Chat du Bengal menace la faune du Jardin des Plantes


Un chat du Bengal menace la faune sauvage du Jardin des Plantes à Toulouse
La prédation féline au cœur de la biodiversité
Depuis quelques temps, un chat du Bengal fait sensation au Jardin des Plantes à Toulouse, mais pas pour les bonnes raisons ! La faune locale, notamment les écureuils et les oiseaux, semble réduire à vue d’œil sous l’effet de ce redoutable prédateur. Les visiteurs du parc constatent avec désolation une chute alarmante du nombre d’écureuils, passant de 35 individus en début d’année à seulement 10 aujourd’hui. Une promeneuse régulière a exprimé son inquiétude concernant cette disparition : « On a constaté une baisse drastique des écureuils dans le jardin. »
Il ne s’agit pas d’un chat sauvage, mais d’un félin domestique très bien connu pour son instinct de chasseur. Un spectacle troublant a même été immortalisé, montrant le chat du Bengal arborant fièrement un écureuil dans sa gueule.
Les réactions face à la situation
La propriétaire du félin a été rapidement identifiée, et son animal bénéficie de la défense de Françoise Ampoulange, élue de la ville chargée des animaux. Elle a déclaré que le chat « ne représente pas un grand danger pour la biodiversité ». Malgré cela, elle a recommandé à la maîtresse du Bengal de le sortir en soirée plutôt qu’en matinée, sans toutefois pouvoir l’y contraindre légalement. De manière inattendue, elle a attribué la responsabilité de la situation aux promeneurs, arguant que le fait de nourrir les écureuils les a rendus moins prudents face à leurs prédateurs naturels.
Cette affaire soulève des questions sur l’impact que les animaux domestiques, et en particulier les chats, peuvent avoir sur la biodiversité. Bien que le Jardin des Plantes ne soit pas un espace naturel protégé, certaines pourraient envisager de prendre des mesures pour sortir le chat en laisse.
Zoom sur le chat du Bengal
Le chat du Bengal est une race passionnante, née dans les années 1960 grâce au croisement entre un chat domestique et un chat-léopard (Prionailurus bengalensis). Ce petit félin asiatique est non seulement un excellent chasseur, mais il se distingue aussi par son apparence athlétique. Bien que les éleveurs aient sélectionné les spécimens les plus sociables, les instincts de chasse hérités de ses ancêtres sauvages sont toujours présents.
Intelligent, curieux et amical, le Bengal fait preuve d’une grande agilité et d’une force remarquable. À l’image des écureuils du Jardin des Plantes, mieux vaut pour la faune locale qu’ils prennent garde à la prédisposition naturelle de ce félin à la chasse !
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Jachères mellifères et protection de la biodiversité en Centre-Val de Loire


Des jachères mellifères pour protéger la faune et les pollinisateurs en Centre-Val de Loire
Cette semaine, des communes telles que Marçon, Beaumont-sur-Dême et Villedieu-sur-Château, situées à la frontière entre la Sarthe et le Loir-et-Cher, ont accueilli de nouvelles bandes mellifères. Ces semis ont été réalisés grâce à la collaboration de la Fédération régionale des chasseurs de Centre-Val de Loire, sous la supervision de Jean-Michel Vincent, technicien de la FDC 41.
Au-delà de leur beauté champêtre, ces jachères mellifères ont un rôle écologique crucial. Elles servent de refuge à la petite faune, fournissent une nourriture variée pour les pollinisateurs, aident à réduire l’érosion des sols et améliorent la qualité des cultures environnantes. En substance, elles sont de véritables mosaïques de biodiversité, qui favorisent l’équilibre entre les territoires agricoles et naturels.
Cette initiative illustre la coopération entre les fédérations de chasseurs, démontrant leur engagement envers la biodiversité. En multipliant ces projets, les chasseurs rappellent que leur rôle va bien au-delà de la simple pratique de la chasse ; ils sont des acteurs essentiels de la gestion durable de nos campagnes.
