Crise de la chasse traditionnelle à la palombe dans les Pyrénées-Atlantiques


Pyrénées-Atlantiques : menaces sur la chasse traditionnelle à la palombe au filet
La chasse à la palombe au filet face à une crise existentielle
Dans les Pyrénées-Atlantiques, l’avenir de la chasse à la palombe au filet est désormais plongé dans l’incertitude. Suite à l’interdiction de la chasse à l’alouette aux pantes prononcée par le Conseil d’État le 24 septembre, les passionnés de cette pratique ancestrale, appelés paloumayres, craignent pour leur activité favorite. À l’approche de la saison, le préparatif des palombières se voit menacé par cette décision inattendue.
Un arrêté ministériel fin août avait pourtant cherché à légaliser la chasse aux filets, mais le Conseil d’État a suspendu cette autorisation, laissant les chasseurs dans le flou. Christian Peboscq, directeur de la fédération départementale de chasse, ne cache pas son désarroi face à cette situation qu’il qualifie d’« écœurante » et d’« inquiétante ». Un recours d’une association environnementale est en cours, renforçant l’anxiété concernant l’avenir de cette forme de chasse.
Un espace de chasse en déclin
La chasse au filet, bien que toujours autorisée de manière dérogatoire, attire de moins en moins d’adeptes. Les restrictions croissantes et les controverses autour de la conservation des espèces pèsent lourdement sur son praticien. Le Conseil d’État base ses décisions sur des données scientifiques, mais Peboscq déplore que même les chiffres européens qui plaident pour la chassabilité de l’alouette ne soient pas pris en compte dans la balance.
En vertu de l’article 9 de la directive européenne Oiseaux, il est néanmoins permis de prélever une petite quantité d’alouettes. Cependant, cette dérogation ne s’applique pas à la chasse au fusil, qui voit tous les tirs autorisés. Peboscq redoute que des décisions similaires ne frappent bientôt la palombe, se traduisant par des restrictions supplémentaires.
La mobilisation des chasseurs
Tandis que la chasse à l’alouette aux pantes ne commencera pas comme prévu le 1er octobre, les chasseurs se tournent vers d’autres méthodes pour capturer cette espèce. Cependant, la passion pour la chasse à la palombe demeure intacte dans la région, avec 14 000 permis délivrés cette année, bien qu’un léger déclin soit noté. L’intérêt pour l’examen du permis de chasse reste fort, attirant 440 candidats, dont de plus en plus de jeunes et de femmes, notamment au sein de l’association des Dianes basco-béarnaises.
En dépit des challenges posés par ces restrictions, la fédération des Pyrénées-Atlantiques continue d’œuvrer avec les autorités pour défendre les intérêts des chasseurs tout en veillant à la gestion durable des ressources. Les initiatives telles que « Un Dimanche à la chasse » visent à sensibiliser le public et à promouvoir la chasse. Comme le souligne Peboscq, « la chasse a moins besoin d’être défendue qu’expliquée ». Reste à espérer que la saison de la palombe ne sera pas la dernière.
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L’art de la chasse à la battue dans les Pyrénées-Orientales


Reportage dans les Pyrénées-Orientales : L’art de la chasse à la battue
Un rassemblement à l’aube
La saison de la chasse a ouvert ses portes le 14 septembre dans les Pyrénées-Orientales, et cette pratique suscite encore des débats houleux. Pourtant, en ce mercredi matin, à l’heure où le jour se lève timidement, une vingtaine de chasseurs se regroupe, casquettes orange et vestes assorties enfilées, prêts pour l’action.
Rappel des règles et sécurité en tête
Sur le capot d’un 4×4, Pierre Taberné, président de l’Association intercommunale de chasse agréée (AICA) de Caixas-Camelas, s’assure que tous les participants sont inscrits sur le carnet de battue. Il rappelle alors, avec autorité, les règles de sécurité : angles de tir, moments pour charger et décharger son arme, dans un silence respectueux. Avant de partir, les chasseurs doivent également signaler leur présence avec des panneaux aux intersections.
