Menace pour Cocotte une laie apprivoisée

Menace pour Cocotte une laie apprivoisée

Menace sur une Laie Apprivoisée : Les Maîtres de Cocotte en Appel à l’Aide

Une mobilisation pour sauver Cocotte, la laie de 3 ans vivant dans une grange en France

Vida, une association de défense des animaux, s’efforce de « sauver la vie » de Cocotte, une laie âgée de 3 ans, qui a grandi dans une grange attenante à la maison de ses propriétaires. Mais les conditions de détention d’animaux sauvages en France rendent cette situation problématique.

Cendrine Perrot, mandataire de l’association Vida, se rendait récemment dans un petit village près d’Arnay-le-Duc pour rencontrer une famille locale. Elle explique : « Je suis tenace et engagée. On va vous aider avec votre laie, vous pouvez compter sur nous ». Cocotte, la laie concernée, vit depuis sa naissance dans une grange apposée à la maison d’une famille en proie à d’importantes difficultés sociales et des problèmes de santé. La famille raconte avoir recueilli Cocotte alors qu’elle n’était qu’un petit marcassin.

Cependant, les lois françaises interdisent de détenir des animaux sauvages, et le sanglier n’est pas une exception à cette réglementation. L’association Vida voudrait construire un enclos pour Cocotte afin d’améliorer ses conditions de vie actuelles, jugées très difficiles.

Cette histoire met en lumière les complexités de la détention d’animaux sauvages en France et les mesures nécessaires pour assurer leur bien-être, tout en respectant la législation en vigueur.

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Actuchasse pour Caninstore

Les marcassins rescapés de Nicolas et Cindy avec l’espoir d’un refuge

Les marcassins rescapés de Nicolas et Cindy avec l'espoir d'un refuge

Les marcassins rescapés parlent du retour à la maison

Le 31 mars 2022, lors d’une sortie de chasse, Nicolas a fait une découverte qui a éveillé la compassion : un chasseur sans scrupules avait abattu une laie qui venait de mettre bas. Nicolas a alors récupéré cinq marcassins orphelins, les nourrissant au biberon dans la maison de gardien qu’il occupe au château du Ruth à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret). Parmi ces petits, seuls deux ont survécu : Mimi et Pumba.

Malheureusement, en raison de la réglementation (les sangliers ne sont pas considérés comme des animaux domestiques), Mimi et Pumba ont été confisqués et placés dans le parc animalier de Grimbosq, en Normandie. Cependant, une lueur d’espoir est apparue récemment avec l’obtention d’une autorisation préfectorale pour ouvrir un refuge pour sangliers dans le Loiret. Cette décision pourrait permettre bientôt à Mimi et Pumba de retrouver leur enclos d’origine.

Des installations sur mesure pour accueillir Mimi et Pumba

Cindy, la compagne de Nicolas, explique : « Nous avons dû nous mettre en règle pour pouvoir accueillir les sangliers. Cela implique de construire un parc sécurisé, avec des installations spécifiques comme des clôtures électriques et des zones de quarantaine. » Cette mise en conformité a coûté plus de 5 000 euros au couple, mais leur détermination à récupérer Mimi et Pumba n’a pas faibli.

Une relation émouvante saluée par Brigitte Bardot

L’attachement de Cindy et Nicolas pour Mimi et Pumba a ému nombre de personnes, y compris Brigitte Bardot. « Nous les avons élevés comme nos propres animaux. Ils ont été saisis après un an et demi car nous n’étions pas en règle à l’époque », concède Cindy. Malgré la distance (huit heures de route aller-retour), le couple continue de visiter leurs protégés en Normandie, et la reconnaissance des sangliers à chaque visite en dit long sur leur relation.

Un retour en Sologne en cours de finalisation

Actuellement, l’autorisation obtenue ne permet au couple d’accueillir que Mimi et Pumba, mais ils envisagent déjà de se mettre en conformité pour accueillir d’autres animaux sauvages à l’avenir. « Ce n’est pas un projet immédiat, mais nous y avons pensé », indique Cindy.

