Découverte de la faune régionale à travers la photographie animalière

À la découverte de la faune régionale : Un regard sous l’objectif des chasseurs photographes
Le dernier Hors Série du Chasseur Français ouvre les portes de la biodiversité régionale à travers une série de magnifiques photographies. Un régal visuel qui met en lumière le lien indéfectible entre la chasse et la photographie animalière. Qui aurait pensé que pendant la pause estivale de la chasse à tir, ces passionnés trouvent le moyen de capturer la beauté de la nature ?
Un voyage à travers les habitats naturels
Ce hors série ne se contente pas de présenter des images, il raconte une histoire. L’introduction nous plonge dans l’évolution de la photographie animalière, un véritable art qui permet de redécouvrir la faune sous un nouvel angle. En parcourant les pages, le lecteur peut admirer des espèces familières telles que le chevreuil, la truite fario, mais aussi des représentants emblématiques tels que le castor et l’aigle royal.
Une palette d’espèces variées
De la faune des plaines cultivées aux bois, en passant par les zones maritimes, cette édition propose un éventail fascinant d’animaux et de paysages. Même les espèces moins connues, mais tout aussi importantes pour l’écosystème, sont mises en avant. Cela donne une vision globale des trésors que la nature a à offrir, car chaque cliché témoigne de la richesse de notre biodiversité.
L’automne, une saison à savourer
À l’aube de la saison automnale, ce hors série s’achève par des réflexions et des reportages thématiques sur la faune et la flore de cette période. De l’éclosion de baies sauvages aux forêts aux feuillages éclatants, l’automne redonne vie aux paysages et à la photographie animalière. Une occasion de sortir et de s’émerveiller en pleine nature.
Découvrez le sommaire
- Histoire d’une quête
- Faune des plaines cultivées et du bocage
- La faune des eaux douces
- Faune des bois et forêts de plaine
- La faune des reliefs
- Faune des milieux marin et côtier
- La faune des milieux habités
- L’actualité de cet automne
- Un buffet de baies sauvages
- Humus : ça grouille sous nos pas
- Limicoles côtiers : d’une marée à l’autre
- Feuillages d’automne : en jaune ou rouge ?
Ce hors série est disponible chez votre dépositaire ou sur internet. Ne manquez pas l’opportunité d’enrichir votre connaissance de la faune de nos régions.
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Cartes artisanales pour la recherche de champignons

Des cartes innovantes pour dénicher les champignons
Un jeune doctorant en géologie a lancé une initiative audacieuse : créer des cartes pour aider les passionnés de champignons à localiser leurs trésors fongiques. Mais n’attendez pas à recevoir des coordonnées GPS pour vos spots secrets de cèpes ou de morilles. Comme le dit avec humour Philémon, le créateur de ces cartes, « les cèpes ne sont pas équipés de GPS ». Et pas question de moderniser le tout avec une application; il prône fièrement le format papier, qu’il décrit comme « artisanal ».
Un savoir scientifique au service des passionnés
Bien que son approche soit artisanale, la création de ces cartes repose sur des données scientifiques rigoureuses. Après de longs mois de recherches, Philémon a réussi à élaborer des cartes personnalisables. Désormais, vous pouvez définir la zone de recherche (forêt, commune, massif) et choisir les champignons qui vous intéressent (cèpes, morilles, truffes, etc.). Il vous suffit d’envoyer une demande sur son site, et une semaine plus tard, vous recevrez votre carte sur mesure.
Les secrets de la localisation des champignons
Mais que contiennent réellement ces cartes? Philémon explique qu’il y a plusieurs paramètres à considérer pour trouver des champignons. Par exemple, chaque espèce a ses préférences en termes de sol : le cèpe aime les terres légèrement acides, tandis que la morille préfère des sols neutres ou basiques. L’arboretum joue un rôle crucial également, car si le chêne attire les cèpes, les morilles se trouvent plus près des frênes et des érables. L’impact de la météo, avec des facteurs tels que l’humidité, les précipitations et la température, est également pris en compte, tout comme l’exposition au soleil et l’altitude.