Traquer le sanglier : une nécessité locale
Le paysage qui s’étend devant eux abrite des sangliers prolifiques qui causent des ravages dans les cultures. Un agriculteur à proximité a appelé à l’aide, frustré par les incursions nocturnes des bêtes. La loi de 1968 impose aux chasseurs de compenser les dégâts causés par le grand gibier, d’où l’importance de leur quête incessante de sangliers. Jean-Roch Cazals, directeur de la fédération de chasse départementale, souligne le coût de cette obligation, évoquant des indemnités passant la barre des 160 000 euros l’année précédente.
Un trajet sinueux vers le battue
Les 4×4 serpentent sur les pistes de DFCI avant que chacun ne prenne position dans le maquis. L’ambiance est concentrée ; Jean-Roch Cazals sort sa carabine, insérant des munitions de gros calibre. « L’objectif est de stopper l’animal sur le coup », explique-t-il, soucieux d’éviter des blessures inutiles.
Des chiens, des clochettes et des interactions
Les chiens aboyent au loin. Les piqueurs, guidés par la voix, orientent leur meute, cherchant à « lever » les bêtes pour les diriger vers les tireurs. La cohabitation avec d’autres utilisateurs de cette nature – randonneurs, promeneurs – fait souvent rage. Jean-Roch Cazals insiste sur l’importance de la pédagogie auprès du grand public pour clarifier la présence des chasseurs dans ces espaces.
La chasse en action
Le bruit d’un sanglier qui surgit de la végétation met les chasseurs en émoi. Un tir résonne et la cible s’effondre. Ce mâle pèse environ 50 kg. Jean-Roch prélève alors des échantillons pour une veille sanitaire. Le calme revient sur le terrain.
Une battue célébrée et partagée
Avec la fin de la battue, les chasseurs s’excitent en partageant leurs histoires. La capture d’un sanglier de 110 kg s’accompagne de rires et d’anecdotes sur les défis rencontrés. La viande ainsi récoltée sera partagée, permettant de savoir ce qu’ils consomment. « C’est tout aussi naturel que l’élevage », affirme l’un des participants.
Un lien social fort malgré les stéréotypes
Jean-Roch Cazals déplore l’impact des clichés, souvent véhiculés par la culture populaire, qui décrivent les chasseurs de manière peu flatteuse. Malgré une diminution globale des accidents, les préoccupations persistent. Dans les Pyrénées-Orientales, aucun incident majeur n’a été enregistré depuis des années grâce aux efforts de prévention.
Vers une chasse plus inclusive
Avec près de 6000 chasseurs dans le département, la diversité des âges est frappante, allant d’un jeune de 16 ans à un vétéran de 83 ans. Reste un défi à relever : fémininiser la pratique, avec seulement 13 % des candidates au permis de chasse étant des femmes. La battue laisse place à un retour au silence, mais rappelle à tous que la chasse est un débat collectif bien plus vaste que la simple capture du gibier.
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Rassemblement des femmes passionnées par la chasse dans les Landes


Rassemblement des chasseresses dans les Landes : Un week-end de passion et de tradition
Une célébration annuelle de la chasse au féminin à Parentis-en-Born
Du 3 au 5 octobre prochain, Parentis-en-Born accueillera un événement qui attire de plus en plus de femmes passionnées par la chasse. Ce rendez-vous, qui prend de l’ampleur chaque année, témoigne de la féminisation croissante de cette pratique. En effet, la proportion de femmes chasseresses est passée de 0,5 % il y a vingt-cinq ans à 4 % en 2025. Un véritable bond qui mérite d’être célébré !
Marlène Cabé, présidente des Dianes des Landes, souligne l’importance de cet événement : « Un week-end placé sous le signe de la convivialité et du partage ». Au programme, les participantes pourront s’essayer à la battue aux sangliers et aux cerfs, ainsi qu’à la chasse aux petits gibiers. Sans oublier des repas savoureux mettant à l’honneur la gastronomie locale, le tout agrémenté de découvertes de la magnifique région du Born.
Une communauté en pleine expansion
Un autre aspect intéressant de cette rencontre est la création récente de l’association des Dianes basco-béarnaises, née en avril dans les Pyrénées-Atlantiques, qui compte déjà 52 adhérentes. « Nous étions une centaine l’an passé et nous accueillons de nouveaux membres chaque année », explique Marlène Cabé. Cette année, quelques nouvelles chasseresses de la toute nouvelle association des Dianes basco-landaises seront présentes, enrichissant ainsi cette communauté en plein essor.
