Chevreuil blanc rare dans le Parc national de forêts en Haute-Marne

Chevreuil blanc rare dans le Parc national de forêts en Haute-Marne

Un chevreuil blanc observé dans le Parc national de forêts en Haute-Marne

Une apparition rare et fascinante a eu lieu dans le Parc national de forêts, où un chevreuil presque entièrement blanc a été aperçu par un passionné de nature. Cette chevrette aux allures féeriques, bien que splendide, n’est pas le fruit d’une simple chance ou d’une légende urbaine, mais d’une anomalie génétique connue sous le nom de leucisme.

Leucisme : une beauté rare et fragile

Contrairement à l’albinisme, où la dépigmentation touche également les yeux, le leucisme conserve les iris sombres du chevreuil tout en rendant son pelage d’un blanc éclatant. Ce phénomène, extrêmement rare dans la faune, survient lorsqu’il y a un défaut de production de mélanine, entraînant une absence de couleur dans le pelage. Toutefois, cette singularité n’est pas sans risques : un chevreuil leucique se fait plus facilement repérer dans son milieu naturel, augmentant ainsi son exposition aux prédateurs.

Un chevreuil pas comme les autres : implications de la chasse

Pour les visiteurs du parc, croiser un tel animal est un véritable cadeau de la nature. Cependant, cette spécificité peut représenter un fardeau pour le chevreuil blanc. Au sein du Parc national de forêts, la chasse est autorisée dans le cadre de conventions de gestion menées par les fédérations départementales des chasseurs de la Haute-Marne et de la Côte-d’Or. Cela signifie qu’un prélèvement, même de jeunes ou de femelles, pourrait être envisagé pour maintenir un équilibre entre les populations et ces anomalies génétiques. Il est essentiel que toute telle action soit constatée par un agent assermenté, preuve que la gestion des espèces demeure une priorité, même au cœur de ce cadre enchanteur.

Bien qu’admirable, la beauté du chevreuil leucique soulève des interrogations sur la préservation de la biodiversité et le rôle des chasseurs dans cet équilibre. La nature est complexe, et chaque phénomène, même rare, a ses implications et doit être traité avec respect et prudence.

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La Laie et son Rôle Maternelle

La Laie et son Rôle Maternelle

La Femelle du Sanglier : Focus sur la Laie et son Comportement

Identifiez la Laie : Caractéristiques Physiques

Le sanglier est un animal largement connu, mais c’est souvent son mâle, robuste et imposant, qui attire l’attention. Pourtant, la femelle, ou la laie, possède des caractéristiques qui méritent d’être mises en avant. En moyenne, une laie mesure entre 1,25 et 1,45 mètres de longueur et pèse entre 70 et 110 kg. À titre de comparaison, son homologue masculin peut peser entre 80 et 180 kg.

Vous voulez distinguer la laie du sanglier mâle ? La réponse est simple : l’absence de testicules ! Ces derniers, bien que surprenants à évoquer, sont un des indices visuels les plus fiables. Pendant la période de rut, vous verrez d’ailleurs les testicules du mâle passer à l’état « grosseur exceptionnelle ». Au-delà des organes génitaux, le mâle possède ce qu’on appelle un « pinceau pénien », une touffe de poils qui peut surprendre les yeux moins avertis.

Côté laie, plusieurs caractéristiques témoignent de sa féminité ; par exemple, ses mamelles, appelées allaites, deviennent visibles lorsqu’elle allaite. Les défenses sont également un autre indicateur. Tandis que les défenses du mâle sont bien développées, celles de la laie sont plus fines, et souvent invisibles lorsque sa gueule est fermée.

La Maternité chez la Laie : Un Rôle Protecteur

Au-delà de son apparence, le comportement de la laie mérite d’être exploré, et il est fort révélateur. Prendre soin de ses petits est une affaire sérieuse pour elle. C’est ainsi que, dans le jargon cynégétique, on parle de « laie suitée » quand elle est accompagnée de sa progéniture. La mise-bas se déroule généralement entre mars et mai, dans une cavité discrète appelée « chaudron », après une gestation d’environ 115 jours.

