Suspension de la chasse du courlis cendré et de la barge à queue noire en consultation publique
Consultation publique sur la suspension de la chasse de deux espèces : courlis cendré et barge à queue noire
Trois moratoires concernant des espèces gérées de manière adaptative seront prochainement examinés. Une proposition incluant un quota pour la barge à queue noire, de la sous-espèce islandaise, accompagnée d’une étude scientifique, a été faite. Malheureusement, cette proposition n’a pas été retenue dans le contexte actuel. Deux projets de textes sont soumis à la consultation publique depuis vendredi dernier, contre lesquels nous sommes fermement opposés.
Ces consultations prendront fin le 26 juillet prochain. Il est crucial de se mobiliser et de déposer un commentaire en s’appuyant sur les éléments de langage proposés ci-dessous :
Points à inclure dans vos commentaires
- Avis défavorable contre le projet d’arrêté suspendant la chasse du courlis cendré en France métropolitaine jusqu’au 30 juillet 2025.
- Avis défavorable contre le projet d’arrêté suspendant la chasse de la barge à queue noire en France métropolitaine jusqu’au 30 juillet 2025.
Arguments contre les moratoires
- L’érosion des populations à l’échelle européenne n’a jamais été imputée à la chasse française. Pourquoi la chasse est-elle toujours la variable d’ajustement ?
- Aucune information n’a été publiée démontrant l’efficacité des moratoires sur l’état de conservation des espèces concernées.
- Les statuts de conservation de la barge à queue noire et du courlis cendré se sont améliorés à l’échelle européenne.
- Les chasseurs français mettent en œuvre de nombreuses actions sur le terrain pour favoriser l’habitat de ces espèces avec des plans de gestion et des plantations de haies.
- La suspension de la chasse a un effet contre-productif, réduisant les efforts des chasseurs en termes d’aménagement des habitats.
- La gestion adaptative ne doit pas fonctionner à sens unique.
- Après deux années de moratoire ayant porté leurs fruits, de petites quantités de prélèvements devraient être réautorisées.
- Il existe deux populations de barges à queue noire : une Islandaise et une continentale. La sous-espèce islandaise se porte très bien. Pour éviter les risques de confusion entre les sous-espèces, il serait possible de permettre la chasse entre octobre et décembre. Le Comité d’experts sur la gestion adaptative avait proposé un quota de 210 prélèvements.
Rappelons l’importance de participer à ces consultations publiques et de la forte mobilisation du monde de la chasse. Merci d’avance pour vos précieux commentaires.
Actuchassse pour Caninstore
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