Un moment unique pour célébrer la chasse
Ce rassemblement est une occasion idéale pour célébrer la chasse au féminin et valoriser les traditions landaises, tout en faisant de belles rencontres et en partageant des expériences. Les passionnées de chasse, qu’elles soient expérimentées ou novices, trouveront là une belle opportunité de se rassembler, d’échanger et de célébrer une passion commune.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter le 06 51 61 83 07.
Ouverture de la chasse saison 2025 sanglier chevreuil


Ouverture de la chasse : Les cibles de la saison 2025
La chasse débute avec le sanglier et le chevreuil en ligne de mire
L’ouverture de la chasse est prévue pour le 28 septembre, et cette année, les chasseurs de la Manche sont tout excités de pointer leurs fusils vers deux proies populaires : le sanglier et le chevreuil. Avec un groupe stable de près de 14 000 licenciés, la fédération des chasseurs de la Manche annonce que le respect des consignes de sécurité et de régulation a contribué à maintenir des populations animales en bonne santé dans le département.
David Guérin, le directeur de la fédération, rapporte que l’effectif des chasseurs reste constant par rapport à l’année précédente, soulignant l’engagement des membres à pratiquer une chasse responsable.
En effet, avec cette stabilité des effectifs et une légère augmentation par rapport aux saisons précédentes, une dynamique positive s’installe dans la communauté des chasseurs. Quoi de mieux que de profiter d’une belle journée d’automne pour partir à la recherche de ces gibiers ? Mais n’oublions pas : même si la nature est magnifique et le gibier est captivant, il est important de respecter les règles pour garantir une expérience de chasse sécurisée et durable.
Alors que la saison commence, les chasseurs sont invités à rester vigilants et à suivre toutes les directives établies pour le bien-être des populations animales et la sécurité de tous. En route pour une nouvelle saison pleine de passion et d’aventures !
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Ouverture de la chasse aux sangliers et chevreuils


Ouverture de la chasse : cette saison, les chasseurs se concentrent sur le sanglier et le chevreuil
Une saison prometteuse pour les passionnés de la chasse
Le 28 septembre marque le coup d’envoi tant attendu de la saison de chasse, et les chasseurs de la Manche sont plus que prêts à répondre à l’appel de la nature. Avec une population stable de près de 14 000 licenciés, l’ambiance est au beau fixe. David Guérin, directeur de la fédération des chasseurs de la Manche, souligne que le respect des consignes par les chasseurs a contribué à maintenir les populations animales du département en bonne santé.
Un effectif de chasseurs en plein essor
Cette année, les fidèles de la chasse semblent être plus nombreux. À l’approche de la nouvelle saison, la fédération a observé une légère progression des effectifs par rapport à l’année précédente. Cela témoigne non seulement d’un intérêt continu pour cette activité, mais aussi d’un engagement clair en faveur de la régulation des espèces. Comparer ces chiffres est essentiel pour comprendre l’évolution des pratiques et de l’écologie locale.
Les objectifs de la saison 2025
Les cibles principales de cette année comprennent le sanglier et le chevreuil, deux espèces emblématiques qui suscitent des passions. Ces choix ne sont pas anodins ; ils correspondent à des enjeux de régulation des populations pour préserver l’équilibre écologique. Pourquoi cela est-il important, vous demandez-vous ? Parce qu’une gestion appropriée des ressources faunistiques permet de maintenir la biodiversité tout en offrant aux chasseurs une expérience enrichissante et responsable.
En conclusion
Alors que la saison de chasse s’ouvre, les chasseurs de la Manche peuvent aborder cette année avec optimisme. En continuant à respecter les consignes et à s’engager dans une pratique durable, ils contribuent non seulement à la préservation de la faune, mais renforcent également leur rôle en tant qu’acteurs de la nature. Qui sait quelles histoires de chasse se raconteront cette année ?
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Nouveau cas de tularémie chez les lapins au Luxembourg


Nouveau cas de tularémie détecté chez les lapins au Luxembourg
Une alerte sanitaire vient de retentir au Luxembourg : l’Administration vétérinaire et alimentaire (ALVA) a confirmé la détection d’un nouveau cas de fièvre du lapin, également appelée tularémie, près de Wellenstein. Ce cas fait suite à une première détection signalée il y a dix jours à Junglinster.