Philémon reconnaît que chercher des champignons n’est pas une tâche aisée, et encore moins lorsqu’il s’agit de jongler avec tous ces critères. « Une fois sur le terrain, il vous faudra observer les arbres et la nature », prévient-il. Ses cartes ne sont que des indications des zones favorables, et votre œil reste le meilleur allié pour la reconnaissance des champignons.
Une idée née de l’expérience personnelle
La genèse de ce projet remonte à deux ans, lorsque Philémon a réalisé sa première carte pour sa famille, avides de morilles dans l’Ariège. La réaction positive de ses proches l’a encouragé à étendre l’idée à l’échelle nationale, avec des cartes pour chaque département.
Un produit local qui a du style
Ces cartes ne se contentent pas d’offrir des informations précieuses sur les coins à champignons. Elles font également office de décoration murale, avec des dimensions généreuses de 60 x 85 cm, ce qui les rend populaires auprès des propriétaires de gîtes et de restaurants. Chaque carte est imprimée localement, une décision prisée par Philémon qui favorise les entreprises de sa région. Il ambitionne même d’élargir sa gamme en proposant des produits artisanaux de l’Ariège afin de soutenir les petits artisans locaux.
Avec ces cartes, Philémon ne crée pas seulement un outil pratique pour la chasse aux champignons; il met également en lumière le savoir-faire de son territoire, un bel exemple de développement durable au cœur de la nature.
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Démantèlement du trafic de passereaux dans l’Hérault

Démantèlement des trafics de passereaux dans l’Hérault
Des opérations menées pour protéger les espèces menacées
Cet été, l’Office français de la biodiversité (OFB) a intensifié ses efforts pour stopper les activités illégales de capture de passereaux dans l’Hérault grâce à l’« Opération Tournesol ». Après plusieurs mois d’investigations, cette opération a mobilisé 25 inspecteurs de l’environnement, accompagnés de la brigade mobile de l’OFB et en collaboration avec la police nationale, tous unis pour combattre un trafic qui perdure depuis des années.
Des parcelles cultivées de tournesol autour de Béziers, jadis paisibles, sont devenues le théâtre de dégradations notables. Les filets de protection des cultures ont été détournés pour piéger des oiseaux chanteurs, notamment des espèces comme le Chardonneret élégant et le Verdier d’Europe. Ces oiseaux protégés, prisés sur le marché noir, peuvent atteindre des prix de plusieurs centaines d’euros chacun.
Des interpellations marquantes
À la fin du mois de juillet et au début d’août, les enquêteurs de l’OFB ont mené une opération d’envergure qui a abouti à 12 interpellations en flagrant délit sur plusieurs parcelles agricoles près de Béziers. Plus d’une soixantaine de passereaux ont été saisis, permettant ainsi le relâchement de ces oiseaux victimes de ce trafic illicite.
Les perquisitions menées à domicile ont renforcé les preuves de l’existence d’un réseau de trafic, généralement destiné à la revente tant en France qu’à l’étranger. L’Opération Tournesol a non seulement révélé l’impact de ces pratiques sur les populations aviaires, mais a également mis en lumière les atteintes aux cultures agricoles locales.
Les enjeux de la protection des espèces
Il est essentiel de rappeler que le droit de l’environnement français interdit strictemment la capture, la détention, le transport et la commercialisation des espèces protégées, conformément à l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009. Les infractions à cette législation sont sévèrement punies, avec des amendes pouvant atteindre 150 000 euros et des peines de prison allant jusqu’à trois ans.
Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’un suivi des populations d’oiseaux en France révèle un déclin alarmant. Les bilans nationaux indiquent une réduction d’un quart des populations d’espèces spécifiques en seulement 30 ans, avec une chute de 30 % pour le Chardonneret élégant. Ces pertes ne sont pas uniquement liées à l’urbanisation ou à l’évolution des pratiques agricoles, mais également à un trafic illicite qui touche des milliers d’oiseaux chaque année.
Il est temps d’agir pour protéger notre biodiversité et veiller à la préservation de nos compagnons ailés. Si vous voulez en savoir plus sur la chasse responsable et la protection de la faune, rendez-vous sur Caninstore.
