Nouveau cas de tularémie chez les lapins au Luxembourg

Nouveau cas de tularémie détecté chez les lapins au Luxembourg
Une alerte sanitaire vient de retentir au Luxembourg : l’Administration vétérinaire et alimentaire (ALVA) a confirmé la détection d’un nouveau cas de fièvre du lapin, également appelée tularémie, près de Wellenstein. Ce cas fait suite à une première détection signalée il y a dix jours à Junglinster.
Un constat inquiétant sur nos routes
Le lapin concerné a été retrouvé mort le long d’une route de campagne et a été amené au Laboratoire vétérinaire et alimentaire (LVA) pour analyse le lundi 14 avril 2025. Après un test effectué le 16 avril 2025, il a été confirmé qu’il était positif à la tularémie.
Qu’est-ce que la tularémie ?
La tularémie est une maladie bactérienne hautement contagieuse causée par la bactérie Francisella tularensis, qui peut également être transmise aux humains. Ce pathogène se trouve principalement chez les animaux sauvages et affecte une grande variété d’espèces, les lapins étant particulièrement vulnérables.
Modes de transmission et précautions à prendre
La transmission de cette maladie peut se faire par contact direct avec des animaux infectés ou leurs carcasses. Mais ce n’est pas tout ! La consommation d’eau contaminée, l’inhalation de poussières infectées, ainsi que les piqûres ou morsures d’insectes infectés, tels que les tiques, sont également des voies de contagion. Autant dire que si vous croisez un lapin mal en point sur votre chemin, il vaut mieux garder vos distances !
Comment se protéger ?
Pour éviter toute infection, l’ALVA recommande vivement d’éviter tout contact non protégé avec des animaux sauvages ou leurs carcasses. En cas de manipulation, équipez-vous de gants jetables et d’un masque respiratoire (FFP2/FFP3) pour être en toute sécurité. Et si l’envie vous prend de cuisiner du lièvre ou du lapin, assurez-vous de bien cuire la viande, car la chaleur tue efficacement l’agent pathogène.
Attention aux animaux de compagnie
Les chiens et les chats peuvent également contracter la maladie et être porteurs pour les humains. Évitez donc qu’ils n’entrent en contact avec des lapins sauvages. De plus, il est crucial de désinfecter tout matériel ayant été en contact avec des animaux potentiellement infectés pour limiter le risque de propagation.
Que faire en cas d’observations suspectes ?
Si vous découvrez des lapins malades, il est impératif de contacter le Centre de soins pour la faune sauvage de Dudelange. Pour toute carcasse de lapin, n’oubliez pas d’appeler à l’avance le Laboratoire Vétérinaire et Alimentaire (LVA) au +352 24782544.
Restez vigilants et prenez soin de vous et de vos compagnons à quatre pattes !
Actuchassse pour Caninstore
Pour plus d’informations, rendez-vous sur Caninstore.
Marcassins perturbent une inhumation à Antibes

Antibes : Des marcassins perturbent une inhumation en s’invitant dans un caveau
À Antibes, un événement insolite a interrompu une inhumation prévue dans le cimetière des Semboules. En ouvrant le caveau, les employés ont découvert que des marcassins s’y étaient glissés la veille au soir, provoquant un léger retard dans les cérémonies funéraires.
Des intrus inattendus
Lorsqu’on a constaté la présence de ces jeunes sangliers dans le caveau familial, il a fallu faire appel à un professionnel pour les déloger. Sébastien Dzikowski, directeur population et citoyenneté de la mairie d’Antibes, a confirmé cette situation pour le moins inattendue. Bien que les cérémonies aient finalement pu se poursuivre, la mésaventure a amusé les présents.