En tant que mère, la laie démontre une protection exemplaire. Elle peut donner naissance à une portée de 6 à 10 marcassins, selon son âge et son poids. Pendant 3 à 4 mois, elle s’occupe de son petit monde, assurant leur alimentation jusqu’à leur sevrage vers 4 mois.

Les groupes de sangliers, souvent composés de laies et de leurs petits, révèlent une structure sociale matriarcale qui met en avant le rôle prépondérant de la femelle dans la survie du groupe. Attention à ne pas la contrarier ! Si elle perçoit une menace, elle n’hésitera pas à se montrer très agressive pour défendre ses petits.

Vous voilà maintenant mieux informé sur la laie, une figure maternelle des forêts qui mérite autant d’intérêt que ses congénères mâles. Pour en apprendre davantage sur nos amis les animaux et leur comportement, n’hésitez pas à visiter Caninstore.

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Allergies au pollen chez les animaux de compagnie

Allergies au pollen chez les animaux de compagnie

Allergies au pollen chez nos animaux de compagnie : un fléau méconnu

Avec l’arrivée du printemps, il est temps de sortir les mouchoirs ! Si les humains semblent être les seuls à souffrir de ces éternuements nocturnes et de ce nez qui coule, détrompez-vous ! Nos fidèles compagnons à quatre pattes, à savoir chiens et chats, partagent également ce plaisir peu apprécié des allergies saisonnières.

Des symptômes à ne pas ignorer

Tout comme leurs propriétaires, les animaux peuvent développer une allergie au pollen. Les signes d’une telle allergie sont variés. On peut notamment observer des éternuements, des yeux rouges ou larmoyants, et un écoulement nasal. Ces symptômes sont souvent confondus avec un simple coup de froid. Cependant, s’ils réapparaissent régulièrement chaque année, il y a de fortes chances que votre compagnon souffre d’allergies saisonnières.

Chez les chiens et les chats, l’allergie au pollen se manifeste souvent par des démangeaisons, un phénomène appelé prurit. Cela peut mener à des comportements de grattage et de léchage excessifs, touchant principalement les pattes, le museau et les oreilles. Ces ennuis peuvent évoluer vers des pertes de poils, des rougeurs et même des croûtes sur la peau. Dans les cas plus graves, certains animaux naufragés par cette situation peuvent souffrir de troubles respiratoires, tels que la toux sèche ou des crises d’asthme, bien que ces symptômes soient beaucoup moins fréquents.

Quand consulter un vétérinaire ?

Si vous soupçonnez une allergie saisonnière chez votre animal, une visite chez le vétérinaire est incontournable. Ce dernier peut établir un diagnostic précis, parfois assisté de tests allergologiques, et recommander un traitement adapté pour votre compagnon. Les antihistaminiques sont souvent prescrits pour calmer les symptômes, mais leur efficacité peut varier d’un individu à l’autre. Et attention, le budget peut rapidement grimper, surtout si le traitement doit être renouvelé chaque année. La solution ici ? Une assurance santé animale qui viendra alléger la facture.

Dans des cas plus sévères, des médicaments à base de cortisone peuvent être envisagés. Celles-ci sont efficaces mais nécessitent un suivi vétérinaire, car des effets secondaires peuvent survenir si elles sont utilisées à long terme. Pour les plus sensibles, une option à considérer pourrait être l’immunothérapie, un traitement de fond qui, bien que coûteux, peut s’avérer bénéfique sur le long terme.

Astuces pour le quotidien

En parallèle du traitement vétérinaire, adopter quelques gestes simples peut améliorer le confort de votre animal pendant la saison des pollens. Lavez-le régulièrement, notamment après une promenade en extérieur. Un bain avec un shampooing doux peut aider à éliminer le pollen qui s’accroche à son pelage. N’oubliez pas d’essuyer ses pattes et son museau après vos balades, car ces zones sont particulièrement sensibles aux irritations causées par le pollen.

Associez cela à un nettoyage régulier de votre intérieur : passez l’aspirateur fréquemment et lavez les coussins ou paniers de votre animal. Pensez aussi à aérer votre logement à des moments stratégiques, en évitant les heures de forte concentration de pollens (tôt le matin et en fin d’après-midi). Enfin, rester vigilant vis-à-vis du comportement de votre compagnon est primordial. Si après toutes ces précautions, votre chien continue à se gratter ou montre des signes de souffrance, retour chez le vétérinaire pour ajuster le traitement.