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Fusion des parcs nationaux et défense de l’autonomie

Fusion des parcs nationaux : des voix s’élèvent contre la perte d’autonomie
Un souffle de contestation parcourt actuellement les parcs nationaux français, suite à un rapport du Sénat préconisant leur fusion avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Dans le cadre du plan d’économie du gouvernement, estimé à 40 milliards d’euros, cette proposition a pour but de réduire les coûts de fonctionnement des structures publiques.
Le rapport, rendu public début juillet, suggère l’intégration des onze parcs nationaux dans l’OFB, ce qui entraînerait la suppression de leur autonomie juridique. Heureusement, il est à noter que les missions réalisées par ces parcs ne sont pas mises en question dans cette nouvelle organisation. Avec plus de 400 pages d’analyses et recommandations, ce rapport vient à la suite de la création d’une commission d’enquête sur le fonctionnement des agences et des organismes d’État.
Réactions des acteurs de l’environnement
Les directeurs de parcs nationaux n’ont pas tardé à exprimer leur inquiétude concernant cette fusion. Stéphan Maurin, président du Parc national des Cévennes, souligne que cette mesure ne suffira pas à équilibrer les finances de l’État, s’interrogeant sur l’efficacité d’une telle décision qui pourrait aboutir à une perte de liberté dans la prise de décision locale.
Frédéric Chavagneux, garde moniteur, alerte sur la fin d’un modèle basé sur la concertation entre les différents acteurs, dont les habitants, les agriculteurs et les élus. De son côté, Didier Réault, président du conseil d’administration du Parc des Calanques, met en garde contre un possible désengagement des collectivités dans la gouvernance des parcs, une situation qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la préservation de la biodiversité.
Pétition pour défendre l’avenir des parcs
Face à cette menace, une pétition lancée par les agents des Parcs de France a déjà obtenu plus de 50 000 signatures. Les signataires dénoncent les critiques jugées injustes sur l’efficacité des parcs et s’inquiètent des réaffectations potentielles de postes vers des bureaux éloignés, notamment à Montpellier et en région parisienne. Ils craignent des lourdeurs administratives et un ralentissement des décisions essentielles à la gestion de la biodiversité.
Dans cette période de turbulences, la défense des parcs nationaux semble plus que jamais cruciale. La collaboration entre toutes les parties prenantes demeure un enjeu fondamental pour assurer la préservation de notre patrimoine naturel. Que va-t-il advenir de nos précieux parcs ? Le débat est ouvert.
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Rencontres nationales et européennes sur les Territoires de faune sauvage

Rencontres nationales et européennes autour des Territoires de faune sauvage
Les 9 et 10 septembre prochains, ne ratez pas l’événement phare de l’année : « Les rencontres nationales et européennes du label Territoires de faune sauvage ». Cet événement promet d’être riche en échanges avec des tables-rondes, des récits inspirants de propriétaires engagés pour la biodiversité, et des visites de territoires. Que vous soyez propriétaire labellisé, un potentiel candidat, ou simplement un acteur des territoires, votre présence est fortement recommandée.
Pourquoi ces rencontres sont essentielles ?
Dans un contexte où chaque pays de l’Union Européenne s’apprête à mettre en œuvre le Règlement sur la Restauration de la Nature, ces rencontres s’inscrivent dans une dynamique de partage et d’échange. L’accent sera mis sur la manière dont les propriétaires ruraux peuvent devenir des leviers essentiels dans l’agenda de la biodiversité. Avec près de 100 territoires en France et plus de 550 en Europe, le label Wildlife Estates – Territoires de faune sauvage propose une réponse innovante à l’urgence écologique, tout en tenant compte des contraintes de financement public. La reconnaissance par les autorités pourrait créer des synergies puissantes entre initiatives publiques et actions privées.
La philosophie du label : une harmonie entre humain et nature
Le label Territoires de faune sauvage démontre que la gestion responsable d’un terrain peut aboutir à un niveau de conservation de la biodiversité très satisfaisant. En combinant activités socio-économiques et préservation de la biodiversité, il prône une ruralité vivante et attractive. Cette démarche encourage une collaboration entre diverses activités, favorisant ainsi le partage d’espace tout en soutenant la biodiversité. Un vrai pas en avant pour les principes de gestion durable, qui visent à restaurer les équilibres entre activités et écosystèmes, tout en garantissant la libre circulation de la faune sauvage.