Un problème récurrent
Ce n’est pas un cas isolé ; les sangliers semblent de plus en plus attirés par ce cimetière, particulièrement dans les allées bordées de chênes, leur nourriture préférée étant les glands. Bien que de tels incidents n’aient jamais causé de problèmes avec les visiteurs, les animaux ont occasionné quelques dégâts ici et là. Face à cette situation, les autorités ont annoncé des mesures pour empêcher ces intrus gourmands de s’introduire à nouveau dans le caveau.
Des solutions en cours
Pour remédier à cette situation, la mairie prévoit de renforcer la clôture actuelle et de construire un nouveau muret, afin que les sangliers ne puissent plus nuire aux inhumations et ne s’invitent pas là où ils ne sont pas conviés.
Il semblerait donc qu’Antibes n’ait pas seulement besoin de gardiens de cimetière, mais aussi de responsables de la faune pour protéger le repos des défunts. En tout cas, si les sangliers continuent de faire parler d’eux, ces derniers pourraient bien devenir les nouvelles stars du cimetière !
Pour en savoir plus sur la chasse et la faune, visitez notre site : Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Aveyron 4300 postes de tir pour renforcer la sécurité à la chasse

Aveyron : 4 300 miradors pour une chasse sécurisée
Dans le département de l’Aveyron, la sécurité au cours des activités de chasse est plus qu’un engagement, c’est une réalité palpable. Grâce à l’installation de plus de 4 300 postes de tir surélevés et à un programme d’audits terrain ambitieux, la Fédération départementale des chasseurs (FDC 12) s’assure que la sécurité figure en tête de ses priorités.
Des miradors pour des tirs maîtrisés
Les chasseurs de l’entente Druelle, tout comme d’autres sociétés aveyronnaises, ont récemment pris des mesures concrètes pour améliorer la sécurité lors des chasses. Une journée dédiée à la montage et à la pose de postes de tir surélevés a renforcé l’arsenal de sécurité du département. Ces miradors, considérés comme le summum de la sécurité, sont conçus pour favoriser des tirs précis, minimisant ainsi les risques de ricochet et d’erreurs de tir. La visibilité panoramique permet au chasseur d’anticiper où son projectile atterrira, réduisant considérablement les accidents potentiels. Avec un soutien significatif de la FDC 12, qui finance jusqu’à 50 % des coûts d’acquisition de ces équipements par les sociétés de chasse, cet investissement est largement salué comme un pas important vers une chasse plus sécurisée.
Audits pour une sécurité renforcée en battue
Au-delà des miradors, la FDC 12 ne lésine pas sur les initiatives destinées à optimiser la sécurité durant les battues. Le programme ASAPT (Audit Sécuritaire et Amélioration des Pratiques des Territoires de chasse) est un bon exemple. En collaboration avec la Région Occitanie, des techniciens effectuent chaque année des audits minutieux sur les territoires de chasse. Cela inclut la cartographie des postes, la vérification de leur positionnement et l’étude des zones de traque. Chaque aspect est examiné attentivement, surtout dans les zones à forte circulation de riverains (randonneurs, vététistes, cueilleurs de champignons). Bien que ce travail soit souvent invisible au grand public, il est crucial et reconnu par les chasseurs responsables. Environ dix associations de chasse se soumettent chaque année à cet audit sécuritaire et reçoivent de précieuses recommandations pour améliorer leurs pratiques.
Un modèle de prévention à suivre
La FDC 12, les sociétés de chasse et l’ensemble des chasseurs aveyronnais illustrent ainsi l’exemplarité en matière de prévention. Avec des postes de tir adaptés, des audits réguliers et une formation continue, ils forment un modèle à suivre. À une époque où la sécurité doit être une priorité dans toutes les pratiques cynégétiques, ces initiatives contrastent avec les tentatives de détracteurs qui cherchent à ternir l’image de la chasse en générant des peurs infondées au sein de la population. En somme, ces efforts de prévention et de sécurité devraient encourager une pratique de la chasse responsable et respectueuse.