Les allergies au pollen, bien que souvent inconnues du grand public, affectent véritablement nos compagnons à poils. N’hésitez pas à agir pour leur bien-être et à faire de cette saison plutôt agréable un moment de joie plutôt que d’inconfort.

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Consultations publiques sur la gestion des oiseaux chassables

Consultations publiques sur la gestion des oiseaux chassables

Consultations publiques pour la gestion des oiseaux chassables

Les chasseurs sont appelés à s’investir dans deux consultations publiques concernant la gestion de certaines espèces d’oiseaux chassables. Dans le sillage de la dernière réunion du Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS), le ministère de la Transition Écologique a ouvert ces consultations, disponibles jusqu’au 14 août. La première vise à établir un projet d’arrêté régulant la chasse d’un certain nombre d’oiseaux, tandis que la seconde concerne l’inscription du fuligule milouin parmi les espèces soumises à gestion adaptative.

Plafonds de prélèvement : une nécessité pour la conservation

Pour diminuer la pression cynégétique sur des espèces vulnérables, plusieurs ajustements ont été proposés. Par exemple, pour la caille des blés (Coturnix coturnix), un quota de 15 individus par jour et par chasseur est instauré à l’échelle de la métropole. D’autres espèces comme les canards de surface, fuligules, macreuses et garrots n’échapperont pas à la règle. Les prélèvements pour ces espèces sont encadrés comme suit : un maximum de 15 oiseaux par jour et par chasseur (hors installations spécifiques mentionnées à l’article R. 424-17 du Code de l’environnement), et pour les installations de chasse autorisées, un maximum de 25 oiseaux par nuit.

Concernant le fuligule milouin (Aythya ferina), la chasse ne pourra être autorisée qu’après la publication d’un arrêté ministériel qui déterminera un plafond national de prélèvement sur recommandation du Comité d’experts sur la gestion adaptative (CEGA).

Déclaration obligatoire des prélèvements : un suivi indispensable

Pour garantir un suivi rigoureux des prélèvements, tout chasseur ayant capturé une caille des blés ou une autre espèce à plafond de prélèvement doit enregistrer sa prise immédiatement via l’application mobile « ChassAdapt », fournie par la Fédération nationale des chasseurs. Pour la saison 2025-2026, il sera également possible d’utiliser un carnet de prélèvement papier ou, en fin de saison, de soumettre une déclaration via une enquête fédérale, mais uniquement pour la caille des blés. En complément, l’outil « ChassControl » a été mis à disposition de l’Office français de la biodiversité (OFB) et des fédérations départementales pour le contrôle des déclarations numériques.

La Fédération nationale des chasseurs devra transmettre quotidiennement les données de prélèvement à l’OFB et, avant le 1er juin 2026, un bilan consolidé des captures sera remis au ministère de la chasse, accompagné d’un rapport sur les contrôles réalisés en partenariat avec l’OFB.

Suspension de la chasse à l’eider à duvet : une mesure de protection

Face à la situation alarmante de l’eider à duvet (Somateria mollissima), la chasse à cette espèce est interdite sur l’ensemble du territoire métropolitain, et ce, jusqu’au 1er juillet 2030.

Le fuligule milouin : un cas particulier en gestion adaptative

En raison de déclins observés, les directives européennes, en lien avec les engagements français en matière de biodiversité, justifient l’intégration du fuligule milouin dans le cadre de gestion adaptative. Cette démarche vise à ajuster les méthodes de chasse pour mieux répondre à l’état de conservation de l’espèce, tout en assurant un suivi et une évaluation continus, en accord avec les obligations communautaires. Le projet de décret modifie l’article D. 425-20-1 du Code de l’environnement pour inclure cette espèce dans le dispositif de gestion, permettant ainsi de mieux encadrer les prélèvements en tenant compte des enjeux de conservation et des pratiques cynégétiques.

