Chasse en Gironde : Les Défenseurs de la Vènerie Sous Terre Triomphent
Le Tribunal Administratif de Bordeaux tranche en faveur des chasseurs face aux associations animalistes
En Gironde, alors que les débats autour de la vènerie sous terre du blaireau continuent de faire rage, une nouvelle décision judiciaire marque un tournant significatif. Le Tribunal Administratif de Bordeaux a statué en faveur des chasseurs, repoussant les attaques des associations animalistes. Retour sur cette affaire pleine de rebondissements.
Une Pratique Controversée mais Régulée
À l’image de nombreux départements français, la Gironde n’échappe pas aux vives critiques des associations animalistes concernant la vènerie sous terre du blaireau. Cette méthode de chasse, bien que très localisée, vise à prévenir des risques sanitaires et environnementaux. Les chasseurs affirment que cette pratique est essentielle pour contrôler les populations de blaireaux, surtout en cas de propagation de maladies comme la tuberculose bovine.
Une Confiance Excessive des Animalistes ?
Les associations telles qu’AVES France, One Voice et l’ASPAS attaquent régulièrement les arrêtés préfectoraux autorisant cette chasse complémentaire. Ces groupes espèrent faire annuler ces arrêtés avant même qu’une décision de fond ne soit prise. Cependant, confiantes au point de négliger un argumentaire solide, ces associations ont rencontré un obstacle inattendu en Gironde.
La Décision du Tribunal
Le Tribunal Administratif de Bordeaux a pris en compte les arguments détaillés présentés par la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC) de Gironde. Ces chasseurs ont travaillé en étroite collaboration avec les agriculteurs et les services de l’État pour défendre leur cause. Confrontée aux risques sanitaires posés par les blaireaux, notamment la tuberculose bovine, la justice a décidé de ne pas suspendre l’arrêté préfectoral, permettant ainsi la poursuite de la vènerie sous terre.
La Réalité de la Vènerie Sous Terre
Contrairement à une idée reçue, la chasse complémentaire du blaireau en Gironde ne signifie pas une élimination massive de l’espèce. Les chasseurs interviennent uniquement dans des situations spécifiques, par exemple près des élevages bovins où un risque sanitaire est identifié. Par ailleurs, les actions de déterrage se concentrent souvent sur des lieux où la présence des blaireaux constitue un danger, comme près des voies ferrées ou dans les champs, où la terre pourrait s’effondrer sous le passage de tracteurs.
Une Victoire Judiciaire qui Fait Date
Ce verdict marque une victoire importante pour les chasseurs de Gironde, mais aussi pour tous les défenseurs de la vènerie sous terre en France. En reconnaissant le travail et les arguments présentés par la Fédération des chasseurs de Gironde, la justice envoie un message clair : la régulation des populations de blaireaux est nécessaire et bien encadrée.
Alors que les débats entre chasseurs et associations animalistes se poursuivent, cette décision pourrait bien inspirer d’autres départements à renforcer leurs argumentaires pour défendre cette pratique. Loin de menacer les espèces, elle participe à un équilibre nécessaire pour la santé publique et l’agriculture locale.
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