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Renard agressif abattu après attaques dans un camping en Drôme


Drôme : un renard agressif abattu après avoir mordu plusieurs campeurs
À La Chapelle-en-Vercors, un renard a ignominieusement semé la panique au sein d’un camping durant l’été. Dans la nuit du dimanche 24 août, cet animal aux comportements troublants a attaqué et mordu plusieurs campeurs, y compris deux enfants. Face à la montée des incidents, les autorités ont pris la décision rapide d’autoriser l’abattage de cet animal par arrêté préfectoral.
Un comportement inquiétant observé par les témoins
Jean-Michel Tarin, le maire de la commune, a déclaré que ce renard avait causé bien des soucis tant aux gérants du camping qu’aux campeurs au cours de plusieurs nuits. « De jeudi dernier à hier soir, il a mordu environ cinq ou six campeurs, dont deux enfants. Heureusement, les morsures ne sont pas graves », a-t-il précisé. En plus de ces attaques, l’animal a également rompu une dizaine de tentes, dont celles qui abritaient des campeurs et un chien. C’est un comportement sans précédent, même pour ceux qui vivent en milieu rural et pour les chasseurs de la région. Ce renard avait perdu sa peur instinctive de l’homme, ce qui le rendait d’autant plus dangereux.
Le renard : un ESOD loin d’être inoffensif
Cet épisode souligne une réalité souvent ignorée : le renard n’est pas le sympathique « petit toutou » sauvage que certains souhaitent protéger. En tant qu’espèce susceptible d’occasionner des dommages (ESOD), il représente un danger potentiel en raison des maladies qu’il peut véhiculer et de sa capacité à nuire à la sécurité publique. La disparition de sa peur naturelle pour l’homme en fait une menace à prendre au sérieux.
Le rôle crucial des louvetiers
Grâce à l’intervention rapide des lieutenants de louveterie, le renard a été neutralisé avant que la situation ne dégénère davantage et ne mène à des blessures plus graves. Leur travail, souvent discret et méconnu, est cependant essentiel pour protéger la population. Alors que certains plaident pour l’interdiction de la régulation de ce prédateur, cet incident démontre l’importance cruciale des louvetiers dans nos territoires.
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Chasse moderne et outils technologiques avancés


Chasse moderne : Nouveaux outils technologiques pour les chasseurs
En 2025, la réglementation cynégétique française s’est adaptée aux innovations technologiques avec l’intégration de trois nouveaux outils : les caméras, les beepers et les jumelles thermiques. Cette évolution, dictée par l’arrêté du 30 juillet 2025, modifie et enrichit le cadre légal établi depuis 1986, afin de rendre la chasse plus sûre et plus efficace.
Cameras – Capturez le moment sans déranger le gibier
L’utilisation de caméras à déclenchement automatique par détonation est désormais légale pour les armes à feu. Ces appareils, d’une longueur maximale de 15 cm, doivent être montés sous le canon. Une précision a été apportée : les arcs ne sont pas concernés, et il est strictement interdit d’utiliser la fonction de déclenchement manuel. Alors, restez attentifs, les selfies avec le gibier ne seront pas encore à l’ordre du jour !
Bepers – À la recherche de nouvelles proies
Les dispositifs de repérage pour chiens, autrefois réservés à la chasse de la bécasse, sont maintenant autorisés pour toutes les espèces. C’est une bonne nouvelle pour les amateurs de chasse qui pourront désormais utiliser ces appareils pour optimiser leur expérience, peu importe le gibier ciblé. Qui aurait cru que le beeper deviendrait le compagnon de chasse des compétiteurs invétérés ?
Jumelles thermiques – Observer, mais pas tirer
Les nouvelles règles permettent également l’utilisation de jumelles thermiques, mais attention : leur usage se limite à l’observation. Cette mesure vise à assurer une meilleure identification des espèces chassables, tant pour le petit que le grand gibier. Cela signifie que, même si l’observation devient plus précise, il faudra toujours garder le doigt à l’écart de la détente lors de la contemplation des beautés de la nature.