Bien que l’autorisation préfectorale soit un grand pas en avant, le retour imminent de Mimi et Pumba n’est pas encore totalement acté. « Nous finalisons les démarches pour organiser leur retour. Il reste quelques étapes administratives à franchir, mais nous sommes optimistes », précise Cindy. Une audience judiciaire est prévue pour mars 2025, mais le couple espère récupérer leurs compagnons à quatre pattes avant cette date.

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Article rédigé par Actuchassse pour Caninstore

Dégâts du sanglier en Bretagne 15 FDC menacées de banqueroute d’ici 2 à 3 ans

Dégâts du sanglier en Bretagne 15 FDC menacées de banqueroute d'ici 2 à 3 ans

Dégâts du sanglier en Bretagne : 15 FDC menacées de banqueroute d’ici 2 à 3 ans

La prolifération du sanglier en Ille-et-Vilaine et en Bretagne

André Douard, président de la fédération régionale des chasseurs de Bretagne (FRCB) et également président de la fédération départementale des chasseurs d’Ille-et-Vilaine (FDC 35), a été invité hier matin à l’émission « L’invité d’ici » sur France Bleu Armorique. La discussion a principalement tourné autour du problème de la prolifération des sangliers dans son département et toute la région, et des conséquences qui en découlent.

Au micro de nos confrères, Douard a dressé un tableau inquiétant de la forte augmentation des populations de sangliers en Ille-et-Vilaine et en Bretagne. Bien qu’il soit difficile de déterminer précisément le nombre de sangliers en raison de leur mode de vie, Douard a rappelé que 6 000 spécimens avaient été prélevés la saison dernière dans son département et 20 000 pour toute la Bretagne.

Impact financier : 15 FDC vers la banqueroute ?

Douard a évoqué les raisons de cette prolifération, comme le réchauffement climatique et les transformations des pratiques agricoles. Les conséquences en sont multiples : dégâts aux cultures (compensés par les FDC), mais aussi une augmentation des accidents routiers et ferroviaires.

Pour 2023, la FDC 35 a dû débourser près de 800 000 euros pour indemniser les dégâts, un chiffre qui devrait atteindre 900 000 euros cette année. Cette situation critique n’est pas unique à la Bretagne, Douard a révélé que si rien n’est fait, une quinzaine de FDC pourraient être en banqueroute dans les 2 à 3 ans à venir.

La solution : Plus de prélèvements de sangliers !

Concernant les solutions, Douard n’en voit qu’une seule : augmenter les prélèvements de sangliers. Il a mentionné les projets de stérilisation proposés par les défenseurs des animaux, qu’il considère inefficaces. En raison du taux de reproduction élevé des sangliers, il décrit la stérilisation comme « un combat perdu d’avance ».

Découvrez l’avenir de la chasse en Bretagne et la prolifération des sangliers en regardant cette vidéo.

Actuchasse pour Caninstore

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Une Voiture Percute un Troupeau de 12 Sangliers sur l’Autoroute A84

Une Voiture Percute un Troupeau de 12 Sangliers sur l'Autoroute A84

Une Voiture Percute un Troupeau de 12 Sangliers sur l’Autoroute A84

Accident inattendu près du Mont-Saint-Michel : Trois blessés légers

Samedi soir, aux alentours de 22 heures, l’autoroute A84 dans la Manche a été le théâtre d’un incident inattendu. Un troupeau de 12 sangliers a tenté de traverser l’autoroute, provoquant un accident non loin de l’aire d’autoroute du Mont-Saint-Michel, en direction de Rennes-Caen.

Les trois occupants de la voiture impliquée – un homme de 50 ans, une femme de 47 ans et une adolescente de 17 ans – ont été légèrement blessés. Ils ont été transportés au centre hospitalier d’Avranches. Heureusement, leurs blessures ne sont pas graves.