Actuchassse pour Caninstore
Visitez notre site pour en savoir plus : Caninstore
Chasseurs en déclin et surpopulation de sangliers en Dordogne

Des chasseurs en déclin face à une population de sangliers en hausse
L’ouverture de la chasse est prévue pour ce dimanche en Dordogne, mais tous les observateurs s’accordent à dire qu’il y a un nombre croissant de sangliers à gérer, tandis que le taux de chasseurs ne cesse de diminuer. La Fédération des chasseurs de Dordogne, désireuse de redorer son image et d’attirer de nouveaux adhérents, se retrouve face à un défi de taille.
Avec moins de 16 000 chasseurs recensés l’an dernier, la Dordogne en comptait trois fois moins qu’il y a cinquante ans, avec une chute remarquée par rapport aux 25 000 en 2010. Laëtitia Deville, directrice de la Fédération, souligne que la passion pour la chasse n’a pas disparu, mais que les jeunes se laissent distraire par une multitude d’activités. Qui aurait cru qu’une partie de foot ou de rugby puisse détourner une personne du tir de la grive ? Une réalité d’autant plus accentuée par l’urbanisation qui a éloigné les jeunes des traditions rurales.
Un défi générationnel
La moyenne d’âge des chasseurs reste stable, avec 56 ans pour les hommes et 41 ans pour les femmes. Pour attirer un public plus jeune, la Fédération déploie des stratégies modernes, utilisant les réseaux sociaux et organisant des événements comme « un dimanche à la chasse » ou « le brame du cerf ». Cependant, ces initiatives ne suffisent pas à compenser le manque de nouveaux adhérents. Laëtitia Deville insiste : il faut changer les mentalités sur la chasse, son importance pour la sécurité et la régulation des espèces.
Des coûts en hausse et un équilibre délicat
Au-delà des stigmates, de nombreux chasseurs soulignent la hausse des coûts liés à leur passion. Le prix des munitions a doublé et le permis de chasse s’élève à 180 euros, des frais qui ne cessent de peser sur le portefeuille. Laëtitia Deville explique que les frais du permis sont dictés par l’État et qu’il est essentiel de compenser les dommages causés par les sangliers aux cultures agricoles, un équilibre nécessaire mais difficile à trouver.
Une gestion des sangliers délicate
La surpopulation de sangliers devient un sujet de préoccupation majeur. La directrice de la Fédération indique que les chasseurs travaillent ardemment à réguler cette espèce, cependant, le réchauffement climatique joue un rôle dans leur reproduction rapide. Avec un nombre de chasseurs en baisse, la difficulté à maintenir cette régulation s’intensifie. Laëtitia Deville résume : « Moins de chasseurs, plus de sangliers » est une équation de plus en plus complexe à gérer.
La pression pour prélever des sangliers touche également le moral des chasseurs. Beaucoup avouent ne plus ressentir le plaisir qu’ils éprouvaient auparavant, la passion étant remplacée par une obligation. Laëtitia Deville reconnaît cette difficulté et appelle à une mobilisation pour améliorer l’image du chasseur, souvent perçu comme un simple bourreau.
L’ouverture de la chasse, programmée pour ce dimanche, pose ainsi un regard nuancé sur l’évolution de cette pratique en Dordogne. La fédération continue son engagement pour promouvoir une chasse responsable et durable tout en tentant d’éclaircir les préjugés qui l’entourent.
Actuchassse pour Caninstore
Découvrez plus d’articles sur la chasse en visitant notre site : Caninstore.
Chasse à Caussade sécurité et vigilance essentielle

Chasse à Caussade : L’ACCA souligne l’importance de la sécurité
Une saison de chasse placée sous le signe de la vigilance
Une semaine après l’ouverture générale de la chasse, l’ACCA de Caussade affiche une belle vitalité avec ses quatre-vingt-quatorze sociétaires réunis dans une ambiance conviviale. Le président de l’association, Benoît Lacombe, a tenu à rappeler l’importance cruciale de la sécurité, non seulement entre chasseurs lors des battues, mais également envers les personnes qui pourraient se trouver à proximité des zones de chasse.
