La Controverse des Tirs Préventifs contre les Loups

La Controverse des Tirs Préventifs contre les Loups

La Controverse des Tirs Préventifs contre les Loups

La décision d’autoriser les tirs préventifs de loups par le conseiller fédéral Albert Rösti a déclenché une vague de réactions variées, allant de l’indignation chez les défenseurs de la nature à la confusion parmi les fonctionnaires. Plus de 50 loups ont été abattus l’hiver dernier, suite à une modification rapide des règles de chasse. Cette action précipitée, sans consultation préalable, a suscité un tollé parmi les opposants à la mesure, les documents internes révélant même une certaine incompréhension au sein même de l’appareil administratif.

L’Office fédéral de la justice avait émis des avertissements concernant la précipitation de cette décision, accentuant les tensions sur un sujet déjà sensible. L’introduction de ces tirs préventifs, visant à réguler la population de loups, a été vue comme une mesure extrême par ceux qui militent pour la préservation de la vie sauvage. L’administration a rapidement trouvé les projecteurs braqués sur elle, notamment après que le Tribunal administratif fédéral a stoppé la chasse de plusieurs meutes, soulignant les problèmes légaux et éthiques soulevés par une telle démarche.

Au-delà du débat sur la protection des espèces et la gestion de la faune sauvage, cette situation a mis en lumière les défis rencontrés par les décideurs lorsqu’ils doivent équilibrer des intérêts parfois diamétralement opposés. Les questions sur la cohabitation entre l’homme et les prédateurs comme le loup restent complexes et nécessitent une réflexion approfondie ainsi que des mesures judicieuses, impliquant toutes les parties prenantes.

Cette situation rappelle l’importance de la consultation et du dialogue entre les acteurs concernés – gouvernement, juristes, écologistes, et communautés locales – pour trouver des solutions durables et respectueuses de la biodiversité. La gestion de la faune sauvage, spécialement celle des espèces protégées ou en danger, exige non seulement un cadre légal clair mais également une approche sensible et bien informée.

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Actuchassse pour Caninstore

Froid extrême de 1994 : Epreuve de survie des sangliers

Froid extrême de 1994 : Epreuve de survie des sangliers

Le froid extrême de 1994 : une épreuve de survie pour les sangliers en Vallée d’Ossau

Retour en avril 1994, où la vallée d’Ossau a été témoin d’un événement aussi rare qu’intrigant : une harde de sangliers succombant au froid glacial. Alors que la plupart d’entre nous se préparent à célébrer Pâques sous un soleil printanier, ce fut un tout autre scénario qui s’était déroulé il y a trois décennies. Avril avait révélé sa facette hivernale, laissant des sangliers épuisés et affamés dans son sillage.

Un groupe de jeunes, alors en stage de neige, avait découvert un jeune sanglier au bord de l’épuisement. Malgré l’intervention des chasseurs, alertés par la situation, le sort de l’animal était déjà scellé. Les découvertes macabres ne s’étaient pas arrêtées là : dans le secteur de « Las Québes », une vingtaine d’animaux avaient été aperçus ensemble, dont six gisaient déjà sans vie.

Cet épisode tragique était le résultat d’un hiver particulièrement rude, prolongé par des chutes de neige inhabituelles pour la saison. Ces conditions climatiques extrêmes avaient mis à rude épreuve la faune locale, habituellement robuste. Les cadavres retrouvés étaient impressionnants de maigreur, signe d’un hiver tellement difficile que même la reproduction s’en trouvait compromise.

Dans un élan de solidarité, les chasseurs locaux organisèrent des tournées d’agrenage, parcourant les secteurs concernés à ski pour déposer des graines de maïs et venir en aide aux survivants. Même en des temps difficiles, la générosité et la communauté trouvent toujours leur chemin.

La situation avait également poussé à réaliser des analyses de sang par mesure de précaution, afin d’écarter la présence de maladies telles que la peste porcine ou la trichinose. Heureusement, la cause de cet événement malheureux semblait être simplement la rudesse de l’hiver.

Cet événement rappelle combien les conditions climatiques extrêmes peuvent affecter la faune locale et l’importance des actions de solidarité pour assurer la survie et la conservation de ces espèces. Alors, lorsque vous profiterez de la douceur des prochains printemps, souvenez-vous qu’il n’en a pas toujours été ainsi.

