Prélèvements records de sangliers et déclin des chasseurs

Prélèvements records de sangliers et déclin des chasseurs

Prélèvements records de sangliers : une préoccupation croissante face à la diminution des chasseurs

La saison de chasse 2023/2024 aura été marquée par des chiffres impressionnants : pas moins de 863.000 sangliers ont été prélevés au cours de cette période. Ce chiffre, qui représente une augmentation de 20.000 par rapport à l’année précédente, témoigne de l’engagement des chasseurs dans la régulation de cette espèce en forte croissance, souvent pointée du doigt pour les dégâts qu’elle cause. Avec un effort accru en matière de battues, de tirs de destruction, et d’affûts, il est clair que les chasseurs sont mobilisés pour répondre aux attentes des autorités et des agriculteurs. Néanmoins, le combat n’est pas terminé, car les défis à venir s’annoncent d’ores et déjà colossaux.

En effet, la multiplication des prélèvements pose une question épineuse : alors que l’implication des chasseurs demeure forte, le nombre total de ces derniers est en déclin. Un constat que Willy Schraen, le Président National, a souligné lors du récent Congrès National de la chasse. Le pouvoir d’achat des Français, y compris des chasseurs, s’est dégradé, rendant l’accès à la chasse au grand gibier, comme le sanglier, de plus en plus difficile pour certains. « Nous observons une diminution annuelle des effectifs, presque inéluctable depuis la pandémie. Cette tendance est alarmante », a-t-il déclaré.

Ce déclin, évalué à environ 25.000 chasseurs de moins cette année, accentue la pression financière sur les groupes restants. Les chasseurs se retrouvent ainsi à jongler entre des coûts croissants et un nombre d’effectifs en baisse. Mais ce n’est pas tout. Le système d’indemnisation des dégâts causés par le grand gibier nécessite également une réflexion approfondie, selon Willy Schraen. Les agriculteurs demandent des indemnisations qui ont atteint 90 millions d’euros en 2022-2023, une somme passablement élevée mais pas sans précédent.

Si aucune réforme substantielle n’est envisagée concernant la prise en charge des indemnisations et la gestion des ressources, l’avenir de la chasse pourrait bien prendre un tournant inquiétant, en se dirigeant vers une pratique réservée à une élite financière, et potentiellement, vers la faillite de nos fédérations. Les chasseurs doivent donc rester vigilants et s’organiser pour garder la chasse accessible à tous, tout en préservant cet équilibre nécessaire entre régulation de la faune et pratique de plein air.

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Gestion de la faune et relâchement des animaux sauvages

Gestion de la faune et relâchement des animaux sauvages

Un renard relâché en pleine nature après capture : les règles de gestion de la faune en question

La gestion de la faune sauvage suscite souvent des débats enflammés, notamment lorsqu’il s’agit de relâcher un animal après sa capture. Dernièrement, une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a mis en lumière cette problématique, montrant une personne relâchant un renard capturé dans une cage. Cet acte s’est produit après que l’animal ait causé quelques désagréments en fouillant dans des poubelles. Cela soulève une question cruciale : pourquoi certains individus se sentent-ils autorisés à relâcher des animaux sans respecter les réglementations en vigueur ?

Comprendre les enjeux derrière les reprises de vie sauvage

Il est important de rappeler que toutes les espèces ne peuvent pas être manipulées à la légère. Les renards, par exemple, sont classés comme des Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts (ESOD). Cela signifie que leur gestion est strictement régulée, et que seuls les professionnels habilités comme les chasseurs et les piégeurs peuvent intervenir, dessinant un cadre législatif nécessaire pour protéger la faune et l’environnement. Mais les amateurs de sensations fortes semblent ignorer cette législation, se permettant des actions à risque pour l’écosystème local.