Un partenariat pour la sécurité
Pour renforcer cette sécurité, l’association a récemment reçu de nouveaux panneaux de signalisation, fournis par la Fédération départementale de chasse de Tarn-et-Garonne. Ces panneaux visent à alerter tant les automobilistes que les piétons de la nécessité de faire preuve de prudence à proximité des zones de chasse. En effet, les règles départementales exigent que des panneaux de signalisation temporaire soient installés le long des routes pour indiquer les accès à ces zones lors des sorties collectives de chasse.
L’ouverture au petit gibier et sa gestion
Le président Lacombe a également exprimé sa satisfaction quant à l’ouverture de la chasse au petit gibier, qui s’est déroulée sous des conditions météorologiques idéales. L’ACCA a procédé à des lâchers de faisans, avec cent faisans libérés la semaine précédente et un autre cent ce week-end, avec l’intention de continuer cette pratique tous les quinze jours. Jean-Pierre Petitel est en charge de la garderie du secteur, veillant au bon déroulement des activités de chasse.
Les jours de chasse à retenir
Pour les amateurs de chasse au petit gibier, sachez que la saison est ouverte le mercredi et le dimanche jusqu’à fin octobre. À partir de novembre, ces jours sont étendus aux mardi et samedi. Concernant la chasse au gros gibier, elle est autorisée le jeudi et le samedi, et tous les jours pour les battues destinées à prévenir les dégâts dans les cultures.
Un avenir préoccupant : les projets de parcs agro-photovoltaïques
Enfin, Benoît Lacombe a exprimé ses réserves quant aux projets de parcs agro-photovoltaïques en cours d’étude dans la région. Selon lui, ces installations, qui seraient clôturées, compromettraient le libre accès à la nature, un aspect fondamental pour les passionnés de chasse. « Si ces parcs se développent, c’est la mort de la chasse », a-t-il déclaré, reflétant une inquiétude face aux évolutions environnementales et réglementaires.
Pour tous les passionnés de chasse, il est essentiel de rester informés et prudents cette saison. Restez vigilants et respectez les consignes de sécurité.
Actuchassse pour Caninstore
Visitez notre site pour plus d’informations et de conseils pratiques sur la chasse !
Chasse à La Vôge-les-Bains ouverture de la saison

Chasse à La Vôge-les-Bains : Les chasseurs reprennent du service pour une nouvelle saison
Ce dimanche, c’était officiellement l’ouverture de la saison de chasse à La Vôge-les-Bains. Avec près de 6 000 chasseurs dans le département, l’engouement était palpable alors que les passionnés reprenaient le chemin des forêts, prêts à traquer sangliers, brocards, chevrillards et renards.
Une mise en jambes conviviale
Avant de se lancer dans l’action, les chasseurs se sont réunis pour un briefing de sécurité. Romain Nappé, président de la société de chasse locale, a rappelé l’importance de porter un gilet fluorescent et de suivre les consignes de sécurité. Après toutes ces recommandations, les participants sont partis vers la zone de chasse, où des panneaux « chasse en cours » ont été soigneusement disposés pour alerter les passants.
Chiens et tradition à l’honneur
Á la recherche des proies, les chiens de chasse, équipés de colliers GPS, ont pris la tête. Ces compagnons à quatre pattes, motivés et agiles, se sont élancés dans les sous-bois, rappelés au besoin par le cor lorsque leur enthousiasme les entraînait trop loin du groupe. L’ambiance automnale ajoutait une touche de magie à cette première sortie, marquée par la camaraderie et l’échange entre les équiper.