Signé : Actuchasse pour Caninstore

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Simplification de la Vente Directe

Simplification de la Vente Directe

Des Crevettes aux Sangliers: Simplification de la Vente Directe

Dans un monde où la distance entre le producteur et le consommateur ne cesse de s’étirer, une bouffée d’air frais arrive grâce à une récente initiative gouvernementale. Le ministre fédéral de l’Agriculture vient de signer un arrêté royal qui réduit considérablement la distance parcourue par crevettes, sangliers, et autres délices avant d’atterrir dans nos assiettes. La mesure, bénéfique à la fois pour les amateurs de fruits de mer et pour ceux en quête de gibier, vise à faciliter la vente directe de ces produits aux restaurants et aux commerces locaux.

Un Coup de Pouce pour les Produits de la Mer et de la Chasse

Auparavant, les pêcheurs devaient se restreindre à vendre au maximum 100 kg de leurs prises sans agrément spécifique, une restriction qui ne tenait pas compte de leur réalité quotidienne. Désormais, cette limite a été quintuplée, permettant la vente directe de jusqu’à 500 kg de produits de la mer aux restaurateurs locaux. Cette nouvelle flexibilité répond particulièrement aux besoins des restaurateurs d’Ostende, qui désiraient utiliser des crevettes fraîches, directement issues du bateau, sans passer par la criée et les contrôles qui y sont associés.

La chasse n’est pas en reste dans cette réforme. Les règles ont été assouplies de façon significative pour le grand gibier, permettant désormais au chasseur de vendre directement jusqu’à deux grosses pièces de gibier, contre une auparavant. Pour le petit gibier, le chiffre double également, passant de 10 à 20 pièces.

Un Nouveau Défi pour le Gibier

Malgré la bonne nouvelle, vendre un sanglier de 100 kg n’est pas aussi simple que de vendre quelques kilos de crevettes. Les règlementations autour de la vente de gibier sont en effet plus strictes, en raison notamment des risques de trichinellose, une affection causée par un nématode présent dans la viande de sanglier. Afin de se conformer à la législation, les sangliers abattus doivent être soumis à un dépistage de cette pathologie avant toute vente, une condition qui reste en vigueur malgré l’assouplissement des règles de commercialisation.

Néanmoins, selon Benoît Petit, président du Royal Saint-Hubert Club de Belgique, cette mesure pourrait, indirectement, contribuer à réguler la surpopulation de sangliers en facilitant leur vente. En offrant de nouvelles opportunités aux chasseurs hors saison, elle répond à un véritable besoin tout en assurant le maintien des analyses obligatoires et de la traçabilité.

La mesure, qui s’étend également à la vente directe de lapins et de volailles d’élevage, envisage de stimuler l’économie locale tout en offrant aux consommateurs l’opportunité de profiter de produits frais et locaux. Une initiative qui s’inscrit dans une démarche de réduction des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, confirmant que, parfois, moins il y a de kilomètres, meilleur c’est.

ActuChasse pour Caninstore

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Population croissante de lapins de garenne à Baillargues

Population croissante de lapins de garenne à Baillargues

Quand les Lapins de Garenne Deviennent le Casse-tête de l’Hérault

Face à une situation peu commune mais sérieuse, le maire de Baillargues, près de Montpellier, a mis en œuvre une stratégie pour le moins originale pour réguler la population croissante de lapins de garenne : inviter ses concitoyens à les cuisiner. L’image du lapin, proclamant fièrement être le coupable des dégâts nocturnes infligés aux terrains, aux champs et même aux voies ferrées, s’affiche désormais dans les rues de la commune, accompagnée d’un petit bonus au verso : une recette du civet de lapin.

Une Prolifération Préoccupante

Depuis plusieurs années, l’est de Montpellier est confronté à une prolifération notable du lapin de garenne. Ces animaux causent des dommages considérables aux cultures et infrastructures locales, au point de devenir une véritable nuisance pour les agriculteurs et les habitants. En réponse à cette situation, le préfet de l’Hérault a classé ces lapins comme une espèce susceptible d’occasionner des dégâts, incitant ainsi à des actions de régulation.

Des Solutions qui Soulèvent des Questions

Cependant, la campagne d’affichage lancée par le maire a suscité des réactions mitigées, notamment de la part du Parti animaliste. Ce dernier critique l’approche adoptée, signalant l’ironie d’autoriser l’élevage et le relâchement de lapins par des chasseurs, tandis que les prédateurs naturels de ces derniers sont abattus, exacerbant ainsi le problème de surpopulation.

À la Croisée des Chemins

À l’intersection de l’humour, de la gestion de la faune sauvage et de la morale écologique, l’initiative du maire de Baillargues ouvre le débat sur les manières les plus efficaces et éthiques de gérer les populations animales en excès sans nuire à l’écosystème. Alors, la réponse réside-t-elle dans nos assiettes ou devons-nous repenser nos méthodes de régulation de la faune sauvage ?

