Décret sur les appelants : Les chasseurs crient à la trahison
Une modification discrète de l’arrêté soulève la colère des chasseurs
La semaine dernière, le gouvernement a provoqué un tollé dans le monde de la chasse en publiant de manière confidentielle un décret modifiant l’arrêté sur l’utilisation des appelants. Une décision qui stupéfait les chasseurs et les élus concernés, suscitant de vives réactions quant à son impact potentiel sur la chasse aux migrateurs et autres espèces.
Un décret passé en catimini
Le monde de la chasse a été pris de court par cette annonce inattendue. Les chasseurs, jamais consultés en amont, découvrent avec perplexité les ramifications de cette nouvelle règlementation. Cette mesure stipule que les appelants, utilisés pour attirer les oiseaux lors des chasses au migrateur, devront désormais être nés en captivité. Actuellement, cette restriction touche déjà les chasses à la grive et au merle noir. Cependant, elle pourrait s’étendre à d’autres espèces telles que les pies et les corneilles, lesquelles jouent également un rôle crucial dans la régulation des populations d’oiseaux.
Une offensive contre la chasse traditionnelle
La première raison invoquée pour cette modification ciblait les méthodes traditionnelles de chasse telles que la tenderie, le gluau, les pantes et les matoles. Ces méthodes permettaient de capturer des oiseaux vivants pour qu’ils servent d’appelants durant la saison de chasse avant d’être relâchés. Toutefois, cette modification ouvre la porte à de futures restrictions, potentiellement débouchant sur une interdiction totale d’utiliser des appelants vivants pour la chasse à l’oiseau migrateur. Cette perspective alarme profondément les chasseurs qui voient leur liberté se réduire progressivement.
Un député en colère
Parmi les voix élevées contre ce décret, on retrouve celle de Lionel Tivoli, député des Alpes-Maritimes et Conseiller régional de la région PACA. Par le biais d’un communiqué, il exprime sa vive opposition et pointe du doigt les intentions cachées derrière cette décision. Selon lui, ces mesures reflètent une politique portée par des écologistes et exécutée par le gouvernement d’Emmanuel Macron, dans un contexte politique déjà tendu.
« Cette modification fait suite à l’interdiction de certaines chasses traditionnelles et s’inscrit dans un contexte d’augmentation des stigmatisations et des agressions à l’encontre des représentants du monde rural », a notamment déclaré l’élu. Il critique également la volonté apparente du gouvernement de s’aligner sur des idéologies extrêmes plutôt que de soutenir les communautés rurales.
Appel à l’annulation du décret
À la fin de son communiqué, Lionel Tivoli en appelle directement au Président de la République, priant pour le retrait pur et simple de ce décret. Pour lui, il est impératif de cesser d’entraver les libertés des chasseurs, surtout lorsque leurs pratiques ne menacent en rien les espèces concernées. Le député n’est pas le seul à espérer un revirement de situation ; d’autres représentants et passionnés de la chasse partagent son ressentiment et s’interrogent sur l’avenir de leurs traditions face à de telles réglementations.
En somme, cette modification de l’arrêté sur l’utilisation des appelants, présentée sans tambour ni trompette, pose de sérieux défis pour le monde de la chasse. Les chasseurs et leurs représentants politiques semblent prêts à livrer bataille pour préserver leurs pratiques ancestrales face à ce qu’ils perçoivent comme une érosion continue de leurs libertés.
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