À retenir
L’intégration de ces technologies apporte un souffle nouveau à la chasse en France. Les caméras et jumelles thermiques enrichissent l’expérience du chasseur, tandis que l’élargissement de l’usage des beepers promet de rendre chaque sortie encore plus productive. En fin de compte, qui aurait pensé que chasser deviendrait en partie une affaire de gadgets high-tech ?
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Cerfs et chevreuils menacés par la gestion de la faune dans les forêts


Cerfs et chevreuils sur la sellette : nuisibles potentiels dans nos forêts
Une proposition audacieuse émerge concernant la gestion de la faune dans nos forêts domaniales : l’Office national des forêts (ONF) envisage de classer cerfs et chevreuils comme « nuisibles » dans des zones où l’équilibre sylvo-cynégétique est rompu. Ce virage stratégique, qui pourrait s’apparenter à un tournant radical, découle d’un rapport récemment publié par les inspections générales des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement.
Un constat alarmant sur nos forêts
Le rapport pointe du doigt la dégradation inquiétante des forêts françaises, exacerbée par le changement climatique et la surabondance d’ongulés sauvages, tels que les cerfs et les chevreuils. En effet, la capacité de régénération des forêts est sérieusement compromise par cette surpopulation, créant un déséquilibre passant de 38 % en 2019 à 50 % en 2023. Cette situation a éveillé des tensions entre l’ONF, qui prône une régulation accrue, et les fédérations de chasseurs, préoccupées par la gestion raisonnée des populations de cervidés.
Des actions radicales nécessaires
Le rapport ne mâche pas ses mots et annonce des mesures drastiques pour « sauver la forêt française ». Le terme « choc de régulation » est utilisé pour évoquer les actions à venir. La régulation des ongulés ne se fera pas à moitié. Parmi les recommandations, une augmentation significative des prélèvements, en ciblant les groupes matriarcaux comme les biches et les faons, figure en bonne place.
Les préfets disposeront de nouveaux leviers pour une gestion cynégétique optimisée, incluant la possibilité de classer temporairement cerfs et chevreuils comme espèces susceptibles d’occasionner des dégâts. Cela pourrait entraîner la mise en place de sanctions modérées pour inciter aux tirs, ainsi que la formation des chasseurs sur les besoins de la forêt.
Deux zones, deux stratégies
Le rapport préconise également une classification des forêts en deux zones, avec des approches distinctes. Dans les zones fortement déséquilibrées, un « choc de régulation » sera initié, rappelant les mesures contre la peste porcine africaine. Cela comprendra des abattages massifs et une gestion des carcasses. À moyen terme, une indemnisation temporaire des chasseurs pourrait être mise en place, tandis que les autres zones nécessiteront un renforcement du dialogue entre tous les acteurs concernés.
Vers un avenir incertain pour la faune et les chasseurs
Classer cerfs et chevreuils comme nuisibles risque de soulever une vague de réactions de la part des chasseurs et des amoureux de la nature. Beaucoup craignent que cette décision ne leur ôte définitivement la gestion de la faune qu’ils ont patiemment entretenue au fil des décennies. Les craintes d’un futur sans cervidés dans notre paysage sont réelles, et la communication autour de ce sujet complexe sera un véritable défi. Les associations de protection des animaux, quant à elles, n’ont pas encore exprimé leur position sur ce changement majeur.
La balle est dans le camp des décideurs, qui devront naviguer entre science, politique et perception publique pour éviter que le renouvellement forestier et l’équilibre écologique ne soient compromises.
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Richesses automnales et découvertes du Chasseur Français en octobre


À la découverte des richesses automnales avec le Chasseur Français
Le programme du mois d’octobre s’annonce alléchant
Le Chasseur Français d’octobre est enfin disponible et, comme un bon vieux chapeau de chasse, il s’adapte aux couleurs de la saison. Ce numéro met à l’honneur les précieux cèpes, véritables joyaux de nos sous-bois à cette période de l’année. Mais ce n’est pas tout ! La revue vous invite également à plonger dans l’univers intrigant des cabanes de chasse, ces refuges souvent chargés d’histoires et de souvenirs.