Alors que les discussions se poursuivent, une chose reste claire : la cohabitation homme-animal requiert des solutions créatives, durables, et pourquoi pas, délicieusement gastronomiques.

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Opportunité de Carrière dans le Monde de la Chasse

Opportunité de Carrière dans le Monde de la Chasse

Opportunité de Carrière dans le Monde de la Chasse : CDI à Saisir !

Vous vous épanouissez en plein air, avez une passion pour la chasse et aspirez à transformer cette passion en carrière? Voici une chance en or ! Treesco, une entreprise éminente dans le secteur de l’habillement et des accessoires de chasse, propose un poste en CDI pour dynamiser son équipe de vente dans le sud de la France.

Le Rôle en Question

Le poste ouvert est celui d’Attaché Commercial dédié au sud de notre beau pays. Le candidat retenu aura pour mission de fidéliser la clientèle existante tout en étendant le réseau de l’entreprise par la prospection et l’acquisition de nouveaux clients. Une autre aspect crucial du poste est d’assurer un suivi impeccable des commandes tout en collectant des informations stratégiques sur le marché et la concurrence pour mieux orienter les futures collections.

Qu’Est-ce Que ça Prend ?

Les candidats idéaux devraient avoir une expérience significative dans le domaine commercial, combinée à une grande autonomie et une organisation sans faille. Bien que la connaissance du secteur de la chasse soit un plus, elle n’est pas obligatoire. La rémunération promet d’être motivante, avec un package fixe plus bonus, reflétant l’expérience et l’expertise apportées au rôle.

Comment Postuler ?

Cette opportunité vous interpelle ? Treesco attend avec impatience de découvrir votre profil. Les candidatures sont ouvertes dès maintenant. Pour postuler, rien de plus simple ! Il suffit d’envoyer votre CV accompagné d’une lettre de motivation à l’adresse indiquée. Ne ratez pas cette chance de marquer votre empreinte dans le monde passionnant de la chasse.

En rejoignant Treesco, vous ne vous lancez pas seulement dans une nouvelle aventure professionnelle, mais vous contribuez également au rayonnement d’une entreprise dynamique dans le secteur de la chasse en France et en Europe. Prêt pour le défi ?

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La Solidarité des Chasseurs du 64

La Solidarité des Chasseurs du 64

La Solidarité en Action chez les Chasseurs du 64 Contre les Contestations

À Salies-de-Béarn, un vent de solidarité souffle parmi la communauté des chasseurs face aux défis et critiques récurrents. Lors de leur assemblée générale récente, deux figures importantes, Willy Schraen, président national, et Philippe Etcheveste, président pour les Pyrénées-Atlantiques, ont lancé un appel fort à l’union et à la mobilisation. La chasse, pour eux, n’est pas seulement une tradition ou un loisir, mais aussi un élément clé de la régulation de la faune sauvage et du grand gibier.

Le sujet brûlant de l’indemnisation des dégâts causés par le grand gibier a été au cœur des discussions, symbolisant les pressions économiques et réglementaires auxquelles la communauté est confrontée. Malgré un environnement parfois hostile, les chasseurs du 64 restent déterminés à protéger leurs traditions et à transmettre leur passion aux générations futures, tout en restant attentifs à la préservation de la biodiversité.

L’appel à résister ensemble contre ce qu’ils considèrent comme des attaques injustes est un témoignage de leur engagement envers leur art de vivre. Le message est clair : loin d’être une pratique archaïque, la chasse moderne est une activité réfléchie nécessitant une gestion et une régulation attentives de la faune. Les enjeux de la chasse au sanglier, notamment en termes de dégâts agricoles, et la question épineuse des indemnisations financières mettent en lumière la complexité de concilier tradition et modernité.

L’opposition parfois vive entre chasseurs et groupes écologistes ajoute une autre couche de complexité, avec des affaires se retrouvant devant les tribunaux. Malgré cela, les projets comme la plantation de haies et des initiatives visant à intégrer les jeunes au sein de la communauté illustrent une volonté de regarder vers l’avenir tout en conservant un lien étroit avec la terre et ses traditions.

La rencontre de Salies-de-Béarn n’a pas seulement été l’occasion de faire le point sur les défis et les succès, mais aussi de rappeler que la chasse, dans ses formes les plus responsables, peut être un vecteur de conservation de la nature et de développement rural. Les chasseurs du 64, avec le soutien de leurs dirigeants, semblent prêts à relever les défis de demain, armés de patience et d’une forte conviction dans le bien-fondé de leurs pratiques.