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Cerf corse et enjeux de surpopulation sur l’île

Cerf corse et enjeux de surpopulation sur l'île

Le cerf corse : la prolifération d’une espèce protégée

Le cerf corse, réintroduit sur l’île après avoir disparu au milieu du 20ème siècle, semble aujourd’hui trop à son aise face à la montée de sa population. D’un maigre nombre de quelques centaines d’individus, les chiffres actuels montrent une multiplication exponentielle jusqu’à atteindre 4 000 animaux, un chiffre jugé excessif par certains agriculteurs.

Un passé marqué par l’extinction

Initialement présent sur presque toute l’île au début des années 1900, le cerf corse a connu un déclin alarmant à cause d’une chasse excessive et incontrôlée. Dans les années 1930, sa survie se résumait à quelques individus réfugiés dans la plaine orientale près d’Aléria. Les événements de la Seconde Guerre mondiale, marqués par les interventions des troupes de Mussolini et des Alliés, ont encore affaibli la population. Entre-temps, l’assèchement des marais et l’intensification de la viticulture ont réduit son habitat. Le dernier cerf corse a été abattu par un braconnier en 1969, marquant un point de non-retour.

La réintroduction réussie

Face à cette situation désastreuse, le Parc Naturel Régional Corse a lancé un programme de réintroduction. En 1985, quatre individus en provenance de Sardaigne, une variété génétiquement identique, ont été introduits dans un enclos. Depuis lors, 12 lâchers en pleine nature ont permis d’établir une population florissante. Ce nouvel élan a vu une augmentation remarquable de la population, qui s’est diversifiée grâce à d’autres cerfs venant également de Sardaigne.

Le problème de la surpopulation

Bien que le cerf corse prospère, cette explosion démographique pose des problèmes. N’ayant pas de prédateurs naturels sur l’île, sa population continue d’augmenter de manière inquiétante. La protection stricte dont il bénéficie, dans le cadre de la directive européenne Habitats, complique davantage la situation. Les agriculteurs, désemparés par les ravages causés à leurs cultures, appellent à une régulation de l’espèce. Une demande qui a même incité certains à commettre des actes de braconnage, tel que l’abattage d’un faon en septembre 2024.

Les défis de la régulation

Stevan Mondoloni, responsable du programme de conservation, souligne qu’une régulation des populations de cerfs est inévitable. Malheureusement, la rigidité du statut de protection rend cette régulation très compliquée. Son constat est sans appel : « Le statut européen bloque toute possibilité de régulation simple. Tant qu’il n’évolue pas, aucune solution légale pour gérer la population sur l’île n’est envisagée ».

Les attentes des chasseurs

Les chasseurs, cependant, sont réticents à ouvrir la chasse au cerf corse. Ange-Dominique Manenti, un chasseur local, précise que : « Nous ne voulons pas avoir à prendre en charge les dégâts qu’il pourrait causer. En revanche, un partenariat avec les institutions pour réguler l’espèce pourrait être envisageable. » L’idée d’introduire des prédateurs naturels, comme les ours ou les loups, est totalement exclue.

Une réflexion nécessaire

Malgré les inquiétudes croissantes des agriculteurs, la situation reste bloquée. Certains agriculteurs affirment que si rien ne change, le braconnage pourrait augmenter. Les services de l’État semblent démunis face à cette problématique. Une réunion prévue par la chambre d’agriculture pourrait ouvrir la voie à de nouvelles discussions pour concilier la préservation du cerf corse et les besoins des agriculteurs.

La problématique de la gestion de la population des cerfs corses soulève des questions essentielles sur la cohabitation entre la faune protégée et les activités humaines. Quelle sera la solution pour garantir un équilibre ?

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Le hérisson un protecteur du jardin menacé par l’homme

Le hérisson un protecteur du jardin menacé par l'homme

Le hérisson : un mammifère surprenant et plein de piquants !

Un allié pour le jardin

Avoir un hérisson dans son jardin, c’est un peu comme avoir un agent secret contre les limaces et les petits escargots ! Ce petit mammifère fait d’eux son plat préféré. Cependant, son régime alimentaire peut réserver des surprises. Qui aurait cru que ce compagnon à piquants pouvait également s’intéresser à des mets plus inattendus ?