Opération de nettoyage prolongée

La collision a causé la fermeture temporaire de l’A84 dans ce secteur durant près d’une heure. Une intervention de nettoyage a mobilisé une quinzaine de pompiers pour dégager les lieux. L’état de la voiture après le choc avec les sangliers n’a pas été précisé.

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Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore

Prolifération incontrôlée des sangliers en quête de solutions

Prolifération incontrôlée des sangliers en quête de solutions

Sangliers : une prolifération hors de contrôle

Des champs aux TGV, une menace envahissante en quête de solutions

Ils causent des accidents de la route, labourent des champs et jardins, entrent en collision avec des TGV, comme il y a encore quelques jours, dans le Morbihan : les sangliers s’invitent de plus en plus dans notre quotidien et posent problème. Face à cette prolifération, existe-t-il des solutions ? Les réponses de Jean-Noël Ballot, vice-président de l’association Bretagne Vivante.

Une explosion de la population des sangliers

La population des sangliers explose depuis quelques années. On compterait aujourd’hui entre un et deux millions de sangliers en France. Peut-être davantage. L’accroissement des populations de sangliers semble exponentiel depuis quelques décennies. Jean-Noël Ballot, vice-président de Bretagne Vivante, rappelle qu’à la fin du XXème siècle, des chasseurs ont élevé et lâché des sangliers (parfois croisés avec des cochons), pour augmenter le gibier.

Une situation hors de contrôle

Ensuite, les mutations du monde rural ont produit une situation hors de contrôle. « Il y a des endroits qui sont redevenus sauvages, des fonds de vallées, qui ne sont plus entretenus, qui ont fourni des abris pour ces animaux. On a eu le développement de l’agro-industrie avec notamment le maïs, bien visible dans tous nos paysages. Finalement, les sangliers ont des abris et de la nourriture en abondance. Ils raffolent du maïs, en plus il y a des hivers de plus en plus doux, donc il y a moins de mortalité chez les jeunes sangliers, et on s’aperçoit que les jeunes femelles de sangliers se reproduisent de plus en plus tôt. »

La réponse insuffisante des chasseurs

Les chasseurs ont abattu près de 800 000 sangliers en 2022-2023. C’est 20 fois plus qu’en 1970, mais ce n’est pas suffisant pour réguler l’espèce. Pour Jean-Noël Ballot, il ne faut y voir aucune mauvaise volonté des chasseurs, mais on est sans doute arrivé aux limites du système. « Il faut trouver d’autres solutions ».

« Les chasseurs ont pratiquement le droit de chasser le sanglier toute l’année, maintenant. Ils sont motivés parce que ce sont eux qui doivent payer aux agriculteurs les dégâts faits dans les cultures par les sangliers, et ça leur coûte une fortune. Une bonne partie des fédérations de chasse en France sont pratiquement en faillite, à force de payer des dégâts aux agriculteurs. Il va falloir trouver d’autres techniques de contrôle. Il y a plein d’endroits qui sont difficilement chassables, par exemple les périphéries de villes, vous ne pouvez pas tirer pour des raisons de sécurité. Et on sait très bien que le nombre de chasseurs va continuer à diminuer, il faut trouver d’autres solutions. Ce sera peut-être des entreprises qui passeront leur temps à chasser le sanglier. »

Piégeage et abattage : pas de miracles à court terme

En dehors du piégeage et de l’abattage, difficile d’entrevoir une solution à court terme. Inoculer une maladie aux sangliers, par exemple, n’est pas une bonne idée, pour Jean-Noël Ballot.

« On a fait ça avec le lapin, maintenant le lapin est une espèce en voie de disparition. Comme il proliférait, il faisait des dégâts dans les cultures, on a introduit une maladie qui a détruit les populations. On a introduit la myxomatose, et après un autre virus chinois, qui ont décimé les populations de lapins, qui non seulement étaient le gibier de base des chasseurs ici mais qui nourrissaient aussi beaucoup de prédateurs, et qui entretenaient la végétation en broutant des pelouses, etc. Il faut se méfier de ce genre de techniques. »

Le retour du loup : une solution inattendue ?