Pause café bien méritée
Après une matinée bien remplie, la tradition se poursuit avec un moment convivial autour d’un bon café. La table est déjà mise pour un repas commun, où chasseurs et chiens peuvent refaire le plein d’énergie après une intense journée. Une belle façon de clore cette journée d’ouverture dans une atmosphère chaleureuse et amicale.
La saison de chasse à La Vôge-les-Bains s’annonce prometteuse, alliant respect des plaisirs en pleine nature et nécessité de prudence quant à la sécurité. À vos gilets et à vos calices, l’aventure ne fait que commencer!
Actuchassse pour Caninstore
Pour plus d’informations, rendez-vous sur Caninstore.
Chasséurs Vosgiens en ouverture de saison

Les chasseurs des Vosges reprennent du service avec ferveur
Ce dimanche marquait le coup d’envoi de la saison de chasse dans les Vosges, où près de 6 000 chasseurs ont joyeusement repris le chemin des forêts. À La Vôge-les-Bains, l’ambiance était à la fois festive et sérieuse, rassemblant la société de chasse locale et ses nombreux partisans.
« Aujourd’hui, c’est presque une remise en jambes. Une marche d’automne ! Pas question de s’attaquer aux grosses proies dès le premier jour », déclare Romain Nappé, président de la société de chasse locale et également secrétaire de la fédération départementale de chasse. Les chasseurs se sont réunis pour cette journée marquée par la convivialité, mais aussi par le sérieux des préparatifs.
Avec 18 partenaires présents, la société locale a bien mobilisé ses troupes pour s’assurer que tout soit en ordre. « On prend le temps de vérifier les permis de chasse et de faire l’émargement. Cela prend un peu plus de temps, mais chaque détail compte », explique Romain, tout en distribuant les bagues colorées aux participants : vert pour les cervidés et orange pour les sangliers. Une touche de couleur qui ne peut qu’ajouter à l’excitation du jour !
Et, comme pour mettre un peu de légèreté dans l’air, le président n’hésite pas à plaisanter avec les chasseurs des Hautes-Saônes : « L’année prochaine, pensez à faire valider votre permis dans le département des Vosges, cela fera rentrer quelques sous pour notre chasse ! »
Cette ouverture de saison, bien que simple dans son approche, symbolise l’importance de la chasse non seulement comme pratique récréative, mais aussi comme un maillon essentiel de la gestion de la faune et des habitats en milieu rural. Les activités de chasse permettent de réguler les populations animales et de préserver l’équilibre écologique des forêts vosgiennes.
Pour tous ceux qui souhaitent se joindre à l’aventure ou en savoir plus sur la chasse, n’oubliez pas de vous préparer adéquatement et de respecter les règlements en vigueur. Les balles et les fusils sont de sortie, mais la sécurité reste primordiale !
Soyez prêts, la saison commence et il y a toute une forêt qui vous attend.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur la chasse et les accessoires nécessaires, rendez-vous sur Caninstore.
Chasse au sanglier entre tradition et enjeux de valorisation

Ouverture de la chasse : entre troc, pâté officiel et clandestin, les chasseurs et le sanglier
Le sanglier est devenu le sujet de conversation de prédilection, notamment en raison de sa prolifération inquiétante. En Occitanie, plus de 160 000 de ces animaux sont abattus chaque année, mais la question qui se pose est : comment tirer parti de cette viande à fort potentiel, alors que les chaînes d’approvisionnement officielles peinent à se structurer face aux réseaux clandestins ?
Un surplus de sangliers et un intérêt croissant
Les sangliers, en raison de la déprise viticole et du recul des terres agricoles, s’installent de plus en plus près des habitations, causant de nombreux dommages. Louis, un chasseur héraultais de 46 ans, explique qu’ils partent chasser trois fois par semaine, se rendant dans la région de Gignac, tout en constatant une diminution du nombre de chasseurs, malgré la présence abondante de gibier.