Un constat inquiétant sur nos routes
Le lapin concerné a été retrouvé mort le long d’une route de campagne et a été amené au Laboratoire vétérinaire et alimentaire (LVA) pour analyse le lundi 14 avril 2025. Après un test effectué le 16 avril 2025, il a été confirmé qu’il était positif à la tularémie.
Qu’est-ce que la tularémie ?
La tularémie est une maladie bactérienne hautement contagieuse causée par la bactérie Francisella tularensis, qui peut également être transmise aux humains. Ce pathogène se trouve principalement chez les animaux sauvages et affecte une grande variété d’espèces, les lapins étant particulièrement vulnérables.
Modes de transmission et précautions à prendre
La transmission de cette maladie peut se faire par contact direct avec des animaux infectés ou leurs carcasses. Mais ce n’est pas tout ! La consommation d’eau contaminée, l’inhalation de poussières infectées, ainsi que les piqûres ou morsures d’insectes infectés, tels que les tiques, sont également des voies de contagion. Autant dire que si vous croisez un lapin mal en point sur votre chemin, il vaut mieux garder vos distances !
Comment se protéger ?
Pour éviter toute infection, l’ALVA recommande vivement d’éviter tout contact non protégé avec des animaux sauvages ou leurs carcasses. En cas de manipulation, équipez-vous de gants jetables et d’un masque respiratoire (FFP2/FFP3) pour être en toute sécurité. Et si l’envie vous prend de cuisiner du lièvre ou du lapin, assurez-vous de bien cuire la viande, car la chaleur tue efficacement l’agent pathogène.
Attention aux animaux de compagnie
Les chiens et les chats peuvent également contracter la maladie et être porteurs pour les humains. Évitez donc qu’ils n’entrent en contact avec des lapins sauvages. De plus, il est crucial de désinfecter tout matériel ayant été en contact avec des animaux potentiellement infectés pour limiter le risque de propagation.
Que faire en cas d’observations suspectes ?
Si vous découvrez des lapins malades, il est impératif de contacter le Centre de soins pour la faune sauvage de Dudelange. Pour toute carcasse de lapin, n’oubliez pas d’appeler à l’avance le Laboratoire Vétérinaire et Alimentaire (LVA) au +352 24782544.
Restez vigilants et prenez soin de vous et de vos compagnons à quatre pattes !
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Marcassins perturbent une inhumation à Antibes


Antibes : Des marcassins perturbent une inhumation en s’invitant dans un caveau
À Antibes, un événement insolite a interrompu une inhumation prévue dans le cimetière des Semboules. En ouvrant le caveau, les employés ont découvert que des marcassins s’y étaient glissés la veille au soir, provoquant un léger retard dans les cérémonies funéraires.
Des intrus inattendus
Lorsqu’on a constaté la présence de ces jeunes sangliers dans le caveau familial, il a fallu faire appel à un professionnel pour les déloger. Sébastien Dzikowski, directeur population et citoyenneté de la mairie d’Antibes, a confirmé cette situation pour le moins inattendue. Bien que les cérémonies aient finalement pu se poursuivre, la mésaventure a amusé les présents.
Un problème récurrent
Ce n’est pas un cas isolé ; les sangliers semblent de plus en plus attirés par ce cimetière, particulièrement dans les allées bordées de chênes, leur nourriture préférée étant les glands. Bien que de tels incidents n’aient jamais causé de problèmes avec les visiteurs, les animaux ont occasionné quelques dégâts ici et là. Face à cette situation, les autorités ont annoncé des mesures pour empêcher ces intrus gourmands de s’introduire à nouveau dans le caveau.
Des solutions en cours
Pour remédier à cette situation, la mairie prévoit de renforcer la clôture actuelle et de construire un nouveau muret, afin que les sangliers ne puissent plus nuire aux inhumations et ne s’invitent pas là où ils ne sont pas conviés.
Il semblerait donc qu’Antibes n’ait pas seulement besoin de gardiens de cimetière, mais aussi de responsables de la faune pour protéger le repos des défunts. En tout cas, si les sangliers continuent de faire parler d’eux, ces derniers pourraient bien devenir les nouvelles stars du cimetière !