Dans ce contexte, le retour du loup, dans l’Ouest, n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Le loup, tant décrié, pourrait bien être un allié, voire une solution, pour la régulation des sangliers.

« Le sanglier n’a qu’un prédateur, le loup. Dans les régions où il y a des meutes de loups, dans le quart sud-est de la France, les chasseurs se plaignent parce qu’il n’y a plus de gibier. Même dans les Monts d’Arrée où on a un loup, les agriculteurs du coin ont dit : il mange des moutons, mais par contre, au niveau des cultures, on a moins de dégâts, parce qu’il mange des chevreuils et des sangliers. On a eu 3 ou 4 générations d’agriculteurs qui ont vécu sans le loup. Il va revenir, et maintenant il faut se réhabituer à vivre avec. »

Actuchasse pour Caninstore

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Chasse près de 250 chasseurs contrôlés dans le Cantal

Chasse près de 250 chasseurs contrôlés dans le Cantal

Chasse : près de 250 chasseurs contrôlés dans le Cantal

Près de 250 chasseurs ont été contrôlés dans le Cantal en une semaine.

Les gendarmes du Cantal ont contrôlé plus de 200 chasseurs en une semaine cet automne. L’occasion de rappeler les règles de sécurité et de relever quelques infractions, pour la sécurité de tous.

Durant la deuxième semaine d’octobre, des « opérations d’envergure centrées principalement sur la sécurité à la chasse » ont été organisées par l’Office Français de la Biodiversité et mises en place par la gendarmerie du Cantal, rapporte la préfecture dans un communiqué. Menés sur l’ensemble du département, les contrôles ont permis de contrôler 232 chasseurs et relever 9 infractions. Lors de ces rencontres avec les chasseurs, les intervenants ont rappelé l’importance du respect des règles de sécurité édictées dans le schéma départemental de gestion cynégétique.

Près de 250 personnes contrôlées

Du samedi 5 octobre au dimanche 13 octobre 2024, « les contrôles ont été effectués sur plus de 80 communes, mobilisant 20 équipes composées de 35 inspecteurs de l’environnement du Cantal et de la brigade mobile d’intervention de l’OFB ainsi que 15 militaires de la gendarmerie nationale. » Le dispositif a permis de contrôler 22 battues aux grands gibiers, soit 211 chasseurs. Ont également été contrôlés 19 chasseurs aux petits gibiers et 2 au chamois.

Moins d’une dizaine d’infractions

Au total, 9 infractions de chasse ont été relevées, « dont 8 portaient sur la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs ». En plus de l’effet dissuasif des infractions relevées, les échanges ont été l’occasion de vulgariser les règles de sécurité à la chasse mais aussi celles qui concernent la circulation dans les espaces naturels.

Ces contrôles ont été effectués dans un contexte particulier : la mort accidentelle d’une randonneuse deux ans plus tôt, à Cassaniouze, dans le Cantal. La victime a reçu une balle perdue dans la poitrine lors d’une battue au sanglier. La chasseuse, qui avait 17 ans à l’époque des faits, a été condamnée à une peine d’un an de prison avec sursis mardi 8 octobre.

Actuchasse pour Caninstore

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Sangliers prolifération difficile à réguler

Sangliers prolifération difficile à réguler

Sangliers : une prolifération de plus en plus difficile à réguler

Dégâts Agricoles et Prolifération Urbaine

Les sangliers sont toujours plus nombreux en ville et dans les champs. Les dégâts se multiplient, causant des pertes considérables pour les agriculteurs. Philippe Popin, agriculteur céréalier dans la Vienne, en est victime : 15 % de sa récolte de maïs a été détruite en trois semaines par ces intrus grognons. Installé depuis 30 ans, ce céréalier est désemparé. Seule solution : faire appel aux chasseurs. La préfecture de la Vienne a ainsi ordonné une battue administrative.