Dix nouveaux territoires rejoignent le réseau
À l’approche de l’été, neuf nouvelles sites intègrent le réseau du label « Territoires de faune sauvage ». Ces propriétés privées montrent comment la biodiversité peut s’harmoniser avec des activités socio-économiques. Voici la liste des nouveaux venus :
- L’île Saint-Aubin (205 ha, Maine-et-Loire)
- Les prairies de la Baumette (20 ha, Maine-et-Loire)
- La dune aux loups (138 ha, Somme)
- Le domaine de Châteaufer (105 ha, Cher)
- La ferme du monastère (186 ha, Eure)
- Le Vallon de Peyraux (138 ha, Dordogne)
- Domaine de Vauclause (268 ha, Alpes de Haute-Provence)
- Les Prairies de la basse coudre (16 ha, Aube)
- La Zone humide de la Léchère (35 ha, Aube)
Alors, êtes-vous prêts à explorer les enjeux de la biodiversité tout en faisant de belles découvertes au sein de notre patrimoine naturel ? Ne manquez pas cette occasion de vous engager pour la faune sauvage!
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Chevreuil blanc rare dans le Parc national de forêts en Haute-Marne

Un chevreuil blanc observé dans le Parc national de forêts en Haute-Marne
Une apparition rare et fascinante a eu lieu dans le Parc national de forêts, où un chevreuil presque entièrement blanc a été aperçu par un passionné de nature. Cette chevrette aux allures féeriques, bien que splendide, n’est pas le fruit d’une simple chance ou d’une légende urbaine, mais d’une anomalie génétique connue sous le nom de leucisme.
Leucisme : une beauté rare et fragile
Contrairement à l’albinisme, où la dépigmentation touche également les yeux, le leucisme conserve les iris sombres du chevreuil tout en rendant son pelage d’un blanc éclatant. Ce phénomène, extrêmement rare dans la faune, survient lorsqu’il y a un défaut de production de mélanine, entraînant une absence de couleur dans le pelage. Toutefois, cette singularité n’est pas sans risques : un chevreuil leucique se fait plus facilement repérer dans son milieu naturel, augmentant ainsi son exposition aux prédateurs.
Un chevreuil pas comme les autres : implications de la chasse
Pour les visiteurs du parc, croiser un tel animal est un véritable cadeau de la nature. Cependant, cette spécificité peut représenter un fardeau pour le chevreuil blanc. Au sein du Parc national de forêts, la chasse est autorisée dans le cadre de conventions de gestion menées par les fédérations départementales des chasseurs de la Haute-Marne et de la Côte-d’Or. Cela signifie qu’un prélèvement, même de jeunes ou de femelles, pourrait être envisagé pour maintenir un équilibre entre les populations et ces anomalies génétiques. Il est essentiel que toute telle action soit constatée par un agent assermenté, preuve que la gestion des espèces demeure une priorité, même au cœur de ce cadre enchanteur.
Bien qu’admirable, la beauté du chevreuil leucique soulève des interrogations sur la préservation de la biodiversité et le rôle des chasseurs dans cet équilibre. La nature est complexe, et chaque phénomène, même rare, a ses implications et doit être traité avec respect et prudence.
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La Laie et son Rôle Maternelle

La Femelle du Sanglier : Focus sur la Laie et son Comportement
Identifiez la Laie : Caractéristiques Physiques
Le sanglier est un animal largement connu, mais c’est souvent son mâle, robuste et imposant, qui attire l’attention. Pourtant, la femelle, ou la laie, possède des caractéristiques qui méritent d’être mises en avant. En moyenne, une laie mesure entre 1,25 et 1,45 mètres de longueur et pèse entre 70 et 110 kg. À titre de comparaison, son homologue masculin peut peser entre 80 et 180 kg.
Vous voulez distinguer la laie du sanglier mâle ? La réponse est simple : l’absence de testicules ! Ces derniers, bien que surprenants à évoquer, sont un des indices visuels les plus fiables. Pendant la période de rut, vous verrez d’ailleurs les testicules du mâle passer à l’état « grosseur exceptionnelle ». Au-delà des organes génitaux, le mâle possède ce qu’on appelle un « pinceau pénien », une touffe de poils qui peut surprendre les yeux moins avertis.