Une mortalité préoccupante

Une enquête participative a récemment mis en lumière les raisons des décès des hérissons. Les résultats sont alarmants : les collisions routières représentent 79 % des décès signalés. En outre, l’utilisation de produits chimiques depuis l’après-guerre et les tondeuses à gazon ont également des conséquences néfastes sur leur population. Dans les centres de soins Les P’tits Kipik situés en région parisienne, les hérissons sont souvent victimes des tondeuses. Ces blessures peuvent s’avérer mortelles, alors qu’un hérisson ne croise que rarement le chemin des voitures.

Une armure impressionnante

Le hérisson est célèbre pour sa « défense » : son armure de piquants. Avec entre 5 000 et 7 500 piquants, il n’a que quelques prédateurs naturels, comme le blaireau et le grand-duc. Lorsque la situation devient menaçante, le hérisson se met en boule, déployant sa protection. En cas de chute, la conception de ses piquants lui permet d’absorber l’impact sans se blesser. En d’autres termes, il est véritablement l’expert des situations délicates !

Un mode de reproduction unique

Il est intéressant de noter qu’en 1923, on croyait que les hérissons s’accouplaient ventre contre ventre. En réalité, pour permettre au mâle de s’accoupler, la femelle rabat ses piquants. Un beau partenariat, n’est-ce pas ? De plus, les bébés hérissons, à la naissance, sont dépourvus de piquants, ce qui évite des mises bas traumatisantes. Les petites pointes, appelées « piquants de lait », apparaissent peu après et assurent une protection pour ces nouveau-nés.

Un régime alimentaire varié

Le hérisson est un omnivore curieux. Parmi ses mets favoris, on trouve des fruits, des champignons, et à l’occasion, des rongeurs ou des œufs. Un lecteur a rapporté un incident mémorable lors d’une promenade en forêt : il a été témoin d’un hérisson s’attaquer à un jeune lièvre. Cette aventure illustre bien que, même avec une apparence mignonne, le hérisson peut se transformer en petit prédateur !

Le hérisson, bien qu’il soit une créature fascinante et bénéfiques dans nos jardins, est menacé par diverses activités humaines. Alors parfois, un petit coup d’œil au jardin peut révéler un allié inattendu, assis là, en mode « camouflage ». Protégeons-les tout en les observant avec curiosité !

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Diminution alarmante des populations de perdrix grises dans la Somme

Diminution alarmante des populations de perdrix grises dans la Somme

Somme : Densités de perdrix grises en chute libre

La perdrix grise, autrefois considérée comme le meilleur allié des cultures de blé, semble désormais avoir fait un virage à 180 degrés. Les populations de cet oiseau emblématique s’effondrent dans la région de la Somme, passant de 35 couples aux 100 hectares dans les années 2000 à un désolant 4 couples en 2025.

Des chiffres alarmants

Richard Bouteiller, responsable du service technique de la fédération départementale des chasseurs de la Somme, constate une lente mais inquiétante descente. « Nos populations s’effondrent », déclare-t-il. Avec ses 40 ans d’expérience, il a observé la diminution des densités de perdrix grises comme un phénomène inévitable, pourtant évitable. Les conséquences sont terriblement claires : les moissons précoces de cette année, réalisées dès le 13 juillet, coïncident avec le cycle de reproduction des perdrix, détruisant ainsi leurs nids avant même la naissance des jeunes.

Moissons précoces et menace de prédation

Les conditions climatiques et l’évolution des méthodes de culture affectent directement la perdrix grise. Les moissons de plus en plus précoces créent une compétition pour l’espace et la survie. À ce jour, les seuls refuges dont disposent ces oiseaux sont situés dans des zones industrielles ou des friches. Malheureusement, ces endroits ne suffisent pas à inverser la tendance.

Aide et initiatives pour le repeuplement

La fédération de la Somme prend les choses en main avec des subventions pour le repeuplement qui peuvent atteindre jusqu’à 85%. Cependant, ces aides viennent avec des conditions strictes. Les chasseurs doivent démontrer un engagement dans le piégeage des prédateurs avant de bénéficier d’une aide. Un effort de piégeage est ainsi nécessaire, allant de 40% à 85% en fonction des actions menées.