Un Combat Inefficace : Les Chiffres Parlaient d’Eux-mêmes

Avec un dispositif de sécurité important, 40 chasseurs ont été déployés. Résultat ? Deux sangliers abattus seulement. Les chasseurs peinent à réguler cette population galopante. Chaque année, les dégâts agricoles causés par les sangliers coûtent jusqu’à 40 millions d’euros.

Vers de Nouvelles Solutions : Le Défi Continuel

Face à l’inefficacité des battues, certains agriculteurs innovent. Dans les Landes, un filet capable de capturer plusieurs sangliers a été mis en place. Mais la question demeure : quelle solution durable pour contenir cette prolifération ?

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Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore

Sangliers et chasseurs en lutte contre les dégâts agricoles

Sangliers et chasseurs en lutte contre les dégâts agricoles

Sangliers : le combat continue

Efforts des chasseurs pour réduire les dégâts agricoles

Diminuer les surfaces agricoles détruites en échange d’une aide financière. C’est le contrat passé avec l’État. Les chasseurs doivent encore se mobiliser pour atteindre cet objectif.

Les laies sont de plus en plus fécondes, et même les résidences secondaires en subissent les conséquences. Les sangliers rôdent partout.

Périodes et conditions de chasse

Du 15 juin au 15 décembre, il est possible de demander des postes fixes pour le tir à l’affût si les sangliers sont présents dans une parcelle agricole en cours de récolte.

Ne rien lâcher !

Le 26 juillet dernier, Alain Waguet, président de la Ficif (Fédération interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France), écrivait à ses collègues : « Comme vous le savez, la Ficif est engagée avec l’État, via une convention triennale, pour diminuer de 30 % les surfaces détruites en trois ans en échange d’une aide financière importante. Cette aide nous a permis de diminuer le prix du bracelet sanglier de 35 € à 20 €, mais aussi de baisser les montants des participations hectares de chaque territoire. Il est primordial de poursuivre et intensifier vos efforts. »

La situation était critique : retard de la moisson, sol meuble, présence prolongée des sangliers dans les cultures… Le défi est de taille. Les observations et les données de terrain montrent une population de sangliers en pleine explosion en Île-de-France et ailleurs.

Périodes de chasse autorisées

  • Entre le 15 juin et le 15 décembre : parcelle en cours de récolte et présence de sangliers avérée. Autorisation de tir de jour depuis des postes fixes.
  • Entre le 15 août et l’ouverture générale : chasse en battue sur les parcelles agricoles sans autorisation dans toutes les communes de la Ficif.
  • De l’ouverture générale au 31 mars : chasse à l’approche, à l’affût et en battue, en plaine ou en forêt.
  • Du 1er avril au 31 mai : autorisation préfectorale possible pour chasse à l’affût ou à l’approche en cas de dégâts dans les semis de printemps.

Réduction obligatoire des dégâts

L’enjeu est crucial. Si les objectifs ne sont pas atteints, les sanctions financières tomberont : augmentation de la participation hectare et du prix du bracelet sanglier. En 2022, un accord a été trouvé avec l’État : les chasseurs doivent réduire les dégâts de 30 % en trois ans. En échange, l’État prendra en charge 20 à 30 % de la facture annuelle qui avoisine 1,5 million d’euros pour les départements de la Ficif.

Les chasseurs ont réussi à réduire les dégâts de 15 % la saison dernière. Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin.

Questions sur l’efficacité des mesures de régulation

Suffiront-elles à contenir l’espèce ? Le milieu favorable à l’espèce pose question. Par exemple, le ragondin continue de proliférer malgré les efforts de chasse et de piégeage. En Australie, l’expansion des lapins est un problème endémique malgré diverses tentatives de régulation. Rappelons que l’empoisonnement est banni, la chasse et le piégeage restent les moyens conventionnels.

Des sangliers même en ville

Le phénomène n’est pas uniquement français, il est européen. En Italie, ils se promènent en ville. En France aussi, cet été, ils ont été vus à Mimizan, Nantes et Marseille. Les battues sont organisées mais ne suffisent pas. La nourriture abondante et les laies plus fécondes augmentent la population partout.