Un relâchement nuisible pour la faune et l’environnement

Relâcher un renard ou toute autre espèce nuisible à quelques kilomètres de chez soi peut paraître anodin, mais cela a des conséquences désastreuses. En effet, cela perturbe l’équilibre écologique en introduisant des prédateurs dans des zones où ils ne devraient pas être. Qui n’a jamais entendu parler d’une invasion de nuisibles causée par un relâchement inapproprié ? Les animaux déplacés peuvent également être confrontés à des difficultés pour trouver de la nourriture ou à des conflits avec d’autres espèces déjà présentes.

Un appel à la responsabilité des citoyens

Face à cette situation inquiétante, il est essentiel d’éveiller les consciences. Rappelons-nous que la faune sauvage mérite de vivre dans son habitat naturel et que toute intervention humaine doit être minutieusement réfléchie et régulée. Alors, la prochaine fois que vous êtes confronté à un animal indésirable, pourquoi ne pas envisager de contacter les professionnels de la faune pour obtenir des conseils ? Cela pourrait sauver des vies, tant celles des animaux que de l’écosystème qui les entoure.

Pour conclure, l’édification autour des règles de gestion de la faune est cruciale pour l’avenir de nos belles campagnes. Restez informés et engagés pour conserver notre patrimoine naturel. Vous voulez en savoir plus sur la chasse et la gestion de la faune ? Visitez notre site dès maintenant !

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Chien de chasse au sanglier

Chien de chasse au sanglier

Un chien spécialisé dans la chasse au sanglier

Dans le fascinant monde de la chasse, le dressage des chiens de chasse s’avère être un passage crucial pour s’assurer qu’ils sont à la hauteur des attentes de leurs maîtres. Un jeune chien de chasse ne peut simplement pas se contenter de « deviner » son rôle. Au contraire, il doit suivre une formation rigoureuse pour s’épanouir pleinement dans l’exercice de ses compétences essentielles, notamment la chasse.

Le maître joue un rôle essentiel dans l’éducation de son compagnon à quatre pattes. En fonction des aptitudes naturelles de l’animal et des exigences spécifiques du gibier recherché, le chasseur oriente le dressage vers un mode de chasse particulier. C’est ce qui donne naissance aux chiens dits créancés, spécialisés dans la chasse de certaines espèces, comme le sanglier.

Il existe des chiens si dévoués à leur tâche qu’ils ne détournent jamais le regard d’un sanglier, comme l’illustre une vidéo amusante où un chien, focalisé sur sa quête, ignore un chevreuil qui se trouve sur son chemin. Pour cette paire maître-chien, c’est véritablement une illustration de la spécialisation à son meilleur niveau.

Ces instants insolites, pris sur le vif, nous rappellent à quel point le lien entre un chasseur et son chien est fondamental dans le milieu cynégétique, un équilibre harmonieux qui permet au duo de prendre en charge leur passion commune.

Alors, que diriez-vous : êtes-vous prêt à explorer davantage cet univers captivant ? N’oubliez pas de découvrir plus d’articles sur la chasse et les chiens de chasse en visitant notre site !

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Destitution d’un Louvetier pour Élevage Illégal de Sangliers

Destitution d'un Louvetier pour Élevage Illégal de Sangliers

Destitution d’un Louvetier : L’Affaire du Sanglier Élevé

Dans une scène digne d’un soap opera cynégétique, un ancien lieutenant de louveterie d’Indre-et-Loire a été démis de ses fonctions pour avoir élevé des sangliers et semé la zizanie parmi les chasseurs. La justice administrative, à travers le tribunal d’Orléans, a confirmé sa révocation, transformant ainsi une mission de service public en un véritable drame de chaumière.

Un Mandat Abrégé : Les Raisons de la Destitution

Nommé en décembre 2019 pour une mission censée se prolonger jusqu’en 2024, ce louvetier bénévole était chargé d’organiser les battues administratives et de réguler les espèces nuisibles. Mais dès décembre 2021, son mandat était abrégé, en raison de manquements à ses devoirs, de tensions bien visibles avec les chasseurs locaux, et surtout, de la découverte d’un enclos accueillant plusieurs jeunes sangliers sur son terrain – un peu comme avoir un potager avec des légumes illégaux.