Zoom sur l’enquête du mois
L’enquête du mois se penche sur un sujet aussi mystérieux qu’intriguant : l’ésotérisme. Des rebouteux aux magnétiseurs, en passant par des pratiques ancestrales telles que la sourcellerie, ce numéro vous emmène à la découverte de ces croyances qui, bien que parfois remises en question, demeurent présentes dans notre société moderne. Qui aurait cru que la chasse pouvait croiser les chemins de la magie ?
Un sommaire riche et varié
Dans ce numéro d’octobre, attendez-vous à un sommaire qui éveillera votre curiosité :
– Une exploration en profondeur des cabanes de chasse.
– Reportage sur une battue intercommunale dans l’Yonne.
– La traque des grives charentaises à l’affût dans les vignes.
– Un hommage au mythique Citroën C15, companion idéal pour les chasseurs !
Pour les amateurs de chiens de chasse, un article dédié au briquet de Provence est inclus. En matière d’équipement, vous pourrez découvrir les caractéristiques de la carabine CVA Cascade SR80 Scout Rifle ou encore de la lunette de visée Kite K6.
Une touche de nature et de jardinage
Côté nature, apprenez tout sur le cèpe de Bordeaux : comment il pousse, où le trouver et comment le cuisiner. En parallèle, le magazine aborde des sujets divers allant d’une hécatombe aviaire en Loire-Atlantique à des astuces pour produire votre propre poivre dans votre jardin.
Un article culinaire pour séduire vos papilles
Et parce qu’un bon chasseur sait aussi cuisiner, un dossier spécial sur les niflettes de Provins, une délicieuse pâtisserie automnale, est à découvrir. Vos invités seront ravis lors de votre prochaine soirée autour d’une bonne bouteille de vin !
Une invitation à la découverte
Avec cette variété de thèmes allant de la chasse à la culture, en passant par la pêche et le jardinage, ce numéro du Chasseur Français s’annonce comme un incontournable pour tous les passionnés de nature et d’aventures. Prêts à embarquer dans cette aventure automnale ?
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Tragédie Animalière en Dordogne et Leçons des Pompiers


Triste Sort des Chiens en Dordogne : Les Pompiers Tirent Les Leçons
Un Rappel sur l’Affaire des Chiens Décédés dans une Cavité
Une semaine après la découverte tragique de trois chiens morts dans une cavité en Dordogne, les pompiers locaux ont décidé de faire la lumière sur cette sombre affaire. Ces animaux, partis à l’aventure derrière un renard, ont malencontreusement trouvé la mort en se coinçant dans une cavité inaccessible.
L’Erreur de Communication des Pompiers
Le propriétaire de deux des chiens a exprimé son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme un manque de communication de la part des soldats du feu. En réponse, Alain Rivière, le contrôleur général des pompiers de Dordogne, a reconnu une erreur de leur part. « Pour moi, ça reste un échec », a-t-il déclaré, mettant en avant un dysfonctionnement dans la gestion de l’incident.
Les Circonstances de l’Intervention
Lors de leur première intervention, les pompiers ont constaté qu’il était extrêmement compliqué de localiser les cavités concernées. L’officier présent a alors conseillé aux propriétaires de fournir des informations plus précises concernant la localisation. « La recherche n’était pas un sauvetage d’animal, et les coûts pouvaient atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros », ont-ils averti lors d’une seconde mobilisation.
Regrets et Propositions d’Amélioration
Les pompiers ont également mentionné qu’ils auraient dû faire appel à un groupe spéléologique, une lacune qu’ils regrettent. Rivière a souligné que cette situation met en lumière la nécessité de réévaluer les protocoles d’intervention pour prévenir de futurs incidents similaires. « J’espère que nous pourrons rapidement travailler ensemble pour améliorer notre collaboration et éviter de telles tragédies », a-t-il conclu.
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Suivi des déplacements de la faune en Rhône-Alpes


Suivi des déplacements de la grande faune : un projet décisif en Rhône-Alpes
Mieux comprendre les déplacements de la grande faune, tel est l’objectif d’une initiative ambitieuse menée par la Fédération Régionale des Chasseurs d’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce projet d’étude se concentre sur la répartition et les mouvements des populations de deux espèces emblématiques : le sanglier et le chevreuil. Leur comportement est crucial non seulement pour leur survie, mais également pour comprendre les interactions avec les activités humaines, notamment dans des zones fortement urbanisées.