Côté laie, plusieurs caractéristiques témoignent de sa féminité ; par exemple, ses mamelles, appelées allaites, deviennent visibles lorsqu’elle allaite. Les défenses sont également un autre indicateur. Tandis que les défenses du mâle sont bien développées, celles de la laie sont plus fines, et souvent invisibles lorsque sa gueule est fermée.
La Maternité chez la Laie : Un Rôle Protecteur
Au-delà de son apparence, le comportement de la laie mérite d’être exploré, et il est fort révélateur. Prendre soin de ses petits est une affaire sérieuse pour elle. C’est ainsi que, dans le jargon cynégétique, on parle de « laie suitée » quand elle est accompagnée de sa progéniture. La mise-bas se déroule généralement entre mars et mai, dans une cavité discrète appelée « chaudron », après une gestation d’environ 115 jours.
En tant que mère, la laie démontre une protection exemplaire. Elle peut donner naissance à une portée de 6 à 10 marcassins, selon son âge et son poids. Pendant 3 à 4 mois, elle s’occupe de son petit monde, assurant leur alimentation jusqu’à leur sevrage vers 4 mois.
Les groupes de sangliers, souvent composés de laies et de leurs petits, révèlent une structure sociale matriarcale qui met en avant le rôle prépondérant de la femelle dans la survie du groupe. Attention à ne pas la contrarier ! Si elle perçoit une menace, elle n’hésitera pas à se montrer très agressive pour défendre ses petits.
Vous voilà maintenant mieux informé sur la laie, une figure maternelle des forêts qui mérite autant d’intérêt que ses congénères mâles. Pour en apprendre davantage sur nos amis les animaux et leur comportement, n’hésitez pas à visiter Caninstore.
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Allergies au pollen chez les animaux de compagnie

Allergies au pollen chez nos animaux de compagnie : un fléau méconnu
Avec l’arrivée du printemps, il est temps de sortir les mouchoirs ! Si les humains semblent être les seuls à souffrir de ces éternuements nocturnes et de ce nez qui coule, détrompez-vous ! Nos fidèles compagnons à quatre pattes, à savoir chiens et chats, partagent également ce plaisir peu apprécié des allergies saisonnières.
Des symptômes à ne pas ignorer
Tout comme leurs propriétaires, les animaux peuvent développer une allergie au pollen. Les signes d’une telle allergie sont variés. On peut notamment observer des éternuements, des yeux rouges ou larmoyants, et un écoulement nasal. Ces symptômes sont souvent confondus avec un simple coup de froid. Cependant, s’ils réapparaissent régulièrement chaque année, il y a de fortes chances que votre compagnon souffre d’allergies saisonnières.
Chez les chiens et les chats, l’allergie au pollen se manifeste souvent par des démangeaisons, un phénomène appelé prurit. Cela peut mener à des comportements de grattage et de léchage excessifs, touchant principalement les pattes, le museau et les oreilles. Ces ennuis peuvent évoluer vers des pertes de poils, des rougeurs et même des croûtes sur la peau. Dans les cas plus graves, certains animaux naufragés par cette situation peuvent souffrir de troubles respiratoires, tels que la toux sèche ou des crises d’asthme, bien que ces symptômes soient beaucoup moins fréquents.
Quand consulter un vétérinaire ?
Si vous soupçonnez une allergie saisonnière chez votre animal, une visite chez le vétérinaire est incontournable. Ce dernier peut établir un diagnostic précis, parfois assisté de tests allergologiques, et recommander un traitement adapté pour votre compagnon. Les antihistaminiques sont souvent prescrits pour calmer les symptômes, mais leur efficacité peut varier d’un individu à l’autre. Et attention, le budget peut rapidement grimper, surtout si le traitement doit être renouvelé chaque année. La solution ici ? Une assurance santé animale qui viendra alléger la facture.
Dans des cas plus sévères, des médicaments à base de cortisone peuvent être envisagés. Celles-ci sont efficaces mais nécessitent un suivi vétérinaire, car des effets secondaires peuvent survenir si elles sont utilisées à long terme. Pour les plus sensibles, une option à considérer pourrait être l’immunothérapie, un traitement de fond qui, bien que coûteux, peut s’avérer bénéfique sur le long terme.