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Aveyron 4300 postes de tir pour renforcer la sécurité à la chasse


Aveyron : 4 300 miradors pour une chasse sécurisée
Dans le département de l’Aveyron, la sécurité au cours des activités de chasse est plus qu’un engagement, c’est une réalité palpable. Grâce à l’installation de plus de 4 300 postes de tir surélevés et à un programme d’audits terrain ambitieux, la Fédération départementale des chasseurs (FDC 12) s’assure que la sécurité figure en tête de ses priorités.
Des miradors pour des tirs maîtrisés
Les chasseurs de l’entente Druelle, tout comme d’autres sociétés aveyronnaises, ont récemment pris des mesures concrètes pour améliorer la sécurité lors des chasses. Une journée dédiée à la montage et à la pose de postes de tir surélevés a renforcé l’arsenal de sécurité du département. Ces miradors, considérés comme le summum de la sécurité, sont conçus pour favoriser des tirs précis, minimisant ainsi les risques de ricochet et d’erreurs de tir. La visibilité panoramique permet au chasseur d’anticiper où son projectile atterrira, réduisant considérablement les accidents potentiels. Avec un soutien significatif de la FDC 12, qui finance jusqu’à 50 % des coûts d’acquisition de ces équipements par les sociétés de chasse, cet investissement est largement salué comme un pas important vers une chasse plus sécurisée.
Audits pour une sécurité renforcée en battue
Au-delà des miradors, la FDC 12 ne lésine pas sur les initiatives destinées à optimiser la sécurité durant les battues. Le programme ASAPT (Audit Sécuritaire et Amélioration des Pratiques des Territoires de chasse) est un bon exemple. En collaboration avec la Région Occitanie, des techniciens effectuent chaque année des audits minutieux sur les territoires de chasse. Cela inclut la cartographie des postes, la vérification de leur positionnement et l’étude des zones de traque. Chaque aspect est examiné attentivement, surtout dans les zones à forte circulation de riverains (randonneurs, vététistes, cueilleurs de champignons). Bien que ce travail soit souvent invisible au grand public, il est crucial et reconnu par les chasseurs responsables. Environ dix associations de chasse se soumettent chaque année à cet audit sécuritaire et reçoivent de précieuses recommandations pour améliorer leurs pratiques.
Un modèle de prévention à suivre
La FDC 12, les sociétés de chasse et l’ensemble des chasseurs aveyronnais illustrent ainsi l’exemplarité en matière de prévention. Avec des postes de tir adaptés, des audits réguliers et une formation continue, ils forment un modèle à suivre. À une époque où la sécurité doit être une priorité dans toutes les pratiques cynégétiques, ces initiatives contrastent avec les tentatives de détracteurs qui cherchent à ternir l’image de la chasse en générant des peurs infondées au sein de la population. En somme, ces efforts de prévention et de sécurité devraient encourager une pratique de la chasse responsable et respectueuse.
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Chasseurs en déclin et surpopulation de sangliers en Dordogne


Des chasseurs en déclin face à une population de sangliers en hausse
L’ouverture de la chasse est prévue pour ce dimanche en Dordogne, mais tous les observateurs s’accordent à dire qu’il y a un nombre croissant de sangliers à gérer, tandis que le taux de chasseurs ne cesse de diminuer. La Fédération des chasseurs de Dordogne, désireuse de redorer son image et d’attirer de nouveaux adhérents, se retrouve face à un défi de taille.
Avec moins de 16 000 chasseurs recensés l’an dernier, la Dordogne en comptait trois fois moins qu’il y a cinquante ans, avec une chute remarquée par rapport aux 25 000 en 2010. Laëtitia Deville, directrice de la Fédération, souligne que la passion pour la chasse n’a pas disparu, mais que les jeunes se laissent distraire par une multitude d’activités. Qui aurait cru qu’une partie de foot ou de rugby puisse détourner une personne du tir de la grive ? Une réalité d’autant plus accentuée par l’urbanisation qui a éloigné les jeunes des traditions rurales.
Un défi générationnel
La moyenne d’âge des chasseurs reste stable, avec 56 ans pour les hommes et 41 ans pour les femmes. Pour attirer un public plus jeune, la Fédération déploie des stratégies modernes, utilisant les réseaux sociaux et organisant des événements comme « un dimanche à la chasse » ou « le brame du cerf ». Cependant, ces initiatives ne suffisent pas à compenser le manque de nouveaux adhérents. Laëtitia Deville insiste : il faut changer les mentalités sur la chasse, son importance pour la sécurité et la régulation des espèces.