Prélèvements en baisse

La saison dernière, une baisse de 6,3 % a permis de passer sous la barre des 800 000 animaux tués. Cela pourrait indiquer un ralentissement des effectifs. En 2022, un record historique avait été atteint avec 842 802 animaux.

Les chasseurs redoublent d’efforts. Observations partout montrent l’abondance de jeunes sangliers, signes d’une population en bonne santé.

Actuchasse pour Caninstore

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Ouverture de la chasse au petit gibier à Puichéric

Ouverture de la chasse au petit gibier à Puichéric

Ouverture de la chasse au petit gibier à Puichéric

Les vendanges terminées, place à la chasse au petit gibier

Ce dimanche matin, les vignes de Puichéric se sont transformées en terrain de chasse pour 34 passionnés de la nature. Libérés du labeur des vendanges, ces chasseurs ont profité d’une matinée ensoleillée pour partir à la recherche de petits gibiers. Équipés de leurs fidèles compagnons canins, ils se sont aventurés à travers le territoire, espérant débusquer lièvres, coqs, faisans, perdreaux et, pourquoi pas, quelques grives.

Comme souvent dans ce genre de sorties, certains ont été plus chanceux que d’autres, revenant fièrement avec des besaces bien remplies. La société de chasse locale, qui œuvre depuis des années pour protéger et favoriser la repopulation du petit gibier, peut se réjouir de la présence abondante de ces espèces sur le territoire, ce qui a ravi les participants.

Succès aussi pour la chasse au gros gibier

Le week-end a également été marqué par des succès dans la chasse au gros gibier. Dès le samedi, les chasseurs ont abattu un gros sanglier et un renard. Commencée début septembre, cette saison de chasse met l’accent sur la recherche de sangliers, connus pour causer des dégâts considérables dans les vignes. Jusqu’à présent, le tableau de chasse affiche cinq sangliers et deux chevreuils.

Un moment convivial pour conclure

La matinée s’est achevée sur une note de convivialité. Les chasseurs se sont retrouvés pour partager un moment de détente autour d’un bon repas. Antoine Arco, chanceux gagnant du jambon lors de la tombola, n’a pas tardé à entamer son lot pour le plus grand plaisir de ses camarades. Une belle manière de clore cette matinée de chasse réussie.

Signé Actuchasse pour Caninstore

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Comprendre les Expressions Françaises Reserve de Chasse

Comprendre les Expressions Françaises Reserve de Chasse

Comprendre les Expressions Françaises : La Réelle Signification de « Réserve de Chasse »

Un Panneau Trompeur en Pleine Forêt

Si vous pensiez que la mention « réserve de chasse » impliquait une zone réservée pour la chasse, vous n’êtes pas seul. Ce terme, qui se traduit littéralement par « zone de chasse réservée », peut prêter à confusion, surtout pour ceux qui ne sont pas des locuteurs natifs français.

Lors d’une balade dans le Vaucluse pendant les fêtes de Noël, la carte topographique indiquait un sentier de randonnée passant par une forêt marquée « réserve de chasse ». Cela a éveillé notre curiosité et nous a poussés à faire quelques recherches. À notre grande surprise, nous avons découvert que cette expression signifie en réalité l’inverse de ce qu’elle suggère. Une « réserve de chasse » est en fait une zone où la chasse est interdite!

Il est probable que beaucoup d’autres personnes, en particulier celles qui se fient à Google Translate, partagent cette confusion. Une mauvaise interprétation de ce terme peut avoir des conséquences désastreuses, en particulier pour les randonneurs et les chasseurs non avertis.

Alors, la prochaine fois que vous verrez un panneau indiquant une « réserve de chasse », souvenez-vous qu’il s’agit d’une invitation à profiter de la nature en toute sécurité, sans craindre de croiser un chasseur en quête de gibier.

Actuchassse pour Caninstore

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