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Le Sanglier: Le Voisin Sauvage aux Multiples Facettes

Le Sanglier: Le Voisin Sauvage aux Multiples Facettes

Le Sanglier: Un Voisin Sauvage aux Multiples Facettes

Le sanglier (Sus scrofa), cet imposant habitant de nos forêts et campagnes, soulève autant de passion que d’interrogation. Cousin éloigné de notre cochon domestique, cet animal se distingue par un pelage sombre et des canines impressionnantes, dénommées défenses pour les inférieures et grès pour les supérieures. Mais le sanglier n’est pas qu’une simple bête sauvage, c’est un omnivore opportuniste dont le régime alimentaire varié comprend plus de 52 types de plantes, sans compter les lombrics qu’il chasse avec son butoir.

L’Extraordinaire Diversité Langagière du Sanglier

Au-delà de ses particularités biologiques, l’univers lexical entourant le sanglier est d’une richesse incomparable. De marcassin à bête rousse, son nom évolue avec son âge, témoignant de la place singulière qu’occupe cet animal dans l’imaginaire colle

Tragédie entre chasseurs et écologistes en Ardèche

Tragédie entre chasseurs et écologistes en Ardèche

Tragédie en Ardèche : Un conflit entre chasseurs et écologistes tourne au drame

Le 16 décembre, un incident choquant a secoué le calme habituel de Chanéac, un petit village niché dans les paysages pittoresques de l’Ardèche. Sept chiens de chasse, impliqués dans une battue au sanglier, ont été fatalement abattus par un individu appartenant à une communauté agricole alternative appelée Longo Maï. Cette affaire, qui est encore en attente d’un jugement, a provoqué une onde de choc dans toute la région, laissant entrevoir un fossé grandissant entre les traditions locales et les nouvelles idéologies environnementales.

Les faits : chocs de culture et d’intérêts

L’escalade de cette situation dramatique a débuté quand les chiens, échappant au contrôle de leurs maîtres lors d’une chasse, ont pénétré sur le terrain de la communauté Longo Maï, agressant leurs animaux. La réaction violente de l’un de leurs membres, qui a mené au décès des sept chiens, n’était que le point culminant d’un conflit latent entre les chasseurs et les membres de cette communauté. Vivant reclus et porteurs de valeurs écotopiques, les Longo Maï et le reste de la population de la vallée cohabitent sur un fil tendu par leurs différences idéologiques et leur histoire tumultueuse.

Des répercussions profondes

La réaction de la communauté ardéchoise ne s’est pas fait attendre. Entre indignation et perplexité, l’affaire a ravivé de vieux débats sur la coexistence de modes de vie divergents au sein d’une même région. Les chasseurs, soutenus par la Fédération de chasse, voient dans cette tragédie un acte de violence inexcusable, tandis que les Longo Maï plaident la légitime défense de leur patrimoine et mode de vie.

Un débat sociétal plus large

Au-delà de l’incident lui-même, cette affaire pose des questions fondamentales sur la gestion de la faune, les droits des animaux et le droit de propriété. Elle met en lumière les tensions croissantes entre les pratiques traditionnelles, telles que la chasse, et une conscience écologique montante. Ce drame s’inscrit dans un contexte plus large de réflexion sur la cohabitation des activités humaines et le respect de la nature.

Confrontée à une telle complexité, la justice aura la lourde tâche de démêler les faits, les intentions et les responsabilités de chacun. Mais au-delà du verdict, cet incident restera gravé dans la mémoire collective comme un symptôme d’une société en quête de nouvelles équilibres entre tradition et modernité.

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La Renaissance de la Chasse au Lièvre avec Chiens Courants

La Renaissance de la Chasse au Lièvre avec Chiens Courants

La Renaissance de la Chasse Traditionnelle au Lièvre avec Chiens Courants

Ce samedi à Bouzon-Gellenave, un vent de passion et de tradition a soufflé sur les champs du Gers. Fabrice Burgan, un fervent défenseur de la chasse au lièvre, a mis en exergue une pratique séculaire que beaucoup croyaient oubliée. En effet, depuis plus de 20 ans, Burgan poursuit non pas le gibier lui-même, mais l’excellence dans le travail des chiens courants. Un véritable ballet canin qui dépasse de loin l’acte de chasse lui-même pour célébrer une synergie entre l’homme et son fidèle compagnon.