Des Incohérences Évidentes

Les juges n’ont pas fait dans la dentelle lors de leur jugement. En octobre 2021, lors d’un contrôle surprise, les services de l’État ont mis à jour un agrainage non autorisé et l’élevage de trois jeunes suidés dans un enclos hermétique. Pour quelqu’un censé faire respecter la réglementation cynégétique, avouons que cela ressemble à un cas de décalage plutôt comique. D’autant plus que le louvetier n’a jamais nié ses mauvaises relations avec les chasseurs ni son refus d’entamer le moindre dialogue avec l’association des lieutenants de louveterie.

Rappels Salés sur les Obligations du Louvetier

La préfecture a dressé un bilan sévère de la situation, pointant du doigt divers comportements à risque : participation à des battues sans gilet fluorescent, attitude désinvolte face à des remarques de sécurité par d’autres chasseurs, le tout dans un contexte où la sécurité est un enjeu crucial. Une fonction aussi délicate que celle de louvetier exige une exemplarité sans faille – après tout, les décisions prises sur le terrain peuvent avoir des conséquences majeures pour la faune et les humains.

Un Exemple à Suivre

Cette affaire souligne que la louveterie n’est pas qu’un simple hobby avec un brassard et la charge d’organiser des battues. C’est une responsabilité. Les lieutenants de louveterie représentent l’État et doivent naviguer habilement entre les différentes parties prenantes, notamment les chasseurs et le monde rural. D’ailleurs, les organisations de chasse locales, y compris la Fédération départementale, ont clairement soutenu sa destitution, validant ainsi ce rejet collectif induit par des tensions chroniques et des erreurs répétées.

Conclusion : Un Modèle à Ne Pas Suivre

Il n’existe pas de « petit manquement » dans une fonction publique, fût-elle bénévole, surtout dans un domaine aussi sensible que la régulation de la faune sauvage. Alors qu’un regard critique se pose souvent sur le monde de la chasse, cette affaire rappelle qu’il y a des règles à suivre et que leur non-respect est pris au sérieux. Chaque louvetier doit se rappeler qu’il est porte-parole des valeurs de l’État, et à ce titre, il est à la fois un chasseur et un garant de l’équilibre faunique.

En attendant, que dire aux sceptiques qui verraient dans cette affaire une exposition des dérives du système? Simplement que cet homme a été destitué par l’État, avec le soutien robuste des autres chasseurs. Ce n’est pas un dysfonctionnement, mais bien la preuve que le système fonctionne comme il se doit.

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Chasseurs en colère à Privas pour réclamer justice

Chasseurs en colère à Privas pour réclamer justice

Ardèche : Plus de 300 chasseurs manifestent pour la justice à Privas

Jeudi 3 avril, la ville de Privas a été le théâtre d’une mobilisation impressionnante de la communauté des chasseurs. Environ 300 passionnés de la nature, issus principalement de l’Ardèche, mais également de la Drôme et d’autres départements environnants, se sont rassemblés devant le tribunal judiciaire. L’événement a commencé peu avant huit heures du matin, lorsque les premiers manifestants sont apparus sur les marches du tribunal dans une atmosphère de détermination.

Une mobilisation pour défendre une cause commune

Cette action ne relevait pas du hasard. Les chasseurs étaient là pour exprimer leur souhait que « justice soit rendue ». Ce rassemblement s’inscrit dans un contexte bien précis, lié à des événements récents qui ont secoué la communauté des chasseurs dans la région. Une enquête sur des incidents impliquant des animaux de chasse, et en particulier des accusations de maltraitance, a suscité l’indignation des participants.