Un élevage bien pensé pour la survie de l’espèce

En collaboration avec d’autres fédérations, la Somme participe à un programme d’élevage qui récupère des œufs de perdrix sauvages, permettant ainsi de soutenir la biodiversité de ces oiseaux. Cet élevage privilégie les comportements naturels, offrant un espoir de voir ces perdrix s’établir durablement dans leur milieu.

Aménager le territoire : un impératif

Pour Richard, il ne suffit pas de planter quelques bandes enherbées pour sauver la perdrix grise. Les défis sont multiples et comprennent les fortes chaleurs, l’accès limité à l’eau et la disparition d’insectes, essentiels à l’alimentation des jeunes perdrix. La route vers la restauration des populations de perdrix grises passera sans doute par une coopération étroite avec les agriculteurs, afin d’assurer un équilibre entre rentabilité et préservation.

Alors, qu’est-ce que tout cela signifie pour les chasseurs et les amoureux de la nature ? Un besoin urgent de repenser les pratiques agricoles et d’intégrer des solutions innovantes pour protéger cette espèce menacée. En engageant un dialogue avec le monde agricole, il est possible d’espérer un avenir meilleur pour les perdrix. Comment la chasse peut-elle contribuer à cela ? Seule une collaboration sincère entre chasseurs et agriculteurs pourra apporter des changements significatifs.

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CNCFS acteur clé de la chasse en France

CNCFS acteur clé de la chasse en France

Le CNCFS : Un acteur incontournable de la chasse en France

Un peu d’histoire

Le Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage (CNCFS) voit le jour le 27 avril 1972. Résultat d’un décret, il découle d’une transformation du Conseil supérieur de la chasse, anciennement créé en 1941. Ce Conseil supérieur exerçait un rôle consultatif auprès du ministre de l’Environnement, traitant des législations concernant la chasse. Avec la création du CNCFS, ce rôle consultatif s’est perpétué, mais sous une nouvelle structure plus adaptée aux enjeux contemporains.

Quel est le rôle du CNCFS ?

Selon la loi du 8 août 2016, article 13, le CNCFS joue un rôle de conseil auprès des ministres en charge de la chasse et de l’agriculture. Il se prononce sur tous les textes de loi concernant la chasse, la gestion de la faune sauvage et la protection de la nature. En gros, s’il y a une influence sur les pratiques cynégétiques, le CNCFS a son mot à dire !

Composition du CNCFS

La composition du CNCFS est régie par le code de l’Environnement. Le Conseil se divise en trois collèges : représentants des pouvoirs publics, représentants des chasseurs et scientifiques. Voici un aperçu de ses membres :

  • Un représentant des directeurs responsables de la chasse et des forêts
  • Des représentants de la Fédération nationale des chasseurs et d’associations de chasse
  • Quatre personnalités qualifiées en matière cynégétique
  • Des représentants des collectivités territoriales et des organisations agricoles
  • Des membres d’organismes scientifiques spécialisés

Cet ensemble assure une représentation variée et équilibrée des différents acteurs intéressés par la chasse et la faune sauvage. Par exemple, on y trouve des figures emblématiques comme M. Dominique Busson ou M. Alain Benazet, qui apportent leur expertise sur le terrain.

Un fonctionnement démocratique

Le CNCFS se réunit au moins deux fois par an, son président convoquant les membres pour examiner les propositions. Les décisions sont prises à la majorité des membres, mais attention ! La décision finale revient toujours au ministre en charge. C’est un peu comme jouer à la pétanque dans un concours où seuls les juges peuvent décider qui a gagné !

En fin de compte, le CNCFS se profile comme une pièce maîtresse dans le puzzle de la législation cynégétique en France, alliant tradition et modernité dans la gestion de notre précieuse faune sauvage.

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Épidémie de botulisme dans les marais de Loire-Atlantique

Épidémie de botulisme dans les marais de Loire-Atlantique

Épidémie de botulisme : un fléau pour les marais de Loire-Atlantique

Une épidémie de botulisme s’abat sur les marais de Loire-Atlantique, provoquant la mort de centaines d’oiseaux. Du marais de Brière au lac de Grand Lieu, la situation est alarmante : des cadavres d’oiseaux flottent, témoignant d’une crise qui rappelle les sombres scénarios du passé.