Astuces pour le quotidien
En parallèle du traitement vétérinaire, adopter quelques gestes simples peut améliorer le confort de votre animal pendant la saison des pollens. Lavez-le régulièrement, notamment après une promenade en extérieur. Un bain avec un shampooing doux peut aider à éliminer le pollen qui s’accroche à son pelage. N’oubliez pas d’essuyer ses pattes et son museau après vos balades, car ces zones sont particulièrement sensibles aux irritations causées par le pollen.
Associez cela à un nettoyage régulier de votre intérieur : passez l’aspirateur fréquemment et lavez les coussins ou paniers de votre animal. Pensez aussi à aérer votre logement à des moments stratégiques, en évitant les heures de forte concentration de pollens (tôt le matin et en fin d’après-midi). Enfin, rester vigilant vis-à-vis du comportement de votre compagnon est primordial. Si après toutes ces précautions, votre chien continue à se gratter ou montre des signes de souffrance, retour chez le vétérinaire pour ajuster le traitement.
Les allergies au pollen, bien que souvent inconnues du grand public, affectent véritablement nos compagnons à poils. N’hésitez pas à agir pour leur bien-être et à faire de cette saison plutôt agréable un moment de joie plutôt que d’inconfort.
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Consultations publiques sur la gestion des oiseaux chassables

Consultations publiques pour la gestion des oiseaux chassables
Les chasseurs sont appelés à s’investir dans deux consultations publiques concernant la gestion de certaines espèces d’oiseaux chassables. Dans le sillage de la dernière réunion du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS), le ministère de la Transition Écologique a ouvert ces consultations, disponibles jusqu’au 14 août. La première vise à établir un projet d’arrêté régulant la chasse d’un certain nombre d’oiseaux, tandis que la seconde concerne l’inscription du fuligule milouin parmi les espèces soumises à gestion adaptative.
Plafonds de prélèvement : une nécessité pour la conservation
Pour diminuer la pression cynégétique sur des espèces vulnérables, plusieurs ajustements ont été proposés. Par exemple, pour la caille des blés (Coturnix coturnix), un quota de 15 individus par jour et par chasseur est instauré à l’échelle de la métropole. D’autres espèces comme les canards de surface, fuligules, macreuses et garrots n’échapperont pas à la règle. Les prélèvements pour ces espèces sont encadrés comme suit : un maximum de 15 oiseaux par jour et par chasseur (hors installations spécifiques mentionnées à l’article R. 424-17 du Code de l’environnement), et pour les installations de chasse autorisées, un maximum de 25 oiseaux par nuit.
Concernant le fuligule milouin (Aythya ferina), la chasse ne pourra être autorisée qu’après la publication d’un arrêté ministériel qui déterminera un plafond national de prélèvement sur recommandation du Comité d’experts sur la gestion adaptative (CEGA).
Déclaration obligatoire des prélèvements : un suivi indispensable
Pour garantir un suivi rigoureux des prélèvements, tout chasseur ayant capturé une caille des blés ou une autre espèce à plafond de prélèvement doit enregistrer sa prise immédiatement via l’application mobile « ChassAdapt », fournie par la Fédération nationale des chasseurs. Pour la saison 2025-2026, il sera également possible d’utiliser un carnet de prélèvement papier ou, en fin de saison, de soumettre une déclaration via une enquête fédérale, mais uniquement pour la caille des blés. En complément, l’outil « ChassControl » a été mis à disposition de l’Office français de la biodiversité (OFB) et des fédérations départementales pour le contrôle des déclarations numériques.
La Fédération nationale des chasseurs devra transmettre quotidiennement les données de prélèvement à l’OFB et, avant le 1er juin 2026, un bilan consolidé des captures sera remis au ministère de la chasse, accompagné d’un rapport sur les contrôles réalisés en partenariat avec l’OFB.
Suspension de la chasse à l’eider à duvet : une mesure de protection
Face à la situation alarmante de l’eider à duvet (Somateria mollissima), la chasse à cette espèce est interdite sur l’ensemble du territoire métropolitain, et ce, jusqu’au 1er juillet 2030.