Des centaines de voix pour un même message

Les visages, marqués par une ferveur collective, témoignaient de leur engagement envers la pratique de la chasse et le respect de la vie animale. Les discours prononcés lors de cette mobilisation ont résonné avec une passion palpable, reflétant la volonté des chasseurs de défendre non seulement leurs droits, mais également leurs valeurs et leur mode de vie. Clamer haut et fort leur message : « Nous voulons que justice soit faite ».

Un sentiment d’unité et de détermination

Il est essentiel de souligner que cette mobilisation n’est pas qu’une simple démonstration de force. Elle représente également une somme d’inquiétudes face aux menaces que la communauté des chasseurs ressent vis-à-vis de sa passion. Avec des circonstances de plus en plus réglementées autour de la chasse, la nécessité d’une unité au sein de cette communauté semble plus forte que jamais. Mais comment conjuguer passion et respect des normes ? La question reste ouverte, mais cette journée à Privas en a clairement fait une priorité.

Ce rassemblement s’est achevé sur une note d’espoir et de détermination, laissant entrevoir que la solidarité des chasseurs pourrait faire pencher la balance vers une meilleure compréhension de leurs enjeux. Alors, la question demeure : quelle sera la suite de cette saga judiciaire ?

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Enjeux de la chasse et traditions dans le Gers

Enjeux de la chasse et traditions dans le Gers

Traditions cynégétiques en question : les enjeux de la chasse dans le Gers

Un rassemblement au cœur des traditions et des défis environnementaux

La grande assemblée des chasseurs du Gers, tenue à Mirande le 5 avril, a attiré une foule considérable, illustrant l’intérêt croissant pour les enjeux cynégétiques. Élus et représentants du monde de la chasse se sont réunis pour discuter des défis liés à la biodiversité, à la régulation des espèces, et à la préservation des pratiques traditionnelles.

La chasse à la palombe : tradition sous pression

Parmi les sujets brûlants discutés, la chasse à la palombe au filet a été au centre des débats. Cette pratique traditionnelle est aujourd’hui confrontée à une pression réglementaire accrue. Un intervenant a rappelé que « la Commission européenne a le pouvoir de stopper le contentieux si elle constate que les questions ont été adéquatement abordées. » Pour défendre cette méthode, un mémorandum a été élaboré pour prouver son caractère sélectif et peu prédateur, avec seulement 6 000 palombes capturées sur les 60 000 prélevées annuellement. « Il est essentiel que la Commission vienne sur le terrain pour comprendre la réalité de notre pratique », a-t-il ajouté. Pour la saison 2025/2026, le Gers dénombre 1 452 palombières, dont 271 sont équipées de filets.

Dégâts du grand gibier : une problématique croissante

Les prélèvements de sangliers continuent d’augmenter, atteignant un chiffre impressionnant de 926 en 2024, triplant ainsi par rapport à l’année précédente. Les chevreuils connaissent également une situation similaire. Serge Casteran, président de la fédération du Gers depuis vingt ans, a annoncé sa démission, suscitant des interrogations et de l’agacement parmi certains chasseurs. L’annonce d’un « malus », une pénalisation financière pour les territoires subissant des dégâts, a également été mal reçue. « Les dégâts croissent chaque année, et cela demeure un sujet de discorde avec le monde agricole et les autorités », a rappelé un participant.

Un plan d’action en réponse aux dégâts

Suite à un audit de plus d’une trentaine de sociétés de chasse, un plan d’action a été mis en place. Ce dernier comprend l’utilisation de chevrotine réglementée, la possibilité d’agrainer et de piéger le sanglier, ainsi qu’une coordination renforcée avec les lieutenants de louveterie. Cette régulation est encadrée par des règles nationales, permettant chaque département d’adapter son plan de chasse en fonction des dégâts et des impératifs agricoles.

