Que faire des sangliers ? Mettre la venaison au menu des cantines !
Dans le canton du Tessin en Suisse, une initiative astucieuse voit le jour pour contrer la prolifération des sangliers et la menace de la peste porcine africaine. Plutôt que de laisser ces animaux vagabonder librement, les autorités locales encouragent les chasseurs à augmenter leurs prises. Mais que faire de cette viande sauvage ? La réponse est étonnante : l’intégrer dans les menus des cantines scolaires.
Une réponse proactive face à la peste porcine africaine
Situé à proximité de l’Italie, le canton du Tessin reste pour l’instant épargné par la peste porcine africaine, une maladie qui décime les populations de sangliers en Lombardie. Pour prévenir son apparition sur le sol suisse, les responsables ont donc décidé d’agir en amont, incitant les chasseurs à éliminer les sangliers. Avec une compensation de plus de 4 euros le kilo, cette démarche vise aussi à stimuler l’activité de chasse.
La venaison : un délice local directement dans les cantines
Une fois récoltée, la venaison ne doit pas rester sur le carreau ! Elle sera préparée et servie dans plusieurs cantines scolaires et administratives du canton. Ce choix est d’autant plus pertinent que la viande d’un sanglier contaminé par la peste peut tout de même être consommée sans risque pour la santé humaine.
Un modèle inspiré de Rome : la filière venaison
Cette initiative fait écho à ce qui est pratiqué à Rome. Là-bas également, une filière venaison a été mise en place pour contrôler la population de sangliers tout en soulignant l’importance de consommer des produits locaux. Une telle démarche pourrait-elle trouver sa place en France ? C’est une question à se poser.
Les défis du modèle français
En France, des obstacles demeurent pour l’instauration de similaires menus à base de venaison dans les cantines. La pénurie d’acceptation politique et les choix de menus souvent influencés par une sensibilité écologique renforcent une certaine réticence. Pourtant, la loi EGalim prône une alimentation saine, sûre et durable pour tous, ce qui pourrait justifier une place pour la venaison dans les menus scolaires.
À quand un menu venaison chaque semaine ?
Afin de permettre aux enfants de découvrir les saveurs authentiques du gibier local, la question se pose : pourquoi pas un menu venaison obligatoire dans toutes les cantines une fois par semaine ? Cela pourrait d’ailleurs se révéler une belle occasion d’éveiller les papilles des jeunes convives.
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Actuchassse pour Caninstore