Le fuligule milouin : un cas particulier en gestion adaptative
En raison de déclins observés, les directives européennes, en lien avec les engagements français en matière de biodiversité, justifient l’intégration du fuligule milouin dans le cadre de gestion adaptative. Cette démarche vise à ajuster les méthodes de chasse pour mieux répondre à l’état de conservation de l’espèce, tout en assurant un suivi et une évaluation continus, en accord avec les obligations communautaires. Le projet de décret modifie l’article D. 425-20-1 du Code de l’environnement pour inclure cette espèce dans le dispositif de gestion, permettant ainsi de mieux encadrer les prélèvements en tenant compte des enjeux de conservation et des pratiques cynégétiques.
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Cerf corse et enjeux de surpopulation sur l’île

Le cerf corse : la prolifération d’une espèce protégée
Le cerf corse, réintroduit sur l’île après avoir disparu au milieu du 20ème siècle, semble aujourd’hui trop à son aise face à la montée de sa population. D’un maigre nombre de quelques centaines d’individus, les chiffres actuels montrent une multiplication exponentielle jusqu’à atteindre 4 000 animaux, un chiffre jugé excessif par certains agriculteurs.
Un passé marqué par l’extinction
Initialement présent sur presque toute l’île au début des années 1900, le cerf corse a connu un déclin alarmant à cause d’une chasse excessive et incontrôlée. Dans les années 1930, sa survie se résumait à quelques individus réfugiés dans la plaine orientale près d’Aléria. Les événements de la Seconde Guerre mondiale, marqués par les interventions des troupes de Mussolini et des Alliés, ont encore affaibli la population. Entre-temps, l’assèchement des marais et l’intensification de la viticulture ont réduit son habitat. Le dernier cerf corse a été abattu par un braconnier en 1969, marquant un point de non-retour.
La réintroduction réussie
Face à cette situation désastreuse, le Parc Naturel Régional Corse a lancé un programme de réintroduction. En 1985, quatre individus en provenance de Sardaigne, une variété génétiquement identique, ont été introduits dans un enclos. Depuis lors, 12 lâchers en pleine nature ont permis d’établir une population florissante. Ce nouvel élan a vu une augmentation remarquable de la population, qui s’est diversifiée grâce à d’autres cerfs venant également de Sardaigne.
Le problème de la surpopulation
Bien que le cerf corse prospère, cette explosion démographique pose des problèmes. N’ayant pas de prédateurs naturels sur l’île, sa population continue d’augmenter de manière inquiétante. La protection stricte dont il bénéficie, dans le cadre de la directive européenne Habitats, complique davantage la situation. Les agriculteurs, désemparés par les ravages causés à leurs cultures, appellent à une régulation de l’espèce. Une demande qui a même incité certains à commettre des actes de braconnage, tel que l’abattage d’un faon en septembre 2024.
Les défis de la régulation
Stevan Mondoloni, responsable du programme de conservation, souligne qu’une régulation des populations de cerfs est inévitable. Malheureusement, la rigidité du statut de protection rend cette régulation très compliquée. Son constat est sans appel : « Le statut européen bloque toute possibilité de régulation simple. Tant qu’il n’évolue pas, aucune solution légale pour gérer la population sur l’île n’est envisagée ».
Les attentes des chasseurs
Les chasseurs, cependant, sont réticents à ouvrir la chasse au cerf corse. Ange-Dominique Manenti, un chasseur local, précise que : « Nous ne voulons pas avoir à prendre en charge les dégâts qu’il pourrait causer. En revanche, un partenariat avec les institutions pour réguler l’espèce pourrait être envisageable. » L’idée d’introduire des prédateurs naturels, comme les ours ou les loups, est totalement exclue.
Une réflexion nécessaire
Malgré les inquiétudes croissantes des agriculteurs, la situation reste bloquée. Certains agriculteurs affirment que si rien ne change, le braconnage pourrait augmenter. Les services de l’État semblent démunis face à cette problématique. Une réunion prévue par la chambre d’agriculture pourrait ouvrir la voie à de nouvelles discussions pour concilier la préservation du cerf corse et les besoins des agriculteurs.
La problématique de la gestion de la population des cerfs corses soulève des questions essentielles sur la cohabitation entre la faune protégée et les activités humaines. Quelle sera la solution pour garantir un équilibre ?
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