Le partage, une tradition bien ancrée
Lors des battues, les chasseurs ont l’habitude de se partager les morceaux de sanglier, générant ainsi un système informel de partage en fonction des besoins. Après la chasse, un tirage au sort détermine qui reçoit quelles parties de l’animal : épaules, gigots ou côtelettes. Cependant, pour beaucoup, la viande s’accumule rapidement dans le congélateur, entraînant parfois des dilemmes sur la manière de l’écouler. Entre cadeaux à la famille et au voisinage, parfois il faut faire preuve de créativité pour éviter le gaspillage.
De la viande à la cuisine : créativité et économies
Pour éviter de voir leur congélateur déborder, certains chasseurs se lancent dans des préparations variées comme des daubes ou des hamburgers maison. Mathieu, 38 ans, a même trouvé un créneau en créant des steaks hachés assaisonnés avec divers ingrédients, ce qui lui permet d’économiser tout en soutenant la durabilité alimentaire.
Un marché à la frontière de la légalité
Mais la gestion de la viande de sanglier ne s’arrête pas là. Alors que d’autres optent pour des voies légales, certains encouragent le troc, échangeant la viande contre d’autres services, comme la réparation de voitures. Jacky, un jeune retraité, avoue se lancer dans la production de pâté de sanglier, bien qu’il le fasse sans passer par le circuit officiel. Avec ses amis, ils créent et vendent jusqu’à 2000 boîtes de pâté par an, justifiant cette démarche par les frais importants liés à la vétérinaire pour leurs animaux de compagnie blessés durant les chasses.
Les limites du circuit officiel
La réalité est que moins de 1 % des sangliers en Occitanie transite par un circuit officiel. La plupart des chasseurs trouvent le coût des analyses vétérinaires trop élevé et se concentrent plutôt sur des méthodes informelles. Les produits finis, tels que les plats cuisinés promenés sur le marché, peinent à entrer en concurrence avec le gibier importé de l’Europe de l’Est.
En quête de solutions : dons et partenariats
Pour faire face à ces difficultés, les associations humanitaires voient un potentiel dans ce surplus de viande, et des initiatives voient le jour pour permettre des dons, bien que régulés par des normes strictes. Les fédérations locales cherchent des partenariats pour faciliter une distribution conforme, en transformant la viande en plats en conserve ou en civets qui pourraient servir des repas à ceux qui en ont besoin.
Le goût du sanglier reste à découvrir
À travers plusieurs initiatives, des efforts sont mis en place pour informer le grand public sur cette viande maigre, encore méconnue. Enlaidies par une image parfois peu engageante, les organisations promeuvent le sanglier en partenariat avec les lycées hôteliers, espérant ainsi voir des recettes intégrant ce gibier émerger dans les restaurants.
Il est indéniable que la filière sanglier soulève de nombreuses questions, tant sur le plan économique que légal. Alors, à quand une meilleure valorisation de ce gibier et une réflexion profonde sur les pratiques de chasse et de consommation ?
Actuchassse pour Caninstore
Découvrez notre site pour plus d’informations sur la chasse et les produits dérivés.
Retour des faisans et lapins en Anjou

Le retour des faisans et des lapins en Anjou : une renaissance inattendue
Dans le département de l’Anjou, le sanglier n’est pas le seul à faire parler de lui. Alors que la population de grand gibier explose, il semble que d’autres espèces, telles que le faisan et le lapin, tentent de redonner de la voix dans les sous-bois. Après avoir disparu, lentement mais sûrement, ces volatiles et ces rongeurs pourraient bien faire leur grand retour, porté par des initiatives de réintroduction.
Des initiatives qui portent leurs fruits
Dans les communes de Gesté, Le Fief-Sauvin, Le Puiset-Doré et La Chaussaire, le coq faisan a recommencé à chanter, un signe encourageant d’un retour à la normale pour cette espèce. Grâce aux efforts du groupement d’intérêt cynégétique « La Plume sauvage », qui œuvre depuis des années à la réintroduction de faisans issus de conservatoires de souches anciennes, le paysage anjovien redevient vivant.
