biodiversité par les chasseurs

Les mares, un enjeu majeur pour la conservation par les chasseurs

Les mares, un point vital pour la biodiversité

La nécessité de préserver et de restaurer les mares est devenue une priorité pour les chasseurs. Ce n’est pas simplement une question de passion, mais un engagement envers la biodiversité qui prend tout son sens grâce à des projets comme celui de la Fédération des Chasseurs 31, connu sous le nom d’Habitat Trame Verte et Bleue. Ces points d’eau jouent un rôle crucial pour le développement des espèces dans nos forêts, et leur entretien devient impératif.

Une mobilisation active et encore des défis

Au total, 105 mares ont été identifiées, dont 46 nécessitent un entretien urgent pour éviter qu’elles ne disparaissent. Malgré des conditions météorologiques difficiles l’année dernière, les efforts des chasseurs n’ont pas faibli. Sur 30 mares nécessitant une intervention, 23 ont pu être réhabilitées grâce à des entreprises spécialisées. Pour 2025, de nouvelles communes se joindront à l’initiative, signifiant que la mobilisation pour la biodiversité va encore s’amplifier.

Le rôle indispensable des mares dans la préservation des écosystèmes

Dans le Tarn, les chasseurs s’impliquent dans le programme Mileoc, et leur action va bien au-delà de la simple création de mares. Ces espaces aquatiques deviennent des refuges pour la faune et la flore locales, leur permettant de prospérer. Lors des périodes de chaleur, ces mares constituent également une source d’eau essentielle. Tout cela montre à quel point les chasseurs participent activement à la restauration des écosystèmes aquatiques.

Innovations pour la restauration des écosystèmes

Les initiatives ne s’arrêtent pas aux mares. Les chasseurs du Tarn explorent des solutions novatrices pour rétablir des écosystèmes disparus. Récemment, un îlot flottant végétalisé a été installé pour compenser l’érosion et les variations du niveau de l’eau. Ce type de projet fait partie d’une stratégie plus large pour restaurer les corridors écologiques, tout en collaborant avec des associations locales et des citoyens. Un effort collectif qui mérite d’être salué.

Est-ce que vous avez déjà réfléchi à l’importance de ces petites mares autour de vous ? Elles pourraient être de vraies centrales de vie, à surveiller précieusement. Chaque goutte d’eau compte !

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