Un nouveau visage à la tête de la fédération

Au mois de juillet, Glady Gonnet fera son entrée en tant que nouvelle directrice de la fédération de chasse du Gers. Membre de l’équipe depuis cinq ans, elle est diplômée en écologie et biologie évolutive. « L’opportunité m’a été présentée avec le départ de Jocelyn Moreau, et ma connaissance du terrain me motive à mener ces projets », a-t-elle déclaré. Elle sera responsable de la mise en œuvre d’initiatives cruciales pour adapter la chasse aux défis environnementaux actuels.

Les chasseurs et élus du Gers manifestent ainsi une volonté commune de concilier traditions locales et régulation indispensable pour répondre aux défis sociétaux et écologiques. Un débat qui n’a pas fini de faire couler de l’encre.

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Sauvetage de deux daims menacés par des chasseurs dans la Loire

Sauvetage de deux daims menacés par des chasseurs dans la Loire

Loire : Deux daims sauvés d’une mort certaine par des chasseurs

Aidé par la brigade animalière des sapeurs-pompiers de la Loire, un duo de chasseurs a réalisé un sauvetage audacieux à Boisset-Saint-Priest en délivrant deux daims pris au piège de ficelles. Sans cette intervention, ces animaux se seraient rapidement retrouvés en danger de mort.

Une rencontre malheureuse dans la nature

Le 18 mars dernier, lors de son habituel tour de rond de chasse, le garde-chasse de l’ACCA de Boisset-Saint-Priest a fait une découverte inattendue au lieu-dit Fontamalard, à proximité d’une route départementale. Il a aperçu deux daims, leurs bois entravés par des ficelles issues des balles de foin. Bruno Juste, trésorier de l’association de chasse, a précisé : « Cela faisait déjà un moment que l’on avait repéré un daim souffrant de ce problème ». Les deux mâles, après s’être probablement battus, se sont retrouvés enchevêtrés, incapables de manger ou boire. D’après Bruno, « ils allaient mourir ». Quel drame pour ces majestueux animaux !

Une situation d’urgence

Face à cette situation désespérée, les chasseurs locaux ont rapidement alerté la fédération départementale de la chasse. Les daims, déjà effrayés, refusaient de se laisser approcher, et le danger grandissait à quelques mètres de la route. Il était impératif d’agir vite. En conséquence, ils ont fait appel à la brigade animalière des sapeurs-pompiers, qui a effectué l’opération avec précision. Grâce à un fusil hypodermique, ils ont réussi à endormir les deux animaux afin d’opérer en toute sécurité. Chasseurs et pompiers se sont alors empressés de couper les ficelles qui les retenaient prisonniers. Après un temps d’attente permettant aux daims de se réveiller en douceur, ceux-ci ont pu reprendre leur chemin, soulagés.

Les origines mystérieuses des daims

La question demeure : comment ces daims se sont-ils retrouvés dans cette région ? Des témoignages évoquent des chamois aperçus dans la plaine du Forez, mais qu’en est-il des daims ? Bruno Juste a éclairci la situation. En effet, les daims en question seraient les descendants d’un groupe égaré en 1999 de leur élevage à Gumières, dans le Haut-Forez. « Ils étaient initialement six ou sept, et ont choisi de descendre pour éviter l’hiver. Aujourd’hui, leur population sauvage au sein de la région a atteint une centaine d’animaux, répartis sur plusieurs communes, notamment Boisset-Saint-Priest, Margerie-Chantagret et Lézigneux », a-t-il détaillé.

Les faits relatés mettent en lumière le lien fort qui existe entre les chasseurs et la préservation de la faune locale. L’intervention rapide a permis d’éviter le pire pour ces deux daims, rappelant ainsi l’importance de la vigilance et de la solidarité face à la faune sauvage.

