Tensions entre chasseurs et l’ONF : la forêt de Chaux au cœur du débat

Dans la vaste étendue de la forêt de Chaux, les relations entre les chasseurs et l’Office National des Forêts (ONF) se tendent de plus en plus. En effet, l’ONF s’inquiète de la régénération de cette forêt de 20 000 hectares, peuplée par une impressionnante harde de cerfs. Devant les près de 300 cervidés observés aux abords de la lisière, la question des prélèvements devient cruciale.

Des quotas en hausse pour les chasseurs du Jura

Pour la saison 2024-2025, les chasseurs du Jura avaient déjà un quota de 590 prélèvements de cervidés à atteindre, un objectif qu’ils n’ont pas réussi à remplir. L’ONF, déterminée à protéger la forêt, demande une augmentation de ces quotas pour la prochaine saison. Cette exigence a été débattue lors de l’assemblée générale de la fédération départementale des chasseurs du Jura (FDC 39) qui s’est tenue récemment.

Une volonté d’adaptation : chasseurs et ONF en désaccord

Les chasseurs, après six saisons d’augmentations successives des quotas, contestent les analyses de l’ONF. Christian Lagalice, le président de la FDC, souligne une chute drastique des populations observées, passant de 450 animaux en 2022 à moins de cinquante aujourd’hui. Pour preuve, certaines battues en fin de saison n’ont même pas permis de lever un seul grand cervidé.

Menaces de contentieux : la situation s’aggrave

Face à ces tensions, les chasseurs ont clairement fait savoir qu’ils n’accepteraient pas ces nouveaux quotas. Christian Lagalice a même annoncé que si un dialogue raisonnable ne s’installe pas, ils se tourneraient vers les tribunaux. Ce qui pose la question : jusqu’où ira cette querelle entre l’ONF et la FDC du Jura ?

Un équilibre à préserver

Il est indéniable que la gestion des populations de cervidés est cruciale pour la régénération naturelle de la forêt. Cependant, les chasseurs sont conscients de l’importance de ne pas contribuer à l’éradication d’une espèce emblématique, surtout dans un massif qui subit déjà les impacts d’autres facteurs comme le retour du loup. La discussion est donc ouverte sur comment trouver un modus operandi qui satisferait à la fois la nécessité de réguler la population de cerfs et la pérennité de leur espèce.

Alors que la régulation des populations animales est essentielle, le défi reste de taille pour les acteurs concernés. Espérons que le dialogue reprenne le dessus pour le bien de la biodiversité et des écosystèmes forestiers de notre joli pays.

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