Une situation préoccupante

Le constat est désolant. En quelques semaines, près de 2 000 oiseaux sauvages atteints de botulisme ont été retrouvés morts. Le 19 juillet, environ 50 chasseurs et pêcheurs se sont mobilisés sur le marais de Brière, récoltant 717 cadavres en seulement trois heures. Cette hécatombe pourrait-elle évoquer la terrible épidémie de 1995, lorsque 30 000 oiseaux d’eau étaient morts en raison de la même maladie ? Bien que la situation actuelle ne soit pas encore à ce niveau, l’absence d’oiseaux vivants est tout aussi préoccupante.

Les origines de cette épidémie

Quelles en sont les causes ? Les fortes chaleurs de ces dernières semaines, combinées à l’abaissement des niveaux d’eau pour des raisons agricoles, jouent un rôle déterminant dans cette crise. Certains défenseurs de l’environnement soulignent que cette baisse artificielle de l’eau a précipité la situation actuelle, exacerbant les effets du climat sur les écosystèmes locaux.

Qu’est-ce que le botulisme aviaire ?

Le botulisme aviaire, causé par la bactérie Clostridium botulinum, est l’un des principaux facteurs de mortalité chez les oiseaux migrateurs. La maladie provoque une paralysie des muscles squelettiques, résultant en une mort par asphyxie ou noyade pour les oiseaux d’eau. À l’échelle mondiale, des millions d’oiseaux sont victimes de ce fléau.

Les chasseurs, les pêcheurs et les amoureux de la nature de Loire-Atlantique se mobilisent face à cette situation catastrophique. Leur engagement est essentiel pour alerter sur les dangers que pose cette maladie et sur la nécessité de protéger nos écosystèmes.

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Winchester Copper Force Révolutionnaire en Munitions de Chasse

Winchester Copper Force Révolutionnaire en Munitions de Chasse

Winchester Copper Force : Une Innovations en Trois Parties

Une munition technique qui révolutionne la chasse

Le développement des munitions dédiées à la chasse du grand gibier connaît une véritable révolution, notamment avec l’émergence de substituts au plomb, un matériau traditionnel qui sera bientôt limité. Winchester, toujours à la pointe, dévoile la Copper Force, une munition particulièrement technique.

Composition astucieuse de l’ogive

Alors que la plupart des ogives en cuivre sont mono-métalliques et conçues pour se déformer à l’impact, la Copper Force innove avec une composition en trois parties distinctes. L’extrémité pointue en polymère rouge souligne une excellente conservation de la trajectoire en vol et optimise la pénétration dans l’air grâce à sa forme optimisée. À l’impact, la fragmentation rapide de cette partie permet un diamètre d’ogive plus large lors de la pénétration dans les chairs, garantissant un transfert d’énergie impressionnant et un effet foudroyant sur l’animal.

Un noyau central conçu pour l’efficacité

Le véritable atout de cette munition réside dans son arrière. Ce dernier se sépare en deux parties lors de l’impact dans le gibier. À l’intérieur, un cylindre de cuivre pur se libère de la chemise externe, confectionnée en laiton traditionnel. Cette double structure permet une pénétration profonde et une sortie quasi systématique de la balle du corps de l’animal, provoquant ainsi une hémorragie massive.

Performances impressionnantes pour des calibres répandus

Pour l’instant, la Copper Force est disponible dans les calibres .30 les plus utilisés, tels que le .308 Winchester, le .30-06 Springfield, et le .300 Winchester Magnum, avec une ogive de 125 grains (soit 8 grammes). Cette munition se distingue par sa rapidité, atteignant des vitesses allant jusqu’à 942 m/s à la bouche du canon pour le .308 Winchester, et jusqu’à 1062 m/s pour le .300 Winchester Magnum. À la sortie du canon, ce dernier calibre génère une énergie de 4568 joules, un gage de puissance indéniable.

Des tests à venir pour une expérience terrain

La promesse d’une telle innovation ne peut se passer de tests. Winchester nous invite à mettre cette munition à l’épreuve, tant sur le stand de tir qu’à la chasse. Les résultats de ces réflexions sur le terrain seront attendus avec impatience.

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