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Sangliers en Dordogne un bilan préoccupant de la saison de chasse

Sangliers en Dordogne un bilan préoccupant de la saison de chasse

Près de 23 000 sangliers prélevés en Dordogne cette saison

Des débats enflammés lors de l’assemblée générale des chasseurs

Le 5 avril, la salle de la Filature de l’Isle à Périgueux a accueilli l’assemblée générale annuelle des chasseurs de la Dordogne. L’atmosphère était électrique, avec des centaines de chasseurs frustrés et inquiets face à la montée en puissance des sangliers dans les campagnes périgourdines. Michel Amblard, président de la Fédération départementale des chasseurs (FDC 24), a ouvert les débats en déclarant : « La situation est alarmante ». Et l’on peut le comprendre ! Près de 23 000 sangliers ont été abattus cette saison, soit 5 000 de plus qu’il y a deux ans, tandis que les surfaces agricoles ravagées ont augmenté de 46 % par rapport à la saison précédente.

Des coûts élevés pour les agriculteurs

Le montant des dégâts causés par ces animaux atteint des sommets, s’élevant à environ 800 000 euros cette année. « Nos débats aujourd’hui sont essentiels », a souligné Yves Chetaneau, le premier vice-président. « C’est un combat de chaque instant pour préserver notre activité face à la pression du gibier. » Les discussions se sont intensifiées autour du sujet de l’indemnisation des dommages, qui, depuis la loi Voynet de 2000, repose sur les Fédérations départementales de chasseurs plutôt que sur l’État. Ce changement a mis certaines fédérations en difficulté financière, un sujet qui a fait bondir plusieurs présidents de sociétés.

Une hausse nécessaire mais controversée

Pour pallier cette situation, la FDC 24 a décidé de maintenir le prix du timbre de chasse à 10 euros, mais la participation territoriale a été augmentée. Deux options étaient envisagées : une majoration uniforme de 5 %, qui a été retenue, ou une augmentation basée sur les dégâts. « Ce n’est pas une sanction », a précisé Chetaneau, tout en appelant à la solidarité des chasseurs. Cependant, certains participants ont exprimé leur mécontentement, arguant que la communauté cynégétique doit déjà faire face à une image dévalorisante dans l’opinion publique.

La sécurité, un enjeu crucial pour la communauté

Un autre sujet de préoccupation soulevé lors de cette assemblée fut la sécurité. La Dordogne a enregistré un nombre élevé d’accidents durant la saison, avec deux morts et plusieurs blessés. « Il est impératif de respecter les règles de sécurité », a averti Chetaneau, en rappelant l’importance de la formation obligatoire. Les accidents sont d’autant plus médiatisés sur les réseaux sociaux, compromettant l’image des chasseurs.

Ensemble pour le futur

La dynamique collective semble primordiale pour l’avenir de la chasse en Dordogne. La nécessité de travailler ensemble pour contrer les défis posés par la prolifération des sangliers a été au cœur des discours. Les mots de Michel Amblard résonnent comme un appel à l’unité : « Chassons ensemble pour la survie de notre activité. » Une tâche ardue mais essentielle pour le bien-être de la nature et la pérennité des cultures.

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Fin de la chasse en Loire-Atlantique face à une croissance exponentielle des sangliers

Fin de la chasse en Loire-Atlantique face à une croissance exponentielle des sangliers

Fin de la chasse en Loire-Atlantique : Les défis d’une population de sangliers en forte croissance

Le samedi 29 mars 2025, une battue a eu lieu à Saint-Brevin-les-Pins, dans la Loire-Atlantique, afin de contrôler une population de sangliers en plein essor. L’affichage de panneaux annonçant l’événement ne laisse pas de doute : les sangliers, bien qu’ils soient des animaux sauvages, semblent avoir compris qu’ils sont, eux aussi, au centre des préoccupations des chasseurs.

Une population en pleine explosion

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 8 000 sangliers sont abattus chaque année dans le département. Alexis Néron, chargé de mission plan de maîtrise du sanglier à la fédération de chasse, note une augmentation alarmante de 600 animaux prélevés chaque année malgré une pression de chasse constante.