Une décennie d’observations et de découvertes
Le grand rendez-vous aura lieu lors d’une soirée-conférence dédiée aux résultats d’une étude de dix ans sur les déplacements de ces animaux en vallée du Rhône et dans la vallée du Gier. Depuis 2015, des scientifiques s’efforcent de saisir les dynamiques de mouvement de la faune dans un secteur impacté par deux grandes artères de transport : l’A7, qui s’étend le long de la vallée du Rhône, et l’A47, traversant la vallée du Gier. Utilisant des technologies de pointe telles que des colliers GPS et des méthodes d’analyse génétique, les chercheurs ont pu dresser un portrait complet des corridors écologiques indispensables à la faune.
Les deux volets de l’étude
L’étude repose sur deux volets complémentaires :
- Volet Capture-Marquage-Recapture : Ce volet qualitatif implique le suivi des animaux marqués à l’aide de boucles auriculaires ou de colliers GPS. L’objectif est d’observer les franchissements des vallées, qu’il s’agisse de la vallée du Gier (avec ses infrastructures comme les voies ferrées et l’A47) ou du Rhône (route D486, N7, A7 et autres points de passage aquatiques).
- Volet génétique : Sur le plan quantitatif, ce volet analyse les flux génétiques entre les populations établies dans divers noyaux comme les monts du lyonnais et le PNR du Pilat. Cela permet de mesurer l’intensité des traversées de ces animaux et d’évaluer leur état de conservation.
Un partage de connaissances et une perspective d’avenir
Les premières années du programme ont été dédiées à la collecte de données spatiales et génétiques. À partir de 2024, les chercheurs se concentreront sur l’analyse des résultats obtenus, suivie de la rédaction d’un rapport final détaillé. Lors de cette soirée, techniciens, chargés de mission et chercheurs partageront les résultats significatifs de cette décennie d’études. Les participants pourront également découvrir des cartes et des données inédites, enrichissant ainsi leur compréhension des défis liés à la préservation des habitats naturels et à la sécurité de circulation de la grande faune dans cette région.
Détails pratiques de l’événement
Ce projet, soutenu par l’Union Européenne, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Office Français de la Biodiversité, est une opportunité de sensibilisation pour tous. La conférence aura lieu le jeudi 25 septembre 2025, à partir de 19h, à la salle de l’Arbuel, à Condrieu (69420). Ne manquez pas ce moment d’échanges aussi enrichissant qu’informatif !
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Que faire en cas de découverte d’oiseau bagué


Que faire si vous avez prélevé un oiseau bagué ?
Les bénéfices du baguage pour la science
Découvrir un oiseau bagué lors de votre chasse soulève souvent de nombreuses questions. En quoi consiste ce baguage et pourquoi est-il important ? Grâce à la collaboration entre bagueurs, chasseurs et centres de baguage, chaque observation devient une précieuse donnée scientifique. En signalant ce que vous avez trouvé, vous contribuez aux études sur les populations d’oiseaux, afin de retracer leur histoire fascinante.
Le baguage : un outil scientifique essentiel
Le baguage d’oiseaux n’est pas qu’un simple hobby, c’est un outil de suivi des populations aviaires. Une bague déclarée peut révéler des informations cruciales, même des années après son application. D’où viennent réellement les oiseaux chassés en France ? Quelles sont leurs voies migratoires ? Quels sont les taux de survie parmi les jeunes et les adultes ? En apportant des données statistiques essentielles, le baguage aide à promouvoir une chasse durable fondée sur des faits scientifiques. Tout cela fait partie du programme AVIMARK, mené par la FNC avec le soutien du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN).
Comment fonctionne le baguage ?