Les meutes, venues des quatre coins du département, n’avaient qu’un seul objectif : démontrer l’ingéniosité et l’efficacité de leurs chiens dans la poursuite du lièvre, animal réputé pour son astuce et sa capacité à semer ses poursuivants. Les chasseurs, quant à eux, ont joué un rôle quasi orchestral, dirigeant leurs chiens avec une précision qui rappelle celle d’une équipe de rugby bien huilée. Chaque chien avait son poste, que ce soit le meneur, le lanceur ou le suiveur, dans une dynamique qui met en avant la technicité de la chasse plutôt que le prélèvement du gibier.

La journée de chasse a vu la convergence des sociétés de chasse locales et l’apparition de personnalités notables du monde cynégétique, notamment Serge Castéran et Patrice Beyries, tous unis par un même amour pour cette tradition. Cette union a fait la force de l’événement, soulignant le respect profond que ces pratiquants ont pour leur art.

Ce rendez-vous ne se résumait pas à la traque ; c’était également l’occasion d’échanger, de transmettre et de célébrer. Entre les aboiements, la tension de la quête et le partage des expériences au cours du repas de midi, cet événement a prouvé que la chasse au lièvre avec chiens courants dépasse largement le cadre sportif pour s’inscrire dans le patrimoine culturel et social.

Loin de s’arrêter aux préjugés, la chasse pratiquée par Burgan et ses pairs est un hommage à l’intelligence animale, à la maîtrise des chiens et à la pérennité d’une tradition ancestrale qui se réinvente sans cesse. Les lièvres eux-mêmes, dans ce jeu du chat et de la souris à l’échelle de la nature, ne sont pas tant des proies que des participants à cette danse millénaire.

Ce retour aux sources ne fait que renforcer le lien entre l’homme et son environnement, offrant une leçon de respect, de patience et de persévérance. La tradition de la chasse au lièvre, loin d’être une relique du passé, s’affirme comme une pratique vivante, évolutive et respectueuse du vivant.

Par Actuchasse pour Caninstore

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Le Guide pour Choisir Son Premier Fusil de Chasse

Le Guide pour Choisir Son Premier Fusil de Chasse

Le Guide Ultime pour Choisir Son Premier Fusil de Chasse

L’aventure commence ici, avec le choix de votre premier fusil de chasse. Ce passage initiatique, oscillant entre tradition et modernité, peut s’avérer aussi exaltant que complexe. L’armurerie regorge d’options, chacune adaptée à une pratique et à des préférences spécifiques. Comment s’y retrouver ?

Décryptage des Fusils à Canon Basculant

Star incontestée de l’armurerie traditionnelle, le fusil à canon basculant se décline en deux modèles : le superposé et le juxtaposé. Véritable couteau suisse de la chasse, il se prête aussi bien à la traque du petit gibier qu’à celle du grand, grâce à sa faculté d’accueillir balles et cartouches. Pourtant, le match se joue entre tradition et tendance, puisque si le juxtaposé a longtemps été le roi des terres familiales, le superposé gagne aujourd’hui la faveur des chasseurs pour sa polyvalence et son adaptabilité au ball-trap.

L’Ère du Fusil Semi-automatique

Le fusil semi-automatique, avec sa capacité à enchainer les tirs sans rechargement manuel, apparaît comme le compagnon idéal pour certaines chasses spécifiques comme celle aux canards ou pigeons. Cependant, son utilisation s’accompagne d’une vigilance accrue en raison de sa cadence. Dans le Sud, où la chasse du sanglier est prisée, son utilisation reste soumise au débat, à moins d’un retour hypothétique de la chevrotine.

Fusil Mono-coup: Simplicité et Apprentissage

Le fusil mono-coup, par son exigence d’un rechargement manuel après chaque tir, est par excellence l’outil d’apprentissage. Propice à inculquer la patience et la précision, il n’en demeure pas moins un choix ambitieux pour une première arme, rapidement délaissé pour des modèles offrant une cadence de tir supérieure. Cet outil simple et abordable peut néanmoins s’avérer formateur en début de parcours cynégétique.

Que vous optiez pour la tradition du basculant, la rapidité du semi-automatique, ou la simplicité du mono-coup, l’essentiel demeure dans la maîtrise et la sécurité. Un passage obligé chez l’armurier, accompagné si possible d’une initiation par un instructeur, se révèle précieux pour s’approprier les subtilités de son fusil de prédilection.

La chasse est un univers où technique et passion se rencontrent. Choisir son premier fusil, c’est ouvrir la porte à une pratique empreinte de respect pour la tradition cynégétique, tout en approchant le gibier avec éthique et responsabilité. Alors prêt à faire le premier pas?

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