Changements climatiques et adaptabilité

Le changement climatique joue un rôle crucial dans cette dynamique. Les hivers moins rigoureux permettent une survie accrue des jeunes sangliers, qui peuvent se nourrir tout au long de l’année. De plus, les femelles font de plus en plus de portées, avec une moyenne de 8 naissances par portée, et atteignent leur maturité reproductive dès 6 mois. Ce renouvellement rapide pose un défi de taille pour les chasseurs.

Des stratégies de survie astucieuses

Les sangliers ne manquent pas d’intelligence. Ils ont développé des stratégies pour échapper aux dangers. Selon Néron, ces animaux préfèrent les friches et les régions situées aux abords urbains où ils se cachent pendant la journée. « Ils sont très intelligents », affirme-t-il, ajoutant que leur capacité d’adaptation leur permet de se déplacer vers des zones plus tranquilles dès qu’ils détectent une présence humaine. Cette agilité entrave souvent les efforts de chasse.

Des méthodes de chasse diversifiées

Les battues se déroulent principalement au fusil, mais d’autres stratégies, comme celles organisées par l’association de chasse à l’arc ADCA 44, se développent. Jean-Charles Guldner, président de l’association, explique que ces battues, qui ont lieu de septembre à mars, visent non seulement à prélever des sangliers, mais aussi à rendre leurs refuges inhospitaliers.

Des résultats inégaux sur le terrain

Entre juin 2024 et mars 2025, 46 sangliers ont été abattus à Saint-Brevin-les-Pins, dont 41 au fusil. Les méthodes de piégeage, nécessitant des arrêtés préfectoraux, se développent également bien qu’elles ne soient pas encore entièrement efficaces. Le manque de résultats lors de la dernière battue, au cours de laquelle aucun sanglier n’a été aperçu, illustre la difficulté à maîtriser cette population. Ce qui est connu, dans le jargon cynégétique, comme « faire buisson creux ».

Pour en apprendre davantage sur les techniques de chasse et les défis rencontrés, n’hésitez pas à consulter notre site ! Les sangliers, avec leur intelligence et leur adaptabilité, ne sont pas prêts de disparaître.

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Bilan de chasse 2024-2025 en Ardèche avec plus de 23000 sangliers abattus

Bilan de chasse 2024-2025 en Ardèche avec plus de 23000 sangliers abattus

Ardèche : Bilan de la chasse 2024-2025, plus de 23 000 sangliers abattus

Une augmentation continue des prélèvements de sangliers

Le congrès annuel de la fédération départementale des chasseurs de l’Ardèche se tiendra ce samedi 5 avril à l’espace Lienhart à Aubenas. C’est l’occasion pour Jacques Aurange, le président de la fédération, de dresser un bilan de la saison de chasse 2024-2025. Avec un total de 23 053 sangliers abattus, la tendance reste à la hausse, comme pour la quatrième année consécutive.

La saison 2024-2025 était anticipée de manière proactive. Pour maintenir la pression, Aurange avait encouragé les chasseurs à intensifier leurs efforts. Néanmoins, il est clair que la population de ces suidés est plus abondante que jamais. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : après un premier dépassement de 20 000 sangliers abattus en 2023-2024 (20 903), la courbe des prélèvements a encore crû d’environ 15 % cette saison.

Des dégâts maîtrisés malgré une population en hausse

Bien que les chiffres des abattages soient en croissance, les dégâts causés par les sangliers demeurent maîtrisés. Les efforts des chasseurs semblent porter leurs fruits dans la gestion de cette espèce. Toutefois, la question demeure : comment continuer à contrôler cette population grandissante sans compromettre l’équilibre de l’écosystème local ?

Ce congrès s’annonce donc comme un moment clé pour échanger des stratégies, analyser les résultats et réfléchir aux mesures à prendre pour les saisons à venir. Les discussions promettent d’être animées !

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