Des coûts en hausse et un équilibre délicat
Au-delà des stigmates, de nombreux chasseurs soulignent la hausse des coûts liés à leur passion. Le prix des munitions a doublé et le permis de chasse s’élève à 180 euros, des frais qui ne cessent de peser sur le portefeuille. Laëtitia Deville explique que les frais du permis sont dictés par l’État et qu’il est essentiel de compenser les dommages causés par les sangliers aux cultures agricoles, un équilibre nécessaire mais difficile à trouver.
Une gestion des sangliers délicate
La surpopulation de sangliers devient un sujet de préoccupation majeur. La directrice de la Fédération indique que les chasseurs travaillent ardemment à réguler cette espèce, cependant, le réchauffement climatique joue un rôle dans leur reproduction rapide. Avec un nombre de chasseurs en baisse, la difficulté à maintenir cette régulation s’intensifie. Laëtitia Deville résume : « Moins de chasseurs, plus de sangliers » est une équation de plus en plus complexe à gérer.
La pression pour prélever des sangliers touche également le moral des chasseurs. Beaucoup avouent ne plus ressentir le plaisir qu’ils éprouvaient auparavant, la passion étant remplacée par une obligation. Laëtitia Deville reconnaît cette difficulté et appelle à une mobilisation pour améliorer l’image du chasseur, souvent perçu comme un simple bourreau.
L’ouverture de la chasse, programmée pour ce dimanche, pose ainsi un regard nuancé sur l’évolution de cette pratique en Dordogne. La fédération continue son engagement pour promouvoir une chasse responsable et durable tout en tentant d’éclaircir les préjugés qui l’entourent.
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Chasse à Caussade sécurité et vigilance essentielle


Chasse à Caussade : L’ACCA souligne l’importance de la sécurité
Une saison de chasse placée sous le signe de la vigilance
Une semaine après l’ouverture générale de la chasse, l’ACCA de Caussade affiche une belle vitalité avec ses quatre-vingt-quatorze sociétaires réunis dans une ambiance conviviale. Le président de l’association, Benoît Lacombe, a tenu à rappeler l’importance cruciale de la sécurité, non seulement entre chasseurs lors des battues, mais également envers les personnes qui pourraient se trouver à proximité des zones de chasse.
Un partenariat pour la sécurité
Pour renforcer cette sécurité, l’association a récemment reçu de nouveaux panneaux de signalisation, fournis par la Fédération départementale de chasse de Tarn-et-Garonne. Ces panneaux visent à alerter tant les automobilistes que les piétons de la nécessité de faire preuve de prudence à proximité des zones de chasse. En effet, les règles départementales exigent que des panneaux de signalisation temporaire soient installés le long des routes pour indiquer les accès à ces zones lors des sorties collectives de chasse.
L’ouverture au petit gibier et sa gestion
Le président Lacombe a également exprimé sa satisfaction quant à l’ouverture de la chasse au petit gibier, qui s’est déroulée sous des conditions météorologiques idéales. L’ACCA a procédé à des lâchers de faisans, avec cent faisans libérés la semaine précédente et un autre cent ce week-end, avec l’intention de continuer cette pratique tous les quinze jours. Jean-Pierre Petitel est en charge de la garderie du secteur, veillant au bon déroulement des activités de chasse.
Les jours de chasse à retenir
Pour les amateurs de chasse au petit gibier, sachez que la saison est ouverte le mercredi et le dimanche jusqu’à fin octobre. À partir de novembre, ces jours sont étendus aux mardi et samedi. Concernant la chasse au gros gibier, elle est autorisée le jeudi et le samedi, et tous les jours pour les battues destinées à prévenir les dégâts dans les cultures.
Un avenir préoccupant : les projets de parcs agro-photovoltaïques
Enfin, Benoît Lacombe a exprimé ses réserves quant aux projets de parcs agro-photovoltaïques en cours d’étude dans la région. Selon lui, ces installations, qui seraient clôturées, compromettraient le libre accès à la nature, un aspect fondamental pour les passionnés de chasse. « Si ces parcs se développent, c’est la mort de la chasse », a-t-il déclaré, reflétant une inquiétude face aux évolutions environnementales et réglementaires.
Pour tous les passionnés de chasse, il est essentiel de rester informés et prudents cette saison. Restez vigilants et respectez les consignes de sécurité.
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