Le principe du baguage est à la fois simple et essentiel. Un oiseau est équipé d’une bague en métal portant un code unique, qui est attribué par pays. Ce marquage est indolore et effectué par un bagueur qualifié. Lorsque l’oiseau est retrouvé—par exemple, lorsqu’il est chassé—la bague permet de documenter un fragment de son parcours. De plus, de nombreux bagueurs sont également des chasseurs, ce qui renforce le lien entre ces deux communautés. Comme le souligne Christophe Urbaniak, Directeur technique à la FNC : « Les chasseurs sont des contributeurs majeurs de données de reprise d’oiseaux bagués. Leur mobilisation est essentielle. »
Les centres de baguage : relais d’informations internationales
Lorsqu’un oiseau bagué est retrouvé, que ce soit en France ou à l’étranger, les informations doivent être partagées entre tous les acteurs concernés, y compris le découvreur, le bagueur et les chercheurs. EURING, qui archive ces données au niveau européen, joue un rôle central dans cette chaîne d’information. En France, le centre de baguage national, le CRBPO, basé au MNHN, collecte ces données et fait le lien entre tous les acteurs. Dans le cadre du projet AVIMARK, le CRBPO et le CRBO Strasbourg œuvrent ensemble pour établir des méthodes durables d’échange de données.
Dans la prochaine sortie, n’oubliez pas de garder un œil sur ces petites bagues qui peuvent révéler de grandes histoires. Qui sait quel voyage a fait l’oiseau que vous venez de prélever ?
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Brame du cerf et enjeux de la chasse à courre


Brame du cerf : La chasse à courre au cœur des polémiques
Quand le cri du cerf se heurte aux critiques des associations naturalistes
Dans l’Orne, le spectacle captivant du brame du cerf attire chaque année de plus en plus de passionnés. Cette période, où les mâles en rut laissent échapper leurs cris emblématiques, est souvent mise en avant par diverses associations et médias comme un véritable « safari sonore ». Cependant, alors que l’afflux de visiteurs rend l’écoute de ces cris plus difficile, certains groupes, tels que l’association ADN, n’hésitent pas à désigner la chasse à courre comme le coupable idéal de la rareté des brames.
Il est facile d’accuser les veneurs, surtout à une époque où l’anti-vénerie prend de l’ampleur. Pourtant, cette pratique, ancrée dans nos traditions depuis des siècles, n’est pas à l’origine de la discrétion du cerf, mais a plutôt contribué à sa préservation et à une meilleure compréhension de son comportement.
Surfréquentation : un problème souvent ignoré
Derrière cette polémique, un fait souvent négligé fait surface : l’augmentation fulgurante du tourisme dans les forêts. Chaque soir, des groupes de visiteurs envahissent les sentiers, parfois trop bruyants et souvent insouciants du besoin de silence afin de profiter pleinement des sons de la forêt. Ce véritable tumulte, combiné avec les allers-retours en voiture, éclipse le réél dérangement du brame. Il est plus facile de pointer du doigt les veneurs que de s’attaquer à ce phénomène plus vaste.
Les fédérations de chasse : des acteurs de la sensibilisation
Il convient également de souligner que les fédérations départementales des chasseurs jouent un rôle actif en proposant leurs propres sorties d’écoute du brame. Contrairement à certaines associations qui se concentrent davantage sur la critique, elles insistent sur le respect de la tranquillité des animaux. Des conseils pratiques sont généralement fournis, tels que des groupes de visiteurs limités et des parcours choisis hors des zones sensibles, témoignant de leur engagement à ne pas déranger la faune.
La vénerie : défense d’un patrimoine vivant
La chasse à courre, loin d’être un danger pour le brame, contribue à l’équilibre écologique des forêts. Elle favorise un environnement où le cerf peut prospérer, maintenant des populations saines dans des espaces naturels ouverts. Accuser les veneurs détourne l’attention d’une réflexion nécessaire sur notre rapport à la nature. Le brame appartient à la forêt et à ses visiteurs, mais il est temps d’élever le débat dans un esprit de vérité et d’équité.
Alors, la prochaine fois que vous vous aventurez dans les bois pour écouter le brame du cerf, posez-vous la question : qui, ou quoi, est réellement responsable de son écho furtif ?
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