Quant aux lapins, ils ne sont pas en reste. Originaires d’un élevage du Loiret, ces petits mammifères commencent également à faire leur apparition dans la région, comblant un vide laissé par l’augmentation de la population de sangliers et la diminution des habitats propices.
Une cohabitation à réfléchir
La réintroduction de ces espèces soulève des questions quant à leur cohabitation avec le sanglier. Mais, avouons-le, il y a de la place dans nos forêts pour un peu de diversité. Après tout, qui pourrait résister au charme d’un faisan élégant se pavanant parmi les sous-bois ? Ou à la vision d’un lapin gambadant joyeusement, filant à toute vitesse à travers les champs ?
Ces initiatives de réintroduction représentent non seulement un espoir pour la biodiversité locale, mais aussi une opportunité pour les passionnés de chasse de revivre des moments uniques. Gardons cependant à l’esprit que chaque espèce a son rôle à jouer dans l’équilibre de l’écosystème.
Il ne reste plus qu’à espérer que ces efforts continuent à porter leurs fruits et que nous puissions entendre encore plus souvent ces charmants chants du coq faisan et observer le lapin en toute liberté. Une belle promesse pour les amoureux de la nature et les chasseurs en quête d’une faune renouvelée.
Pour en savoir plus et suivre l’actualité cynégétique, rendez-vous sur Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Chasse au petit gibier dans le Loiret et déclin des populations

Ouverture de la chasse dans le Loiret : un petit gibier en voie de disparition
Ce dimanche, les 14.000 chasseurs du Loiret se préparent à reprendre du service pour l’ouverture de la saison de la chasse au petit gibier. Toutefois, la réjouissance pourrait bien être ternie par une réalité préoccupante : les populations de perdrix, faisans et lapins continuent de chuter. Face à ce constat alarmant, une nouvelle association de chasseurs s’est constituée pour revitaliser la présence de ces espèces sur notre territoire.
Comme dans de nombreuses autres régions françaises, le petit gibier se fait rare dans nos campagnes. Francis Perronet, président de cette nouvelle association, souligne : « Depuis deux ans, on a perdu pas mal d’effectifs. » Un phénomène qui ne passe pas inaperçu et qui interpelle.
Causes multiples à l’origine du déclin
Le réchauffement climatique est souvent mis en avant comme l’une des causes principales de cette diminution. Cependant, d’autres facteurs méritent également d’être pris en considération. « Il y a un déséquilibre entre le petit gibier et ses prédateurs, » explique Francis Perronet. L’habitat joue un rôle crucial ici : renforcer la présence des haies, des jachères et des intercultures pourrait permettre au petit gibier de mieux se nourrir.
L’association travaille en étroite collaboration avec la Fédération des Chasseurs pour réguler les populations de prédateurs comme le renard, afin de redonner une chance aux espèces menacées.
Un panorama de la chasse dans le Loiret
Il est intéressant de noter que, dans le Loiret, le nombre de chasseurs baisse d’environ 2% par an. Cela signifie qu’ils tournent autour de 14.000, avec un avenir qui pourrait susciter des inquiétudes. La chasse aux lièvres, quant à elle, n’ouvrira que le 5 octobre, tandis que les chasseurs ont pu commencer à traquer les sangliers dès le 1er juin pour prévenir les dégâts sur les cultures.
Face à cette situation délicate, quelle sera la prochaine étape pour les chasseurs du Loiret ? Seules des actions concrètes et une collaboration rapprochée avec les différentes parties prenantes permettront de redonner vie à nos campagnes et, pourquoi pas, d’accueillir à nouveau un petit gibier en meilleure forme à l’avenir.
Actuchassse pour Caninstore
Pour plus d’informations sur la chasse et les activités associées, visitez notre site : Caninstore.